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Title:
DEVICE FOR PROVIDING A FLUIDTIGHT CONNECTION BETWEEN TWO ENCLOSED VOLUMES HAVING ENHANCED SAFETY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/212283
Kind Code:
A1
Abstract:
Assembly comprising a first volume and a device for connecting the first volume and a second volume, the first volume comprising a first flange and a first door (22), and the second enclosed volume comprising a second flange and a second door, the connection device comprising means for rigidly connecting the first and second doors and for disconnecting the second door from the flange thereof, the means comprising a plate mounted on the first door (22). The assembly also comprises means (134) for immobilising the plate relative to the first door (22) in one position in the absence of the second door and in another position in the presence of the second door when the first (22) and second doors are rigidly connected, and when the second door is unlocked from the second flange.

Inventors:
FELIX JULIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/060325
Publication Date:
October 22, 2020
Filing Date:
April 10, 2020
Export Citation:
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Assignee:
GETINGE LA CALHENE (FR)
International Classes:
B25J21/02; E05B65/00; E05B65/02; E06B5/00; G21F7/005
Domestic Patent References:
WO2016131851A12016-08-25
Foreign References:
FR3010118A12015-03-06
FR3010120A12015-03-06
FR3010118A12015-03-06
Attorney, Agent or Firm:
BREVALEX (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ensemble comportant un premier volume clos et un dispositif de connexion étanche entre le premier volume clos et un deuxième volume clos, le premier volume clos comportant une première bride (18) et une première porte (22) obturant de manière étanche une ouverture délimitée par la première bride (18), et le deuxième volume clos comportant une deuxième bride (26) et une deuxième porte (28) obturant de manière étanche une deuxième ouverture délimitée par la deuxième bride (26), la deuxième porte (28) étant solidarisée à la deuxième bride (26) par une liaison baïonnette, ledit dispositif de connexion étant monté sur une paroi du premier volume clos et comprenant :

- des premiers moyens (A) de solidarisation des première et deuxième brides l'une à l'autre,

- des deuxièmes moyens (B) de solidarisation et de désolidarisation destinés à solidariser la deuxième porte et la première porte de manière étanche et à désolidariser la deuxième porte de la deuxième bride, les deuxièmes moyens (B) comportant un plateau de solidarisation (80) monté mobile en rotation sur une face externe de la première porte (22) autour d'un axe longitudinal (X) et apte à se solidariser à une face externe de la deuxième porte (28) par une liaison baïonnette, ledit plateau de solidarisation (80) étant tel qu'une première partie du déplacement en rotation du plateau de solidarisation (80) est destinée à solidariser la première porte (22) et la deuxième porte (28) et une deuxième partie du déplacement en rotation du plateau de solidarisation (80) est destinée à déverrouiller la deuxième porte (28) par rapport à la deuxième bride (26),

- des troisièmes moyens (C) de libération de la première porte par rapport à la première bride (18),

- des quatrièmes moyens (D) d'ouverture d'un passage entre le premier et le deuxième volume clos, - une couronne de commande (48) apte à être mise en rotation autour de l'axe longitudinal (X), la rotation de ladite couronne de commande (48) actionnant au moins les deuxièmes (B), troisièmes (C) et quatrièmes (D) moyens,

l'ensemble comportant également des moyens d'immobilisation (134) du plateau de solidarisation (80) par rapport à la première porte (22) dans une première position (Posl) en l'absence de la deuxième porte (28) et dans une deuxième position (Pos5) en présence de la deuxième porte dans un état dans lequel la première porte (22) et la deuxième porte (28) sont solidarisées et la deuxième porte (28) est déverrouillée par rapport à la deuxième bride (26),

- un premier dispositif d'actionnement de ladite couronne de commande et

- un deuxième dispositif d'actionnement des premiers moyens de solidarisation.

2. Ensemble selon la revendication 1, dans lequel les moyens d'immobilisation (134) comportent une came (136) et un suiveur de came (138), la came (136) étant fixée sur la première porte (22) et le suiveur de came (138) étant fixé sur le plateau de solidarisation (80) ou inversement.

3. Ensemble selon la revendication 2, dans lequel le suiveur de came (138) est fixé sur une face du plateau de solidarisation (80) en regard de la première porte (22).

4. Ensemble selon la revendication 2 ou 3, dans lequel la came (136) comporte un chemin de came (CH) s'étendant sensiblement le long d'un arc de cercle et comprenant à une première extrémité angulaire, un premier logement (164) et à une deuxième extrémité angulaire un deuxième logement (166), pour loger et immobiliser le suiveur de came (138) dans l'une des première (Posl) et deuxième positions (Pos5), et au moins une première rampe (RI) en prolongement du premier logement (164) en direction du deuxième logement (166), et une deuxième rampe (R2) en prolongement du deuxième logement (166) en direction du premier logement (164).

5. Ensemble selon la revendication 4, dans lequel le chemin de came (CH) comporte une piste (170) à rayon constant reliant la première rampe (RI) et la deuxième rampe (R2).

6. Ensemble selon la revendication 2, 3, 4 ou 5, dans lequel le suiveur de came (138) comporte une platine (146) portant un galet (140) destiné à circuler sur le chemin de came (CH) et un support (144) fixe par rapport auquel la platine (146) est configurée pour coulisser.

7. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel les premiers moyens (A) comportent une couronne de solidarisation (100) montée mobile en rotation par rapport à la première bride (18) autour de l'axe longitudinal (X) et comportent des moyens de liaison à baïonnette pour immobiliser la deuxième bride (26) par rapport à la première bride (18).

8. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel les deuxièmes moyens (B) comportent au moins un pignon engrenant un secteur denté d'actionnement (48.2) porté par la couronne de commande (48), un déplacement en rotation de la couronne de commande (48) provoquant une rotation du plateau de solidarisation (80). 9. Ensemble selon la revendication 8, dans lequel les deuxièmes moyens

(B) comportent un train d'engrenages couplé au plateau de solidarisation (80) pour le mettre en rotation, ledit train d'engrenage étant entraîné par ledit pignon. BB

10. Ensemble selon la revendication 9, dans lequel les deuxièmes moyens (B) comportent un pignon à denture droite engrenant le premier secteur denté et un renvoi d'angle.

11. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 10, comportant des moyens de verrouillage (118) de la première porte (22) et de la deuxième porte (28) l'une à l'autre lorsqu'elles sont écartées des première (18) et deuxième (26) brides.

12. Ensemble selon la revendication 11, dans lequel lesdits moyens de verrouillage (118) comportent un doigt (120) monté mobile dans le plateau de solidarisation (80), ledit doigt (120) étant apte à être escamoté dans le plateau de solidarisation (80) lorsque la deuxième porte (28) est disposée contre la première porte (22) et apte à faire saillie du disque de solidarisation (80) lorsque le disque de solidarisation (80) solidarise la première (22) et la deuxième (28) porte, le doigt (120) bloquant avec une butée (135) la rotation de la deuxième porte (28) par rapport à la première porte (22).

13. Ensemble selon la revendication 12, dans lequel ledit doigt (120) comporte un galet (126) et dans lequel lesdits moyens de verrouillage (118) comportent une came (132) portée par une face externe de la première porte (22) assurant le retour en position escamotée du doigt dans le disque de solidarisation en phase de séparation des premier et deuxième volumes clos.

14. Ensemble selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le premier dispositif d'actionnement forme également le deuxième dispositif d'actionnement, et comporte par exemple une manivelle disposée à l'extérieur du premier volume clos.

15. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 14, dans lequel la première porte (22) est articulée par rapport à la première bride (18) autour d'une charnière (30) d'axe (Y) orthogonal à l'axe longitudinal (X) et dans lequel les quatrièmes moyens (D) comportent au moins un pignon engrenant un autre secteur denté d'actionnement de la couronne de commande (48), ledit pignon étant couplé à ladite charnière (30), le déplacement en rotation de la couronne de commande (48) provoquant une rotation de la première porte (22) autour de la charnière (30).

16. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 15, dans lequel la couronne de commande (48) comporte un secteur denté d'entraînement (48.1) coopérant avec un pignon des deuxièmes moyens d'actionnement (108).

Description:
DISPOSITIF DE CONNEXION ETANCHE ENTRE DEUX VOLUMES CLOS A SECURITE

AMELIOREE

DESCRIPTION

DOMAINE TECHNIQUE ET ART ANTÉRIEUR

La présente invention se rapporte à un dispositif de connexion étanche entre les deux volumes clos offrant une sécurité de connexion améliorée.

Dans un certain nombre de secteurs industriels, parmi lesquels on citera les secteurs nucléaire, médical, pharmaceutique et agroalimentaire, il est nécessaire ou souhaitable d'effectuer certaines tâches dans une atmosphère confinée, soit afin de protéger le personnel, par exemple de la radioactivité, de la toxicité..., soit au contraire de pouvoir effectuer ces tâches dans une atmosphère aseptique ou exempte de poussière, soit enfin les deux simultanément.

Le transfert d'appareil ou de produit d'un volume clos à l'autre, sans qu'à aucun moment l'étanchéité de chacun de ces volumes vis-à-vis de l'extérieur ne soit rompue, pose un problème délicat à remplir. Ce problème peut être résolu par un dispositif de connexion à double porte.

Un tel dispositif à double porte muni d'une commande à multiples sécurités est par exemple connu du document FR 3 010 118. Chaque volume est clos par une porte montée dans une bride. Chaque porte est solidarisée à sa bride par une liaison baïonnette et les deux brides sont destinées à être solidarisées l'une à l'autre par une liaison baïonnette.

Dans le cas où l'un des volumes clos est formé par un conteneur et l'autre volume par une boîte à gants ou une cellule, le transfert s'effectue de la manière suivante. La bride du conteneur comporte sur sa périphérie extérieure des oreilles destinées à coopérer avec une empreinte de la bride de la boîte à gant. La bride du conteneur est introduite dans la bride de la boîte à gant, le conteneur est orienté de sorte à faire correspondre les oreilles avec l'empreinte. Le dispositif comporte des moyens de solidarisation des deux brides et une couronne de commande montée à l'extérieur du premier volume clos autour de la bride, la couronne de commande commandant un plateau de solidarisation des deux portes et de déverrouillage de la porte du deuxième volume, des moyens de libération de l'autre porte et l'ouverture des deux portes permettant la communication étanche entre les deux volumes. Les moyens de solidarisation des deux brides et la couronne de commande sont mobiles en rotation par rapport aux volumes clos et de par leur rotation assurent toutes les étapes requises pour obtenir une connexion étanche et ceci sans faire pivoter l'un des volumes clos. Aucune rotation du second volume clos n'est requise.

Ce dispositif donne satisfaction.

Des joints d'étanchéité sont prévus entre le conteneur et la cellule. Les inventeurs ont détecté que ces joints exerçaient un effet ressort entre les portes du conteneur et de la cellule, qui avait tendance à faire pivoter le plateau de solidarisation et pouvait provoquer un dysfonctionnement du dispositif.

EXPOSÉ DE L'INVENTION

C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un dispositif de connexion étanche entre deux volumes clos ne présentant pas l'inconvénient ci-dessus.

Le but de la présente invention est atteint par un dispositif de connexion étanche entre un premier et un deuxième volumes clos, chaque volume clos comportant une ouverture bordée par une bride et obturée par une porte, la porte du deuxième volume clos étant montée de manière étanche dans une bride par une liaison baïonnette, le dispositif comportant des moyens de solidarisation des deux brides et une couronne de commande montée à l'extérieur du premier volume clos autour de la bride, la couronne de commande commandant des moyens de solidarisation des deux portes et de déverrouillage de la porte du deuxième volume, des moyens de libération de l'autre porte et l'ouverture des deux portes permettant la communication étanche entre les deux volumes. Les moyens de solidarisation des deux brides et la couronne de commande sont mobiles en rotation par rapport aux volumes clos et, de par leur rotation, assurent toutes les étapes requises pour obtenir une connexion étanche et ceci sans faire pivoter l'un des volumes clos. En outre, le dispositif comporte des moyens d'immobilisation en position des moyens de solidarisation des deux portes dans un état de portes solidarisées ou dans un état de portes désolidarisées.

Ces moyens d'immobilisation évitent donc le dysfonctionnement énoncé ci-dessus.

Dans un exemple préféré, les moyens d'immobilisation comportent un plateau de solidarisation. Les moyens d'immobilisation assurent alors un maintien angulaire du plateau dans au moins deux états donnés maîtrisés, un état de solidarisation des portes et un état de non solidarisation des portes.

De manière très avantageuse, les moyens d'immobilisation comportent une came coopérant avec un chemin de came présentant deux rampes à chacune des positions angulaires de verrouillage, permettant d'assister l'opérateur en fin de course.

Le profil des rampes peut être choisi pour offrir un rendu spécifique à l'opérateur dans le cas où le dispositif de connexion est actionné manuellement, par exemple au moyen d'une manivelle.

La présente invention a alors pour objet un ensemble comportant un premier volume clos et un dispositif de connexion étanche entre le premier volume clos et un deuxième volume clos, le premier volume clos comportant une première bride et une première porte obturant de manière étanche une ouverture délimitée par la première bride, et le deuxième volume clos comportant une deuxième bride et une deuxième porte obturant de manière étanche une deuxième ouverture délimitée par la deuxième bride, la deuxième porte étant solidarisée à la deuxième bride par une liaison baïonnette, ledit dispositif de connexion étant monté sur une paroi du premier volume clos et comprenant :

-des premiers moyens de solidarisation des première et deuxième brides l'une à l'autre,

-des deuxièmes moyens de solidarisation et de désolidarisation destinés à solidariser la deuxième porte et la première porte de manière étanche et à désolidariser la deuxième porte de la deuxième bride, les deuxièmes moyens comportant un plateau de solidarisation monté mobile en rotation sur une face externe de la première porte autour de l'axe longitudinal et apte à se solidariser à une face externe de la deuxième porte par une liaison baïonnette, ledit plateau de solidarisation étant tel qu'une première partie du déplacement en rotation du plateau de solidarisation est destinée à solidariser la première porte et la deuxième porte et une deuxième partie du déplacement en rotation du plateau de solidarisation est destinée à déverrouiller la deuxième porte par rapport à la deuxième bride,

-des troisièmes moyens de libération de la première porte par rapport à la première bride,

-des quatrièmes moyens d'ouverture d'un passage entre le premier et le deuxième volume clos,

-une couronne de commande apte à être mise en rotation autour d'un axe longitudinal, la rotation de ladite couronne de commande actionnant au moins les deuxièmes, troisièmes et quatrièmes moyens,

l'ensemble comportant également des moyens d'immobilisation du plateau de solidarisation par rapport à la première porte dans une première position en l'absence de la deuxième porte et dans une deuxième position en présence de la deuxième porte dans un état dans lequel la première porte et la deuxième porte sont solidarisées et la deuxième porte est déverrouillée par rapport à la deuxième bride,

-un premier dispositif d'actionnement de ladite couronne de commande et

-un deuxième dispositif d'actionnement des premiers moyens de solidarisation.

Dans un exemple de réalisation, les moyens d'immobilisation comportent une came et un suiveur de came, la came étant fixée sur la première porte et le suiveur de came étant fixé sur le plateau de solidarisation ou inversement.

De préférence, le suiveur de came est fixé sur une face du plateau de solidarisation en regard de la première porte.

Dans un exemple avantageux, la came comporte un chemin de came s'étendant sensiblement le long d'un arc de cercle et comprenant à une première extrémité angulaire, un premier logement et à une deuxième extrémité angulaire un deuxième logement, pour loger et immobiliser le suiveur de came dans l'une des première et deuxième positions, et au moins une première rampe en prolongement du premier logement en direction du deuxième logement, et une deuxième rampe en prolongement du deuxième logement en direction du premier logement.

Par exemple, le chemin de came comporte une piste à rayon constant reliant la première rampe et la deuxième rampe.

Le suiveur de came peut comporter une platine portant un galet destiné à circuler sur le chemin de came et un support fixe par rapport auquel la platine est configurée pour coulisser.

Les premiers moyens comportent avantageusement une couronne de solidarisation montée mobile en rotation par rapport à la première bride autour de Taxe longitudinal et comportent des moyens de liaison à baïonnette pour immobiliser la deuxième bride par rapport à la première bride. De préférence, une première partie du déplacement en rotation du plateau de solidarisation solidarise la première porte et la deuxième porte et une deuxième partie du déplacement en rotation du plateau de solidarisation déverrouille la deuxième porte par rapport à la deuxième bride.

Par exemple, les deuxièmes moyens comportent au moins un pignon engrenant un secteur denté d'actionnement porté par la couronne de commande, un déplacement en rotation de la couronne de commande provoquant une rotation du plateau de solidarisation.

Les deuxièmes moyens peuvent avantageusement comporter un train d'engrenages couplé au plateau de solidarisation pour le mettre en rotation, ledit train d'engrenage étant entraîné par ledit pignon. Les deuxièmes moyens peuvent comporter un pignon à denture droite engrenant le premier secteur denté et un renvoi d'angle.

L'ensemble comporte avantageusement des moyens de verrouillage de la première porte et de la deuxième porte l'une à l'autre lorsqu'elles sont écartées des première et deuxième brides. Par exemple, les moyens de verrouillage comportent un doigt monté mobile dans le plateau de solidarisation, ledit doigt étant apte à être escamoté dans le plateau de solidarisation lorsque la deuxième porte est disposée contre la première porte et apte à faire saillie du disque de solidarisation lorsque le disque de solidarisation solidarise la première et la deuxième porte, le doigt bloquant avec une butée la rotation de la deuxième porte par rapport à la première porte.

Avantageusement, le doigt comporte un galet et les moyens de verrouillage comportent une came portée par une face externe de la première porte assurant le retour en position escamotée du doigt dans le disque de solidarisation en phase de séparation des premier et deuxième volumes clos.

Dans un exemple de réalisation le premier dispositif d'actionneur forme également le deuxième dispositif d'actionnement, et comporte par exemple une manivelle disposée à l'extérieur du premier volume clos.

Selon une caractéristique additionnelle, la première porte est articulée par rapport à la première bride autour d'une charnière d'axe orthogonal à l'axe longitudinal et les quatrièmes moyens comportent au moins un pignon engrenant un autre secteur denté d'actionnement de la couronne de commande, ledit pignon étant couplé à ladite charnière, le déplacement en rotation de la couronne de commande provoquant une rotation de la première porte autour de la charnière.

La couronne de commande peut comporter un secteur denté d'entraînement avec un pignon des deuxièmes moyens d'actionnement.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et des dessins en annexes, sur lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective partielle d'un exemple de réalisation d'un dispositif de connexion entre une cellule et un conteneur, le conteneur étant représenté en transparence.

La figure 2 est une vue en perspective du dispositif de connexion étanche vu de l'extérieur de la cellule.

La figure 3 est une vue de détail en perspective des moyens de solidarisation axiale par encliquetage de la bride de conteneur et de la bride de cellule du dispositif de connexion étanche. La figure 4A est une vue en perspective des moyens de solidarisation axiale par encliquetage de la figure 3.

La figure 4B est une vue de dessus des moyens de solidarisation de la figure 4A.

La figure 4C est une vue en coupe de la figure 4B selon le plan l-l.

La figure 4D est une vue de dessus des moyens de solidarisation de la figure 4A, le conteneur étant en place.

La figure 4E est une vue en coupe de la figure 4D selon le plan ll-ll.

La figure 5 est une vue de face de la bride de cellule et de la porte de cellule et du dispositif de connexion étanche selon l'invention, la couronne de commande et les moyens d'actionnement ayant été omis.

La figure 6A est une vue en perspective du dispositif de connexion étanche vu de l'intérieur de la cellule, certains éléments étant représentés en transparence en l'absence de la porte de conteneur.

La figure 6B est une vue similaire à celle de la figure 6A, le dispositif de connexion étanche étant représenté dans une position de verrouillage de la porte de cellule et de la porte de conteneur.

La figure 7A est une vue du dispositif de connexion et une vue de détail à partir de la cellule en l'absence de la porte du conteneur.

La figure 7B est une vue du dispositif de connexion et une vue de détail à partir du conteneur de la figure 7A.

La figure 7C est une vue en coupe longitudinale du dispositif de connexion de la position de la figure 7A.

La figure 8A est une vue du dispositif de connexion et une vue de détail à partir de la cellule dans une position intermédiaire en cours de verrouillage de la porte de la cellule et de la porte du conteneur.

La figure 8B est une vue du dispositif de connexion et une vue de détail à partir du conteneur dans la position intermédiaire de la figure 8A, la porte du conteneur n'étant pas représentée. La figure 8C est une vue en coupe longitudinale du dispositif de connexion de la position de la figure 8A, la porte du conteneur étant représentée.

La figure 9A est une vue du dispositif de connexion et une vue de détail à partir de la cellule dans une position de verrouillage de la porte de la cellule et de la porte du conteneur.

La figure 9B est une vue du dispositif de connexion et une vue de détail à partir du conteneur dans la position de verrouillage de la figure 9A, la porte du conteneur n'étant pas représentée.

La figure 9C est une vue en coupe longitudinale du dispositif de connexion de la position de la figure 9A, la porte du conteneur étant représentée.

La figure 10 est une vue en perspective du dispositif de connexion étanche vu de l'intérieur de la cellule, certains éléments étant représentés en transparence dans une position de déverrouillage de la porte de cellule par rapport à la bride de cellule.

La figure 11 est une vue en perspective en position ouverte du dispositif de connexion, le couvercle de conteneur ayant été omis.

La figure 12 est une vue en coupe longitudinale illustrant schématiquement le raccordement d'un conteneur sur une cellule au moyen d'un dispositif de connexion étanche à double porte.

La figure 13A est une vue en perspective isométrique partiellement coupée d'un capotage représenté de manière isolée du dispositif de connexion.

La figure 13B est une vue représentant partiellement la coupe selon le plan III - III de la figure 13A.

La figure 14A est une vue de dessus d'un autre mode de réalisation des moyens de solidarisation axiale par encliquetage.

La figure 14B est une vue en perspective des moyens de solidarisation de la figure 14A.

La figure 14C est une vue de face des moyens de solidarisation de la figure 14A à l'état non verrouillée.

La figure 14D est une vue en coupe de la figure 14C selon le plan IV-IV. La figure 14E est une vue de face des moyens de solidarisation de la figure 14A, le conteneur étant en place mais n'étant pas représenté.

La figure 14F est une vue en coupe de la figure 14E selon le plan V-V.

La figure 15 est une représentation schématique du chemin de came des moyens d'indexation en position du plateau de solidarisation de la porte de la cellule et de la porte du conteneur.

La figure 16 est une vue en coupe d'un suiveur de came selon un plan orthogonal à l'axe longitudinal X.

EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS

Les termes "amont" et "aval" sont considérés dans le sens de mise en place du conteneur dans le dispositif de connexion.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, les deux volumes clos que Ton désire relier a l'aide d'un dispositif de connexion étanche à double porte muni du mécanisme de commande conforme à l'invention correspondent respectivement à une cellule de confinement 10 et à un conteneur 12. On comprendra cependant que l'invention est aussi applicable dans le cas où les volumes clos seraient par exemple pour l'un une boîte à gant et pour l'autre un conteneur ou deux boîtes à gants.

Selon la figure 12, on peut voir une représentation schématique de la cellule 10 et du conteneur 12 dans un état connecté et dans un état déconnecté.

La cellule 10 est délimitée par une paroi 14 dont une partie seulement est visible sur la figure 12. Elle est équipée, de façon classique, de moyens de manipulation à distance tels que des télémanipulateurs et/ou des gants (non représentés) solidaires de la paroi 14. Le conteneur 12 est également délimité par une paroi 16, comme l'illustre notamment la figure 12.

La cellule comporte une bride de cellule 18 montée de manière étanche dans une paroi 14 de la cellule et délimitant une ouverture 20 obturée de manière étanche par une porte amovible 22, dite porte de cellule ou porte.

Le conteneur comporte un réservoir 24 et une bride de conteneur 26 obturée de manière étanche par une porte amovible 28. A des fins de clarté, la porte de conteneur 28 sera désignée "couvercle de conteneur" ou "couvercle" pour clairement la distinguer de la porte de cellule. Le réservoir 24, la bride de conteneur 26 et le couvercle 28 délimitent un volume étanche. Le couvercle 28 est solidarisé à la bride de conteneur par une liaison à baïonnette 29.

Le dispositif de connexion étanche comporte la bride de cellule 18, la bride de conteneur 26, la porte de cellule 22 et le couvercle de conteneur 28. La porte de cellule 22 est articulée sur la bride de cellule 18 par une charnière 30 d'axe Y orthogonal à l'axe longitudinal X.

La direction axiale correspond à l'axe de la bride de cellule 18 et de la porte 22, et ainsi que celui de la bride de conteneur 26 et du couvercle 28 lorsque ceux-ci sont solidarisés à la cellule. La direction axiale est représentée par l'axe X qui est l'axe du dispositif de connexion.

Sur les figures 1 à 11, on peut voir représenté en détail un exemple de réalisation d'un dispositif de connexion étanche selon l'invention. Le dispositif de connexion est monté sur la paroi de la cellule autour de l'ouverture 20. Le dispositif de connexion est mobile par rapport à la paroi de la cellule 14.

Le dispositif de connexion comporte des premiers moyens de solidarisation A de la bride de conteneur 26 sur la bride de cellule 18.

Dans l'exemple représenté, la bride de conteneur 26 comporte quatre oreilles 32 disposées à 90° les unes des autres faisant saillie radialement vers l'extérieur de la bride de conteneur 26. La bride de conteneur 26 pourrait comporter deux oreilles, trois oreilles ou plus de quatre oreilles, en outre la disposition angulaire n'est pas limitative.

Les premiers moyens A comportent une couronne de solidarisation 100 montée coaxiale à la bride de cellule 18 sur la face extérieure de celle-ci et apte à pivoter par rapport à elle autour de l'axe longitudinal X.

Dans l'exemple représenté, la couronne de solidarisation 100 comporte quatre empreintes 102 destinées à recevoir chacune une oreille 32 de la bride de conteneur 26. La rotation de la couronne de solidarisation 100 dans le sens antihoraire assure une solidarisation par liaison baïonnette entre la bride de conteneur 26 et la couronne de solidarisation 100 et donc entre la bride de conteneur 26 et la bride de cellule 18. Les empreintes 102 présentent une première partie s'étendant axialement 102.1 permettant l'insertion et le retrait des oreilles 32 selon une direction axiale et une deuxième partie 102.2 s'étendant latéralement par rapport à la partie axiale dans une zone aval. La deuxième partie 102.2 reçoit les oreilles 32 lorsque la couronne de solidarisation 100 a pivoté, assurant un maintien axial des oreilles 32 et donc de la bride de conteneur 26 par rapport à la bride de cellule 18.

Dans l'exemple représenté, la couronne de solidarisation 100 est montée mobile en rotation sur la bride de cellule 18 au moyen de quatre galets 106. Il sera compris que le nombre de galets n'est pas limitatif.

Avantageusement, des capteurs sont prévus pour connaître les différents états du système : porte fermée, porte ouverte, porte en cours d'ouverture ou en cours de fermeture..., par exemple en détectant le déplacement et/ou la position de la couronne de solidarisation, plus particulièrement dans un mode de réalisation motorisé et dans un mode de réalisation dans lequel l'opérateur ne serait pas en mesure d'identifier visuellement dans quel état se situe le système.

Le mécanisme de commande comporte un dispositif d'actionnement 108 de la couronne de solidarisation 100 en rotation autour de l'axe longitudinal X.

Le dispositif d'actionnement 108 est disposé avantageusement à l'extérieur de la cellule de sorte à pouvoir être activé par l'opérateur de l'extérieur. Dans l'exemple représenté ce dispositif d'actionnement 108 comporte une manivelle 110. Tout autre dispositif d'actionnement mécanique est envisageable. En variante, on pourrait prévoir de motoriser l'actionnement de la couronne de solidarisation 100. Les moyens motorisés pourraient alors être situés à l'intérieur de la cellule.

La couronne de solidarisation 100 comporte un secteur denté 112 radialement extérieur qui est engrené par un pignon 114 du dispositif d'actionnement 108. Ce dispositif d'actionnement est simple et robuste. D'autres moyens de transmission du mouvement entre les moyens d'actionnement et la couronne de solidarisation pourraient être prévus. De manière très avantageuse, le dispositif de connexion étanche comporte un système de maintien axial du conteneur contre la paroi de la cellule.

De manière préférée, ce système de maintien comporte au moins un dispositif de maintien axial à encliquetage 34 destiné à maintenir axialement la bride de conteneur 26 par rapport à la bride de cellule 18, comme cela est représenté sur les figures 1 à 4E et 5.

Ce dispositif de maintien, désigné par la suite dispositif à encliquetage, est destiné à être mis en œuvre préalablement à la solidarisation des deux brides 18, 26 par la couronne de solidarisation 100. Par exemple, le dispositif est particulièrement avantageux pour assurer le maintien du conteneur sur la paroi 14 de la cellule lorsque le conteneur est destiné à être positionné horizontalement par exemple pour le transfert. Ce dispositif à encliquetage rend alors l'assemblage du conteneur sur la cellule plus facile pour l'opérateur puisqu'il n'est plus tenu de maintenir par exemple à bout de bras le conteneur jusqu'à ce que la bride de conteneur 26 soit solidarisée à la bride de cellule 18 par la couronne de solidarisation 100.

Dans l'exemple représenté, le dispositif de connexion comporte un dispositif à encliquetage au niveau de deux oreilles 32 diamétralement opposées de la bride de conteneur 26. Les dispositifs à encliquetage 34 sont situés de manière diamétralement opposées sur la bride de cellule 18.

Sur les figures 3, 4A à 4E, on peut voir plus en détail un exemple de réalisation d'un dispositif à encliquetage 34.

Les deux dispositifs à encliquetage étant similaires, un seul des deux dispositifs sera décrit. Le dispositif à encliquetage 34 comporte une embase 36 fixée sur la bride de cellule 18 en périphérie de l'ouverture 20, une biellette d'actionnement 38 articulée en rotation sur l'embase 36 autour d'un axe Y1 perpendiculaire à la direction axial et à la direction diamétrale de la bride de cellule 18.

Le dispositif à encliquetage 34 comporte également une biellette de verrouillage 40 articulée en rotation sur l'embase 36 autour d'un axe Y2 parallèle à l'axe Yl, et un moyen de rappel 42 de la biellette de verrouillage 40 vers une position déverrouillée. Le moyen de rappel 42 est fixé à l'embase et à la biellette de verrouillage 40. La biellette d'actionnement 38 et la biellette de verrouillage 40 sont en contact par une de leurs extrémités 38.1, 40.1 respectivement, de sorte qu'un pivotement de la biellette d'actionnement 38 dans le sens horaire provoque une rotation de la biellette de verrouillage 40 dans le sens horaire. Les extrémités 38.2, 40.2 des biellettes se situent du côté de l'ouverture 20.

Le dispositif à encliquetage 34 comporte également des moyens de verrouillage pour bloquer dans un état de verrouillage la biellette de verrouillage 40. Les moyens de verrouillage comportent un doigt 44 articulé en rotation sur l'embase 36 autour d'un axe perpendiculaire aux axes Y1 et Y2 de sorte qu'une extrémité du doigt 44 puisse se rapprocher et s'écarter de la biellette de verrouillage 40. Un moyen de rappel élastique, tel qu'un ressort (non visible) pousse le doigt 44 en direction de la biellette. En variante, le doigt 44 peut être formé d'une lame qui se déforme élastiquement en flexion et intégrant les moyens de rappel élastique.

Le fonctionnement du dispositif à encliquetage est le suivant et est représenté sur les figures 4D et 4E. Une oreille 32 de la bride de conteneur 26 est approchée selon la direction de la flèche F vers le dispositif à encliquetage, jusqu'à venir en appui par une première face transversale contre la biellette d'actionnement 38. Sous l'effort appliqué par l'oreille 32 vers la cellule 10, la biellette d'actionnement 38 pivote autour de son axe Y1 dans le sens horaire, provoquant la rotation dans le sens horaire de la biellette de verrouillage 40 autour de son axe Y2. La biellette de verrouillage 40 vient alors en appui par son autre extrémité 40.2 contre une deuxième face transversale 32.2 de l'oreille 32 opposée à la première face transversale 32.1. L'oreille 32 est alors maintenue axialement contre la bride de cellule 18. Par ailleurs, le pivotement de la biellette de verrouillage 40 dans le sens horaire est tel que le doigt 44 passe par-dessus l'extrémité 40.2 de la biellette de verrouillage 40 la verrouillant en appui contre l'oreille 32. Le doigt 44 est pivoté de sorte à l'éloigner de l'extrémité 40.2 de la biellette de verrouillage 40 afin de libérer celle-ci. Cette libération a lieu lorsque l'on souhaite désolidariser le conteneur de la bride de cellule. Le pivotement du doigt 44 peut être obtenu au moyen d'un actionneur (non représenté) ou d'une légère rotation du conteneur. Sur les figures 14A à 14F est représenté un autre mode de réalisation particulièrement avantageux d'un dispositif à encliquetage 34', celui-ci diffère du dispositif 34 en ce qu'il met en œuvre une came de verrouillage, ce qui réduit le nombre de pièces en mouvement, augmentant la fiabilité du dispositif et simplifiant sa fabrication.

Le dispositif à encliquetage 34' comporte une embase 36' fixée sur la bride de cellule 18 en périphérie de l'ouverture 20, une came de verrouillage 40' articulée en rotation sur l'embase 36' autour d'un axe Y2' perpendiculaire à la direction axiale et à la direction diamétrale de la bride 18, et un moyen de rappel 42' de la came de verrouillage 40' vers une position déverrouillée. Le moyen de rappel 42' est fixé à l'embase et à la came de verrouillage 40'.

La came de verrouillage comporte sur une face orientée vers l'axe longitudinal du dispositif une zone aval 40.1' dans le sens d'insertion de la bride dans le moyen d'encliquetage formant zone d'actionnement et une zone amont 40.2' formant butée.

La zone d'actionnement 40.1' forme une surface de came faisant saillie vers l'intérieur du dispositif en position déverrouillée de sorte que lorsque la bride du conteneur est rapprochée du moyen d'encliquetage l'une de ses oreilles 32 vient en contact de la surface de came 40.1' provoquant son pivotement et disposant la zone de butée 40.2' en regard de la face arrière de l'oreille, de préférence en contact avec celle-ci, empêchant le retrait de l'oreille.

Le dispositif à encliquetage 34' comporte également des moyens de verrouillage pour bloquer dans un état de verrouillage la came de verrouillage 40'. Les moyens de verrouillage comportent un doigt 44' articulé en rotation sur l'embase 36' autour d'un axe perpendiculaire à l'axe Y2' de sorte qu'une extrémité du doigt 44' puisse se rapprocher et s'écarter de la came de verrouillage 40'. Un moyen de rappel élastique, tel qu'un ressort (non visible) pousse le doigt 44' en direction de la came 40'. En variante, le doigt 44' peut être formé d'une lame qui se déforme élastiquement en flexion et intégrant les moyens de rappel élastique. Le fonctionnement du dispositif à encliquetage est le suivant et est représenté sur les figures 14C et 14F.

Une oreille 32 de la bride de conteneur 26 est approchée selon la direction de la flèche F vers le moyen à encliquetage, jusqu'à venir en appui par une première face transversale contre la surface de came 40.1'. Sous l'effort appliqué par l'oreille 32 vers la cellule 10, la came de verrouillage 40' pivote autour de son axe Y2' dans le sens horaire. La zone de butée 40.2' de la came de verrouillage 40' vient alors en appui contre une face arrière de l'oreille 32. L'oreille 32 est alors maintenue axialement contre la bride de cellule 18. Par ailleurs, le pivotement de la came de verrouillage 40' dans le sens horaire est tel que le doigt 44' passe par-dessus la zone de butée 40.2' la verrouillant en appui contre l'oreille 32. Afin de libérer la came de verrouillage 40', le doigt 44' est éloigné de la zone de butée. Cette libération a lieu lorsque l'on souhaite désolidariser le conteneur de la bride de cellule. Le pivotement du doigt 44' peut être obtenu au moyen d'un actionneur (non représenté) ou d'une légère rotation du conteneur.

Dans l'exemple représenté, deux dispositifs de maintien axial à encliquetage sont prévus.

Dans une variante avantageuse, on peut prévoir un seul dispositif de maintien axial à encliquetage et en lieu et place du deuxième dispositif à encliquetage une embase comportant une gorge en forme d'arc de cercle s'ouvrant radialement vers l'axe longitudinal X apte à loger une oreille 32 et à la maintenir axialement. Une oreille est alors engagée dans la gorge, assurant son maintien axial, puis l'autre oreille 32 est engagée dans le dispositif à encliquetage.

En variante, le système de maintien axial pourrait mettre en oeuvre des moyens magnétiques, la bride de cellule 18 et la bride de conteneur 26 seraient alors maintenues par aimantation.

De préférence, dans le cas d'une paroi de cellule verticale, le dispositif de maintien axial à encliquetage est situé dans la zone inférieure de la bride de cellule et l'embase munie de la gorge est située dans la zone supérieure de la bride de cellule.

En variante, un système avec plus de deux dispositifs de maintien à encliquetage est envisageable. De manière particulièrement avantageuse, le ou les dispositifs à encliquetage coopèrent avec la couronne de solidarisation 100.

Comme cela est représenté sur les figures 1 et B, les dispositifs à encliquetage sont situés en aval de deux empreintes radialement opposées de la couronne de solidarisation 100, dans le sens d'insertion des oreilles 32 dans la couronne de solidarisation 100.

Ainsi, après que les oreilles 32 ont été introduites dans les empreintes 102, elles engagent les biellettes d'actionnement 38 ce qui provoque le basculement des biellettes de verrouillage, maintenant les oreilles axialement.

En l'absence de la bride de conteneur, l'extrémité 40.2 de la biellette de verrouillage 40 se situe dans la zone supérieure de la première partie 102.1 de la fenêtre 102 lorsqu'aucun conteneur n'est en place et pénètre dans une encoche 102.3 réalisée dans la première partie 102. Les biellettes de verrouillage 40 assurent alors également un verrouillage en rotation de la couronne de solidarisation 100 en l'absence d'un conteneur. Ainsi toute manipulation de la couronne 100 à l'absence du conteneur est évitée.

Dans ce mode de réalisation particulièrement avantageux, la bride de conteneur 26 est maintenue axialement par le ou les dispositifs à encliquetage 34 et ensuite la bride de cellule 18 et la bride de conteneur 26 sont solidarisées par la couronne de solidarisation 100.

Les dispositifs de maintien à encliquetage sont très avantageux en particulier lorsque la paroi de cellule est dans un plan vertical ou incliné, ainsi lorsque le conteneur est maintenu par les moyens 34, l'opérateur peut aisément actionner les premiers moyens A.

Le dispositif de connexion étanche comporte également des deuxièmes moyens B destinés à solidariser le couvercle 28 de conteneur et la porte 22 de cellule et à déverrouiller le couvercle.

Le dispositif de connexion comporte également des troisièmes moyens C pour libérer la porte de cellule de la bride de cellule , et des quatrièmes moyens D pour libérer le passage entre l'intérieur du conteneur et l'intérieur de la cellule. Le dispositif de connexion étanche présente avantageusement un système commun d'actionnement des deuxièmes et troisièmes moyens.

Le système commun d'actionnement est formé par une couronne de commande 48 montée en rotation sur la bride de cellule 18 autour de la direction axiale et disposée à l'extérieur de la cellule dans l'exemple représenté. Dans l'exemple représenté, la couronne de commande 48 est une couronne dentée dont les dents sont orientées radialement vers l'extérieur de la couronne de commande 48. Le système commun d'actionnement comporte un dispositif d'actionnement destiné à mettre en rotation la couronne de commande 48 autour de l'axe longitudinal X. De manière très avantageuse, le dispositif d'actionnement est formé par le dispositif d'actionnement 108 de la couronne de solidarisation 100, ce qui permet de simplifier la structure et réduire son coût de revient. En variante, un dispositif d'actionnement distinct peut être prévu.

Sur la figure 2, on peut voir la couronne dentée 48. Celle-ci est montée en amont de la couronne de solidarisation 100 dans le sens de mise en place du conteneur et présente un diamètre intérieur supérieur au diamètre extérieur de la couronne de solidarisation 100 pour permettre la pénétration de la bride de conteneur 26 dans la couronne de solidarisation 100.

Sur la figure 6A, on peut voir la couronne de solidarisation 100 dont le secteur denté 112 est engrené par le pignon 114 et la couronne dentée 48 est engrenée par un pignon 52 coaxial au pignon 114.

La couronne de commande 48 comporte une denture d'entraînement 48.1 engrené par le pignon 52 ce qui assure sa mise en rotation et des secteurs dentés destinés à actionner les différents moyens du dispositif de connexion. Dans l'exemple représenté, le secteur denté 48.1 s'étend sur une partie seulement de la périphérie de la couronne de commande 48, l'angle sur lequel s'étend le secteur d'entraînement est déterminé pour permettre l'actionnement des différents moyens B, C, D. En variante un secteur d'entraînement pourrait couvrir toute la périphérie de la couronne de commande

100. La couronne de commande 48 est avantageusement maintenue axialement et radialement par des galets 54 qui permettent la rotation de la couronne dentée 48 autour de la direction axiale tout en limitant les frottements.

Les deuxièmes B, troisièmes C et quatrièmes D moyens sont disposés sur la périphérie de la couronne dentée 48 et sont actionnés successivement par mise en rotation de la couronne.

Les deuxièmes moyens de solidarisation B de la porte de cellule 22 et du couvercle du conteneur 28 comportent un plateau de solidarisation inter-porte désigné 80.

Le plateau de solidarisation inter-porte 80 est monté en rotation sur la porte de cellule 22. Le verrouillage de la porte de cellule 22 et du couvercle de conteneur 28 est obtenu par une liaison baïonnette. Dans l'exemple représenté, le plateau de solidarisation 80 comporte quatre oreilles 82 en saillie radialement vers l'extérieur et le couvercle 28 comporte une empreinte en creux muni de quatre encoches radialement extérieures pour recevoir les oreilles du plateau de solidarisation 80 et une gorge périphérique reliant les encoches. Une rotation relative du plateau de solidarisation 80 et du couvercle 28 assure un masquage au moins partiel des oreilles du plateau de solidarisation 80 formant une butée axiale pour les oreilles 82 et une solidarisation axiale du plateau de solidarisation et du couvercle 28.

Le plateau de solidarisation 80 est mis en rotation par l'actionnement de la couronne de commande 48. Dans l'exemple représenté, les deuxièmes moyens B, plus particulièrement visibles sur la figure 13A, comportent un pignon 62 à denture droite engrené par un premier secteur denté d'actionnement 48.2 de la couronne de commande 48, un pignon conique 64 solidaire en rotation du pignon 62. Dans l'exemple représenté, ils sont situés aux deux extrémités d'un même axe. Le pignon conique 64 engrène un pignon conique 65 qui forme l'entrée d'une chaîne d'engrenages, les engrenages étant désignés 66, 68, 70, 72, 74, 76, 77. Le pignon 77 engrène un secteur denté ou crémaillère 78 solidaire en rotation du plateau de solidarisation inter-porte 80 comme on peut le voir sur la figure 10. L'ensemble formé par les pignons 62, 64 et la chaîne d'engrenage permet de réduire le couple de rotation de la poignée et faciliter la manipulation par l'opérateur.

Sur les figures ISA et 13B, on peut voir représentée de manière isolée la chaîne d'engrenages permettant de mettre en rotation le plateau de solidarisation 80. La chaîne d'engrenage est reçue dans un capotage 81 également visible sur les figures 6A, 6B, 7A, 8A et 10, assurant la traversée étanche entre l'extérieur et l'intérieur de la cellule. Dans l'exemple représenté, le capotage comporte trois parties 81.1, 81.2, 81.3 articulées l'une par rapport à l'autre de manière étanche au moyen de joints 69.

Les parties 81.1 et 81.3, désignées blocs, sont identiques. La partie 81.2 disposée entre les parties 81.1 et 81.3 est appelée "bras".

L'articulation entre les deux blocs 81.1, 81.3 et le bras 81.2 permet l'ouverture de la porte de la cellule 22. La rotation est assurée par des roulements. En variante des paliers pourraient être mis en oeuvre.

Le bloc 81.1 reçoit une partie de la chaîne d'engrenage commandant le plateau inter-porte 80. Le bloc 81.3 reçoit les moyens d'ouverture D.

Dans l'exemple représenté, le bloc 81.1 comporte un manchon 81.11 entourant l'axe reliant les pignons 62 et 64.

Le bloc 81.3 comporte également un manchon 81.31 (figure 13B).

Le bras 81.2 entoure l'axe reliant les pignons 76 et 77. Les manchons 81.11 et 81.21 traversent de manière étanche la bride de cellule et la porte 22 respectivement, des joints statiques sont interposés entre les manchons 81.11, 81.31 et la bride de cellule 18 et entre le manchon 81.21 et la porte de cellule 22.

En variante et en particulier dans le cas de dispositif de petit diamètre pour lesquels les efforts sont moindre, on peut envisager que le capotage ne comporte qu'un bloc et un bras, les moyens d'ouverture D étant alors combinés aux moyens de solidarisation B. dans ce cas, on peut prévoir que le bloc soit réalisé d'une seule pièce avec la bride ce qui permet de ne pas avoir à recourir à des joints pour réaliser l'étanchéité entre le bloc et la bride. La chaîne d'engrenage comporte deux plus grands axes 67, 73 entre les engrenages 65 et 66 et entre les engrenages 72 et 74 respectivement. En variante, ces axes avec ses engrenages pourraient être remplacés par des pignons à chaînes ou par des poulies avec un système de courroies ou de chaînes.

Une première phase de la rotation du plateau de solidarisation inter-porte 80 assure le verrouillage axial de la porte 22 et du couvercle 28 et une deuxième phase de rotation du plateau de solidarisation 80 entraîne en rotation le couvercle 28 par rapport à la bride de conteneur 26 et assure un déverrouillage du couvercle 28 par rapport à la bride de conteneur 26.

De manière particulièrement avantageuse, le mécanisme comporte des moyens 118 de verrouillage empêchant la désolidarisation de la porte de cellule 22 et du couvercle 28 lorsque le passage entre l'intérieur du conteneur et l'intérieur de la cellule est ouvert, i.e. lorsque l'ensemble porte et couvercle est en position décollée des brides de cellule et de conteneur.

Les moyens 118 sont visibles sur la figure 6A et en coupe sur les figures

7C, 8C et 9C. Les figures 7C, 8C et 9C représentent une vue en coupe longitudinale passant par les moyens 118, or ces moyens portés par le plateau 80 tournent autour de l'axe pendant les phases de connexion et de déconnexion, par rapport à la porte de conteneur 28 et la porte de cellule 22. Par conséquent Les figures 7C, 8C et 9C représentent des vues pivotées de la porte de conteneur et de la porte de cellule pendant les différentes phases.

Les moyens de verrouillage 118 sont disposés entre la face amont de la porte de cellule et la face aval du plateau 80.

Les moyens de verrouillage 118 comportent un doigt 120 faisant saillie radialement du plateau 80 dans une zone entre deux oreilles du plateau 80. Le doigt 120 est apte à être escamoté axialement à l'intérieur du plateau 80. Un moyen élastique 122, par exemple un ressort hélicoïdal dans l'exemple représenté, rappelle le doigt 120 vers l'extérieur du plateau 80 dans le sens amont. Le doigt 120 est visible sur la figure 2. Les moyens de verrouillage 118 comportent également un support de galet 124, portant le doigt 120, qui est disposé entre la porte 22 et le plateau 80 et un galet 126 apte à rouler autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal X.

Les moyens de verrouillage 118 comportent également un châssis 128 fixé sur le plateau 80 qui porte un axe 130 parallèle à l'axe longitudinal X sur lequel est monté apte à coulisser le support de galet 124. Le ressort 122 est monté en compression entre le support de galet 124 et le châssis 128 autour de l'axe 130.

Les moyens de verrouillage 118 comportent également une came 132 formée par une rampe fixée sur la porte de cellule, la came 132 ayant la forme d'un arc de cercle centré sur l'axe longitudinal X.

Le fonctionnement des moyens de verrouillage 118 est le suivant. A l'état déverrouillé, i.e. en l'absence de la porte du conteneur, le doigt 120 fait saillie radialement du plateau de solidarisation (figure 7C). Le galet 126 est en position enfoncée rappelé par le ressort 122, il n'est pas visible sur la figure 7C.

Lors de la mise en place de la bride de conteneur 26 dans la couronne de solidarisation 100, les oreilles du couvercle de conteneur 28 se placent entre les oreilles 82 du plateau de solidarisation 80, l'une d'elles vient en contact avec le doigt 120 et du fait du déplacement axial du conteneur enfonce le doigt 120 qui pénètre dans le plateau 80 à l'encontre de la force de rappel du ressort 122. Le galet 126 se libère de la came 132 (figure 8C).

Une nouvelle mise en rotation de la couronne dentée 48 provoque une rotation du plateau, le galet 126 est également entraîné en rotation et roule sur la came 132 jusqu'à ce que le galet 126 se positionne dans la partie basse de la came 132 (figure 6B).

Le doigt 120 a alors suffisamment pivoté pour ne plus être en regard de l'oreille du couvercle de conteneur 28. Or du fait de la force de rappel du ressort 122, le doigt est repoussé vers l'extérieur du plateau 80 et forme une butée en rotation pour l'oreille qui se retrouve donc bloquée par le doigt 120 (figure 9C).

Le dispositif comporte également des moyens d'immobilisation 134 des moyens de solidarisation B dans une première position en l'absence de la porte du conteneur et dans une deuxième position en présence de la porte 28 du conteneur qui est verrouillée par le doigt 120.

Les moyens d'immobilisation 134 sont portés par le plateau de solidarisation 80 et la porte 22 de la cellule. Dans l'exemple représenté et de manière avantageuse, les moyens d'immobilisation 134 sont situés en partie sur une face du plateau 80 à l'opposé de la face destinée à être en regard de la porte 28 du conteneur. Ainsi ils sont protégés.

Dans l'exemple représenté, les moyens d'immobilisation 134 comportent une came 136 portée par la porte 22 et un suiveur de came 138 porté par le plateau de solidarisation 80.

Sur les figures 7B, 8B et 9C ainsi que sur les figures 15 et 16, on peut voir la came 136 et le suiveur de came 138.

La came 136 a la forme d'un arc de cercle et s'étend angulairement entre une première extrémité angulaire définissant une première position d'immobilisation Posl dans laquelle le plateau de solidarisation 80 est maintenu en l'absence de la porte 28 du conteneur et une deuxième position angulaire Pos5, dans laquelle le plateau de solidarisation 80 est maintenu en présence de la porte du conteneur 28 et assure le maintien de la solidarisation des deux portes 22, 28. Un chemin de came CH s'étend entre les deux positions angulaires Posl et Pos5.

Le suiveur de came 138 s'étend radialement et comporte un galet 140 maintenu en appui contre le chemin de came CH par un moyen élastique 142, par exemple un ressort hélicoïdal dans l'exemple représenté.

Sur la figure 16, on peut voir une vue en coupe du suiveur de came dans un plan orthogonal à l'axe X.

Le suiveur de came comporte un support 144 fixé sur le plateau 80, une platine 146 portant le galet 140 qui est mobile en rotation autour d'un axe parallèle à l'axe X. Le ressort 142 est monté en réaction entre le support 144 et la platine 146. La platine 146 et le galet 140 sont mobiles le long de la direction radiale pour permettre au galet 140 de suivre le profil du chemin de came CH. Dans l'exemple représenté, deux axes 150 sont montés dans deux passages parallèles traversant du support 144 et sont emmanchés à leur extrémité libre dans la platine 146. Les deux axes sont aptes à coulisser dans le support 144 et forment des guides en coulissement pour la platine 146.

Avantageusement des coussinets 154, par exemple en acier inoxydable sont montés dans les passages 152 pour faciliter le coulissement des axes 150.

Dans l'exemple représenté et de manière également avantageuse, le support 144 comporte également une cavité 156 destinée à recevoir une extrémité du ressort 142. Avantageusement la cavité 156 est formée par un passage 158 traversant obturé par une vis 160, facilitant le montage du ressort 142.

En variante, le fond de la cavité 156 pourrait être d'un seul tenant avec le support 144, le ressort 142 serait alors monté par l'extrémité ouverte de la cavité 156 en regard de la platine 146.

Avantageusement, l'autre extrémité du ressort 142 est reçue dans une cavité 162 de la platine 146.

Il sera compris que d'autres réalisations du suiveur de came permettant au galet de suivre le chemin de came ne sort pas du cadre de la présente invention.

Dans l'exemple représenté sur la figure 15, le chemin de came CH comporte plusieurs portions entre les positions Posl et Pos5. Dans l'exemple représenté, le chemin de came CH comporte un premier et un deuxième logement 164, 166 à chacune des extrémités du chemin, destinés à loger le galet 140 (représenté en pointillés) du suiveur de came, et assurant l'immobilisation du plateau 80 à ses deux positions extrêmes. Dans l'exemple représenté, les logements 164 et 166 ont des formes différentes permettant avantageusement d'accepter les jeux mécaniques des rotations du conteneur. En variante les logements 164 et 166 sont identiques.

Le chemin de came CH comporte une piste 170 à rayon constant et une première rampe RI reliant la piste 170 au premier logement 164, et une deuxième rampe R2 reliant la piste 170 au deuxième logement 166.

Les pentes des rampes RI et R2 conditionnent au moins en partie l'effort requis pour faire sortir le galet 140 des logements 164, 166. Ainsi en choisissant les valeurs des pentes on peut modifier le rendu au niveau de l'opérateur. En outre les rampes offrent une assistance lorsque le galet s'approche de l'une ou l'autre des positions Posl et Pos5. Les valeurs des pentes permettent de régler l'assistance.

Il sera compris que le chemin de rampe peut avoir des profils très différents. Il peut ne pas être symétrique, par exemple les pentes des rampes RI et R2 peuvent être différentes. La ou les rampes peuvent comporter une ou plusieurs pentes successives pour créer des rendus progressifs. En variante encore on peut envisager que le chemin de came ne comporte pas de piste à rayon constant mais uniquement des rampes.

Le fonctionnement des moyens d'immobilisation 164 va maintenant être décrit à l'aide des figures 7A à 9C et 15.

En l'absence de conteneur, le dispositif de connexion est dans l'état représenté sur les figures 7A à 7C. Le suiveur de came 138 est dans la position désignée Posl sur la figure 15, le galet 140 est logé dans le logement 164 et le plateau 80 est immobilisé angulairement.

Ensuite la porte 28 du conteneur est mise en place contre la porte 22 de la cellule. Le doigt 120 est repoussé (figure 8C).

Le plateau de solidarisation 80 est pivoté, ce qui provoque la rotation simultanée du galet 126 sur la rampe 132, et du galet 140 du suiveur de came 138 sur la came 136, qui sort du logement 164, circule sur la rampe RI (Pos2) puis sur la piste (Pos3 et Pos4) (figures 8A, 8B et 8C).

Lorsque la porte 28 du conteneur est solidarisée à la porte 22 de l'enceinte et est déverrouillée, le galet 140 a franchi la rampe R2 et s'est logé dans le logement 166 (Pos5) (figures 9A, 9B et 9C). Le plateau de solidarisation 80 est alors immobilisé.

L'angle entre les positions Posl et Pos2 dépend de la construction du plateau, en particulier de l'extension angulaire de la came 136.

Dans l'exemple représenté, le suiveur de came 138 et le galet 126 sont diamétralement opposés. En variante le suiveur de came 138 et le galet 126, et plus généralement les moyens de solidarisation 134 et les moyens de verrouillage 118 sont disposés les uns par rapport aux autres selon un angle inférieur à 180°.

En variante la came 136 est portée par le plateau de solidarisation 80 et le suiveur de came 138 est porté par la porte 22 de l'enceinte.

Les troisièmes moyens C pour maintenir fermée la porte de la cellule contre la bride de cellule 18 sont visibles par exemple sur la figure 6B en position fermée et sur la figure 10 en position ouverte.

La porte 22 est verrouillée en position fermée sur la bride de cellule 18 au moyen d'une came de verrouillage 84 qui est fixée sur la face intérieure de la porte de cellule 22 et d'un galet de verrouillage 86. Le galet de verrouillage 86 est monté mobile en rotation sur la bride de cellule 18 autour d'un axe parallèle à la direction axiale X entre une position de verrouillage dans laquelle le galet de verrouillage 86 est en contact avec la came de verrouillage 84 et verrouille la porte en position fermée contre la bride de cellule 18, et une position de déverrouillage, dans laquelle le galet de verrouillage 86 est écarté de la came de verrouillage, et autorise un désengagement de la porte de cellule 22 de la bride de cellule 18.

Le galet de verrouillage 86 est porté par un porte-galet dont une extrémité axiale comporte un galet d'actionnement 88 qui coopère avec une surface de came radiale 48.3 de la roue dentée 48 (figure 6A).

En variante, on pourrait prévoir que le porte-galet de verrouillage comporte un pignon engrenant un secteur denté de la roue dentée.

De manière avantageuse, en position de verrouillage, la came de verrouillage 84 coopère avec des moyens de sécurité montés sur la face intérieure de la porte afin de détecter la position verrouillée de la came 84. Les quatrièmes moyens D pour ouvrir la porte 22 et le couvercle 28 et permettre ainsi le transfert étanche entre le conteneur et la cellule, sont visibles sur les figures 6A et 11.

Les moyens d'ouverture D mettent en rotation la porte de cellule 22 et le couvercle 28 solidarisés l'un à l'autre par le plateau de solidarisation 80 autour de la charnière 30. Dans l'exemple représenté, les moyens D comportent un premier pignon à denture droite 90 engrenant un deuxième secteur denté (non visible) de la couronne dentée 48 un pignon conique 92 solidaire en rotation du pignon 90. Dans l'exemple représenté, ils sont situés aux deux extrémités d'un même axe. Le pignon conique 92 engrène un pignon conique 94 coaxial à l'axe de la charnière 30 et solidaire en rotation de celle-ci. Ainsi la couronne dentée 48, en entraînant le pignon 90, provoque une rotation du pignon conique 94 qui entraîne la porte de cellule 22 en rotation autour de sa charnière 30 et permet le transfert entre l'intérieur du conteneur et l'intérieur de la cellule.

Des joints sont prévus entre le couvercle et la bride de conteneur, entre la porte de cellule et la bride de cellule et entre les faces externes de la porte de cellule et du couvercle de sorte à assurer un contact étanche entre la porte 22 et le couvercle 28 et assurer un confinement de ces faces qui sont en contact avec l'environnement extérieur lorsqu'elles ne sont pas en contact.

La couronne dentée 48 est composée de plusieurs secteurs angulaires d'actionnement, chacun commandant des moyens distincts. En fonction de l'angle de rotation de la couronne dentée, un pignon est engrené par la couronne dentée entraînant des moyens donnés. Les moyens ne sont pas actionnés simultanément mais successivement et dans un ordre donné par la disposition des secteurs angulaires dans un sens de rotation donné. Dans l'exemple représenté, les secteurs dentés d'actionnement sont disposés dans des plans distincts perpendiculaires à l'axe longitudinal X, qui sont distincts du plan contenant le secteur denté d'entraînement.

Nous allons maintenant décrire un cycle de mise en communication du volume intérieur du conteneur et de celui de la cellule grâce au dispositif de connexion selon l'invention, en considérant une paroi de cellule verticale.

La bride de conteneur 26, dans laquelle est disposé le couvercle 28, est introduite dans la couronne de solidarisation 100, les oreilles 32 de la bride de conteneur 26 pénètrent dans les empreintes 104. L'une des oreilles enfonce le doigt 120. En outre, deux oreilles 32 diamétralement opposées entrent en contact avec les biellettes d'actionnement 38, provoquent leur pivotement dans le sens horaire et le pivotement des biellettes de verrouillage 40. Le doigt 44 bloque les biellettes de verrouillage 40 en position. La bride de conteneur 26 est alors maintenue contre la paroi 14 de la cellule. L'opérateur peut lâcher le conteneur.

L'opérateur tourne ensuite la manivelle 108 dans le sens horaire, ce qui met en rotation la couronne de solidarisation 100 dans le sens antihoraire, qui est libre de tourner, puisque les biellettes de verrouillage 40 ont basculé, leurs extrémités 40.2 s'étant dégagées des encoches 102.3. La couronne de solidarisation 100 tourne, les oreilles 32 se trouvent alors maintenues par une liaison baïonnette grâce à la couronne de solidarisation 100. La bride de conteneur 26 est alors solidarisée à la bride de cellule 18.

Ensuite, l'opérateur tourne à nouveau la manivelle 108 dans le sens horaire, ce qui met en rotation la couronne dentée 48 dans le sens antihoraire, le secteur denté 48.2 engrène le pignon 62 ce qui provoque la rotation du plateau de solidarisation 80. Le plateau 80 assure alors la solidarisation de la porte de cellule 22 et du couvercle de conteneur 28. Simultanément le galet 126 roule sur la rampe 132 jusqu'à sa position basse et le doigt 120 soit repoussé vers l'extérieur du plateau 80 (figure 6B), une des oreilles du couvercle 28 se trouve alors bloquée contre le doigt 120. Simultanément le galet 140 du suiveur de came des moyens de solidarisation est venu se loger dans le deuxième logement 166, immobilisant le plateau de solidarisation 80. Aucune rotation du couvercle 28 par rapport à la porte 22 de la cellule n'est possible en l'absence de manipulation du plateau de solidarisation.

L'opérateur tourne encore la manivelle 108 dans le sens horaire, le secteur denté 48.2 s'éloigne du pignon 62 et le chemin de came radial rencontre le galet d'actionnement 88 provoquant un pivotement du porte-galet et un écartement du galet de verrouillage 86 de la came de verrouillage 84. La porte 22 est alors libérée de la bride de cellule 18.

L'opérateur tourne encore la manivelle 108 dans le sens horaire, le secteur denté engrène le pignon 90, provoquant la rotation de la porte 22 et du couvercle 28 autour de la charnière 30. Le passage entre l'intérieur de la cellule et l'intérieur du conteneur est alors ouvert comme cela est représenté sur la figure 11 (le couvercle 28 n'est pas représenté).

Dans cette position, le couvercle ne peut être séparé de la porte du fait de la présence du doigt 120. Le mouvement d'une oreille du couvercle 28 est limité par le doigt 120 et une butée 135, formé par une goupille fixée dans le plateau 80. Dans l'exemple représenté, quatre butées 135 sont réparties sur le plateau 80. Le couvercle 28 ne peut donc pas pivoter suffisamment par rapport à la porte 22 pour les séparer. L'escamotage du doigt 120 n'est possible que par la mise en rotation en sens inverse du plateau de solidarisation 80, or cette rotation en sens inverse n'est possible qu'après fermeture de l'accès entre les deux volumes. Par conséquent, la séparation du couvercle et de la porte est empêchée lorsque le passage entre la cellule et le conteneur est ouvert. Ainsi il n'y a aucun risque de pollution de l'intérieur de l'un ou l'autre des volumes par les faces externes de la cellule et du conteneur.

La fermeture du passage et la séparation du conteneur de la cellule se font suivant les étapes ci-dessus dans l'ordre inverse. Pour cela, l'opérateur pivote la manivelle 108 dans le sens antihoraire, provoquant :

- la remise en place de la porte 22 et du couvercle 28 dans leur bride respective 18, 26,

- puis le retour en position du galet de verrouillage 86 dans la came de verrouillage 84,

- la rotation dans le sens horaire du plateau 80 ce qui verrouille le couvercle 28 dans la bride de conteneur 26 et désolidarise la porte 22 et le couvercle 26,

- simultanément le doigt 120 pénètre dans le plateau 80 grâce à la came

132,

- la couronne de solidarisation 100 pivote alors dans le sens horaire, libérant les oreilles 32 de la bride de conteneur 26,

- enfin les dispositifs à encliquetage 34 sont désactivés de sorte à libérer les biellettes de verrouillage 40. Le conteneur peut alors être retiré de la couronne de solidarisation. Le dispositif de connexion permet une connexion entre un conteneur et une cellule sûre en évitant tout dysfonctionnement du fait des joints entre la porte du conteneur et la porte de la cellule.

En outre le dispositif de connexion permet une connexion sans rotation du conteneur, ce qui simplifie les opérations pour l'opérateur et permet de manipuler des objets fragiles contenus dans le conteneur.

Le dispositif de connexion peut offrir une plus grande facilité de nettoyage puisqu'il peut ne comporter aucun élément à l'intérieur de la cellule. Tout le mécanisme se trouve à l'extérieur de la cellule.

La commande extérieure offre une plus grande maniabilité pour l'opérateur.

Le dispositif de connexion permet en outre d'améliorer les cadences de fermeture/ouverture par jour, permettant un gain de productivité, toutes les étapes de transfert se faisant par la manipulation de la manivelle extérieure ou par activation du moteur.

Il présente par ailleurs une maintenance et une réparation facilitées du fait de sa structure simple, d'autant plus lorsque ses moyens d'actionnement sont situés à l'extérieur de la cellule. Par ailleurs, la disposition des moyens d'actionnement à l'extérieur permet une motorisation du dispositif de manière très simple. En disposant les moyens d'actionnement à l'extérieur de la cellule, celui-ci n'est plus en contact avec l'agent stérilisant, ce qui réduit les risques d'endommagement et de dysfonctionnement.

En outre, la sécurité est améliorée, puisque dans le cas d'actionnement par l'extérieur, il n'est plus nécessaire d'accéder à l'intérieur de la cellule au moyen de gants montés étanches à travers une paroi de la cellule pour actionner le mécanisme, ni pour la maintenance.

En variante, il peut être envisagé que la couronne de solidarisation 100 soit mise en rotation via la couronne dentée 48, la couronne dentée serait alors l'organe unique de commande de toutes les étapes.