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Title:
DIRECT CURRENT SUPPLY DEVICE FOR ARC FURNACE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/019986
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a device for supplying direct charging current (CH¿j?) to an arc furnace. The device comprises at least a transformer (28, 29) powered at its primary coil with a three-phase alternating current, a rectifier (RD¿i?) for delivering a rectified voltage and a rectified current and dc-to-dc converter means controlled by a current setpoint (I¿refj?) and placed between the output of at least a rectifier and the charge (CH¿j?). The direct current I¿chj? supplying the charge is represented by the formula I¿chj? = P¿ref?/V¿chj?, wherein: P¿ref? is a substantially constant physical quantity and V¿chj? is the value of the voltage measured at the terminal of the charge (CH¿j?). The invention is applicable in the field of steel production.

Inventors:
NUNS JACQUES (FR)
BAS CYRILLE (FR)
FOCH HENRI (FR)
LADOUX PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/002940
Publication Date:
March 06, 2003
Filing Date:
August 27, 2002
Export Citation:
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Assignee:
ELECTRICITE DE FRANCE (FR)
CENTRE NAT RECH SCIENT (FR)
NUNS JACQUES (FR)
BAS CYRILLE (FR)
FOCH HENRI (FR)
LADOUX PHILIPPE (FR)
International Classes:
H02M3/158; H02M7/217; H05B7/00; (IPC1-7): H05B7/00
Foreign References:
US5638263A1997-06-10
US3381171A1968-04-30
DE19920049A12000-11-02
Other References:
ROUX J A ET AL: "A series resonant converter for arc striking applications" POWER ELECTRONICS SPECIALISTS CONFERENCE, 1995. PESC '95 RECORD., 26TH ANNUAL IEEE ATLANTA, GA, USA 18-22 JUNE 1995, NEW YORK, NY, USA,IEEE, US, 18 juin 1995 (1995-06-18), pages 723-728, XP010150633 ISBN: 0-7803-2730-6
Attorney, Agent or Firm:
Richard, Patrick (3 rue du Docteur Lancereaux, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif d'alimentation en courant continu d'au moins une charge (CHj) d'un four à arc, le dispositif comprenant au moins un transformateur (28, 29) alimenté à son primaire par un courant alternatif triphasé et délivrant sur au moins un secondaire un courant triphasé, un redresseur à diodes (RDi) étant relié à chaque secondaire de transformateur de façon qu'en sortie du redresseur à diodes (RDi) soient délivrés une tension et un courant redressés, caractérisé en ce que des moyens de conversion continu/continu commandés par une consigne de courant (Irefj) sont placés entre au moins une sortie d'au moins un redresseur à diodes et la charge (CHj) de sorte que le courant continu Ichj d'alimentation de la charge soit donné par la formule : Ichj = Pref/Vchj où Prt est une grandeur sensiblement constante et Vchj est une valeur de tension mesurée aux bornes de la charge (CHj).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de conversion continu/continu comprennent m convertisseurs continu/continu élémentaires (dcïj) montés en parallèle, m étant un entier supérieur ou égal à 1, chaque convertisseur continu/continu élémentaire (dcij) délivrant à la charge (CHj) un courant continu élémentaire sensiblement égal à Ichj/m.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de conversion continu/continu comprennent m boucles d'asservissement, chaque boucle d'asservissement permettant une régulation de chaque courant continu élémentaire à partir de la consigne de courant (Irefj).
4. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que, un redresseur étant muni d'un port de sortie comprenant deux bornes (Pi, Gi), un convertisseur continu/continu élémentaire (dcij) est constitué d'au moins un ensemble comprenant un interrupteur commandé (T) comprenant une anode, une cathode et une électrode de commande, une diode (D), une selfinductance (L) et un bloc de régulation (B) qui élabore la commande de l'interrupteur (T), l'anode de l'interrupteur étant reliée à une première borne du port de sortie d'un redresseur dont la deuxième borne du port de sortie est reliée à une électrode mobile, la cathode de l'interrupteur étant reliée à la cathode de la diode et à une première borne de la selfinductance dont la deuxième borne constitue la sortie du convertisseur continu/continu élémentaire, l'anode de la diode étant reliée à la masse.
5. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que, un redresseur étant muni d'un port de sortie comprenant deux bornes (Pi, Gi), un convertisseur continu/continu élémentaire (dcij) comprend deux interrupteurs commandés (T4, T5), deux diodes (D4, Des), une selfinductance (L), chaque interrupteur commandé comprenant une anode, une cathode et une électrode de commande, un premier interrupteur (T4) ayant son anode reliée à une première borne (Pl) du port de sortie d'un premier redresseur et sa cathode reliée une deuxième borne (G2) du port de sortie d'un deuxième redresseur et à la cathode d'une première diode (D4) dont l'anode est reliée à une deuxième borne (G1) du port de sortie d'un premier redresseur, le deuxième interrupteur (T5) ayant son anode reliée à la première borne (P2) d'un deuxième redresseur et sa cathode reliée à une première borne de la self inductance L et à la cathode de la deuxième diode (D5) dont l'anode est reliée à la cathode de la première diode (D4), la deuxième borne de la selfinductance L étant reliée à la sortie du convertisseur.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que, un redresseur étant muni d'un port de sortie comprenant deux bornes (Pi, Gi), un convertisseur continu/continu élémentaire (dcij) comprend quatre interrupteurs commandés T6, T7, T8, Tg, quatre diodes D6, D7, D8, Dg et deux selfinductances L1, L2, chaque interrupteur commandé comprenant une anode, une cathode et. une électrode de commande, une première borne (P1) du port de sortie d'un premier redresseur est reliée aux anodes de deux premiers interrupteurs T6 et T7 dont les cathodes, sont respectivement reliées aux cathodes des deux diodes D6 et D7 dont les anodes sont reliées à la deuxième borne (G1) du port de sortie d'un premier redresseur, la deuxième borne (G2) du port de sortie d'un deuxième redresseur étant reliée aux cathodes des interrupteurs TB et Tg dont les anodes sont respectivement reliées aux anodes des diodes Ds et Dg dont les cathodes sont reliées à la première borne (P2) d'un deuxième redresseur, la selfinductance Li ayant une première borne reliée aux cathodes de T7 et D7 et une deuxième borne reliée aux anodes de T8 et D8, la selfinductance Lz ayant une première borne reliée aux cathodes de TE et D6 et une deuxième borne reliée aux anodes de Tg et Dg, la sortie du convertisseur élémentaire étant prise entre la première borne (P2) du port de sortie du deuxième redresseur et la deuxième borne (G1) du port de sortie du premier redresseur.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que, un redresseur étant muni d'un port de sortie comprenant deux bornes (Pi, Gi), un convertisseur continu/continu élémentaire (dcij) comprend quatre interrupteurs commandés Tlo, Tu, T12, T13, quatre diodes Dlo, Dll, D12, D13 et quatre selfinductances L3, L4, L5, L6, chaque interrupteur commandé comprenant une anode, une cathode et une électrode de commande, une première borne de sortie (P1) d'un premier redresseur et une deuxième borne de sortie (G2) d'un deuxième redresseur étant reliées ensemble et aux cathodes des diodes Dlo et Du ainsi qu'aux anodes des diodes D12 et D13, les anodes des diodes Djo et Du étant respectivement reliées aux anodes des interrupteurs T1o et Tu dont les cathodes sont reliées à une mme deuxième borne de sortie (G1) du premier redresseur, les cathodes des diodes D12 et Dis étant respectivement reliées aux cathodes des interrupteurs T12 et T13 dont les anodes sont reliées à la première borne de sortie (P2) du deuxième, la self inductance L3 ayant une première borne reliée aux anodes de Djo et T1o et la selfinductance L4 ayant une première borne reliée aux anodes de Du et Tu, les deuxièmes bornes des selfinductances L3 et L4 étant reliées entre elles et à une mme borne (G), la self inductance L5 ayant une première borne reliée aux cathodes de D12 et T12 et la selfinductance L6 ayant une première borne reliée aux cathodes de D13 et T13, les deuxièmes bornes des selfinductances étant reliées entre elles et à la borne de sortie du convertisseur.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend N redresseurs (RDi) et M ensembles (DCj) de m convertisseurs continu/continu élémentaires (dcij), chaque redresseur ayant une sortie reliée à une entrée d'un convertisseur élémentaire (dcij) de chaque ensemble de convertisseurs élémentaires.
Description:
DISPOSITIF D'ALIMENTATION EN COURANT CONTINU POUR FOUR A ARC Domaine technique et art antérieur L'invention concerne un dispositif d'alimentation en courant continu pour four à arc.

Les fours à arc sont utilisés en sidérurgie pour la production d'acier à partir de ferrailles de récupération ou de minerais pré-réduits.

Les fours à arc sont alimentés soit en courant alternatif soit en courant continu. La technologie à courant alternatif est apparue avec les premiers fours à arc et la technologie à courant continu a vu le jour afin de pallier les inconvénients majeurs des alimentations à courant alternatif à savoir, une consommation importante d'électrodes et des perturbations du réseau électrique.

Les figure 1A et 1B représentent respectivement un exemple d'alimentation à courant alternatif et un exemple d'alimentation à courant continu selon l'art antérieur.

L'alimentation à courant alternatif (figure 1A) comprend un transformateur 1, un régleur en charge 2 et un ensemble d'électrodes mobiles 3. Les électrodes 3 sont placées à l'intérieur d'un creuset 4 qui contient des morceaux de ferraille F qui doivent tre fondus.

Une haute tension U, par exemple égale à 220kV efficaces, est transformée en une tension intermédiaire V1, par exemple égale à 36kV efficaces, par le transformateur 1 et la tension intermédiaire V1 est transformée en une tension V2, par exemple égale à 1kV efficace, appliquée sur les électrodes 3.

L'alimentation à courant continu (figure 1B) comprend trois transformateurs 5,6, 7, quatre redresseurs à thyristors 9,10, 11,12, une électrode mobile 8 et quatre électrodes de sole ES1, ES2, ES3, ES4. Un premier transformateur 5 transforme une haute tension U en une première tension intermédiaire V3, par exemple égale à 36kV efficaces. Les transformateurs 6 et 7 comprennent, chacun, deux secondaires. Le transformateur 6 (resp. 7) permet alors de transformer la tension intermédiaire V3 en deux tensions V4 et V5 (resp. V6 et V7) toutes deux égales, par exemple, à 640V efficaces. Les tensions V4, V5, V6, V7 sont respectivement appliquées aux redresseurs à thyristors 9,10, lu,'12. Les tensions continues délivrées aux bornes des redresseurs à thyristors 9,10, 11,12 sont appliquées, par l'intermédiaire des bobines respectives 13,14, 15,16, entre l'électrode mobile 8 et les électrodes de sole ES1, ES2, ES3, ES4 du creuset 4 qui contient la ferraille F.

Pour les deux types d'alimentation, c'est la régulation de position des (ou de l') électrode (s) mobile (s) qui permet de contrôler la tension d'arc. La régulation de courant d'arc est réalisée par l'intermédiaire du régleur en charge pour les fours à arc à courant alternatif et par les redresseurs à thyristors pour les fours à arc à courant continu.

Les fours à arc à courant continu sont à l'origine de plusieurs types de perturbations. Ces perturbations concernent tant le fonctionnement du four à arc lui-mme que le réseau électrique.

Dans un premier temps seront décrites les

perturbations qui concernent le fonctionnement du four à arc.

La régulation des redresseurs à thyristors permet d'obtenir un courant d'arc sensiblement constant alors que la nature de la charge veut que la tension d'arc varie fortement du fait des variations de la longueur de l'arc. Ceci a pour conséquence une fluctuation de la puissance fournie à l'arc. Deux phénomènes sont alors particulièrement gnants : les extinctions d'arc et les courts-circuits.

Une fois le creuset du four à arc rempli par des ferrailles, la phase de fusion commence. Pour amorcer l'arc, les consignes des régulateurs de courant et de tension sont fixées à des valeurs en deçà du point nominal. Lorsque l'électrode commence à descendre dans le creuset, l'arc s'amorce entre l'électrode et le morceau de ferraille le plus proche de celle-ci.

Ensuite, la ferraille commence à fondre. Si celle-ci chute, la tension d'arc augmente du fait de l'accroissement de la distance entre l'électrode et la ferraille. Si la longueur d'arc devient telle que la tension d'arc dépasse la tension maximale que peut délivrer le convertisseur, l'arc s'éteint. Ce phénomène est accompagné de l'annulation des courants prélevés sur le réseau, ce qui entraîne une variation brusque des puissances active et réactive. Généralement, la phase de fusion est réalisée sous tension et courant réduits afin de limiter les extinctions de l'arc.

La chute de morceaux de ferraille à l'intérieur du four peut aussi entraîner une mise en court-circuit entre l'électrode mobile et la ferraille. Lors de ces

mises en court-circuit, le courant d'arc reste constant et la tension d'arc est minimale. La puissance absorbée sur le réseau tend alors vers zéro. Le convertisseur étant commandé en contrôle de phase, il s'ensuit que la puissance réactive est maximale.

Les inconvénients vis-à-vis du réseau vont maintenant tre décrits.

Un four à arc alimenté en courant alternatif peut tre considéré comme une source de courant harmonique. Le spectre de ce courant comprend, d'une part, un spectre de raies dû à la non-linéarité de la caractéristique de l'arc électrique et d'autre part, un spectre continu dû à l'instabilité de l'arc électrique.

Ainsi, un four à arc à courant alternatif peut-il générer des harmoniques de rang pair, impair et mme non entier avec, cependant, une prédominance des rangs impairs. Toutefois, en général, les harmoniques ne sont significatifs que pour les rangs compris entre 1 et 15 et leur amplitude peut atteindre 10% du fondamental.

Dans le cas des fours à arc à courant continu alimentés par des ponts redresseurs à thyristors, les harmoniques sont générés par les convertisseurs statiques. Pour les redresseurs à thyristors, les rangs h des courants harmoniques prépondérants, également appelés harmoniques caractéristiques, s'expriment par la relation : h = k p 1 avec k = 1,...., n et p l'indice de pulsation du convertisseur Cependant, en pratique, des harmoniques non caractéristiques apparaissent consécutivement aux

imprécisions des angles de retard à l'amorçage des thyristors, aux déséquilibres des tensions d'alimentation... En général, ces harmoniques non caractéristiques ne sont significatifs que pour. les rangs compris entre 1 et 10 et restent inférieurs à 1% du courant fondamental.

Les interharmoniques sont situés à des fréquences qui ne correspondent pas à des multiples entiers de la fréquence du fondamental. Ils peuvent apparaître sous forme d'un spectre continu ou d'un spectre discret. Ainsi, dans le four à arc à courant alternatif, apparaissent-ils sous forme d'un spectre continu qui a pour origine les instabilités de l'arc.

Pour un four à arc à courant continu, les interharmoniques sont de faible amplitude.

Un autre problème des fours à arc concerne le phénomène connu sous le terme anglo-saxon de « flicker ». Le « flicker » se traduit par un papillotement de la lumière émise par les lampes, ce qui provoque une fatigue physique et psychique pour les usagers de l'éclairage raccordés à proximité de la charge perturbatrice.

C'est lors de la phase de fusion que l'arc pose le plus de problèmes. En effet, durant cette phase, la charge métallique perturbe le fonctionnement du four par ses mouvements et son hétérogénéité physique. Cela se traduit par des variations d'intensité, des courts- circuits, voire un arrt transitoire du fonctionnement.

Du fait du caractère aléatoire de ces phénomènes liés à la nature de la charge, le four engendre des variations erratiques de la tension d'arc et donc des puissances

actives et réactives absorbées sur le réseau.

Ce sont les fluctuations de tension du réseau provoquées par les variations de charges mentionnées ci-dessus qui provoquent le phénomène de « flicker ».

Ces fluctuations de tension en ligne sont occasionnées par les résistances et les inductances parasites du réseau triphasé. En forte puissance, les chutes de tensions inductives sont prédominantes devant les chutes de tension résistives. C'est donc, en priorité, sur la variation de puissance réactive qu'il faut agir pour réduire le « flicker ».

Les alimentations à courant alternatif conduisent à une variation de puissance réactive deux fois plus importante que dans le cas du courant continu. Le « flicker » est donc plus important dans le cas du courant alternatif que dans le cas du courant continu.

Selon l'art connu, deux techniques sont utilisées pour réduire les variations de puissance réactive.

Une première technique utilise un compensateur statique de puissance réactive SVC (SVC pour « Static Var Compensator »). De façon générale, un compensateur SVC comprend une batterie fixe de condensateurs montés en dérivation et un dispositif de réglage électronique, appelé absorbeur, constitué d'un assemblage triangle d'inductances connectées en série avec deux thyristors montés tte-bche. Le SVC permet de réguler la puissance réactive par action sur l'angle de commande des thyristors de l'absorbeur.

Une deuxième technique utilise des ponts de

Graëtz à thyristors avec diodes de roues libres décalées ou avec des commandes particulières. Le degré de liberté supplémentaire apporté par ces convertisseurs est utilisé pour réduire les variations de puissance réactive (cf. le brevet français publié sous le N°2 704 709 et intitulé « Dispositif convertisseur de puissance pour l'alimentation en courant continu d'un four électrique à arc »).

La tension d'arc fluctue beaucoup et constitue une perturbation pour la régulation de courant d'arc.

Ces fluctuations ont plusieurs origines : les chutes de morceaux de ferraille dans le four, les injections de gaz, la température du four, les interactions entre l'arc et la géométrie du bain d'acier, etc..

La régulation des redresseurs à thyristors n'est pas suffisamment rapide pour suivre les évolutions de la tension d'arc qui est vue comme une perturbation. Il en résulte des pertes de contrôle du convertisseur et une ondulation de courant importante.

La technique couramment employée pour éliminer ou amoindrir ce phénomène consiste à ralentir l'évolution du courant d'arc en utilisant une valeur importante pour l'inductance de lissage du redresseur. Les valeurs usuelles sont de 250 uH soit, pour un four à arc 4x30kA, une énergie totale stockée dans les inductances de 450 kJ. Certains constructeurs vont jusqu'à 1 mH soit une énergie stockée de 1,8 MJ.

Il faut respecter une certaine adéquation entre la bande passante du convertisseur, la valeur de l'inductance de lissage et la dynamique de la tension d'arc. La bande passante d'un redresseur à thyristors

est limitée par la fréquence du réseau. L'inductance de forte valeur permet de ralentir les évolutions du courant qui ont pour origine les fluctuations de tension. Il est ainsi possible de conserver le contrôle du redresseur malgré sa faible bande passante.

Un exemple d'alimentation comprenant des moyens pour adapter au réseau un convertisseur alternatif/continu selon l'art antérieur est représenté en figure 2.

L'alimentation représentée en figure 2 comprend un transformateur 18, un convertisseur alternatif/continu 19 et une self-inductance 20. Une structure 17 composée de filtres et d'un compensateur statique de puissance réactive est intercalée entre le réseau et le transformateur 18 de façon à réduire les harmoniques de courant et le flicker. Par ailleurs, la self-inductance 20 est surdimensionnée pour stabiliser l'arc. Ces moyens d'adaptation (structure 17, surdimensionnement de la self-inductance) grèvent fortement le coût de l'électronique du four à arc car ils représentent alors près de 50% du coût total de celle-ci.

Exposé de l'invention L'invention ne présente pas les inconvénients mentionnés ci-dessus.

En effet, l'invention concerne un dispositif d'alimentation en courant continu d'au moins une charge d'un four à arc, le dispositif comprenant au moins un transformateur alimenté à son primaire par un courant alternatif triphasé et délivrant sur au moins un

secondaire un courant triphasé, un redresseur étant relié à chaque secondaire de transformateur de façon qu'en sortie du redresseur soient délivrés une tension et un courant redressés. Le dispositif comprend. des moyens de conversion continu/continu, commandés par une consigne de courant, placés entre au moins une sortie d'au moins un redresseur et la charge de façon que le courant continu Ichj d'alimentation de la charge soit donné par la formule : Ichj = Pref/Vchj où Prt est une grandeur sensiblement constante et Vchj est une valeur de tension mesurée aux bornes de la charge.

Le dispositif selon l'invention permet une diminution des perturbations sur le réseau d'alimentation par diminution du « flicker », minimisation du taux de distorsion harmonique des courants absorbés sur le réseau, augmentation du facteur de puissance, et augmentation de la productivité du four.

Brève description des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention décrit en références aux figures ci-annexées parmi lesquelles : - les figures 1A et 1B représentent, respectivement, un exemple d'alimentation à courant alternatif et un exemple d'alimentation à courant continu selon l'art antérieur ; - la figure 2 représente un schéma de principe d'une

alimentation à courant continu régulée selon l'art antérieur ; la figure 3 représente un schéma de principe d'une alimentation à courant continu selon l'invention ; la figure 4 représente un exemple d'alimentation à courant continu selon l'invention, sous la forme d'une structure matricielle ; la figure 5 représente un premier schéma de principe d'un circuit représenté en figure 4 ; les figures 6A et 6B représentent deux exemples de mise en oeuvre d'un circuit représenté en figure 5 ; la figure 7 représente un deuxième schéma de principe d'un circuit représenté en figure 4 ; les figures 8,9A, 9B représentent trois exemples de mise en oeuvre d'un circuit représenté en figure 7 ; Sur toutes les figures les mmes repères désignent les mmes éléments.

Description détaillée de modes de mise en oeuvre de l'invention Les figures 1A, 1B et 2 ont été décrites précédemment, il est donc inutile d'y revenir.

La figure 3 représente un schéma de principe d'une alimentation à courant continu selon l'invention.

L'alimentation comprend un transformateur 21, un redresseur à diodes 22, un filtre constitué, par exemple, d'une self-inductance 23 et d'un condensateur 24, un convertisseur continu/continu 25 et une self- inductance 26. La charge 27 qui est alimentée par l'alimentation est constituée d'une électrode mobile, d'une électrode de sole et d'un creuset rempli de

ferrailles.

Le convertisseur continu-continu 25 est commandé par une consigne de courant Iref de façon à délivrer à la charge 27 une puissance sensiblement constante sur une large plage de variation de la tension Vch présente aux bornes de la charge. Le courant continu Ich qui parcourt la charge est sensiblement égal à la consigne Iref. Le courant ICh est donné par <BR> <BR> l'équation :<BR> I ch=Pref/Vch où Prt est une grandeur constante.

Les puissances active et réactive absorbées sur le réseau sont alors sensiblement constantes et le phénomène de « flicker » est en conséquence supprimé.

L'utilisation d'un convertisseur continu/continu à MLI permet d'obtenir une bande passante élevée (MLI pour « Modulation de Largeur d'Impulsion »).

La figure 4 représente, à titre d'exemple non limitatif, une alimentation à courant continu à structure matricielle selon l'invention.

L'alimentation selon l'exemple de la figure 4 comprend deux transformateurs 28 et 29, quatre redresseurs RDi (i=1, 2, 3, 4), quatre convertisseurs continu/continu DCj (j=1, 2,3, 4) et quatre circuits de commande de courant CTRj. Chaque transformateur comprend un primaire et deux secondaires. Chaque secondaire est relié à un redresseur-différent. La tension de sortie du redresseur RDi est prise entre des bornes Pi et Gi. Un filtre constitué, par exemple, d'un condensateur Ci est placé entre les bornes Pi et Gi de chaque redresseur.

Chaque convertisseur DCj comprend quatre ports d'entrée et un port de. sortie. Chaque port d'entrée est relié aux bornes de sortie d'un redresseur différent.

Le port de sortie est relié à une charge CHj. Deux exemples de convertisseurs DCj sont donnés en figures 5 et 7. Chaque convertisseur continu/continu DCj est commandé par une consigne de courant Irefj issu du circuit de commande CTRj. Le circuit de commande CTRj élabore la consigne de courant Irefj à partir d'une référence de puissance constante Pref et de la tension Vchj recueillie aux bornes de la charge CHj. La commande en courant est effectuée de sorte que le courant Ichj qui parcourt la charge CHj soit sensiblement égal à la consigne Irefj- La figure 5 représente un premier schéma de principe de convertisseur continu/continu DCj selon l'invention.

Le convertisseur DCj comprend quatre convertisseurs continu/continu élémentaires dcij, et un diviseur par quatre Divl. Chaque convertisseur élémentaire dcij comprend un port d'entrée et un port de sortie. Le port d'entrée d'un convertisseur dcij est relié aux bornes Pi et Gi. Les bornes Gi sont reliées entre elles. Les ports de sortie des convertisseurs dcij sont reliés entre eux et à une mme charge CHj non représentée sur la figure. Le diviseur par quatre Divl permet de répartir la consigne de courant Irefj sous la forme de quatre consignes de courant élémentaires Irefj/4 appliquées, chacune, à un convertisseur dcij pour asservir le courant Iij délivré par un convertisseur élémentaire dcij à une valeur de consigne Ichiref

sensiblement égale à Irefj/4. Il s'ensuit que le courant Ichj délivré par un convertisseur DCj est sensiblement égal à Irefj.

Le dispositif d'alimentation selon l'invention permet ainsi de réaliser un équilibrage des courants entre les différents redresseurs. Il est alors avantageusement possible d'éliminer les harmoniques au primaire des transformateurs, tout en permettant un fonctionnement optimal des redresseurs.

Lorsque les valeurs des charges CHj (j=1, 2,3, 4) sont très différentes les une des autres, les courants vus par les redresseurs ne sont identiques que si les régulations des convertisseurs continu/continu sont suffisamment rapides. Des transistors IGBT (IGBT pour « Insulated Gate Bipolar Transistor ») ou IGCT (IGCT pour « Integrated Gate Commutated Thyristôr ») sont alors utilisés dans la conception des convertisseurs continu/continu.

L'association des redresseurs et des convertisseurs continu/continu sous forme matricielle présente plusieurs avantages parmi lesquels celui d'assurer facilement l'équilibrage des courants entre les différents transformateurs et celui de pouvoir s'adapter aisément à une modification du nombre de redresseurs et/ou de charges selon la puissance de sortie visée.

De façon générale, une alimentation à structure matricielle selon l'invention comporte autant de lignes qu'il y a de secondaires de transformateurs et autant de colonnes qu'il y a d'électrodes de charge. La figure 4 représente donc le cas particulier pour lequel il y a

quatre secondaires de transformateur et quatre électrodes de charge, soit quatre colonnes et quatre lignes.

Avantageusement, selon l'invention, il est possible de conserver un contrôle de l'arc électrique pour une grande plage de tension en sortie des convertisseurs continu/continu.

Le dispositif d'alimentation en courant continu est également conçu pour exploiter d'autres propriétés.

Par exemple, le facteur de puissance cos est préférentiellement constant et élevé (par exemple cos (p=0, 93).

Selon les gammes de puissance souhaitées, par exemple quelques dizaines de MW, l'inductance parasite et le courant en amont du pont redresseur peuvent tre suffisamment importants pour assurer une conduction continue. La self-inductance du côté continu du redresseur peut alors tre supprimée.

Plusieurs transformateurs associés en parallèle sont utilisés afin d'atteindre la puissance de sortie désirée. Cette particularité peut tre mise à profit en utilisant des couplages particuliers des transformateurs afin d'éliminer les harmoniques basse fréquence générés par les redresseurs. Ainsi, pour une association parallèle de n redresseurs en pont triphasé, le premier harmonique du courant d'entrée autre que le fondamental, est situé à (6 x n-1) la fréquence du réseau.

La bande passante d'un redresseur à thyristors est limitée par la fréquence du réseau. Alors que pour un convertisseur à MLI, elle ne dépend que de la

fréquence de découpage des interrupteurs et du nombre de convertisseurs mis en parallèle. La régulation de courant obtenue par un convertisseur à MLI sera donc meilleure que celle obtenue par un redresseur à thyristors.

Dans le fonctionnement du convertisseur à puissance constante selon l'invention, la puissance active P ainsi que la puissance réactive Q, dépendante des inductances de fuites, sont toutes deux sensiblement constantes.

La diminution significative du"flicker"et des harmoniques rend avantageusement les filtres anti- harmoniques et les circuits SVC superflus.

Les alimentations pour four à arc selon l'art connu sont basées sur des convertisseurs rustiques et polluants auxquels il est nécessaire d'adjoindre des systèmes de dépollution. Au contraire, l'invention permet de réaliser un convertisseur structurellement peu polluant.

Selon l'invention,. les convertisseurs élémentaires sont commandés à puissance constante. Cela se traduit, pour des convertisseurs à MLI, par un courant moyen sensiblement constant dans les interrupteurs commandés. Le dimensionnement des convertisseurs s'en trouve réduit et la contrainte est alors reportée sur les diodes. La zone de fonctionnement des convertisseurs à puissance constante est alors limitée par le dimensionnement des diodes.

C'est donc le choix des diodes qui conditionne le courant maximum d'utilisation. La tension nominale d'un four à arc à courant continu est généralement égale à

800V et la tension maximale à 1200V. Des semi- conducteurs de tenue en tension sensiblement égale à 2500V sont alors suffisants pour atteindre la tension de sortie désirée. Pour un four à arc dont la tension maximale dépasse 1200V, une mise en série est préférentiellement requise.

La figure 6A représente un premier exemple de convertisseur continu/continu élémentaire dcij tel que mis en oeuvre dans un convertisseur continu/continu DCj selon la figure 5.

Le convertisseur élémentaire dcij est une cellule de commutation comprenant un interrupteur commandé T, une diode D, une self-inductance L et un circuit de régulation B. Le bloc de régulation B élabore la commande de l'interrupteur T à partir de la consigne Ichiref et du courant mesuré Iij. L'interrupteur commandé T comprend une cathode, une anode et une électrode de commande sur laquelle est appliqué l'ordre de commande issu du bloc B. L'anode et la cathode de l'interrupteur T sont respectivement reliées à la borne Pi et à la cathode de la diode D dont l'anode est reliée à la borne Gi. La self-inductance L a une première borne reliée à la cathode de l'interrupteur T et une deuxième borne reliée à la sortie du convertisseur. La. tension E appliquée en entrée du convertisseur élémentaire dcij représente, de façon symbolique, la tension recueillie entre les bornes Pi et Gi.

La figure 6B représente un deuxième exemple de convertisseur continu/continu élémentaire selon l'invention.

Le convertisseur continu/continu élémentaire selon ce deuxième exemple comprend une mise en parallèle de trois circuits tels que le circuit représenté en figure 6A. Le convertisseur continu/continu comprend ainsi trois interrupteurs commandés T1, T2, T3, trois diodes D1, D2, D3 et trois self-inductances L1, L2, L3. Il est alors nécessaire d'équilibrer les courants entre les trois circuits de commutation. Cet équilibrage peut tre contrôlé soit en régulant le courant de chaque circuit, soit en utilisant une seule régulation associée à un filtre de rééquilibrage. Les commandes des différentes cellules peuvent tre entrelacées, ce qui permet d'augmenter la fréquence de découpage apparente et, partant, de réduire la taille des éléments de filtrage. Sur l'exemple représenté en figure 6B, chaque interrupteur Tk (k= 1,2, 3) est commandé par le bloc de régulation Bk (k=1, 2,3). Le courant Iij est égal à la somme des courants IijL1, IijL2 et IijL3 qui parcourent les self- inductances respectives L1, L2 et L3.

Le convertisseur dcij représenté en figure 6B comprend trois circuits élémentaires tels que représentés en figure 6A. De façon plus générale, un convertisseur dcij selon le mode de réalisation de l'invention représenté en figure 6B comprend p circuits élémentaires tels que représentés en figure 6A, p étant un entier supérieur à 1. La consigne appliquée à chaque bloc de régulation Bk est alors égale à Ichiref/p.

La figure 7 représente un deuxième schéma de principe de convertisseur continu/continu DCj selon l'invention.

Le convertisseur continu/continu DCj selon la figure 7 comprend deux convertisseurs continu/continu élémentaires dc12i et dc34j, et un diviseur par deux Div2. Chacun des deux convertisseurs continu/continu élémentaires comprend deux ports d'entrée et un port de sortie. Un premier port d'entrée du convertisseur dc12j est relié aux bornes Pl et G1 et le deuxième port d'entrée aux bornes P2 et G2. De mme, un premier port d'entrée du convertisseur dc34j est relié aux bornes P3 et G3 et le deuxième port d'entrée aux bornes P4 et G4.

Les ports de sortie des deux convertisseurs élémentaires sont reliés entre eux et à une mme charge CHj non représentée sur la figure. La consigne de chaque convertisseur élémentaire : dc12i et dc34j est sensiblement égale à Irefj/2.

La figure 8 représente un premier exemple de mise en oeuvre de convertisseur continu/continu élémentaire selon la figure 7.

Le convertisseur continu/continu selon la figure 8 représente le convertisseur dcl2j relié aux bornes Pl, Gl, P2, G2. Le convertisseur dcl2j comprend deux interrupteurs commandés T4 et T5, deux diodes D4 et D5, une self-inductance L et un bloc de régulation B qui élabore les commandes des interrupteurs T4 et T5 en fonction de la consigne Ichi2ref et du courant I12j. La tension E1 représente de façon symbolique la tension délivrée entre les bornes Pl et G1 et la tension E2 représente de façon symbolique la tension délivrée entre les bornes P2 et G2.

Chaque interrupteur comprend une anode, une cathode et une électrode de commande. L'interrupteur T4

a son anode reliée à la borne P1 et sa cathode reliée à la borne G2 et à la cathode de la diode D4 dont l'anode est reliée à la borne G1. De mme, l'interrupteur T. a son anode reliée à la borne P2 et sa cathode reliée à une première borne de la self-inductance L et à la cathode de la diode D5 dont l'anode est reliée à la cathode de la diode D4. La deuxième borne de la self- inductance L est reliée à la sortie du convertisseur.

Les diodes sont surdimensionnées pour étendre la zone de fonctionnement du convertisseur vers les forts courants.

Le convertisseur dcl2j permet avantageusement d'entrelacer les commandes et donc d'augmenter la fréquence de découpage apparente du convertisseur d'un facteur 2.

Le convertisseur continu/continu élémentaire dc34j n'est pas représenté sur les figures jointes. Sa structure est identique à celle du convertisseur dcl2j.

Les bornes P3, P4, G3 et G4 correspondent alors respectivement aux bornes P1, P2, Gl et G2- Les figures 9A et 9B représentent deux autres exemples de convertisseurs continu/continu élémentaires mis en oeuvre dans un convertisseur tel que représenté en figure 7.

Le convertisseur continu/continu selon la figure 9A représente le convertisseur dcisj relié aux bornes P1, G1, P2, G2. Le convertisseur comprend quatre interrupteurs commandés T6, T7, T8, Tg, quatre diodes D6, D7, D8, Dg, deux self-inductances Li et L2.

La borne P1 est reliée aux anodes des interrupteurs T6 et T7 dont les cathodes sont

respectivement reliées aux cathodes des diodes D6 et D7 dont les anodes sont reliées à la borne Gi. De mme, la borne G2 est reliée aux cathodes des interrupteurs T8 et Tg dont les anodes sont respectivement reliées aux anodes des diodes D8 et Dg dont les cathodes sont reliées à la borne P2- La self-inductance L1 a une première borne reliée aux cathodes de T7 et D7 et une deuxième borne reliée aux anodes de T8 et D8. De mme, la self- inductance Lz a une première borne reliée aux cathodes de T6 et DE et une deuxième borne reliée aux anodes de Tg et Dg. La sortie du convertisseur est alors prise entre les bornes P2 et Gl.

Le convertisseur selon la figure 9A permet d'obtenir une fréquence de découpage apparente, dans chacune des inductances LI et L2, deux fois supérieure à celle d'un interrupteur seul. La fréquence de découpage apparente en sortie du convertisseur est donc égale à 4 fois celle d'un interrupteur seul.

Le convertisseur selon la figure 9B comprend quatre interrupteurs commandés Tao, Tu, T12, T13, quatre diodes DIO, Du, D12, D13 et quatre self-inductances L3, L4, L5, L6.

Les bornes P1 et G2 sont reliées ensemble et aux cathodes des diodes Djo et Du ainsi qu'aux anodes des diodes D12 et D13. Les anodes des diodes DIO et Du sont respectivement reliées aux anodes des interrupteurs T1o et Tu dont les cathodes sont reliées à la mme borne Gl. Les cathodes des diodes Dis et D13 sont respectivement reliées aux cathodes des interrupteurs T12 et T13 dont les anodes sont reliées à la mme borne

P2.

La self-inductance L3 a une première borne reliée aux anodes de Dlo et Tlo et la self-inductance L4 a une première borne reliée aux anodes de DI, et Tu, les deuxièmes bornes des self-inductances L3 et L4 étant reliées entre elles et à une mme borne G. De mme, la self-inductance Ls a une première borne reliée aux cathodes de Dis et T12 et la self-inductance L6 a une première borne reliée aux cathodes de D13 et T13, les deuxièmes bornes des self-inductances étant reliées entre elles et à la borne de sortie du convertisseur.

La fréquence de découpage apparente dans les inductances est ici celle des interrupteurs. La fréquence de découpage apparente en sortie est donc de 2 fois celle d'un interrupteur seul.

La première solution (figure 9A) permet d'obtenir une ondulation de courant nulle au point nominal mais la tension de mode commun ne se répartit pas équitablement sur les deux sources.

La deuxième solution (figure 9B) est moins pénalisante du point de vue des perturbations de mode commun au niveau des sources de tension d'entrée. En effet, celles-ci possèdent un point commun, elles voient donc les perturbations de la mme façon.

Le principe de mise en série et parallèle développé ici, permet donc d'élargir la gamme de puissance contrôlable. Les propriétés de la structure sont : augmentation de la fréquence de découpage apparente en entrée et en sortie des groupements de convertisseurs, diminution de l'ondulation de courant en entrée et en sortie des groupements de

convertisseurs, équilibrage des courants entre les cellules de commutations réalisé par les régulations, disposition des redresseurs d'entrée permettant d'obtenir une absorption quasi sinusoïdale du courant.

La fréquence de découpage élevée, combinée avec l'entrelacement des commandes des hacheurs, permet d'obtenir un convertisseur rapide, capable de suivre" les évolutions de la tension d'arc grâce à une bande passante élevée.

L'alimentation de four à arc à courant continu présentée ici est adaptée aussi bien du côté de la charge que du côté du réseau et apporte plusieurs avantages par rapport aux solutions de l'art connu. En effet, d'une part, les extinctions d'arc sont minimisées et, d'autre part, la puissance de fusion est maintenue constante. Ceci se traduit par un gain de productivité important. Un gain de productivité de 5 à 10% peut ainsi tre réalisé.

Les puissances active et réactive absorbées sur le réseau sont sensiblement constantes ce qui supprime le phénomène de flicker. Il est alors possible de se passer des circuits de filtrage et des circuits anti- flicker (cf. SVC). Le coût total de l'alimentation peut se trouver réduit.

De par la nature peu polluante du convertisseur, il est envisageable d'installer des fours à arc sur des réseaux disposant d'une faible puissance de court-circuit. D'une façon générale, on considère qu'il est possible d'installer un four à arc sur un réseau donné si la puissance de court-circuit du réseau Scan et la puissance de court-circuit du four Sccf

sont dans un rapport tel que : - pour un four à courant alternatif, Sccn/Sccf> 36 et, - pour un four à courant continu, Sccn/Sccf > 18.

Selon l'invention, la structure envisagée est susceptible de permettre l'installation d'un four à arc, par exemple, sur un réseau de tension efficace de 90kV ou 63kV pour une puissance de 100 MW.

La conception modulaire du convertisseur permet de concevoir des installations de puissance très différentes à partir des mmes briques élémentaires.

L'installation finale pourra donc se limiter à l'assemblage du nombre de modules suffisant.