On connaît déjà depuis longtemps des pèse-personne. Ceux-ci sont des appareils indépendants et encombrants, rarement utilisés alors que le poids d'un individu est lié à son état de santé général. Pour maintenir cet état de santé,il est nécessaire de surveiller régulièrement les fluctuations ce ce poids. Le dispositif selon l'invention a pour objet de faire connaî¬ tre ces éventuelles fluctuations de poids sans obligation particulière de surveillance, en situant le dispositif de pesage dans un lieu de passage obligé pour chaque individu des pays civilisés, à savoir le siège de W.C.

Selon une première réalisation du dispositif suivant l'inven¬ tion la mesure de poids est effectuée au moyen de capteurs de force, ou de jauges de contraintes, coopérant avec un calculateur électronique définissant le poids mesuré par lesdits capteurs et délivrant un signal ^' , au travers d'un moyen électronique de mise en forme à un moyen d'affichage numérique, par exemple à cristaux liquides ou autres. L'affichage peut être extérieur au siège. Tout moyen de mesure connu peut être utilisé en vue de fournir un poids. Selon une seconde réalisation du dispositif, le pesage est effectué au moyen de capteurs hydrauliques tels que décrits dans le brevet français n°84 18 936 . Il comporte au moins trois points d'appui sur la cuvette du W.C. réalisés directe¬ ment avec les capteurs hydrauliques moulés en une pièce uni¬ que avec la lunette du siège de W.C; l'articulation de la lunette présente un jeu suffisant pour ne pas perturber la mesure. Lesdits capteurs se composent chacun d'un cylindre empli de fluide hydaulique transmetteur de pression et fermé de façon étanche par une membrane souple reposant sur un piston épaulé en appui sur la cuvette, guidé et maintenu par un prolongement du capteur.

Dans une variante selon l'invention, le piston est remplacé par une membrane semi-rigide fixée à la base de chacun des capteurs et ayant pour fonction de permettre la mise en

pression statique directe du fluide transmetteur en fonction du poids de l'utilisateur, ladite pression étant affichée sur un moyen de mesure de type connu, par exemple un manomètre à aiguille disposé sur un prolongement à l'avant de la lunette.

Les avantages de la présente invention sont les suivants:

- contrôle régulier du poids sans avoir à y penser préala¬ blement par le simple fait de venir s'asseoir sur le siège du W.C. selon l'invention;

- l'information régulière sur les fluctuations du poids për- met de surveiller plus étroitement l'alimentation et par voie de conséquence de contribuer à maintenir un meilleur état de santé ;

- grande simplicité de réalisation;

- grande fiabilité, notamment avec les capteurs hydrauliques du fait de l'absence de fuites et très faible coût -de produc¬ tion

L'invention est décrite en détail dans la description qui suit en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatifs et dans lesquels: - la fig.1 montre, en vue de dessus, un exemple de réalisa¬ tion du dispositif de pesage selon l'invention;

- la fig.2 montre, en coupe AA de la fig.1, un exemple de disposition des moyens de mesure de poids;

- la fig.3 montre, vu en perspective, un exemple d'affichage extérieur du poids;

- la fig.4 montre schématiquement, en vue de dessus, le dispo¬ sitif de pesage hydraulique adapté selon l'invention;

- la fig.5 montre, en coupe suivant BB de la fig.4, l'inté¬ gration d'un capteur hydraulique sur une lunette de siège de W.C;

- la fig.6 montre une variante de capteur hydraulique égale¬ ment intégrée par moulage à la lunette;

- la fig.7 montre, vu en coupe, l'orifice de remplissage de fluide transmetteur et de réglage de zéro. , - les fig.8et 9 montrent une variante simplifiée de la fig.4 Tel qu'il est montré dans la fig.1, le dispositif selon l'invention comporte trois capteurs de force 1,2,3 disposés en triangle en appui sur le bord supérieur de la cuvette 11;

Lesdits capteurs sont intégrés à la lunette 4 et réunis par des conducteurs électriques 5 à un bloc électronique 6 alimenté par une alimentation électronique munie d'une batterie 7; leditbloc comporte en outre . un moyen de mise en forme des signaux de mesure délivrés par les capteurs transmettant le poids total à un moyen d'affichage numérique 8 disposé sur un prolongement 9 de l'avant de la lunette 4 . Le signal de mesure peut être transmis par fil à un moyen d'affichage extérieur 13 (fig.3) ou bien être envoyé sans fil par un émetteur à un récepteur électro-magnétique approprié de typesconnus. On peut également utiliser un bloc de synthèse vocale commandé par un interrupteur.

La fig.2 montre la disposition des capteurs de mesure 1,2,3, intégrés à la lunette 4. Lesdits capteurs sont en appui sur le bord supérieur 10 de la cuvette 11. La lunette 4 est arti¬ culée à l'arrière suivant l'axe XX, soit dans une ouverture oblongue , soit dans un trou 12 présentant un jeu suffisant pour ne pas introduire de contraintes parasites pendant la mesure. L'information de po-ds peut être affichée en permanence ou seulement périodiquement pour économiser la batterie, ou bien encore en appuyant sur un bouton de mise en service à action fugitive.

On peut également utiliser une imprimante qui délivre un ticket portant la date et le poids pour permettre d'effectuer des comparaisons sur de longues durées. Ledit ticket peut être du papier d'essuyage de W.C.

L'information de poids peut également être fournie par un moyen d'affichage mécanique de type connu. Pour éviter les flexions de la lunette qui pourraient être préjudiciables à la mesure, on peut la rigidifier en utilisant par exemple un grillage métallique embouti à la forme du siège et surmou¬ lé en matière plastique de rigidité mécanique appropriée. On peut également utiliser le couvercle de la lunette du siège de W.C. traditionnel pour y inclure un pèse-personne de type connu.

Bien entendu, pour se peser, il est nécessaire de soulever légèrement les pieds du sol pour que la totalité du poids repose sur le siège-peseur.

Tel qu'il est représenté schématiquement en vue de dessus sur la fig.4, le siège peseur selon l'invention est adapté pour effectuer le pesage. lorsque l'on s'assoie dessus. Il comporte une lunette 15 articulée à l'arrière suivant l'axe ZZ avec un jeu suffisant pour éviter de perturber la mesure. Trois ca¬ pteurs 16,17,18 sont disposés en triangle de façon à équili¬ brer la charge, lesdits capteurs sont mis en série par des canalisations hydrauliques 19,20, l'ensemble formant un circuit hydraulique en équipression. La mesure de poids est effectuée par un manomètre à aiguille 21 raccordé sur le circuit et disposé, par exemple, à l'avant de la lunette sur un prolongement 22 de façon à le mettre en évidence pour l'utilisateur, ou bien par un capteur de force. Sur la fig.6 on a montré , en coupe suivant BB de la fig.4, un exemple d'intégration d'un capteur hydraulique de mesure à la lunette et dans lequel un alésage 26 se prolonge dans un second bossage 27 rapporté collé suivant un plan XX, ledit prolongement se terminant à sa base par une membrane semi- rigide 28 moulée avec le bossage 27, permettant la mise en pression sous charge du liquide transmetteur emplissant ledit capteur en appui sur la cuvette 29. Une canalisation de mise en équipression 19,20 débouche dans l'alésage 26, ladite canalisation étant moulée partiellement suivant le plan XX avec les bossages 27, l'ensemble étant rapporté collé sur l'autre partie faisant corps avec la lunette.

Pour améliorer la précision du pesage, on a remplacé (fig.6) la membrane semi-rigide 28 par une membrane souple 30 soli¬ darisée par collage sur un bossage intermédiaire 31 rempla¬ çant le bossage 27, dans une rainure annulaire correspondante d'un bossage 32 se terminant par un épaulement 33 recevant un piston épaulé 34 disposé entre la membrane 30 et l'épaule¬ ment 33 du prolongement 32, guidé dans les alésages 26 et 35, la base dudit piston étant en appui sur le bord 29 de la cuvette. Avant la mise n service on emplit les capteurs 16,17,18 et les canalisations 19,20 par un orifice 36 ménagé dans un bossage 37 (fig.7) dans lequel débouche l'une des canalisations 19,20. Cet orifice est fermé de façon étanche par une vis 38 jusqu'à ce que 1*épaulement des pistons 34 soit en appui sur l'épaulement correspondant des bossages 32,

(fig.6). On a montré, sur le bossage 37, un ajutage 40 sur lequel est monté un tuyau 41 raccordé sur le manomètre 21 (fig.4).

Bien entendu, on peut utiliser tout moyen connu de mesure, pièzo-électrique, jauge de contrainte etc.. et d'affichage du poids susceptible de traduire en continu le poids de l'utilisateur.

Un tel moyen de mesure du poids peut être particulièrement utile pour les personnes handicapées qui ont des difficultés à se tenir debout sans canne sur un pèse personne traditionne Les fig.8 et 9 montrent une variante simplifiée d'un moyen de pesage associant une canalisation une canalisation hyd- ^•' raulique 50 comme capteur de poids sous forme d'une pression mesurée à une extrémité de ladite canalisation, par exemple par une jauge de contrainte disposée dans un bloc 51 compor¬ tant un ajutage 52 sur lequel est monté la canalisation 50, la jauge étant protégée du liquide transmetteur de pression par une membrane de. séparation, l'autre extrémité de ladite canalisation reçoit un ajutage 53 dans lequel est vissée une vis 54 de réglage de zéro permettant le remplissage du li¬ quide transmetteur. Ladite canalisation 50, qui peut être un simple tuyau en matière plastique, est solidarisée à la lunette; elle peut par exemple être collée dans une gorge moulée. Une grande partie de sa longueur repose sur le des¬ sus de la cuvette.

Le capteur de force (jauge de contrainte) coopère avec un bloc électronique 55 de mise en forme du signal de mesure de la pression du liquide transmetteur pour le rendre compa¬ tible avec un moyen d'affichage du poids 8 disposé sur l'avant de la lunette 9. On peut également utiliser un mano¬ mètre de précision compatible, gradué en kilogrammes à la place de la jauge de contrainte.

Sur la fig.9 on a montré la disposition de la canalisation 50 en appui sur le dessus de la cuvette 11 , les deux extré¬ mités libres sont relevées vers l'avant pour éviter qu'elles n'introduisent une contrainte parasite sur la mesure. On a montré également, à titre d'exemple, un couvercle 55 comportant une articulation élastique 56 fixée sur l'arriè¬ re de la charnière 57 pour le rendre indépendant

de la lunette et éviter de perturber la mesure de poids. Dans cet exemple, la lunette comporte également une articu¬ lation élastique 58 consituée par une ligne de pliage de très faible épaisseur ne gênant pas la mesure.

Le capteur de mesure du poids de la figure 1 est constitué de trois lames actives de jauge de contrainte montées en série dans un pont de Wheatstone. Les lames sont montées chacune orientée vers l'épicentre du siège et la sensibili¬ té de chacune d'elle est ajustée en jouant notamment sur la souplesse du point d'appui de son support pour délivrer un signal de sortie identique pour un même poids. Pour éviter les distorsions de mesures sur les lames actives, la partie de leur support en appui sur la cuvette est en matériau semi-rigide.