| DE3914824A1 | 1990-11-08 | |||
| US3853252A | 1974-12-10 |
| 1. | 1) Dispositif d'aide à l'enfilage et désenfilage de chaussettes de contention permettant d'écarter une chaussette grâce à une partie fixe comprenant une plaque supérieure (1) sur laquelle est fixée une lame supérieure (2) et d'une partie mobile inférieure coulissant sur deux guides de coulisse comprenant une plaque coulissante (3) sur laquelle est fixée une lame inférieure (4), de positionner la chaussette au bout du pied et de la retirer, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un système à coulisse (10 et 11) et levier (5) écartant deux lames (2 et 4), en ce qu'il comporte des poignées latérales amovibles (8 et 9) et en ce que la partie inférieure mobile du dispositif (3,4, 8 et 9) peut être désolidarisée de l'appareil et utilisable comme appareil autonome. |
| 2. | Dispositif d'écartement selon la revendication n°l caractérisé par deux lames pleines (2 et 4) courbes, la lame supérieure (2) à grand rayon de courbure plus aplatie que la lame inférieure (4) à petit rayon de courbure, très concave vers le bas pour permettre le passage du talon, formant l'une appliquée contre l'autre un manchon rectiligne et ovoïde sur lequel la chaussette sera positionnée. |
| 3. | Dispositif d'écartement selon la revendication n°l caractérisé par deux guides de coulisse parallèles (10 et 11), reliés entre eux à une extrémité par la plaque fixe (1) supportant la lame supérieure (2) et libres à l'autre extrémité, permettant la translation de la plaque inférieure (3) équipée de coulisses à ses extrémités, verticalement, du haut vers le bas. |
| 4. | Dispositif d'écartement selon la revendication n°l caractérisé par un système de levier (5) qui, prenant appui sur la plaque supérieure fixe (1) de chaque côté de l'appareil, viendra pousser par l'intermédiaire de deux biellettes (6 et 7) la plaque coulissante inférieure (3) pour l'éloigner de la partie fixe (1 et 2) en démultipliant l'effort. |
| 5. | Dispositif de positionnement selon la revendication n°l caractérisé par l'adjonction de poignées allongées, de longueur variable, fixées en position latérale de chaque côté de la plaque coulissante (3), et facilement amovibles permettant une utilisation personnelle de l'appareil ou l'utilisation par une tierce personne en enlevant ces poignées. |
| 6. | Dispositif de retrait de chaussettes (ou bas) de contention selon la revendication n°l caractérisé en ce qu'il se compose de la partie inférieure mobile du dispositif d'enfilage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, qui est amovible et qui peut être désolidarisée facilement du reste du dispositif d'enfilage en coulissant jusqu'à l'extrémité des guides de coulisse pour devenir un appareil autonome comprenant la plaque coulissante (3) supportant la lame (4) et les deux poignées (8 et 9). La lame (4) fixée perpendiculairement à la plaque (3) qui sert de buttée, vient se glisser en haut de la chaussette, entre celle ci et la jambe, et la pousser vers le pied grâce aux poignées allongées, dans un processus de pliage, permettant de passer le talon. |
La contention veineuse, technique préventive et curative de la maladie veineuse unanimement reconnue, n'est efficace que grâce à la forte pression contrôlée exercée par les fibres élastiques de l'orthèse sur le membre.
Hors, cette forte tension rend excessivement difficile la mise en place des dispositifs de contention (surtout par des personnes à mobilité réduite) qui ne peuvent vaincre avec les mains la résistance du textile pour « passer le talon » et qui ont du mal à se pencher en avant.
Les dispositifs actuels consistent à utiliser soit un « sous-bas » en textile soyeux qui facilite le glissement soit à maintenir le bas de contention par sa partie haute pour y glisser la jambe. Aucun de ces dispositifs ne résout les problèmes techniques liés à la forte résistance du textile élastique et aux difficultés de mobilité des utilisateurs.
L'invention décrite ci après apporte donc une solution technique, d'une part à la distension suffisante de la chaussette (ou du bas compressif) pour permettre l'enfilage facile et le « passage du talon » et d'autre part, grâce à l'adjonction de poignées allongées, la mise en place par l'utilisateur seul qui pourra présenter l'appareil, donc la chaussette, au bout de son pied sans effort.
De plus, cet appareil pourra être utilisé par une tierce personne (par exemple une infirmière qui chausse un malade) en enlevant les poignées amovibles.
Enfin, la partie amovible de l'appareil, grâce à ses poignées allongées, permettra à l'utilisateur d'enlever lui-même ses dispositifs de contention.
La description ci-après de l'appareil nécessite l'énoncé de côtes qui pourront faire l'objet de modifications en fonction des tailles des appareils (adulte fort, adulte normal ou enfant) et des améliorations techniques. Elles sont données à titre d'exemple.
L'appareil, Fabriqué en métal ou n matière plastique, est composé d'une plaque plate (1) de 20 cm de long sur 4,5 cm de large, solidarisant deux tiges de 20 mm de diamètre (10 et 11) soudées à ses extrémités, servant de guide de coulisse et supportant une] ame rectangulaire de 9 cm de large sur 10 cm de long (Il) en forme d'hémicylindre ap. tati, convexe vers le haut, perpendiculaire à la dite plaque, constituant la partie supérieure du système d'écartement de la chaussette (ou du bas de contention). En dessous, une plaque plate de 8, 5 cm de haut (3), fixée sur deux tubes coulissant sur les gu. ides de coulisse (10 et 11), supporte une lame de 9 cm de large sur 10 cm de long, en forme de portion de cylindre à petit rayon, très concave vers le bas (4), constituant la partie inférieure du système d'écartement.
La chaussette (ou bas) est introduite par glissement sur le tube ovoïde formé par les deux lames (2 et 4). Grâce à un levier (5) fixé sur la plaque du haut (I-) et par l'intermédiaire de biellettes de 15 cm de long (6 et 7) fixées sous le levier (5) à 5, 5 cm de ses axes, l'utilisateur exercera une force relativement faible, du haut vers le bas, après avoir saisi dans son autre main la poignée du haut de l'appareil (12) façonnée dans la plaque fixe (1). L'action du levier permettra d'écarter les deux plaques (1 et 3) par éloignement de la plaque coulissante (3) et donc d'écarter les deux lames (2 et 4) afin de distendre la chaussette. L'appareil pourra rester ainsi « verrouillé » en position ouverte grâce d'une part à l'alignement les biellettes avec le levier et d'autre part à un petit crochet (13) qui viendra s'accrocher sur les tiges de coulisse.
L'ouverture ainsi pratiquée entre. les deux lames, ouverture de 14 cm de haut sur 9 cm de large, permet d'agrandir par distension et de maintenir ouverte la chaussette (ou le bas de contention) et d'assurer le passage du pied qui va venir pousser, au fond de la partie tubulaire formée par les deux lames (2 et 4), la chaussette qui obstrue l'extrémité. Le passage du talon, qui était une des difficultés techniques se fera avec une très grande facilité (ce qui permettrait par exemple, d'enfiler
des bas de contention en douceur à des malades opérés alités sans induire de douleurs) Les poignées allongées amovibles (C et'J), fixées de chaque côté de l'appareil, réglables en longueur pour plus d'ergonomie, permettent à l'utilisateur assis, de présenter l'appareil au bout de son pied sans avoir de se pencher en avant, d'où l'intérêt pour les personnes âgées, et de guider parfaitement-la manoeuvre avec une main de chaque côté de la jambe. Elles permettent de maintenir à distance, vertical, éventuellement posé sur. le sol, reposant sur les deux tiges de coulisse (10 et 1. 1) afin d'introduire facilement la pointe du pied entre les deux lames (2 et 4). L'utilisateur, tout en allongeant sa jambe, tirera vers lui l'appareil, laissant ainsi la chaussette (ou le bas) glisser, s'échapper des lames et s'appliquer sur le pied et la jambe. L'appareil, grâce à sa plaque inférieure mobile (3) permettra un passage aisé du genou et pourra être monté jusqu'à la cuisse (dans le cas d'un bas- cuisse).
La manoeuvre de retrait de la chaussette (ou du bas) de contention s'effectue simplement à l'aide de la partie mobile de l'appareil, c'est à dire la plaque du bas (3) flanquée des deux poignées allongées (8 et 9) et supportant, fixée perpendiculairement, une lame (4) de 10 cm de long sur 9 cm de large, en forme de portion de cylindre-à petit rayon, concave vers le bas. L'utilisateur glissera cette lame entre la chaussette et le mollet jusqu'à ce que la chaussette vienne en buttée contre la plaque (3). L'utilisateur poussera l'appareil vers la cheville grâce aux deux poignées latérales (8 et 9) qui permettent un mouvement précis guidé dans l'axe de la jambe. La chaussette, maintenue par la lame (4) à son orifice supérieur, viendra se replier entre la lame et la jambe ; dans un mouvement de contournement du talon rendu possible grâce à la forme creuse de la lame et grâce à la longueur des deux poignées et à la précision du geste qu'elles permettent, la chaussette s'extraira du pied comme un dépouillement (planches 4 et 5).
Il est bien évident que cet appareil peut également être utilisé pour des chaussettes ou bas ordinaires (non de
contention) après éventuellement quelques modifications techniques.
A titre d'exempte non limitatif,. le levLer et les biellettes pourraient avoir des dimensions différentes ; les lames également.
Présentat. i. on des p : lanches de dessin : Planche 1/5 : appareil vu de trojs quarts avant en position fermée.
Planche 2/5 : appareil vu de trois quarts avant en position ouverte.
-Planche 3/5 : partie mobile de l'appareil servant au retrait des dispositifs de contention.
Planche 4/5 et 5/5 : schématisation du processus de retrait des dispositifs de contention.
La réalisation technique et industrielle de l'appareil ne pose pas de problèmes particuliers. L'appareil est composé de cinq pièces différentes qui peuvent être réalisées par moulage et injection (plastique par exemple).
Il n'y a que deux assemblages à réaliser : ce sont l'assemblage au moyen d'un axe des biellettes (6 et 7) sur le levier (5) et l'assemblage du levier (5) sur la plaque fixe (1).
Les deux autres assemblages (partie mobile (3) sur partie fixe (1) et poignées allongées (8 et 9) sur partie mobile (3)) sont liés au mode de fonctionnement.-de l'appareil et donc effectués par l'utilisateur.