DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne un diffuseur de substances, et notamment de parfum, d'huiles essentielles, de désinfectant, de destructeur d'odeurs ou encore d'insecticide ou de répulsifs. On parle encore de système nébulisant ou encore de diffuseur d'aérosol.

Un tel diffuseur a pour vocation de transformer au sein d'une enceinte un liquide en un gaz ou brouillard intégrant des microgouttelettes de la substance à diffuser, voire même en vapeur, et plus particulièrement en vapeur sèche.

ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Des diffuseurs de substances de toute nature, et plus particulièrement de parfum ou d'huiles essentielles, se sont largement développés. Parmi ceux-ci figurent des dispositifs de diffusion mettant en œuvre le principe d'un venturi. A cet effet, les moyens permettant la mise en œuvre de ce principe, notamment une pompe, sont relativement consommateurs d'énergie électrique. Ce faisant, lorsque de tels diffuseurs fonctionnent sur batterie intégrée, ils ont une durée de fonctionnement relativement limitée, et en tous cas, incompatible avec un certain nombre d'applications pour lesquelles on recherche une durée de fonctionnement typiquement au moins égale à un mois.

En outre, la mise en œuvre d'un tel principe venturi requiert un certain nombre d'éléments propres à surenchérir le coût de réalisation d'un tel diffuseur.

De fait, la présente invention vise principalement à optimiser la durée de fonctionnement de tels diffuseurs en termes d'autonomie, quand ils fonctionnent sur piles ou batteries. Subsidiairement, l'invention vise à simplifier de manière importante la conception et la fabrication de tels dispositifs. EXPOSE DE L'INVENTION

A cet effet, l'invention vise un diffuseur de substances, notamment de parfum, d'huiles essentielles, de désinfectant ou encore d'insecticide comprenant :

- un réservoir contenant ladite substance sous forme liquide, obturée en sa partie supérieure ;

- une source d'air apte à introduire de l'air au sein dudit récipient, notamment en sa partie supérieure ;

- un orifice de sortie apte à permettre la diffusion de la substance sous forme de vapeur ou de gouttelettes ;

- un moyen d'élévation de la température de la substance afin de vaporiser cette dernière, ledit moyen étant relié à une source d'énergie électrique.

Selon l'invention, ce diffuseur comprend en outre une mèche trempant en partie dans la substance liquide du réservoir, mèche dont l'extrémité supérieure est en contact avec le moyen d'élévation de la température, ce, au-dessus du niveau supérieur de la substance liquide contenue dans le réservoir mais au sein dudit réservoir.

En d'autres termes, l'invention consiste tout d'abord à générer de la vapeur ou des gouttelettes de la substance à diffuser, non pas par effet venturi, mais par élévation de la température, et ensuite à permettre cette transformation de la phase liquide en phase vapeur ou en gouttelettes par mise en contact par capillarité de ladite substance liquide avec une source d'élévation de température, cette capillarité étant réalisée par la mèche, la vapeur notamment sèche étant ainsi créée étant évacuée hors du réservoir par la source d'air puisant de l'air dans le réservoir, entraînant par équilibre des pressions la sortie des gouttelâtes ou de la vapeur..

Typiquement, le moyen d'élévation de la température est constitué par une résistance électrique, dont les deux bornes sont reliées à une source d'énergie électrique, et par exemple à une batterie intégrée dans le diffuseur. Dans la mesure où l'on ne souhaite pas une diffusion continue de la substance dans l'enceinte considérée au sein de laquelle est placé le diffuseur, cette batterie est associée à une carte électronique ou système équivalent, permettant de séquencer les phases d'alimentation de la résistance électrique en courant électrique, et donc corollairement les phases de diffusion.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES

La manière dont l'invention peut être réalisée, et les avantages qui en découlent, ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif, et non limitatif, à l'appui des figures annexées, dans lesquelles :

la figure 1 est une représentation schématique illustrant le principe de fonctionnement du diffuseur conforme à l'invention ;

la figure 2 est une représentation schématique d'une forme de réalisation de l'invention ;

la figure 3 est une vue partielle de la figure 2 ;

la figure 4 est une vue du dessus d'un élément du diffuseur de l'invention..

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

On a donc schématiquement représenté au sein de la figure 1 le principe de fonctionnement du diffuseur conforme à l'invention.

Fondamentalement, celui-ci comporte un récipient 1 destiné à recevoir la substance à diffuser, en l'espèce du parfum 2, se présentant donc sous forme liquide. Comme on peut l'observer sur la figure 1, ledit liquide ne remplit pas intégralement le récipient, une zone 10 exempte du liquide étant ménagée au voisinage de son extrémité supérieure.

Le récipient 1 est obturé en sa partie supérieure, par exemple par un bouchon 3. Ce bouchon 3 présente néanmoins une canalisation 4 permettant l'introduction d'air au niveau de la partie supérieure 10 du récipient, et une canalisation 7 permettant la sortie de la substance vaporisée ou sous forme de gouttelettes hors du récipient afin d'assurer sa diffusion effective dans l'enceinte au sein duquel est positionnée le diffuseur. L'air introduit par la canalisation 4 sert de vecteur de diffusion au parfum 2 alors vaporisé ou se présentant sous forme de gouttelettes. L'air acheminé par la canalisation 4 à l'intérieur du récipient est par exemple généré par une pompe 5, ou tout autre moyen équivalent, tel qu'une turbine ou un ventilateur. Quels que soient les moyens mis en œuvre, celui-ci est alimenté électriquement par une batterie 6.

Selon une caractéristique de l'invention, une mèche 8, par exemple réalisée en coton ou autre, tel que par exemple fibre de verre ou silicium), trempe dans le liquide 2. L'extrémité supérieure de la mèche 8 est maintenue hors du liquide 2, notamment dans la zone 10 du récipient. A cet effet, la mèche 8 est maintenue par un support (non représenté), qui peut être la résistance elle-même, ou est réalisée de manière suffisamment rigide pour permettre son maintien hors de la phase liquide 2.

Selon l'invention, la mèche 8 est en contact avec une résistance électrique 9, dont les deux bornes 11 sont également reliées à une batterie 6 (voir figures 2 et 3). De fait, le courant électrique généré par batterie porte par effet Joule la résistance 9 à une température suffisante pour engendrer la transformation de la phase liquide du parfum 2 en phase vapeur ou gouttelettes, ladite phase liquide étant acheminée au contact de la résistance 9 par capillarité générée par ladite mèche 8.

Cependant, la température de la résistance 9 n'est pas trop élevée, de telle sorte à éviter que cette dernière soit portée à incandescence au risque d'endommager la mèche 8, ou de dénaturer le liquide.

Au fur et à mesure de sa transformation en vapeur ou en gouttelettes, le liquide est aspiré par capillarité au contact de la résistance électrique.

Afin d'assurer un contact optimal entre le liquide 2 et la résistance électrique 9, la mèche 8 est torsadée autour de la résistance. Selon une telle configuration, c'est la résistance elle- même, maintenue en place sur un support intégré (non représenté) 11 au sein du récipient, qui fait fonction de support de la mèche 8.

Avantageusement, la batterie 6 est associée à une carte électronique (non représentée) permettant de définir d'une part, les périodes pendant lesquelles on souhaite voir fonctionner le diffuseur, et d'autre part, de générer les puises de courant électrique au travers de la résistance électrique d'une durée relativement courte afin de ne pas risquer la détérioration de la mèche. Les phases de mise sous tension de la résistance 9 sont synchrones avec les phases de fonctionnement de la pompe 5 alimentant en air l'intérieur du récipient 10. De fait, la pompe 5 est elle-même sous la dépendance de la carté électronique associée à la batterie 6. On conçoit dès lors qu'il est très aisé de déplacer le diffuseur dans le lieu dans lequel on souhaite voir diffuser la substance recherchée. Il présente en effet un encombrement et un poids réduits, le rendant aisément manipulable. En outre, en raison de l'autonomie renforcée en termes d'énergie électrique, il s'avère d'un usage tout particulièrement commode.

Cependant, il est également envisageable de prévoir comme source d'alimentation électrique, non pas une batterie ou une pile 6, intégrée dans le diffuseur comme dans l'exemple précédent, mais constituée par le secteur d'alimentation électrique. Dans cette hypothèse, il convient de rajouter un transformateur (non représenté), afin d'adapter la tension d'un tel courant aux besoins du diffuseur.

Un tel diffuseur est susceptible d'être régulièrement rechargé en substance liquide. A cet effet, le bouchon obturateur 3 est fixé de manière amovible au récipient 1 par tout moyen connu, tel que par exemple par vissage, clipsage, etc...

On conçoit de fait tout l'intérêt du diffuseur conforme à l'invention, tout d'abord en raison de sa simplicité de réalisation et d'utilisation, et d'autre part de sa très faible consommation électrique, en raison du mode de transformation de la phase liquide retenue, particulièrement efficace.