La présente invention concerne un dispositif universel, communément appelé timon, pour tracter ou pousser un engin piloté, par la seule force humaine ou par un engin piloté, notamment de type cycle.

Le dispositif est également destiné à assurer la liaison entre deux entités appelées le tractant et l'engin tracté ou poussé.

Le tractant peut être une personne physique ou un engin piloté.

L'engin tracté peut être un engin de type carriole, permettant de tracter soit des objets soit des personnes.

Le dispositif peut être modifié en dimensions de manière à s'adapter à une grande majorité des diverses morphologies humaines et également de manière à se connecter aux différents types d'engins tractés ou poussés, existants ou à venir.

On connaît des timons qui ont la forme d'un bras d'une seule pièce, dont l'une des extrémités peut être connectée à un engin tracté par l'intermédiaire d'un système de connexion en un seul point. Ces timons sont destinés à être connecté uniquement à un engin tractant du type cycle par l'intermédiaire d'un système mécanique de connexion pouvant intégrer une compliance grâce à une partie déformable dans toutes les directions. Ces timons ne peuvent pas être connectés à tous les engins tractés et ne sont pas adaptés pour permettre une traction par la seule force humaine.

On connaît également des timons qui ont la forme d'un bras d'une seule pièce et destinés à être connectés soit sur la tige de selle d'une bicyclette, soit sur son porte- bagages. Le système de connexion possède une compliance, grâce à un élément déformable du type élastomère, ou du type rotule ou cardan.

Dans certains cas, ces timons disposent de poignées à l'une de ses extrémités de manière à pouvoir tracter un dispositif par la seule force humaine.

Cependant, ces timons ne sont pas réglables. Cela a pour inconvénient d'engendrer un basculement de l'engin tracté selon l'axe de ses roues, en fonction de la morphologie de la personne qui tracte l'engin.

Ces timons ne permettent pas non plus de régler la position du point d'ancrage. Ils sont généralement spécifiques de l'engin tracté.

On connaît également des timons qui d'une part se connectent par liaison pivot sur l'élément tracté dont l'axe de pivotement est orienté sensiblement perpendiculaire au sol, d'autre part se connectent par deux points d'ancrage sur un engin tractant, comme par exemple une bicyclette. En général, cette connexion est réalisée sur le moyeu de la roue arrière de ladite bicyclette. L'inconvénient de ce type de timon est qu'il ne peut pas être utilisé pour tracter des engins par la seule force humaine. De plus, ces timons ne peuvent être connectés qu'en un seul point de connexion sur l'avant de l'engin tracté. Le système de connexion n'est pas universel.

On connaît également des timons d'une seule pièce, connectés à l'engin tracté par une liaison pivot dont l'axe de pivotement est orienté sensiblement en direction de l'engin tractant. Ce système de connexion permet notamment au timon de pivoter perpendiculairement à l'axe des roues de l'engin tracté de manière à relever l'extrémité du timon se connectant à l'engin tractant. Cependant, ce timon ne peut pas s'adapter à la morphologie d'une personne devant tracter l'engin, obligeant l'engin tracté à pivoter sur l'axe de ses roues.

On connaît également des timons uniquement destinés à tracter des engins par la seule force humaine. Ils se connectent sur la partie avant de l'engin tracté en deux points d'ancrage fixes. L'autre extrémité du timon est conçue de manière à permettre à une personne de tracter un engin par l'intermédiaire de deux poignées ou par l'intermédiaire d'une ceinture abdominale connectée à l'extrémité dudit timon.

Cependant, ces timons ont pour inconvénient de faire basculer l'engin tracté sur l'axe de ses roues, selon la morphologie de la personne qui tracte l'engin par la seule force humaine.

Un but de l'invention est de fournir un dispositif pour tracter ou pousser un engin de type carriole, qui soit « universel >>, en ce sens qu'il s'adapte à une grande variété d'engins de type carriole, et à un déplacement à l'aide d'un engin piloté, notamment de type cycle, ou directement par la force humaine, et qui soit facile d'utilisation.

A cet effet, l'invention concerne un dispositif pour tracter ou pousser un engin de type carriole selon une direction de mouvement, par un opérateur ou un engin piloté, le dispositif comprenant :

- une partie principale comportant au moins un embout de connexion destiné à être raccordé à l'opérateur ou à l'engin piloté, et situé à une hauteur principale selon une direction verticale ;

- un premier bras et un second bras montés sur la partie principale, le premier bras comportant un premier embout de connexion à l'engin de type carriole situé à une première hauteur selon la direction verticale et le second bras comportant un second embout de connexion à l'engin de type carriole situé à une seconde hauteur selon la direction verticale, le premier embout de connexion et le second embout de connexion étant séparés, en projection sur une direction transversale sensiblement perpendiculaire à la direction de mouvement et à la direction verticale, par un écartement ;

le dispositif étant caractérisé en ce qu'il est apte à être monté selon une première configuration dans laquelle :

- le premier bras et/ou le second bras sont montés à coulissement réglable sensiblement selon la direction transversale pour modifier l'écartement ; et

- le premier bras et/ou le second bras sont montés à rotation réglable respectivement autour d'un premier axe et d'un second axe sensiblement parallèles à la direction transversale, pour modifier, respectivement, un premier écart entre la hauteur principale et la première hauteur et un second écart entre la hauteur principale et la seconde hauteur ; et

en ce qu'il est apte à être monté selon une seconde configuration dans laquelle :

- le premier bras et le second bras sont montés respectivement à coulissement réglable sensiblement selon la direction verticale, pour modifier respectivement le premier écart et le second écart ; et

- le premier bras et/ou le second bras sont montés à rotation réglable respectivement autour d'un troisième axe et/ou d'un quatrième axe sensiblement parallèles à la direction verticale, pour modifier l'écartement.

Le dispositif est aussi appelé « timon >> ci-après.

Le premier bras et le second bras sont aussi appelés « bras de liaison >> ci- après.

Par « A monté sur B à coulissement réglable », on entend que l'élément A peut coulisser par rapport à l'élément B et que des moyens de bridage permettent de figer A par rapport à B dans une pluralité de positions relatives.

Par « A monté sur B à rotation réglable », on entend que l'élément A peut pivoter par rapport à l'élément B et que des moyens de bridage permettent de figer A par rapport à B dans une pluralité de positions relatives.

Selon des modes particuliers de réalisation, le dispositif peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :

- la partie principale comprend un tube coudé comportant une première extrémité destinée à être connectée à un ensemble de connexion à l'opérateur ou à l'engin tractant, et une seconde extrémité sur laquelle sont montés le premier bras et le second bras ;

- la seconde extrémité s'étend sensiblement dans un plan vertical lorsque le dispositif est monté selon la seconde configuration ; - la seconde extrémité s'étend sensiblement selon la direction transversale lorsque le dispositif est monté selon la première configuration, et selon la direction verticale lorsque le dispositif est monté selon la seconde configuration ;

- la seconde extrémité comprend un tube, l'un parmi le premier bras et le second bras étant monté à coulissement et pivotement réglables dans le tube à l'aide desdits moyens de blocage ;

- la partie principale comprend des moyens de blocage montés sur la seconde extrémité, l'autre parmi le premier bras et le second bras étant monté à coulissement et pivotement réglables dans lesdits moyens de blocage ;

- les moyens de blocage sont montés à coulissement réglable sur la seconde extrémité ;

- l'autre parmi le premier bras et le second bras comprend une partie proximale sensiblement rectiligne et engagée dans les moyens de blocage dans un premier sens par rapport audits moyens de blocage, lorsque le dispositif monté dans la première configuration, et dans un second sens par rapport audits moyens de blocage, lorsque le dispositif monté dans la seconde configuration ;

- le premier bras et le second bras comprennent chacun une partie distale s'étendant respectivement selon des directions distales, les embouts de connexion étant montés respectivement dans le prolongement des parties distales selon les directions distales et pivotants à 360° respectivement autour des directions distales ;

- le dispositif comprend un premier ensemble de connexion destiné à être fixé sur l'engin tractant de type cycle, le premier ensemble de connexion étant raccordé à l'embout de connexion de la partie principale lorsque le dispositif est monté selon la première configuration ;

- le dispositif comprend un ensemble de connexion comprenant un harnais ou une ceinture destinés à être portés par l'opérateur et étant raccordé à l'embout de connexion de la partie principale lorsque le dispositif est monté selon la seconde configuration ;

- la partie principale, le premier bras et le second bras comprennent chacun un tube cintré, de préférence métallique ou en matériaux composites ;

- le dispositif est démontable, de préférence à la main, en éléments de masse inférieure à 5 kg ;

- le dispositif comprend deux bras de liaison fixés de façon réglable ou amovible et sur lesquels peuvent être fixés à l'une de leur extrémité, de façon réglable ou amovible, plusieurs types d'embouts de connexion afin de permettre au dispositif de se connecter à différents types d'engins tractés connus à ce jour, par exemple des carrioles ;

- les deux bras de liaison du timon constituent un bras droit et un bras gauche ;

- les deux bras de liaison sont également réglables individuellement entre eux afin de permettre au dispositif de s'adapter à différents types d'engins tractés;

- le bras gauche peut être positionné sur le timon selon plusieurs possibilités d'orientation afin de permettre au dispositif de pouvoir tracter de façon combinée, soit à l'aide d'un engin piloté, soit de façon pédestre ;

- le dispositif comporte des systèmes de blocage permettant de solidariser et figer en position la partie principale avec le bras gauche ;

- la partie principale et le bras droit sont connectés par liaison coulissante et par liaison pivot par l'intermédiaire de tubes constitutifs du timon ;

- le dispositif comprend plusieurs types d'ensembles de connexion à l'entité appelée le tractant, fixés de façon rapide et démontable à la partie principale, permettant de se connecter à différents types de cycles ou d'engins pilotés connus à ce jour, soit par leurs roues arrières, soit à leurs montants de cadre, mais aussi de se connecter grâce à un système du type ceinture abdominale ou du type harnais à une personne tout en s'adaptant à sa morphologie ;

- le timon est conçu de manière à pouvoir disposer l'ensemble des éléments constitutifs du dispositif afin de le conditionner et de le stocker dans un sac de transport ou dans la malle d'un véhicule automobile.

L'invention concerne également un procédé pour tracter ou pousser un engin de type carriole selon une direction de mouvement, le procédé comprenant les étapes suivantes :

1 ) on connecte un dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, monté selon la première configuration, à l'engin de type carriole en connectant les embouts de connexion à l'engin de type carriole, puis on connecte le dispositif (100) à un engin piloté, et on tracte ou on pousse l'engin de type carriole à l'aide de l'engin piloté selon la direction de mouvement ; et

2) on connecte le dispositif, monté selon la seconde configuration, à l'engin de type carriole, en connectant les embouts de connexion à l'engin de type carriole, puis on connecte le dispositif à un opérateur, et l'opérateur tracte ou pousse l'engin de type carriole selon la direction de mouvement. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :

- la Figure 1 représente schématiquement, en vue isométrique, un dispositif selon l'invention, monté selon une première configuration adaptée à la traction par un engin piloté de type bicyclette ;

- la Figure 2 représente schématiquement, en vue isométrique, un dispositif selon l'invention, monté selon une seconde configuration, destiné à être connecté à un opérateur pour une traction pédestre ;

- la Figure 3 illustre un mode de rangement d'un dispositif selon l'invention, l'ensemble des composants constitutifs du dispositif ayant été désassemblés et positionnés à plat les uns à côté des autres de manière à pouvoir les ranger dans un sac, ou dans la malle arrière d'un véhicule.

En référence à la Figure 1 , on décrit un dispositif 100 monté selon une première configuration adaptée pour tracter ou pousser un engin de type carriole (non représenté) à l'aide d'un engin piloté de type cycle, dont seule une roue arrière 1 10 est représentée. Dans l'exemple, la roue arrière 1 10 tire sur le dispositif 100 qui tire sur l'engin de type carriole.

La traction s'opère selon une direction de mouvement Ox qui est, dans l'exemple représenté, sensiblement horizontale. Le sens de l'axe Ox figure le sens du mouvement du dispositif 100 et pointe dans une direction définissant un sens avant.

On définit également une direction transversale Oy, perpendiculaire à la direction de mouvement Ox et sensiblement horizontale, et une direction verticale Oz, les directions Ox, Oy, Oz définissant un repère orthonormé. L'axe Oy pointe dans une direction définissant la gauche du dispositif 100, tandis que l'axe Oz définit le haut du dispositif 100.

Les axes Ox, Oy, Oz se coupent en un point O situé par exemple au niveau du sol.

Le dispositif 100 comprend une partie principale 1 , un premier bras 2 et un second bras 3 montés sur la partie principale 1 , et un ensemble de connexion 5 raccordé à la roue arrière 1 10.

La partie principale 1 comprend un tube coudé 1 a, horizontal dans l'exemple représenté, un embout de connexion 1 1 situé à une première extrémité 1 b à l'avant du tube coudé 1 a et fixé sur l'ensemble de connexion 5, des moyens de blocage 12 du premier bras 2 situés au voisinage d'une seconde extrémité 1 c du tube coudé 1 a, et des moyens de blocage 4 du second bras 3. Le tube 1 a est coudé de manière à ce que la première extrémité 1 b pointe sensiblement vers l'avant. Par exemple, le tube 1 a s'étend dans un plan P1 .

Le tube coudé 1 a est par exemple réalisé à l'aide d'un tube métallique cintré ou d'un tube en matériaux composites.

L'embout de connexion 1 1 est par exemple un embout femelle mécano-soudé permettant la fixation de l'ensemble de connexion 5. En variante, l'embout de connexion 1 1 peut comprendre une compliance, par exemple une rotule ou un diabolo.

L'embout de connexion 1 1 est situé à une hauteur H selon la direction verticale

Oz.

Selon un mode de réalisation particulier, la partie principale 1 peut comprendre un second embout de connexion (non représenté) destiné à être connecté à l'ensemble de connexion 5. Par exemple, le second embout de connexion peut être situé à proximité de la direction de mouvement Ox, dans une position plus centrale que l'embout de connexion 1 1 représenté sur la Figure 1 . Le second embout de connexion, grâce à cette position centrale, forme un emplacement d'attache de l'ensemble de connexion 5 à la partie principale 1 bien adapté à la traction par un engin piloté. En effet, il y a alors moins de contraintes mécaniques dans l'ensemble de connexion 5 et/ou dans la partie principale 1 .

D'une manière générale, la partie principale 1 peut comporter une pluralité d'embouts de connexion différant les uns des autres par leur emplacement et/ou leur configuration.

En variante, un ou plusieurs des embouts de connexion peuvent être fixés sur le premier bras 2 et/ou le second bras 3.

Les moyens de blocage 12 comprennent par exemple un système mécano- soudé avec molette de serrage, pour le maintien en position du premier bras 2.

La seconde extrémité 1 c s'étend selon un premier axe Δ1 .

Le premier axe Δ1 est avantageusement sensiblement parallèle à la direction transversale Oy.

Le premier bras 2 comprend une partie proximale 2a montée à l'intérieur de la seconde extrémité 1 c de la partie principale 1 , une partie intermédiaire 2c, une partie distale 2b s'étendant selon une première direction distale D2 sensiblement parallèle à la direction de mouvement Ox dans l'exemple représenté, et un premier embout de connexion 7 à l'engin de type carriole.

La partie proximale 2a peut coulisser selon le premier axe Δ1 et pivoter autour du premier axe Δ1 lorsque que les moyens de blocage 12 sont desserrés. Ceci permet de modifier la position relative du premier bras 2 par rapport à la partie principale 1 . La partie intermédiaire 2c est connectée à la partie proximale 2a par un coude, par exemple à environ 90° et à la partie distale 2b par un autre coude formant un angle compris entre 90° et 180 °, avantageusement entre 120° et 150 °.

Par exemple, la partie intermédiaire 2c et la partie distale 2b s'étendent sensiblement dans un plan perpendiculaire à la direction transversale Oy.

Le premier embout de connexion 7 est destiné à être raccordé à l'engin de type carriole tracté par le dispositif 100. Avantageusement, le premier embout de connexion

7 est monté pivotant à 360 ° autour de la première direction distale D2.

Le premier embout de connexion 7 est situé à une première hauteur H1 selon la direction verticale Oz. Le premier embout de connexion 7 et l'embout de connexion 1 1 sont séparés, en projection sur la direction verticale Oz, par un premier écart DH1 . L'écart DH1 est la différence de hauteur entre l'embout de connexion 1 1 et le premier embout de connexion 7 et vaut H moins H1 . Une rotation du premier bras 2 autour du premier axe Δ1 par rapport à la partie principale 1 modifie le premier écart DH1 .

Le second bras 3 comprend une partie proximale 3a montée dans les moyens de blocage 4, une partie intermédiaire 3c, une partie distale 3b s'étendant selon une seconde direction distale D3, sensiblement parallèle à la direction de mouvement Ox dans l'exemple représenté, et un second embout de connexion 8 à l'engin de type carriole.

Le second bras 3 est engagé dans les moyens de blocage 4 dans un sens figuré par une flèche 60.

La partie proximale 3a peut coulisser selon un second axe Δ2 et pivoter autour du second axe Δ2 lorsque que les moyens de blocage 4 sont desserrés. Ceci permet de modifier la position relative du second bras 3 par rapport à la partie principale 1 .

Avantageusement, le second axe Δ2 est sensiblement parallèle à la direction transversale Oy.

La partie intermédiaire 3c est connectée à la partie proximale 3a par un coude, par exemple à environ 90° et à la partie distale 3b par un autre coude formant un angle compris entre 90° et 180 °, avantageusement entre 120° et 150 °.

Par exemple, la partie intermédiaire 3c et la partie distale 3b s'étendent sensiblement dans un plan perpendiculaire à la direction transversale Oy.

Le second embout de connexion 8 est destiné à être raccordé à l'engin de type carriole tracté par le dispositif 100. Avantageusement, le second embout de connexion

8 est monté pivotant à 360 ° autour de la seconde direction distale D3.

Avantageusement, le second bras 3 présente une forme miroir de celle du premier bras 2. Le second embout de connexion 8 est situé à une seconde hauteur H2 selon la direction verticale Oz. Le second embout de connexion 8 et l'embout de connexion 1 1 sont séparés, en projection sur la direction verticale Oz, par un second écart DH2. L'écart DH2 est la différence de hauteur entre l'embout de connexion 1 1 et le second embout de connexion 8 et vaut H moins H2. Une rotation du second bras 3 autour du second axe Δ2 par rapport à la partie principale 1 modifie le second écart DH2.

Le premier embout de connexion 7 et le second embout de connexion 8 sont séparés, en projection sur la direction transversale Oy, par un écartement D.

Le coulissement du premier bras 2 et/ou du second bras 3 permet de modifier continûment l'écartement D lorsque les moyens de blocage 12 et/ou les moyens de blocage 4 sont desserrés. Lorsque le premier bras 2 et le second bras 3 coulissent tous les deux, on peut non seulement régler l'écartement D, mais aussi individuellement les positions du premier embout de connexion 7 et du second embout de connexion 8 selon la direction transversale Oy.

Le premier bras 2 et le second bras 3 comprennent par exemple un tube métallique cintré ou un tube en matériaux composites.

Le premier embout de connexion 7 et le second embout de connexion 8 comprennent avantageusement une barre métallique ou une barre en matériaux composites.

L'écartement D est avantageusement continûment modifiable entre une valeur minimale et une valeur maximale.

Les moyens de blocage 4 sont par exemple réalisés en matériaux métalliques ou composites.

Les moyens de blocage 4 comprennent une pièce centrale 42 et une pièce avant 41 montées en vis-à-vis, de sorte que les profils intérieurs de la pièce centrale 42 et de la pièce avant 41 forment un cylindre dont le diamètre intérieur est sensiblement inférieur au diamètre extérieur de la seconde extrémité 1 c.

Avantageusement, la partie principale 1 peut également coulisser dans les moyens de blocage 4, avant bridage du dispositif 100.

Dans l'exemple représenté, la partie principale 1 coulisse dans les logements sensiblement cylindriques des pièces 41 , 42.

Les moyens de blocage 4 comprennent également une pièce arrière 43 montée en vis-à-vis de la pièce centrale 42, de sorte que les profils intérieurs de la pièce centrale 42 et de la pièce arrière 43 forment un cylindre dont le diamètre intérieur est sensiblement inférieur au diamètre extérieur du second bras 3. Le second bras 3 peut coulisser, avant bridage du dispositif 100, dans les logements sensiblement cylindriques des pièces 42, 43.

Ainsi grâce à ces liaisons de coulissement, l'écartement D entre le premier bras 2 et le second bras 3 est continûment modifiable entre la valeur minimale et la valeur maximale.

Ceci permet de s'adapter aux dimensions d'une grande majorité d'engins de type carriole.

Ainsi, il est très facile et rapide de positionner le dispositif 100 par rapport au plan de la roue arrière 1 10 de l'engin de type cycle et par conséquent de positionner latéralement la roue arrière 1 10 par rapport à l'engin de type carriole.

Avantageusement, la partie principale 1 peut également pivoter, avant bridage du dispositif 100, dans les logements sensiblement cylindriques de la pièce centrale 42 et de la pièce avant 41 .

Ainsi grâce à ces liaisons de pivotement, l'inclinaison de la partie principale 1 par rapport au premier bras 2 et par rapport au second bras 3 est continûment modifiable entre un angle minimal et un angle maximal.

Avantageusement, cela permet de s'adapter à la hauteur H, et donc à la hauteur à laquelle se trouve l'axe d'un moyeu de la roue arrière 1 10.

Ainsi, il est très facile et rapide de connecter le dispositif 100 à la roue arrière 1 10.

Deux systèmes de verrouillage rapide 44, 45 traversent de part en part, librement, les pièces 42, 43 et sont fixés sur la pièce avant 41 , formant ainsi un double bridage. Avantageusement, la partie principale 1 et le second bras 3 se trouvent ainsi ceinturés simultanément en position lors de l'opération de bridage, formant ainsi un ensemble rigide.

Le premier bras 2 et le second bras 3 comprennent chacun respectivement sur les parties distales 2b, 3b des systèmes mécano-soudés 21 , 31 destinés à la fixation ou au positionnement (respectivement) des l'embouts de connexion 7, 8.

L'ensemble de connexion 5 comporte une partie 52 déformable dans toutes les directions, et un élément 54 réalisé à l'aide d'un tube métallique cintré ou en matériaux composites.

L'ensemble de connexion 5 comprend également, à une extrémité, un embout femelle mécano-soudé 53 connecté à la partie déformable 52, et un sous-ensemble mécano-soudé 51 et, à une autre extrémité, un embout mécano-soudé, fixé de façon rapide et démontable par l'une de ses extrémités sur la partie principale 1 et fixé de façon permanente par une autre extrémité à l'élément 54. L'embout femelle 53 est fixé de façon rapide et démontable au sous-ensemble mécano-soudé 51 qui est par exemple fixé sur l'axe de la roue arrière 1 10.

En référence à la Figure 2, on décrit un dispositif 200 similaire au dispositif 100 représenté sur la Figure 1 . Le dispositif 200 peut être considéré comme une variante du dispositif 100 de la Figure 1 , ou comme un remontage du dispositif 100 selon une seconde configuration. Le dispositif 200 est adapté pour tracter ou pousser un engin de type carriole (non représenté) à l'aide, non plus d'un engin piloté de type cycle, mais par un opérateur (non représenté) de façon pédestre.

Sauf indications contraires, les éléments du dispositif 200 et son fonctionnement sont similaires à ceux du dispositif 100 de la Figure 1 et ne seront pas décrits en détails.

Le dispositif 200 diffère du dispositif 100 en ce qu'il est monté selon une seconde configuration. Dans la seconde configuration, la partie principale 1 s'étend dans un plan P2 sensiblement perpendiculaire à la direction transversale Oy.

La première extrémité 1 b est située vers le haut.

La seconde extrémité 1 c s'étend avantageusement selon la direction verticale

Oz.

Le premier bras 2 et le second bras 3 sont montés respectivement à coulissement réglable, sensiblement selon la direction verticale Oz. Le premier bras 2 et le second bras 3 sont montés à rotation réglable respectivement autour d'un troisième axe Δ3 et d'un quatrième axe Δ4.

Avantageusement, le troisième axe Δ3 et/ou le quatrième axe Δ4 sont sensiblement parallèles à la direction verticale Oz.

Dans la seconde configuration, c'est le coulissement du premier bras 2, respectivement du second bras 3 par rapport à la partie principale 1 , qui permet de modifier, avantageusement continûment, respectivement le premier écart DH1 et le second écart DH2.

C'est une rotation du premier bras 2 et/ou du second bras 3 par rapport à la partie principale 1 qui permet de modifier l'écartement D.

Dans l'exemple représenté sur la Figure 2, le second bras 3 est engagé dans les moyens de blocage 4 dans un sens figuré par une flèche 62. Par rapport à la partie principale 1 , la flèche 62 de la Figure 2 est dans un sens opposé au sens de la flèche 60 de la Figure 1 .

Le dispositif 200 comprend un ensemble de connexion 50 différent de l'ensemble de connexion 5 de la Figure 1 . L'ensemble de connexion 50 est configuré pour être fixé sur un opérateur (non représenté). L'ensemble 50 comprend par exemple une ceinture abdominale ou, en variante, un harnais.

L'ensemble 50 comprend par exemple une embase 52 rivetée ou assemblée par un quelconque procédé et un élément 51 mécano-soudé. L'une des extrémités de l'élément 51 est fixée à demeure sur l'embase 52. L'autre extrémité de l'élément 51 présente la forme d'un embout pouvant se connecter de façon rapide et démontable à l'embout de connexion 1 1 .

Avantageusement, le dispositif 200 s'adapte à différentes morphologies d'opérateur, notamment à des statures différentes, car la seconde configuration permet au dispositif 200 de s'adapter à des hauteurs H plus importantes.

Pour passer de la première configuration, illustrée sur la Figure 1 , à la seconde configuration, illustrée sur la Figure 2, on démonte le second bras 3 de la partie principale 1 , puis on le remonte sur la partie principale 1 , la partie proximale 3a et la seconde extrémité 1 c étant dans un sens opposé (Figure 2) comparé à la position relative occupée par la partie proximale 3a et la seconde extrémité 1 c dans la première configuration (Figure 1 ).

Par ailleurs on démonte l'ensemble de connexion 5 (Figure 1 ), adapté à un engin piloté, et on remplace l'ensemble de connexion 5 par l'ensemble de connexion 50 (Figure 2), adapté à un opérateur pour une traction directe.

Grâce aux caractéristiques décrites ci-dessus, il est facile de passer de la première configuration à la seconde configuration, et réciproquement, et de changer l'ensemble de connexion (5, 50) de sorte que le dispositif selon l'invention est « universel >>.

Sur la Figure 3, on présente un mode de rangement des dispositifs 100 ou

200, l'ensemble des éléments des dispositifs 100 et 200 décrits ci-dessus ayant été désassemblés et positionnés à plat les uns à côté des autres, de manière à pouvoir les ranger dans un sac, ou dans la malle arrière d'un véhicule.

Avantageusement, le dispositif 100, 200 ainsi démonté occupe un volume réduit.