L'invention se rapporte à un dispositif d'information sur un article ainsi qu'à un système destiné à utiliser au moins un tel dispositif. L'invention a principalement pour objet un dispositif d'information sur un article lié audit article, comportant :

- des moyens de mémorisation,

- un émetteur/récepteur d'ondes, notamment électromagnétiques,

- un générateur électrique, caractérisé par le fait qu'il comporte un microprocesseur, et que les moyens de mémorisation stockent:

- un programme de fonctionnement du microprocesseur,

- au moins un critère caractérisant l'article.

L'invention a également pour objet un système de gestion à distance et/ou de localisation d'articles, comportant au moins un ordinateur et au moins un émetteur/récepteur, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un dispositif susceptible de communiquer avec ledit émetteur/récepteur.

Le dispositif et le système selon la présente invention permettent non seulement la localisation des objets, mais permettent en plus d'effectuer une gestion complète d'un stock ou parc d'articles, ou même d'êtres vivants notamment des humains.

L'incorporation d'une unité de traitement, avantageusement sous forme d'un microprocesseur, à chaque dispositif selon la présente inventior! permet des traitements simultanés d'une requête par tous les dispositifs. On améliore ainsi la rapidité de réponse, et l'on simplifie le logiciel de traitement de requêtes. En effet, tous les dispositifs, ou tous les groupes de dispositifs comportent un logiciel de traitement de requêtes, avantageusement identique. Ce logiciel est beaucoup plus simple qu'un logiciel de traitement centralisé de toutes les réponses aux requêtes. De plus, comme il sera expliqué plus loin, chaque dispositif ne répond qu'à des requêtes spécifiques. Ainsi, on évite l'émission des réponses par tous les dispositifs présents. La quantité d'informations à transmettre est donc très nettement inférieure, ce qui permet d'utiliser un canal de transmissior. ce bande passante moins large et/ou d'accélérer les transmission?. L'invention sera mieux comprise au moyen de la descript c-i. ci-après et des figures annexées données comme des exemples nor limitatifs parmi Desquels :

- . la figure 1 est un schéma illustrant le système selon la présente invention;

- la figure 2 est un schéma d'un dispositif selon la présente invention; - la figure 3 est un schéma illustrant un exemple d'organisation de la mémoire du dispositif de la figure 2.

Sur les figures 1 à 3 on a utilisé les mêmes références pour désigner les mêmes éléments.

Sur la figure 1, on peut voir un système selon la présente invention comportant un ordinateur 1 relié à au moins un émetteur/récepteur 11, avantageusement à une pluralité d'émetteurs/récepteurs 11 à 1M. Chaque émetteur-récepteur 11 à 1M est susceptible d'émettre et/ou de recevoir des ondes modulées, avantageusement des ondes électromagnétiques modulées, typiquement des ondes radio. L'utilisation des ondes radio est symbolisée par la connexion d'une antenne d'émission/réception 2 à chaque émetteur/récepteur 11 à 1M.

Les ondes radio présentent l'avantage de pouvoir être réfléchies et de se propager à travers des obstacles non métalliques.

L'utilisation d'autres types d'ondes électromagnétiques ne sort pas du cadre de la présente invention. Par exemple des ondes infrarouges modulées permettent l'utilisation d'une très large bande passante. De plus, il est possible de limiter leur portée avec une grande précision. Par exemple, on peut choisir un angle d'émission et/ou de réception ou arrêter leur propagation avec une simple cloison. Le système de la figure 1 comporte d'autre part une pluralité de dispositifs 3 d'information sur un article.

Avantageusement, chaque dispositif 3 d'information sur un article est fixé à l'article correspondant, par exemple par une pince ou un adhésif.

Les émetteurs/récepteurs 11 à 1M sont répartis, d'une part pour pouvoir entrer en communication avec tous les dispositifs 3 d'information sur un article, et, d'autre part, pour pouvoir localiser un des dispositifs 3. La localisation est obtenue par exemple par triangulation, plusieurs récepteurs étant susceptibles de recevoir la réponse de chaque dispositif 3, soit par découpage de l'espace, par exemple par des cloisons empêchant la propagation des ondes utilisées. Dans tous les cas, on localise le dispositif 3 d'après le eu les émetteurs/récepteurs qui ont reçu les signaux émis par le dispositif 3 à localiser.

L'ordinateur 1 est par exemple un micro-ordinateur. Les émetteurs/récepteurs 11 à 1M comportent des moyens de connexion à l'ordinateur 1, par exemple par le réseau de distribution d'électricité ou de type réseau informatique. Chaque émetteur/récepteur comporte un dispositif de modulation et de codage des ondes â émettre, et un dispositif de démodulation et de décodage des ondes reçues. Avantageusement, tous les émetteurs/récepteurs 11 à 1M émettent sensiblement simultanément une requête destinée aux dispositifs 3. L'échange d'informations entre l'ordinateur 1 et les émetteurs/récepteurs est géré par un logiciel constituant une couche supplémentaire du système d'exploitation. On utilise par exemple un logiciel de pilotage de terminaux, un logiciel de gestion de réseau informatique ou de gestion de contrôleurs ou d'interfaces. En plus des réponses reçues, chaque émetteur/récepteur 11 à 1M précise son numéro ou son adresse de façon à ce que -l'ordinateur 1 sache lequel des émetteurs/récepteurs 11 à 1M a reçu ladite réponse.

Sur la figure 2, on peut voir un exemple de réalisation du dispositif 3 d'information sur un article selon la présente invention.

Le dispositif 3 de la figure 2 comporte une antenne d'émission/réception 31 connectée à un émetteur/récepteur 32. L'émetteur/récepteur 32 est relié, avantageusement par l'intermédiaire d'un convertisseur analogique-numérique et d'un convertisseur numérique-analogique 33 à un microprocesseur 34. Le microprocesseur 34 est relié aux moyens de mémorisation 35 typiquement une mémoire électronique. Une horloge 36, par exemple à quartz, assure la synchro isation de divers éléments du dispositif 3.

Ce dispositif 3 comporte d'autre part un générateur électrique 39, avantageusement un générateur chimique, notamment une pile ou un accumulateur. On utilise par exemple une pile au lithium ou une pile sérigraphiée. Avantageusement, le dispositif 3 comporte des moyens de test 37, 38 de la quantité d'énergie disponible dans le générateur 39.

Avantageusement, le dispositif 3 comporte des moyens de signalisation 40, par exemple une diode électroluminescente ou un dispositif d'alarme sonore.

Le fonctionnement du dispositif 3 selon la présente invention comporte trois étapes :

-réception des messages de requêtes; -traitement de l'information;

- h -

—émission éventuelle d'une réponse.

Réception des messages :

Un message est capté par l'antenne 31 et démodulé par l'émetteur/récepteur 32. Le convertisseur analogique-numérique 33 numérise le message.

Avantageusement, le message sous sa forme numérique est stocké dans une mémoire-tampon non représentée, dans la mémoire 35 ou dans un registre du microprocesseur 34. On utilise par exemple un bus d'adresse pour transmettre le message. Le stockage du message est effectué sous la supervision du microprocesseur 34 ou d'un dispositif d'accès direct mémoire (DMA en terminologie anglo-saxonne) non représenté.

Traitement de l'information :

Le mircoprocesseur 34 traite la requête. La requête comporte dans la plupart des cas une interrogation sélective. Le microprocesseur 34 détermine si le dispositif 3 est concerné par les critères de sélection contenus dans la requête. Dans l'affirmative, il sélectionne les informations qui sont demandées par la requête.

Emission de la réponse :

Dans le cas où le dispositif 3 est concerné par la requête, le microprocesseur 34 sélectionne dans la mémoire 35 les informations à émettre et élabore un message. Le message est modulé par le convertisseur 33 et par l'émetteur/récepteur 32. Eventuellement, le dispositif émet simultanément un signal de localisation par exemple, un signal sonore ou lumineux facilitant sa localisation à un opérateur humain. La réponse est captée par au moins un des émetteurs/récepteurs 11 à 1M de la figure 1 et transmis à l'ordinateur 1.

Il est à noter que seules les informations pertinentes ont été transmises aux émetteurs/récepteurs 11 à 1M et donc à l'ordinateur 1. Ceci présente de nombreux avantages. D'une part, le traitement des informations transmises par les divers dispositifs 3 se trouve allégé, et, d'autre part, la quantité d'informations à transmettre à été diminuée. Ainsi, il est possible de diminuer le temps nécessaire à la transmission des réponses et/ou la bande passante du canal alloué aux transmissions.

L'avantage est particulièrement important dans le cas où l'on utilise un protocole de transmission avec détection de collisions. Dans un- tel protocole, chaque dispositif 3 surveille le canal de transmission. Si une transmission est en cours, aucun dispositif 3 n'effectue une tentative

d'émission. Lorsque le canal est libre, et qu'un dispositif 3 doit transmettre, il attend avantageusement une période de temps pseudo alléatoire, puis, si pendant cette période de temps il n'a détecté aucune émission, il commence à transmettre sa réponse à la requête. Pendant la transmission il continue à effectuer la surveillance du canal. Ainsi si deux dispositifs 3 ont commencé à émettre simultanément ils interrompent tous les deux l'émission. Le dispositif 3 dont la période d'attente pseudo aléatoire est la plus courte peut commencer son émission.

La diminution du nombre de réponses aux requêtes à transmettre évite de saturer le canal et notamment les collisions par émissions simultanées des débuts de réponse.

Il est bien entendu que l'utilisation d'autres protocoles de transmission comme par exemple la transmission simultanée multi-canaux ou la transmission avec circulation d'un jeton ne sort pas du cadre de la présente invention.

Il est bien entendu que simultanément dans chaque local isolé, notamment par des cloisons, un dispositif 3 peut émettre sur un même canal de transmission.

La fiabilité du système selon la présente invention est améliorée par la surveillance du niveau énergétique disponible dans chaque dispositif. On effectue par exemple un test du niveau énergétique disponible. Avantageusement, le dispositif 3 comporte un compteur 37 comptabilisant les consommations de courant. Il mesure soit le débit soit les temps de fonctionnement de divers éléments du dispositif 3. Le niveau énergétique est égal à la différence entre le niveau énergétique initial et l'énergie déjà consommée.

Dans un premier exemple de réalisation, les dispositifs 3 dont le niveau énergétique atteint 25% de la capacité initiale du générateur 39 émet un signal d'alarme. Dans une variante avantageuse, périodiquement, l'ordinateur 1 interroge les dispositifs 3 sur leurs niveaux énergétiques. Par exemple il émet une requête demandant la réponse de tous les dispositifs 3 dont le niveau énergétique est inférieur ou égal à 25% de la capacité maximale du générateur 39. Un opérateur va changer ou recharger les générateurs 39 des dispositifs 3 ayant répondu à la requête. Il est bien entendu possible d'émettre une requête en sélectionnant tous les dispositifs 3, notamment pour s'assurer qu'il n'existe pas de dispositifs 3 dont le générateur 39 est

incapable de fournir l'énergie nécessaire à l'émission d'une alarme. La comparaison de la liste des dispositifs 3 stockés dans l'ordinateur 1 avec les réponses de requête permet de déterminer d'éventuels dispositifs 3 défaillants, notamment par suite de l'épuisement de leur générateur 39.

Sur la figure 2 on a représenté une unique mémoire 35. Il est bien entendu que la mémoire 35 peut comporter plusieurs composants électroniques et même plusieurs types de composants. Un exemple de structure logique de la mémoire 35 est illustré sur la figure 3. La mémoire 35 stocke un programme de fonctionnement 351 et au moins un critère de sélection 353. L'exemple

10 illustré sur la figure 3 comporte N critères de sélection référencés 353 à 35(N+2). Elle comporte une mémoire 350 destinée à l'exécution du programme 351. Avantageusement elle comporte d'autre part un numéro 352 du dispositif 3 et une clef de sélection 35(N+3) permettant par exemple de sélectionner un groupe du dispositif 3. Les références 351 à 35(N+3) corres- ,,- pondent à des mémoires permanentes. On peut utiliser par exemple une mémoire morte (ROM en terminologie anglo-saxonne). La mémoire d'exécution de programme 350 est nécessairement une mémoire vive (RAM en terminologie anglo-saxonne) .

Les mémoires 352 à 35(N+3) sont de préférence de type __ reprogrammable, par exemple de type mémoire programmable effaçable (EPROM en terminologie anglo-saxonne) ou mémoire morte programmable effaçable électriquement (EEPROM en terminologie anglo-saxonne). Il est bien entendu que l'utilisation d'autres supports d'information comme par exemple des supports à lecture optique, notamment de type disque optique numérique ou carte optique numérique ne sortent pas du cadre de la présente invention. Le

25 dispositif 3 comporte les contacts nécessaires à la programmation de données dans la mémoire 35. Avantageusement, la mémoire 35 est du type mémoire vive sauvegardée. On utilise par exemple une mémoire statique (S RAM en terminologie anglo-saxonne) dont la consommation électrique au repos est réduite. Dans un tel cas il est possible d'utiliser l'antenne 31 pour

30 effectuer le chargement de la mémoire 35. Dans un tel cas il n'est pas nécessaire de disposer de contacts électriques sur le dispositif 3 pour le chargement de la mémoire 35.

Lors du traitement d'une requête le microprocesseur 34 exécutant le programme 351 vérifie si l'information stockée dans la mémoire 35

35 correspond aux critères de sélection demandées. Avantageusement les requêtes peuvent contenir divers opérateurs booléens par exemple ET, OU, NOK, OU

exclusif pour combiner les divers critères de sélection. De même on peut utiliser les critères inférieur ou égal, inférieur, supérieur ou supérieur ou égal.

Les critères peuvent varier selon leur appartenance à un groupe, signalée par une clef 35(N+3). Par exemple pour un groupe "livre" on a par exemple un critère "auteurs", un critère "titre", un critère "éditeur", et un critère "prix". Pour une clef "appareil électro-ménager", on aura par exemple les critères "nature du produit", "marque du produit", "référence du produit" et "prix". Lors de sa fixation sur un article, la mémoire 35, est chargée avec les informations pertinentes permettant une gestion à distance du stock. Lorsque l'article quitte le magasin comportant le système selon l'invention on en retire le dispositif 3 et l'on bloque ses émissions, par exemple par l'intermédiaire d'un interrupteur non représenté. L'invention s'applique principalement à la localisation et/ou à la gestion à distance d'articles, avec possibilité par émission de requêtes appropriées de réaliser un inventaire.