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Title:
DEVICE FOR THE STERILE COUPLING OF A PERCUTANEOUS SURGICAL INSTRUMENT AND OF A DRIVING TOOL, AND METHOD FOR PRODUCING SUCH A COUPLING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/046531
Kind Code:
A1
Abstract:
A device for the sterile coupling of a percutaneous surgical instrument (62) to a tool (61) for driving said instrument in rotation, having a tubular connection body (11) with a first end (111) capable of receiving the proximal end of the instrument (62) and with a second end (112) capable of receiving the end of the driving tool (61), and two juxtaposed holding rings (12, 13). The device has an envelope (14) forming a flexible packaging rigidly connected to the holding rings and having an opening (142) for introducing the driving tool (61) into said envelope (14) and for inserting the end-piece (611) of the driving tool (61) into the second end (112) of the device. The two holding rings (12, 13) and the envelope (14) are configured and arranged on the connection body (11) of the device in such a way that the connection body (11) passes freely through the wall of the envelope (14) and turns freely with respect to the latter.

Inventors:
FUMEX LAURENT (US)
MASSEGLIA THIERRY (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/052335
Publication Date:
March 23, 2017
Filing Date:
September 15, 2016
Export Citation:
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Assignee:
FUMEX LAURENT (US)
MASSEGLIA THIERRY (FR)
International Classes:
A61B46/10; A61B17/00
Foreign References:
US20080045857A12008-02-21
US20090194446A12009-08-06
US20100170519A12010-07-08
US20150173841A12015-06-25
FR3007636A12015-01-02
US5792045A1998-08-11
Attorney, Agent or Firm:
TESSIER, Rodolphe et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif pour le couplage stérile d'un instrument chirurgical percutané (62) à un outil (61 ) d'entraînement en rotation dudit instrument (62), ledit dispositif comportant un corps de liaison (1 1 ) tubulaire avec une première extrémité (1 1 1 ) configurée pour accueillir l'extrémité proximale de l'instrument (62) et une seconde extrémité

(1 12) configurée pour accueillir l'extrémité de l'outil d'entraînement (62), caractérisé en ce qu'il comporte en outre une première (12) et une seconde bagues de maintien (13) juxtaposées, agencées sur le corps de liaison (1 1 ) de façon à pouvoir tourner librement autour d'un axe confondu avec l'axe longitudinal du corps de liaison (1 1 ), tout en étant maintenu axialement en position sensiblement fixe le long du corps de liaison (1 1 ), ainsi qu'une enveloppe (14) formant un emballage souple présentant une première ouverture circulaire (141 ) par laquelle l'enveloppe est enfilée sur le corps de liaison (1 1 ), de sorte qu'elle est traversée par ce dernier, et une seconde ouverture (142) permettant d'introduire l'outil d'entraînement (61 ) dans ladite enveloppe (14) et d'insérer l'embout d'extrémité (61 1 ) de l'outil d'entraînement (61 ) dans la seconde extrémité (1 12) du dispositif; les deux bagues de maintien (12, 13) ainsi que l'enveloppe (14) étant agencées sur le corps de liaison (1 1 ) du dispositif de telle façon que la paroi de l'enveloppe (14) comportant la première ouverture (141 ) se trouve coincée entre les deux bagues de maintien (12, 13) et solidaires de ces dernières, le corps de liaison (1 1 ) du dispositif pouvant traverser librement la paroi de l'enveloppe (14) et tourner librement vis-à-vis de l'enveloppe.

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la poche (14) est dimensionnée et configurée pour pouvoir confiner le moyen d'entraînement (61 ). 3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux bagues de maintien (12, 13) comportent chacune un élément central tubulaire (121 , 131 ) placé autour du corps de liaison

(1 1 ) du dispositif et un flasque (122, 132) en forme de disque, positionné autour de la surface de l'élément tubulaire central (121 , 131 ) et disposé perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'élément tubulaire central (121 , 131 ), ledit flasque (122, 132) comportant une face d'appui sensiblement plane (126, 136) configurée pour prendre appui sur une face d'appui plane correspondante du flasque de l'autre bague de maintien, la paroi de l'enveloppe (14) présentant la première ouverture (141 ) étant pincée entre ces deux faces planes (126, 136).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le flasque (122) de la première bague de maintien (12) étant agencé à l'extrémité de l'élément tubulaire central (121 ) de cette dernière, le diamètre interne de l'élément tubulaire central (121 ) est défini de façon à ce que ladite première bague puisse venir se positionner autour de l'élément tubulaire central (131 ) de la seconde bague de maintien (13) de façon à pouvoir placer les faces d'appui (126, 136) des flasques (122, 132) des deux bagues (12, 13) en regard l'une de l'autre. 5. Dispositif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la face d'appui (126) du flasque (122) de l'une des bagues de maintien

(12) comporte un ensemble de picots (125) et que la face d'appui (136) du flasque (132) de l'autre bague de maintien (13) comporte un ensemble de trous (135), les picots et les trous étant dimensionnés et agencés sur les faces d'appui respectives de telle sorte que lorsque les deux faces sont en appui l'une sur l'autre, les picots (125) sont insérés dans les trous (135) déformant l'enveloppe (14) sans la perforer.

6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps de liaison (1 1 ) du dispositif présente à chacune de ses extrémités une ouverture (1 13, 1 14) de section polygonale apte à accueillir l'embout de liaison (621 ) placé à l'extrémité proximale de l'instrument chirurgical percutané (62) ou l'embout de couplage (61 1 ) du moyen d'entraînement (61 ) respectivement.

7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'instrument chirurgical percutané (62) considéré comportant une extrémité de forme cylindrique à section hexagonale, la première extrémité (1 1 1 ) du corps de liaison (1 1 ) du dispositif comporte une ouverture (1 13) de section hexagonale dont les dimensions correspondent sensiblement à celles de l'extrémité de l'instrument chirurgical percutané (62), les parois de ladite ouverture (1 13) présentant des échancrures (1 15) dans lesquelles peuvent venir s'encliqueter des éléments en saillie (622) disposés au niveau de l'embout de liaison (621 ) de l'instrument chirurgical percutané (62).

8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'outil d'entraînement (61 ) comportant un embout de couplage (61 1 ) en forme de tronc de pyramide, la seconde extrémité (1 12) du corps de liaison (1 1 ) du dispositif comporte une ouverture (1 14) tronc- pyramidale de section hexagonale dont les dimensions sont définies de telle façon que, lorsque l'embout de couplage (61 1 ) de l'outils d'entraînement (61 ) est inséré dans la seconde extrémité (1 12) du corps de liaison (1 1 ) du dispositif, l'emboitement de l'embout de liaison

(61 1 ) dans l'extrémité du corps de liaison (1 1 ) est un emboîtement serré (sans jeu).

9. Système de couplage pour le couplage stérile d'un instrument chirurgical percutané (62) à un outil d'entraînement en rotation (61 ) dudit instrument (62), comportant :

- un dispositif de couplage (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 ;

- un embout de liaison (621 ) monté sur l'extrémité proximale de l'instrument chirurgical percutané (62) apte à être inséré dans la première extrémité (1 1 1 ) du corps de liaison (1 1 ) du dispositif de couplage (10) ;

- un embout de couplage (61 1 ) monté sur l'extrémité motrice de l'outil d'entraînement (61 ) apte à être inséré dans la seconde extrémité (1 12) du corps de liaison (1 1 ) du dispositif de couplage (10) ;

l'embout de liaison (621 ) et l'embout de couplage (61 1 ) étant configurés et dimensionnés pour s'emboiter de manière serrée dans la première extrémité (1 1 1 ) et la seconde extrémité (1 12) du corps de liaison (1 1 ) du dispositif de couplage respectivement, de telle sorte que l'axe de l'instrument chirurgical percutané (62) et l'axe de l'arbre de sortie de l'outil d'entraînement (61 ) soient sensiblement confondus.

10. Système de couplage selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'embout de couplage (61 1 ) de l'outil d'entraînement (61 ) comporte un corps (91 ) de forme tronc-pyramidale de section hexagonale couplé par son sommet à un élément d'extrémité (92) de forme cylindrique formant une semelle de positionnement et que la seconde extrémité

(1 12) du dispositif de couplage comporte une ouverture (1 14) présentant une zone en forme de cavité tronc-pyramidale (95) à section hexagonale, apte à accueillir le corps tronc-pyramidal (91 ) de l'embout de couplage (61 1 ) et débouchant sur une zone (97) en forme de cavité cylindrique apte à accueillir l'élément d'extrémité (92), d'un diamètre sensiblement égal au diamètre dudit élément d'extrémité.

1 1 . Système de couplage selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme de verrouillage constitué par un ensemble d'encoches périphériques (98) ménagées dans la paroi de la cavité (1 14) du dispositif de couplage (10) et par un élément de verrouillage rétractable (1 101 ), solidaire de l'embout de couplage (61 1 ) de l'outil d'entraînement (61 ), configuré pour venir se coincer dans au moins une des encoches (98) lorsque l'embout de couplage (61 1 ) est inséré dans le dispositif de couplage (10) et assurer le maintien en place de l'embout de couplage (61 1 ) dans l'extrémité (1 12) du dispositif de couplage (10).

12. Système de couplage selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce que l'élément de verrouillage rétractable (1 101 ) est formé d'un conduit cylindrique radial (1 103), semi débouchant, pratiqué dans le corps tronc-pyramidal (91 ) de l'embout de couplage (61 1 ) de l'outil d'entraînement (61 ), dans lequel sont placés une bille (1 102) et un ressort en spirale (1 104), agencés dans le conduit cylindrique (1 103) de telle façon que le ressort (1 104) tend à repousser la bille (1 102) vers l'extérieur du conduit. 13. Système de couplage selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'axe du conduit cylindrique radial (1 101 ) forme avec l'axe de symétrie du corps (91 ) de l'embout de couplage (61 1 ) de l'outil d'entraînement (61 ) un angle aigu, l'extrémité débouchante dudit conduit étant dirigée vers le sommet du corps (91 ) de l'embout.

14. Système de couplage selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que, la seconde extrémité (1 12) du dispositif de couplage (10) comportant un cavité (95) de forme tronc-pyramidale à section hexagonale, l'embout de couplage (61 1 ) de l'outil d'entraînement (61 ) comporte un corps (91 ) de forme tronc-pyramidale de section hexagonale dont l'angle d'ouverture est supérieur à l'angle d'ouverture de la cavité (95), les dimensions de la section du corps de l'embout de couplage (61 1 ) étant définies de telle façon que lorsque celui-ci est complètement inséré dans l'extrémité (1 12) du dispositif de couplage (10) il se trouve coincé contre les parois de la cavité tronc- pyramidale (95) au niveau de l'orifice d'entrée de la cavité.

15. Procédé pour réaliser le couplage stérile d'un instrument chirurgical percutané (62) et d'un outil d'entraînement (61 ) dudit instrument au moyen d'un dispositif de couplage (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte les phases suivantes :

- Une phase préliminaire de retournement de l'enveloppe (14) du dispositif sur elle-même cette étape étant réalisée en repoussant la première extrémité (1 1 1 ) du dispositif de couplage à l'intérieur de l'enveloppe (14) jusqu'à ce que la seconde extrémité (1 12) émerge de l'enveloppe (14) au travers de la seconde ouverture (142) ;

- une première phase durant laquelle on introduit l'embout de couplage (61 1 ) de l'outil d'entraînement (61 ) dans la seconde extrémité (1 12) du dispositif de couplage, et durant laquelle on remet en forme l'enveloppe (14) de façon à ce qu'elle enferme l'outil d'entraînement (61 ) puis on referme hermétiquement la seconde ouverture (142) de l'enveloppe (14) ;

- une deuxième phase durant laquelle on met en place l'instrument chirurgical percutané (62) en insérant l'embout de liaison (621 ) dudit instrument dans la première extrémité (1 1 1 ) du dispositif de couplage (10).

16. Procédé d'assemblage selon la revendication 15, caractérisé en ce que la première phase comporte les étapes suivantes :

- Une première étape d'assemblage durant laquelle le praticien, équipé de gants stériles, saisit la première extrémité (1 1 1 ) du dispositif de couplage (10), tandis que l'embout de couplage (61 1 ) de l'outil d'entraînement (61 ) est inséré dans la seconde extrémité (1 12) du dispositif de couplage (10), l'ensemble dispositif de couplage - outil d'entraînement étant maintenu par le praticien de telle façon que le dispositif de couplage (10) soit placé en position verticale, l'outil d'entraînement (61 ) surplombant la main du praticien ;

- une deuxième étape d'assemblage durant laquelle le praticien fait glisser la paroi (14) de l'enveloppe le long du corps de l'outil d'entraînement (61 ) jusqu'à ce que l'enveloppe enferme l'outil en totalité ;

- une troisième étape d'assemblage durant laquelle le praticien referme la seconde ouverture (142) de l'enveloppe (14) à l'aide des moyens de fermeture disposés au niveau de ladite ouverture.

Description:
Dispositif pour le couplage stérile d'un instrument chirurgical percutané et d'un outil d'entraînement et méthode pour réaliser un tel couplage.

L'invention se rapporte au domaine général de l'instrumentation chirurgicale percutanée. Elle se rapporte plus particulièrement aux instruments chirurgicaux percutanés destinés à traverser l'épiderme et les parties molles du corps afin d'effectuer, par exemple, des prélèvements de moelle et de tissus osseux à des fins de biopsie.

Dans le domaine de la chirurgie percutanée et plus particulièrement celui de la biopsie osseuse percutanée, il est connu d'utiliser différents instruments permettant à la fois de pénétrer les tissus mous puis la corticale de l'os concerné et de réaliser le prélèvement de substances organiques (moelle osseuse, échantillons osseux) contenues dans l'os ou dans sa cavité.

Ces instruments sont généralement connus sous l'appellation d'aiguilles à biopsies osseuses ou de moelle et sont généralement composés d'un trocart ou aiguille d'accès combiné à une canule biopsique. De nature plus ou moins perforante, les trocarts ou aiguilles d'accès permettent au praticien de traverser les tissus mous puis de forer l'os considéré de façon à atteindre une zone où une biopsie osseuse doit être effectuée.

Ces trocarts comportent généralement un tube externe creux, dont l'extrémité est plus ou moins coupante, et à l'intérieur duquel coulisse une tige dont l'extrémité est affûtée de façon à perforer l'os, cette tige étant éventuellement configurée pour prélever un échantillon du tissu qui se trouve dans la cavité. De tels instruments sont généralement mis en œuvre de manière manuelle au moyen d'une poignée solidarisée de manière permanente ou non à l'extrémité proximale (extrémité n'entrant pas en contact avec l'os) de la tige perforante, que le praticien actionne en rotation de façon à forer l'os. En pratique, le praticien amène l'extrémité du tube externe du trocart au contact de l'os puis actionne la poignée en rotation pour faire pénétrer l'extrémité de la tige dans l'os.

Ainsi, la demande Internationale publiée sous la référence WO2006/061514 décrit un trocart destiné à la biopsie osseuse comprenant un tube externe, dont l'extrémité distale est divisée en deux segments à bord coupant hélicoïdal, dans lequel coulisse une tige affûtée. Ce type d'instrument est destiné à être mis en œuvre manuellement au moyen d'une poignée.

La mise en œuvre manuelle d'un tel trocart, au moyen d'une poignée directement actionnée par le praticien correspond à un mode opératoire classique qui permet à ce dernier de maîtriser de manière fine le geste de perforation de l'os. Cependant, dans certaines circonstances, en particulier lorsque la dureté de l'os requiert une plus grande vigueur pour faire pénétrer l'aiguille à travers la paroi de l'os, il est alors parfois plus confortable, tant pour le patient que pour le praticien, de disposer d'un outil d'entraînement, de type perceuse, pour faire pénétrer la tige à l'intérieur de l'os sans appliquer une force excessive.

Par suite il y a un grand avantage pour le praticien à pouvoir disposer d'un trocart dont la tige perforante peut être actionnée indifféremment au moyen d'une simple poignée ou par l'intermédiaire d'un outil d'entraînement.

Un tel dispositif permet avantageusement au praticien, de débuter une procédure opératoire manuellement puis, si la dureté de l'os le nécessite, de terminer la perforation au moyen d'un entraînement automatique en rotation et ce, sans qu'il soit nécessaire de changer la tige perforante et donc sans risque de perte du point d'entrée dans l'os.

Une telle possibilité implique cependant de disposer d'un dispositif d'interface capable par une de ses extrémités de venir se substituer à la poignée utilisée par le praticien pour une mise en œuvre manuelle du trocart ; en se montant à l'extrémité de ce dernier de manière identique à la poignée, et portant à son autre extrémité un élément d'interface sur lequel l'embout d'un outil d'entraînement puisse venir se fixer de manière amovible. Le dispositif joue ainsi le rôle d'un élément de couplage qui permet d'entraîner le trocart en rotation au moyen d'un outil.

Un tel dispositif doit, en outre, pouvoir assurer un positionnement axial relativement précis de l'outil d'entraînement vis-à-vis du trocart, faute de quoi la précision de pénétration du trocart pourrait se trouver affectée.

Une telle possibilité implique également, dans la mesure où le dispositif d'interface est destiné à assurer le raccordement de l'extrémité d'un trocart, objet stérile et généralement à usage unique, à un outillage de type perceuse, objet naturellement réutilisable et généralement non stérile, que le dispositif d'interface puisse être associé de manière simple à des moyens permettant le montage de l'outil d'entraînement à l'extrémité du trocart et l'entraînement en rotation dudit trocart en évitant tout contact entre le trocart et l'outil d'entraînement de nature à provoquer la contamination de l'un par l'autre.

La demande de brevet français publiée sous la référence FR 3007636 décrit ainsi un système d'interface de structure simple constitué d'un élément mâle hexagonal monté à l'extrémité proximale du trocart et d'un élément hexagonal femelle dans lequel l'élément mâle vient se loger, l'ensemble étant solidarisé de manière amovible par encliquetage. Ce document décrit également que, selon le moyen d'entrainement en rotation considéré, l'élément hexagonal femelle est soit directement intégré à la poignée, soit intégré à l'extrémité d'un dispositif d'interface directement monté sur l'arbre de sortie de l'outil d'entrainement en rotation (perceuse). Dans les deux cas l'élément hexagonal femelle conserve avantageusement des caractéristiques morphologiques semblables (section polygonale des éléments mâle et femelle) de sorte que l'extrémité du trocart peut s'emboiter indifféremment dans la poignée ou dans l'extrémité de l'outil.

Cette demande de brevet décrit ainsi un système d'interface simple et peu onéreux, permettant de relier un trocart à un moyen permettant d'actionner ce dernier, poignée ou outil d'entrainement en rotation indifféremment, la liaison réalisée étant une liaison amovible permettant un alignement axial précis de l'axe de rotation imposé par l'actionneur et de l'axe du trocart. Cependant, le dispositif de couplage décrit dans cette demande ne permet pas en l'état de réaliser un couplage stérile entre l'actionneur et le trocart.

Un but de l'invention est de proposer un moyen de couplage permettant de coupler un instrument chirurgical percutané stérile, un instrument de biopsie par exemple, à un outil d'entrainement en rotation dudit instrument, l'outil d'entrainement étant un outil non stérile, de telle façon qu'après couplage, l'ensemble instrument chirurgical percutané - outil d'entrainement forme un ensemble stérile.

A cet effet l'invention a pour objet un dispositif pour le couplage stérile d'un instrument chirurgical percutané à un outil d'entrainement en rotation, ledit dispositif comportant un corps de liaison tubulaire avec une première extrémité configurée pour accueillir l'extrémité proximale de l'instrument chirurgical percutané et une seconde extrémité configurée pour accueillir l'extrémité de l'outil d'entrainement. Le dispositif selon l'invention comporte en outre une première et une seconde bague de maintien juxtaposées, agencées sur le corps de liaison de façon à pouvoir tourner librement autour d'un axe confondu avec l'axe longitudinal du corps cylindrique, tout en étant maintenu axialement en position fixe le long du corps de liaison, ainsi qu'une enveloppe formant un emballage souple présentant une première ouverture circulaire par laquelle l'enveloppe est enfilée sur le corps de liaison et une seconde ouverture permettant d'introduire l'outil d'entraînement dans ladite enveloppe et d'insérer l'embout d'extrémité de l'outil d'entraînement dans la seconde extrémité du dispositif. Les deux bagues de maintien ainsi que l'enveloppe sont agencées sur le corps de liaison du dispositif de telle façon que la paroi de l'enveloppe comportant la première ouverture se trouve coincée entre les deux bagues de maintien et solidaires de ces dernières, de sorte que le corps de liaison du dispositif puisse traverser librement la paroi de l'enveloppe et tourner librement vis-à-vis de l'enveloppe.

Selon l'invention, la poche est dimensionnée et configurée pour pouvoir confiner le moyen d'entraînement.

Selon diverses dispositions pouvant être considérées chacune séparément ou en combinaison avec une ou plusieurs autres, le dispositif selon l'invention peut présenter les caractéristiques ci-après.

Dans une forme de réalisation particulière, les deux bagues de maintien comportent chacune un élément central tubulaire monté sur le corps de liaison du dispositif et un flasque en forme de disque, positionné autour de la surface de l'élément tubulaire central et disposé perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'élément tubulaire central, ledit flasque comportant une face d'appui sensiblement plane configurée pour prendre appui sur une face d'appui plane correspondante du flasque de l'autre bague de maintien, la paroi de l'enveloppe présentant la première ouverture étant pincée entre ces deux faces planes.

Selon une caractéristique particulière, le flasque de la première bague de maintien étant agencé à l'extrémité de l'élément tubulaire central de cette dernière, le diamètre interne de l'élément tubulaire central est défini de façon à ce que ladite première bague puisse venir se positionner autour de l'élément tubulaire central de la seconde bague de maintien de façon à pouvoir placer les faces d'appui des flasques des deux bagues en regard l'une de l'autre.

Selon une caractéristique particulière, la face d'appui du flasque de l'une des bagues de maintien comporte un ensemble de picots et la face d'appui du flasque de l'autre bague de maintien comporte un ensemble de trous, les picots et les trous étant dimensionnés et agencés sur les faces d'appui respectives de telle sorte que lorsque les deux faces sont en appui l'une sur l'autre, les picots sont insérés dans les trous déformant l'enveloppe sans la perforer.

Selon une autre caractéristique particulière, le corps de liaison du dispositif présente à chacune de ses extrémités une ouverture de section polygonale apte à accueillir l'embout de liaison placé à l'extrémité proximale de l'instrument chirurgical percutané ou l'embout de couplage du moyen d'entraînement respectivement.

Selon une autre caractéristique particulière, l'instrument chirurgical percutané considéré comportant une extrémité de forme cylindrique à section hexagonale, la première extrémité du corps de liaison du dispositif comporte une ouverture de section hexagonale dont les dimensions correspondent sensiblement à celles de l'extrémité de l'instrument chirurgical percutané, les parois de ladite ouverture présentant des échancrures dans lesquelles peuvent venir s'encliqueter des éléments en saillie disposés au niveau de l'embout de liaison de l'instrument chirurgical percutané.

Selon une autre caractéristique particulière, l'outil d'entrai- nement comportant un embout de couplage en forme de tronc de pyramide, la seconde extrémité du corps de liaison du dispositif comporte une ouverture tronc-pyramidale de section hexagonale dont les dimensions sont définies de telle façon que, lorsque l'embout de couplage de l'outils d'entrainement est inséré dans la seconde extrémité du corps de liaison du dispositif, l'emboîtement de l'embout de liaison dans l'extrémité du corps de liaison est un emboîtement serré (sans jeu).

L'invention a également pour objet un système de couplage pour le couplage stérile d'un instrument chirurgical percutané, un instrument de biopsie osseuse par exemple, à un outil d'entrainement en rotation dudit instrument, comportant :

- un dispositif de couplage selon l'invention;

- un embout de liaison monté sur l'extrémité proximale de l'instrument apte à être inséré dans la première extrémité du corps de liaison du dispositif de couplage ;

- un embout de couplage monté sur l'extrémité motrice de l'outil d'entrainement apte à être inséré dans la seconde extrémité du corps de liaison du dispositif de couplage.

L'embout de liaison et l'embout de couplage sont configurés et dimensionnés pour s'emboiter de manière serrée dans la première extrémité et la seconde extrémité du corps de liaison du dispositif de couplage respectivement, de telle sorte que l'axe de l'instrument chirurgical percutané et l'axe de l'arbre de sortie de l'outil d'entrainement soient sensiblement confondus.

Selon diverses dispositions pouvant être considérées chacune séparément ou en combinaison avec une ou plusieurs autres, le système de couplage selon l'invention peut présenter les caractéristiques ci-après.

Selon une forme de réalisation particulière, l'embout de couplage de l'outil d'entrainement comporte un corps de forme tronc- pyramidale de section hexagonale couplé par son sommet à un élément d'extrémité de forme cylindrique formant une semelle de positionnement et la seconde extrémité du dispositif de couplage comporte une ouverture présentant une zone en forme de cavité tronc-pyramidale à section hexagonale, apte à accueillir le corps tronc-pyramidal de l'embout de couplage et débouchant sur une zone en forme de cavité cylindrique apte à accueillir l'élément d'extrémité, d'un diamètre sensiblement égal au diamètre dudit élément d'extrémité.

Selon une caractéristique technique particulière le système de couplage selon l'invention comporte un mécanisme de verrouillage constitué par un ensemble d'encoches périphériques ménagées dans la paroi de la cavité du dispositif de couplage et par un élément de verrouillage rétractable, solidaire de l'embout de couplage de l'outil d'entraînement, configuré pour venir se coincer dans au moins une des encoches lorsque l'embout de couplage est inséré dans le dispositif de couplage et assurer le maintien en place de l'embout de couplage dans l'extrémité du dispositif de couplage.

Selon une autre caractéristique technique particulière l'élément de verrouillage rétractable est formé d'un conduit cylindrique radial, semi débouchant, pratiqué dans le corps tronc-pyramidal de l'embout de couplage de l'outil d'entraînement, dans lequel sont placés une bille et un ressort en spirale, agencés dans le conduit cylindrique de telle façon que le ressort tend à repousser la bille vers l'extérieur du conduit.

Selon une autre caractéristique technique particulière l'axe du conduit cylindrique radial forme avec l'axe de symétrie du corps de l'embout de couplage de l'outil d'entraînement un angle aigu, l'extrémité débouchante dudit conduit étant dirigée vers le sommet du corps de l'embout.

Selon une autre caractéristique technique particulière la seconde extrémité du dispositif de couplage comportant un cavité de forme tronc-pyramidale à section hexagonale, l'embout de couplage de l'outil d'entraînement comporte un corps de forme tronc- pyramidale de section hexagonale dont l'angle d'ouverture est supérieur à l'angle d'ouverture de la cavité, les dimensions de la section du corps de l'embout de couplage étant définies de telle façon que lorsque celui-ci est complètement inséré dans l'extrémité du dispositif de couplage il se trouve coincé contre les parois de la cavité tronc-pyramidale au niveau de l'orifice d'entrée de la cavité.

L'invention a encore pour objet un procédé pour réaliser le couplage stérile d'un instrument chirurgical percutané, d'un instrument de biopsie par exemple, et d'un outil d'entraînement dudit instrument au moyen d'un dispositif de couplage tel que défini ci- dessus, le procédé comportant les phases suivantes :

- Une phase préliminaire de retournement de l'enveloppe du dispositif sur elle-même cette étape étant réalisée en repoussant la première extrémité du dispositif de couplage à l'intérieur de l'enveloppe jusqu'à ce que la seconde extrémité émerge de l'enveloppe au travers de la seconde ouverture ;

- une première phase durant laquelle on introduit l'embout de couplage de l'outil d'entraînement dans la seconde extrémité du dispositif de couplage, et durant laquelle on remet en forme l'enveloppe de façon à ce qu'elle enferme l'outil d'entraînement puis on referme hermétiquement la seconde ouverture de l'enveloppe ;

- une deuxième phase durant laquelle on met en place l'instrument chirurgical percutané en insérant l'embout de liaison dudit instrument dans la première extrémité du dispositif de couplage.

Selon un mode de mise en œuvre particulier du procédé selon l'invention, la première phase comporte les étapes suivantes :

- Une première étape d'assemblage durant laquelle le praticien, équipé de gants stériles, saisit la première extrémité du dispositif de couplage, tandis que l'embout de couplage de l'outil d'entraînement est inséré dans la seconde extrémité du dispositif de couplage ; l'ensemble dispositif de couplage - outil d'entraînement étant maintenu par le praticien de telle façon que le dispositif de couplage soit placé en position verticale, l'outil d'entraînement surplombant la main du praticien ;

- une deuxième étape d'assemblage durant laquelle le praticien fait glisser la paroi de l'enveloppe le long du corps de l'outil d'entraînement jusqu'à ce que l'enveloppe enferme l'outil en totalité ; - une troisième étape d'assemblage durant laquelle le praticien referme la seconde ouverture de l'enveloppe à l'aide des moyens de fermeture disposés au niveau de ladite ouverture ;

Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux appréciés grâce à la description qui suit, description qui s'appuie sur les figures annexées qui présentent:

- la figurel , une vue schématique latérale du dispositif de couplage selon l'invention, dans une forme de réalisation particulière prise comme exemple ;

- les figures 2 à 6, des vues schématiques illustrant les différents éléments constituant le dispositif de couplage selon l'invention dans une forme de réalisation préférée et le principe d'assemblage de ces différents éléments entre eux ;

- les figures 7 et 8 des vues schématiques illustrant le principe de l'assemblage du coupleur selon l'invention avec un outil d'entraînement présentant un embout approprié ;

- la figure 9, une vue schématique présentant une interface de couplage entre l'outil d'entraînement et le dispositif de couplage, dans une forme de réalisation préférée ;

- la figure 10, une vue latérale schématique partielle présentant le dispositif de couplage selon l'invention et l'embout de l'outil d'entraînement inséré dans le dispositif de couplage ;

- la figure 1 1 , une vue partielle en coupe présentant l'extrémité du corps du dispositif de couplage selon l'invention et l'embout de l'outil d'entraînement inséré dans cette extrémité.

Il est à noter que sur les différentes figures, deux éléments structurellement ou fonctionnellement identiques sont affectés d'un même repère. Pour des raisons de clarté de l'exposé, la description qui suit présente les différentes caractéristiques du dispositif de couplage selon l'invention au travers d'une forme de réalisation particulière prise comme exemple et de son utilisation pour réaliser le couplage stérile d'un instrument de biopsie à un outil d'entraînement. Il est cependant entendu que la portée ou l'étendue de l'invention n'est nullement limitée à ce seul exemple de réalisation et d'utilisation.

La figure 1 présente une vue latérale schématique du dispositif de couplage selon l'invention.

Celui-ci comporte principalement un corps cylindrique 1 1 , ou corps de liaison, comportant deux extrémités, une première extrémité 1 1 1 présentant une cavité destinée à recevoir l'embout de liaison 621 d'un instrument de biopsie 62 et une seconde extrémité 1 12 présentant une cavité destinée à recevoir l'embout de couplage 61 1 , ou nez, d'un outil d'entraînement 61 .

Le dispositif selon l'invention comporte également deux bagues de maintien 12 et 13 disposées autour du corps cylindrique.

Comme l'illustrent les figures 2 à 5, chacune des bagues 12 et 13 comporte une partie tubulaire 121 ou 131 disposée autour du corps cylindrique 1 1 et un flasque en forme de disque 122 ou 132, s'étendant radialement autour de la partie tubulaire 121 ou 131 à l'une des extrémités de cette dernière et disposé perpendiculairement à l'axe de symétrie de de la partie tubulaire.

Chaque flasque, 122 ou 132, présentant une face d'extrémité plane, 123 ou 133, les deux bagues 12 et 13 sont conçues pour être agencées l'une par rapport à l'autre de façon à ce que leurs faces planes serrent l'enveloppe 14 lorsque les deux bagues sont assemblées l'une à l'autre et montées sur le corps de liaison. Le dispositif selon l'invention comporte par ailleurs une enveloppe 14 en forme de poche, destinée à servir de logement à l'outil d'entraînement lorsque celui-ci est couplé au dispositif selon l'invention par la seconde extrémité 1 12. Cette enveloppe 14 comporte une première ouverture circulaire 141 , visible sur la figure 4, au travers de laquelle passe le corps de liaison 1 1 et une seconde ouverture 142, visible sur la figure 7, de taille plus importante, par laquelle on peut introduire l'outil d'entraînement 61 dans l'enveloppe 14.

Suivant un mode de réalisation préférentiel, le diamètre de l'ouverture circulaire 141 de l'enveloppe 14 est inférieur au diamètre de la partie circulaire 131 de la bague 13 afin d'assurer l'étanchéité entre les zones stériles et non stériles.

Selon l'invention, l'enveloppe 14 est agencée vis-à-vis des deux bagues de maintien 12 et 13, de telle façon que, lorsque les deux bagues sont assemblées l'une à l'autre, la paroi de l'enveloppe 14 se trouve prise en sandwich et pincée entre les deux faces 123 et 133 des bagues 12 et 13, comme illustré par la figure 1 ainsi que par les figures 3 et 6. L'enveloppe 14 est ainsi solidaire des deux bagues de maintien 12 et 13.

Les deux bagues 12 et 13 sont configurées de façon à ce que ; lorsqu'elles sont assemblées et montées sur le corps de liaison 1 1 , celui-ci puisse tourner librement sur lui-même, c'est-à-dire sans entraîner la rotation des bagues et de l'enveloppe qui leur est attachée.

Par ailleurs les deux bagues de maintien 12 et 13 ainsi que le corps de liaison sont également configurés de façon à ce que les deux bagues de maintien 12 et 13 puissent être assemblées l'une à l'autre pour former un pièce unique mobile en rotation autour du corps de liaison 1 1 mais bloquée en translation à une position donnée le long du corps de liaison, comme illustré par la figure 1 . Les figures 2 à 5 présentent les différents éléments constitutifs du dispositif de couplage 10 selon l'invention, dans une forme de réalisation préférée. Pour des raisons de clarté, les figures 4 et 5 présentent les différents éléments du dispositif à l'exception de la poche 14.

Dans cette forme de réalisation, le corps de liaison 1 1 est constitué par un élément cylindrique comportant une première et une seconde extrémité 1 1 1 et 1 12 présentant chacune une ouverture, 1 13 et 1 14, destinée à accueillir respectivement l'extrémité de l'instrument de biopsie et l'embout de couplage de l'outil d'entraînement.

Le corps de liaison 1 1 comporte également un épaulement annulaire 1 15 faisant saillie sur sa surface externe et divisant le corps de liaison en deux tronçons, ainsi qu'une gorge 1 16 ménagée dans la paroi entre l'épaulement 1 15 et la seconde extrémité 1 12 du corps de liaison 1 1 .

La première bague de maintien 12 est ici constituée, comme l'illustrent les figures 4 et 5, d'un élément central tubulaire 121 autour duquel est positionné un flasque en forme de disque 122 dans un plan perpendiculaire à l'axe de l'élément tubulaire 121 .

La première bague de maintien 12 comporte également, de manière préférentielle, des éléments de renfort 123 destinés à rigidifier l'assemblage du flasque 122 sur l'élément central 121 . Ces éléments de renfort 123 sont disposés radialement à la surface de l'élément central 131 et prennent appui sur la face du flasque opposée à la face de contact 126.

Dans cette forme de réalisation la seconde bague de maintien 13 est également formée, comme l'illustrent également les figures 4 et 5, d'un élément central tubulaire 131 autour duquel est positionné un flasque en forme de disque 132, disposé dans un plan perpendiculaire à l'axe de l'élément tubulaire 131 , de telle façon que le l'élément tubulaire 131 traverse complètement le flasque 132. Elle comporte également, de manière préférentielle, des éléments de renfort 133 destinés à rigidifier l'assemblage du flasque 132 sur l'élément central 131 . Ces éléments de renfort sont disposés radialement à la surface de l'élément central 131 et prennent appui sur l'une des faces du flasque. L'autre face du flasque formant la face d'appui 136 de la seconde bague.

Elle comporte encore un épaulement annulaire interne 134, disposé sur la paroi interne de l'élément tubulaire central 131 et faisant saillie dans l'espace interne délimité par la paroi de l'élément central 131 , comme illustré par la figure 4.

Elle comporte par ailleurs une gorge annulaire 137 ménagée dans l'épaisseur de la paroi de l'élément tubulaire central 131 , sur la face externe de celui-ci, dans la portion de cet élément située du côté de la face d'appui 136 du flasque 132.

D'un point de vue dimensionnel le diamètre intérieur de l'élément tubulaire central 131 de la seconde bague de maintien 13 est sensiblement égal, à un jeu fonctionnel près, au diamètre extérieur du corps de liaison 1 1 dans la zone délimitée par l'épaulement 1 15 et la seconde extrémité 1 12 du corps de liaison 1 1 .

De plus, la longueur de l'élément tubulaire central 121 de la première bague de maintien 12, ainsi que la longueur de l'élément tubulaire central 131 de la seconde bague de maintien 13 et la position du flasque 132 le long de cet élément, sont définis de telle façon que lorsque la bague 13 est enfilée sur le corps de liaison 1 1 par la seconde extrémité 1 12, jusqu'à entrer en contact avec l'épaulement 1 15, la face d'appui 136 étant orientée vers la première extrémité 1 1 1 du corps de liaison, l'extrémité 138 de la bague opposée à la face d'appui 136 avoisine la seconde extrémité 1 12 du corps de liaison 1 1 .

Par ailleurs, l'épaisseur de l'épaulement 134 disposé sur la surface interne de l'élément tubulaire central 131 et la position dudit épaulement par rapport aux extrémités de l'élément tubulaire central sont définies de façon à ce que ce dernier vienne se loger dans la gorge 1 16 ménagée dans l'épaisseur de la paroi du corps de liaison 1 1 lorsque la seconde bague de maintien est enfilée sur le corps de maintien jusqu'à entrer en contact avec l'épaulement 1 15.

D'un point de vue dimensionnel également, le diamètre intérieur de l'élément tubulaire central 121 de la première bague de maintien 12 est sensiblement égal, à un jeu fonctionnel près, au diamètre extérieur de l'élément tubulaire central 131 , de la seconde bague de maintien 13, dans la zone en regard de la face d'appui 136.

De la sorte la première bague de maintien 12 peut être insérée sur l'élément tubulaire 131 de la seconde bague 13 jusqu'à amener les faces d'appui 126 et 136 au contact de la paroi de l'enveloppe 14 afin de la serrer.

Le maintien en place est alors assuré par l'épaulement annulaire 124 faisant saillie sur la paroi intérieure de l'élément tubulaire central 121 de la première bague de maintien 12, épaulement dimensionné et positionné le long de la paroi de telle façon que lorsque la première bague de maintien 12 est complètement insérée sur l'élément central 131 de la seconde bague 13, les deux faces d'appui 126 et 136 étant au contact de la paroi de l'enveloppe 14, l'épaulement annulaire 124 est logé dans la gorge 139 de la seconde bague de maintien 13.

Dans une forme de réalisation préférée du dispositif de couplage selon l'invention, illustrée par la vue schématique en coupe longitudinale de la figure 6, le profil de la gorge 1 16 et la forme de la section transversale de l'épaulement 134 sont définis de telle façon que lorsque la seconde bague est complètement insérée sur le corps de liaison, comme illustré sur la figure 5, l'épaulement 134 oppose une certaine résistance au retrait de la seconde bague de maintien 13 du corps de liaison 1 1 . De la sorte, avantageusement, la seconde bague de maintien 13 reste naturellement en place sur le corps de liaison 1 1 . De même le profil de la gorge 137 et la forme de la section transversale de l'épaulement 124 sont définis de telle façon que lorsque la première bague 12 est complètement insérée sur l'élément tubulaire central de la seconde bague 13, comme illustré sur la figure 3, l'épaulement 124 oppose une certaine résistance au retrait de la première bague de maintien 12 de l'élément tubulaire central de la seconde bague 13. De la sorte, avantageusement, la première bague de maintien 12 reste naturellement en place sur la seconde bague de maintien 13.

Il est à noter que dans la mesure où l'une des caractéristiques techniques de l'invention consiste en ce que le corps de liaison 1 1 tourne librement autour de son axe à l'intérieur du conduit formé par l'élément central 131 de la seconde bague de maintien 13, le diamètre intérieur de l'élément 131 et le diamètre extérieur du corps de liaison 1 1 sont définis, sur toute la zone de contact entre ces deux éléments, de façon à ménager un jeu fonctionnel permettant au corps de liaison 1 1 de se mouvoir librement en rotation tout en étant maintenu en place longitudinalement vis-à-vis de la seconde bague de maintien 13 par l'intermédiaire des épaulements 1 15 et 134.

En revanche l'épaulement 124 de l'élément central de la première bague de maintien 12 et la gorge 137 de la seconde bague de maintien sont dimensionnés de façon à ce que, une fois en place, ils assurent le maintien en contact des faces de contact 126 et 136 des deux bagues contre la paroi de l'enveloppe 14.

Il est à noter également que du fait des contraintes dimensionnelles et fonctionnelles décrites dans le paragraphe précédent, l'assemblage de la seconde bague de maintien 12 sur le corps de liaison 1 1 et celui de la première bague de maintien 12 sur la seconde bague de maintien 13 nécessite, du fait de la présence des épaulements 124 et 134, une insertion en force qui provoque une contrainte de déformation légère sur les éléments tubulaires 121 et 131 des bagues. Cette contrainte cesse cependant lorsque les épaulements 124 et 134 sont positionnés dans les gorges 137 et 1 15 respectivement. C'est pourquoi, selon l'invention les bagues de maintien 12 et 13 sont préférentiellement réalisées dans un matériau déformable et capable de reprendre sa forme initiale après déformation.

Ainsi, dans cette forme de réalisation préférée, illustrée par les figure 4 à 6, l'assemblage du dispositif de couplage 10 selon l'invention peut avantageusement être réalisé par simple emboîtage, comme illustré par les figures 2 et 3.

Pour ce faire, on insère, dans un premier temps, la seconde bague de maintien 13 sur le corps de liaison 1 1 jusqu'à ce que l'extrémité de l'élément tubulaire central 131 entre en contact avec l'épaulement 1 15.

Puis, dans un second temps, on insère la première extrémité du corps de liaison 1 1 au travers de la première ouverture circulaire de l'enveloppe 14 jusqu'à amener la paroi de l'enveloppe au contact de la face d'appui 136 de la seconde bague de maintien 13.

Puis enfin, dans un troisième temps, on insère la première bague de maintien 12 sur l'élément tubulaire central 131 de la seconde bague 13 jusqu'à amener la face d'appui 126 de la première bague au contact de la paroi de l'enveloppe 14.

De la sorte, la paroi de l'enveloppe 14 se trouve emprisonnée et pressée entre les deux faces d'appui 126 et 136.

Les placements successifs des épaulements 134 et 124 dans les gorges respectives 1 16 et 137 assurent alors le verrouillage en position de l'ensemble.

Il est à noter qu'outre le maintien en place des différents éléments qui le constituent, la structure du dispositif selon l'invention permet avantageusement, dans cette forme de réalisation préférée, de garantir une étanchéité entre la zone de l'espace limitée par l'enveloppe 14 et susceptible de renfermer un matériel non stérile (l'outil d'entrainement en particulier) et le reste de l'espace dans lequel le dispositif est mise en œuvre, espace par principe stérile.

En effet la présence des épaulements et des gorges décrits dans les paragraphes précédents se traduit avantageusement, lors de l'assemblage des différents éléments du dispositif de couplage 10 selon l'invention, par la constitution de chicanes annulaires au niveau des conduits formés par les éléments tubulaires 121 et 131 , chicanes qui entravent, voire rendent peu probable, un éventuel écoulement de matières non stérile vers les zones stériles.

Il est à noter par ailleurs, comme l'illustre notamment les figures 4 à 6, qu'afin de renforcer la tenue à l'arrachement de l'enveloppe 14 entre les faces de contact 126 et 136 des deux bagues de maintien 12 et 13, les faces 126 et 136 peuvent être pourvues, dans une forme de réalisation particulière, d'un ensemble de picots 125 et de cavités 135, ou de trous, disposés sur ces deux faces; les picots 125 étant, par exemple, tous disposés sur la face de contact 126 de la première bague de maintien 12 et les cavités 135 sur la face de contact 136 de la second bague de maintien 13.

La forme et la disposition des cavités et des picots sont alors définies de façon à ce que, lors de l'assemblage des deux bagues de maintien 12 et 13, les ergots 125 disposés sur l'une des faces de contact, viennent s'emboiter dans les cavités 135 ménagées dans l'autre face de contact déformant la paroi de l'enveloppe 14 sans la perforer augmentant ainsi la tenue à l'arrachement radiale. Cette forme de réalisation permet d'éviter le thermo-soudage ou le collage de l'enveloppe 14 sur une face de contact 126 ou 136 des bagues 12 ou 13, rendant l'opération moins onéreuse.

Comme il a été dit précédemment le corps de liaison 1 1 du dispositif 10 selon l'invention a pour fonction de réaliser une interface mécanique entre l'extrémité proximale d'un instrument de biopsie et l'embout de couplage d'un outil permettant une mise en rotation motorisée de l'instrument de biopsie. L'extrémité proximale de l'instrument de biopsie correspond ici à l'extrémité par laquelle le praticien saisit et met en œuvre l'instrument.

A cet effet il comporte au niveau de chacune de ses extrémités 1 1 1 et 1 12 des moyens d'interface adaptés à l'instrument de biopsie et à l'outil de mise en rotation considérés.

L'invention concerne donc naturellement un système de couplage stérile entre un instrument de biopsie et un outil de mise en rotation dudit instrument, le système comportant le dispositif de couplage 10 exposé précédemment ainsi que l'embout de liaison de l'instrument de biopsie au dispositif et que l'embout de couplage de l'outil de mise en rotation au dispositif.

Un tel système est bien entendu adapté à un instrument de biopsie comportant une extrémité sur laquelle est disposé un embout permettant de monter sur l'instrument, de manière amovible, différents moyens permettant au praticien de mettre l'instrument en rotation.

L'embout d'extrémité peut par exemple prendre la forme d'un cylindre à base hexagonale destiné à venir se loger dans une cavité cylindrique aux parois hexagonales ménagée dans le moyen de mise en rotation considéré. La longueur de l'embout, la profondeur de la cavité, ainsi que les dimensions des sections de l'embout et de la cavité sont définies de telle façon que l'instrument de biopsie et le moyen de mise en rotation soient assemblés l'un à l'autre sans jeu, de sorte que la mise en œuvre dudit moyen, poignée ou outil à embout rotatif, par le praticien entraine une rotation de l'instrument sur lui-même autour de son axe de symétrie et une pénétration de l'instrument selon une direction sensiblement rectiligne.

Dans le cadre d'un système de couplage stérile, le corps de liaison 1 1 du dispositif de couplage selon l'invention 10 présente à sa première extrémité 1 1 1 , comme illustré par la figure 5, une cavité 1 13 présentant une géométrie et des dimensions adaptées à l'embout d'extrémité de l'instrument de biopsie considéré, une cavité cylindrique à paroi hexagonale, de section et de longueur appropriées par exemple.

Dans une forme de mise en œuvre préférée, la paroi de la cavité 1 13 comporte également des moyens pour assurer, hors de toute action du praticien, le maintien en place de l'embout de liaison 621 de l'instrument de biopsie 62 dans la cavité du corps de liaison 1 1 . Ces moyens peuvent par exemple consister, comme illustré sur la figure 5, en des encoches périphériques 1 17 destinées à recevoir des ergots élastiques 622 disposés latéralement sur l'embout de liaison 621 de l'instrument 62.

Par ailleurs le corps de liaison 1 1 du dispositif de couplage selon l'invention présente, à sa seconde extrémité 1 12, une cavité 1 14 dont la forme et les dimensions sont adaptées pour recevoir l'embout de couplage de l'outil de mise en rotation considéré.

Selon l'invention, l'embout de couplage de l'outil de mise en rotation ainsi que la cavité du corps de liaison 1 1 sont configurés et dimensionnés de telle façon que, lorsque l'embout de couplage de l'outil est mis en place dans la cavité 1 14 du corps de liaison 1 1 du dispositif de couplage destinée à cet effet, l'axe de rotation de l'embout de couplage et l'axe de rotation du corps de liaison 1 1 sont confondus et qu'en l'absence d'action du praticien, l'outil de mise en rotation reste attaché au dispositif de couplage par son embout.

Les figures 7 à 1 1 illustrent, à titre de forme de réalisation préférée, un mode de couplage particulier d'un outil de mise en rotation 61 et d'un dispositif de couplage 10 selon l'invention permettant le couplage stérile dudit outil 61 à un instrument de biopsie 62 (représenté partiellement sur les figures 7 et 8).

L'outil 61 comporte ici une poignée 612 solidaire d'un corps principal 613 renfermant un moteur électrique apte à mettre en rotation un arbre de transmission. A l'extrémité de cet arbre est fixé un embout de couplage 61 1 , destiné à venir se loger dans la cavité ménagée au niveau de la seconde extrémité 1 12 du corps de liaison 1 1 du dispositif de couplage selon l'invention. L'ensemble présente la forme connue d'une perceuse à main.

Dans cette forme de réalisation préférée, l'embout de couplage 61 1 de l'outil 61 , représenté sur la vue 9-B de la figure 9, comporte un corps 91 de forme globalement tronc-pyramidal à base hexagonale, coiffé à son sommet par un élément d'extrémité 92 en forme de cylindre de révolution de faible largeur.

Le diamètre de l'élément d'extrémité 92 est légèrement inférieur au diamètre de la cavité cylindrique 97 du corps de liaison 1 1 .

L'extrémité 1 12 du corps de liaison 1 1 du dispositif de couplage selon l'invention présente quant à elle, comme l'illustre la vue 9-A de la figure 9, une cavité 1 14 comportant une première zone 95 de forme générale tronc-pyramidale, à parois planes dont la base hexagonale constitue l'ouverture de la cavité. Cette partie tronc- pyramidale, destinée à recevoir le corps tronc-pyramidal 91 de l'embout 61 1 , débouche sur une seconde zone 97 cylindrique destinée à recevoir l'élément d'extrémité 92 de ce même embout. La paroi 96 permet de séparer les zones stériles et non stériles du corps de liaison 1 1 .

Les dimensions et la géométrie (angle au sommet) de la zone tronc-pyramidale 95, ainsi que le diamètre et la hauteur de la zone cylindrique 97 sont définis de façon à ce que l'embout de couplage 61 1 , puisse être inséré dans la cavité 1 14, l'élément d'extrémité 92 venant se loger dans la zone cylindrique 97, comme illustré par la figure 10.

La structure particulière de l'embout de couplage 61 1 , constituée par un corps tronc-pyramidale 91 terminé par un élément d'extrémité cylindrique 92, associée à la structure correspondante de la cavité 1 14, à savoir une structure creuse comportant une cavité tronc-pyramidale 95 prolongée par une cavité cylindrique 97, permet avantageusement d'assurer simultanément deux fonctions.

La première fonction consiste à assurer un emboîtement satisfaisant de l'embout de couplage 61 1 de l'outil d'entraînement 61 à l'extrémité du dispositif de couplage 10, emboîtement assuré par les parties tronc-pyramidales associées 91 et 95.

La seconde fonction consiste quant à elle à assurer un alignement automatique de l'axe de rotation de l'embout de couplage 61 1 sur l'axe de rotation du corps de liaison 1 1 du dispositif, lui-même confondu avec l'axe de rotation de l'outil de biopsie 62, alignement assuré par les parties cylindriques associées 92 et 97.

Dans cette forme de réalisation préférée, l'interface constituée par l'embout de couplage 61 1 et la cavité 1 14 comporte des moyens permettant, lorsque l'outil de mise en rotation 61 est inséré dans l'extrémité 1 12 du dispositif de couplage 10 selon l'invention, d'assurer, en l'absence d'action volontaire du praticien, un maintien en position de l'outil d'entraînement 61 .

Ces moyens sont constitués, comme illustré par la vue schématique en coupe partielle de la figure 1 1 , d'une part par une légère différence, a, d'inclinaison par rapport à l'axe de symétrie commun, des parois formant la zone tronc-pyramidale 95 de la cavité 1 14 et des parois formant le corps tronc-pyramidal 91 de l'embout 61 1 .

Ils sont, d'autre part, constitués par un mécanisme de verrouillage par encliquetage constitué lui-même par exemple, comme illustré par la figure 1 1 , par un ensemble d'encoches périphériques 98 ménagées dans la paroi de la cavité 1 14 et par un élément de verrouillage rétractable 1 101 , solidaire de l'embout 61 1 .

Cet embout est configuré pour venir se coincer dans au moins une des encoches 98 lorsque l'embout de couplage (61 1 ) de l'outil d'entraînement (61 ) est inséré dans le dispositif de couplage (10) et assurer le maintien en place de l'embout (61 1 ) dans l'extrémité (1 12) du dispositif de couplage (10).

Dans le mode de réalisation particulier illustré par la figure 1 1 , l'élément de verrouillage est constitué par un poussoir à bille 1 101 comportant un conduit cylindrique radial 1 103, semi débouchant, pratiqué dans le corps tronc-pyramidal 91 de l'embout de couplage 61 1 , dans lequel sont placés une bille 1 102 et un ressort en spirale 1 104, agencés dans le conduit cylindrique 1 103 de telle façon que le ressort 1 104 tend à repousser la bille (1 102) vers l'extérieur du conduit 1 103.

Préférentiellement, l'élément de verrouillage est par ailleurs agencé de façon à favoriser naturellement le maintien de l'extrémité rétractable dans la fente 98 dans laquelle elle est placée par un contact de la bille (1 102) contre la paroi externe de l'encoche 98. Dans l'exemple de la figure 1 1 , à cet effet, l'axe du conduit cylindrique radial (1 101 ) forme un angle aigu avec l'axe de symétrie du corps 91 de l'embout de couplage 61 1 de l'outil d'entraînement 61 ; l'extrémité débouchante dudit conduit étant dirigée vers le sommet du corps 91 de l'embout.

Avantageusement, la mise en place de tels moyens empêche, ou du moins limitent fortement, l'éventualité d'un désaccouplement spontané de l'outil de mise en rotation 61 et du dispositif de couplage 10 selon l'invention.

Le dispositif de couplage 10 selon l'invention, tel qu'il est décrit de manière détaillée dans les paragraphes précédents, a pour fonction de permettre de réaliser un couplage stérile entre un instrument de biopsie par principe stérile, jeté après utilisation, et un outil de mise en rotation dudit instrument, outil réutilisable plusieurs fois et que sa structure rend difficile à rendre complètement stérile.

C'est à cet effet que le dispositif de couplage selon l'invention comporte une enveloppe 14 souple, de préférence translucide, destinée à confiner l'outil de mise en rotation tout en permettant sa manipulation et son utilisation, comme illustré par la figure 8.

Cette poche souple 14 comporte, outre la première ouverture circulaire 141 décrite précédemment et destinée à permettre au corps de liaison 1 1 de traverser sa paroi, une seconde ouverture 142 permettant d'y introduire l'outil de mise en rotation 61 .

Cette seconde ouverture 142 est en outre dimensionnée de façon à permettre un retournement de la paroi de l'enveloppe 14 sur elle-même, la paroi interne de l'enveloppe 14 étant alors tournée vers l'extérieur, et à pouvoir ainsi repousser hors de l'enveloppe la seconde extrémité 1 12 du corps de liaison 1 1 , normalement logée à l'intérieur de cette enveloppe.

De la sorte, il est avantageusement possible d'accéder à cette extrémité 1 12 sans entrer en contact avec la paroi externe de l'enveloppe 14.

Le bord de l'ouverture 142 est par ailleurs configuré et pourvu de moyens permettant d'assurer une fermeture étanche de l'enveloppe qui empêche tout contact direct de l'outil de mise en rotation 61 avec des éléments stériles lorsque ce dernier est placé dans l'enveloppe et couplé à un instrument de biopsie.

Compte tenu des caractéristiques techniques du dispositif de couplage selon l'invention il est avantageusement possible de réaliser de manière simple un couplage amovible d'un outil motorisé de mise en rotation 61 , outil non stérile, à un instrument de biopsie nécessairement stérile, sans risquer de contaminer de manière involontaire le milieu stérile durant l'opération de couplage ou celle inverse de séparation.

Par suite l'opération de couplage stérile d'un instrument de biopsie et d'un outil d'entraînement dudit instrument au moyen d'un dispositif de couplage selon l'invention peut être décrite par les phases d'implémentation suivantes : - Une phase préliminaire de retournement de l'enveloppe 14 du dispositif 10 sur elle-même, cette étape étant réalisée en repoussant la première extrémité du dispositif 1 1 1 du dispositif de couplage à l'intérieur de l'enveloppe 14 jusqu'à ce que la seconde extrémité 1 12 émerge de l'enveloppe au travers de la seconde ouverture 142 ;

- une première phase durant laquelle on introduit l'embout 61 1 de l'outil d'entraînement 61 dans la cavité 1 14 de la seconde extrémité 1 12 du dispositif de couplage 10, et durant laquelle on remet en forme l'enveloppe de façon à ce qu'elle enferme l'outil 61 de mise en rotation 61 , puis on referme hermétiquement la seconde ouverture 142 de l'enveloppe;

- une seconde phase durant laquelle on met en place l'instrument de biopsie 62 en insérant l'extrémité dudit instrument dans la cavité 1 13 de la première extrémité 1 1 1 du dispositif de couplage 10.

Selon l'invention, la phase préliminaire peut être soit implémentée de manière indépendante au moment de la fabrication du dispositif de couplage selon l'invention, le dispositif est alors livré au praticien sous emballage stérile avec son enveloppe 14 préretournée ; soit implémentée par le praticien juste avant son utilisation, le dispositif étant alors livré sous emballage stérile avec son enveloppe non retournée sur elle-même.

Selon l'invention également, la première phase de l'opération de couplage comporte plusieurs étapes qui selon l'équipement et le personnel d'assistance dont dispose le praticien peuvent être mises en œuvre de différentes façons.

Ainsi, durant une première étape d'assemblage, le dispositif de couplage selon l'invention avec son enveloppe préalablement retournée étant maintenu en position verticale (la seconde extrémité 1 12 du dispositif 10 étant dirigée vers le haut), on introduit l'embout de couplage 61 1 de l'outil d'entraînement 61 dans la seconde extrémité 1 12 du dispositif de couplage, de sorte que l'outil 61 est maintenu en position verticale par le dispositif de couplage 10.

Cette étape peut par exemple être mise en œuvre par le praticien équipé de gants stériles, qui saisit la première extrémité 1 1 1 du dispositif de couplage, tandis que l'embout 61 1 de l'outil d'entraînement 61 est inséré dans la seconde extrémité 1 12 du dispositif de couplage, par un personnel d'assistance par exemple. L'ensemble dispositif de couplage - outil d'entraînement est ensuite maintenu par le praticien de telle façon que le dispositif de couplage soit placé en position verticale, l'outil d'entraînement surplombant la main du praticien.

Ensuite, durant une deuxième étape d'assemblage, on fait glisser la paroi de l'enveloppe 14 sur elle-même autour du corps de l'outil d'entraînement 61 jusqu'à ce que, retrouvant sa forme initiale, l'enveloppe 14 enferme l'outil 61 en totalité.

Cette deuxième étape peut par exemple être réalisée par le praticien lui-même qui saisit une extrémité de l'enveloppe 14 puis la soulève en faisant glisser la paroi externe repliée de l'enveloppe de façon à envelopper progressivement le corps de l'outil d'entraînement 61 , en prenant garde cependant que ses doigts n'entrent pas en contact avec le corps de l'outil d'entraînement jusqu'à ce que l'enveloppe 14 reprenne sa forme initiale.

Puis, durant une troisième étape d'assemblage, on referme la seconde ouverture 142 de l'enveloppe 14 à l'aide des moyens de fermeture disposés au niveau de ladite ouverture. Cette étape peut également être réalisée par le praticien lui-même, dans la mesure où l'outil de mise en rotation 61 est alors logé dans l'enveloppe 14.

Selon l'invention enfin, la seconde phase du processus de couplage, consiste pour le praticien à saisir l'ensemble dispositif de couplage 10 - outil d'entraînement 61 par l'outil d'entraînement, alors recouvert de l'enveloppe, et à insérer l'embout de liaison de l'instrument de biopsie 62 dans la seconde extrémité du dispositif de couplage. A l'issue de la première phase, le praticien dispose d'un outil de mise en rotation stérile qu'il peut à volonté coupler à un instrument de biopsie en procédant à la deuxième phase, puis découpler dudit instrument pour lui substituer une simple poignée avec laquelle il peut mettre l'instrument de biopsie en rotation sans assistance mécanique.