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Title:
DEVICE FOR TREATING SKIN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/042297
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is a device (1) for treating the skin of a user by iontophoresis and/or electrostimulation, the device being intended to be applied to the skin of the user, the device (1) comprising a carrier layer comprising at least one carrier film and comprising a main electrode, a counter electrode and a current generator electrically connected to the main electrode on the one hand and to the counter electrode on the other hand, wherein the current generator comprises a plurality of galvanic couples connected in series, each galvanic couple being formed from a first conductive pole forming a cathode and from a second conductive pole forming an anode, and wherein the galvanic couples are adjacent pairwise and electrically connected pairwise, the first conductive pole of one of the galvanic couples being electrically connected to the second conductive pole of an adjacent galvanic couple and wherein the main electrode and the counter electrode are made of the same material.

Inventors:
YAKOUB ABDEL (FR)
BONNEMAIRE BAPTISTE (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/051295
Publication Date:
February 29, 2024
Filing Date:
August 25, 2023
Export Citation:
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Assignee:
FEELIGREEN (FR)
International Classes:
A61N1/04; A45D44/00; A61N1/30; A61N1/32
Foreign References:
US20020188241A12002-12-12
US20180241048A12018-08-23
FR3073721A12019-05-24
US20160089535A12016-03-31
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (1 ) de traitement de la peau d’un utilisateur par iontophorèse et/ou électrostimulation destiné à être appliqué sur la peau de l’utilisateur, le dispositif (1 ) comprenant une couche support (2) comprenant au moins un film support (21 ) et comprenant une électrode principale (22), une contre-électrode (23) et un générateur de courant (24) connecté électriquement à l’électrode principale (22) d’une part et à la contre-électrode (23) d’autre part, dans lequel le générateur de courant (24) comprend une pluralité de couples galvaniques (240) connectés en série, chaque couple galvanique (240) étant formé d’un premier pôle conducteur (241 ) formant cathode et d’un deuxième pôle conducteur (242) formant anode, et dans lequel les couples galvaniques (240) sont adjacents deux à deux et connectés électriquement deux à deux, le premier pôle conducteur (241 ) d’un des couples galvaniques (240) étant connecté électriquement au deuxième pôle conducteur (242) d’un couple galvanique (240) adjacent et dans lequel l’électrode principale (22) et la contre-électrode (23) sont formées du même matériau.

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel la pluralité de couples galvaniques (240) connectés en série comprend un premier couple galvanique (240a) et un dernier couple galvanique (240d), le premier pôle conducteur (241 ) du premier couple galvanique (240a) étant connecté électriquement à l’électrode principale (22) et le deuxième pôle conducteur (242) du dernier couple galvanique (240d) étant connecté électriquement à la contre- électrode (23), ou le deuxième pôle conducteur (242) du premier couple galvanique (240a) étant connecté électriquement à l’électrode principale (22) et le premier pôle conducteur (241 ) du dernier couple galvanique (240d) étant connecté électriquement à la contre- électrode (23).

3. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, dans lequel l’électrode principale (22) et la contre-électrode (23) sont en argent et/ou en chlorure d’argent, chaque premier pôle conducteur (241 ) formant cathode comprenant de l’argent et/ou du chlorure d’argent et chaque deuxième pôle conducteur (242) formant anode comprenant du zinc.

4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel deux couples galvaniques (240) adjacents sont connectés électriquement via des connecteurs (246) en carbone.

5. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel un connecteur en carbone s’étend jusqu’en dessous d’un deuxième pôle conducteur (242).

6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l’électrode principale (22) est connectée électriquement à un premier pôle conducteur (241 ) via un connecteur en carbone et la contre-électrode (23) est connectée électriquement à un deuxième pôle conducteur (242) via un connecteur en argent et/ou en chlorure d’argent.

7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel la couche support (2) comprend au moins trois couples galvaniques (240), de préférence au moins quatre couples galvaniques (240).

8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel, pour chaque couple galvanique (240), le premier pôle conducteur (241 ) et le deuxième pôle conducteur (242) sont séparés l’un de l’autre par un espace libre (243).

9. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel le premier pôle conducteur (241 ) d’un couple galvanique (240) et le deuxième pôle conducteur (242) d’un couple galvanique (240) sont séparés par une distance comprise entre 0.5 mm et 5 mm, préférentiellement entre 1 mm et 3 mm, par exemple égale à 2 mm.

10. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 8 et 9, comprenant une couche d’imprégnation (4) comprenant au moins un film d’imprégnation (41 ), la couche d’imprégnation (4) recouvrant au moins l’électrode principale (22), la contre-électrode (23) et le générateur de courant (24), dispositif (1 ) dans lequel les parties de la couche d’imprégnation (4) disposées au-dessus des espaces libres (243) sont destinées à être recouvertes d’un produit d’activation électriquement conducteur.

11 . Dispositif selon la revendication 10 dans lequel le dispositif comprend une couche pochoir (6) recouvrant la couche d’imprégnation (4) et comprenant au moins un film pochoir (61 ), la couche pochoir (6) comprenant au moins une zone perméable (62) adaptée pour laisser passer un produit d’activation électriquement conducteur uniquement au niveau d’au moins une zone prédéfinie de la couche d’imprégnation (4), dite zone libre (44), la zone libre (44) étant destinée à être recouverte du produit d’activation.

12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 11 , dans lequel le générateur de courant (24) comprend au moins deux ensembles de génération de courant (247) comprenant une pluralité de couples galvaniques (240) connectés en série, les deux ensembles de génération de courant (247) étant connectés en parallèles.

13. Procédé de fabrication d’un dispositif selon l’une des revendications 1 à 12, comprenant une étape de : a) formation de la couche support (2) par impression à partir d’encres, préférentiellement par sérigraphie, d’au moins un ensemble imprimé comprenant une électrode principale (22), une contre-électrode (23) et un générateur de courant (24) sur l’au moins un film support (21 ), l’électrode principale (22) et la contre-électrode (23) étant formées du même matériau.

14. Procédé selon la revendication 13, dans lequel l’étape a) comprend une étape de : a1 ) impression de connecteurs (246) en carbone destinés à connecter électriquement des couples galvaniques (240) d’un générateur de courant (24) et au moins une parmi l’électrode principale (22) et la contre-électrode (23) à un parmi un premier pôle conducteur (241 ) et un deuxième pôle conducteur (242) d’un générateur de courant (24).

15. Procédé selon l’une quelconque des revendications 13 et 14, dans lequel l’étape a) comprend des étapes de : a2) impression en zinc pour chaque couple galvanique (240) de l’un parmi le premier pôle conducteur (241 ) et le deuxième pôle conducteur (242) ; a3) impression en argent et/ou chlorure d’argent pour chaque couple galvanique (240) de l’autre parmi le premier pôle conducteur (241 ) et le deuxième pôle conducteur (242) et impression en argent et/ou chlorure d’argent de l’électrode principale (22) et de la contre- électrode (23).

Description:
Dispositif de traitement de la peau

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention concerne le domaine du traitement de la peau. Plus précisément, la présente invention concerne un dispositif pour le traitement de la peau, notamment par iontophorèse et/ou électroporation et/ou électrostimulation, préférentiellement non thérapeutique.

ETAT DE LA TECHNIQUE

L'iontophorèse, l’électroporation ou l’électrostimulation permettent de traiter la peau à partir de courants électriques. On connaît des dispositifs de traitement de la peau comme des masques pour le soin du visage conçus pour délivrer un courant électrique sur le visage d’un utilisateur. Toutefois, l’efficacité de ces dispositifs reste perfectible, en particulier car le courant qu’ils génèrent est trop faible. Ces dispositifs comprennent parfois une matrice support en polymère sur laquelle sont disposés des générateurs de courant. L’efficacité de ces masques est limitée notamment en raison de courts-circuits pouvant apparaître entre les générateurs de courants et la matrice et/ou entre les générateurs de courant et la peau. Les courants électriques ne sont ainsi pas correctement délivrés à la peau de l’utilisateur, que ce soit en termes d’intensité et/ou de localisation. Le traitement par iontophorèse et/ou électrostimulation n’est donc pas optimal, et l’efficacité des dispositifs connus s’avère décevante.

EXPOSE DE L’INVENTION

Un but de l’invention est d’améliorer le fonctionnement de dispositifs de traitement de la peau par iontophorèse ou électrostimulation, notamment améliorer leur efficacité.

Un autre but de l’invention est de rendre plus facile et accessible à tous l’utilisation de dispositifs de traitement de la peau par iontophorèse ou électrostimulation.

Un autre but de l’invention est d’améliorer le stockage et la durabilité des dispositifs de traitement de la peau par iontophorèse ou électrostimulation.

Un autre but de l’invention est de proposer un dispositif de traitement de la peau qui soit particulièrement ergonomique et intuitif à utiliser.

Un autre but de l’invention est de proposer un dispositif de traitement de la peau qui soit particulière sûr, indolore et fiable.

Selon un premier aspect, il est proposé un dispositif de traitement de la peau d’un utilisateur par iontophorèse et/ou électrostimulation destiné à être appliqué sur la peau de l’utilisateur, le dispositif comprenant une couche support comprenant au moins un film support et comprenant une électrode principale, une contre-électrode et un générateur de courant connecté électriquement à l’électrode principale d’une part et à la contre-électrode d’autre part, dans lequel le générateur de courant comprend une pluralité de couples galvaniques connectés en série, chaque couple galvanique étant formé d’un premier pôle conducteur formant cathode et d’un deuxième pôle conducteur formant anode, et dans lequel les couples galvaniques sont adjacents deux à deux et connectés électriquement deux à deux, le premier pôle conducteur d’un des couples galvaniques étant connecté électriquement au deuxième pôle conducteur d’un couple galvanique adjacent. De préférence, l’électrode principale et la contre-électrode sont formées du même matériau. En d’autres termes, le dispositif comprend au moins deux couples galvaniques connectés en série, par l’intermédiaire d’une connexion électrique entre le premier pôle conducteur d’un des couples galvaniques et le deuxième pôle conducteur d’un couple galvanique adjacent. Une telle disposition en série permet de cumuler les tensions générées par chacun des couples galvaniques, et donc l’intensité que le dispositif est capable de fournir (à résistance de peau équivalente), ce qui permet d ’accroître de manière remarquable l’efficacité du dispositif objet de l’invention.

Selon des caractéristiques avantageuses et non limitatives, prises seules ou dans une quelconque combinaison :

- la pluralité de couples galvaniques connectés en série comprend un premier couple galvanique et un dernier couple galvanique, le premier pôle conducteur du premier couple galvanique étant connecté électriquement à l’électrode principale et le deuxième pôle conducteur du dernier couple galvanique étant connecté électriquement à la contre-électrode, ou le deuxième pôle conducteur du premier couple galvanique étant connecté électriquement à l’électrode principale et le premier pôle conducteur du dernier couple galvanique étant connecté électriquement à la contre- électrode ; l’électrode principale et la contre-électrode sont en argent et/ou en chlorure d’argent, chaque premier pôle conducteur formant cathode comprenant de l’argent et/ou du chlorure d’argent et chaque deuxième pôle conducteur formant anode comprenant du zinc ; deux couples galvaniques adjacents sont connectés électriquement via des connecteurs en carbone ; un connecteur en carbone s’étend jusqu’en dessous d’un deuxième pôle conducteur ; le connecteur en carbone comprend une partie s’étendant en-dessous d’au moins 80% de la surface du deuxième pôle conducteur ; deux couples galvaniques adjacents sont connectés électriquement par contact direct entre le premier pôle conducteur d’un couple galvanique et le deuxième pôle conducteur du couple galvanique adjacent ; lequel l’électrode principale est connectée électriquement à un premier pôle conducteur via un connecteur en carbone et la contre-électrode est connectée électriquement à un deuxième pôle conducteur via un connecteur en carbone en argent et/ou chlorure d’argent ; la couche support comprend au moins trois couples galvaniques, de préférence au moins quatre couples galvaniques ; pour chaque couple galvanique, le premier pôle conducteur et le deuxième pôle conducteur sont séparés l’un de l’autre par un espace libre ; le premier pôle conducteur d’un couple galvanique et le deuxième pôle conducteur d’un couple galvanique sont séparés par une distance comprise entre 0.5 mm et 5 mm, préférentiellement entre 1 mm et 3 mm, par exemple égale à 2 mm ; le dispositif comprend une couche d’imprégnation comprenant au moins un film d’imprégnation, la couche d’imprégnation recouvrant au moins l’électrode principale, la contre-électrode et le générateur de courant, dispositif dans lequel les parties de la couche d’imprégnation disposées au- dessus des espaces libres sont destinées à être recouvertes d’un produit d’activation électriquement conducteur ; le dispositif comprend une couche pochoir recouvrant la couche d’imprégnation et comprenant au moins un film pochoir, la couche pochoir comprenant au moins une zone perméable adaptée pour laisser passer un produit d’activation électriquement conducteur uniquement au niveau d’au moins une zone prédéfinie de la couche d’imprégnation, dite zone libre, la zone libre étant destinée à être recouverte du produit d’activation ; le générateur de courant comprend au moins deux ensembles de génération de courant comprenant une pluralité de couples galvaniques connectés en série, les deux ensembles de génération de courant étant connectés en parallèles.

Selon un deuxième aspect, il est proposé un procédé de fabrication d’un dispositif décrit précédemment, comprenant une étape : a) de formation de la couche support par impression à partir d’encres, préférentiellement par sérigraphie, d’au moins un ensemble imprimé comprenant une électrode principale, une contre-électrode et un générateur de courant sur l’au moins un film support. De préférence, l’électrode principale et la contre-électrode sont formées du même matériau.

Selon des caractéristiques avantageuses et non limitatives, prises seules ou dans une quelconque combinaison : l’étape a) comprend une étape de : a1 ) impression de connecteurs en carbone destinés à connecter électriquement des couples galvaniques d’un générateur de courant et au moins une parmi l’électrode principale et la contre-électrode à un parmi un premier pôle conducteur et un deuxième pôle conducteur d’un générateur de courant ; l’étape a) comprend une étape de : a2) impression en zinc pour chaque couple galvanique de l’un parmi le premier pôle conducteur et le deuxième pôle conducteur ; a3) impression en argent et/ou chlorure d’argent pour chaque couple galvanique de l’autre parmi le premier pôle conducteur et le deuxième pôle conducteur et impression en argent et/ou chlorure d’argent de l’électrode principale et de la contre-électrode.

DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre d’un mode de réalisation préférentiel. Cette description sera donnée en référence aux figures annexées dont : la figure 1 illustre un dispositif de traitement de la peau en forme de goutte la figure 2 illustre un dispositif de traitement de la peau de forme circulaire la figure 3 illustre une couche support d’un dispositif de traitement de la peau en forme de goutte ; la figure 4 illustre une couche support d’un dispositif de traitement de peau de forme circulaire ; la figure 5 illustre une couche support d’un dispositif de traitement de la peau de forme triangulaire ; la figure 6 schématise le fonctionnement du dispositif, selon une vue en coupe, lorsqu’il est appliqué sur la peau d’un utilisateur ; la figure 7 schématise une vue agrandie d’une partie d’une couche support d’un dispositif, selon une vue en coupe ; la figure 8 illustre un générateur de courant d’un dispositif selon un premier mode de réalisation ; la figure 9 illustre un générateur de courant d’un dispositif selon un deuxième mode de réalisation ; la figure 10 illustre un générateur de courant d’un dispositif selon un troisième mode de réalisation ; la figure 11 illustre la couche support de la figure 3 recouverte d’une couche d’imprégnation d’un dispositif ; la figure 12 représente les étapes d’un procédé d’utilisation du dispositif ; la figure 13 représente les étapes d’un procédé de fabrication du dispositif ; la figure 14 représente la couche support de la figure 11 suite à une première étape du procédé de fabrication de la couche support ; la figure 15 représente la couche support de la figure 1 suite à une deuxième étape du procédé de fabrication de la couche support ; la figure 16 représente la couche de la figure 15 suite à une troisième étape du procédé de fabrication de la couche support.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION

Dispositif

En référence à la figure 1 , il est proposé, selon un premier aspect, un dispositif 1 de traitement de la peau d’un utilisateur par iontophorèse et/ou électrostimulation. Le dispositif 1 est destiné à être appliqué sur la peau de l’utilisateur, notamment et de préférence sur le visage. Le dispositif 1 pourrait être appliqué sur toute partie dermique du corps de l’utilisateur. Toutefois, comme cela sera détaillé par la suite, l’invention propose différentes formes de dispositif qui sont remarquablement bien adaptées pour des zones particulières du visage qui font souvent l’objet d’une volonté de traitement par les utilisateurs. Le dispositif 1 permet avantageusement un traitement cosmétique de la peau, par exemple par activation d’une substance cosmétique et/ou par optimisation et/ou amélioration de son efficacité. Différentes méthodes sont envisageables pour ce faire, typiquement la génération de microcourants, par exemple l’iontophorèse et/ou l’électroporation. Par activation, optimisation et/ou amélioration de l’efficacité d’une substance cosmétique, il est entendu qu’au moins un agent actif contenu dans la substance cosmétique est susceptible d’être activé ou de voir son efficacité optimisée et/ou améliorée par le dispositif 1 , et ce afin d’augmenter l’efficacité du traitement cosmétique de la peau. Le dispositif 1 est adapté pour être activé, c’est-à-dire mis dans des conditions de fonctionnement, par un produit d’activation qui est électriquement conducteur. En d’autres termes, la génération de courants électriques est déclenchée par l’application d’un produit sur au moins certaines zones du dispositif 1 . Le dispositif 1 est donc inactif en l’absence du produit d’activation, et ne devient actif que lorsque le produit d’activation est au contact d’au moins une zone prédéfinie, comme cela sera détaillé par la suite. Cela permet de contrôler le moment d’activation du produit, et en particulier de faire correspondre ce moment à l’utilisation effective du dispositif 1 par l’utilisateur. Ainsi, lors de la phase de stockage (ou de transport) du dispositif 1 , ce dernier n’est pas activé, préservant ainsi sa durée de vie, et en particulier la durée de vie du générateur de courant, comme cela sera détaillé par la suite.

Le produit d’activation peut comprendre un agent actif pour le traitement de la peau. Cet agent actif permet un traitement cosmétique de la peau, préférentiellement non thérapeutique, dont l’efficacité est accrue par le dispositif 1 , grâce au courant qu’il génère, comme cela sera détaillé par la suite. Préférentiellement, ledit agent actif est ionisé au pH du produit d’activation, par exemple compris entre 4 et 10, et sensiblement égal à 7, afin d’obtenir un mécanisme d’électromigration.

Le dispositif 1 objet de l’invention va permettre d’améliorer la diffusion de l’agent actif dans la peau, grâce au principe de la iontophorèse et/ou de l’électrostimulation et/ou de l’électroporation. Ces principes, utilisant le courant électrique pour transporter un actif dans la peau, sont bien connus de l’homme du métier et ne seront pas détaillés plus en détail. Le produit d’activation peut être par exemple comprendre un produit cosmétique, préférentiellement non thérapeutique, comme une crème cosmétique, un sérum, comprenant un agent actif tel que de la vitamine C, de l’acide hyaluronique, ou tout autre actif bénéfique pour la peau et compatible avec un traitement par iontophorèse et/ou d’électrostimulation et/ou de électroporation. Le produit d’activation peut également être un produit thérapeutique comme une crème pour soigner les brûlures.

Le dispositif 1 peut également être utilisé pour éliminer ou réduire divers types de douleur ou autre inconfort sensoriel, y compris, mais sans s'y limiter, les douleurs au dos, les douleurs articulaires, les douleurs au cou, les douleurs aux épaules, les picotements ou les engourdissements de la peau, les douleurs musculaires, les crampes musculaires, les raideurs articulaires, etc. À cette fin, le dispositif 1 peut alors permettre d’améliorer la diffusion d’un antalgique grâce aux principes énoncés précédemment.

En référence aux figures 1 , 2 et 5, le dispositif 1 peut donc présenter différentes formes en fonction de la zone à laquelle il est conçu pour s’appliquer. Par exemple, un dispositif 1 a destiné à être appliqué sur la tempe peut présenter une forme générale de goutte. Ainsi, les contours du dispositif sont arrondis et une première portion du dispositif, en vue de dessus, est plus large qu’une deuxième portion du dispositif. Un dispositif 1 b destiné à être appliqué sur la pommette peut présenter une forme circulaire. Ainsi, en vue de dessus le dispositif forme un disque. Un dispositif destiné à être appliqué sur le front peut présenter une forme triangulaire, la figure 5 illustrant une couche 2c de ce dispositif. Ainsi, grâce aux différentes formes que propose l’invention, chaque zone du visage traditionnellement traitée par des soins (pommette, front, tempe) dispose d’un dispositif particulièrement bien adapté à la forme de la zone en question, ce qui permet d’accroitre le confort d’utilisation, l’ergonomie et l’efficacité du traitement. On pourra toutefois imaginer d’autres formes, sans sortir du cadre de l’invention, qui seraient adaptées à d’autres zones du visage ou d’autres zones dermiques du corps comme par exemple le dessus des mains, le décolleté, etc.

Couche support

En référence aux figures 3 à 5, le dispositif 1 comprend une couche support 2. Par couche support on entend n’importe quelle couche servant de support à d’autres couches, en l’occurrence les couches d’imprégnation et pochoir qui seront détaillées par la suite. La figure 3 illustre la couche support 2a d’un dispositif 1 a en forme de goutte. La figure 4 illustre la couche support 2b d’un dispositif 1 b de forme circulaire. La figure 5 illustre la couche support 2c d’un dispositif de forme triangulaire.

En référence à la figure 3, la couche support 2 comprend au moins un film support 21. Le film support 21 , et par conséquent, le dispositif 1 objet de l’invention, est suffisamment souple pour pouvoir s’adapter aux formes et reliefs de la peau de la zone à traiter, et en particulier aux pommettes, tempe, et front, comme expliqué précédemment. Le film support 21 est de préférence isolant, c’est-à-dire qu’il ne laisse pas passer le courant. Cela permet d’éviter tout risque de court-circuit au sein du dispositif, en empêchant le courant de circuler dans le film support 21 .

Le film support 21 est par exemple fabriqué en un plastique souple tel que du polyuréthane (PU) ou du polytéréphtalate d'éthylène (PET). De préférence, le film support 21 présente une épaisseur supérieure ou égale à 20 pm, préférentiellement supérieure ou égale à 40 pm, et inférieure ou égale à 90 pm, par exemple sensiblement égale à 50 pm ou 80 pm. En effet, de telles épaisseurs permettent au film support 21 , et donc au dispositif 1 , de bien se conformer à la zone de peau sur laquelle il est destiné à être disposé.

Le dispositif 1 peut comprendre une pluralité de films supports 21 assemblés les uns aux autres, par exemple par collage. Àu contraire, le film support peut être monolithique, c’est- à-dire formé d’un seul et unique film.

La couche support 2 comprend au moins une électrode principale 22, au moins une contre- électrode 23 et au moins un générateur de courant 24.

Le générateur de courant 24 est connecté électriquement à l’électrode principale 22 d’une part et à la contre-électrode 23 d’autre part, de sorte à créer un différentiel de potentiel électrique entre ces dernières.

Les électrodes 22, 23 sont distinctes du générateur de courant 24. En d’autres termes, l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 sont des éléments distincts du générateur de courant 24.

Les électrodes 22, 23 sont destinées à être appliquées en regard de la peau de l’utilisateur et sont adaptées pour permettre la circulation d’un courant électrique dans la peau de l’utilisateur, lorsque le dispositif 1 est disposé au contact de la peau de l’utilisateur. En effet, la peau de l’utilisateur se comporte comme un consommateur de courant, comme une résistance notamment. La peau d’un mammifère, en particulier la peau humaine, se comporte typiquement comme une résistance de 10 kO. À cette fin, l’électrode principale 22 et/ou la contre électrode 23 est formée au moins d’un métal principal, bon conducteur électrique.

Les électrodes 22, 23 sont destinées à être en contact, direct ou indirect avec la peau. Par contact indirect, on entend qu’un élément est disposé entre l’électrode 22, 23 et la peau comme un produit d’activation, une couche absorbante et/ou un tissu, etc.

Par conséquent, les électrodes 22, 23, notamment l’électrode principale 22, présentent avantageusement une taille supérieure à celle d’un pôle conducteur 241 , 242 d’un couple galvanique 240 du générateur de courant 24 (les couples galvaniques 240 seront détaillés plus loin). De préférence également, l’électrode principale 22 présente une taille supérieure à celle du générateur de courant 24. Ceci permet de maximiser la surface de contact (direct ou indirect) entre les électrodes 22, 23 et la peau, le dispositif 1 permettant ainsi la circulation de plus d’agent actif du produit d’activation dans la peau. Ceci implique également que la taille de l’électrode principale 22 et/ou la contre-électrode 23 peut être adaptée à celle de la zone du corps humain ou animal à traiter.

Le dispositif 1 est en état dit « de fonctionnement » lorsqu’il est appliqué sur la peau d’un utilisateur et lorsque le générateur de courant 24 est activé de sorte à générer un courant électrique. On utilisera par la suite l’expression « en fonctionnement » pour désigner une situation selon laquelle le dispositif 1 est en fonctionnement, c’est-à-dire qu’il génère un différentiel de potentiel entre les électrodes, puis un courant électrique lorsque le dispositif est appliqué sur la peau.

En fonctionnement, le courant électrique généré par le générateur de courant 24 circule entre les électrodes 22, 23 et dans la peau de l’utilisateur. Comme illustré en figure 6, le courant électrique circule via le générateur de courant 24 jusqu’à électrode principale 22, puis pénètre dans la peau de l’utilisateur pour atteindre la contre-électrode 23. Le courant peut également circuler dans un sens inverse à celui illustré.

Dans certains cas de figure, l’électrode principale 22 est dite « électrode de traitement ». En d’autres termes, avantageusement, l’électrode principale 22 peut spécifiquement permettre l’amélioration de l’absorption d’un produit d’activation lorsque l’électrode principale 22 recouvre une partie de la peau de l’utilisateur sur laquelle est appliquée du produit d’activation contenant un agent actif particulier. En fonctionnement, le produit d’activation est ainsi spécifiquement absorbé par la peau au niveau de l’électrode principale 22 dont la forme peut alors avantageusement être choisie pour correspondre le plus précisément possible avec la zone à traiter. Ainsi, l’électrode principale 22 du dispositif peut avantageusement avoir la même forme que la forme générale du dispositif 1 , telle que définie et expliquée précédemment. Cela permet de pouvoir disposer l’électrode principale 22 au plus proche et le plus précisément possible en regard de la zone spécifique à traiter (pommette, tempe, front, etc.)

L’électrode principale 22 peut être une cathode ou une anode et, de manière correspondante et inverse, la contre-électrode 23 peut être une anode ou une cathode.

De préférence, la nature de l’électrode principale 22 (cathode ou anode), et donc de la contre-électrode 23, est adaptée en fonction du type de produit d’activation qu’il est souhaité d’utiliser en combinaison avec le dispositif 1. Notamment, l’électrode principale 22 sera adaptée pour être une anode pour certains types de produits d’activation comme une crème à base de vitamine C tandis que l’électrode principale 22 sera adaptée pour être une cathode pour certains autres types de produits d’activation.

Plus précisément, le produit d’activation peut comprendre des molécules qui sont chargées positivement ou négativement à un pH donné. Si l’électrode principale 22 présente la même polarité que la polarité des molécules, les molécules sont repoussées par l’électrode principale 22 et ainsi poussées vers la peau de l’utilisateur. Par exemple, les molécules de vitamines C sont chargées négativement pour un pH compris entre 5 et 7. Un dispositif 1 visant à améliorer l’absorption par la peau de molécules de vitamine C présentes dans un produit d’activation présentera donc préférentiellement une électrode principale 22 formant anode.

Comme on peut le voir sur les différentes figures, l’électrode principale 22 comprend préférentiellement du carbone, avantageusement sous la forme d’une pluralité de points de carbone, par exemple disposés sous le métal principal constituant l’électrode principale. Cela permet de donner à l’utilisateur une indication visuelle de l’électrode principale 22 (ou électrode active comme expliqué précédemment) pour l’aider à bien positionner cette dernière sur la zone de la peau qu’il souhaite traiter, sans pour autant dégrader la conductivité électrique de l’électrode principale 22.

La contre-électrode 23 présente une polarité inverse à celle de l’électrode principale 22. La contre-électrode 23 est donc une cathode si l’électrode principale 22 est une anode et la contre-électrode 23 est donc une anode si l’électrode principale 22 est une cathode.

L’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 sont fabriquées à partir de matériaux conducteurs, typiquement des métaux. Préférentiellement, l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 comprennent le même matériau. Cela permet une construction particulièrement simple du dispositif tout en minimisant le nombre de matériaux différents au contact de la peau, et donc le risque de réactions indésirables de cette dernière. Avantageusement, l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 sont constituées, i.e. formées, du même matériau ou ensemble de matériaux.

L’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 comprennent de préférence de l’argent et/ou du chlorure d’argent. De préférence encore, l’électrode principale 22 et la contre- électrode 23 sont en argent et/ou en chlorure d’argent. L’argent et le chlorure d’argent présentent l’avantage d’être hypoallergéniques et de bien interagir avec la peau. En outre, l’argent et le chlorure d’argent présentent l’avantage d’être bons conducteurs d’électricité. Le chlorure d’argent est moins sujet à l’oxydation que l’argent, si bien que combiné à l’argent, il contribue à limiter l’oxydation et donc à améliorer la durabilité des électrodes 22, 23.

De préférence, l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 sont en argent et en chlorure d’argent. Plus précisément, l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 sont chacune composées à 55% d’argent et à 45% de chlorure d’argent.

Alternativement, l’électrode principale 22 et/ou la contre-électrode 23 sont en carbone. Le carbone est conducteur et peu oxydable.

Comme expliqué précédemment, l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 sont distinctes du générateur de courant 24. Par conséquent, l’électrode principale 22 et/ou la contre-électrode 23 peuvent comprendre des matériaux différents des matériaux compris dans le générateur de courant 24. L’électrode principale 22 et/ou la contre-électrode 23 peuvent donc être particulièrement adaptées au contact avec la peau en ce sens qu’elles peuvent comprendre des matériaux respectueux de la peau.

Avantageusement, l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 sont imprimées sur le film support 21 à partir d’encres conductrices, et préférentiellement d’encres métalliques. Notamment, l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 sont de préférence imprimées sur le film support 21 par sérigraphie.

Le générateur de courant 24 comprend au moins un couple galvanique 240. Le couple galvanique 240 est formé d’un premier pôle conducteur 241 formant cathode et d’un deuxième pôle conducteur 242 formant anode séparés l’un de l’autre par un espace libre 243.

L’espace libre 243 est de préférence isolant, c’est-à-dire qu’il ne laisse pas passer le courant électrique. Ceci peut par exemple être permis par le fait que le film support 21 est isolant et que l’espace libre 243 consiste en une zone du film support 21 sur laquelle aucun matériau n’est imprimé.

Alternativement, un matériau isolant pourrait être disposé sur le film support 21 au niveau de l’espace libre 243.

De préférence, le premier pôle conducteur d’un couple galvanique et le deuxième pôle conducteur d’un couple galvanique sont séparés par une distance comprise entre 0.5 mm et 5 mm, préférentiellement entre 1 mm et 3 mm, par exemple égale à 2 mm. En d’autres termes, l’espace libre 243 présente une longueur comprise entre 0.5 mm et 5 mm, préférentiellement entre 1 mm et 3 mm, par exemple égale à 2 mm.

L’espace libre 243 est destiné à être comblé, au moment de l’activation (de la mise en fonctionnement) du dispositif 1 , par un produit d’activation conducteur électrique pour connecter entre eux le premier pôle conducteur 241 et le deuxième pôle conducteur 242 d’un même couple galvanique 240.

Le premier pôle conducteur 241 et le deuxième pôle conducteur 242 du couple galvanique 240 sont adaptés pour, lorsqu’ils sont connectés par le produit d’activation, permettre la circulation d’électrons entre eux. Les électrons sont générés par la différence entre les potentiels électriques standards d'oxydoréduction du premier pôle conducteur 241 et du deuxième pôle conducteur 242.

Un couple galvanique 240 est ainsi adapté pour générer un courant électrique lorsque le premier pôle conducteur 241 et le deuxième pôle conducteur 242 sont connectés de sorte à permettre une réaction d’oxydoréduction entre lesdits pôles. Une pile électrochimique est formée.

Plus précisément, lorsque le premier pôle conducteur 241 et le deuxième pôle conducteur 242 du couple galvanique 240 sont connectés par le produit d’activation, au contact du produit d’activation, des atomes constitutifs du deuxième pôle conducteur 242 (formant anode) s’oxydent et des électrons sont libérés. Les électrons circulent ensuite via le produit d’activation vers le deuxième pôle conducteur 242. Comme illustré en figure 6, le produit d’activation PÀ entre le premier pôle conducteur 241 et le deuxième pôle conducteur 242 permet la circulation d’électrons et la génération d’un circuit électrique.

Ainsi, en fonctionnement, le dispositif 1 est parcouru d’un courant électrique sans nécessiter une batterie externe ou tout autre source d'alimentation électrique externe au dispositif 1. Il en résulte un encombrement remarquablement limité du dispositif 1 , et une liberté d’utilisation remarquable (pas besoin de prise de courant, de batterie externe, etc.).

Les matériaux constitutifs du premier pôle conducteur 241 et du deuxième pôle conducteur 242 comprennent avantageusement des matériaux conducteurs, typiquement des métaux. Le premier pôle conducteur 241 (formant cathode) comprend avantageusement de l’argent et/ou du chlorure d’argent. De préférence, le premier pôle conducteur 241 est en argent et/ou chlorure d’argent.

Le deuxième pôle conducteur 242 (formant anode) comprend avantageusement du zinc. De préférence, le deuxième pôle conducteur 242 est en zinc. Dans ce cas, le zinc est le réducteur de la réaction chimique d’oxydo- réduction et le deuxième pôle conducteur 242 (l’encre zinc en l’occurrence) va se consommer au cours de l’utilisation du dispositif 1.

Ainsi, avantageusement, lorsque le premier pôle conducteur 241 et le deuxième pôle conducteur 242 sont connectés par un produit d’activation, les atomes de zinc sont oxydés et libèrent donc des électrons selon la réaction suivante : Zn -> Zn 2+ + 2e .

Les électrons vont circuler depuis le premier pôle conducteur 241 vers le deuxième pôle conducteur 242. Ceci est permis par le fait que les potentiels électriques standards d'oxydoréduction du zinc et de l’argent sont différents. En l’espèce, le potentiel électrique standard théorique du zinc est de -0,76 V et celui de l’argent est de +0,80V. Ainsi, chaque couple galvanique 240 formé de zinc et d’argent permet d’aboutir théoriquement à une pile de 1 ,56 V.

Les couples galvaniques 240 peuvent comprendre d’autres matériaux. Par exemple, ces couples peuvent être formés de : zinc-cuivre, halogénure de zinc-cuivre/cuivre, oxyde de zinc-cuivre/cuivre, magnésium-cuivre, halogénure de magnésium-cuivre/cuivre, zinc- argent, oxyde de zinc-argent-argent, halogénure de zinc-argent-argent, chlorure de zinc- argent-argent, bromure de zinc-argent-argent, iodure de zinc-argent-argent, fluorure de zinc-argent-argent, zinc-or, magnésium-or, aluminium-or, magnésium-argent, oxyde de magnésium-argent-argent, halogénure de magnésium-argent-argent, chlorure de magnésium-argent-argent, bromure de magnésium-argent-argent, iodure de magnésium- argent-argent, fluorure de magnésium-argent-argent, magnésium-or, aluminium-cuivre, aluminium-argent, oxyde d'aluminium-argent-argent, halogénure d'aluminium- argent/argent, chlorure d'aluminium-argent/argent, bromure d'aluminium-argent/argent, iodure d'aluminium-argent/argent, fluorure d'aluminium-argent/argent, halogénure de cuivre-argent/argent, chlorure de cuivre-argent/argent, bromure de cuivre-argent/argent, iodure de cuivre-argent/argent, fluorure de cuivre-argent/argent, fer-cuivre, fer- cuivre/oxyde de cuivre, fer-cuivre, fer-cuivre/oxyde de cuivre, fer-cuivre/halogénure de cuivre, fer-argent, fer-argent/oxyde d'argent, fer-argent/halogénure d'argent, fer- argent/chlorure d'argent, fer-argent/bromure d'argent, fer-argent/iodure d'argent, fer- argent/fluorure d'argent, fer-or, fer-carbone conducteur, zinc-carbone conducteur, cuivre- carbone conducteur, magnésium-carbone et aluminium-carbone.

Les couples galvaniques 240 et le couple comprenant l’électrode principale 22 et la contre- électrode 23 peuvent également comprendre des alliages.

Comme expliqué précédemment, le générateur de courant 24 est connecté électriquement à l’électrode principale 22 d’une part et à la contre-électrode 23 d’autre part.

Plus précisément, l’électrode principale 22 est connectée électriquement à un premier pôle conducteur 241 d’un couple galvanique 240 ou à un deuxième pôle conducteur 242 d’un couple galvanique 240.

En fonction de la nature de l’électrode principale 22 (anode ou cathode), l’électrode principale 22 est connectée électriquement à l’un ou l’autre d’un premier pôle conducteur 241 d’un couple galvanique 240 et d’un deuxième pôle conducteur 242 d’un couple galvanique 240.

Par exemple, si l’électrode principale 22 est une anode, elle sera connectée à un deuxième pôle conducteur 242 puisque ce dernier forme anode. D’une manière générale, chacune des électrode principale 22 et contre électrode 23 est de la même polarité que le premier ou deuxième pôle conducteur 241 , 242.

L’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 peuvent être connectées à un pôle conducteur 241 , 242 d’un même couple galvanique 240 ou de couples galvaniques 240 différents. Dans le cas où le générateur de courant 24 comprend un unique couple galvanique 240, l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 sont connectées à un pôle conducteur 241 , 242 de ce même couple galvanique 240.

L’une des électrodes 22, 23 est connectée électriquement à un premier pôle conducteur 241 par un premier connecteur 244. L’autre des électrodes 22, 23 est connectée électriquement à un deuxième pôle conducteur par un dernier connecteur 245.

En d’autres termes, le premier pôle conducteur 241 connecté à une électrode 22, 23 est connecté à l’électrode 22, 23 via le premier connecteur 244. Le deuxième pôle conducteur 242 connecté à une électrode 22, 23 est connecté à l’électrode 22, 23 via le dernier connecteur 245.

L’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 peuvent être connectées à un pôle conducteur 241 , 242 via des connecteurs 244, 245 comprenant avantageusement du carbone, et préférentiellement fait en carbone. Un connecteur 244, 245 comprenant du carbone, dit connecteur 244, 245 en carbone par la suite, permet la circulation d’un courant électrique. Un connecteur 244, 245 en carbone est avantageusement une bande de carbone. Un connecteur 244, 245 en carbone présente de préférence une longueur inférieure à 5 mm et supérieure à 1 mm et une largeur de l’ordre de 2 mm. La longueur d’un connecteur 244, 245 en carbone est de préférence inférieure à 5 mm pour permettre une bonne conductivité du courant, un connecteur en carbone trop long présentant une importante résistance. Dans le cas où l’on aurait besoin d’un connecteur sur une plus longue distance, en particulier supérieure à 5 mm, on préférera utiliser un autre matériau meilleur conducteur, préférentiellement le matériau utilisé pour l’électrode principale 22 ou la contre-électrode 23.

De préférence, un connecteur 244, 245 est imprimé sur le film support 21 à partir d’une encre conductrice comprenant du carbone, préférentiellement par sérigraphie. Un connecteur 244, 245 en carbone comprend du carbone mais peut en sus comprendre d’autres matériaux, de préférence des matériaux conducteurs.

L’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 peuvent être connectées à un pôle conducteur 241 , 242 via des connecteurs 244, 245 comprenant d’autres matériaux conducteurs électriquement. Par exemple, un connecteur 244, 245 peut comprendre un même matériau qu’un matériau compris dans l’électrode principale 22 et/ou de la contre- électrode 23.

Alternativement, l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 peuvent être connectées à un pôle conducteur 241 , 242 par contact direct entre une électrode 22, 23 et un pôle conducteur 241 , 242.

Selon un mode de réalisation non illustré, le premier connecteur 244 comprend un matériau identique à un matériau compris dans l’électrode 22, 23. De préférence, le premier pôle conducteur 241 et l’électrode 22, 23 à laquelle est connecté le premier pôle conducteur 241 comprennent de l’argent et/ou du chlorure d’argent et le premier connecteur 244 comprend de l’argent et/ou du chlorure d’argent. De préférence également, le dernier connecteur 245 est en carbone.

Selon un mode de réalisation illustré en figure 3, la contre-électrode 23 est connectée au premier pôle conducteur 241 , la contre-électrode 23 et le premier pôle conducteur 241 sont en argent et/ou en chlorure d’argent et le premier connecteur 244 qui connecte la contre- électrode 23 et le premier pôle conducteur 241 est en argent et/ou en chlorure d’argent. Comme la contre-électrode 23 et le premier pôle conducteur 241 sont constitués du même matériau, ils peuvent être connectés de manière continue par un premier connecteur 244 du même matériau. L’impression de la contre-électrode 23, du premier pôle conducteur 241 et premier connecteur 244 sur le film support 21 est ainsi facilitée et ne requiert pas un matériau différent pour le premier connecteur 244.

Par ailleurs, dans le mode de réalisation illustré en figure 3, l’électrode principale 22 est connectée au deuxième pôle conducteur 242, l’électrode 22 est en argent et/ou en chlorure d’argent, le deuxième pôle conducteur 242 est en zinc et le dernier connecteur 245 qui connecte l’électrode 22 et le deuxième pôle conducteur 242 est en carbone.

Alternativement, l’électrode 22 pourrait être en contact direct avec le deuxième pôle conducteur 242 et il n’y aurait pas de connecteur supplémentaire.

Avantageusement, le générateur de courant 24 comprend une pluralité de couples galvaniques 240. On comprend alors que l’électrode principale 22 est connectée à un pôle conducteur 241 , 242 d’un couple galvanique 240a différent du couple galvanique 240d dont un pôle conducteur 241 , 242 est connecté à la contre-électrode 23. Plus précisément, un pôle conducteur 241 , 242 d’un premier couple galvanique 240a est connecté électriquement à l’électrode principale 22 et un pôle conducteur 241 , 242 d’un dernier couple galvanique 240d est connecté électriquement à la contre-électrode 23.

Le générateur de courant 24 comprend une pluralité de couples galvaniques 240 connectés en série. Les couples galvaniques 240 sont ainsi adjacents deux à deux et sont connectés électriquement deux à deux. Cela permet de réaliser une connexion en série de ladite pluralité de couples galvaniques 240, et donc d’augmenter le potentiel de tension, comme cela sera détaillé par la suite. Par « connectés électriquement » on entend n’importe quelle connexion permettant le passage du courant entre deux couples galvaniques 240 adjacents, comme par exemple une connexion via un matériau spécifique conducteur électrique (métallique, etc.) comme cela sera détaillé par la suite ou par le film d’imprégnation 41 qui sera décrit ultérieurement.

De préférence, deux couples galvaniques 240 adjacents sont séparés d’une distance égale à la distance qui sépare les deux pôles conducteurs 241 , 242 d’un même couple galvanique 240.

Plus précisément, deux couples galvaniques 240b, 240c adjacents sont connectés par connexion du deuxième pôle conducteur 242b d’un couple galvanique 240b et du premier pôle conducteur 241c de l’autre couple galvanique 240c.

Avantageusement, deux couples galvaniques 240 adjacents sont connectés électriquement via un connecteur de couple 246 comprenant avantageusement du carbone. Préférentiellement, le connecteur de couple 246 est constitué de carbone. Les connecteurs de couple 246 permettent de faire circuler un courant électrique d’un couple galvanique 240 à un autre couple galvanique 240 adjacent. Alternativement, le connecteur de couple 246 peut comprendre d’autres matériaux, comme par exemple des métaux conducteurs électriquement. Toutefois, comme illustré aux différentes figures, on préférera utiliser des connecteurs de couple 246 en carbone pour son faible coût, sa facilité de mise en oeuvre et son innocuité pour la peau.

De préférence, en référence aux figures 3 et 7, le connecteur de couple 246 s’étend jusqu’en dessous d’au moins un pôle conducteur 241 , 242 qu’il connecte. En d’autres termes, l’au moins un pôle conducteur 241 , 242 recouvre partiellement le connecteur de couple 246.

De préférence encore, le connecteur de couple 246 comprend une partie s’étendant en- dessous d’au moins 80% de la surface d’un pôle conducteur 241 , 242. Avantageusement, le connecteur de couple 246 comprend une partie s’étendant en-dessous d’au moins 80% de la surface d’un deuxième pôle conducteur 242. Ceci permet d’améliorer la conductivité électrique entre deux couples galvaniques 240 adjacents. De manière avantageuse, chaque connecteur de couple 246 a, en vue de dessus, une forme en p (ou symétriquement en q), c’est-à-dire qu’il présente une zone pleine, sensiblement carrée et une queue (ou zone fine), la zone pleine s’étendant sous la surface d’un deuxième pôle conducteur 242 tandis que la queue n’est pas recouverte. Une telle disposition permet d’optimiser le passage de courant entre deux couples galvaniques 240 adjacents sans impacter la réaction d’oxydoréduction, voire même en l’optimisant.

En effet, dans le cas, par exemple, d’un connecteur de couple 246 en carbone et d’un deuxième pôle conducteur 242 en zinc, la conductivité est améliorée car le carbone est plus conducteur que le zinc. Il a été mesuré que la conductivité pouvait être multipliée par deux lorsque le connecteur de couple 246 présente une zone pleine sous un pôle conducteur 241 , 242.

Selon un mode de réalisation, la zone pleine du connecteur de couple 246 correspond à 100% de la surface d’un deuxième pôle conducteur 242. Dans le mode de réalisation illustré en figure 3 par exemple, la surface d’un deuxième pôle conducteur 242 est supérieure à la zone pleine du connecteur de couple 246, c’est-à-dire que le deuxième pôle conducteur 242 (en l’espèce le zinc) recouvre le connecteur de couple 246 (en l’espèce le carbone) et dépasse dudit connecteur de couple 246. Cela permet de s’assurer que, malgré les tolérances de fabrication, le deuxième pôle conducteur 242 (en l’espèce le zinc) recouvrira intégralement le connecteur de couple 246 (en l’espèce le carbone), notamment afin de garantir un bon aspect esthétique du dispositif 1 . Les connecteurs de couple 246 sont avantageusement disposés sur le film support 21 de sorte que, lorsque du produit d’activation est appliqué au niveau des espaces libres 243 du générateur de courant 24 et que le dispositif 1 est appliqué sur la peau de l’utilisateur, le courant électrique circule entre les différents couples galvaniques 240 via les connecteurs de couple 246. En d’autres termes, les connecteurs de couple 246 sont correctement disposés pour assurer une bonne circulation du courant électrique au sein du générateur électrique 24. Ceci s’applique également aux connecteurs 244, 245 qui sont également disposés sur le film support 21 et qui sont donc correctement disposés pour assurer une bonne circulation du courant électrique entre le générateur électrique 24 et les électrodes 22, 23.

Alternativement, selon un mode de réalisation non illustré, deux couples galvaniques 240 adjacents sont connectés électriquement par contact direct entre le deuxième pôle conducteur 242 d’un couple galvanique 240 et le premier pôle conducteur 241 d’un couple galvanique 240 adjacent. Cela permet de réaliser la connexion en série de ladite pluralité de couples galvaniques 240, sans avoir recours à un autre matériau.

Le fait de disposer une pluralité de couples galvaniques 240 en série permet de générer, lorsque le dispositif 1 est en fonctionnement, une tension (mesurée entre l’électrode principale 2 et la contre-électrode 23) supérieure à la tension générée par un unique couple galvanique 240. En effet, les tensions générées par chaque couple galvaniques 240 d’une série de couples galvaniques 240 se cumulent. Par exemple, théoriquement, un couple galvanique 240 zinc-argent génère une tension de 1 ,56 V. En conséquence, théoriquement, un générateur de courant 24 comprenant deux couples galvaniques 240 générera une tension de 3,12 V (1 ,56 V multiplié par 2) et un générateur de courant 24 comprenant trois couples galvaniques 240 générera une tension de 4,68 V (1 ,56 V multiplié par 3). Empiriquement, il a été mesuré qu’un générateur de courant 24 comprenant un couple galvanique 240 zinc- argent génère une tension de 1 ,1 V. Ainsi, empiriquement, un générateur de courant 24 comprenant deux couples galvaniques 240 génère une tension de 2,2 V (1 ,1 V multiplié par 2) et un générateur de courant 24 comprenant trois couples galvaniques 240 génère une tension de 3,3 V (1 ,1 V multiplié par 3). Le générateur de courant 240 de la couche support 2 illustrée en figure 3 comprend cinq couples galvaniques 240. Empiriquement, ce générateur de courant 24 génère une tension de 5,5 V (1 ,1 multiplié par 5).

Par conséquent, en fonctionnement, l’intensité du courant électrique généré par la pluralité de couples galvaniques 240 en série est supérieur au courant électrique généré par un unique couple galvanique 240. En effet, la résistance de la peau (qui va consommer le courant) restant identique, en augmentant la tension par rapport aux dispositifs de l’art antérieur, grâce à la mise en série de ladite pluralité de couples galvaniques 240, on augmente nécessairement le courant (principe de la loi d’Ohm) qui circulera dans la peau, lorsque le dispositif 1 de l’invention sera activé et disposé sur la peau. On rappelle que la peau se comporte en moyenne comme une résistance de 10 kO (10 000 O). Ainsi, théoriquement, un générateur de courant 24 comprenant un seul couple galvanique 240 générera un courant de 110 pA (1 ,1 V / 10 000 O). Similairement, un générateur de courant 24 comprenant cinq couples galvaniques 240 générera un courant de 550 pA (5,5 V / 10 000 O).

Toutefois, en raison de pertes de courant (par exemple au niveau du contact entre la peau et les électrodes 22, 23), le courant effectif mesuré est inférieur au courant théorique. Ainsi, par exemple, le générateur de courant 24 illustré en figure 8 comprenant un couple galvanique 240 génère un courant d’une intensité pouvant atteindre 100 pA. Le générateur de courant 24 illustré en figure 9 comprenant deux couples galvaniques 240 génère un courant d’une intensité pouvant atteindre 150 pA. Le générateur de courant 24 de la couche support 2 en forme de goutte illustrée en figure 3 génère un courant d’une intensité pouvant atteindre 300 pA. Le générateur de courant 24 de la couche support 2 de forme circulaire illustrée en figure 4 génère un courant d’une intensité pouvant atteindre 180 pA.

La performance du générateur de courant 24 est ainsi améliorée. Ainsi, plus de courant circule dans la peau de l’utilisateur, ce qui va accroître le traitement par iontophorèse et/ou électrostimulation et/ou électroporation. La performance et l’efficacité du dispositif 1 sont donc améliorées. Ceci permet entre autres de mieux diffuser un agent actif d’un produit d’activation dans la peau de l’utilisateur.

Avantageusement, le générateur de courant 24 comprend au moins trois couples galvaniques 240. Préférentiellement, le générateur de courant 24 comprend au moins quatre couples galvaniques 240 comme dans les exemples illustrés en figures 3 à 5.

Selon le mode de réalisation illustré en figure 3, le générateur de courant 24 comprend cinq couples galvaniques 240.

Selon un certain mode de réalisation illustré en figure 10, le générateur de courant 24 comprend au moins deux ensembles de génération de courant 247 comprenant chacun une pluralité de couples galvaniques 240 connectés en série et les deux ensembles de génération de courant 247 sont connectés en parallèle.

Le fait de disposer des ensembles de génération de courant 247 en parallèle permet de cumuler les intensités des courants électriques générés par chaque ensemble de génération de courant 247. Ainsi, l’intensité du courant électrique généré par le générateur de courant 24 est augmentée. En effet, la disposition particulière illustrée en figure 10 permet par exemple de générer un courant pouvant atteindre 200 pA.

De préférence, les éléments imprimés sur le film support 21 (électrodes 22, 23, générateur de courant 24 et connecteurs 244, 245, 246) présentent une épaisseur comprise entre 10 pm et 20 m. Le film support 21 présente, comme déjà évoqué, une épaisseur comprise entre 20 pm et 90 pm, ou 40 pm et 90 pm. En conséquence, la couche support 2 présente de préférence une épaisseur comprise entre 30 pm et 110 pm, ou entre 50 pm et 110 pm. La couche support 2 offre ainsi un compromis remarquable entre conductivité électrique, souplesse, et durée d’utilisation (en particulier pour l’encre zinc qui se consomme au cours du traitement comme expliqué précédemment).

Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif de traitement 1 est double-face, c’est-à-dire qu’il comprend deux faces, chacune comprenant une électrode principale 22 et une contre-électrode 23. Plus précisément, la couche support 2 comprend une première face et une deuxième face opposée à la première face et comprend deux électrodes principales 22 et deux contre-électrodes 23. La couche support 2 comprend une première électrode principale 22 et une première contre-électrode 23 agencées sur la première face de la couche support 2. La couche support 2 comprend en outre une deuxième électrode principale 22 et une deuxième contre-électrode 23 agencées sur la deuxième face de la couche support 2. La première électrode principale 22 est disposée en regard de la deuxième électrode principale 22, ces dernières étant séparées par le film support 21 ; et la première contre électrode 231 est disposée en regard de la deuxième contre électrode 232, ces dernières étant séparées par le film support 21. Toutefois, il est possible d’inverser le positionnement de ces électrodes de sorte par exemple à disposer la première électrode principale 22 en regard de la deuxième contre électrode 23, ces dernières étant séparées par le film support 21 . On comprend que par « électrodes 22, 23 » on entend l’ensemble des première électrode principale 22, deuxième électrode principale 22, première contre- électrode 23, deuxième contre-électrode 23.

Ainsi, selon ce mode de réalisation, le dispositif de traitement 1 comprend deux faces de traitement, l’une comprenant la première électrode principale et la première contre- électrode, l’autre comprenant la deuxième électrode principale et la deuxième contre- électrode. Il constitue de manière remarquable un dispositif de traitement double-face.

Le dispositif de traitement 1 double-face comprend au moins un générateur de courant 24 adapté pour être connecté électriquement à la première électrode principale ainsi qu’à la première contre-électrode (i.e. les électrodes de la première face de la couche support 2) et/ou à la deuxième électrode principale ainsi qu’à la deuxième contre-électrode (i.e. les électrodes de la deuxième face de la couche support 2), de sorte à créer un différentiel de potentiel électrique (i.e. une tension électrique) entre la première électrode principale et la première contre-électrode et/ou entre la deuxième électrode principale et la deuxième contre-électrode. Selon un mode de réalisation, le dispositif de traitement 1 double-face comprend au moins un générateur de courant 24 adapté pour être connecté électriquement soit à la première électrode principale et à la première contre-électrode, soit à la deuxième électrode principale et à la deuxième contre-électrode. En d’autres termes, dans ce cas, un unique générateur de courant alimente un unique couple d’électrodes principales et de contre- électrodes.

Selon un certain mode de réalisation, le générateur de courant 24 du dispositif de traitement 1 double-face comprend au moins un couple galvanique 240.

Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif de traitement 1 double-face comprend deux générateurs de courant 24 dont par exemple un premier générateur de courant 24a agencé sur la première face 2a de la couche support 2 et un deuxième générateur de courant 24b agencé sur la deuxième face 2b couche support 2.

Avantageusement, chaque générateur de courant 24a, 24b comprend au moins un couple galvanique 240. De cette manière, un même dispositif de traitement 1 peut avantageusement avoir une autonomie jusqu’à deux fois plus importante qu’un dispositif de traitement 1 comprenant un seul générateur de courant 24.

Ainsi, le dispositif de traitement 1 peut être utilisé via ses deux faces. Par conséquent, deux traitements, par exemple complémentaires, peuvent être mis en oeuvre successivement par l’utilisateur à l’aide d’un même dispositif en retournant simplement le dispositif de traitement 1. Par exemple, l’utilisateur peut appliquer un premier produit d’activation sur la première électrode principale 22 et la première contre-électrode 23 et appliquer ces électrodes 22, 23 sur sa peau pour un premier traitement. Puis l’utilisateur peut appliquer un deuxième produit d’activation, par exemple différent du premier produit d’activation, sur la deuxième électrode principale 22 et la deuxième contre-électrode 23 et appliquer ces électrodes 22, 23 sur sa peau pour un deuxième traitement, par exemple différent du premier traitement. Le dispositif de traitement 1 est ainsi très simple d’utilisation, et il est possible de procéder à deux traitements successifs sans avoir à faire de complexes manipulations (pas de nettoyage, pas de remplacement, mais simplement un retournement du dispositif de traitement 1 ).

Couche d’imprégnation

Le dispositif 1 comprend en outre une couche d’imprégnation 4 comprenant au moins un film d’imprégnation 41 . La couche d’imprégnation 4 recouvre au moins l’électrode principale 22, la contre-électrode 23 et le générateur de courant 24. En effet, pour faire fonctionner le dispositif 1 , il est souhaité que du produit d’activation soit imprégné au niveau de zones 42 de la couche d’imprégnation 4, dites « zones d’activation 42 ».

Tout d’abord, il est nécessaire d’activer le générateur de courant 24 et donc ses couples galvaniques 240. Pour cela, il faut connecter entre eux les pôles conducteurs 241 , 242 de chaque couple galvanique 240 de sorte qu’une réaction d’oxydoréduction s’opère, comme expliqué précédemment. Ceci peut être mis en oeuvre de par la présence du produit d’activation au niveau des espaces libres 243 entre les pôles conducteurs 241 , 242 de chaque couple galvanique 240. Ainsi, il est souhaité que du produit d’activation soit disposé au niveau des espaces libres 243 et que du produit d’activation subsiste durant une certaine durée de fonctionnement du dispositif 1 au niveau des espaces libres 243. La couche d’imprégnation 4 au niveau du générateur de courant 24 joue notamment le rôle d’un réservoir de produit d’activation et permet ainsi l’activation des couples galvaniques 240 du générateur de courant 24 pendant un certain laps de temps. Ainsi, du courant est généré pendant un certain laps de temps, préférentiellement pendant la durée nécessaire au traitement de la zone du visage à traiter. Des premières zones d’activation 42a correspondent donc aux zones de la couche d’imprégnation 4 disposées au niveau des espaces libres 243. Par « au niveau », il est entendu que des premières zones d’activation 42a correspondent donc aux zones de la couche d’imprégnation 4 disposées en regard et/ou sur et/ou au-dessus des espaces libres 243.

Préférentiellement, chaque première zone d’activation 42a s’étend depuis le premier pôle conducteur 241 jusqu’au deuxième pôle conducteur 242 d’un couple galvanique 240. De préférence encore, chaque première zone d’activation 42a est disposée en regard d’une partie d’un premier pôle conducteur 241 , d’une partie de l’espace libre 243 et d’une partie d’un deuxième pôle conducteur 242 d’un couple galvanique 240. De telle sorte, lorsque du produit d’activation est appliqué au niveau de la première zone d’activation 42, le premier pôle conducteur 241 et le deuxième pôle conducteur 242 de chaque couple galvanique 240 sont correctement connectés pour permettre une réaction d’oxydoréduction. Plus précisément, au moment de l’activation (de la mise en fonctionnement du dispositif), le produit d’activation va permettre de mettre en contact électrique les premier et deuxième pôles conducteur 241 , 242 en remplissant l’espace libre 243, initialement isolant.

Selon un certain mode de réalisation, pour un couple galvanique 240, une première zone d’activation 42a comprend une zone de la couche d’imprégnation 4 située en regard de (i.e. recouvrant) l’ensemble du couple galvanique 240 à savoir son premier pôle conducteur 241 , son deuxième pôle conducteur 242 et son espace libre 243. De préférence, en fonctionnement, il est préférable que du produit d’activation soit également présent entre chaque électrode 22, 23 et la peau de l’utilisateur pour faciliter la circulation du courant électrique entre le dispositif 1 et la peau. Cela permet également de limiter le risque de rougeur de la peau au contact des électrodes 22, 23 et d ’accroître le confort d’utilisation. En outre, dans le cas où le produit d’activation comprend un agent actif pour le traitement de la peau, il est nécessaire d’appliquer du produit d’activation entre la peau et au moins une des électrodes 22, 23, préférentiellement entre l’électrode principale 22 et la peau, pour garantir une bonne absorption du produit d’activation (plus précisément d’un actif contenu dans le produit d’activation) au niveau de l’au moins une des électrodes 22, 23 (préférentiellement de l’électrode principale 22). Par conséquent, on comprend l’intérêt de la couche d’imprégnation 4 au niveau des électrodes 22, 23 qui permet également de jouer le rôle de réservoir de produit d’activation, plus précisément d’agent actif, durant un certain laps de temps. Ainsi, une deuxième zone d’activation 42b correspond à la zone de la couche d’imprégnation 4 disposée au niveau de l’électrode principale 22, comme on peut le voir la figure 1 par exemple. Une troisième zone d’activation 42c correspond à la zone de la couche d’imprégnation 4 disposée au niveau de la contre- électrode 23.

Par « au niveau », il est entendu que des troisième et deuxième zones d’activation 42b, 42c correspondent respectivement aux zones de la couche d’imprégnation 4 disposées en regard et/ou sur et/ou au-dessus de l’électrode principale 22 et de la contre-électrode 23.

Ainsi, le film d’imprégnation 41 de la couche d’imprégnation 4 a notamment pour rôle d’être imprégné par un produit d’activation comprenant avantageusement un agent actif destiné à être diffusé dans la peau par iontophorèse et/ou électrostimulation. Le film d’imprégnation 41 est donc fabriqué à partir d’au moins un matériau poreux, c’est-à-dire un matériau qui absorbe le produit d’activation.

De préférence, le film d’imprégnation 41 est fabriqué à partir d’un textile non-tissé, par exemple du coton non-tissé. Un textile non-tissé présente l’avantage d’être absorbant et est généralement hypoallergénique de sorte qu’il peut être mis en contact de la peau d’un utilisateur sans risque de réaction cutanée.

En outre, un textile non-tissé présente l’avantage d’être très souple et ne limite donc pas la souplesse du dispositif 1.

Le film d’imprégnation 41 , et en conséquence la couche d’imprégnation 4, présentent de préférence une épaisseur supérieure ou égale à 100 pm, de préférence supérieure ou égale à 800 pm, et inférieure ou égale à 2 mm. L’épaisseur du film d’imprégnation 41 , et en conséquence de la couche d’imprégnation 4, sera notamment choisie en fonction de la capacité d’absorption souhaitée de la couche d’imprégnation 4. Le film d’imprégnation 41 peut être fabriqué à partir de matériaux adaptés à la viscosité du produit d’activation. Par exemple, si le produit d’activation est très peu visqueux et donc très liquide (comme ce serait par exemple le cas avec un sérum physiologique ou une solution saline), il serait souhaité que le film d’imprégnation 41 soit fabriqué dans un matériau fortement absorbant pour éviter que, lorsqu’un produit d’activation est appliqué sur le dispositif 1 , le produit d’activation ne se répande (par capillarité) de manière non souhaitée dans le dispositif 1 ou qu’il s’écoule hors du dispositif 1 (par exemple au sol). À l’inverse, si le produit d’activation est très visqueux (comme ce serait par exemple le cas avec un crème cosmétique ou un gel), il serait souhaité que le film d’imprégnation 41 soit fabriqué dans un matériau peu absorbant pour permettre au film d’imprégnation 41 de s’imprégner suffisamment.

La couche d’imprégnation 4 peut comprendre un unique film d’imprégnation 41 qui recouvre l’ensemble comprenant l’électrode principale 22, la contre-électrode 23 et le générateur de courant 24. Dans ce cas, la couche d’imprégnation 4 est dite monolithique. Par exemple, ce mode de réalisation, particulièrement simple et facile à mettre en oeuvre lors de la fabrication du dispositif 1 , est bien adapté dans le cas où le produit d’activation présente une viscosité importante (il est donc pâteux, par exemple sous forme de crème cosmétique). En effet, dans ce cas, lorsque du produit d’activation est appliqué sur la zone d’activation 42 (i.e. sur toute cette zone 42 ou sur une partie de cette zone 42) de la couche d’imprégnation 4, le produit d’activation demeure sensiblement sur cette zone d’activation 42 et ne se répand pas de manière non souhaitée sur d’autres zones de la couche d’imprégnation 4, en particulier sur des zones qui ne sont pas des zones d’activation 42.

Dans ce cas de couche d’imprégnation 4 monolithique, cette dernière peut comprendre au moins un dispositif de limitation de capillarité, comme par exemple une rainure, une gorge ou encore une fente. Un tel dispositif permet pour couper des chemins capillaires au sein de la couche d’imprégnation 4 et ainsi de limiter localement la diffusion du produit d’activation au sein de la couche d’imprégnation 4 par capillarité. Il est ainsi possible de contrôler la diffusion du produit d’activation au sein de cette couche d’imprégnation 4 monolithique. Cela permet d’envisager l’utilisation d’un produit d’activation relativement fluide tout en simplifiant le procédé de fabrication du dispositif 1. De manière avantageuse, la couche d’imprégnation comprend deux dispositifs de limitation de capillarité, disposés de part et d’autre du générateur de courant 24.

Selon un autre mode de réalisation illustré en figure 11 , la couche d’imprégnation 4 comprend une pluralité de films d’imprégnation 41. En d’autres termes, la couche d’imprégnation 4 n’est alors pas monolithique mais comprend au moins deux, préférentiellement trois, films d’imprégnation 41 distincts et séparés les uns des autres. Dans l’exemple illustré, la couche d’imprégnation 4 comprend trois films d’imprégnation 41 dont un premier film d’imprégnation 41a prévu pour recouvrir l’électrode principale 22, un deuxième film d’imprégnation 41 b prévu pour recouvrir la contre-électrode 23 et un troisième film d’imprégnation 41c prévu pour recouvrir le générateur de courant 24. Avantageusement, les premier, deuxième et troisième films d’imprégnation 41a, 41 b, 41c ne sont pas en contact les uns avec les autres. Ce mode de réalisation est par exemple adapté dans le cas où le produit d’activation présente une viscosité faible (il est donc liquide, fluide, par exemple sous forme de sérum ou solution). En effet, dans ce cas, lorsque du produit d’activation est appliqué sur une zone d’activation 42 (i.e. sur toute cette zone 42 ou sur une partie de cette zone 42) de la couche d’imprégnation 4, le produit d’activation a tendance à se répandre. Le fait que les films d’imprégnation 41a, 41 b et 41c ne soient pas en contact permet d’éviter que le produit d’activation ne se répande de manière non souhaitée sur d’autres zones de la couche d’imprégnation 4, en particulier sur des zones qui ne sont pas des zones d’activation 42.

Dans le cas où la couche d’imprégnation 4 comprend une pluralité de films d’imprégnation 41 , les films d’imprégnation 41 ne sont pas nécessairement fabriqués dans un même matériau. Toutefois, pour des raisons de simplicité et de coût, on pourra utiliser trois films distincts mais identiques (dans le même matériau).

Il convient de noter que différents produits d’activation pourraient être utilisés en fonction des différentes zones d’activation 42. Par conséquent, les films d’imprégnation 41 pourraient être chacun fabriqués en des matériaux adaptés à la viscosité du produit d’activation qu’ils sont destinés à recevoir.

De préférence, au moins un film d’imprégnation 41 n’est pas préimprégné. La préimprégnation peut permettre l’utilisation du dispositif 1 par un utilisateur sans étape préalable excepté le fait d’appliquer le dispositif 1 sur la peau.

Cependant, le fait de préimprégner peut réduire la durée de fonctionnement du dispositif 1 pour le traitement de la peau de l’utilisateur. En effet, par exemple, cela peut entrainer l’activation prématurée du générateur de courant 24 si la zone d’activation 42a correspondante est préimprégnée. Ainsi, le générateur de courant 24 et donc le dispositif 1 aurait une durée de fonctionnement réduite puisque le générateur de courant 24 aurait déjà fonctionné depuis une certaine durée avant que l’utilisateur ne l’applique sur sa peau.

Il est donc préféré que le ou les films d’imprégnation 41 ne soient pas préimprégnés. En conséquence, il est préféré que l’utilisateur imprègne les zones d’activation 42 le moins de temps possible avant qu’il n’applique le dispositif 1 sur sa peau. En effet, il est particulièrement avantageux que le premier ou deuxième pôle conducteur 244, 245 comprenant le réducteur (en l’espèce le zinc) ne soit pas préimprégné afin de ne pas déclencher la réaction d’oxydoréduction avant l’utilisation effective du dispositif 1.

Comme on peut le constater sur la figure 11 notamment, la couche d’imprégnation A, a une forme correspondante à la forme du dispositif 1 , et en particulier aux formes de goutte, de disque ou de triangle décrites précédemment. Plus précisément, dans le mode préférentiel où la couche d’imprégnation comprend une pluralité de films d’imprégnation 41a, 41 b, 41 c, chacun des premier, deuxième et troisième films d’imprégnation 41 a, 41 b, 41 c a respectivement la même forme que chacun des électrode principale 22, contre-électrode 23 et générateur de courant 24. Plus précisément, dans le cas du dispositif 1 en forme de goutte, le premier film d’imprégnation 41 a a une forme de goutte, le deuxième film d’imprégnation 41 b a une forme d’arc de cercle, le troisième film d’imprégnation a une forme d’arc de cercle. Dans le cas du dispositif 1 en forme de cercle, le premier film d’imprégnation a une forme de disque, le deuxième film d’imprégnation a une forme d’arc de cercle, le troisième film d’imprégnation a une forme d’arc de cercle. On comprendra ainsi que la forme de chaque film d’imprégnation correspond à la forme de la zone qu’il est destiné à imprégner.

Couche pochoir

Le dispositif 1 comprend une couche pochoir 6 recouvrant au moins partiellement la couche d’imprégnation 4. La couche pochoir 6 comprend au moins un film pochoir 61.

La couche pochoir 6 comprend au moins une zone perméable 62 adaptée pour laisser passer du produit d’activation électriquement conducteur uniquement au niveau de zones prédéfinies de la couche d’imprégnation 4 dites « zones libres 44 ».

Préférentiellement, la couche pochoir 6 comprend une pluralité de zones perméables 62 et à chaque zone perméable 62 de la couche pochoir 6 correspond une zone libre 44 de la couche d’imprégnation 4. En d’autres termes, la zone libre 44 d’une zone perméable 62 est la zone de la couche d’imprégnation 4 au niveau de laquelle la zone perméable 62 est située. Par « au niveau », on entend « en regard de », « au-dessus de » et/ou « sur ». La zone libre 44 présente une surface et une forme identiques à la zone perméable 62. La zone perméable 62 rend accessible la zone libre 44 à un produit d’activation qui serait appliqué sur la zone perméable 62.

La couche pochoir 6 a notamment pour rôle de permettre l’activation uniquement des zones d’activation 42, et de protéger les autres zones du produit d’activation. La couche pochoir 6 vise à empêcher l’application de produit d’activation sur des zones de la couche d’imprégnation 4 qui ne sont pas des zones d’activation 42. Cela permet donc aux concepteurs du dispositifs 1 de déterminer quelles zones seront ou ne seront pas au contact du produit d’activation, et ce peu importe les manipulations et compétences de l’utilisateur. Il en résulte une grande simplicité d’utilisation du dispositif 1 et une grande fiabilité.

En effet, il est souhaité d’éviter au maximum les courts-circuits au sein du dispositif 1 , pour limiter que le générateur de courant 24 ne se « vide » trop rapidement et pour s’assurer que le courant passe bien intégralement au travers de la peau (efficacité du traitement). Typiquement, si un produit d’activation était appliqué sur toute la surface de la couche d’imprégnation 4, et donc que toute la surface de la couche support 2 était en contact d’un produit d’activation, de nombreux courts-circuits auraient lieu, le courant préférant passer par le produit d’activation (chemin le plus « simple ») que par la peau. Il est donc souhaité de cibler précisément les zones de la couche d’imprégnation 4 sur lesquelles le produit d’activation doit être appliqué pour éviter un maximum de courts-circuits et contrôler et optimiser le parcours du courant électrique.

Pour cela, la couche pochoir 6 comprend des zones perméables 62. Les zones perméables 62 permettent la circulation de produit d’activation au travers de la couche pochoir 6, vers la couche d’imprégnation 4 lors d’une application de produit d’activation sur la couche pochoir 6. Les zones perméables 62 sont par exemple fabriquées en un matériau poreux.

Le reste de la couche pochoir 6, c’est-à-dire les zones imperméables 63, sont de préférence fabriquées en un matériau qui empêcherait toute circulation de produit d’activation vers la couche d’imprégnation 4 lors d’une application de produit d’activation sur la couche pochoir 6 au niveau de ces zones imperméables 63.

Avantageusement, comme on peut le voir sur les différentes figures, les zones perméables 62 sont des zones ajourées, préférentiellement formées par des trous (ou ouvertures ou découpes) réalisés dans le film pochoir 61 . En d’autres termes, les zones perméables 62 sont des zones vides. Un film pochoir 61 est donc ajouré, i.e. troué, au niveau d’une zone perméable 62. Encore en d’autres termes, les zones perméables 62 laissent apparaître les zones libres 44 de la couche d’imprégnation 4. Les zones perméables 62 sont ainsi, en termes de forme, complémentaires des zones libres 44.

Chaque zone libre 44 comprend au moins une zone d’activation 42. Une zone libre 44 présente typiquement une surface inférieure ou identique à celle d’une zone d’activation 42 correspondante.

Les zones libre 44 sont adaptées pour permettre l’imprégnation en produit d’activation au niveau de zones d’activation 42. En appliquant du produit d’activation sur une zone perméable 62 et donc au niveau d’une zone libre 44 correspondante, il est attendu que le produit d’activation imprègne une zone d’activation 42 correspondante. Plus précisément, la zone libre 44 peut être plus petite que la zone d’activation 42 dans le cas d’un produit d’activation liquide. En effet, dans ce cas, il est attendu que le produit d’activation ayant atteint la zone libre 44 se répande (par capillarité) au-delà de la zone libre 44 et imprègne au moins la zone d’activation 42 correspondante. Par ailleurs, la zone libre 44 peut présenter une taille sensiblement identique à celle de la zone d’activation 42 dans le cas d’un produit d’activation visqueux, comme par exemple un gel ou une crème par exemple cosmétique. En effet, dans ce cas, il n’est pas attendu que le produit d’activation ayant atteint la zone libre 44 se répande au-delà de la zone libre 44 de sorte qu’il est préféré que la zone libre 44 corresponde sensiblement à la zone d’activation 42.

De préférence, au moins une zone libre 44, dite « première zone libre 44a », comprend au moins une partie de la première zone d’activation 42a. En d’autres termes, une zone perméable 62, dite « première zone perméable 62a », est située en regard d’au moins une partie de la première zone d’activation 42a. Ainsi, au moins une première zone perméable 62 est située en regard d’au moins une partie de l’espace libre 243 d’un couple galvanique 240.

Avantageusement, une première zone perméable 62a, et donc une première zone libre 44a correspondante, est située en regard de chaque espace libre 243 de la couche support 2. De telle sorte, le couche pochoir 6 est prévue pour permettre l’activation de chaque couple galvanique 240.

Selon un mode de réalisation, une première zone perméable 62a, et donc une première zone libre 44a correspondante, est uniquement disposée en regard d’une partie d’un espace libre 243 et la longueur de la première zone perméable 62 (et donc également de la première zone libre 44a) est inférieure à la longueur de l’espace libre 243. La surface de la première zone perméable 62a, et donc de la première zone libre 44a, est ainsi inférieure à la surface de la première zone d’activation 42a. Ce cas de figure est par exemple adapté lorsqu’un produit d’activation est peu visqueux et donc très liquide, comme par exemple un sérum physiologique ou une solution saline. En effet, il suffit dans ce cas d’appliquer initialement du produit d’activation au niveau d’une première zone libre 44a correspondant à une petite partie de la première zone d’activation 42a car le produit d’activation se répandra de sorte à imprégner au moins la première zone d’activation 42a de la couche d’imprégnation 4.

Selon un autre mode de réalisation illustré en figure 1 , une première zone perméable 62a est disposée en regard d’au moins 20% de la surface totale de la première zone d’activation 42a. La première zone libre 44a correspondante présente donc une surface d’au moins 20% de la surface totale de la première zone d’activation 42a. En d’autres termes, la première zone perméable 62a, et donc également la première zone libre 44a, est disposée en regard d’une partie d’un couple galvanique 240 qui s’étend depuis le premier pôle conducteur 241 jusqu’au deuxième pôle conducteur 242. La première zone perméable 62a peut également être disposée en regard d’une partie d’un couple galvanique 240 de sorte à être en regard d’une partie d’un premier pôle conducteur 241 , d’une partie de l’espace libre 243 et d’une partie d’un deuxième pôle conducteur 242 d’un couple galvanique 240. Ce cas de figure est par exemple adapté lorsqu’un produit d’activation est visqueux. En effet, il est dans ce cas nécessaire d’appliquer initialement du produit d’activation sur la première zone libre 44a qui présente une surface d’au moins 20% de la surface de la première zone d’activation 42a pour imprégner au moins la première zone d’activation 42a de la couche d’imprégnation 4 car le produit d’activation se répandra peu.

On comprend ainsi que le dimensionnement des zones perméables 62 de la couche pochoir 6 est corrélé, notamment, à la viscosité du produit d’activation. En effet, plus le produit d’activation est visqueux, pâteux, épais, comme ce serait par exemple le cas avec une crème ou un gel, moins il se répandra (se diffusera) dans la couche d’imprégnation 4, donc il convient de maximiser la taille des zones perméables 62. Inversement, plus le produit d’activation est liquide, fluide, plus il se répandra (se diffusera) dans la couche d’imprégnation 4, notamment par capillarité, donc il convient de minimiser la taille des zones perméables 62.

Dans l’exemple illustré en figure 1 , les premières zones perméables 62a sont de forme rectangulaire. Chaque première zone perméable 62a a une longueur environ égale à 7 mm et une largeur environ égale à 2 mm. Chaque première zone perméable 62a est conçue de sorte que chaque première zone libre 44a correspondante soit disposée en regard d’une partie d’un premier pôle conducteur 241 , d’une partie de l’espace libre 243 et d’une partie d’un deuxième pôle conducteur 242 d’un couple galvanique 240, chacune de ces parties ayant une surface avantageusement similaire.

Avantageusement, la couche pochoir 6 comprend en outre des zones perméables 62 disposées en regard de l’électrode principale 22 et/ou de la contre-électrode 23. La couche d’imprégnation 4 comprend donc des zones libres 44 correspondantes.

De préférence, une deuxième zone perméable 62b est disposée en regard de la deuxième zone d’activation 42b qui est disposée au niveau de l’électrode principale 22. La couche d’imprégnation 4 comprend donc au moins une deuxième zone libre 44b correspondant à la deuxième zone perméable 62b située en regard de ladite deuxième zone libre 44b.

De préférence également, une troisième zone perméable 62c est disposée en regard de la troisième zone d’activation 42c qui est disposée au niveau de la contre-électrode 23. La couche d’imprégnation 4 comprend donc au moins une troisième zone libre 44c correspondant à la troisième zone perméable 62c située en regard de ladite troisième zone libre 44c.

Ainsi, un produit d’activation peut être appliqué au niveau de ces zones perméables 62b, 62c de sorte que le produit d’activation imprègne les deuxième zone libre 44b et troisième zone libre 44c et, en conséquence, imprègne les deuxième zone d’activation 42b et troisième zone d’activation 42c pour permettre la circulation de courant électrique via les électrodes 22, 23 lorsque le dispositif 1 est appliqué sur la peau d’un utilisateur.

De préférence, la deuxième zone perméable 62b présente une forme similaire à celle de l’électrode principale 22. La deuxième zone libre 44b présente donc une forme similaire à celle de l’électrode principale 22. De préférence également, la troisième zone perméable 62c présente une forme similaire à celle de la contre-électrode 23. La troisième zone libre 44c présente donc une forme similaire à celle de la contre-électrode 23.

La couche pochoir 6 comprend de préférence un film pochoir 61. La couche pochoir 6 peut également comprendre une pluralité de films pochoir 61 , chacun pouvant comprendre une ou plusieurs zones perméables 62.

Quel que soit le mode de réalisation de la couche pochoir 6 détaillé précédemment, on comprend bien que cette dernière permet à l’utilisateur d’appliquer du produit d’activation sur l’ensemble du dispositif 1 , sur la couche pochoir 6, sans avoir à se soucier des zones devant être activées ou non. En effet, ce sont les zones perméables 62 et les zones imperméables 63 de la couche pochoir 6 qui permettent de laisser passer le produit d’activation sur la ou les zones d’activation 42 ou au contraire d’empêcher le produit d’activation d’atteindre les autres zones. En d’autres termes, la couche pochoir 6 permet de guider le produit d’activation vers des zones préalablement définies par les concepteurs du dispositif 1 , en l’occurrence les zones d’activation 42.

La couche pochoir 6 est de préférence adaptée pour être retirée du dispositif 1 avant l’application du dispositif 1 sur la peau d’un utilisateur. En effet, la couche pochoir 6 vise notamment à permettre l’application de produit d’activation sur les zones libres 44 de la couche d’imprégnation 4 de sorte à permettre l’imprégnation des zones d’activation 42. Une fois que l’utilisateur aura appliqué le produit d’activation sur la couche pochoir 6 et indirectement sur les zones libres 44 de la couche d’imprégnation 4, la couche pochoir 6 peut être retirée.

Ceci peut notamment permettre de découvrir les deuxième et troisième zones d’activation 42b, 42c. Ainsi, selon un mode de réalisation, la surface totale des électrodes 22, 23 peut être appliquée au contact de la peau.

En outre, cela permet de ne conserver sur le dispositif 1 que le produit d’activation nécessaire au fonctionnement du dispositif 1 et non pas du produit d’activation qui aurait été appliqué sur des zones imperméables 63. Ainsi, on garantit qu’il ne reste pas de produit d’activation sur des zones non souhaitées, ce qui limite le risque de voir apparaître des courts-circuits lors de l’utilisation du dispositif 1. La couche pochoir 6 est de préférence souple. La couche pochoir 6 est par exemple fabriquée en un plastique souple tel que du polytéréphtalate d'éthylène (PET). La couche pochoir 6 présente de préférence une épaisseur inférieure à 50 pm. L’épaisseur de la couche pochoir 6 est typiquement supérieure à 30 pm, de préférence environ égale à 40 pm.

Ainsi, la couche pochoir 6 permet, grâce à une remarquable combinaison de zones perméables 62 et de zones imperméables 63 judicieusement dimensionnées et positionnées, de guider (c’est-à-dire de laisser passer) le produit d’activation uniquement vers les zones d’activation 42 comprenant, en l’occurrence, une partie de l’espace libre 243, et préférentiellement, une partie d’un premier pôle conducteur 241 , une partie d’un deuxième pôle conducteur 242 d’un couple galvanique 240, et avantageusement l’électrode principale 22 et la contre électrode 23 ; et au contraire, de préserver les autres zones (autres que les zones d’activation 42) du produit d’activation.

Moyen de contact

Avantageusement, le dispositif 1 comprend des moyens de contact et de maintien pour assurer le contact entre le dispositif 1 et la peau de l’utilisateur et pour maintenir sur la peau le dispositif 1 malgré d’éventuelles perturbations extérieures (vent, vêtement, cheveux, etc.).

Les moyens de contact comprennent par exemple un élastique. Par exemple, dans le cas d’un dispositif 1 prenant la forme d’un masque pour le visage, le dispositif 1 peut comprendre un élastique qui entourerait la tête pour plaque le dispositif 1 contre le visage. De préférence, les moyens de contact comprennent une couche adhésive 5. La couche adhésive 5 est de préférence disposée entre la couche d’imprégnation 4 et la couche pochoir 6. La couche adhésive 5 comprend au moins un film adhésif 51.

La couche adhésive 5 comprend de préférence au moins une zone perméable 52 adaptée pour laisser passer un produit d’activation uniquement au niveau d’au moins une zone d’activation 42. La zone perméable 52 est préférentiellement ajourée, par exemple en étant formé par un trou (ou une ouverture) réalisé dans le film adhésif 51.

La couche adhésive 5 présente préférentiellement une forme similaire à la couche pochoir 6.

De préférence, la couche adhésive 5 recouvre la couche d’imprégnation 4 située sur le générateur de courant 24 (exceptées les zones libres 44). La couche adhésive 5 est disposée sur et au contact d’au moins une partie de la couche d’imprégnation 4. La couche adhésive 5 ne recouvre pas les parties de la couche d’imprégnation 4 situées en regard de l’électrode principale 22 et de la contre électrode 23, afin de permettre un bon passage de courant entre les électrodes 22 et 23 et la peau. Ainsi, la couche adhésive 5 assure le maintien du dispositif 1 sur la peau tout en isolant les couples galvaniques 240 de la peau et en autorisant l’activation de chaque couple galvanique 240 via les zones libres 44. Les couples galvaniques 240 étant isolés de la peau par la couche adhésive 5, le risque de court-circuit au sein de ces derniers est supprimé et le risque de voir apparaître des rougeurs sur la peau est réduit.

La couche adhésive 5 présente une surface externe adhésive 53 destinée à venir au contact de la peau de l’utilisateur et à assurer la fixation du dispositif 1 sur la peau pendant toute la durée du traitement.

Avantageusement, la couche pochoir 6 constitue un opercule de la couche adhésive 5. En d’autres termes, lorsque la couche pochoir 6 est retirée du dispositif 1 , la surface externe adhésive 53 de la couche adhésive 5 est découverte et peut alors être collée à la peau de l’utilisateur.

La couche adhésive 5 permet donc également de manière remarquable le maintien de la couche pochoir 6 sur le dispositif 1 avant que la couche pochoir 6 ne soit ôtée du dispositif 1. La couche pochoir 6 et la couche adhésive 5 jouent donc un rôle respectif de l’une vers l’autre : la couche pochoir 6 protège la surface extérieure adhésive 53 de la couche adhésive 5, notamment des poussières, préservant ainsi son pouvoir d’adhésion, tandis que la surface extérieure adhésive 53 assure le maintien de la couche pochoir 6 en attendant que l’utilisateur ne l’ôte lors de l’utilisation effective du dispositif 1.

La couche adhésive 5 présente avantageusement, en outre, une surface interne adhésive destinée à venir au contact de la couche d’imprégnation 4, et à assurer ainsi sa fixation sur cette dernière. Préférentiellement, la couche adhésive 5 est alors formée par un film adhésif 51 double face, c’est-à-dire un film ayant une surface externe adhésive 53 destinée à être au contact de la peau et une surface interne adhésive destinée à être au contact de la couche d’imprégnation 4.

La couche adhésive 5 présente de préférence une épaisseur inférieure à 150 pm. L’épaisseur de la couche adhésive est par exemple environ égale à 140 pm.

En conséquence, l’épaisseur totale du dispositif 1 (i.e. de l’empilement des couches précédemment décrites) est inférieure à 3 mm, de préférence encore inférieure à 2 mm. Le dispositif 1 est ainsi souple et peut donc épouser la forme de la zone du corps sur laquelle il sera disposé.

Procédé d’utilisation

Selon un autre aspect, un procédé d’utilisation du dispositif 1 va être décrit en référence à la figure 12. Dans un premier temps, l’utilisateur se munit du dispositif 1. Il se procure également un produit d’activation électriquement conducteur. Dans une étape a), l’utilisateur applique du produit d’activation sur le dispositif 1 de sorte à recouvrir au moins la ou les zones perméables 62 de la couche pochoir 6 et donc la ou les zones libres 44 correspondantes de la couche d’imprégnation 4.

Le produit d’activation imprègne alors les zones libres 44 et, en conséquence, les zones d’activation 42 de la couche d’imprégnation 4.

Dans une étape b), l’utilisateur retire la couche pochoir 6 de sorte que ladite couche pochoir 6 ne recouvre plus la couche d’imprégnation 4.

Dans une étape c), le dispositif 1 est appliqué sur la peau de l’utilisateur de sorte que des zones libres 44, en particulier les deuxième et troisième zones libres 44b et 44c, de la couche d’imprégnation 4, soient au contact de la peau de l’utilisateur.

L’imprégnation des premières zones d’activation 42a (situées en regard des espaces libres 243 des couples galvaniques 240) entraine une réaction d’oxydoréduction au sein des couples galvaniques 240. Ceci permet l’activation des couples galvaniques 240 et donc du générateur de courant 24.

Un courant électrique est généré et passe à travers la peau de l’utilisateur comme par exemple illustré en figure 6.

De préférence, les matériaux au contact de la peau de l’utilisateur comprennent seulement du non-tissé (zones de la couche d’imprégnation 4), du produit d’activation et éventuellement un matériau adhésif de la surface externe adhésive 53 de la couche adhésive 5. En conséquence, la peau de l’utilisateur est uniquement au contact de matériaux respectueux de la peau (i.e. il est peu probable que toute réaction allergique de la peau ait lieu). Cela améliore donc le confort d’utilisation du dispositif 1 et limite considérablement, voire supprime, tout risque d’apparition de rougeur sur la zone traitée avec le dispositif 1.

Procédé de fabrication

Selon un deuxième aspect, en référence à la figure 13, un procédé de fabrication du dispositif 1 est proposé. De préférence, un ensemble de dispositifs 1 est fabriqué sur un même support et chaque dispositif 1 est ensuite détaillé par découpage de l’ensemble.

Dans une étape a), préférentiellement initiale, au moins une couche support 2 est formée. Pour cela, au moins un ensemble imprimé comprenant une électrode principale 22, une contre-électrode 23 et un générateur de courant 24 sur au moins un film support 21 est imprimé à partir d’encres conductrices, de préférence par sérigraphie.

Une pluralité d’ensembles peut être imprimé sur un même support pour optimiser la fabrication.

L’étape a) comprend de préférence une étape a1 ), préférentiellement initiale, d’impression de connecteurs, avantageusement en carbone, comme illustré en figure 14. Les connecteurs en carbone imprimés comprennent de préférence des connecteurs de couple 246 destinés à connecter électriquement les couples galvaniques 240 d’un générateur de courant 240. Les connecteurs en carbone imprimés comprennent également de préférence le premier connecteur 244 ou le dernier connecteur 245 pour connecter au moins une parmi l’électrode principale 22 et la contre-électrode 23 à un parmi un premier pôle conducteur et un deuxième pôle conducteur d’un couple galvanique 240 du générateur de courant 24. Comme on peut le voir sur la figure 14, les connecteurs de couple 246 et le dernier connecteur 245 ont, en vue de dessus, une forme en p (ou symétriquement en q), c’est-à-dire qu’ils présentent une première zone pleine, sensiblement carrée et une queue (ou zone fine).

L’étape a1 ) peut éventuellement comprendre également l’impression d’une multitude de points en carbone destinés à être disposés dans l’électrode principale 22.

De préférence, l’encre en carbone est ensuite chauffée avec un recuit à 110°C pendant 3 minutes. Le recuit permet de stabiliser l’encre et de conférer au carbone les propriétés électriques nécessaires.

L’étape a) comprend ensuite de préférence une étape a2), préférentiellement intermédiaire, d’impression, préférentiellement en zinc, pour chaque couple galvanique 240 de l’un parmi le premier pôle conducteur 241 et le deuxième pôle conducteur 242, comme illustré en figure 15.

De préférence, le zinc est déposé partiellement au-dessus des connecteurs en carbone. Avantageusement, comme on peut le voir sur la figure 15, l’encre zinc recouvre la forme pleine du p ou q que forme chacun les connecteurs de couple 246 et le dernier connecteur 245 sans toutefois recouvrir la queue de ces derniers.

Préférentiellement, le zinc est ensuite chauffé avec un recuit à 110°C pendant 3 minutes. Le recuit permet de stabiliser l’encre et conférer au zinc les propriétés électriques nécessaires.

Puis, l’étape a) comprend de préférence une étape a3), successive à l’étape a2), d’impression en argent et/ou chlorure d’argent pour chaque couple galvanique 240 de l’autre parmi le premier pôle conducteur 241 et le deuxième pôle conducteur 242 (i.e. les pôles conducteurs qui ne sont pas ceux imprimés en zinc). L’étape a3) comprend également préférentiellement l’impression en argent et/ou chlorure d’argent de l’électrode principale 22 et de la contre-électrode 23.

L’étape a3) permet d’aboutir à la couche support 2 finale illustrée en figure 16.

Le procédé de fabrication comprend en outre une étape b) de formation d’au moins une couche d’imprégnation 4 par disposition d’au moins un film d’imprégnation 41 sur la au moins une couche support 2. Avantageusement, l’étape b) est mise en œuvre par thermo-soudage. Comme expliqué précédemment, l’étape b) peut préférentiellement comprendre la mise en place d’une pluralité de films d’imprégnation 41 , par exemple trois films d’imprégnation 41 a, 41 b, 41 c, afin de former la couche d’imprégnation 4.

Puis, dans une étape c), au moins une couche pochoir 6 est formée par disposition d’au moins un film pochoir 61 sur la au moins une couche d’imprégnation 4. L’étape c) vise notamment à disposer des zones perméables 62 d’une couche pochoir 6 en regard des zones libres 44 de la couche d’imprégnation 4. On comprendra que le film pochoir 61 peut lui-même être issu d’un sous-procédé de fabrication pouvant comprendre notamment des étapes de formation de zones perméables 62, par exemple par découpage, perçage, matriçage, etc.

De préférence, l’au moins un film pochoir 61 est disposé sur la couche d’imprégnation 4 de sorte que, pour l’au moins un ensemble imprimé, au moins une zone perméable 62 de l’au moins un film pochoir 61 soit disposée en regard d’au moins une partie d’un couple galvanique 240 du générateur de courant 24 s’étendant au moins dans une partie de l’espace libre 243 du couple galvanique 240.

Avantageusement, l’étape c) consiste à former simultanément la couche pochoir 6 et la couche adhésive 5 en disposant un ensemble assemblé comprenant la couche pochoir 6 et la couche adhésive 5 sur la couche d’imprégnation 4. Dans ce cas, comme expliqué précédemment, on pourra utiliser un film adhésif 51 double face, l’une des faces comportant un opercule formant le film pochoir 61 .

L’assemblage de la couche pochoir 6 à la couche d’imprégnation 4 peut par exemple être mis en œuvre par thermosoudage.

Le procédé de fabrication comprend avantageusement une étape d) d’obtention d’un dispositif 1 par découpage aux formes voulues (par exemple goutte, cercle et triangulaire) définies précédemment de la superposition des couches support 2, d’imprégnation 4 et pochoir 6.

Kit

Selon un autre aspect, il est proposé un kit de traitement de la peau d’un utilisateur par iontophorèse et/ou électrostimulation comprenant :

- un dispositif 1 ;

- un produit d’activation électriquement conducteur destiné à imbiber la couche d’imprégnation 4 et à activer le générateur de courant 24.

Un autre kit pour la mise en œuvre du dispositif 1 va être décrit. Le kit comprend :

- un ensemble comprenant une couche support 2 et une couche d’imprégnation 4 et préférentiellement une couche pochoir 6 assemblées ; - éventuellement une couche pochoir 6 distincte ;

- et un produit d’activation électriquement conducteur.

La couche pochoir 6 est éventuellement détachée, distincte du dispositif 1. On peut alors envisager que la couche pochoir 6 soit réutilisable et puisse donc être utilisée sur différents dispositifs 1 .

De préférence, le produit d’activation présente un pH compris entre 4 et 10, notamment compris entre 5 et 7 de sorte à respecter la peau de l’utilisateur et ne pas l’agresser. Préférentiellement, le pH du produit d’activation est adapté aux matériaux des couples galvaniques 240 de telle sorte à optimiser l’efficacité du dispositif 1.

Par exemple, dans le cas d’un couple galvanique 240 dont le deuxième pôle conducteur 241 (formant anode) est en zinc, plus le produit d’activation sera acide, plus le zinc s’oxydera et meilleure sera la réaction d’oxydoréduction et donc l’efficacité du dispositif 1. Ainsi, il sera dans cas préféré d’utiliser un produit d’activation dont le pH est de l’ordre de 5. Dans d’autres cas, il peut être préféré que le pH soit plus important, i.e. que le produit d’activation ait un pH de l’ordre de 7.

Le produit d’activation peut contenir un agent actif à diffuser dans la peau pour le traitement de la peau comme par exemple la vitamine C.

Pour utiliser le kit, l’utilisateur dispose la couche pochoir 6 de sorte que les zones perméables 62 soient en regard des zones libres 44, si celle-ci ne l’est pas déjà. Des repères pourraient être tracés sur la couche d’imprégnation 4 pour indiquer les zones libres 4. Par ailleurs, la couche pochoir 6 pourrait présenter la même forme que la couche d’imprégnation 4 de sorte que l’utilisateur puisse positionner correctement la couche pochoir 6 en superpositionnant le périmètre de la couche pochoir 6 au périmètre de la couche d’imprégnation 4.

Puis, l’utilisateur peut mettre en oeuvre le procédé d’utilisation décrit précédemment.

L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations décrits et représentés aux figures annexées. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des diverses caractéristiques techniques ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant de l’enseignement général.