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Title:
DEVICE FOR SECURING CONNECTING PARTS TO THE EDGE OF A PLATE CONSTITUTING A SEALED TANK WITH A CORRUGATED MEMBRANE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/089021
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a locking device (36) designed to attach a connecting piece (16) in a corrugated reinforcement (12, 14) arranged at an edge (65) of a portion of a corrugated sealing membrane (2), the corrugated sealing membrane (2) constituting a tank wall (1). The application relates to LNG tanks or to a fuel tank of a ship.

Inventors:
TOS GAËL (FR)
MARTIN PATRICK (FR)
BOYEAU MARC (FR)
DELETRE BRUNO (FR)
GERVELAS REYNALD (FR)
SASSI MOHAMED (FR)
QUAOUZA SEBASTIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/078973
Publication Date:
May 07, 2020
Filing Date:
October 24, 2019
Export Citation:
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Assignee:
GAZTRANSPORT ET TECHNIGAZ (FR)
International Classes:
F17C3/02
Domestic Patent References:
WO2012020194A12012-02-16
Foreign References:
FR2936784A12010-04-09
EP2862793A12015-04-22
FR3039248A12017-01-27
EP2261110A22010-12-15
FR2936784A12010-04-09
Attorney, Agent or Firm:
EX MATERIA (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Paroi de cuve étanche (1) comprenant au moins une membrane étanche ondulée (2) qui comporte au moins une série d’ondulations (4, 6), la paroi de cuve étanche (1) comprenant des renforts d’ondulation (12, 14) agencés dans la série d’ondulations (4, 6), au moins un des renforts d’ondulation (12, 14) étant relié à une pièce de liaison (16) par assemblage de la pièce de liaison (16) et du renfort d’ondulation (12, 14) selon un sens de montage (I), caractérisée en ce que la paroi de cuve étanche (1) comprend au moins un dispositif de blocage (36) formé par une déformation de matière (40) d’une matière de la pièce de liaison (16), formant une cavité (66) dans une matière du renfort d’ondulation (12, 14) qui maintient la pièce de liaison (16) par rapport au renfort d’ondulation (12, 14) dans un sens opposé au sens de montage (I).

2. Paroi de cuve étanche (1) selon la revendication 1, comprenant des premières séries d’ondulations (4) parallèles, des deuxièmes séries d’ondulations (6) parallèles et des portions planes (8) situées entre les séries d’ondulations (4, 6), lesdites premières séries d’ondulations (4) et deuxièmes séries d’ondulations (6) s’étendant selon des directions sécantes.

3. Paroi de cuve étanche (1) selon la revendication précédente, comprenant des premiers renforts d’ondulation (12) agencés dans les premières séries d’ondulations (4) et des deuxièmes renforts d’ondulation (14) agencés dans les deuxièmes séries d’ondulations (4, 6).

4. Paroi de cuve étanche (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle au moins un renfort d’ondulation (12, 14) présente une partie supérieure (18) qui a une forme complémentaire à une forme d’une ondulation (4, 6) de la membrane étanche ondulée (2).

5. Paroi de cuve étanche (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle au moins un renfort d’ondulation (12, 14) présente une semelle (20) composée d’une paroi supérieure (22) de semelle, d’une ouverture (62) de semelle opposée à la paroi supérieure (22) de semelle et de deux parois latérales (26a, 26b) de semelle, ces parois (22, 26a, 26b) de semelle et l’ouverture (62) de semelle délimitant un espace (29).

6. Paroi de cuve étanche (1) selon la revendication 4, dans laquelle la partie supérieure (18) d’au moins un des renforts d’ondulation (12, 14) est longitudinalement ajourée.

7. Paroi de cuve étanche (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la pièce de liaison (16) est une barre (19) composée d’une première portion (50) et d’une deuxième portion (52) opposée à la première portion (50), la deuxième portion (52) dépassant d’un bord (65) d’une portion de la membrane étanche ondulée (2).

8. Paroi de cuve étanche (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans laquelle la pièce de liaison (16) est une croix (17) composée d’une partie centrale (46), d’une première paire de bras (42) issus de la partie centrale (46) en s’étendant suivant la direction longitudinale (L) de la membrane étanche ondulée (2) et d’une deuxième paire de bras (44) issus de la partie centrale (46) en s’étendant suivant une direction transversale (T), perpendiculaire à la direction longitudinale (L).

9. Cuve de navire pour le transport de gaz liquide, comprenant au moins une paroi de cuve (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes. 10. Cuve de navire selon la revendication précédente, dans laquelle la pièce de liaison

(16) est couverte par une première portion de la membrane étanche ondulée (2) de la paroi de cuve (1) et par une deuxième portion de la membrane étanche ondulée (2) de la paroi de cuve (1) adjacente à la première portion.

Description:
Sécurisation de pièces de liaison au bord d’une plaque constitutive d’une cuve étanche à membrane ondulée

Le domaine de la présente invention est celui des cuves de transport à membrane étanche ondulée, pour le stockage et/ou le transport d’un fluide, et en particulier les cuves étanches et thermiquement isolantes pour gaz liquéfié.

L’invention se rapporte au domaine des cuves étanches et thermiquement isolantes pour le stockage et/ ou le transport de liquide à basse température, telles que des cuves pour le transport de Gaz de Pétrole Liquéfié, aussi appelé GPL, présentant par exemple une température comprise entre -50°C et 0°C, ou pour le transport de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), à environ -l62°C à pression atmosphérique. Ces cuves peuvent être installées à terre ou sur un ouvrage flottant. Dans le cas d’un ouvrage flottant, la cuve peut être destinée au transport de gaz liquéfié ou à recevoir du gaz liquéfié servant de carburant pour la propulsion de l’ouvrage flottant.

On a décrit dans le document FR-A-2936784 des parois de cuve composées de membrane ondulée intégrant des renforts dans leurs ondulations. L’objectif de ces renforts d’ondulation est de soutenir mécaniquement les ondulations de la membrane ondulée en cas de déformation de la cuve.

Le montage des renforts d’ondulation dans la membrane ondulée s’effectue dans un premier temps à l’horizontale en disposant les renforts dans les cavités formées par les ondulations de la membrane ondulée, puis, dans un deuxième temps, on relève l’ensemble des pièces assemblées pour venir les plaquer contre une paroi de la cuve, ou en faisant coulisser une première membrane ondulée sur une deuxième membrane ondulée, de sorte que les pièces de liaison de la première membrane ondulée entre dans les renforts d’ondulation de la deuxième membrane ondulée.

Un inconvénient d’un tel assemblage réside dans le fait que les pièces de liaison se trouvant aux bords de la membrane ondulée risquent de se désolidariser des renforts d’ondulation, et ainsi chuter lors de la manipulation de l’ensemble formée par la membrane ondulée, ses renforts d’ondulation et ses pièces de liaison. Outre le fait que cet inconvénient perturbe le processus de

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) fabrication de la cuve, cela fait courir un risque d’accident aux ouvriers chargés de la fabrication, puisque ces pièces de liaison peuvent leur tomber dessus, d’une hauteur qui peut atteindre plusieurs mètres.

Le but de la présente invention est donc de résoudre l’inconvénient décrit ci-dessus en concevant un moyen de sécurisation des pièces de liaison aux extrémités de membrane ondulée.

L'invention a donc pour objet une paroi de cuve étanche comprenant au moins une membrane étanche ondulée qui comporte au moins une série d’ondulations, la paroi de cuve étanche comprenant des renforts d’ondulation agencés dans la série d’ondulations, au moins un des renforts d’ondulation étant relié à une pièce de liaison par assemblage de la pièce de liaison et du renfort d’ondulation selon un sens de montage, caractérisée en ce que la paroi de cuve étanche comprend au moins un dispositif de blocage formé par une déformation de matière d’une matière de la pièce de liaison, formant une cavité dans une matière du renfort d’ondulation qui maintient la pièce de liaison par rapport au renfort d’ondulation dans un sens opposé au sens de montage.

Le dispositif de blocage empêche donc mécaniquement le déplacement de la pièce de liaison le long de son axe de montage, évitant ainsi sa chute de la membrane étanche ondulée. Le dispositif de blocage peut inclure au moins deux déformations locales de la matière de la pièce de liaison formant ainsi deux cavités dans la matière du renfort d’ondulation. Une telle déformation est obtenue par un poinçonnage opéré dans une zone où la pièce de liaison et le renfort d’ondulation sont en contact l’un contre l’autre. La déformation de matière de la pièce de liaison est alors opérée postérieurement à l’assemblage de ladite pièce de liaison et du renfort d’ondulation.

Lors de la fabrication de la paroi de cuve, lorsque les renforts d’ondulation sont positionnés dans les ondulations de la membrane étanche ondulée, les pièces de liaison placées aux extrémités de la membrane étanche ondulée sont maintenues en position par le dispositif de blocage. On comprend que cette structure facilite et accélère le montage des parois de cuve, en ce sens qu’aucune pièce de liaison n’est susceptible de tomber, lorsque les portions de membrane étanche ondulée sont relevées pour être plaquées contre la paroi de cuve.

La pièce de liaison peut être une pièce de matière unitaire, c’est-à-dire monobloc. Alternativement, la pièce de liaison peut être constituée par au moins deux pièces rendues solidaires l’une de l’autre, de manière à former la pièce de liaison qui coopère avec le renfort d’ondulation.

La paroi de cuve étanche peut comprendre une première barrière thermiquement isolante contre laquelle la membrane étanche ondulée, les renforts d’ondulation et la ou les pièces de liaison prennent appui. La paroi de cuve peut également comprendre une deuxième barrière thermiquement isolante et une deuxième membrane étanche ondulée en appui contre cette deuxième barrière isolante.

De manière avantageuse, la paroi de cuve étanche peut comprendre des premières séries d’ondulations parallèles, des deuxièmes séries d’ondulations parallèles et des portions planes situées entre les séries d’ondulations, lesdites premières séries d’ondulations et deuxièmes séries d’ondulations s’étendant selon des directions sécantes, notamment perpendiculaires.

Selon cet exemple, la paroi de cuve étanche peut comprendre des premiers renforts d’ondulation agencés dans les premières séries d’ondulations et des deuxièmes renforts d’ondulation agencés dans les deuxièmes séries d’ondulations.

Selon un exemple, deux renforts d’ondulation successifs dans une série d’ondulations peuvent être liés par une pièce de liaison, soit sous forme de barre, notamment à l’intersection entre deux portions de membrane étanche ondulée, soit sous forme de croix au sein d’une même portion de membrane étanche ondulée. De telles portions sont par exemple des tôles pliés qui comprennent les premières séries d’ondulations et les deuxièmes séries d’ondulations parallèles.

La pièce de liaison peut former une pièce mâle qui entre dans le renfort d’ondulation, qui lui forme une pièce femelle. Dans ce cas, la pièce de liaison est enfilée dans le renfort d’ondulation, moyennant des adaptations de formes. Alternativement, la pièce de liaison peut former une pièce femelle dans laquelle entre le renfort d’ondulation, cette dernière formant une pièce mâle. Dans ce cas, le renfort d’ondulation est enfilé dans la pièce de liaison, moyennant des adaptations de formes.

Selon un mode de réalisation de l’invention, le dispositif de blocage est un adhésif reliant la pièce de liaison au renfort d’ondulation. Plus précisément, l’adhésif est placé de façon à rentrer en contact avec la pièce de liaison et avec au moins une des parois du renfort d’ondulation. On entend par adhésif toute substance ou matière permettant de coller un élément à un autre. Il pourra s’agir par exemple d’un adhésif double-faces ou d’une colle.

Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de blocage est un montage en force de la pièce de liaison par rapport au renfort d’ondulation. On entend par montage en force le fait qu’une largeur d’un passage est strictement inférieure à une largeur de la pièce de liaison, mesurée le long d’une direction transversale à la direction de montage de la pièce de liaison.

Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de blocage est une déformation de matière d’une paroi inférieure d’une semelle du renfort d’ondulation, une telle déformation s’étendant dans un dégagement de la pièce de liaison. Cette déformation de matière est obtenue par un poinçonnage de la paroi inférieure de la semelle en regard du dégagement de la pièce de liaison.

Selon un aspect de la présente invention, au moins un renfort d’ondulation présente une partie supérieure qui a une forme complémentaire à une forme d’une ondulation de la membrane étanche ondulée. La forme de la partie supérieure est complémentaire en ce sens qu’elle suit un profil identique ou similaire au profil de l’ondulation, vue dans une coupe transversale à la partie supérieure ou à l’ondulation.

Selon un mode de réalisation de l’invention, au moins un renfort d’ondulation présente une semelle composée d’une paroi supérieure de semelle, d’une ouverture de semelle opposée à la paroi supérieure de semelle et de deux parois latérales de semelle, ces parois de semelle et l’ouverture de semelle délimitant un espace. Un tel espace forme une zone évidée entourée par la paroi supérieure de semelle, les parois latérales de semelle et l’ouverture de semelle, et cet espace reçoit la pièce de liaison. Cette caractéristique facilite le montage de la paroi de cuve en permettant aux portions de membrane étanche ondulée d’être plaquées les unes à côté des autres, en superposant un bord de la première portion de membrane sur un bord de la deuxième portion de membrane. L’ouverture de la semelle de la portion de membrane à poser permet à la pièce de liaison de la portion de membrane déjà en place de se loger dans l’espace ménagé dans cette semelle, quand la membrane étanche est positionnée selon un mouvement de direction perpendiculaire au plan général de la membrane. On évite ainsi d’assembler par coulissement latéral la première portion de membrane sur la deuxième portion de membrane, ce qui complique le montage de la paroi de cuve.

Selon un mode de réalisation, en complément aux parois latérales de la semelle, des parois de renfort d’ondulation peuvent soutenir la semelle du renfort d’ondulation. Les parois de renfort d’ondulation délimitent alors l’espace en lieu et place des parois latérales de semelle.

Selon un mode de réalisation, la partie supérieure d’au moins un des renforts d’ondulation est longitudinalement ajourée, de sorte qu’elle présente un évidement interne.

Selon un mode de réalisation, cet évidement de la partie supérieure du ou des renforts d’ondulation peut intégrer un voile interne agencé dans la partie supérieure, ledit voile interne étant par exemple tangent à une face de la partie supérieure du renfort d’ondulation.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la pièce de liaison est une barre composée d’une première portion et d’une deuxième portion opposée à la première portion, la deuxième portion dépassant d’un bord de la portion de membrane étanche ondulée. Le bord est ici formé par la tranche de la portion de membrane étanche ondulée.

Selon un mode de réalisation, la barre a une forme générale d’un parallélépipède avec une coupe transversale ayant une section rectangulaire ou carrée.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la pièce de liaison est une croix composée d’une partie centrale, d’une première paire de bras issus de la partie centrale en s’étendant suivant la direction longitudinale de la membrane étanche ondulée et d’une deuxième paire de bras issus de la partie centrale en s’étendant suivant une direction transversale, perpendiculaire à la direction longitudinale. Une telle croix est disposée sous un croisement d’ondulations, autrement appelé nœud. Le dispositif de blocage permet ici de relier mécaniquement le dernier renfort d’ondulation avec la dernière croix, évitant ainsi que ce renfort d’ondulation ne glisse dans l’ondulation, et ne chute, comme cela peut être le cas avec la barre qui dépasse de la bordure de la portion de membrane.

Un tel blocage du renfort d’ondulation par rapport à la croix trouve aussi son application pour empêcher tout mouvement du renfort d’ondulation pendant l’exploitation de la cuve à membrane étanche ondulée. En effet, le renfort d’ondulation ne peut pas se déplacer et ne peut donc pas entrer en interférence mécanique avec la membrane ondulée. On évite ainsi tout risque de découpe de la membrane et de fuite consécutive à cette découpe.

On comprendra de ce qui précède que l’invention couvre une paroi de cuve à membrane étanche ondulée, où au moins une barre située au bord d’une portion de la membrane est bloquée avec son renfort d’ondulation au moyen du dispositif de blocage selon l’invention et au moins un renfort d’ondulation est bloqué avec une croix au moyen du dispositif de blocage selon l’invention.

Alternativement, l’invention couvre aussi une paroi de cuve à membrane étanche ondulée, où au moins une barre située au bord d’une portion de la membrane est bloquée avec son renfort d’ondulation au moyen du dispositif de blocage selon l’invention, tandis qu’au moins un renfort d’ondulation est simplement relié avec une croix.

Enfin, l’invention couvre une paroi de cuve à membrane étanche ondulée, où au moins un renfort d’ondulation est bloqué avec une croix au moyen du dispositif de blocage selon l’invention, tandis qu’une barre est simplement reliée avec un renfort d’ondulation.

L’invention couvre également une cuve de navire pour le transport de gaz liquide, comprenant au moins une paroi de cuve qui comprend au moins une des caractéristiques listées dans le présent document.

De manière avantageuse, cette paroi de cuve peut comprendre une pièce de liaison couverte par une première portion de la membrane étanche ondulée de la paroi de cuve et par une deuxième portion de la membrane étanche ondulée de la paroi de cuve adjacente à la première portion. Dans un tel cas, la pièce de liaison assure un lien mécanique entre le dernier renfort d’ondulation de la première portion de membrane de la paroi de cuve et le premier renfort d’ondulation de la deuxième portion de membrane de la paroi de cuve.

D’autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels :

- la figure 1 est une vue générale en perspective d’une membrane étanche ondulée ancrée sur une paroi de cuve,

- la figure 2 est une vue en perspective d’un renfort d’ondulation avec une pièce de liaison fixée selon un premier mode de réalisation de l’invention,

- la figure 3 est une vue en perspective d’un renfort d’ondulation avec une pièce de liaison fixée selon un deuxième mode de réalisation de l’invention,

- la figure 4 est une vue en perspective et de dessous d’un bord d’une portion de membrane étanche ondulée comprenant un renfort d’ondulation avec une pièce de liaison fixée selon un troisième mode de réalisation de l’invention,

- la figure 5 est une vue en perspective d’une pièce de liaison selon un deuxième exemple de réalisation de l’invention,

- la figure 6 est une vue en coupe d’un autre exemple de blocage par déformation illustrée sur la figure 4.

Il faut tout d’abord noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention, le cas échéant.

Dans la suite de la description, les dénominations longitudinales ou transversales, dessus, dessous, devant, derrière se réfèrent à l'orientation de la membrane étanche ondulée selon l’invention. Une direction longitudinale L correspond à l'axe de la membrane étanche ondulée dans lequel elle s’étend majoritairement, alors que les orientations transversales correspondent à des droites concourantes, c’est-à-dire qui croisent la direction longitudinale, notamment perpendiculaires à la direction longitudinale L de la membrane étanche ondulée, pour ce qui concerne la direction transversale T. L’une des directions, illustrée par la flèche référencée V, correspond à une épaisseur de la membrane étanche ondulée.

Les directions évoquées ci-dessus sont visibles dans un repère orthonormé LVT représenté sur les figures.

La figure 1 illustre partiellement une membrane étanche ondulée 2 destinée à être au contact d’un fluide contenu dans la cuve étanche 1 et ancrée sur une barrière thermiquement isolante 3. La membrane étanche ondulée 2 est constitués de portions de membrane qui prennent la forme de plaque d’inox ou d’invar d’épaisseur, par exemple comprise entre 0.5 mm et 1.5 mm, avantageusement 1.2 mm, mesurée dans la direction verticale V, d’une longueur comprise de 680 mm et 3060 mm mesurée dans la direction longitudinale L, et d’une largeur comprise entre de 680 mm et 1030 mm, mesurée dans la direction transversale T.

La membrane étanche ondulée 2 comporte une pluralité de premières séries d’ondulations 4 parallèles entres elles et s’étendant suivant la direction longitudinale L de la membrane étanche ondulée 2. La membrane étanche ondulée 2 comporte également une pluralité de deuxièmes séries d’ondulations 6 parallèles entres elles et s’étendant suivant la direction transversale T de la membrane étanche ondulée 2. Selon l’invention, la membrane étanche ondulée 2 comporte trois premières séries d’ondulations 4 et neuf deuxièmes séries d’ondulations 6. On entend par ondulation une déformation de la surface de la membrane étanche ondulée 2 dans la direction verticale V. Les ondulations 4, 6 présentent, en coupe transversale et vue de l’extérieure de la cuve 1, une première portion concave 5a et une deuxième portion concave 5b se joignant au niveau d’un sommet 7 de l’ondulation 4, 6.

Les premières séries d’ondulations 4 et les deuxièmes séries d’ondulations 6 sont perpendiculaires entre elles et forment à leur croisement des nœuds 10. Autrement dit, chaque première série d’ondulations 4 et chaque deuxième série d’ondulations 6 comportent une succession de portions longitudinales ou transversale 9 et de nœuds 10.

Les nœuds 10 émergent d’un plan AB dans lequel s’inscrit la membrane étanche ondulée 2, dans la direction verticale V. Une pointe d’au moins un nœud 10 est supérieure aux sommets 7 des séries d’ondulations 4, 6 de la membrane étanche ondulée 2.

La membrane étanche ondulée 2 comprend des parties planes 8 de la forme d’un quadrilatère, dont les deux cotés qui s’étendent suivant la direction longitudinale L de la membrane étanche ondulée 2 sont délimités par deux premières séries d’ondulations 4, et dont les deux cotés qui s’étendent suivant la direction transversale T de la membrane étanche ondulée 2 sont délimités par deux deuxièmes séries d’ondulations 6. L’ensemble des parties planes 8 définit une surface non déformée, s’étendant suivant le plan AB de la membrane étanche ondulée 2 et venant au contact de la barrière thermiquement isolante 3, lorsque la cuve étanche 1 est assemblée.

La figure 1 met également en évidence la présence de renforts d’ondulation 12, 14. Ceux- ci sont repartis en des premiers renforts d’ondulation 12 et en des deuxièmes renforts d’ondulation 14.

Les premiers renforts d’ondulation 12 sont alignés pour former une ligne s’étendant parallèlement à la direction longitudinale L de la membrane étanche ondulée 2. Les caractéristiques techniques des premiers renforts d’ondulation 12 seront expliquées à la description détaillée de la figure 2.

Les deuxièmes renforts d’ondulation 14 sont alignés pour former une ligne s’étendant suivant la direction transversale T de la membrane étanche ondulée 2. Une ligne de deuxièmes renforts d’ondulation 14 est donc sécante avec une ligne de premiers renforts d’ondulation 12.

Les premiers renforts d’ondulation 12 sont disposés dans la première série d’ondulations 4 de la membrane étanche ondulée 2. On comprend que les premiers renforts d’ondulation 12 sont positionnés de manière à être imbriqués dans la déformation de l’ondulation 4, une crête 11 de premier renfort d’ondulation 12 étant en regard du sommet 7 de l’ondulation 4. Les deuxièmes renforts d’ondulation 14 sont disposés dans la deuxième série d’ondulations 6 de la membrane étanche ondulée 2. On comprend alors que les deuxièmes renforts d’ondulation 14 sont positionnés de manière à être imbriqués dans la déformation de l’ondulation 6, la forme des deuxièmes renforts d’ondulation 14 étant complémentaire de la forme des ondulations de la deuxième série d’ondulations 6 de la membrane étanche ondulée 2.

On comprend également que l’intersection entre la ligne de deuxièmes renforts d’ondulation 14 et la ligne de premiers renforts d’ondulation 12 est positionnée sous un nœud 10 de la membrane étanche ondulée 2.

La distance séparant deux premiers renforts d’ondulation 12 successifs suivant la direction longitudinale L est supérieure à la largeur des deuxièmes renforts d’ondulation 14. La distance séparant deux deuxièmes renforts d’ondulation 14 successifs suivant la direction transversale T est inférieure à la largeur des premiers renforts d’ondulation 12.

Afin de relier le premier renfort d’ondulation 12 positionnés à un bord 65 d’une première portion de membrane étanche ondulée 2 avec le premier renfort d’ondulation 12 d’une deuxième portion adjacente à la première portion de la membrane étanche ondulée, une pièce de liaison 16 est emmanchée dans le premier renfort d’ondulation 12 de la première portion de la membrane étanche ondulée 2 et dans le premier renfort d’ondulation 12 de la deuxième portion adjacente de la membrane étanche ondulée. Selon l’invention, la pièce de liaison 16 qui dépasse du bord 65 de la première portion de membrane étanche ondulée 2 est une barre 19, pleine ou creuse, et qui s’étend de manière rectiligne. Une telle barre est ici mono-matière et unitaire d’une extrémité à l’autre. Cette barre 19 peut aussi être formée de plusieurs pièces assemblées les unes aux autres.

Selon l’invention, des pièces de liaison 16 en forme de croix 17 sont disposées dans les premiers renforts d’ondulation 12 et dans les deuxièmes renforts d’ondulation 14 de la membrane étanche ondulée 2, de telle sorte que les renforts d’ondulation 12, 14 soient reliés entre eux sous les séries d’ondulations 4, 6 de la membrane étanche ondulée 2. Une telle croix 17 est ainsi placée au droit d’un nœud 10. La structure des croix 17 sera détaillée dans la suite de la description détaillée à la figure 5. La figure 2 illustre la structure d’un premier renfort d’ondulation 12 de la membrane étanche ondulée et celle de la pièce de liaison 16 sous la forme d’une barre 19, ainsi que le dispositif de blocage 36 de cette pièce de liaison dans le renfort d’ondulation 12. Selon l’invention, les caractéristiques qui vont suivre s’appliquent également aux deuxièmes renforts d’ondulation 14 et aux pièces de liaison 16 qui s’insèrent dans ces deuxièmes renforts d’ondulation 14.

La barre 19 se présente sous la forme d’un parallélépipède ayant une section rectangulaire ou carrée identique d’une extrémité longitudinale à l’autre. La barre 19 présente une première portion 50 et une deuxième portion 52 opposée à la première portion 50 suivant la direction longitudinale L de la membrane étanche ondulée.

Le renfort d’ondulation 12 comprend une partie supérieure 18 et une semelle 20. Vue dans une coupe transversale HT, la partie supérieure 18 est composée d’une première paroi convexe 2la et d’une deuxième paroi convexe 2lb terminées par la crête 11. On comprend que la partie supérieure 18 du renfort d’ondulation 12 a une forme complémentaire à la forme de l’ondulation de la première série d’ondulation de la membrane étanche ondulée.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la partie supérieure 18 est longitudinalement ajourée en formant un évidement interne 60. L’évidement interne 60 permet ainsi la circulation de gaz d’inertage ou favorise la détection de fuite au travers de la membrane étanche ondulée.

Avantageusement, la partie supérieure 18 comprend deux voiles internes 34 qui renforcent ladite partie supérieure 18 du premier renfort d’ondulation 12. Les deux voiles internes 34 se croisent pour former une croix dans l’évidement interne 60.

La semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12 s’étend longitudinalement sur une longueur plus importante que la longueur de la partie supérieure 18. Ainsi, comme illustré sur la figure 2, la semelle 20 présente une portion saillante 32 qui fait saillie longitudinalement au- delà de la partie supérieure 18 du premier renfort d’ondulation 12. Cette caractéristique structurelle permet de créer un dégagement au niveau du nœud et ainsi d’éviter toute interférence mécanique entre le nœud et le premier renfort d’ondulation 12. La semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12 comprend une paroi supérieure de semelle 22, une ouverture de semelle, visible sur la figure 4, ainsi que deux parois latérales 26a, 26b, ces parois de semelle 22, 26a, 26b et l’ouverture de semelle créant un espace 29 où vient se loger la pièce de liaison 16 sous la forme d’une barre 19.

Selon un mode de réalisation de l’invention, l’ouverture de semelle, visible sur la figure 4, est ménagée dans la paroi inférieure 24 de la semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12. L’ouverture de semelle permet d’accéder à l’espace 29 par le dessous lors du montage de la paroi de cuve, plutôt que par un coulissement entre deux membranes suivant la direction longitudinale

L.

Selon un mode de réalisation de l’invention, une première paroi de renfort d’ondulation 30a et une deuxième paroi de renfort d’ondulation 30b peuvent délimiter l’espace 29 en reliant la paroi inférieure 24 à la paroi supérieure 22. Ces parois de renfort d’ondulation 30a, 30b renforcent la semelle 20 et permettent en particulier à la semelle 20 de conserver sa forme, même sous de fortes contraintes.

Une fois la paroi de cuve montée, la barre 19 est logée dans les espaces 29 des semelles 20 de deux premiers renforts d’ondulation 12 adjacents. Plus précisément, la première portion 50 de la barre 19 est logée dans l’espace 29 de la semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12 et la deuxième portion 52 de la barre 19 est logée dans la semelle 20 du deuxième premier renfort d’ondulation 12 adjacent et aligné dans la même série d’ondulations 4.

La figure 2 expose un premier dispositif de blocage 36 de la pièce de liaison 16 selon l’invention. Le dispositif de blocage 36 est ici un adhésif 38 qui s’étend au moins sur la paroi supérieure 22 de la semelle 20, en regard de la pièce de liaison 16. On comprend alors que l’adhésif 38 vient en contact avec la pièce de liaison 16 et maintient la pièce de liaison 16 dans l’espace 29 de la semelle 20, au moins selon un sens opposé au sens de montage illustré par une flèche référencée I. On notera que ce sens de montage I peut être parallèle à la direction longitudinale L ou parallèle à la direction verticale V. La position de l’adhésif 38 ne se limite pas à la paroi supérieure 22, l’adhésif 38 pouvant aussi être positionné au niveau d’une ou des deux parois de renfort 30a, 30b.

La figure 3 expose une deuxième variante de fixation de la pièce de liaison 16 dans la semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12. Bien que le dispositif de blocage 36 soit différent, l’ensemble des caractéristiques techniques du premier renfort d’ondulation 12 exposées à la figure 2 s’appliquent au premier renfort d’ondulation 12 de la figure 3.

La pièce de liaison 16 sous la forme de la barre 19 est ici montée en force dans l’espace 29 de la semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12. On entend par montage en force un montage où la barre 19 et l’espace 29 de la semelle 20 ne présente pas de jeu entre leurs parois respectives. En pratique, une distance qui sépare les parois de renfort d’ondulation 30a et 30b est strictement inférieure à une largueur C de la pièce de liaison 16, mesurée le long de la direction transversale T. Le blocage opéré par le montage en force est réalisé au moins dans un sens opposé au sens de montage illustré par une flèche référencée I. On notera que ce sens de montage I peut être parallèle à la direction longitudinale L ou parallèle à la direction verticale V.

Selon un exemple de réalisation de l’invention, seule la première portion 50 du bras 19 est insérée en force dans l’espace 29 de la semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12. La deuxième portion 52 de la barre 19 est libre hors du premier renfort d’ondulation 12, la deuxième portion 52 étant disponible pour recevoir le premier renfort d’ondulation de la portion adjacente de membrane étanche ondulée.

La figure 4 expose le troisième mode de fixation de pièce de liaison 16 dans la semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12. On retrouve sur la figure 4 la membrane étanche ondulée 2, des premiers renforts d’ondulation 12, des deuxièmes renforts d’ondulation 14 et des pièces de baisons 16.

Les premiers renforts d’ondulation 12 sont placés sous la première série d’ondulations 4 de la membrane étanche ondulée 2. Un de ces premiers renforts d’ondulation 12 est le premier de la série et il est placé directement adjacent au bord 65 de la portion de membrane étanche ondulée 2. La première portion 50 de la barre 19 est insérée dans l’espace 29 de la semelle 20 et la deuxième portion 52, opposée longitudinalement à la première portion 50, dépasse du bord 65 de la portion de membrane étanche ondulée 2.

Le premier renfort d’ondulation 12 présente l’ouverture 62 de la semelle 20 ménagée au travers de la paroi inférieure 24 de la semelle 20. Cette caractéristique facilite le montage des portions de membrane étanche ondulée 2 entres elles, puisqu’elle permet de plaquer la portion de membrane étanche ondulée 2 à poser sur les deuxièmes portions 52 des barres 19 qui dépassent de la première portion de membrane étanche ondulée 2 déjà fixée contre la paroi de cuve.

Afin que le barre 19 ne s’échappe pas de l’espace 29 du premier renfort d’ondulation 12 lors du montage, le dispositif de blocage 36 prend la forme d’une déformation de matière 40 qui vient bloquer la barre 19 dans l’espace 29 de la semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12, au moins dans un sens opposé à un sens de montage I de la pièce de liaison 16 dans le premier renfort d’ondulation 12 le long de la direction longitudinale L. La déformation 40 génère une cavité 66 et permet ainsi le blocage dans la direction longitudinale L de la barre 19 dans la semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12 positionné au bord 65 de la portion de membrane étanche ondulée 2.

La déformation 40 implique un déplacement d’une matière de la barre 19 dans une matière d’une des parois latérales 26a, 26b de la semelle 20. Selon l’invention, la déformation 40 et la cavité 66 sont réalisées au moyen d’un poinçon manuel ou automatisé, et on comprend que cette opération est réalisée postérieurement à l’insertion de la pièce de liaison 16 dans le premier renfort d’ondulation 12.

La figure 4 illustre de manière non limitative une seule déformation 40 et cavité 66 entre la barre 19 et la première paroi latérale 26a. Selon l’invention, la création d’une déformation 40 et d’une cavité 66 entre la barre 19 et la deuxième paroi latérale 26b est également possible.

Selon un autre mode de réalisation de l’invention alternatif ou complémentaire à la déformation 40 et sa cavité 66, le dispositif de blocage 36 peut être une déformation de matière 72 de la paroi inférieure 24 de la semelle 20 du premier renfort d’ondulation 12, également réalisée au moyen d’un poinçon manuel ou automatisé. Les caractéristiques techniques de la déformation de matière 72 seront détaillées à la figure 6.

La figure 4 montre également une deuxième configuration de la pièce de liaison 16 quand elle est disposée sous le nœud, à l’intersection de la ligne de premiers renforts d’ondulation 12 avec la ligne de deuxièmes renforts d’ondulation 14. La pièce de liaison 16 est ici en forme de croix 17 et cette dernière vient alors s’insérer dans les deux premiers renforts d’ondulation 12 et dans les deux deuxièmes renforts d’ondulation 14.

La figure 5 illustre la pièce de liaison 16 selon le deuxième mode de réalisation de l’invention. La pièce de liaison 16 de la figure 5 se présente sous la forme de la croix 17. Cette dernière comprend une partie centrale 46 d’où s’étendent une première paire de bras 42 suivant la direction longitudinale L et une deuxième paire de bras 44 qui s’étendent suivant la direction transversale T. La première paire de bras 42 et la deuxième paire de bras 44 forment ensemble la croix 17.

La première paire de bras 42 s’insère dans deux premiers renforts d’ondulation successifs de la première série d’ondulations de la membrane étanche ondulée. La deuxième paire de bras 44 présente une largeur et une longueur inférieure à la première paire de bras 42 et ils s’insèrent dans deux deuxièmes renforts d’ondulation successifs de la deuxième série d’ondulations de la membrane étanche ondulée.

La croix 17 peut également présenter un dégagement 70 permettant de mettre en œuvre le dispositif de blocage par une déformation de matière de la paroi inférieure de la semelle du renfort d’ondulation.

La figure 6 illustre une vue en coupe suivant un plan D, visible sur la figure 4, de la déformation de matière 72. Pour les éléments du renfort d’ondulation 12 non détaillés dans la figure 6, on se reportera à la description des figures 2 ou 3.

La pièce de liaison 16 illustrée sur la figure 6 prend la forme d’une croix 17. On comprend cependant que le mode de réalisation du moyen de blocage 36 illustré à la figure 6 s’applique également au blocage d’une barre, tant que cette croix 17 ou cette barre comprend le dégagement 70. Ce dégagement 70 se présente sous la forme d’un trou traversant de la pièce de liaison 16, mais il peut également s’agir d’un trou borgne ménagé dans la pièce de liaison 16. Un tel dégagement 70 s’étend dans la direction verticale V du trièdre illustré sur la figure 6. Lorsque la pièce de liaison 16 est insérée dans l’espace 29 de la semelle 20 du renfort d’ondulation 12, le poinçon 71 vient alors déformer le renfort d’ondulation 12 pour créer la déformation de matière 72, par mise en œuvre d’un appui mécanique sur la paroi inférieure 24 de la semelle 20 du renfort d’ondulation 12.

L’invention atteint ainsi le but qu’elle s’était fixée en permettant le blocage de la pièce de liaison par rapport à la semelle du renfort d’ondulation.

L’invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations exclusivement décrits et illustrés, et s’applique également à tous moyens ou configurations, équivalents et à toute combinaison de tels moyens ou configurations. Notamment, il va de soi qu'elle s'applique à toute forme et/ou dimension de la membrane étanche ondulée.