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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR WATER CLOSETS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/082775
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for water closets, comprising a seat, a system for fixing the seat to the bowl of the water closet, and a first hinge associated the seat with the fixing system, the seat/fixing system/hinge assembly forming a single block and the first hinge consisting of an elastomer material having a hardness of between 30 and 90 Shore A.

Inventors:
BERRUYER YANNICK (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/000320
Publication Date:
June 11, 2015
Filing Date:
December 05, 2013
Export Citation:
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Assignee:
BERRUYER YANNICK (FR)
International Classes:
A47K13/12; A47K13/02; A47K13/26
Domestic Patent References:
WO2008048877A12008-04-24
WO2004109022A12004-12-16
Foreign References:
DE7512253U1975-12-18
US20120048858A12012-03-01
US3623931A1971-11-30
JPH10276935A1998-10-20
GB2419377A2006-04-26
FR1158864A1958-06-20
US3277500A1966-10-11
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
TALBOT, ALEXANDRE (FR)
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Claims:
Revendications

1. Dispositif pour toilettes comprenant une lunette (1), un système de fixation (2) de la lunette à la cuve (3) des toilettes et une première charnière

(4) associant la lunette (1) à un premier système de fixation (2),

dispositif caractérisé en ce que :

- l'ensemble lunette / premier système de fixation / charnière est monobloc,

- la première charnière (4) est en un premier matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A.

2. Dispositif pour toilettes selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'il comprend un abattant (5) et une seconde charnière (6) associant l'abattant

(5) à un second système de fixation (2bis), ladite seconde charnière (6) étant en un deuxième matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A.

3. Dispositif pour toilettes selon l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la première charnière (4) et/ou la seconde charnière

(6) est constituée d'un polymère choisi parmi les copolyamides, les copylesters, les dérivés de polyuréthane, les dérivés styréniques, les polyoléfines et dérivés oléfiniques et leurs mélanges.

4. Dispositif pour toilettes selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première charnière (4) et/ou la seconde charnière (6) est constituée d'un composé à base de Styrène Ethylène Butylène Styrène.

5. Dispositif pour toilettes selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la lunette (1) et le premier système de fixation (2) sont en matériau de dureté supérieure à 95 Shore A.

6. Dispositif pour toilettes selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'abattant (5) et le second système de fixation (2bis) sont en matériau de dureté supérieure à 95 Shore A.

7. Dispositif pour toilettes selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que (a première charnière (4) s'étend sous une partie du premier système de fixation (2) pour former un joint (12) entre le système de fixation (2) et la cuve (3), ledit joint (12) venant sur le pourtour extérieur de la face inférieure du premier système de fixation (2).

8. Dispositif pour toilettes selon la revendication 2, caractérisé en ce que la seconde charnière (6) s'étend sous une partie du second système de fixation (2bis) comprise entre ledit second système de fixation (2bis) et le premier système de fixation (2) pour former un joint (18), ledit joint (18) venant sur le pourtour extérieur de la face inférieure du second système de fixation (2bis).

9. Dispositif pour toilettes selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système de fixation (2) comporte un joint (9) entre le système de fixation (2) et la cuve (3), ledit joint (9) venant reposer sur la collerette du trou traversant (10) de la cuve (3).

10. Dispositif pour toilettes selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la lunette (1) est réalisée de deux éléments (1 bis ; 1 ter), l'un ayant sensiblement une forme de gouttière, l'autre étant un élément plan.

11. Dispositif pour toilettes selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un premier cordon (8) placé sur le pourtour extérieur de la face inférieure de la lunette (1 ).

12. Dispositif pour toilettes selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend un cordon (8ter) placé sur le pourtour extérieur de la face inférieure de l'abattant (5).

13. Dispositif pour toilettes selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première charnière (4) et/ou la seconde charnière (6) sont configurées pour rester dans une position sensiblement à 90° par rapport à la face supérieure (19) de la cuve (3).

Description:
Dispositif pour toilettes

Domaine technique de l'invention

L'invention est relative à un dispositif pour toilettes comprenant une lunette, un système de fixation et au moins une charnière.

État de la technique

Les ensembles actuels de fixations et de charnières pour lunette et abattant de toilettes sont constitués de pièces assemblées, mobiles entre elles, laissant des interstices et de nombreux endroits comme des creux ou des nervures difficiles à nettoyer. Même avec les systèmes de démontage rapides ou déclipsables, le nettoyage n'est pas aisé. L'hygiène est donc difficile à maintenir car de nombreux foyers de développements microbiens persistent. Par ailleurs, les charnières métalliques finissent généralement par s'oxyder.

Dans les solutions proposées actuellement dans le commerce aux problèmes ci-dessus, il existe de nombreux inconvénients:

_ les lunettes et abattants (ou couvercles) en résine thermoplastique sont souvent de mauvaise facture. La lunette n'est pas très rigide, des retassures (retrait du plastique sous les nervures lors du refroidissement) sont visibles, le dessous de la lunette n'est pas plan et donc difficile à nettoyer ; les lunettes et abattants en résine thermodurcissable sont lourds, le dessous de la lunette n'est pas plan et donc difficile à nettoyer et leur recyclage reste difficile ; _ les lunettes et abattants en bois aggloméré comprimé manquent souvent de volume. Le dessus est assez plat et manque de confort. De plus, de par leur fabrication et les traitements de finition (peinture, résine,...), la fabrication de tels abattants génère des composés organiques volatils et le recyclage de ces abattants est également difficile.

Objet de l'invention

Il existe donc un besoin d'une lunette ou d'un ensemble lunette et abattant qui apporte des réponses aux différents inconvénients énumérés ci-dessus.

On tend à atteindre cet objectif au moyen d'un dispositif pour toilettes comprenant une lunette, un système de fixation de la lunette à la cuve des toilettes et une charnière associant la lunette au système de fixation, l'ensemble lunette / système de fixation / charnière étant monobloc et la charnière étant en un premier matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A.

Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif comprend un abattant et une seconde charnière associant l'abattant à un second système de fixation, ladite seconde charnière étant en un deuxième matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A.

Selon un autre mode de réalisation, la première charnière et/ou la seconde charnière du dispositif est constituée d'un polymère choisi parmi les copolyamides, les copylesters, les dérivés de polyuréthane, les dérivés styréniques, les polyoléfines et dérivés oléfiniques et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation avantageux, la première charnière et/ou la seconde charnière du dispositif est constituée d'un composé à base de Styrène Ethylène Butylène Styrène.

Préférentiellement, la lunette et le premier système de fixation du dispositif sont en matériau de dureté supérieure à 95 Shore A.

Selon un mode de réalisation encore plus préféré, l'abattant et le second système de fixation sont en matériau de dureté supérieure à 95 Shore A.

Avantageusement, la première charnière s'étend sous une partie du premier système de fixation pour former un joint entre le système de fixation et la cuve, ledit joint venant sur le pourtour extérieur de la face inférieure du premier système de fixation.

A titre préféré, la seconde charnière s'étend sous une partie du second système de fixation comprise entre ledit second système de fixation et le premier système de fixation pour former un joint, ledit joint venant sur le pourtour extérieur de la face inférieure du second système de fixation.

Plus préférentiellement encore, le système de fixation comporte un joint entre le système de fixation et la cuve, ledit joint venant reposer sur la collerette du trou traversant de la cuve.

Selon un mode de réalisation, la lunette est réalisée de deux éléments, l'un ayant sensiblement une forme de gouttière, l'autre étant un élément plan.

Selon un autre mode de réalisation, le dispositif pour toilettes comprend un premier cordon placé sur le pourtour extérieur de la face inférieure de la lunette. Il peut comprendre en outre un cordon placé sur le pourtour extérieur de la face inférieure de l'abattant. Selon un mode de réalisation compatible avec les modes précédents, la première charnière et/ou la seconde charnière sont configurées pour rester dans une position sensiblement à 90° par rapport à la face supérieure de la cuve.

Description sommaire des dessins

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente en vue en coupe selon l'axe de la figure 4, de manière schématique, un mode de réalisation d'un dispositif pour toilettes ;

- la figure 2 représente, en vue en coupe et de manière schématique, un mode de réalisation d'une lunette et d'un abattant d'un dispositif pour toilettes ;

- les figures 3 et 4 représentent en vues de dessus et de dessous respectivement, de manière schématique, un mode de réalisation d'un abattant et d'une lunette d'un dispositif pour toilettes ;

- la figure 5 représente, en vue en coupe selon l'axe de la figure 4, de manière schématique, un mode de réalisation d'un système de fixation d'un dispositif pour toilettes, ledit système de fixation étant associé mécaniquement à une lunette et un abattant ;

- la figure 6 représente en vues de profil (figure haute de droite), de dessus (figure basse de droite) et de face du côté de son extrémité la plus fine (figure de gauche), de manière schématique, un mode de réalisation d'une fourchette de serrage coopérant avec le système de fixation d'un dispositif pour toilettes de la figure 5 ;

- la figure 7 représente en vues de profil (figure de droite) et de dessus (figure de gauche), de manière schématique, un autre mode de réalisation d'une fourchette de serrage coopérant avec le système de fixation d'un dispositif pour toilettes de la figure 5.

Description de modes préférentiels de réalisation

Comme illustré à la figure 1 , le dispositif pour toilettes comprend au moins une lunette 1 , un premier système de fixation 2 de la lunette à la cuve 3 des toilettes et une première charnière 4 associant la lunette 1 au premier système de fixation 2. L'ensemble lunette / premier système de fixation / charnière est monobloc, c'est-à-dire qu'il est constitué d'un unique bloc sans assemblage de différents éléments, par exemple à l'aide de vis, écrous et joints distincts dudit bloc unique. Les différents éléments ne sont pas démontables.

Un tel dispositif pour toilettes présente des caractéristiques jusqu'alors inconciliables puisqu'il est à la fois monobloc et que certains de ses éléments tels que la lunette 1 et le premier système de fixation 2 sont mobiles les uns par rapport aux autres. Une telle conciliation est rendue possible à l'aide d'une première charnière 4 associant la lunette 1 au premier système de fixation 2 réalisée en un premier matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A.

Le premier système de fixation 2 comporte un ou plusieurs éléments reposant sur la cuve et réalisant la connexion mécanique entre la première charnière 4 et la cuve 3 notamment lorsque la lunette 1 est en position relevée. Le premier système de fixation 2 peut comprendre au moins un trou traversant 17 permettant le passage d'un élément externe de solidarisation de la lunette à la cuve, par exemple un élément de solidarisation tel qu'une tige 16 fixée au système de fixation 2bis de l'abattant 5 ou par tout autre moyen connu de l'homme du métier. Le premier système de fixation 2 peut comprendre l'élément de solidansation si le dispositif pour toilettes est dépourvu d'abattant ou si l'abattant 5 est solidarisé à la cuve 3 au moyen du premier système de fixation 2.

Selon un mode de réalisation préféré, la première charnière 4 est formée dans un premier matériau polymère souple, c'est-à-dire de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A. Selon un mode particulièrement préféré, la première charnière 4 à une épaisseur de 1 à 8 mm. Ladite première charnière 4 est lisse sur toute sa surface et intégrée au reste du dispositif. Préférentiellement, ladite première charnière 4 s'étend sur tout ou partie de la face avec laquelle elle est en contact avec la lunette 1 , ladite face étant préférentiellement la face latérale postérieure de la lunette . Elle ne laisse donc substantiellement pas passer les liquides, salissures ou microbes dans des zones inaccessibles ou, par exemple, dans la zone située entre le système de fixation 2 et le réservoir d'eau des toilettes.

Selon un mode de réalisation particulier, la première charnière 4 est constituée d'un premier matériau polymère choisi parmi les copolyamides (COPA), les copylesters (COPE), les dérivés de polyuréthane (TPU), les dérivés styréniques (TPS) tels que les Styrène Bloc Polymers (SBC) comme par exemple les Styrène Ethylène Butylène Styrène (SEBS), les polyoléfines et dérivés oléfiniques tels que les « polyolefin elastomers » (POE), les « olefin block copolymers » (OBC), les polypropylènes (PP) et leurs mélanges, vulcanisés (TPV) ou non (TPO).

La lunette 1 peut être de toute forme appropriée de manière à s'adapter au mieux à la face supérieure 19 de la cuve 3 des toilettes. Selon un mode de T/FR2013/000320

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réalisation préféré, la lunette 1 est réalisée de deux éléments 1 bis et 1ter (figure 2) assemblés entre eux. Le premier élément 1 bis a sensiblement une forme en gouttière de manière à former les faces latérales et supérieure de la lunette 1 et donner de l'épaisseur à la lunette 1. Le second élément 1ter est un élément plan dont la face inférieure est substantiellement dépourvue d'aspérité ou de nervure, ledit second élément Iter formant la face inférieure de la lunette 1. Les deux éléments 1 bis et 1ter peuvent être assemblés par tout moyen connu de l'homme du métier, en particulier par soudure, afin d'obtenir un ensemble creux et léger. Un tel mode de réalisation permet d'obtenir une lunette 1 confortable, aisément nettoyable et dont le coût économique reste faible.

Selon un mode de réalisation avantageux, un premier cordon 8, préférentiellement en matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A, est placé sur le pourtour extérieur de la face inférieure de la lunette 1. Préférentiellement, le premier cordon 8 recouvre une des soudures entre les éléments 1 bis et 1ter de la lunette 1. Plus préférentiellement encore, le premier cordon 8 remplace l'opération de soudure et assure la liaison entre les éléments 1 bis et 1ter. Le premier cordon 8 est avantageusement configuré pour assurer une bonne étanchéité entre la lunette 1 et la cuve 3. Il forme avantageusement un anneau fermé. Préférentiellement, ledit premier cordon 8 permet également une adaptation de la lunette 1 à tout type de cuve 3 en faisant saillie, depuis la face inférieure de la lunette 1 , en direction de la face 19 de la cuve 3 en position basse.

Selon un mode de réalisation compatible avec les modes précédents, un second cordon 8bis, préférentiellement en matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A, est placé sur le pourtour intérieur de la face inférieure de la lunette 1 , éventuellement ledit second cordon 8bis recouvre une des soudures entre les éléments 1 bis et 1ter de la lunette 1. Préférentiellement, le second cordon 8bis remplace l'opération de soudure et 00320

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assure la liaison entre les éléments 1 bis et 1 ter. Le second cordon 8bis est avantageusement configuré pour guider les gouttes de liquide et leur permettre de s'écouler et de tomber à l'intérieur de la cuve 3 au lieu de ruisseler sous la lunette 1 . Il forme avantageusement un anneau fermé.

Selon un mode de réalisation préféré, un cordon 8ter, préférentiellement en matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A, est également placé sur le pourtour extérieur de la face inférieure de l'abattant 5. Le cordon 8ter est avantageusement configuré pour connecter la face supérieure de la lunette 1 et l'abattant 5.

Le ou les cordons en polymère, notamment les cordons 8 et 8ter, sont avantageusement configurés pour permettre un silence de fonctionnement de la chasse d'eau des toilettes et/ou une non-diffusion des odeurs. Ils sont préférentiellement configurés pour participer également à l'amortissement de la lunette 1 et/ou de l'abattant 5 lors de leur rabattement. Lorsque la lunette 1 et l'abattant 5 sont tous deux rabattus, les cordons en polymère préférentiellement étanches à l'air, contribuent à une pression de l'eau plus élevée à l'intérieur de la cuve 3 et à une meilleure évacuation.

Les figures 3 et 4 représentent respectivement les faces supérieure et inférieure d'un mode de réalisation respectivement de l'abattant 5 et de la lunette 1. La face inférieure de la lunette 1 , faisant face à la face supérieure 19 de la cuve 3, présente avantageusement au moins un tampon amortisseur 7, préférentiellement de forme ovoïde, configuré pour éviter le glissement de la lunette 1 sur la cuve 3.

Préférentiellement, le tampon amortisseur 7 est constitué en matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A et est avantageusement configuré pour présenter une fonction « butée d'arrêt » entre la lunette 1 et la cuve 3 en position rabattue. La souplesse du matériau polymère permet un amortissement de la lunette 1 en position rabattue. L'épaisseur du tampon amortisseur 7 pourra être calculée afin de participer à l'amortissement en fin de course lors de la descente de la lunette 1 sur la cuve 3.

Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif pour toilettes comprend également un abattant 5 et une seconde charnière 6 associant l'abattant 5 à un second système de fixation 2bis. Le second système de fixation 2bis permet ou intervient dans la fixation de l'abattant 5 avec la cuve 3. Le second système de fixation 2bis peut comprendre au moins un trou traversant permettant l'utilisation d'un élément externe de solidarisation. Le second système de fixation 2bis peut comporter un élément de solidarisation à la cuve 3 ou un élément de solidarisation au premier système de fixation 2, par exemple un élément de solidarisation connu de l'homme du métier tel qu'une vis et un écrou.

Selon un mode de réalisation avantageux, la seconde charnière 6 est en un deuxième matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A. Le deuxième matériau polymère de la seconde charnière 6 peut être identique ou différent du premier matériau polymère de la première charnière 4.

Selon un mode de réalisation particulier, la seconde charnière 6 est constituée d'un matériau polymère choisi parmi les copolyamides (COPA), les copylesters (COPE), les dérivés de polyuréthane (TPU), les dérivés styréniques (TPS) tels que les Styrène Bloc Polymers (SBC) comme par exemple les Styrène Ethylène Butylène Styrène (SEBS), les polyoléfines et dérivés oléfiniques tels que les « polyolefin elastomers » (POE), les « olefin block copolymers » (OBC), les polypropylènes (PP) et leurs mélanges, vulcanisés (TPV) ou non (TPO).

Selon un mode particulièrement préféré, la seconde charnière 6 à une épaisseur de 1 à 8 mm. Préférentiellement, ladite seconde charnière 6 s'étend sur tout ou partie de la face avec laquelle elle est en contact avec l'abattant 5, ladite face étant préférentiellement la face latérale postérieure de l'abattant 5. Elle ne laisse donc substantiellement pas passer les liquides, salissures ou microbes dans des zones inaccessibles ou, par exemple, dans la zone située entre le système de fixation 2 et le réservoir d'eau des toilettes. L'ensemble lunette / systèmes de fixation / abattant / charnières est préférentiellement monobloc.

Le matériau polymère de la première charnière 4 et, éventuellement, de la deuxième charnière 6 est préférentiellement configuré pour assurer une fonction « amortisseur de descente ». Les propriétés viscoélastiques en élongation et compression du matériau polymère des charnières permettent ainsi de ralentir la vitesse de la lunette 1 et de l'abattant 5 lors leur abaissement.

La liaison entre les différents éléments du dispositif pour toilettes, notamment les charnières 4 et 6, la lunette 1 , l'abattant 5, le premier système de fixation 2 et/ou le second système de fixation 2bis, est réalisée de telle manière qu'il existe une très bonne adhésion entre ces différents éléments excluant substantiellement tout vide ou interstice. Ladite liaison pourra se faire par collage ou par association d'un collage et d'une liaison mécanique. Préférentiellement, un surmoulage de la première charnière 4 sur la lunette 1 et le premier système de fixation 2 et un surmoulage de la seconde charnière 6 sur l'abattant 5 et le second système de fixation 2bis permet la liaison de ces éléments par compatibilité chimique. Les vides ou interstices entre les différents éléments sont donc ainsi limités voire supprimés.

Selon un mode de réalisation avantageux, la première charnière 4 s'étend sous une partie du système de fixation 2 pour former un joint 12 autour du système de fixation 2, ledit joint 12 étant positionné entre le système de fixation 2 et la cuve 3 et venant avantageusement sur le pourtour extérieur de la face inférieure du premier système de fixation 2. Le joint 12 peut éventuellement être indépendant de la première charnière 4. Le joint 12 est préférentiellement constitué en un matériau polymère souple (30 à 90 Shore A). Le joint 12 fait partie intégrante du dispositif monobloc en ce qu'il est associé au dispositif par collage, injection ou surmoulage. Le joint 12 est configuré pour assurer une bonne étanchéité aux liquides entre le système de fixation 2 et la cuve 3. Ceci est particulièrement intéressant notamment pour des projections de liquide venant de la face supérieure ou des faces latérales du système de fixation 2 et/ou de la cuve 3. Par ailleurs, le joint 12 permet de diminuer fortement les glissements du dispositif pour toilettes sur la cuve 3 et d'assurer ainsi son maintien en place. Ce meilleur maintien permet également un serrage moins important lors de la fixation du dispositif sur la cuve 3.

Selon un mode de réalisation préféré, la lunette 1 , le premier système de fixation 2, l'abattant 5 et le second système de fixation 2bis sont en polypropylène (PP). Le PP peut être renforcé par des charges minérales comme du talc ou du carbonate de calcium (CaCOa) afin d'obtenir les propriétés mécaniques ou de surface adaptées au produit final.

Selon le modèle de cuve 3 pour toilettes, ladite cuve 3 présente un ou plusieurs trous traversants 10 permettant la fixation d'un dispositif pour toilettes. Selon un mode de réalisation, le système de fixation 2 comporte un joint 9 entre le système de fixation 2 et la cuve 3. Le joint 9 est disposé sur la face inférieure du système de fixation 2 et vient reposer sur la collerette du ou de chaque trou traversant 10 de la cuve 3. Le joint 9 est configuré pour assurer une bonne étanchéité aux liquides entre le système de fixation 2 et le trou traversant 10 de la cuve 3. L'association des joints 12 et 9 permet ainsi de limiter voire d'éviter toute pénétration de liquides, salissures ou microbes entre le système de fixation 2 et la cuve 3. Par ailleurs, tout comme le joint 12, le joint 9 est avantageusement configuré pour diminuer les glissements du dispositif pour toilettes sur la cuve 3 et assurer son bon positionnement 13 000320

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par rapport au trou traversant 10 de la cuve 3 ainsi que son maintien en place. Ce meilleur maintien permet également un serrage moins important lors de la fixation du dispositif sur la cuve 3.

Selon un mode de réalisation où le dispositif comprend une lunette 1 et un abattant 5, le système de fixation comprend un premier système de fixation 2 en continuité avec la lunette 1 et la première charnière 4 et un second système de fixation 2bis en continuité avec l'abattant 5 et la seconde charnière 6. Le premier système de fixation 2 comprend alors avantageusement au moins un trou traversant 17 tandis que le second système de fixation comprend au moins une tige 16 configurée pour être placée dans les trous traversants 17 et 0 de manière à fixer le premier et le second système de fixation 2 et 2bis à la cuve 3.

Avantageusement, la seconde charnière 6 s'étend sous une partie du second système de fixation 2bis comprise entre ledit second système de fixation 2bis et le premier système de fixation 2 pour former un joint 18. Le joint 18 peut éventuellement être indépendant de la seconde charnière 6. Le joint 18 vient préférentiellement sur le pourtour extérieur de la face inférieure du second système de fixation 2bis. Le joint 18 est préférentiellement constitué en matériau polymère souple (30 à 90 Shore A). Le joint 18 fait partie intégrante du dispositif en ce qu'il est associé au second système de fixation 2bis par collage, injection ou surmoulage. Le joint 18 est configuré pour assurer une bonne étanchéité aux liquides, salissures ou microbes entre les premier et second systèmes de fixation 2 et 2bis. Par ailleurs, le joint 18 permet de diminuer fortement les glissements des premier et second systèmes de fixation 2 et 2bis entre eux et d'assurer ainsi leur maintien en place. Ce meilleur maintien peut également permettre un serrage moins important lors de la fixation des systèmes de fixation 2 et 2bis sur la cuve 3. P T/F 2013/000320

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Selon un mode de réalisation où le dispositif ne comprend pas d'abattant 5, le premier système de fixation 2 comprend un élément de solidarisation tel qu'une tige 16 configurée pour être placée dans le trou traversant 10 de manière à fixer le premier système de fixation 2 à la cuve 3.

Selon un autre mode de réalisation où le dispositif comprend une lunette 1 et un abattant 5, le premier système de fixation 2 comprend au moins un orifice traversant 17 configuré pour être centré sur le même axe XX' que le trou traversant 0 de la cuve 3. Avantageusement, le second système de fixation 2bis est associé à ou comprend un élément de solidarisation tel qu'une tige 16. La tige 16, ('orifice traversant 17 et le trou traversant 10 sont préférentiellement configurés pour être centrés sur le même axe XX'. La tige 16 est configurée de manière à venir se placer dans l'orifice traversant 17 du premier système de fixation 2 et dans le trou traversant 10 de la cuve 3. La tige 16 peut être une tige filetée (figure 1 ) ou dentée (figure 5).

Selon un mode de réalisation particulier illustré à la figure 1 , la tige 16 est une tige filetée. La tige 16 est alors avantageusement maintenue fixe à l'aide d'un écrou 11 ou d'un système clipsable équivalent placé sur la tige 16 en contact avec la collerette inférieure du trou traversant 10.

Selon un mode de réalisation avantageux, la tige 16 est constituée en matériau rigide, c'est-à-dire de dureté supérieure à 95 Shore A. Préférentiellement les joints 12 et 18 sont configurés pour se comprimer lorsqu'une tension vers le bas est appliquée à la tige 16, en particulier lorsque la tige 16 est maintenue fixe à l'aide d'un écrou ou d'un système clipsable. Lesdits joints 2 et 8 sont avantageusement constitués à base d'un matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A.

Selon un autre mode de réalisation particulier illustré à la figure 5, la tige 16 est une tige dentée. La tige 16 est alors avantageusement maintenue fixe à l'aide d'une fourchette de serrage. La fourchette de serrage peut être réalisée selon tout moyen connu de l'homme du métier. Avantageusement, la fourchette de serrage est constituée en matériau rigide, c'est-à-dire de dureté supérieure à 95 Shore A.

Selon un mode de réalisation illustré à la figure 6, la fourchette de serrage 18 est en forme de coin. On entend par « fourchette de serrage en coin » un dispositif comprenant au moins deux bras dont l'épaisseur décroît de la jonction des bras jusqu'à l'extrémité libre de chaque bras. Les deux bras de ladite fourchette viennent se positionner sous le trou traversant 10 de part et d'autre de la tige 16.

Selon un autre mode de réalisation particulier illustré à la figure 7, la fourchette de serrage 18 est une fourchette de serrage en « escargot ». On entend par « fourchette de serrage en escargot » un dispositif comprenant au moins deux bras dont l'épaisseur décroît de la jonction des bras jusqu'à l'extrémité libre de chaque bras et présentant une forme arrondie, par exemple une forme de crochet. Les deux bras de ladite fourchette viennent se positionner sous le trou traversant 10 de part et d'autre de la tige 16.

La fourchette de serrage 18 est configurée pour mettre en tension élastique la tige 16 qui exerce alors une force de serrage sur le système de fixation 2 ou les systèmes de fixation 2 et 2bis dans le sens de l'axe XX'.

Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, le premier système de fixation 2, la lunette 1 et, éventuellement le second système de fixation 2bis et l'abattant 5, sont constitués du ou des mêmes matériaux de dureté supérieure à 95 Shore A, tandis que les première et deuxième charnières, respectivement 4 et 6, et, éventuellement, le ou les joints ou cordons 8, 8bis, 8ter, 9, 1 et 18 et/ou le ou les tampons amortisseurs 7 sont en un matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A. Le dispositif pour toilettes est ainsi bi-matière.

Selon un mode de réalisation encore plus préféré, le premier système de fixation 2, la lunette 1 et, éventuellement le second système de fixation 2bis et l'abattant 5, sont constitués en PP, renforcé ou non de charges minérales telles que du talc ou du carbonate de calcium, tandis que les première et seconde charnières, respectivement 4 et 6, et, éventuellement, le ou les joints ou cordons 8, 8bis, 8ter, 9, 12 et 18 et/ou le ou les tampons amortisseurs 7 sont constitués en élastomère thermoplastique (TPE) de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A, plus particulièrement en un composé à base de Styrène Ethylène Butylène Styrène (SEBS). Les TPE offrent une bonne adhérence chimique avec les polyoléfines tels que les PP et limitent voire évitent les opérations d'assemblage mécanique et/ou de collage. Une telle adhérence permet avantageusement d'obtenir un dispositif substantiellement sans aspérité ou interstice. Leur souplesse permet d'offrir des fonctions de joint, de "soft touch", de grip, d'amortissement, etc. En fonction de leurs formulations, la dureté et les propriétés mécaniques sont ajustables.

Le couple bi-matière PP / TPE "classique" (composé SEBS) est choisi en particulier pour son faible coût économique.

Selon un autre mode de réalisation avantageux, le premier système de fixation 2, la lunette 1 et, éventuellement le second système de fixation 2bis et l'abattant 5, sont constitués en un matériau thermoplastique à base d'un polymère d'acrylonitrile, de butadiène et de styrène (ABS) tandis que les première et deuxième charnières, respectivement 4 et 6, et, éventuellement, le ou les joints ou cordons 8, 8bis, 8ter, 9, 12 et 18 et/ou le ou les tampons amortisseurs 7 sont en TPE de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A, plus particulièrement én un TPE "alliage" (composé SEBS + autre polymère permettant une bonne compatibilité chimique). 0

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Selon un mode de réalisation compatible avec les modes de réalisation précédents, le matériau polymère utilisé, notamment le TPE, est additivé pour lui conférer de nouvelles propriétés ou améliorer ses propriétés. Les additifs incorporés dans le matériau peuvent être:

- des additifs colorés pour donner une teinte particulière au dispositif pour toilettes ;

- des additifs antibactériens pour apporter une désinfection active et durable ;

- des additifs olfactifs ;

- des additifs déperlants tels que, par exemple, le polydiméthylsiloxane (PD S) ou tout autre additif hydrophobe, afin de favoriser la formation de gouttes en surface du dispositif ainsi que l'écoulement desdites gouttes.

Selon un mode de réalisation, le dispositif pour toilettes comprend, sur le pourtour extérieur de la lunette 1 et/ou de l'abattant 5, au moins un système de préhension avantageusement en saillie, respectivement 13 ou 13bis. Le système de préhension 13 de la lunette 1 ou 13bis de l'abattant 5 est avantageusement une languette. Le système de préhension 13 est éventuellement en continuité avec le cordon 8 en polymère tel que décrit ci- avant. Le système de préhension 13bis est éventuellement en continuité avec le cordon 8ter en polymère tel que décrit ci-avant. Le système de préhension 13 et/ou 13bis est configuré pour permettre une manipulation aisée et plus hygiénique de la lunette 1 et/ou de l'abattant 5.

Selon un mode de réalisation et comme illustré à la figure 3, la face supérieure de l'abattant 5 est équipée d'une butée 14, préférentiellement en matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A. La butée 14 est configurée pour amortir le bruit du choc de l'abattant 5 contre le réservoir d'eau des toilettes lorsque l'abattant est relevé. 13 000320

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Selon un mode de réalisation, le dispositif pour toilettes est équipé d'une inscription d'une marque ou d'un logo, ladite inscription étant réalisée en matériau polymère tel que, par exemple, du TPE. Ce marquage peut être positionné sur la ou les faces supérieures de l'abattant 5, de la lunette 1 , du premier ou second système de fixation 2 ou 2bis et/ou des systèmes de préhension 13 ou 13bis, en relief ou non.

Selon un mode de réalisation particulier, le premier cordon 8 et/ou les tampons amortisseurs 7 sont configurés de manière à assurer une fonction de centreur lors du montage du dispositif sur la cuve 3. Pour ce faire, les tampons amortisseurs 7 peuvent être concaves ou en coin afin de s'adapter à la forme de la cuve 3 et de centrer le dispositif sur la cuve 3. Le matériau polymère des tampons amortisseurs 7 et/ou du cordon 8 sur la face inférieure de la lunette 1 épouse avantageusement la forme de la cuve 3 afin de garantir un bon maintien en place lors de l'utilisation.

Selon un mode de réalisation compatible avec les modes précédents, les tampons amortisseurs 7 situés au plus près de la première charnière 4 sont configurés pour avoir un rôle de pivot par rapport à ladite première charnière 4. La souplesse de ladite charnière 4 contribue alors à l'amortissement de la lunette 1 en position rabattue.

Le dispositif peut être obtenu selon tout procédé connu de l'homme du métier, par exemple par surmoulage ou par bi-injection.

Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif est obtenu par surmoulage. Le procédé d'obtention dudit dispositif comprend alors les étapes :

- injecter les pièces rigides dans un premier moule,

- surmouler dans un second moule les parties en polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A sur les pièces rigides injectées. On entend par « rigide » un matériau de dureté supérieure à 95 Shore A.

Le surmoulage ne requiert pas de moule particulièrement compliqué. L'investissement en termes de moules est donc modéré. Cette technologie requiert cependant beaucoup de manutention et de stockage des pièces injectées lors de la première étape d'injection et de la deuxième étape de surmoulage. Le surmoulage peut également se réaliser en transférant les pièces d'une première presse à injecter à une seconde presse à injecter avec un robot manipulateur. Cette technique évite également l'inconvénient de rapporter des éléments additionnels, tels que des joints.

Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif est obtenu par bi- injection. La presse à injecter utilisée comprend alors autant de vis de plastification que de matériaux différents à injecter. Un système de transfert ou de rotation des empreintes dans le même moule est alors utilisé. Il permet de repositionner la ou les premières pièces rigides injectées pour pouvoir réaliser la seconde injection du matériau polymère de dureté comprise entre 30 et 90 Shore A. L'avantage premier est d'injecter les deux matériaux dans le même cycle d'injection et d'obtenir directement une pièce finie. Des moules avec des parties d'empreintes mobiles (écluses) sont également envisageables. Les outillages sont plus complexes, plus chers en conception et réalisation, mais les pièces produites ne nécessitent pas d'assemblage et moins de main d'œuvre. Le coût machine est également moindre. Le transfert des pièces dans le même moule peut également se faire grâce à un robot manipulateur.

Selon un mode de réalisation particulier, la première charnière 4 et/ou la seconde charnière 6 sont configurées pour rester, au repos, dans une position sensiblement à 90° par rapport à la face supérieure 19 de la cuve 3. Avantageusement, la première charnière 4 et/ou la seconde charnière 6 sont fabriquées dans leur position relevée (environ 90° par rapport à la face supérieure 19 de la cuve 3). Un couple de rotation va donc en augmentant, de la position ouverte (environ 90° au repos) jusqu'à la position rabattue (180°) en contrainte.

Selon un autre mode de réalisation, la première charnière 4 et/ou la seconde charnière 6 sont moulées à plat et configurées pour comprendre deux bras réunis par une articulation principale, ladite articulation principale est configurée pour présenter une position d'équilibre instable par rapport à l'une ou l'autre des positions extrêmes ouverte ou fermée (lunette 1 et/ou abattant 5 en position rabattue ou relevée). Les deux bras ont un rôle de ressort en traction et leurs deux extrémités sont reliées à la lunette 1 et/ou l'abattant 5 d'une part et au premier système de fixation 2 et/ou au second système de fixation 2bis d'autre part par des articulations secondaires. Selon un tel mode de réalisation, la lunette 1 et/ou l'abattant 5 peuvent rester dans la position relevée ou dans la position rabattue sans qu'il soit nécessaire de leur appliquer une quelconque contrainte. Lorsqu'une contrainte leur est appliquée pour les relever ou les rabattre, il suffit que la contrainte soit suffisante pour dépasser une position d'équilibre (avantageusement environ à 45° par rapport au plan principal de la face supérieure 19 de la cuve 3) pour que les bras jouent leur rôle de ressort en traction et induisent à eux seuls le rabattement ou le relevage de la lunette 1 et/ou de l'abattant 5 en fonction de la position de la lunette 1 et/ou de l'abattant 5 par rapport à la position d'équilibre.

Selon un autre mode de réalisation particulier, et comme illustré à la figure 5, l'ensemble monobloc comprenant le système de fixation 2 et la charnière 4 peut être associé mécaniquement à une lunette 1 , notamment une lunette en bois, bois compressé, thermoplastique ou résine thermodurcissable. Dans ce cas, la liaison mécanique entre cet ensemble monobloc et la lunette 1 est alors établie au moyen d'un tenon 15, préférentiellement denté. Ledit tenon 15 est fabriqué avec un matériau rigide de dureté supérieure à 95 Shore A et fait partie intégrante de l'ensemble monobloc comprenant le système de fixation 2, la charnière 4, le joint 12 et le joint 9. Ledit tenon 15 est préférentiellement emboîté mécaniquement dans une feuillure réalisée dans la lunette 1 en bois, bois compressé, thermoplastique ou résine thermodurcissable. Afin d'obtenir un ensemble monobloc, le tenon 15 est utilisé en association avec un second moyen de liaison, par exemple par collage, injection ou surmoulage du matériau polymère sur la lunette 1 , le système de fixation 2 et/ou l'abattant 5. La charnière 4 vient avantageusement en contact avec la lunette 1 sur toute la face latérale postérieure de ladite lunette afin de garantir une bonne étanchéité aux liquides et de limiter voire d'éviter tout interstice.

Selon un autre mode de réalisation particulier, et comme illustré à la figure 5, l'ensemble monobloc comprenant le système de fixation 2bis et la charnière 6 peut être associé mécaniquement à l'abattant 5 en bois, bois compressé, thermoplastique ou résine thermodurcissable. Dans ce cas, la liaison mécanique entre cet ensemble monobloc et l'abattant 5 est alors établie au moyen d'un tenon 15bis, préférentiellement denté. Ledit tenon 15bis est fabriqué avec un matériau rigide de dureté supérieure à 95 Shore A et fait partie intégrante de l'ensemble monobloc comprenant le système de fixation 2bis, la charnière 6 et le joint 18. Ledit tenon 15bis est préférentiellement emboîté mécaniquement dans une feuillure réalisée dans l'abattant 5. Afin d'obtenir un ensemble monobloc, le tenon 15bis est utilisé en association avec un second moyen de liaison, par exemple par collage, injection ou surmoulage du matériau polymère sur l'abattant 5 et le système de fixation 2bis. La charnière 6 vient avantageusement en contact avec l'abattant 5 sur toute la face latérale postérieure dudit abattant 5 afin de garantir une parfaite étanchéité aux liquides et de limiter voire d'éviter tout interstice.

Le dispositif pour toilettes présente ainsi l'avantage de pouvoir être nettoyé facilement notamment en ce qu'il ne présente substantiellement aucun interstice, aucun recoin ou aucune nervure susceptible de laisser stagner des liquides ou salissures ou de laisser se développer des bactéries ou microbes. Par ailleurs, ledit dispositif reste de réalisation aisée et d'un coût de revient abordable.