[0001] La présente invention se rapporte à un dispositif pour tester du parfum par pulvérisation sur une languette, ou mouillette, en un matériau pouvant être imprégné du parfum.

[0002] Classiquement, pour permettre à un(e) client(e) de tester un parfum avant de l'acheter, le commerçant propose de le tester en mettant à disposition un flacon du parfum en question et une ou des languette(s), le/la client(e) saisissant la languette d'une main et le flacon d'une autre main, pulvérise une dose de parfum sur la languette (également appelée mouillette) et la porte à ses narines pour en tester l'odeur.

[0003] Il apparaît à l'usage que cette manière de tester un parfum ne permet pas à l'utilisateur de se faire une idée aussi exacte que possible du parfum et il n'est pas rare que ce dernier, une fois l'achat réalisé, soit déçu par le parfum qu'il a acheté, son odeur ne correspondant pas à celle ressentie lors du test.

[0004] La présente invention vise à surmonter les inconvénients de l'art antérieur en mettant à disposition un dispositif pour tester un parfum par pulvérisation sur une languette en un matériau pouvant être imprégné de parfum qui surmonte les inconvénients de l'art antérieur.

[0005] Suivant l'invention, un dispositif pour tester un parfum par pulvérisation sur une languette en un matériau pouvant être imprégné de parfum, est tel que défini à la revendication 1 , des perfectionnements étant définis aux sous revendications.

[0006] En prévoyant ainsi que la pulvérisation sur la languette s'effectue dans un espace séparé des éléments mécaniques et/ou électroniques, notamment un espace clos ou sensiblement clos, on s'assure que le parfum qui est pulvérisé et n’est pas absorbé par la languette ne peut pas atteindre les éléments mécaniques et/ou électroniques qui permettent la pulvérisation automatique sur la languette. On s’assure ainsi d’une grande longévité du dispositif.

[0007] En outre, lorsque la pulvérisation s’effectue dans une enceinte fermée, le parfum pulvérisé sur la languette est le seul à être présent sur la languette et n'est pas "pollué" par d'autres parfums alentours, également testés par d'autres utilisateurs, qui en viendraient à modifier l'odeur du parfum testé. Ainsi, l'utilisateur est certain de tester l'exact odeur du parfum qu'il envisage d'acheter, et non pas un mélange de plusieurs parfums testés en même temps ou au même endroit dans le magasin.

[0008] Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, il est prévu des moyens de détection de la présence de la au moins une partie de la languette dans l'enceinte fermée et l'agencement est tel que lorsque les moyens de détection de la présence détectent la présence de la languette dans l’enceinte, notamment en face de la buse, les moyens de commande commandent la délivrance d'une dose par la buse.

[0009] De préférence, l’enceinte fermée où s’effectue la pulvérisation est constituée d’un boîtier amovible.

[0010] De même, de préférence, les moyens de pulvérisation sont amovibles, notamment en étant constitués d’une buse, d’un tuyau et d’un connecteur.

[0011] Ainsi, l’ensemble constitué du boîtier amovible et des moyens de pulvérisation amovibles, notamment constitués d’une buse, d’un tuyau et d’un bouton connecteur, peut être retiré du boîtier principal en même temps que l’on change de flacon, et notamment lorsque l’on change de parfum, de sorte qu’aucune trace du parfum pulvérisé du flacon précédent ne demeure dans le dispositif, et ce parfum pulvérisé du flacon précédent ne peut donc pas interférer avec le parfum que l’on veut maintenant pulvériser sur les languettes.

[0012] Suivant un mode de réalisation favorable de l'invention, les moyens de commande de la délivrance par pulvérisation d'une dose de parfum comportent une tige disposée en face du bouton-poussoir des moyens formant pompe et entraînée par un arbre à came, l’arbre à came étant entraîné par un moteur électrique, de sorte que le piston effectue un mouvement en va et vient de bas en haut, le piston pressant le bouton-poussoir et déclenchant ainsi la délivrance par pulvérisation d'une dose de parfum lors de sa course vers le bas, et relâchant la pression sur le bouton poussoir lors de sa course vers le haut.

[0013] Suivant un autre mode de réalisation de l'invention, on peut prévoir une came rotative entraînée par un moteur, qui vient presser, lors d'une première partie de la rotation le bouton poussoir vers le bas, puis, lors d’une deuxième partie de la rotation, libère le bouton-poussoir. [0014] De préférence, la buse et le capteur sont disposés côte à côte, au-dessus de la partie distale de la languette introduite par la fente.

[0015] En particulier, un bac ouvert sur le dessus est disposé sous la partie distale de la languette introduite par la fente.

[0016] Suivant un perfectionnement, on peut prévoir un espace de réception du bac délimité par une paroi verticale intermédiaire, une plaque supérieure horizontale, une paroi avant et une paroi latérale du boîtier.

[0017] Notamment, la hauteur de la plaque supérieure horizontale est telle qu’elle se trouve à un niveau supérieur à celui de la fente.

[0018] Suivant un mode de réalisation avantageux, le bac comporte une paroi latérale qui s’étend jusqu’à un bord supérieur qui se trouve au moins à la hauteur de la plaque supérieure horizontale, de sorte que lorsque le bac est introduit dans l’espace de réception du bac, la paroi latérale vient en contact avec la tranche latérale de la plaque supérieure horizontale pour ainsi réaliser un espace sensiblement clos, à l’exception de la fente, dans lequel la languette est reçue pour être aspergée de parfum par la buse.

[0019] De préférence, la buse et le capteur sont disposés dans la plaque supérieure horizontale.

[0020] A titre d'exemple, on décrit maintenant un mode de réalisation préféré de l'invention, en se reportant aux dessins, dans lesquels :

[0021] la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif suivant un mode de réalisation de l'invention ;

[0022] la figure 2 est une vue avant du dispositif de la figure 1 ;

[0023] la figure 3 est une vue arrière du dispositif de la figure 1 ;

[0024] la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne A-A de la figure 2 ;

[0025] la figure 5 est une vue en perspective éclatée d’un dispositif suivant un autre mode de réalisation de l’invention ;

[0026] la figure 6 est une vue de côté du dispositif de la figure 5, les parties intérieures apparaissant en pointillés; [0027] la figure 7 est une vue de dessus du dispositif des figures 5 et 6, les parties intérieures apparaissant en pointillés

[0028] la figure 8 est une vue en perspective d’un dispositif suivant un autre mode de réalisation de l’invention ;

[0029] la figure 9 est une vue de dessus du dispositif de la figure 8, les parties intérieures apparaissant en pointillés;

[0030] la figure 10 est une vue en coupe suivant la ligne AA de la figure 9 ; et

[0031] la figure 11 est une vue en perspective éclatée du dispositif des figures 8 à 10.

[0032] Les figures 12A et 12B sont des vues en perspective d’un dispositif de test utilisé dans un cas, à la figure 12A, avec une languette suivant l’invention, et dans un autre cas, à la figure 12B, avec une languette qui n’a pas une rigidité qui convient pour être utilisée comme languette suivant l’invention ;

[0033] Les figures 13A et 13B sont des vues de côté du dispositif de test des figures respectivement 12A et 12B.

[0034] A la figure 1 , il est représenté un mode de réalisation d'un dispositif pour tester un parfum par pulvérisation d'une dose sur une languette suivant un mode de réalisation de l'invention.

[0035] Le dispositif comporte un boîtier 1 de forme sensiblement parallélépipédique rectangle définissant un espace 2 intérieur, dans lequel est reçu un flacon 3 de parfum ayant une ouverture supérieure, dans laquelle est disposée une vanne 4 de pompage du parfum contenu dans le flacon. Un socle 5 permet le maintien en position stable verticale du flacon. Un dispositif de pulvérisation déportée est relié à la vanne 4 et comporte un bouton-poussoir 6 qui coopère avec la vanne 4 formant pompe, et un tuyau 7 reliant la sortie de la vanne 4 à une buse 8. Un capteur 9 de détection de la présence d'une partie d’une languette 10 dans l'espace 2 intérieur au boîtier 1 est disposé à proximité immédiate de la buse 8.

[0036] Des moyens 14 de commande sont prévus pour commander la pulvérisation d’une dose de parfum par la buse 8 lorsque la présence de la languette dans l’espace 2 intérieur en face de la buse 8 est détectée par le capteur 9. Ces moyens de commande peuvent comporter par exemple un piston relié à un arbre à came entraîné par un moteur électrique, de sorte que lorsque le piston est entraîné vers le bas par l’arbre à came, il vient presser le bouton poussoir 6 qui actionne la pompe qui pompe du flacon une dose de parfum et l’envoie vers la buse 8 qui la délivre sous forme d’une pulvérisation sur la languette se trouvant en face d’elle. Suivant un autre mode de réalisation, à la place d’un piston, on pourrait prévoir une came rotative, venant dans la position où son bord périphérique le plus éloigné de son centre de rotation presse le bouton 6 commander la délivrance d’une dose, et dans la position opposé relâche la pression sur le bouton.

[0037] Notamment, le moteur électrique peut être alimenté par l'intermédiaire d'une pile d'alimentation 11 également reçue dans l'espace 2 intérieur du boîtier 1.

[0038] Dans le boîtier 1 , il est également disposé un bac 12 ouvert uniquement sur le dessus et destiné à être disposé sous la buse 8. Une paroi 20 avant du boîtier 1 comporte une fente 13, par laquelle peut être introduite la languette 10 de test en un matériau pouvant être imprégné du parfum contenu dans le flacon 3. La fente 13 se trouve à une hauteur telle que, lorsque la languette est introduite dans une direction horizontale dans la fente 13, une partie d'extrémité de la languette se trouve entre la buse 8 et le bac 12, pour être aspergée de la dose de parfum délivrée, ainsi qu'à proximité immédiate du capteur 9 de présence pour permettre la délivrance d'une dose.

[0039] Le bouton poussoir 6 forme un connecteur couplé à l’orifice de sortie de la vanne 4 disposée dans l’ouverture du flacon 3. Le connecteur comporte une rondelle de base percée en son centre d’un trou borgne dans lequel est reçu la buse de sortie de la mini pompe 4 et deux ailettes croisées disposées sur la rondelle de base par leur chant, un canal de traversée s’étendant entre l’extérieur et la paroi latérale du trou borgne. Ce connecteur d’une part permet la transmission d’une pression sur la mini pompe 4 pour le pompage par celle-ci d’une dose de parfum et d’autre part assure, par le canal de traversée, la communication pour les fluides entre l’orifice de sortie de la mini pompe 4 et le tuyau 7, l’extrémité de ce dernier étant reçue à adaptation serrée dans le canal de traversée.

[0040] Ainsi, l'utilisateur insère, dans la fente 13, une languette 10 (classiquement de forme rectangulaire ou sensiblement rectangulaire), dont une partie d'extrémité avant vient se positionner entre la buse 8 et le bac 12. La présence de la languette 10 au-dessus du bac 12 et en dessous de la buse 8 de pulvérisation est détectée par le détecteur 9 de présence, qui déclenche alors, par l'intermédiaire des moyens 14 de commande, une action de pression ou de poussée sur le bouton-poussoir 6, qui entraîne la délivrance d'une dose de parfum par la buse 8 sur la partie de la languette 10 introduite à l'intérieur de l'espace 2 clos en face du bac 12.

[0041] Le boîtier 1 comporte une paroi avant 20, une paroi de fond 21, une paroi de dessus 25, une paroi arrière 22 et deux parois latérales gauche 23 et droite 24, l’une 24 de ces deux parois étant amovible pour permettre d’insérer les différents constituants du dispositif dans le boîtier 1.

[0042] En outre, on peut prévoir un espace de réception du bac 12 délimité par une paroi 16 verticale intermédiaire, une plaque 15 supérieure horizontale, la paroi 20 avant et la paroi 23 latérale fixe. La hauteur de la plaque 15 est telle qu’elle se trouve à un niveau supérieur à celui de la fente 13, sensiblement juste en dessous de celle-ci, de sorte que lorsque la languette est insérée dans la fente, elle vient sensiblement en contact avec la tranche des parois verticales avant et arrière du bac 12. D’autre part, le bac 12 comporte une paroi latérale 26 qui s’étend jusqu’à un bord supérieur qui se trouve au moins à la hauteur de la plaque 15 supérieure, se sorte que lorsque le bac 12 est introduit dans l’espace de réception du bac 12, la paroi latérale 26 vient en contact avec la tranche de la plaque 15 supérieure pour ainsi réaliser un espace sensiblement clos (à l’exception de la fente 13) dans lequel la languette est reçue pour être aspergée de parfum par la buse 8. En particulier, la buse 8 et le capteur 9 traversent la plaque 15 supérieure. On s'assure ainsi que le parfum pulvérisé n'est pulvérisé que sur la languette 10 et que les particules pulvérisées non reçues par la languette se retrouvent au fond du bac 12 à l'intérieur du boîtier 1, ne pouvant ainsi pas se mélanger avec d'autres parfums testés dans d'autres dispositifs du même genre à l'extérieur.

[0043] A la figure 2, il est représenté une vue de face du dispositif. Deux LED 30 font saillie à l’extérieur du boîtier et sont reliées au dispositif de commande pour donner des informations à l’utilisateur concernant l’état du dispositif, par exemple une LED peut être rouge/orange/verte ou clignotante en fonction de l’état de la batterie, et une autre LED peut indiquer en fonction de sa couleur et/ou de son clignotement queune languette est insérée et que du parfum est en train d’être pulvérisé dessus. [0044] A la figure 3, il est représenté une vue arrière du dispositif. De la paroi 22 arrière, fait saillie un bouton 31 de marche/arrêt du dispositif, une borne 32 pour charger la batteriel l et une fenêtre 33 par laquelle l’utilisateur peut voir un écran comportant des informations sur l’état de la batterie, par exemple un pourcentage de charge.

[0045] Lorsque la languette est introduite dans la fente, une partie distale se trouve à l’intérieur du boîtier, au-dessus du bac 12, et une partie proximale se trouve à l’extérieur du boîtier, entre les doigts de l’utilisateur. La dimension de la fente est sensiblement égale à celle de la languette, de sorte que la languette assure une certaine étanchéité de l’espace clos dans lequel est reçue la partie distale de la languette et sur laquelle est aspergée du parfum, évitant ainsi que du parfum ne s’échappe par cette fente.

[0046] Aux figures 5 à 7, il est représenté un dispositif suivant un autre mode de réalisation de l’invention.

[0047] Le dispositif comporte un boîtier 1’ de forme sensiblement parallélépipédique rectangle définissant un espace 2’ intérieur, dans lequel est reçu un flacon 3’ de parfum ayant une ouverture supérieure, dans laquelle est disposée une vanne 4’ de pompage du parfum contenu dans le flacon. Un dispositif de pulvérisation déportée est relié à la vanne 4’ et comporte un bouton-poussoir 6’ qui coopère, par l’intermédiaire d’un connecteur 5’ avec la vanne 4’ formant pompe, et un tuyau 7’ reliant la sortie de la vanne 4’ à une buse 8’. Un capteur 9’ de détection de la présence d'une partie d’une languette dans l'espace 2’ intérieur au boîtier 1’ est disposé à proximité immédiate de la buse 8’.

[0048] Le connecteur 5’ est couplé à l’orifice de sortie de la vanne ou mini-pompe 4’ disposée dans l’ouverture du flacon 3’. Le connecteur comporte une rondelle de base percée en son centre d’un trou borgne dans lequel est reçu la buse de sortie de la mini pompe 4’ et deux ailettes croisées disposées sur la rondelle de base par leur chant, un canal de traversée s’étendant entre l’extérieur et la paroi latérale du trou borgne. Ce connecteur d’une part permet la transmission d’une pression sur la mini pompe 4’ pour le pompage par celle-ci d’une dose de parfum et d’autre part assure, par le canal de traversée, la communication pour les fluides entre l’orifice de sortie de la mini pompe 4’ et le tuyau 7’, l’extrémité de ce dernier étant reçue à adaptation serrée dans le canal de traversée.

[0049] Des moyens 15’ d’application de pression électromécanique sont prévus appliquer une pression sur le bouton poussoir 6’ pour entraîner la pulvérisation d’une dose de parfum par la buse 8’ lorsque la présence de la languette dans l’espace 2’ intérieur en face de la buse 8’ est détectée par le capteur 9’. Ces moyens 15’ peuvent comporter par exemple un piston relié à un arbre à came entraîné par un moteur électrique, de sorte que lorsque le piston est entraîné vers le bas par l’arbre à came, il vient presser le bouton poussoir 6’ qui actionne la pompe 4’ qui pompe du flacon une dose de parfum et l’envoie, par le tuyau 7’, à la buse 8’ qui la délivre sous forme d’une pulvérisation sur une partie de la languette introduite dans le boîtier en face d’elle. Suivant un autre mode de réalisation, à la place d’un piston, on pourrait prévoir une came rotative, venant dans la position où son bord périphérique le plus éloigné de son centre de rotation presse le bouton 6’ commander la délivrance d’une dose, et dans la position opposé relâche la pression sur le bouton.

[0050] Notamment, le moteur électrique peut être alimenté par l'intermédiaire d'une pile d'alimentation également reçue dans l'espace 2’ intérieur du boîtier 1’.

[0051] Le boîtier 1’ comporte une paroi 20’ avant ayant une fente 13’ par laquelle peut être introduite une languette de test en un matériau pouvant être imprégné du parfum contenu dans le flacon 3’. La fente 13’ se trouve à une hauteur telle que, lorsque la languette est introduite dans une direction horizontale dans la fente 13’, une partie d'extrémité de la languette se trouve sous la buse 8 et le capteur 9’.

[0052] Ainsi, l'utilisateur insère, dans la fente 13’, une languette (classiquement de forme rectangulaire ou sensiblement rectangulaire), dont une partie d'extrémité avant vient se positionner sous la buse 8’ et le capteur 9’. La présence de la languette est détectée par le capteur 9’ de présence, qui déclenche alors, par l'intermédiaire d’une carte électronique 14’ de commande, une action de pression ou de poussée par les moyens 15’ électronique d’application de pression sur le bouton-poussoir 6’, qui entraîne la délivrance d'une dose de parfum par la buse 8’ sur la partie de la languette 10’ introduite à l'intérieur d’un espace 16’ clos défini sous la buse 8’ et le capteur 9’. [0053] Cet espace 16’ clos est délimité par une plaque 30’ horizontale intermédiaire, une plaque 31’ verticale intermédiaire, une paroi 23’ verticale latérale du boîtier 1’, la paroi 20’ avant, une paroi 21’ de fond du boîtier 1’ et une paroi 32’ verticale latérale intermédiaire.

[0054] La buse 8’ et le capteur 9’ sont reçu dans des trous correspondants formés dans la plaque 30’ horizontale intermédiaire à adaptation serrée pour assurer l’étanchéité de l’espace 16’ clos au niveau de la plaque 30’ horizontale.

[0055] L’espace 16’ clos assure ainsi une séparation de la zone de pulvérisation définie par l’intérieur de l’espace 16’ clos (l’espace 16’ est clos en ce sens qu’il ne comporte qu’une ou des ouvertures vers l’extérieur du boîtier) d’avec les moyens 15’ électromécanique d’application de pression et d’avec la carte 14’ électronique de commande, de sorte que le parfum pulvérisé par la buse 8’ dans l’espace 16’ ne peut pas se propager vers ces éléments mécaniques et/ou électroniques et en perturber le fonctionnement.

[0056] Une façade 40’, notamment à but décoratif, est fixée sur la face avant de la plaque 20’ avant, notamment par des vis.

[0057] On pourrait prévoir un bac de réception disposé dans l’espace clos pour la récupération et l’élimination du parfum liquide qui ne se sera pas fixé sur la languette introduite. On pourrait également prévoir une ouverture vers l’extérieur pour une élimination de ce parfum liquide par évaporation.

[0058] Suivant un perfectionnement qui reprend également le principe de la présente invention, on peut prévoir qu’au lieu d’insérer une languette par la fente 13 ou 13’ dans l’espace clos de pulvérisation par l’action de l’utilisateur, que la languette soit extraite d’une pile de languettes reçues à l’intérieur du boîtier, chaque languette étant extraite de la pile en étant envoyée vers la fente de sortie du boîtier pour une prise par l’utilisateur, en passant par la zone de pulvérisation.

[0059] Un tel dispositif est représenté aux figures 8 à 11.

[0060] A la figure 11, il est représenté les différents composants d’un assemblage suivant encore un autre mode de réalisation de l'invention, l'assemblage étant constitué d'un dispositif de distribution de languettes parfumées et d'une pile 100 de languettes. [0061 ] L’assemblage est reçu dans un boîtier 2” de forme parallélépipédique rectangle ayant une ouverture latérale permettant l'accès en son sein, qui peut être fermée par une cloison 3”. Dans le boîtier 2” est reçu un flacon 4” contenant le parfum à dispenser sur les languettes, qui est maintenu par un coin 5”. Un boîtier 6” auxiliaire en forme de U reçoit en son sein à complémentarité de forme la pile 100 de languettes, en étant de dimension en section transversale sensiblement égale à la dimension des languettes pour maintenir la pile de languettes en position verticale.

[0062] La pile de languette est supportée par le dessous par une plaque 7” de fond du boîtier auxiliaire 6”, cette plaque de fond s’étendant à partir de la paroi latérale arrière du boîtier 6” en s’arrêtant avant la plaque latérale avant de manière à laisser une ouverture dans le fond du boîtier 6”. L’extension en longueur (de l’arrière vers l’avant de la plaque 7” de fond est suffisante pour supporter la pile de languette sans que la languette la plus inférieure de la pile ne perde son contact avec la plaque 7”. L’ouverture est suffisante pour permettre à une roulette 11”, dont la périphérie comporte des pointes, d’être en contact avec la languette la plus inférieure de la pile pour pouvoir, lorsque la roulette tourne, l’entraîner hors de la pile, en la faisant sortir du boîtier auxiliaire 6” par une fente 12” dite d’entrée (l’explication de ce terme est donnée ci-après) formée, dans la plaque latérale avant du boîtier auxiliaire, directement en face de la languette la plus inférieure de la pile, lorsque celle-ci est posé sur la plaque 7” de fond et supportée par celle-ci. La fente 12” a une dimension permettant le passage en son sein de cette languette par translation horizontale sous l’effet de l’entraînement par la roulette 11”.

[0063] La fente 12” se trouve en face (notamment à la même hauteur) d'une fente 13” de sortie de languette ménagée dans la face avant du boîtier 2” principal. Un élément en forme de cornière comporte une plaque 14” horizontale de base, qui s'étend juste en-dessous de la fente 12” dite d’entrée et de la fente 13” de sortie. La plaque 14” supérieure supporte un détecteur 30” d’absence de languette sur la plaque 14” de base, notamment un système mécanique de type interrupteur avec une lame ressort, qui, sous l’effet de la pression d’une languette passant sur elle, est poussée élastiquement vers le bas dans une position dans laquelle elle déclenche l’envoi d’un signal de présence d’une languette, et lorsque aucune languette n’est présente sur la plaque 14”, la lame se redéploye vers le haut dans une position dans laquelle elle déclenche l’envoi d’un signal d’absence de languette sur la plaque 14”.

[0064] Une boîte 31” auxiliaire parallélépipédique ouverte d’un côté inférieur est positionnée par ce côté inférieur ouvert sur la plaque 14” de base pour former avec celle-ci une enceinte fermée, à l’exception d’une fente de sortie directement en face de la fente 13” de sortie du boîtier et d’une fente d’entrée directement en face de la fente 12” d’entrée, la liaison entre la boîte 31” ouverte et la plaque 14” s’effectuant par quatre pieds issus des coins du bord libre de l’ouverture de fond de la boîte auxiliaire qui coopèrent avec quatre encoches formées au quatre coin de la plaque 14” qui est ainsi de forme complémentaire de l’ouverture de fond de la boîte auxiliaire. Ainsi, l’enceinte fermée forme des moyens de séparation étanche qui empêche que des projections de parfum n’atteignent les autres éléments essentiels du boîtier, à savoir notamment le moteur 9” et/ou la carte 25” de commande et/ou le dispositif 22” électromécanique d’application de pression, ce qui permet d’augmenter la longévité de l’assemblage et en faciliter l’utilisation. Cette enceinte fermée réalise la fonction décrite ci-dessus de séparation. Cependant, elle pourrait être ouverte en partie, notamment vers l’extérieur sans que cela ne l’empêche de réaliser la fonction de séparation de la zone de pulvérisation des éléments électronique et mécanique de l’assemblage.

[0065] Une buse 15” de pulvérisation est reçue dans un trou formé dans la face de dessus de la boîte auxiliaire de manière à boucher de trou et à pulvériser du parfum dans l’enceinte fermée définie à l’intérieur de la boîte auxiliaire, la buse étant déportée par rapport au flacon 4” en étant reliée, par un tuyau 16” souple, à un bouton 17” de pression, lui-même couplé à l’orifice de sortie d’une mini-pompe disposée dans l’ouverture du flacon 4”. Le bouton 17” de pression est identique au bouton 17 du mode de réalisation de la figure 20 et comporte une rondelle de base percée en son centre et deux ailettes croisées disposées sur la base par leur chant. Ce bouton 17” a pour fonction d’une part de permettre la transmission d’une pression sur la mini pompe pour le pompage par celle-ci d’une dose de parfum et d’autre part d’assurer la communication pour les fluides entre l’orifice de sortie de la mini pompe et le tuyau 16”.

[0066] La buse 15” est ainsi positionnée de manière à projeter du parfum sur la face supérieure d’une languette lorsque celle-ci se trouve à l’intérieur de la boîte auxiliaire, entre la fente 12” avant et la fente 13” de sortie. Une pression exercée sur le bouton 17” de pression entraîne une sortie de la vanne de la pompe de son siège dans le goulot du flacon 4” et ainsi l’éjection d'une dose de parfum, transmise, par l'intermédiaire du tuyau 16”, à la buse 15”. Il s’agit d’un système de vanne de pulvérisation de parfum, bien connu dans le domaine, et qui ne sera pas décrit plus avant ci-après.

[0067] Un capteur 19” de la présence d'une personne, sans contact, notamment par Infra Rouge (IR), est reçu sous la plaque 14” et débouche par une ouverture formée dans la paroi avant du boîtier 2” pour détecter la présence d’une personne en face de cette paroi avant. Le capteur est relié à une carte 25” électronique de commande des différents éléments du dispositif. La carte électronique est reliée au capteur de la présence d'une personne en face du boîtier, ainsi qu’au moteur d'entraînement en rotation de la roulette 11” à pointes. La carte de commande est également relié à un élément 22” électronique d’application d’une pression pendant un intervalle de temps donné sur le bouton 17” pression, l’intervalle de temps donné étant proportionnel à la dose de parfum que l’on souhaite projeter sur la languette par la buse 15”. Cet élément 22” comporte un moteur commandé par la carte de commande qui entraîne, pendant l’intervalle de temps donné, suivant un mouvement vertical de pression vers le bas un élément de pression, tel qu’une tige ou une plaque, qui vient presser le bouton 17” de pression disposé au-dessus de la mini vanne. En particulier, l’élément 22”, comme représenté à la figure 12, comporte deux roues dentées qui engrènent l’une l’autre en sens de rotation opposé pour entraîner une tige solidaire de l’une des roues dans un sens puis dans l’autre (Il s’agit d’un système de bielle bien connu dans le domaine). Suivant d’autres agencements, l’élément 22” peut appliquer une pression par l’intermédiaire d’une came rotative montée sur l’axe d’un moteur rotatif ou par un plongeur d’un électroaimant ou par tout autre système électromécanique analogue.

[0068] Une batterie ou pile 24” assure l’alimentation électrique des différents éléments, notamment de la carte électronique, du moteur d’entraînement de la roulette et de l’élément 22” électronique, ainsi que des capteurs de présence.

[0069] L’élément en forme de cornière, outre la plaque 14” horizontale supérieure comporte une plaque 27” verticale qui s’étend sous la plaque 14” horizontale. [0070] L’assemblage suivant les figures 8 à 11 fonctionne de la manière suivante. A l’état de repos, une languette fait saillie en partie hors du boîtier par la fente 13”, en s’étendant à l’intérieur du boîtier entre la fente 12” et la fente 13” à l’intérieur de l’enceinte fermée définie par la boîte 31’ auxiliaire et la plaque 14” (l’enceinte est dite fermée, mais comporte cependant deux fentes respectivement d’entrée et de sortie, l’une en face de la fente 13” de sortie du boîtier et l’autre en face de la fente d’entrée. Ainsi, lorsque la roulette extraie une languette de la pile, celle-ci entre par la fente d’entrée 12” et la fente d’entrée de l’enceinte fermée directement en face de la fente 12” d’entrée dans l’enceinte fermée où elle va recevoir une dose de parfum par la buse de pulvérisation. Lorsqu'une personne se présente en face du boîtier, le capteur 19”de présence d’une personne en face du boîtier le détecte et informe la carte électronique de la présence d'une personne. La carte, éventuellement en prenant en compte un temps de présence minimum de la personne en face du capteur, déclenche une pulvérisation d’une dose par la buse 15”, par action de l’élément 22” électronique sur la pompe du flacon, sur la languette déjà présente dans l’enceinte fermée. La personne présente peut alors se saisir de la languette et tester le parfum.

[0071] Lorsqu'une personne se présente en face du boîtier, le capteur 19”de présence d’une personne en face du boîtier le détecte et informe la carte électronique de la présence d'une personne. La carte, éventuellement en prenant en compte un temps de présence minimum de la personne en face du capteur, déclenche une pulvérisation d’une dose par la buse 15”, par action de l’élément 22” électronique sur la pompe du flacon, sur la languette déjà présente dans l’enceinte fermée. La personne présente peut alors se saisir de la languette et tester le parfum.

[0072] Lorsque la languette est tirée par la personne, le détecteur 30” détecte l’absence de languette et envoie l’information à la carte de commande qui déclenche alors une rotation de la roue à pointes en commandant son moteur pendant une durée permettant l’extraction de la languette la plus inférieure de la pile hors de la pile et son entraînement jusqu’ ce qu’une partie de la languette fasse saillie hors du boîtier 2” par la fente 13” de sortie, comme représenté à la figure 58, et le cycle de distribution de languette peut se répéter, un nouvel utilisateur souhaitant tester peut alors se présenter pour reprendre la même procédure. [0073] L’ensemble constitué de la boîte 31” auxiliaire, de la buse 15”, du tuyau 16” et du bouton 17” peut être retiré du boîtier en même temps que l’on change de flacon, et notamment lorsque l’on change de parfum, de sorte qu’aucune trace du parfum pulvérisé du flacon précédent ne demeure dans le dispositif, et ce parfum pulvérisé du flacon précédent ne peut donc pas interférer avec le parfum que l’on veut maintenant pulvériser sur les languettes.

[0074] Suivant l’invention, on entend par languette test de parfum un élément qui d’une part est en un matériau pouvant absorber du parfum et d’autre part suffisamment rigide pour passer le test de rigidité suivant.

[0075] Aux figures 12A, 12B, 13A et 13B, il est représenté un dispositif de test permettant de déterminer si une languette tient d’elle-même au sens de l’invention, notamment si elle a une rigidité qui convient pour être une languette de test de parfum au sens de l’invention (figures 12A et 13A) ou si elle a une rigidité qui n’est pas suffisante (figures 12B et 13B).

[0076] Le dispositif test comporte un bâti 1000 ayant un socle 1001 et une paroi verticale 1002 qui s’étend perpendiculairement au socle 1000, en ayant une épaisseur de 5mm (mesurée dans la direction horizontale parallèle au socle) et qui comporte une fente 1003 d’environ 25mm de large et dont l’épaisseur peut être réglée par des moyens de réglage (non représentés) qui peuvent notamment être formés par des cales que l’on insère dans la fente pour en faire varier l’épaisseur (mesurée dans la direction verticale). Enfin, un dispositif de mesure d’angle sous la forme d’un rapporteur 110 fait saillie latéralement de la paroi verticale, en ayant sa position de référence (le centre du cercle dans lequel est inscrit le demi-cercle du rapporteur) au niveau de la fente 1003.

[0077] On prend alors un échantillon rectangulaire de 75mm de long sur 25mm de large de cet élément (1004 aux figures 61 A et 62A et 1005 aux figures 11 B et 12B), et on positionne un de ses bords d’extrémité de 5mm de long dans la fente 1003 en le calant avec des cales pour le fixer. Le reste de l’élément fait saillie au-dessus du vide.

[0078] On mesure ensuite, à l’aide du rapporteur 1010, l’angle A formé entre le tronçon qui pend librement de l’échantillon et l’horizontale. En particulier, si l’échantillon a une courbure, on prend la droite de mesure qui passe par le zéro (au niveau de la fente 1003) et le point (il s’agit en réalité d’une droite formant le bord libre de l’échantillon, qui en coupe comme vu aux figures 12A et 12B est matérialisé par un point unique) PA ou PB qui se trouve au niveau de la périphérie du rapporteur (à environ 30mm du point O), et on mesure l’angle entre cette droite de mesure et l’horizontale.

[0079] Pour un produit souple tel qu’un tissu ou du papier toilette, l’angle obtenu est de sensiblement 90° et le produit ne peut pas constituer une languette de test de parfum au sens de l’invention. De préférence, l’angle est au moins inférieur à 45°, notamment inférieur à 30°, encore plus notablement inférieur à 15°, notamment en étant compris entre 1 ° et 30°. A la figure 12B, l’angle mesuré A est égal à 45° et la languette 105 n’est pas une languette de test au sens de l’invention. A la figure 12A, l’angle mesuré A est de 15° et la languette convient comme languette au sens de l’invention.

[0080] Concernant la capacité à absorber du liquide, notamment du parfum, un élément est considéré comme apte à absorber du parfum à partir du moment où, si l’on dépose une goutte de parfum sur une des faces positionnée à plat à l’horizontale d’un échantillon de 75mm sur 25mm et que l’on attend que cette goutte ait disparu par évaporation et/ou par absorption dans la matière de l’élément, il apparaît, par mesure relative des poids de l’échantillon avant la pose de la goutte de parfum, juste après le dépôt de la goutte et après disparition totale à l’œil nu de la goutte, qu’au moins une partie de la goutte a été absorbée dans la matière de l’élément, notamment au moins 10% en poids, de préférence au moins 50% en poids, notamment entre 50 et 100% en poids de la goutte a été absorbée.