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Title:
DEVICE FOR TREATING TUMOUR CELLS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/004951
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a device for treating a tumour on a human organism comprising means sensing and amplifying (18, 20, 22) signals emitted by a diluted lysate (12) preparation or tumour cells sampled on the tumour (14) to be treated, a pulsed magnetic field generator (22) for applying unipolar magnetic impulses to the tumour, and an electrode (26) for applying the sensed signals derived from the sensing means simultaneously with the application of the magnetic pulses by the pulsed magnetic field generator.

Inventors:
MAINGUY JEAN-CLAUDE (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/001616
Publication Date:
February 03, 2000
Filing Date:
July 22, 1998
Export Citation:
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Assignee:
MAINGUY JEAN CLAUDE (FR)
International Classes:
A61N2/02; A61N2/04; (IPC1-7): A61N2/02
Domestic Patent References:
WO1997018011A11997-05-22
WO1996017635A11996-06-13
WO1996040891A11996-12-19
Foreign References:
DE3244582A11984-12-20
DE4122380A11993-01-07
US4665898A1987-05-19
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
Bonneau, Gérard (avenue Gazan Antibes, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de traitement d'une tumeur sur un organisme humain caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens de captage (18,20, 22) des signaux émis par une préparation diluée d'un lysat (12) de cellules tumorales prélevées sur la tumeur (14) à traiter, un générateur (22) de champ magnétique pulsé pour appliquer des impulsions magnétiques monopolaires à la tumeur, et une électrode (26) pour appliquer les signaux captés provenant desdits moyens de captage simultanément à l'application des impulsions magnétiques par ledit générateur de champ magnétique pulsé.
2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel lesdits moyens de captage comprennent une plaque de métal (18) et un amplificateur linéaire à large bande (20) pour amplifier les signaux captés par ladite plaque de métal.
3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel ledit amplificateur linéaire (20) applique un coefficient d'amplification de 10 aux signaux captés par ladite plaque de métal (18).
4. Dispositif selon la revendication 1,2 ou 3 dans lequel le lysat de cellules tumorales est placé dans un récipient en verre (12) et est associé à des extraits végétaux et métalliques placés dans un autre récipient en verre (16), les deux récipients étant en contact avec ladite plaque de métal (18).
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel ladite préparation d'un lysat (12) de cellules tumorales a subi une dilution comprise entre 1012 et 10lys.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel ladite préparation d'un lysat (12) de cellules tumorales a subi des dilutionssuccussions selon la méthode de Korsakoff comprises entre 100K et 800K.
7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel ladite préparation d'un lysat (12) de cellules tumorales a subi des dilutionssuccussions correspondant à 200K.
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel ledit générateur de champ magnétique pulsé émet des impulsions magnétiques ayant une valeur à 10 cm comprise entre 0, 1 et 2 milligauss.
9. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel les impulsions magnétiques émises par ledit générateur de champ magnétique pulsé (22) sont des impulsions positives à front d'attaque raide, d'une durée de 1 seconde et dont la fréquence est comprise entre 30 et 500 Hz.
10. Dispositif, selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel l'application à la tumeur (14) des signaux en provenance desdits moyens de captage (18,20, 22) se fait au moyen d'une électrode (26) tenue dans la main du patient.
Description:
Dispositif de traitement des cellules tumorales La présente invention concerne le traitement des tumeurs cancéreuses et en particulier un dispositif de traitement de cellules tumorales à l'aide de signaux électromagnétiques.

Depuis une époque se situant aux alentours de 1925, plusieurs chercheurs parmi lesquels figurent d'éminents lauréats du prix Nobel, estiment que les mécanismes de la vie sont régis par des champs électromagnétiques. Ces champs peuvent avoir une origine endogène ou exogène. Ceci permettrait de concevoir que les systèmes vivants fonctionneraient à la manière de postes émetteurs/récepteurs radio. Les champs endogènes sont considérés par ces chercheurs comme un « langage cellulaire » capable de répercuter d'organe à organe des commandements de fonctions et de réactions biochimiques spécifiques.

H. FROHLICH, professeur à l'Université de Liverpool et célèbre pour ses études sur la supraconductivité a proposé des modèles permettant d'intégrer les effetE' ces rayonnements électromagnétiques à très faible énergie dans les processus fonctionnels biologiques. Il a montré que l'hypothèse selon laquelle des champs électromagnétiques faibles mais cohérents capables de déclencher et d'entretenir dans les organes vivants des processus vitaux est physiquement plausible. Cette conception basée sur la faible énergie requise pour faire fonctionner des mécanismes de résonance électromagnétique apparaît comme l'un des nouveaux paradigmes à adopter dans les années futures, en vue de pénétrer les secrets de la vie. Les lauréats du Prix Nobel 1991, B. SAKMANN et E. NEHER ont démontré le <BR> <BR> <BR> <BR> comportement sélecti de 12 membrane cellulaire e- cnt confirmé les termes « dialogues de cellules ».

PRIGOGINE a élargi les concepts des mécanismes biologiques en montrant indirectement, grâce s'-ix « structures dissipatives » que ces mécanismes obéissent aux règles des systèmes ouverts en physique. Le point de vue ce PRIGOGINE permet de mettre directement les foncticr'. s

cellulaires et organiques en relation avec des informations provenant de l'environnement. Ces informations peuvent être transportées par des fréquences électromagnétiques comprises dans l'ensemble du spectre, depuis les fréquences extrêmement basse (E. L. F.) jusqu'aux fréquences lumineuses, en passant par les fréquences radio, les hyperfréquences et les fréquences infrarouges. Tout être vivant peut désormais être considéré comme un système pouvant répondre directement à des sollicitations extérieures transmises sous la forme de rayonnements électromagnétiques à faible énergie, par exemple.

Des expériences réalisées par ADEY aux U. S. A. sur des cellules saines ont montré que les cordons protéiques émergeant de la paroi cellulaire peuvent capter des champs électromagnétiques faibles et les transmettre à l'intérieur des cellules. W. R. ADEY et ses collaborateurs ont également observé que les fréquences radio influencent les cellules si elles sont modulées par des fréquences inférieures à 100 Hertz.

Ils ont montré que des signaux noyés dans le bruit de fond électromagnétique ambiant sont perçus sélectivement par les cellules lorsque les fréquences de ces signaux correspondent à un système particulier de résonance cellulaire. Ceci conduit à penser que le modèle de résonance électromagnétique du type de celui appliqué en radiocommunications (systèmes cohérents) correspond bien aux systèmes cellulaires. L'équipe de R. ADEY a également démontré que la composante magnétique des champs est la plus active sur le plan biologique.

Inversement beaucoup de constatations permettent d'affirmer que les cellules vivantes sont également des émetteurs de signaux électromagnétiques de basse fréquence.

L'émission de tels signaux pourrait se faire par l'intermédiaire des cordons protéiques émergeant de la paroi cellulaire. On a également constaté que les signaux émis par des cellules malsaines telles que des cellules tumorales ne

sont pas les mêmes que les signaux émis par des cellules saines du même tissu.

Le but principal de l'invention est donc de fournir un dispositif de traitement de cellules tumorales qui utilise les signaux émis par ces cellules tumorales pour générer des signaux électromagnétiques propres à être perçus par les cellules de la tumeur à traiter dans le but de les détruire.

L'objet de l'invention est par conséquent un dispositif de traitement d'une tumeur sur un organisme humain comprenant des moyens de captage des signaux émis par une préparation diluée d'un lysat de cellules tumorales prélevées sur la tumeur à traiter, un générateur de champ magnétique pulsé pour appliquer des impulsions magnétiques monopolaires à la tumeur à traiter, et une électrode pour appliquer les signaux captés provenant desdits moyens de captage simultanément à l'application des impulsions magnétiques par le générateur de champ magnétique.

Les buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels : la figure 1 représente de façon schématique un mode de réalisation préféré du dispositif selon l'invention, la figure 2 est un diagramme représentant les impulsions magnétiques en fonction du temps fournies par le générateur de champ magnétique du dispositif selon 1'invention, et la figure 3 est un histogramme représentant le nombre de cellules saines et de cellules tumorales après cinq jours de traitement par le dispositif selon l'invention.

Un dispositif selon l'invention illustré schématiquement sur la figure 1 se compose principalement de trois éléments. Le premier élément 10 est un boîtier comportant un récipient 12 qui contient un lysat de cellules tumorales qui ont été prélevées sur la tumeur à traiter 14.

Le récipient 12 est en verre et peut être de type quelconque, mais il est préférable d'utiliser une ampoule

scellée, ce qui présente l'avantage de pouvoir l'utiliser pendant un certain temps sans altération du milieu biologique qu'elle contient.

Le lysat de cellules tumorales est obtenu de façon classique soit en laissant macérer les cellules au moins 15 jours, soit en les soumettant à la congélation au moins pendant 24 heures. Les cellules sont ainsi lysées c'est à dire deviennent des cellules ouvertes. Puis le lysat obtenu est soumis à des dilutions-succussions de manière à obtenir une dynamisation. On peut soit utiliser la méthode de Hahnemann, soit la méthode de Korsakoff. Cette dernière méthode est utilisée de préférence et des dilutions comprises entre 100K et 800K donnent les meilleurs résultats. On doit noter que ces dilutions correspondent approximativement à 10-12 et 10-16 ou encore à des dilutions selon Hahnemann de 6CH et 8CH.

Il a été constaté que les résultats sont améliorés si à côté du récipient 12 contenant le lysat dilué de cellules tumorales, on place un récipient 16 (par exemple une ampoule en verre scellée) contenant des extraits végétaux et métalliques. Des préparations adéquates pourraient être choisies dans la liste ci-dessous : China D4 Ephipegus D4 Camphora D4 Lycopodium D4 Condurago D4 Hordeum D4 Thuya D5 Hydrastis D5 Calendula D4 Arsenicum Album D12 Aluminium metallicum D12 Aurum metallicum D12 Le fond du boîtier sur lequel sont placés les récipients 12 et 16 est une plaque de métal 18, de préférence une plaque de laiton 18. Cette plaque 18 est reliée au deuxième élément, un amplificateur 20, par un câble coaxial ou guide d'onde 22.

L'amplificateur 20 est un amplificateur linéaire à large bande de 1 à 150 kHz bien que l'amplification des signaux provenant de l'élément 10 ne soit pas absolument indispensable, elle est nécessaire pour obtenir les meilleurs résultats. Cette amplification devra être comprise entre 3 et 50, une amplification par un facteur de 10 étant utilisée de préférence. Un amplificateur adéquat pourra être par exemple l'amplificateur MORA-COMBI (marque déposée) commercialisé par la société MEDTRONIK pour l'application de la méthode MORA.

Le troisième élément du dispositif selon l'invention est un générateur de champ magnétique pulsé 22. Ce générateur fournit des impulsions magnétiques selon une fréquence déterminée pouvant être comprise entre 30 Hz et 500 Hz. Ces impulsions illustrées sur le diagramme de la figure 2 sont monopolaires (toujours positives), ont un flanc d'attaque très raide, et une durée d'une microseconde.

L'intensité du champ fourni par le générateur doit être telle qu'à 10 cm de l'électrode d'émission le champ soit compris entre 0, 1 milligauss et 2 milligauss et de préférence entre 0, 4 et 0, 6 milligauss (soit entre 0, 04 et 0,06 uTesla). On doit noter que le générateur pourrait être un générateur de type électromagnétique mais qu'il est préférable de générer des impulsions magnétiques qui s'avèrent efficaces pour le traitement de la tumeur. Un générateur pouvant être utilisé est le TINY-SAN (marque déposée) commercialisé par la société PSO.

Les impulsions magnétiques 24 fournies par le générateur 22 sont appliquées à la tumeur 14 de façon simultanée avec l'application de signaux provenant de l'amplificateur 20. Ces signaux peuvent être appliqués à la tumeur au moyen d'une électrode 26 de forme quelconque, par exemple plate, mais également par une électrode cylindrique tenue dans la main du patient.

L'application simultanée du champ magnétique pulsé et des signaux en provenance du lysat de cellules tumorales

peut se faire de façon continue, mais il est préférable de faire des applications d'une durée de 3 secondes séparées par des pauses de 6 secondes. Ceci peut être facilement réalisé par une unité de commande simultanée de l'amplificateur 20 et du générateur 22.

L'amplitude des signaux mis en jeu étant très faible, il va de soi que les champs électromagnétiques générés par les appareils électriques et par le câblage du réseau électrique, ont une grande influence sur l'efficacité du dispositif. C'est pourquoi il faut faire en sorte d'installer le dispositif selon l'invention dans un endroit dépourvu au maximum de champ électromagnétique.

En outre, l'heure à laquelle doit avoir lieu le traitement est extrêmement importante selon le type de tumeur traitée. Ainsi, pour certaines tumeurs comme le cancer du poumon à petites cellules, les heures de traitement idéales sont 8h et 18h.

Des essais utilisant le dispositif selon l'invention ont été réalisés in vitro sur des cellules tumorales issues de différentes tumeurs. Pour chaque essai, la durée d'application a été de 60 minutes par jour en une seule séance.

La figure 3 représente un histogramme donnant le pourcentage de cellules saines et le pourcentage de cellules tumorales après 5 jours d'application sur des cellules provenant d'une tumeur du rein. On constate que les cellules saines ne sont pas altérées par l'application du dispositif.

Au contraire, il y a même stimulation de la croissance des cellules saines de l'ordre de 10%. Par contre, il ne reste plus que 20% de cellules tumorales. Un traitement de 10 jours ou 15 jours serait nécessaire pour réduire les cellules tumorales à une quantité négligeable.

Des résultats similaires ont été obtenus avec des essais de traitement sur des tumeurs de poumon, du sein, du foie ou du colon.

Ces résultats remarquables sont dus au fait que, comme ceci est utilisé en homéopathie, la grande dilution permet d'obtenir une émission de signaux par les cellules en opposition de phase avec ceux obtenus avec des cellules non diluées. Ces signaux en opposition de phase, une fois amplifiés, sont appliqués simultanément à des impulsions magnétiques monopolaires aux cellules tumorales de façon à annihiler l'émission des signaux"pathologiques"et ainsi détruire les cellules.

En outre, bien que les signaux émis par le lysat de cellules tumorales placé en entrée du dispositif puissent être noyés dans le bruit de fond de 1'amplificateur et du parasitage ambiant, il est rationnel de postuler que les cellules sont aptes à les distinguer par résonance cellulaire comme ceci avait été mis en évidence par les travaux réalisés par ADEY mentionnés ci-dessus.