DES TERRAINS NON PREPARES

La présente invention concerne un semoir direct permettant d'ensemencer directement des terrains non préparés, avec tous types de semences, notamment de maïs, de blés ou autres céréales, ou d'herbe.

Par "terrains non préparés", il faut entendre des terrains possédant encore en surface des chaumes des cultures précédentes.

Le semoir concerné est destiné à être monté sur une poutre portée par un engin tracteur, transversalement à la direction d'avancement de cet engin, avec d'autres semoirs identiques, les différents semoirs étant placés les uns à côté des autres.

Actuellement, la tendance pour réduire le temps des travaux de préparation des semis a évoluée vers des semis direct, autrement dit sans préparation des champs par des travaux de labour et de nivellement. Outre la réduction du temps de préparation des semis, la conservation des chaumes et autres débris de végétaux à la surface des champs permet de maintenir une certaine humidité en surface et modère l'épuisement des sols sur le plan de la fertilisation.

Ce type d'ensemencement direct induit cependant une difficulté de réalisation d'un bon positionnement des graines dans la terre, compte tenu des chaumes existants sur le sol ou des racines se trouvant encore dans le sol et résultant des récoltes précédentes. Une autre difficulté réside dans le positionnement à une profondeur sensiblement constante des graines, par rapport à la surface du sol, compte tenu des irrégularités du sol et de la pluralité des bosses formées entre autre par les intempéries et les appareils lors du ramassage de la récolte précédente.

Pour effectuer ce genre de travaux, les appareils connus comportent généralement un disque ouvreur pour réaliser un sillon devant un soc qui positionne les graines dans le sol ; le soc est alimenté en graines par une trémie placée sur la partie supérieure du châssis du semoir ; la profondeur de l'ouverture du sol avec le disque ouvreur est réglée au moyen d'une roue de jauge ; à l'arrière de l'appareil, une roue plombeuse referme le sillon et tasse la terre pour bien comprimer lesdites graine dans cette dernière afin de faciliter la germination.

La publication de demande de brevet N° WO 2007/050185 décrit un semoir comprenant une bride antérieure d'attelage permettant son attelage à une poutre transversale telle que précitée, un châssis, des bielles de liaison de ce châssis à la bride antérieure, réalisant un montage flottant du châssis par rapport à cette bride, avec pression du châssis en direction du sol, le châssis portant un disque ouvreur, une roue de jauge, un soc, et des bielles postérieures, dites "de terrage", formant un parallélogramme déformable, reliées au châssis d'une part et à un ensemble de support d'autre part, cet ensemble de support portant une roue de recouvrement latérale, permettant la refermeture du sillon crée par le disque ouvreur.

Ce semoir n'est cependant pas parfaitement adapté à la réalisation de semis directs et ne permet pas de parfaitement surmonter les difficultés précitées.

La présente invention a pour but précisément d'atteindre cet objectif, en fournissant un semoir qui permette un bon positionnement des graines dans la terre, à une profondeur sensiblement constante.

Le semoir concerné comprend, de manière connue en soi par le document N° WO 2007/050185 précité, une partie antérieure d'attelage permettant son attelage à une poutre transversale porteuse, un châssis, un système de liaison de ce châssis à la partie antérieure d'attelage, réalisant un montage flottant du châssis par rapport à la partie antérieure d'attelage, avec pression du châssis en direction du sol, le châssis portant un disque ouvreur, une roue de jauge, un soc, et des bielles postérieures dites "de terrage", formant un parallélogramme déformable, reliées au châssis d'une part et à un ensemble de support d'autre part, cet ensemble de support portant une roue de recouvrement latérale, permettant la refermeture du sillon crée par le disque ouvreur.

Il se comprend que les termes "antérieure" et "postérieures" utilisés ci-dessus et dans l'ensemble de la présente description sont à considérer par rapport à la direction d'avance du semoir au cours de l'utilisation de ce semoir, donc dans la direction selon laquelle ledit engin agricole avance, "antérieur" qualifiant une partie ou une unité du semoir située en avant d'une autre partie ou unité de ce semoir, elle-même qualifiée de "postérieure". Selon l'invention,

- le châssis présente une partie antérieure s'étendant à l'aplomb du système de liaison, portant le disque ouvreur et la roue de jauge montée sur elle ; ce disque ouvreur et cette roue de jauge sont montés sur cette partie antérieure de châssis de telle sorte que les axes de rotation du disque ouvreur et de la roue de jauge soient situés en un emplacement sensiblement compris à l'aplomb du système de liaison ; et

- le disque ouvreur est incliné selon un angle d'attaque compris entre 5 et 15° et est incliné selon un angle d'entrure compris entre 8° et 18°.

Comme cela est bien connu d'une personne du métier, l'angle d'attaque est le braquage du disque ouvreur dans un plan horizontal, donc parallèle au sol, c'est-à- dire l'angulation de ce disque par rapport à ladite direction d'avance du semoir ; l'angle d'entrure est l'inclinaison du disque ouvreur vu dans un plan transversal au semoir, c'est-à-dire un plan perpendiculaire à la direction d'avance du semoir lorsque ce semoir est utilisé.

L'inventeur a en effet pu déterminer que, sur les semoirs existants, les difficultés de bon positionnement des graines dans la terre et de positionnement des graines à une profondeur sensiblement constante dans la terre, étaient dues à la distance séparant l'axe du disque ouvreur et de la roue de jauge par rapport aux biellettes de support, et a ainsi pu concevoir de conformer le châssis de façon à positionner les axes de rotation du disque ouvreur et de la roue de jauge en un emplacement sensiblement à l'aplomb d'un système de liaison flottante/pression. L'inventeur a cependant pu déterminer que ce positionnement spécifique du disque ouvreur et de la roue de jauge impliquait, pour obtenir le résultat recherché, d'adopter des angles d'attaque et d'entrure compris dans des plages limitées, telles que précitées.

Le semoir selon l'invention s'avère parfaitement atteindre l'objectif recherché. De plus, il a des dimensions réduites permettant de réduire l'encombrement de la poutre transversale porteuse et donc de faciliter les déplacements de l'engin portant cette poutre.

De préférence, l'angle d'attaque est de l'ordre de 9 à 10°, et de façon encore préférée, est de 9,8°. De préférence, l'angle d'entrure est de l'ordre de 12 à 13°, et de façon encore préférée, est de 12,7°.

Ladite partie d'attelage peut notamment être sous la forme d'une bride de d'attelage.

Le système de liaison précité peut notamment être sous la forme de deux bielles, ou de deux paires de bielles, formant un parallélogramme déformable, et d'un ressort ou vérin reliant les deux bielles ou paire de bielles l'une à l'autre de façon à rappeler les bielles dans une position réalisant une pression du châssis en direction du sol ; les axes du disque ouvreur et de la roue de jauge sont alors situés sensiblement entre l'aplomb de l'axe le plus antérieur par lequel l'une des bielles ou paire de bielles est montée sur la partie d'attelage et l'aplomb de l'axe le plus postérieur au moyen duquel l'une des bielles ou paire de bielles est reliée au châssis.

Le châssis porte le soc à une extrémité inférieure, positionné de façon oblique, ce soc étant solidaire du châssis et subissant les mouvements de ce dernier.

Le châssis peut être traversé en partie inférieure par un axe inférieur qui porte sur un côté du châssis un manche pour le réglage de la roue de jauge et sur le côté opposé du châssis, le disque ouvreur et un bras supportant la roue de jauge ; le bras est positionné parallèlement au disque ouvreur, est orienté vers l'arrière du semoir, et est solidaire de l'axe inférieur qui le supporte ; le bras est pourvu à mi-longueur d'un axe de rotation qui supporte la roue de jauge positionnée de façon postérieure par rapport au disque ouvreur.

Ainsi, lorsque le manche est manœuvré d'une position vers une autre, ledit manche fait pivoter le bras dans une autre position au regard du sol et entraîne un déplacement de la roue de jauge, ayant comme résultante de réduire ou augmenter la profondeur d'ouverture dans le sol par le biais du disque ouvreur. L'axe de rotation portant la roue de jauge étant situé de manière excentrée, par rapport au positionnement de l'axe inférieur placé sur le châssis, fait que lors d'un déplacement manuel du bras, selon le sens, par le biais du bras, la roue de jauge relève ou rabaisse le châssis par rapport au sol et simultanément le disque ouvreur subit le même déplacement sur un plan vertical et accentue ou diminue la profondeur d'ouverture. Le bras porte à une extrémité supérieure un racloir juxtaposé au pourtour de la roue de jauge.

Ce racloir chasse la terre adhérant sur ledit pourtour lors de la rotation de la roue de jauge et empêche tout amoncellement autour de la roue de jauge qui fausserait les réglages.

Le manche est doté en partie supérieure d'une partie coulissante permettant par le truchement d'une poignée de sortir ledit manche d'une position pour l'amener dans une autre position ; lesquelles positions sont matérialisées par une succession de crans formés dans un sélecteur fixé en partie haute du châssis, le sélecteur ayant une forme courbe et longitudinale de manière à être concentrique à l'axe inférieur supportant ledit manche.

Selon une forme de réalisation de l'invention,

- les extrémités des bielles de terrage sont accouplées par paires au moyen d'axes transversaux et d'entretoises tabulaires ;

- la paire de bielles de terrage située à un niveau supérieur a des chants supérieurs comportant des dents juxtaposées sur un même plan, sur lesquelles dents se déplace un élément de pression placé de manière transversale sur lesdits chants supérieur des bielles de terrage ; l'élément de pression comporte aux extrémités et de façon symétrique, des tétons pour réaliser son emboîtement sur les dents lors de son cheminement par rotation sur les chants des bielles de terrage ;

- les paires de bielles de terrage sont asservies par un moyen élastique tel qu'un ressort exerçant une tension vers le bas, dont une des extrémités du ressort est fixée sur une partie inférieure du châssis et une autre extrémité dudit ressort est fixée sur l'élément de pression.

Le réglage de pression de la roue de recouvrement s'effectue très facilement, en effet, selon que l'élément de pression chemine dans les dents vers l'avant, à l'aide d'une clef, le ressort se détend et la pression de la roue de recouvrement sur le sol diminue ; inversement si l'élément de pression est amené vers l'arrière du semoir direct, le ressort se tend et la pression de la roue de recouvrement sur le sol augmente. L'ensemble de support peut être formé par une platine surmontée de deux ailes disposées en parallèles ; sur ces ailes, pivotent les extrémités postérieures des bielles de terrage.

La platine comporte un débord latéral prolongé par une aile, possédant une ouverture proche de l'aile, laquelle ouverture a une forme allongée et courbe pour permettre des réglages d'une plaque positionnée sous la platine ; laquelle plaque présente un coude orienté vers le sol qui supporte un axe fixe pour porter et maintenir la roue de recouvrement.

L'ensemble de support peut inclure un crabot d'axe vertical, permettant un réglage de l'orientation de la roue de recouvrement par rapport à l'axe antérieur- postérieur du semoir.

La description ci-après conjointement avec les figures ci-jointes illustrent un mode de réalisation à titre d'exemple et de manière non limitative et permettront de faciliter la compréhension de l'invention et autres détails.

La figure 1 représente en élévation, une vue du semoir direct côté gauche.

La figure 2 est une vue côté droit du semoir direct muni de la roue de jauge. La figure 3 est une vue côté droit du semoir direct sans la roue de jauge, permettant d'apercevoir le bras supportant cette dernière.

La figure 4 est une vue de détail et de haut des éléments de réglage de la roue de recouvrement.

La figure 5 est une vue de détail et de dessous des bielles de terrage et de la pièce support pour l'action de terrage effectuer par la roue de recouvrement.

La figure 6 est une vue de l'avant du semoir direct montrant les inclinaisons du disque ouvreur, de la roue de jauge et de la roue de recouvrement.

La figure 7 est une vue de la partie postérieure du semoir selon une variante de réalisation, incluant un crabot.

Tel que représenté en figures 1 à 6, le semoir direct objet de la présente invention comprend, de l'extrémité avant vers l'extrémité arrière : une bride 1 destinée à être positionnée sur une barre transversale porteuse (non représentée), laquelle bride 1 se prolonge vers l'arrière par des ailes 3 qui portent des bielles de pression 4, 5, 6, 7, assujetties à un ressort 8 ; les bielles de pressions 5 et 7 supportent un châssis 9 formé d'une paroi sensiblement verticale ; lequel châssis 9 est traversé en partie inférieure par un axe inférieur 10 portant sur le côté gauche un manche 11 et sur le côté droit, en partant d'une parois du châssis 9, un disque ouvreur 12 et un bras 13 supportant une roue de jauge 14 ; lequel châssis 9 porte en partie inférieure un soc 15 relié de façon commune à une trémie à graines (non représentée); ledit châssis 9 se prolonge vers l'arrière et porte quatre bielles de terrage 16, 17, 18, 19 par le biais d'une extrémité de chacune d'elles et lesdites bielles de terrage 16, 17, 18, 19 ont des extrémités positionnées sur une pièce support 20 maintenant une roue de recouvrement 21 par le biais d'éléments de réglage.

Un premier réglage de la pression exercée par le semoir direct sur le sol, est effectué au moyen des éléments portés par la bride 1 placée sur la barre transversale porteuse. La bride 1 se prolonge vers l'arrière par deux ailes 3 positionnées latéralement sur un plan vertical, lesquelles ailes 3 portent respectivement deux extrémités des bielles de pression 4, 5, 6,7 positionnées sur un même côté et sur deux niveaux ; les bielles de pression 4, 5, 6, 7 ont des extrémités orientées vers l'arrière et vers le sol.

Les bielles de pression 4, 5, 6, 7, sont rangées par paire et sur deux plans obliques et pour chacune des paires, les bielles de pression sont solidarisées entre elles par le truchement d'une cloison transversale 22. Les bielles de pression composant chacune des paires ont leurs extrémités en vis-à-vis reliées avec des axes transversaux 23, 24, 25, 26 permettant d'accoupler leurs résistances aux efforts. L'articulation des deux paires de bielles de pression 4, 5, 6, 7, est asservie par un ressort 8 pour compenser un mouvement ascendant du châssis provoqué par la roue de jauge en pression sur le sol.

Le ressort 8 est disposé selon une diagonale dans un espace délimité par la proximité des deux paires de bielles de pression ; ledit ressort 8 est fixé par une des deux extrémités sur une entretoise avant 27 placée autour de l'axe transversal 23 situé à l'avant d'une paire de bielle de pression et ledit ressort 8 est fixé, par son autre extrémité, sur une entretoise arrière 28 placée autour de l'axe transversal 26 situé à l'arrière de l'autre paire de bielle de pression. Le ressort 8 comporte une partie hélicoïdale et une tige filetée réglable au moyen d'un écrou de façon à graduer la pression transmise sur les deux paires de bielles de pression.

Les deux paires de bielles de pression portent le châssis, par l'entremise de prolongements extérieurs des axes transversaux 24, 26 situés à l'arrière des bielles de pression 5, 7 ; lesquels axes transversaux 24, 26 aux extrémités en regard du châssis, se continuent à l'extérieur des bielles de pression et sont encastrées dans la paroi du châssis 1 pour manoeuvrer et maintenant ledit châssis 9 sur un plan vertical.

Le châssis 9 est formé principalement d'une paroi verticale traversé en partie inférieure par l'axe inférieur 10 monté de façon pivotante sur le châssis 9, lequel axe inférieur 10 porte sur le côté gauche un manche 11 pour le réglage de la roue de jauge et ledit châssis porte également en partie inférieure un soc 15 positionné en oblique ; lequel soc 15 est solidaire du châssis 9 et sa profondeur de pénétration dans le sol est régulée par les mouvements du châssis sur un plan vertical.

L'axe inférieur 10 porte, sur le côté droit du châssis 9, le disque ouvreur 12 par le truchement d'un moyeu 29 lui permettant de pivoter librement et ledit axe inférieur 10 porte le bras 13 par une extrémité inférieure. Le disque ouvreur 12 est incliné (voir fig. 6) vers la paroi du châssis 9 de manière à ouvrir un sillon et à couper toutes les racines et les tiges se trouvant sur sa trajectoire. Le bras 13 est positionné parallèlement au disque ouvreur 12 et porte à mi-longueur un axe de rotation 30 sur lequel pivote la roue de jauge 14 comportant une inclinaison identique à celle du disque ouvreur 12. Le bras 13 est monté sur l'axe inférieur 10 de manière solidaire autrement dit quand l'axe inférieur 10 tourne ce dernier entraîne ledit bras. Le bras 13 est orienté vers l'arrière par rapport à l'axe inférieur 10 situant la roue de jauge un peu en aval du disque ouvreur 12.

Le manche 11 servant à régler la profondeur du sillon comporte dans son prolongement en partie supérieure, une partie coulissante comprenant un tube inférieur 32 qui traverse un ressort hélicoïdal 34 et se continue vers le haut par un tube supérieur 31 ayant une section plus importante. L'extension du ressort hélicoïdal 34 est limitée par deux bagues situées à ses extrémités. Le tube supérieur 31 est doté en partie haute d'une poignée 33 et ledit tube supérieur 3 lse bloque par le biais de sa section dans des crans 36 situés dans un sélecteur 35. Le tube supérieur 3 lest posté au travers du sélecteur 35 par l'entremise d'une fente formée sur la longueur dudit sélecteur 35 ; lequel sélecteur 35 est fixé sur la paroi gauche du châssis 9 et compose une courbe concentrique à l'axe inférieur 10 porté par le châssis. La fente du sélecteur 35 comprend sur un côté les crans 36 pour bloquer le tube supérieur 31 par sa section dans une position choisie.

Pour le réglage de la profondeur du sillon, au moyen de la poignée 33, une traction est exercée vers le haut permettant de déloger le tube supérieur 31 d'un cran 36 et d'acheminer ledit tube supérieur 31 par le biais de ladite fente vers un autre cran 36.

Ainsi, lorsque le manche 11 est manœuvré d'une position vers une autre, ledit manche fait pivoter par le biais de l'axe inférieur 10, le bras 13 et entraîne également dans une autre position au regard du sol, la roue de jauge, ayant comme résultante de réduire ou augmenter la profondeur d'ouverture dans le sol par le biais du disque ouvreur 12.

Le châssis 9 se prolonge vers l'arrière du semoir direct et porte de part et d'autre de ses côtés quatre bielles de terrage 16, 17, 18, 19, juxtaposées par paire, lesquelles bielles de terrage sont réunies avec des axes et maintenues avec des entretoises tabulaires 37, 38 sur deux niveaux. Les bielles de terrage 16, 17, 18, 19, pivotent par une des extrémités sur le châssis 9 et leurs autres extrémités sont maintenues sur une pièce support 20. La pièce support 20 est agencée de moyens de réglage pour maintenir et orienter la roue de recouvrement. La pièce support 20 est principalement formée d'une platine 39 surmontée de deux ailes 40 disposées en parallèles. Les extrémités des bielles de terrage 16, 17, 18, 19, situées vers l'arrière sont fixées sur les ailes 40 et maintiennent ladite pièce support sensiblement sur un plan horizontal.

La platine 39 comporte un débord 41 sur le côté par rapport à une aile 40, lequel débord 41 possède une ouverture 42 proche de l'aile, laquelle ouverture 42 a une forme allongée et courbe pour un des réglages d'une plaque 43 positionnée sous la platine 39. La plaque 43 forme à une extrémité extérieure un coude 44 orienté vers le sol et portant un axe fixe 45 sur lequel est maintenue et pivote la roue de recouvrement 21. Les bielles de terrage 16, 17 ont des chants supérieurs rectiligne comportant des dents 46 sur un même plan et sur lesquelles dents 46 se déplace un élément de pression 47 placé de manière transversale sur les chants supérieurs desdites bielles de terrage 16 et 17. L'élément de pression 47 se déplace dans un mouvement rotatif et comporte aux extrémités et de façon symétrique des saillies cylindriques 48 qui cheminent sous une action manuelle, dans les dents 46 des chants supérieurs. L'élément de pression 47 a un corps longitudinal et est maintenu en pression vers le sol par une des deux extrémités d'un ressort 49 et ce dernier à son autre extrémité fixée sur une partie inférieure d'une patte 50 solidarisée au châssis 1.

Le ressort 49 est positionné par le biais d'un anneau dans une gorge 51 située sur le pourtour de l'élément de pression 47 et à mi-longueur de ce dernier, de façon à exercer une pression équilibrée sur les bielles de terrage 16 et 17.

La plaque 43 positionnée sous la platine 39, a une forme sensiblement rectangulaire et comporte une ouverture longitudinale 52 sur son axe médian ; par laquelle ouverture longitudinale 52 sont introduites deux vis 53 et 54 positionnées par la face inférieure de la plaque 43. Les vis 53 et 54 sont immobilisées au moyen de deux écrous 55 et 56 placées sur la platine 39 et le débord 41, permettant la fixation et le réglage de ladite plaque 43 à la platine 39 et permettant de donner un angle à la roue de recouvrement par rapport à l'axe d'ouverture du sillon.

La vis 53 maintient la plaque sur un point fixe de la platine 39 par le biais d'un trou situé dans ladite platine et entre les deux ailes 40 ; la vis 54 est placée en correspondance avec l'ouverture 42 située dans le débord de la platine. La vis 54 étant susceptible d'être déplacée dans l'ouverture 42 de la platine pour un réglage de l'axe de la roue de recouvrement par rapport à l'axe du sillon. En outre, l'ouverture longitudinale 52 de la plaque 43 permet un réglage de l'éloignement de la roue de recouvrement par rapport à l'axe d'ouverture du sillon. En effet, la plaque 43 peut être déplacée dans le sens transversal et par rapport à la pièce support 20, par le biais de l'ouverture longitudinale 52.

Sur une partie supérieure de la plaque 43, proche de la roue de recouvrement, est marquée ; une graduation 57 pour le réglage transversal du positionnement de ladite roue de recouvrement, et un doigt indicateur solidaire du débord de la platine permet de situer le réglage.

Le châssis 1 porte sur le côté droit et en regard du disque ouvreur 12, un racloir 58 juxtaposé à une face du disque ouvreur pour en dégager la terre collée ; un autre racloir 59 est placé en partie haute du bras 13 par le biais d'une tige transversale, lequel racloir 59 à un côté juxtaposé au pourtour de la roue de jauge 14 de manière à dégager la terre et pour préserver le réglage de la profondeur d'ouverture du sillon.