Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
DIELECTRIC FLUID FOR TRANSFORMER RETROFILLING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/064306
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to the use, for retrofilling a transformer, of at least one dielectric fluid of general formula (1): (A-X)n-B (1) in which A and B, which are identical or different, represent, independently of one another, an optionally substituted aromatic ring, X represents a spacer group, and n represents 0, 1, 2 or 3. The invention also relates to a transformer containing at least one dielectric fluid of general formula (1) and an amount of PCB of less than 20%.

Inventors:
WALKER JEREMIE (FR)
MONGUILLON BERNARD (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/051621
Publication Date:
April 08, 2021
Filing Date:
September 18, 2020
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
ARKEMA FRANCE (FR)
International Classes:
H01F27/10; H01B3/22
Foreign References:
FR3078711A12019-09-13
FR3008708A12015-01-23
CA2241442A11999-07-20
EP0444989A11991-09-04
US5017733A1991-05-21
EP2720232A12014-04-16
US20090103239A12009-04-23
US4618914A1986-10-21
EP0098677A21984-01-18
Other References:
J WALKER ET AL: "M/DBT, new alternative dielectric liquids for transformers", APPLIED THERMAL ENGINEERING, 1 January 2012 (2012-01-01), GB, pages 1 - 10, XP055520121, ISSN: 1359-4311
ARKEMA: "Scientifically tested performances for Jarylec GA anti-gassing dielectric fluid for transformer oil", 25 June 2012 (2012-06-25), Colombes, XP055520087, Retrieved from the Internet [retrieved on 20181030]
CAS , no. 76090-67-0
CAS, no. 25640-78-2
Attorney, Agent or Firm:
PRAS, Jean-Louis (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Utilisation, pour le rétrofilling d’un transformateur, d’au moins un fluide diélectrique de formule générale (1 ) :

(A-X)n-B (1) dans laquelle :

A et B, identiques ou différents, représentent indépendamment l’un de l’autre, un cycle aromatique, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydrocarbonés, saturés ou partiellement ou totalement insaturés, comportant de 1 à 20 atomes de carbone, de préférence de 1 à 18 atomes de carbone, de préférence encore de 1 à 12 atomes de carbone, mieux de 1 à 10 atomes de carbone, mieux encore de 1 à 6 atomes de carbone, typiquement de 1 à 3 atomes de carbone,

X représente un groupement espaceur, choisi parmi une liaison simple, -O-, -S-, -(CRR’)m-, et -NR”-,

R et R’, identiques ou différents, sont choisis indépendamment l’un de l’autre, parmi l’hydrogène et un radical hydrocarboné, saturé ou partiellement ou totalement insaturé, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 3 atomes de carbone,

R” représente un radical hydrocarboné, saturé ou partiellement ou totalement insaturé, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 3 atomes de carbone, m représente un entier compris entre 1 et 4 bornes incluses, et n peut être égal à 0 ou représente un entier égal à 1 , 2 ou 3, de préférence égal à 1 ou

2, avec la restriction que lorsque n est égal à 0, B est substitué par un ou plusieurs radicaux hydrocarbonés, comme défini précédemment.

2. Utilisation selon la revendication 1 , dans laquelle, dans le fluide diélectrique de formule générale (1), n est différent de 0 et B est un cycle aromatique substitué par un radical hydrocarboné.

3. Utilisation selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans laquelle, dans le fluide diélectrique de formule générale (1 ), n est différent de 0 et B est un cycle aromatique substitué par un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone et de préférence le radical alkyle est le radical méthyle.

4. Utilisation selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le fluide diélectrique est choisi parmi le benzyltoluène, le dibenzyltoluène, et leurs mélanges en toutes proportions.

5. Utilisation selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le fluide diélectrique est un mélange benzyltoluène/dibenzyltoluène comprenant entre 1% et 50%, bornes incluses, et de préférence encore entre 15% et 30%, bornes incluses, en poids de dibenzyltoluène par rapport à la quantité totale benzyltoluène/dibenzyltoluène.

6. Utilisation selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le fluide diélectrique contient en outre un ou plusieurs additifs choisis parmi les antioxydants, les passivateurs, les abaisseurs de point d’écoulement, les inhibiteurs de décomposition et leurs mélanges.

7. Utilisation selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le fluide diélectrique comprend au moins un inhibiteur de décomposition choisi parmi les dérivés carbodi-imides, les phénylglycidyl éthers, ou esters, les alkylglycidyl éthers, ou esters, le carboxylate de 3,4-époxycyclohexylméthyle-(3,4-époxycyclohexane), les composés de la famille des anthraquinones, les dérivés époxydés, le carboxylate de 3,4-époxy-6-méthylcyclohexylméthyle-(3,4-époxy-6-méthylhexane), les résines époxy type phénol novolak, les diglycidyl éther époxy de bisphénol A.

8. Procédé de rétrofilling d’un transformateur, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a) fourniture d’un transformateur comprenant un premier fluide diélectrique, b) vidange dudit premier fluide diélectrique, c) éventuellement mise sous vide du transformateur, d) remplissage par un fluide diélectrique de formule générale (1 ) telle que définie dans l’une quelconque des revendications 1 à 7 e) éventuellement répétition des étapes b) à d), jusqu’à l’obtention d’une quantité dudit premier fluide diélectrique inférieure à 20%, de préférence inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 1%, typiquement inférieure à 0,1%, plus particulièrement inférieure à 0,01% en volume, bornes incluses, par rapport au volume total du fluide diélectrique présent dans le transformateur, et f) récupération du transformateur contenant le fluide diélectrique utilisé à l’étape d), et dans lequel la teneur en premier fluide diélectrique est respectivement inférieure à 20%, de préférence inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 1%, typiquement inférieure à 0,1%, plus particulièrement inférieure à 0,01% en volume, bornes incluses, par rapport au volume total du fluide diélectrique présent dans le transformateur.

9. Transformateur comprenant au moins un fluide diélectrique de formule générale (1) définie dans l’une quelconque des revendications 1 à 7, et une quantité de PCB inférieure à 20%, de préférence inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 1%, typiquement inférieure à 0,1%, plus particulièrement inférieure à 0,01% en volume, bornes incluses, par rapport au volume total de fluide diélectrique présent dans ledit transformateur.

10. Transformateur selon la revendication 9, dans lequel le fluide diélectrique de formule générale (1) est un mélange benzyltoluène/dibenzyltoluène.

Description:
FLUIDE DIÉLECTRIQUE POUR RÉTROFILLING DE TRANSFORMATEUR [0001] La présente invention concerne le domaine des transformateurs électriques et les fluides diélectriques qui les contiennent. Ces fluides diélectriques peuvent perdre leur efficacité au cours du temps et des nombreuses sollicitations dues aux variations de température et de tensions électriques. Le transformateur perd alors en efficacité, en rendement, et peut dans certains cas développer des défauts électriques ou thermiques. [0002] Le coût de remplacement d’un transformateur à neuf est souvent trop élevé, et il est généralement beaucoup plus économique de considérer une opération de rétrofilling qui consiste à opérer le remplacement, en totalité ou tout au moins en partie, des fluides diélectriques usagés présents dans les transformateurs par de nouveaux fluides diélectriques, c’est-à-dire des fluides diélectriques non usagés, i.e. n’ayant pas déjà été utilisé en tant que fluide diélectrique, ou bien ayant subi une ou plusieurs étapes de recyclage.

[0003] Plus précisément, le rétrofilling d’un transformateur est une opération qui consiste à vider, en totalité ou tout au moins en partie, et le plus souvent en totalité, le transformateur de son fluide diélectrique et de le remplacer par un fluide diélectrique neuf, non usagé. [0004] L’opération de rétrofilling peut présenter certaines difficultés, en raison notamment de la nature et de la qualité du fluide diélectrique usagé que l’on souhaite remplacer. En effet le fluide diélectrique usagé peut être plus ou moins visqueux et par conséquent difficile à extraire du transformateur qui renferme le plus souvent diverses parties en bois, carton et/ou papier et qui sont plus ou moins imprégnés dudit fluide diélectrique. [0005] En outre certains transformateurs sont équipés de fluides diélectriques comprenant des proportions plus ou moins importantes de composés toxiques et/ou nuisibles, tels que par exemple les PolyChloroBiphényles, plus connus sous leur acronyme « PCB », et également appelés Biphényles PolyChlorés ou BPC, ou encore parfois « pyralènes » ou encore askarels, les askarels étant des composés de PCB avec ou sans addition de polychlorobenzènes.

[0006] Ces PCB sont aujourd’hui de plus en plus bannis par les diverses réglementations en vigueur dans le monde entier et il est maintenant de plus en plus requis d’utiliser des fluides diélectriques ayant une biodégradabilité de l’ordre de 40% en 28 jours selon la norme OCDE 301 , pour des raisons évidentes de protection de l’environnement. [0007] Ainsi, une des solutions possibles pour éliminer les PCB contenus dans les transformateurs consiste à effectuer une opération de rétrofilling, opération qui est le plus souvent aujourd’hui effectué par remplacement du fluide diélectrique usagé par une huile minérale.

[0008] Cette solution souffre cependant d’un inconvénient, notamment lorsque le transformateur contient un PCB, et que le rétrofilling est réalisé avec une huile minérale. Il n’y a en effet que peu d’affinité chimique entre les huiles minérales et les PCBs, de sorte que la vidange du fluide diélectrique usagé est rarement complète ou bien nécessite de nombreux rinçages afin de ramener la teneur en PCBs à des valeurs aussi faibles que possible, et notamment en dessous du seuil recommandé par la convention de Stockholm, soit en dessous de 50 ppm.

[0009] En effet, les transformateurs sont le plus souvent constitués d’un conteneur dans lequel est confiné le fluide diélectrique, ledit conteneur étant séparé en divers compartiments et contenant des éléments faits de bois, carton ou papier. Ces éléments en bois, carton ou papier absorbent une quantité plus ou moins importante de fluide diélectrique. Pour un remplacement efficace, rapide dans le temps et le plus complet possible, du fluide diélectrique usagé par un autre fluide diélectrique non usagé, on comprend aisément qu’il est nécessaire de pouvoir désorber de manière efficace, rapide dans le temps et le plus complètement possible le fluide usagé et absorbé par les éléments en bois, carton ou papier.

[0010] Un fluide diélectrique adapté aux opérations de rétrofilling doit par conséquent et en particulier être capable de remplacer de manière efficace, rapide dans le temps et le plus complètement possible le fluide diélectrique usagé, et notamment le fluide diélectrique usagé absorbé par les éléments en bois, carton ou papier contenus dans le transformateur. [0011] En outre le fluide diélectrique adapté au rétrofilling doit bien entendu présenter toutes les caractéristiques requises pour une efficacité optimale dans tout type de transformateur, tel que par exemple un transformateur dit de puissance ou de distribution ou de traction, et de préférence de puissance ou de distribution.

[0012] Or, en raison d’une demande de plus en plus importante en énergie, principalement dans les pays émergeants, et en raison notamment d’une électrification des pays en croissance économique, le marché des fluides diélectriques pour les transformateurs est en croissance continue.

[0013] Certains fabricants proposent aujourd’hui, pour les opérations de rétrofilling, des huiles végétales naturelles ou synthétiques notamment connues pour leur biodégradabilité élevée. Cependant ces huiles ont souvent des problèmes de viscosité, surtout à froid, et des caractéristiques diélectriques insuffisantes, et bien souvent très inférieures à celles des fluides diélectriques usagés à remplacer.

[0014] En outre, les propriétés thermiques, et donc les échanges thermiques, sont moins bons que ceux des fluides diélectriques connus, de sorte que les huiles végétales ne sont que peu utilisées aujourd’hui pour les opérations de rétrofilling.

[0015] Les prévisions de besoin en quantité d’électricité ne cessent de croître, et le rétrofilling est une option de choix permettant d’envisager le recyclage des transformateurs plutôt que leur mise au rebut, et leur destruction. Il reste donc aujourd’hui un besoin impérieux pour des fluides diélectriques pouvant être utilisés dans les transformateurs et qui sont adaptés pour les opérations de rétrofilling, et en particulier pour les opérations de remplacement de fluides diélectriques comprenant un PCB. La présente invention permet en particulier de solutionner en totalité ou tout au moins en partie les problèmes exposés ci-dessus.

[0016] Les inventeurs ont en effet maintenant découvert qu’il est possible d’utiliser certains fluides diélectriques pour des opérations de rétrofilling de transformateurs, et en particulier de rétrofilling de transformateurs chargés de PCB ou contenant des quantités plus ou moins importantes de PCB en mélanges avec un ou plusieurs autres fluide(s) diélectrique(s).

[0017] Ainsi, et selon un premier aspect, la présente invention concerne l’utilisation, pour le rétrofilling d’un transformateur, d’au moins un fluide diélectrique de formule générale (1 ) :

(A-X) n -B (1) dans laquelle :

A et B, identiques ou différents, représentent indépendamment l’un de l’autre, un cycle aromatique, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydrocarbonés, saturés ou partiellement ou totalement insaturés, comportant de 1 à 20 atomes de carbone, de préférence de 1 à 18 atomes de carbone, de préférence encore de 1 à 12 atomes de carbone, mieux de 1 à 10 atomes de carbone, mieux encore de 1 à 6 atomes de carbone, typiquement de 1 à 3 atomes de carbone,

X représente un groupement espaceur, choisi parmi une liaison simple, -O-, -S-, -(CRR’) m -, et -NR”-,

R et R’, identiques ou différents, sont choisis indépendamment l’un de l’autre, parmi l’hydrogène et un radical hydrocarboné, saturé ou partiellement ou totalement insaturé, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 3 atomes de carbone,

R” représente un radical hydrocarboné, saturé ou partiellement ou totalement insa turé, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 3 atomes de carbone, m représente un entier compris entre 1 et 4 bornes incluses, et n peut être égal à 0 ou représente un entier égal à 1 , 2 ou 3, de préférence égal à 1 ou 2, avec la restriction que lorsque n est égal à 0, B est substitué par un ou plusieurs radicaux hydrocarbonés, comme défini précédemment.

[0018] Par « cycle aromatique », on entend les mono-cycles hydrocarbonés aromatiques et les polycycles hydrocarbonés aromatiques, comprenant de 6 à 20 atomes de carbone Par « polycycle », on entend des cycles fusionnés ou condensés, dont au moins un cycle étant aromatique le (ou les) autre(s) cycle(s) pouvant être partiellement ou totalement insaturé(s).

[0019] Lorsque n est égal à 0, le fluide diélectrique de formule (1) définie ci-dessus fait partie de la famille des alkylbenzènes, et de préférence répond aux spécifications définies dans la norme IEC 60867, édition 2 de 1993. Lorsque n est égal à 2 ou 3, les groupements (A-X) peuvent être identiques ou différents.

[0020] Les fluides diélectriques de formule (1 ) définie ci-dessus sont connus et disponibles ou bien encore peuvent être aisément préparés à partir de modes opératoires connus dans la littérature brevets, la littérature scientifique ou sur l’internet. Des exemples de fluides diélectriques de formule (1 ) ci-dessus sont notamment décrits dans les brevets ou demandes de brevets EP0444989, US5017733, EP2720232, US2009103239, US4618914, pour n’en citer que quelques-uns, à titre d’exemples non limitatifs.

[0021] Selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, dans le fluide diélectrique de formule générale (1), n est différent de 0 et B est un cycle aromatique substitué par un radical hydrocarboné. De préférence encore ledit radical hydrocarboné est un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone et de préférence le radical alkyle est le radical méthyle.

[0022] Selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention, dans le fluide diélectrique de formule générale (1), n est égal à 0 et le fluide diélectrique de formule (1 ) est généralement choisi parmi les alkylbenzènes linéaires et les alkylbenzènes ramifiés, tels que par exemple et de manière non limitative les alkylbenzènes dans lesquels la partie alkyle comprend de 10 à 20 atomes de carbone. De tels alkylbenzènes comprennent, toujours de manière non limitative, le décylbenzène, le dodécylbenzène, l’octadécylbenzène, pour ne citer que quelques-uns d’entre eux.

[0023] Tous les fluides diélectriques répondant à la formule générale (1) ci-dessus peuvent être utilisés seuls ou en mélanges de deux ou plusieurs d’entre eux en toutes proportions. Dans un mode de réalisation l’utilisation selon la présente invention met en œuvre au moins un fluide diélectrique de formule (1 ) définie ci-dessus seul ou en mélange avec un ou plusieurs autres fluides diélectriques connus de l’homme du métier, tels que par exemple, et de manière non limitative les fluides diélectriques choisis parmi les huiles minérales, les huiles végétales, et les esters naturels ou synthétiques.

[0024] La quantité de fluide(s) diélectrique(s) selon la formule générale (1) par rapport à la totalité de l’ensemble des fluides diélectriques utilisables pour les besoins de la présente invention peut varier dans de grandes proportions. On préfère toutefois utiliser les fluides diélectriques selon la formule générale (1 ) définie ci-dessus en proportions comprises entre 50% et 100% en poids, bornes incluses, de préférence entre 70% et 100% en poids, bornes incluses, par rapport à la totalité de l’ensemble des fluides diélectriques utilisables pour les besoins de la présente invention.

[0025] Selon encore un mode de réalisation préféré de la présente invention, le fluide diélectrique est choisi parmi le benzyltoluène (BT), le dibenzyltoluène (DBT), et leurs mélanges en toutes proportions. Les mélanges BT/DBT préférés sont ceux comprenant entre 1% et 50%, bornes incluses, en poids de benzyltoluène et de préférence encore entre 15% et 30%, bornes incluses, en poids de dibenzyltoluène par rapport à la quantité totale benzyltoluène/dibenzyltoluène.

[0026] Dans un mode de réalisation tout particulièrement préféré, le fluide diélectrique est choisi parmi les fluides diélectriques vendus par la société Arkema sous les dénominations commerciales de la gamme Jarylec ® .

[0027] D’autres fluides diélectriques adaptés pour les besoins de la présente invention sont ceux commercialisés par la société Yantaï Jinzheng, par exemple sous la dénomination commerciale SRS-401 T, ceux commercialisés par la société Jinzhou Yongia, telq que par exemple M/DBT, et ceux commercialisés par la société JX Nippon sous la dénomination commerciale SAS-60E.

[0028] Comme autres exemples de fluides diélectriques adaptés pour les besoins de la présente invention, on peut citer :

- le diphényléthane (DPE) et ses isomères, en particulier le 1 ,1 -DPE (CAS 612-00-0), le 1 ,2-DPE (CAS 103-29-7) et leurs mélanges (notamment CAS 38888-98-1 ), de tels fluides sont disponibles commercialement ou décrits dans la littérature, par exemple dans EP 0 098 677,

- le ditolyléther (DT) et ses isomères, en particulier ceux répondant aux numéros CAS 4731-34-4, CAS 28299-41-4 et leurs mélanges, ceux-ci étant notamment disponibles dans le commerce auprès de la société Lanxess, sous la dénomination commerciale DiphylDT,

- le phénylxylyléthane (PXE) et ses isomères, en particulier ceux répondant aux numéros CAS 6196-95-8, CAS 76090-67-0 et leurs mélanges, notamment disponibles commercialement auprès de la société Changzhou Winschem, sous la dénomination commerciale PXE oil,

- le 1 ,2,3,4-tétrahydro-(1 -phényléthyl)naphtalène (CAS 63674-30-6), ce produit étant commercialement disponible notamment chez Dow sous la référence Dowtherm™ RP,

- le di-isopropylnaphtalène (CAS 38640-62-9), notamment disponible auprès de la société Indus Chemie Ltd, sous la dénomination commerciale KMC 113,

- le mono-isopropylbiphényle et ses isomères (CAS 25640-78-2), notamment disponible sous la dénomination commerciale Wemcol, et

- le phényléthylphényléthane (PEPE) et ses isomères (CAS 6196-94-7), notamment disponible auprès de la société Changzhou Winschem ou de la société Yantaï Jinzheng, pour ne citer que les principaux fluides diélectriques connus et utilisables dans le cadre de la présente invention.

[0029] Au sens de la présente invention un « transformateur » peut être tout type de transformateur électrique connu de l’homme du métier, et en particulier tout type de transformateur dit de distribution ou de puissance ou encore de traction, de préférence de distribution ou de puissance.

[0030] Le fluide diélectrique utilisable dans le cadre de la présente invention peut en outre contenir un ou plusieurs additifs bien connus de l’homme du métier spécialiste de transformateurs, et par exemple choisis parmi les antioxydants, les passivateurs, les abaisseurs de point d’écoulement, les inhibiteurs de décomposition et leurs mélanges. Un fluide diélectrique tout particulièrement préféré comprend un inhibiteur de décomposition. [0031] Parmi les antioxydants qui peuvent être avantageusement utilisés dans le fluide diélectrique, on peut citer, à titre d’exemples non limitatifs les antioxydants phénoliques, tels que par exemple le dibutylhydroxytoluène, le butylhydroxyanisole, les tocophérols, ainsi que les acétates de ces anti-oxydants phénoliques ; mais aussi les antioxydants de type amine, tels que par exemple la phényl-a-naphtylamine, de type diamine, par exemple la N,N’-di-(2-naphtyl)-para-phénylènediamine, mais aussi l’acide ascorbique et ses sels, les esters de l’acide ascorbique, seuls ou en mélanges de deux ou plusieurs d’entre eux ou avec d’autres composants, comme par exemple les extraits de thé vert, les extraits de café. [0032] Un antioxydant tout particulièrement adapté est celui disponible dans le commerce auprès de la société Brenntag sous la dénomination commerciale lonol ® .

[0033] Les passivateurs qui peuvent être utilisés comme additifs dans le fluide diélectrique utilisable dans le cadre de la présente invention sont de tout type connu de l’homme du métier et sont avantageusement choisis parmi les dérivés du triazole, les benzimidazoles, les imidazoles, le thiazole, le benzothiazole. À titre d’exemple et de manière non limitative, le dioctylaminométhyl-2,3-benzotriazole et le 2-dodécyldithio- imidazole peuvent être mentionnés.

[0034] Parmi les abaisseurs de point d’écoulement qui peuvent être présents dans le fluide diélectrique utilisable dans le cadre de la présente invention, on peut citer, à titres d’exemples non limitatifs, les esters d’acides gras de sucrose, les polymères acryliques tels que le poly(méthacrylate d’alkyle) ou encore le poly(acrylate d’alkyle).

[0035] Les polymères acryliques préférés sont ceux dont le poids moléculaire est compris entre 50000 g mol -1 et 500000 g mol 1 . Des exemples de ces polymères acryliques incluent des polymères pouvant contenir des groupes alkyles linéaires comprenant de 1 à 20 atomes de carbone.

[0036] Parmi ceux-ci, et toujours à titre d’exemples non limitatifs, on peut citer le poly(acrylate de méthyle), le poly(méthacrylate de méthyle), le poly(acrylate d’heptyle), le poly(méthacrylate d’heptyle), le poly(acrylate de nonyle), le poly(méthacrylate de nonyle), le poly(acrylate de undécyle), le poly(méthacrylate de undécyle), le poly(acrylate de tridécyle), le poly(méthacrylate de tridécyle), le poly(acrylate de pentadécyle), le poly(méthacrylate de pentadécyle), le poly(acrylate d’heptadécyle), et le poly(méthacrylate d’heptadécyle).

[0037] Un exemple d’un tel abaisseur de point d’écoulement est disponible dans le commerce auprès de la société Sanyo Chemical Industries, Ltd, sous la dénomination commerciale Aclube.

[0038] Selon un aspect tout particulièrement préféré, le fluide diélectrique utilisable dans le cadre de la présente invention comprend au moins un inhibiteur de décomposition, en tant qu’additif. L’inhibiteur de décomposition peut être de tout type bien connu de l’homme du métier et en particulier peut être choisi parmi les dérivés carbodi-imides tels que le diphényle carbodi-imide, le di-tolylcarbodi-imide, le bis(isopropylphényl)carbodi-imide, le bis(butylphényl)carbodi-imide ; mais aussi parmi les phénylglycidyl éthers, ou esters, les alkylglycidyl-éthers, ou -esters, le carboxylate de 3,4-époxycyclohexylméthyle-(3,4- époxycyclohexane), les composés de la famille des anthraquinones, tels que par exemple la b-méthylanthraquinone commercialisée sous le nom « BMAQ », les dérivés époxydés tels que les vinylcyclohexène diépoxydes, le carboxylate de 3,4-époxy-6- méthylcyclohexylméthyle-(3,4-époxy-6-méthylhexane), les résines époxy type phénol novolak, les diglycidyl éther époxy de bisphénol A, tels que la DGEBA ou la CEL 2021 P, disponibles notamment auprès de la société WHYTE CHEMICAL. [0039] Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, le fluide diélectrique utilisable dans le cadre de la présente invention comprend au moins un inhibiteur de décomposition.

[0040] La teneur en poids de l’additif, ou des additifs éventuellement présent(s) dans le fluide diélectrique utilisable dans le cadre de la présente invention peut aller de 0,0001% à 2% en poids, de préférence de 0,001% à 1% en poids, plus préférentiellement de 0,01% à 1% en poids, bornes incluses, par rapport au poids total du mélange.

[0041] Le fluide diélectrique de formule générale (1) est un fluide tout particulièrement adapté pour les opérations dites de rétrofilling, telles qu’elles ont été définies précédemment. En effet, et sans vouloir être lié par la théorie, sa structure aromatique lui confère une bonne, voire une très bonne, affinité chimique avec le fluide diélectrique usagé déjà présent dans le transformateur, et en particulier lorsque le fluide diélectrique comprend un (ou plusieurs) fluide(s) diélectrique(s) aromatique(s), tel que par exemple un PCB. [0042] En raison de cette bonne affinité, le fluide diélectrique usagé déjà présent dans le transformateur va migrer plus facilement du papier et/ou carton et/ou bois vers le fluide diélectrique de formule générale (1), et ceci dès la première charge de rétrofilling.

[0043] La durée de migration dépend de nombreux facteurs, et notamment de la structure et de la taille du transformateur, de son volume, mais aussi et surtout de la nature et de la viscosité du fluide diélectrique contenu, et peut par conséquent nécessiter parfois plusieurs opérations de rétrofilling et ceci sur une période plus ou moins longue.

[0044] Les fluides diélectriques de formule (1) définie ci-dessus, et tout particulièrement les fluides diélectriques de la gamme Jarylec ® de la société Arkema, présentent généralement une viscosité plus faible, à température ambiante (soit environ 25 °C), qu’une huile minérale. Avec une viscosité plus faible, le fluide diélectrique de formule (1) est donc beaucoup plus fluide, et par conséquent le temps de diffusion du fluide diélectrique usagé sera d’autant plus court.

[0045] Le fluide diélectrique de formule générale (1) telle que définie précédemment est ainsi tout particulièrement approprié pour effectuer une opération de rétrofilling d’un transformateur contenant un fluide diélectrique usagé. Le fluide diélectrique de formule générale (1) est notamment tout particulièrement adapté pour effectuer une opération de rétrofilling d’un transformateur contenant un fluide diélectrique à base de PCB, mais aussi ayant contenu un fluide diélectrique à base de PCB et qui a déjà fait l’objet d’une opération de rétrofilling par une huile minérale. En effet, le fluide diélectrique de formule (1) définie précédemment présente non seulement une bonne affinité avec les huiles minérales diélectrique, mais aussi et particulièrement une très bonne affinité avec les PCB. [0046] L’utilisation d’un fluide diélectrique selon la formule générale (1) pour réaliser une opération de rétrofilling peut s’avérer par conséquent tout à fait adaptée pour diminuer encore les résidus de PCB présents dans les transformateurs, et notamment dans les transformateurs ayant déjà subis une opération de rétrofilling, en particulier une opération de rétrofilling avec une huile minérale diélectrique.

[0047] Le terme « affinité » signifie que le fluide qui en est doté est compatible, c’est-à- dire miscible (i.e. une seule phase) dans les proportions et températures d’utilisation. [0048] Un des avantages de l’utilisation selon la présente invention est donc de permettre une décontamination rapide et efficace d’un transformateur contenant du PCB. Ainsi les fluides diélectriques de formule générale (1) telle que définie précédemment sont-ils tout particulièrement appropriés pour le remise en service de transformateurs auparavant chargés en PCB, conduisant ainsi à des transformateurs qui sont maintenant plus respectueux de l’environnement.

[0049] Ainsi, l’utilisation selon la présente invention permet de pouvoir disposer sur le marché de transformateurs dont les performances sont tout à fait semblables à celles de transformateurs aux PCB, mais meilleurs que celles des transformateurs contenant une huile minérale, tout en étant conforme à la réglementation en vigueur, c’est-à-dire avec une très faible concentration en PCB, voire une absence totale de PCB.

[0050] Selon un autre aspect, la présente invention concerne un procédé de rétrofilling d’un transformateur, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a) fourniture d’un transformateur comprenant un premier fluide diélectrique, b) vidange dudit premier fluide diélectrique, c) éventuellement mise sous vide du transformateur, d) remplissage par un fluide diélectrique de formule générale (1) telle que définie précédemment, e) éventuellement répétition des étapes b) à d), jusqu’à l’obtention d’une quantité dudit premier fluide diélectrique inférieure à 20%, de préférence inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 1%, typiquement inférieure à 0,1%, plus particulièrement inférieure à 0,01% en volume, bornes incluses, par rapport au volume total du fluide diélectrique présent dans le transformateur, et f) récupération du transformateur contenant le fluide diélectrique utilisé à l’étape d), et dans lequel la teneur en premier fluide diélectrique est respectivement inférieure à 20%, de préférence inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 1%, typiquement inférieure à 0,1%, plus particulièrement inférieure à 0,01% en volume, bornes incluses, par rapport au volume total du fluide diélectrique présent dans le transformateur.

[0051] Par « vidange », on entend l’évacuation par écoulement, généralement par écoulement par gravité, du fluide. Cette évacuation par écoulement s’effectue pendant une durée plus ou moins longue, selon la structure, la nature et la taille du transformateur et selon la quantité et la viscosité du fluide à vidanger. Cette durée est généralement comprise entre quelques minutes et quelques heures. Après cette vidange, on laisse en outre généralement évacuer au goutte à goutte, par gravité, pendant une durée supplémentaire de 1 à quelques heures, par exemple environ 2 heures.

[0052] Le remplissage du transformateur décrit à l’étape d) ci-dessus peut être effectué selon toute méthode bien connue de l’homme du métier. De manière générale mais non obligatoire, le remplissage est effectué sous vide, plus ou moins poussé. Selon un mode de réalisation avantageux de l’invention, le transformateur est mis sous vide, selon tout moyen connu de l’homme du métier. Lorsque le vide est stabilisé, le remplissage est alors effectué sous cette pression réduite.

[0053] Ce remplissage consiste notamment à faire entrer, généralement de manière lente (notamment afin d’éviter l’emprisonnement de bulles d’air), la quantité nécessaire de fluide diélectrique non usagé dans le transformateur. Par « quantité nécessaire », on entend une quantité nécessaire et suffisante bien connue de l’homme du métier, généralement pour remplir complètement ledit transformateur, et par exemple jusqu’à débordement dudit transformateur, mais aussi et de préférence jusqu’à atteindre le niveau du conservateur, ou vase d’expansion pour prévoir le débordement du fluide diélectrique lorsque le transformateur est en pleine charge avec une élévation de température pouvant entraîner la dilatation dudit fluide diélectrique.

[0054] À l’issue de l’opération de rétrofilling, on récupère un transformateur contenant une quantité majoritaire de fluide diélectrique non usagé. Un tel transformateur comprenant une quantité majoritaire de fluide diélectrique de formule générale (1 ) telle que définie précédemment et éventuellement une quantité de premier fluide diélectrique inférieure à 20%, de préférence inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 1%, typiquement inférieure à 0,1%, plus particulièrement inférieure à 0,01 % en volume, bornes incluses, par rapport au volume total de fluide diélectrique présent dans ledit transformateur, fait également partie de la présente invention.

[0055] Grâce à l’utilisation d’un fluide de formule générale (1) pour l’opération de rétrofilling d’un transformateur, notamment d’un transformateur chargé en PCB, le transformateur ainsi régénéré présente une très faible teneur en PCB résiduel. En outre cette faible teneur est conservée au cours du temps, montrant ainsi le grand avantage d’un rétrofilling avec un fluide diélectrique de formule générale (1).

[0056] Dans l’ensemble de la présente description, le dosage des PCB est réalisé par Chromatographie gaz-liquide /Détection par capture d’électron (Gas-Liquid Chromato- graphy / Electron Capture Détection), comme décrit par exemple dans le document « Guidelines for the Identification of PCBs and Materials Containing PCBs First Issue », août 1999, édité par United Nations Environment Programme (UNEP).

[0057] Selon un mode de réalisation préféré, l’invention concerne par exemple un transformateur comprenant un fluide diélectrique de formule générale (1) telle que définie précédemment et éventuellement une quantité de PCB inférieure à 20%, de préférence inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 1%, typiquement inférieure à 0,1%, plus particulièrement inférieure à 0,01% en volume, bornes incluses, par rapport au volume total de fluide diélectrique présent dans ledit transformateur.

[0058] Selon encore un mode de réalisation préféré, l’invention concerne un transformateur comprenant au moins un fluide diélectrique de formule générale (1), de préférence un mélange BT/DBT, et une quantité de PCB inférieure à 20%, de préférence inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 10%, de préférence encore inférieure à 1%, typiquement inférieure à 0,1%, plus particulièrement inférieure à 0,01% en volume, bornes incluses, par rapport au volume total de fluide diélectrique présent dans ledit transformateur.

[0059] Les exemples suivants permettent de mieux comprendre l’invention et sont présentés à titre illustratifs, sans pour autant limiter de quelque manière que ce soit la portée de protection demandée et définie par les revendications annexées à la présente description.

EXEMPLE :

Rétrofilling d’un transformateur contenant un mélange PCB/Trichlorobenzène [0060] Un transformateur contenant un mélange 60/40 en poids de PCB et de trichlorobenzène est soumis à une opération de rétrofilling avec un fluide diélectrique qui est un mélange BT/DBT commercialisé par la société Arkema sous le nom de Jarylec ® . [0061] Une série de 4 opérations de rétrofilling est effectuée, chaque opération étant réalisée 3 mois après la précédente. Avant chaque opération, le PCB résiduel est dosé. Les résultats sont présentés dans le tableau 1 suivant : -- Tableau 1 --

[0062] Comme indiqué précédemment, les opérations de rétrofilling sont effectuées tous les trois mois, chaque mesure de teneurs résiduelles en PCB étant effectuée juste avant l’opération rétrofilling. Entre les différentes opérations de rétrofilling, le transformateur est mis sous tension.

[0063] Cet exemple montre que le seuil de 50 ppm est atteint après la 4 e opération de rétrofilling. Ce seuil est atteint durablement, alors qu’avec plusieurs opérations de rétrofilling avec une huile minérale, ce seuil de 50 ppm une fois atteint n’est pas stable et il n’est pas rare de constater une augmentation de la teneur en PCB. Il est alors nécessaire d’effectuer une, voire plusieurs, opérations supplémentaires de rétrofilling. Il a en outre été constaté que cette instabilité peut durer de très nombreuses années lorsque le rétrofilling est effectué avec une huile minérale.

[0064] Il est ainsi démontré le grand avantage d’utiliser un fluide diélectrique de formule (1), telle que définie précédemment, pour les opérations de rétrofilling, notamment pour le rétrofilling de transformateurs contenant ou ayant contenu un PCB.