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Title:
DEVICE WITH MOVABLE CONTACT WITHOUT CONDUCTIVE BRAID
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/162369
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device with at least one movable contact for a protective apparatus, having a number of recesses equal to the number of movable contacts, a mounting which is stationary relative to the casing which enables the pivoting of said movable contacts and two torsion/compression spiral springs located on either side of the pivoting connection. The springs comprise a straight end provided such as to rest against an inner surface of the recess, and a curved end provided such as to catch on a tab projecting from the end of the movable contact arranged in the recess. The tab and the curved end of the spring are configured and oriented such that the latter exerts a dual force on the tab. Said tab additionally exerts a force substantially along the same line but in the opposite direction of the reaction force of the inner surface on the straight end resting on said surface.

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Inventors:
DECKERT FRANCIS (FR)
SITZ THIERRY (FR)
MEYER LOÏC (FR)
IZARD JÉRÔME (FR)
STOCKER GILLES (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/051072
Publication Date:
October 29, 2015
Filing Date:
April 21, 2015
Export Citation:
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Assignee:
HAGER ELECTRO SAS SOCIÉTÉ PAR ACTIONS SIMPLIFIÉE (FR)
International Classes:
H01H73/04; H01H1/22
Foreign References:
EP2323155A12011-05-18
JP2012123970A2012-06-28
US20100032269A12010-02-11
US5539167A1996-07-23
FR1524262A1968-05-10
EP2323155A12011-05-18
Attorney, Agent or Firm:
NUSS, Laurent (FR)
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Claims:
EVENDICATIONS

1. Dispositif à au moins un contact mobile (5) pour appareil de protection d'au moins une ligne de type disjoncteur muni dans un boîtier (B) isolant, et pour chaque ligne, d'un contact fixe (6) et d'un contact mobile (5) rotatif comprenant un bras (16) à l'extrémité libre duquel est fixée une pastille de contact (17) pivotant entre une position de fermeture en appui sur le contact fixe (6) et une position d'ouverture à distance du contact fixe (6),

- ledit dispositif comportant un porte-contact(s) (4) relié à une manette de commande (2) de la position du ou des contact(s) (5) via une serrure mécanique (3) également actionnée par des moyens de détection (9) des courts-circuits ou des surcharges de courant et répercutant le déplacement de la serrure (3) à chaque contact mobile (5),

- ledit porte-contact(s) (4) comportant un nombre de logements (24) égal au nombre de contacts mobiles (5), chaque logement (24) logeant les composants suivants :

o l'autre extrémité (15) des contacts mobiles (5),

o un support fixe (10) par rapport au boîtier (B) permettant d'une part le pivotement desdits contacts mobiles (5) selon une liaison permettant le passage du courant et d'autre part le raccordement à la ligne protégée,

o un arbre (1 1) traversant l'autre extrémité (15) du contact mobile (5) et le support (10) selon l'axe du pivotement, et

o deux ressorts spiralés (23, 23') de torsion/compression disposés sensiblement coaxiaux audit arbre (1 1) et localisés de part et d'autre de la liaison à pivotement,

- lesdits logements (24) étant d'allure cylindrique et présentant une ouverture (30) permettant l'introduction desdits composants assemblés en un sous-ensemble d'articulation d'allure symétrique par rapport à un plan médian longitudinal du bras du contact mobile, chaque logement (24) présentant également une symétrie par rapport audit plan ;

caractérisé en ce que chaque logement (24) comporte des rainures (29) d'allure rectiligne pratiquées dans des parois latérales (25, 25') du logement (24) sensiblement perpendiculaires à l'axe de pivotement et débouchant dans l'ouverture (30), en vue de loger et de guider les extrémités de l'arbre (1 1) avec un jeu fonctionnel, et en ce que les ressorts (23, 23') comportent une extrémité (26, 26') sensiblement rectiligne prévue pour s'appuyer contre une face intérieure (28, 28') du logement (24), constituant l'unique zone d'appui des ressorts (23, 23') sur le porte- contacts) (4), et une extrémité recourbée (27, 27') prévue pour venir s'accrocher à une patte (21, 2 ) dépassant en direction d'une paroi latérale (25, 25') de l'extrémité (15) du contact mobile (5) disposé dans le logement (24), ladite patte (21 , 21 ') étant située du côté opposé à celui du bras (16) par rapport à l'axe de pivotement, ladite patte (21, 21 ') et l'extrémité recourbée (27, 27') du ressort (23, 23') étant configurées et orientées pour que cette dernière exerce une double action sur la patte (21, 21 ') premièrement dans une direction d'allure perpendiculaire à la face (28, 28') du logement (24) et deuxièmement dans une direction sensiblement parallèle à l'axe des rainures (29).

2. Dispositif à au moins un contact mobile (5) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le contact mobile (5) est constitué de deux éléments symétriques, chaque élément comprenant une première portion étendue accolée selon le plan de symétrie à la portion correspondante symétrique de l'autre élément pour former le bras (16) et une seconde portion (15) formée d'une oreille (14, 14') décalée vers l'extérieur créant avec l'oreille symétrique (14', 14) de l'autre élément un espace intérieur de largeur prédéterminée, ladite seconde portion (15) étant percée d'un orifice (13) pour le passage de l'arbre (1 1) et comportant les pattes (21, 21 ') prévues pour coopérer avec les ressorts (23, 23').

3. Dispositif à au moins un contact mobile (5) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la première portion comporte une nervure (18) de rigidification d'allure longitudinale.

4. Dispositif à au moins un contact mobile (5) selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la première portion comporte au moins un plot (19) de fixation d'un bouclier de protection (20) des composants du sous-ensemble situés à l'intérieur du logement (24).

5. Dispositif à au moins un contact mobile (5) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le support (10) est constitué d'une pièce comprenant un premier tronçon (22) d'allure plane muni d'un orifice (12) de passage de l'arbre (1 1), de largeur sensiblement égale à la largeur prédéterminée de l'espace intérieur du contact mobile (5) et de géométrie formant une plage de contact avec les faces en regard de l'espace intérieur, ledit premier tronçon (22) se muant à l'extérieur du logement (24) en un second tronçon configuré pour constituer une interface avec les moyens de détection (9).

6. Dispositif à au moins un contact mobile (5) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la partie du premier tronçon (22) formant une plage de contact avec le contact mobile (5) est d'allure circulaire.

7. Dispositif à au moins un contact mobile (5) selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que l'interface consiste en une tige conductrice prolongeant ledit premier tronçon (22), destinée à passer dans un capteur de courant de type tore et dont l'extrémité libre en sortie du tore est dotée d'une plage de raccordement d'un câble électrique de la ligne protégée.

8. Dispositif à au moins un contact mobile (5) selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que ledit premier tronçon (22) se prolonge en une tôle d'allure plane d'épaisseur sensiblement égale à celle dudit tronçon et percée d'un orifice (32) de passage d'une vis de raccordement aux moyens de détection (9).

9. Dispositif à au moins un contact mobile (5) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le support (10) est réalisé par deux pièces symétriques par rapport au plan médian longitudinal du bras du contact mobile au moins dans le premier tronçon, chaque pièce se prolongeant par une partie d'allure symétrique à celle de l'autre partie dotées d'extrémités libres se recouvrant à l'endroit du perçage (32).

Description:
Dispositif à contact mobile sans tresse conductrice

La présente invention concerne un dispositif à au moins un contact mobile pour appareil de protection de ligne par exemple de type disjoncteur et/ou dispositif différentiel, etc. Elle se situe donc dans le domaine des appareils classiquement interposés sur au moins une ligne électrique et garantissant la protection des installations en aval dudit appareil.

Dans ce cas, pour chaque ligne, ces appareils de protection comportent un contact fixe et un contact mobile disposés entre des moyens de connexion de la ligne. Le contact mobile, qui doit avoir une certaine amplitude de déplacement, prend en général la forme d'un bras rotatif à l'extrémité libre duquel est fixée une pastille de contact, ledit bras étant apte à pivoter entre une position de fermeture en appui sur une pastille du contact fixe, et une position d'ouverture à distance de celui-ci.

En cas de problème dans la ligne comportant ces contacts, par exemple dû à une surcharge de courant ou à un court-circuit, la fonction de l'appareil de protection est de séparer très rapidement le contact mobile du contact fixe et d'ouvrir la ligne afin de ne pas endommager les appareils et dispositifs constitutifs du circuit à protéger.

A cet effet, ces appareils de protection comportent un porte - contact(s) mobile(s) relié à une manette de commande de la position de chaque contact mobile via une serrure mécanique qui répercute les positions de la manette au contact et vice-versa, serrure qui peut également être actionnée par des moyens de détection des courts-circuits ou des surcharges de courant dans le sens d'une ouverture des contacts. La serrure actionne alors le porte-contact(s) et le ou les contacts mobiles pour procéder à l'ouverture.

Ces appareils de protection peuvent être monopolaires ou multipolaires, et en particulier triphasés. Dans tous les cas, le porte- contacts) gère le déplacement de tous les contacts mobiles équipant l'appareil de protection, dont le nombre correspond en pratique à celui des lignes protégées.

Les contacts mobiles ne sont pas fixés aux porte-contact(s) de manière bloquante, car il faut que puisse se produire un débattement rotatif contrôlé de l'un par rapport à l'autre pour assurer la force de contact à la fermeture des contacts. Chaque contact mobile est par conséquent relié au porte-contact(s) au moyen d'un mécanisme d'articulation comprenant au moins un ressort de torsion. Ce mécanisme doit aussi assurer le pivotement de l'ensemble porte-contact(s)/contact(s) mobiles(s) pour l'ouverture de la ligne et la double liaison électrique et mécanique, permanente, de chaque contact mobile à un dispositif de raccordement au circuit à protéger. Il faut donc gérer la double contrainte de cette liaison permanente qui implique un contact mécanique pour le passage du courant électrique et garder le caractère mobile du contact.

En pratique, ces porte-contact(s) comportent un nombre de logements égal au nombre de contacts mobiles. Chaque logement contient les différents composants permettant de remplir les fonctions précitées, l'ensemble logement/composants formant de fait un mécanisme d'articulation. Lesdits composants peuvent en pratique être organisés en un sous-ensemble d'articulation pour faciliter l'assemblage. Ainsi, les logements renferment par exemple :

- la partie des contacts mobiles apte à mettre en œuvre la rotation, avec le porte-contact(s) et avec le reste de la ligne,

- des moyens d'assurer le pivotement relatif, en l'occurrence sous la forme d'un arbre de pivotement ;

- au moins un ressort spiralé de torsion sensiblement coaxial audit arbre et permettant l'exercice de la force de contact ;

- une liaison avec la partie aval du circuit en direction du système de raccordement de sortie.

II est à noter que cette dernière liaison se situe en amont ou au niveau des moyens de détection de courts-circuits ou de surcharges de courant, et qu'il faut par conséquent qu'elle prenne une forme permettant la coopération avec ces moyens. Dans le cas de l'invention, ladite liaison n'est pas réalisée au moyen d'une tresse conductrice souple selon une possibilité couramment utilisée dans l'art antérieur, mais via une liaison solide à un degré de liberté (la rotation) comportant un support fixe par rapport au boîtier de l'appareil qui permet d'une part le pivotement de chaque bras de contact mobile selon une liaison permettant le passage du courant, et d'autre part le raccordement à la ligne protégée.

L'existence des rotations relatives entre le porte-contact(s) et les bras des contacts mobiles impose au porte-contact(s) d'avoir une géométrie d'allure circulaire dont dépassent les parties des composants organisant la liaison avec le reste de la ligne. Ainsi, les logements du porte- contacts) sont d'allure cylindrique, présentant une ouverture permettant l'introduction du mécanisme d'articulation, comprenant le contact mobile, l'arbre de rotation ou équivalent, le ou les ressorts spiralés et le support de pivotement des bras. Ces composants sont de plus assemblés en un sous- ensemble dit d'articulation manipulable en tant que tel, et qui est d'allure symétrique par rapport à un plan médian longitudinal du bras de contact mobile, de même que les logements eux-mêmes.

De telles configurations existent dans l'art antérieur, par exemple dans le brevet EP 2 323 155, qui montre une configuration basée sur les mêmes composants à l'exception de l'arbre de pivotement, remplacé par des paliers permettant au bras du contact mobile de pivoter par rapport au support.

La liaison de rotation entre ces deux éléments doit permettre le passage du courant et donc mettre en œuvre une plage de contact garantissant un tel passage. C'est la raison pour laquelle les ressorts de torsion spiralés mentionnés auparavant comportent des spires non jointives et servent également de ressort de compression s 'exerçant parallèlement à l'axe du pivotement, la force de contact assurée garantissant le passage du courant sur des surfaces opposées du système bras de contact / support au niveau de la liaison rotative.

Les logements, dont on a vu qu'ils permettent la mise en œuvre de la rotation relative des différents composants, doivent par conséquent également permettre des appuis corrects pour les ressorts, de manière à ce qu'ils puissent exercer leur double fonction de torsion et de compression. La difficulté, dans ce type de configuration, est d'assurer un montage facile, puis un maintien en position des sous-ensembles d'articulation dans les logements sans porter préjudice au pivotement des bras ni au fonctionnement des ressorts.

La configuration particulière objet de la présente invention satisfait à ces critères, en proposant une conception dans laquelle chaque composant a été optimisé pour répondre à l'ensemble des problématiques mécaniques et électriques qui se posent dans ces assemblages porte- contacts) / contact mobile.

En résumé, le dispositif de l'invention comporte, dans un boîtier isolant, - un porte-contact(s) relié à une manette de commande de la position du ou des contact(s) via une serrure mécanique également actionnée par des moyens de détection des courts-circuits ou des surcharges de courant et répercutant le déplacement de la serrure à chaque contact mobile,

- ledit porte-contact(s) comportant un nombre de logements égal au nombre de contacts mobiles, chaque logement logeant les composants suivants :

o l'autre extrémité des contacts mobiles,

o un support fixe par rapport au boîtier permettant d'une part le pivotement desdits contacts mobiles selon une liaison permettant le passage du courant et d'autre part le raccordement à la ligne protégée,

o un arbre traversant l'autre extrémité du contact mobile et le support selon l'axe du pivotement, et o deux ressorts spiralés de torsion/compression disposés sensiblement coaxiaux audit arbre et localisés de part et d'autre de la liaison à pivotement,

- lesdits logements étant d'allure cylindrique et présentant une ouverture permettant l'introduction desdits composants assemblés en un sous-ensemble d'articulation d'allure symétrique par rapport à un plan médian longitudinal du bras du contact mobile, chaque logement présentant également une symétrie par rapport audit plan.

L'invention se caractérise ensuite à titre essentiel en ce que chaque logement comporte des rainures d'allure rectiligne pratiquées dans des parois latérales du logement sensiblement perpendiculaires à l'axe de pivotement et débouchant dans l'ouverture, en vue de loger et de guider les extrémités de l'arbre avec un jeu fonctionnel, et en ce que les ressorts comportent une extrémité sensiblement rectiligne prévue pour s'appuyer contre une face intérieure du logement, constituant l'unique zone d'appui des ressorts sur le porte-contact(s), et une extrémité recourbée prévue pour venir s'accrocher à une patte dépassant en direction d'une paroi latérale de l'extrémité du contact mobile disposé dans le logement, ladite patte étant située du côté opposé à celui du bras par rapport à l'axe de pivotement. Ladite patte et l'extrémité recourbée du ressort sont ensuite configurées et orientées pour que cette dernière exerce une double action sur la patte sensiblement dans la direction de l'axe de la rainure et dans les deux sens, constituant l'unique zone d'action de chaque ressort sur le sous-ensemble. Enfin, cette patte exerce une action sensiblement de même direction mais de sens contraire à la réaction de la face intérieure sur l'extrémité rectiligne en appui sur ladite face.

Ces caractéristiques permettent de fait une insertion facile du sous-ensemble d'articulation organisé autour du bras du contact mobile, et elles garantissent un positionnement correct dudit sous-ensemble dans son logement quelles que soient les circonstances de fonctionnement.

En principe, dans les solutions existantes, l'équilibre des ressorts de torsion est toujours assuré par trois appuis ponctuels qui se répartissent ainsi : un appui sur chacune de leurs pattes d'extrémité, et un troisième appui au niveau de l'intérieur du corps du ressort, par exemple sur un axe central. Alternativement, le troisième appui peut être réalisé sur l'extérieur du corps du ressort, en pratique dans le logement dans lequel celui-ci est inséré.

Dans la solution utilisée, la partie centrale constituant le corps du ressort n'est jamais en contact ni avec l'arbre central, ni avec le fond du logement du porte-contact(s).

Le double contact au niveau de la patte dépassant du bras du contact mobile est tel que l'appui n'est plus à proprement parler ponctuel, mais s'analyse en pratique en une liaison de type pivot. Dans tous les cas de fonctionnement, le contact mobile et son arbre restent bien en position au fond des deux rainures rectilignes, car ce double contact exerce une action sensiblement dans la direction de l'axe de la rainure, le positionnement stable du sous-ensemble d'articulation résultant aussi des actions contraires exercées sur les deux extrémités du ressort par ladite patte d'une part et une surface opposée dans le logement d'autre part.

Selon une configuration possible, le contact mobile est constitué de deux éléments symétriques, chaque élément comprenant une première portion étendue accolée selon le plan de symétrie à la portion correspondante symétrique de l'autre élément pour former le bras et une seconde portion formée d'une oreille décalée vers l'extérieur créant avec l'oreille symétrique de l'autre élément un espace intérieur de largeur prédéterminée, ladite seconde portion étant percée d'un orifice pour le passage de l'arbre et comportant les pattes prévues pour coopérer avec les ressorts. II est fondamental que la liaison électrique avec le support fixe soit effectuée par une plage de contact dont la géométrie permet à la fois d'assurer le mouvement rotatif relatif et le passage d'une certaine densité de courant. Dans le cas de la configuration choisie, la conception en étrier constitue une bonne solution qui permet de respecter les deux contraintes, et peut être optimisée moyennant des aménagements apportés aux différentes parties des composants.

Ainsi, la première portion peut comporter une nervure de rigidification d'allure longitudinale, sachant qu'elle subit des contraintes en flexion notamment au moment de l'appui en pression contre le contact fixe.

La seconde portion peut par ailleurs prendre une géométrie circulaire naturellement propice à la rotation et qui offre une plage de raccordement constante malgré le mouvement relatif du bras et du support.

Par ailleurs, le bras mobile peut se déplacer dans une fenêtre pratiquée dans une paroi du logement, notamment au moment de la rotation relative assurant la pression de contact. Selon la position du bras dans cette fenêtre, une fraction de celle-ci peut être ouverte, donnant accès aux composants du sous-ensemble d'articulation placés à l'intérieur du logement. Or, par exemple en cas de court-circuit, l'ouverture des contacts provoque un arc électrique dont le déplacement peut affecter cette partie, et potentiellement détruire ou endommager la liaison électromécanique. C'est la raison pour laquelle la première portion du bras du contact mobile peut en outre comporter au moins un plot de fixation d'un bouclier de protection desdits composants.

Le support du contact mobile est quant à lui constitué d'une pièce comprenant un premier tronçon d'allure plane muni d'un orifice de passage de l'arbre, de largeur sensiblement égale à la largeur prédéterminée de l'espace intérieur du contact mobile et de géométrie formant une plage de contact avec les faces en regard de l'espace intérieur, ledit premier tronçon se muant à l'extérieur du logement en un second tronçon configuré pour constituer une interface avec les moyens de détection.

On voit bien apparaître deux des fonctions du support, à savoir d'une part assurer la possibilité d'un mouvement relatif de rotation avec le bras du contact mobile, et d'autre part permettre une liaison avec les moyens de détection situés en aval du couple de contacts.

Selon une possibilité, qui fait écho avec ce qui a été indiqué auparavant sur la plage de contact rotative au niveau de la seconde portion du bras du contact mobile, la partie du premier tronçon dudit support formant cette plage de contact avec le contact mobile est d'allure circulaire.

D'après une variante possible, l'interface avec les moyens de détection peut consister en une tige conductrice prolongeant ledit premier tronçon, destinée à passer dans un capteur de courant de type tore et dont l'extrémité libre en sortie du tore est dotée d'une plage de raccordement à un câble électrique de la ligne protégée.

Ce cas de figure correspond aux moyens de détection électroniques qui comportent un tore fonctionnant en capteur de courant envoyant à destination d'un circuit électronique de traitement un signal proportionnel au courant qui passe dans la ligne. Selon le signal reçu d'un tel capteur de courant, le circuit électronique peut activer un actionneur de la serrure mécanique de déclenchement.

Selon une seconde variante possible, ledit premier tronçon peut se prolonger en une tôle d'allure plane d'épaisseur sensiblement égale à celle dudit premier tronçon et percée d'un orifice de passage d'une vis de raccordement aux moyens de détection.

Cette version est destinée à fonctionner avec des moyens de détection magnétothermiques, en substance une bobine magnétique et par exemple un bilame, positionnés dans le boîtier de l'appareil de manière à pouvoir faire déclencher la serrure mécanique.

Selon une possibilité, ce support prévu pour coopérer avec des moyens de détection magnétothermiques est réalisé par deux pièces symétriques par rapport au plan médian longitudinal du bras du contact mobile au moins dans le premier tronçon, chaque pièce se prolongeant par une partie d'allure symétrique à celle de l'autre partie dotée d'extrémités libres se recouvrant à l'endroit du perçage.

L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures annexées, pour lesquelles :

- la figure 1 est une vue en section d'un disjoncteur muni d'un dispositif à contact mobile selon la présente invention ;

- la figure 2 représente, en vue perspective, un ensemble contact fixe / dispositif à contact mobile selon l'invention pour une ligne ;

- la figure 3 montre en perspective éclatée le dispositif à contact mobile de l'invention ; - la figure 4 est une vue sectionnelle de côté d'un tel ensemble contact fixe / dispositif à contact mobile selon l'invention, la paroi latérale proximale du logement étant coupée ;

- la figure 5 illustre en vue perspective l'insertion du sous- ensemble dans le porte-contact(s) ;

- la figure 6 est une vue en section transversale du sous- ensemble inséré dans le porte-contact(s) ;

- la figure 7 montre en vue perspective partiellement coupée le sous-ensemble inséré dans le porte-contact(s), pendant la phase d'armement des ressorts symbolisée par la flèche, la paroi latérale proximale du porte- contacts) étant coupée comme dans la figure 4 ;

- la figure 8 montre les efforts exercés sur les deux extrémités du ressort lorsqu'il est fixé à l'intérieur du porte-contact(s) ; et

- les figures 9a et 9b illustrent une variante à moyens de détection électroniques des courts-circuits ou surcharges.

En référence à la figure 1, le disjoncteur 1 qui y est représenté, doté en l'occurrence d'un boîtier B isolant moulé, comporte classiquement une manette de commande 2 reliée via une serrure mécanique 3, qui n'est pas décrite en détail car ne constituant pas l'invention, à un porte-contact(s) 4 supportant un contact mobile 5 prévu pour coopérer avec un contact fixe 6.

Des moyens de connexion à la ligne 7, 8 à protéger sont disposés de part et d'autre du couple contact fixe 6 / contact mobile 5. La serrure mécanique 3 répercute les déplacements de la manette de commande 2. Ainsi, cette manette de commande 2 peut être basculée aux deux extrémités du trajet rotatif qu'elle peut parcourir dans le boîtier, correspondant à deux positions stables reflétant chacune un état des contacts, soit ouvert et à distance l'un de l'autre, soit fermé et en appui l'un sur l'autre.

La serrure mécanique 3 comporte notamment un mécanisme de type genouillère qui permet de transmettre le déplacement imprimé à la manette de commande 2 au porte-contact(s) 4 et au contact mobile 5. En cas de problème dans la ligne, par exemple une surcharge de courant ou un court-circuit, des moyens de détection 9 (thermiques par exemple sous forme d'un bilame et magnétiques par exemple sous forme d'une bobine et d'un circuit magnétique avec palette mobile) actionnent un déclencheur apte à rompre l'équilibre de la serrure mécanique 3, provoquant à son tour l'ouverture des contacts 5, 6.

En référence à la figure 2, le contact fixe, que l'on désigne de manière générale par la référence 6 incluant la pastille 17' et la borne sur laquelle est soudée cette pastille avec son extrémité libre destinée à coopérer avec le dispositif de raccordement 7, se trouve à proximité de la base du boîtier B moulé.

Le contact mobile 5 comprend un bras 16 issu d'un porte- contacts) 4 dont dépasse par ailleurs de l'autre côté un support 10 qui peut être fixé au socle du boîtier B. L'invention se concentre plus particulièrement sur le contact mobile 5, son porte-contact(s) 4 et le mécanisme assurant sa rotation. La rotation est double : l'ensemble porte- contacts) 4 / contact mobile 5 est d'une part mobile en rotation entre la position de fermeture par exemple apparaissant en figure 2 et une position d'ouverture telle que montrée en figure 4, et il y a d'autre part une rotation relative du porte-contact(s) 4 et du contact mobile 5 pour assurer la force de contact dans la position de fermeture montrée en figure 2.

Cette double rotation s'effectue par rapport au même axe de rotation. L'ensemble du mécanisme apparaît en figure 3, qui montre l'arbre 1 1 de rotation inséré dans un orifice 12 du support 10 d'une part, et dans des orifices coaxiaux 13 pratiqués dans les deux oreilles 14, 14' homologues et symétriques de la seconde portion 15 du contact mobile 5 d'autre part. Ce dernier comporte par ailleurs, à l'extrémité du bras 16 formant la première portion du contact mobile 5, une pastille de contact 17 destinée à venir en appui contre une pastille de contact homologue 17' prévue sur le contact fixe 6. Le bras 16 du contact mobile 5 comporte par ailleurs une nervure de rigidification 18, ainsi qu'un plot 19 qui sert à fixer un bouclier 20 de protection apparaissant en figure 2. Ce bouclier 20 est prévu pour isoler le mécanisme d'articulation et notamment les ressorts situés à l'intérieur du porte-contact(s) 4 en cas d'apparition d'un arc électrique après un court-circuit.

La première portion du contact mobile 5 comporte par conséquent le bras 16 allongé dont l'une des extrémités comporte la pastille de contact 17, l'autre extrémité se développant en une seconde portion 15 formée des deux oreilles 14, 14' dotées du perçage 13. Ces oreilles 14, 14', qui mettent en œuvre la plage de contact tournant avec l'extrémité libre du support 10 dotée du perçage 12, comportent par ailleurs des pattes 21, 21 ' situées à l'opposé du bras 16 par rapport aux orifices 13 logeant l'arbre de rotation 1 1.

Pour que le contact tournant soit assuré correctement, relativement aux calibres d'intensité de courant prévus pour ce type d'appareil, le tronçon 22 du support 10, et en particulier son extrémité libre dotée du perçage 12, a une largeur sensiblement égale à la distance qui sépare les deux oreilles 14, 14'.

Deux ressorts 23, 23' jouent également un rôle prépondérant dans le fonctionnement correct de la plage de contact rotative. Ces ressorts spiralés 23, 23' sont d'abord des ressorts de torsion permettant d'appliquer la force de contact, comme on le verra plus en détail dans la suite, mais les spires écartées les unes des autres leur permettent également de jouer un rôle de ressort de compression, exerçant une action sur la surface externe des oreilles 14, 14' en vue de les plaquer contre l'extrémité arrondie du tronçon 22 du support 10 formant le contact tournant.

Cette action de compression apparaît notamment plus clairement en référence aux figures 5 et 6. Lorsque le contact mobile 5, le support 10, l'arbre de rotation 1 1 et les ressorts 23, 23' sont assemblés en un sous-ensemble dit d'articulation, celui-ci est inséré dans un logement 24 prévu à l'intérieur du porte-contact(s) 4. Ce logement 24 d'allure cylindrique comporte des ouvertures radiales pour le passage du bras 16 du contact mobile 5 d'une part, et du tronçon 22 du support 10 d'autre part. Il est limité, dans la direction de l'axe de rotation matérialisé par l'arbre 1 1, par deux parois latérales 25, 25'. Les spires des ressorts 23, 23' sont comprimées, dans la direction de l'axe de rotation, entre ces parois latérales 25, 25' et la face externe des oreilles 14, 14'. Cette compression est d'ailleurs à réaliser au moment de l'insertion du sous-ensemble d'articulation dans le logement 24 du porte-contact(s) 4, comme le montrent les deux flèches disposées de part et d'autre dudit sous-ensemble. Le sens d'insertion du sous-ensemble est figuré par la troisième flèche, d'allure perpendiculaire aux deux autres.

Les deux ressorts 23, 23' comportent chacun une extrémité d'allure rectiligne 26, 26' et une extrémité recourbée 27, 27'. Ces extrémités 26, 26' ; 27, 27' coopèrent respectivement avec des surfaces du logement 24 et les pattes 21, 21 ' dépassant des oreilles 14, 14' de la deuxième portion 15 du contact mobile 5. Ainsi, la figure 4 montre une vue de côté du dispositif à contact mobile de l'invention qui est coupée de telle sorte que la paroi latérale 25 du porte-contact(s) 4 est enlevée.

Le ressort 23, visible sur cette figure, se positionne lorsque le sous-ensemble d'articulation est inséré dans le logement 24 de telle sorte que son extrémité rectiligne 26 s'appuie contre une face 28 prévue et orientée à cet effet dans la partie du porte-contact(s) 4 dans laquelle se trouve l'ouverture permettant le passage du bras 16 du contact mobile 5. Une surface homologue 28' apparaît de l'autre côté, à proximité de la paroi latérale 25' (voir en figure 5).

Le logement 24 comporte de fait une symétrie par rapport à un plan médian longitudinal, de même que le contact mobile 5 constitué de deux tôles conformées en manivelle : chaque tôle comporte en effet une première portion formant le bras allongé 16 et une seconde portion au niveau de l'oreille 14, 14' qui sont d'allure parallèle et séparée par une section normale à leur orientation qui fournit la moitié de la largeur de l'espace séparant lesdites oreilles 14, 14', dans lequel le tronçon 22 du support 10 vient s'insérer. Le fait que le contact mobile 5 soit composé de deux pièces symétriques permet au passage de profiter de l'effet électrodynamique d'attraction en cas de court-circuit : le courant de court- circuit s'équilibre dans les deux pièces symétriques, qu'il parcourt dans le même sens, ce qui tend à resserrer lesdites pièces sur la plage de contact du support fixe 10.

L'extrémité recourbée 27, 27' des ressorts 23, 23' est laissée libre au moment de l'introduction du sous-ensemble d'articulation dans le logement 24 du porte-contact(s) 4 tel qu'illustrée en figure 5, de manière à aboutir à un résultat tel que représenté en figure 7. Dans ce cas, le sous- ensemble d'articulation a bien été inséré à l'intérieur du porte-contact(s) 4, les extrémités recourbées 27, 27' ne reposant cependant sur rien à ce stade. La dernière opération du montage consiste à les passer derrière les pattes 21, 21 ' dépassant des oreilles 14, 14', de manière à donner au ressort, dans sa fonction de torsion, un second et un troisième points d'appui de part et d'autre desdites pattes 21, 21 ', en sus du premier point d'appui donné par les surfaces 28, 28' aux extrémités 26, 26'.

La flèche apparaissant en figure 7 illustre la direction de la contrainte à appliquer à l'extrémité recourbée 27, 27' du ressort pour armer ledit ressort 23, 23', en faisant passer ladite extrémité 27, 27' derrière la patte 21, 21 '. Le résultat apparaît en figure 4, qui montre ladite extrémité recourbée 27 logée derrière la patte 21.

En revenant à la figure 3, chaque paroi latérale 25, 25' comporte une rainure 29 d'allure rectiligne qui guide en pratique les extrémités de l'arbre de rotation 1 1, lesdites extrémités pouvant s'y déplacer avec un jeu fonctionnel. Lors de l'insertion du sous-ensemble d'articulation à l'intérieur du porte-contact(s), les extrémités de l'arbre 1 1 qui dépassent de la spire extérieure des ressorts 23, 23' (voir en figure 5) sont donc guidées jusqu'au voisinage du fond dans les deux rainures 29 homologues pratiquées dans les deux parois latérales 25, 25'. Le point d'appui des ressorts 23, 23' dans le logement 24, via les surfaces 28, 28' d'une part, et les deux points d'appui situés au niveau des extrémités recourbées 27, 27' s'appliquant aux pattes 21, 21 ' et par conséquent au contact mobile d'autre part, permettent de bloquer le sous-ensemble d'articulation au fond de son logement 24. La combinaison des formes de l'extrémité courbée 27, 27' du ressort et des pattes 21, 21 ' aboutit de facto à la constitution d'une liaison pivot à ce niveau, qui agit pour que le contact mobile 5 et l'arbre de rotation 1 1 restent bien en position au fond des deux rainures 29.

Les deux efforts antagonistes apparaissant à la figure 8 (voir les deux flèches opposées) montrent la précontrainte en torsion du ressort 23, 23' lorsqu'il est positionné, sur son sous-ensemble, à l'intérieur du logement 24 du porte-contact(s) 4 avec un simple appui du côté de l'extrémité 26, et un double appui du côté de l'extrémité 27. La configuration spécifique à l'invention avec l'existence de la patte 21, 21 ' prévue pour coopérer avec l'extrémité recourbée 27, 27' du ressort 23, 23' permet d'exercer une double action, premièrement dans une direction d'allure perpendiculaire à la face 28, 28' du logement 24 (antagoniste avec la force de réaction exercée par la paroi de cette face 28, 28' sur l'autre extrémité 26, 26' du ressort 23, 23') et deuxièmement dans une direction sensiblement parallèle à l'axe de la rainure 31.

L'assemblage du sous-ensemble d'articulation facilitant son montage dans le logement 24 du porte-contact(s) 4 s'effectue de la manière suivante : le contact mobile 5 est préassemblé sur le support fixe 10, puis on introduit l'arbre 1 1 dans les orifices prépercés 12, 13 respectivement du support 10 et des oreilles 14, 14' du contact mobile 5. Les ressorts 23, 23' sont ensuite prépositionnés sur les deux portions de l'arbre 1 1 qui dépassent de chaque côté des oreilles 14, 14', lesdits ressorts 23, 23' étant ensuite comprimés dans la direction de l'axe de cet arbre 1 1. L'ensemble est ensuite engagé dans le logement 24 du porte-contact(s) 4 via la partie élargie de l'ouverture 30. Celle-ci comporte une portion supérieure de plus petite largeur 31 permettant le passage de la portion 22 du support 10 à l'ouverture des contacts, par exemple dans la position représentée en figure 4.

Selon une possibilité, ce support 10 est fabriqué à partir de deux tôles pratiquement symétriques, celles qui constituent la portion 22 étant strictement symétriques, alors que celles qui forment la base, percée d'un orifice 32 permettant sa fixation à une borne issue d'un des dispositifs de raccordement 7, 8, sont deux tôles similaires quasi symétriques rabattues l'une contre l'autre de sorte que les orifices 32 de chaque demi-pièce se superposent.

L'exemple montré en référence aux figures annexées ne constitue qu'une possibilité de mise en œuvre de l'invention, qui englobe d'autres configurations de support 10. Ainsi, dans l'exemple montré en figures 9a et 9b, un support 10' différent remplace de fait le tronçon 22 et la base du support 10 par une tige 22' destinée à traverser un capteur de courant torique 33, lorsque les moyens de détection sont électroniques et utilisent le signal issu du capteur de courant.

Toutes les figures montrent par ailleurs un dispositif monopolaire, la mise en œuvre dans un cadre multipolaire se faisant exactement de la même manière, avec un porte-contact(s) 4 qui comporte plusieurs logements 24 accolés, chacun pouvant recevoir un sous-ensemble d'articulation tel que décrit.