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Title:
DISPERSION OF LIPIDIC SPHERULES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1987/006460
Kind Code:
A1
Abstract:
Cosmetic or pharmaceutical composition consisting of a dispersion in an aqueous medium D of lipidic spherules to the lipidic phase of which there is associated at least one lipoprotide free of sulfhydryle function selected amongst the mono- or polyacylated derivatives of amino acids or of polypeptides, wherein the acyle residue R-CO comprises a C13-C19, hydrocarbonated chain R, at least one of the functions which connects the polypeptidic chain or the amino acid residue to the lipophilic chain being an amide function, the carboxylic functions of the polypeptidic chain or of the amino acid residue being partially or completely neutralized by means of one or a plurality of alkaline cations, an ammonium ion or a substituted ammmonium derived from an amine, said lipoprotide or lipoprotides being present in a ratio from 1 to 15% by weight based on the total weight of said lipidic phase.

Inventors:
HANDJANI ROSE-MARIE (FR)
RIBIER ALAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR1987/000128
Publication Date:
November 05, 1987
Filing Date:
April 17, 1987
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Assignee:
OREAL (FR)
International Classes:
A61K8/11; A61K8/14; A61K8/00; A61K8/31; A61K8/37; A61K8/39; A61K8/42; A61K8/44; A61K8/49; A61K8/64; A61K8/65; A61K8/66; A61K8/89; A61K8/891; A61K8/98; A61K8/99; A61K9/00; A61K9/127; A61K38/00; A61K38/22; A61K38/43; A61K39/00; A61Q3/00; A61Q19/00; (IPC1-7): A61K7/00; A61K9/50
Domestic Patent References:
WO1985004880A11985-11-07
Foreign References:
EP0120722A11984-10-03
GB2026340A1980-02-06
FR2315991A11977-01-28
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Composition cosmétique ou pharmaceutique cons i s¬ tant en une dispersion dans un Milieu aqueux D, de spherules lipidiques constituées de couches Moléculaires organisées encapsulant une phase aqυeυ se E, le (s) lipide (s) constitutif (s) desdites couches étant des amphiphiles ioniques ou nonioniques , caractérisée par le fait qu'à la phase lipidique propre des dites spherules , est ass ocié au moins un lipopro¬ tide exempt de fonction sulfhydryle choisi parmi les dérivés mono ou polyacylés d' amino acides ou de polypeptides , dans lesquels le reste acyle RCO comporte une chaîne hydrocarbonée R en C13Cιg, au moins une des fonctions qui relie la chaîne polypeptidique ou le reste d'aminoacide è la chaîne lipophile étant une fonction amide, les fonctions carboxyliques de la chaîne polypeptidique ou du reste d'aminoacide pouvant être partiellement ou totalement neutralisées par un ou plusieurs cations alcalins , un ion ammonium ou un ammonium substitué dérivé d'une aminé , ledit (ou lesdits) lipoprotide (s) étant présent (s) à un taux de 1 à 15% en poids par rapport au poids total de ladite phase lipidique propre . Compos ition selon la revendication 1 , caractérisée par le fait que le (ou les) reste (s) acyle des lipoprotides utilisés est (ou sont) choisi (s) parmi les restes myristoyle , palmitoyle, stéaroyle , oléoyle , linoléoyle et linolénoyle . Composition selon l ' une des revendications 1 et 2, carac¬ térisée par le fait que la chaîne protidique des lipoprotides utilisés est dérivée du collagène ou de l 'hydroxyproline. 4 Composition selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le (ou les) lipoprotide (s) utilisé (s) est (ou sont) choisi (s) dans le groupe formé par le lipoaminoacide palmitoyl collagénique , le dé¬ rivé dipalmitoyl 0N de l 'hydroxyproline, le linoléate d'hydroxyproline , le stéaroylglutamate de sodium, le stéaroyl tripeptide de collagène et l 'oléoyl (tétra ou penta) peptide de collagène . 5 Composition selon l ' une des revendications 1 à 4 , cara ctérisée par le fβit que les lipides destinés à cons ¬ tituer les feuil lets des spherules sont des amphiphiles d ' origine naturelle ou synthétique , ioniques ou nonionique s, comportant, par molécule, un ou plusieurs groupement(s) hy drophile(s) pris parmi les groupes hydroxyle, étheroxyde, carboxyle, phosphate et aminé. 6 Composition selon le revendication 5, caracté¬ risée par le fait que les amphiphiles ioniques sont pris dans le groupe formé par les phospholipides naturels, tels que la lécithine d'oeuf ou de soja et la sphingomyéline, les phospholipides de synthèse, tels que la dipalmitoylphospha tidylc oline ou la lécithine hydrogénée, les composés ampho¬ tères et les composés anioniques. 7 Composition selon la revendication 5, caracté¬ risée par le fait que les amphiphiles nonioniques sont pris dans le groupe formé par : les éthers de polyglycérol linéaires ou ramifiés, de for¬ mules respectives : R4(0CH2CHCH^λ0H 0H et R.
2. 0CH2„CiH n0H CH20H n étant une valeur statistique moyenne comprise entre 1 et 6, R4 représentant une chaîne aliphatique, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, contenant 12 à 30 atomes de carbone, des radicaux hydrocarbonés des alcools de lanoline ou les restes hydroxy2 alkyle des Q^diols à longue chaîne ; les éthers de polyglycérol, linéaires ou ramifiés, compor¬ tant deux chaînes grasses ; les alcools gras polyoxyéthylénés ou les stérols polyoxy¬ éthylénés ; les éthers de polyols ; les esters de polyols, oxyéthylénés ou non ; les glycolipides d'origine naturelle ou synthétique ; les hydroxya ides représentés par la formule : formu e dans aque e : R. désigne un radical alcoyle ou alcényle en C7C21 ; R» désigne un radical hydrocarboné, saturé ou insaturé, en CyC31 ; COA désigne un groupement choisi parmi les deux groupements 10 suivants : un reste CONB R3 B étant un radical dérivé d'aminés primaires ou se . m condaires, mono ou polyhydroxylées et R3 désignant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle ou hydroxyéthyle ; C00Z, Z représentant le reste d'un polyol en C3C7 8 Composition selon l'une des revendications 1 mm à 7, caractérisée par le fait que les amphiphiles destinés à former les spherules, sont associés à des additifs pris dans le groupe formé par des alcools et diols à longue chaîne, des stérols, des aminés è longue chaîne, des hydroxyalkylamines des aminés grasses polyoxyéthylénées, des esters d'amino alcools 25 è longue chaîne, et leurs sels, des esters phosphoriques d'al¬ cools gras, des alkylsυlfates, et des dérivés ioniques de stérols. 9 Composition selon l'une des revendications 1 è 8, caractérisée par le fait qu'elle contient de 0,5 à 25% en 30 poids d'amphiphile(s) constituant les parois de spherules, ces pourcentages étant exprimés en poids par rapport au poids total de la composition. 10 Composition selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait que les parois de ces spherules 5 renferment au moins une substance liposoluble tels Que» Par exemple, les agents kératolytiques, les agents antiinflammatoires et les agents antioxydants. 11 Composition selon l'une des revendications 1 è 10, caractérisée par le fait que la phase aqueuse E encap sulée dans les spherules est une solution aqueuse de subs¬ tance^) active(s), de préférence isoosmotiqυe par rapport è la phase D qui entoure les spherules. 12 Composition selon la revendication 11, carac¬ térisée par le fait que les phases aqueuses D et E sont iden tiques. *.3 Composition selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisée par le fait que la phase aqueuse E ou la phase aqueuse externe D renferme au moins une substance cos¬ métique hydrosoluble prise dans le groupe formé par les hu mectants, les agents de brunissage artificiel, les agents de coloration de la peau, les agents antisolaires, les filtres solaires, les agents antiperspirants, les déodorants, les astringents, les produits rafraîchissants, l s produits to¬ niques, les produits cicatrisants, les produits kératolyti ques, les produits dépilatoires, les eaux parfumées, les co¬ lorants hydrosolubles, les agents antipelliculaires, les agents antiséborrhéiques, les oxydants, les réducteurs et les extraits de tissus animaux ou végétaux. 14 Composition selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisée, par le fait que la phase aqueuse E ou la phase aqueuse externe D renferme au moins un produit pris dans le groupe formé par les vitamines, les hormones, les enzymes, les vaccins, les antiinflammatoires, les antibiotiques et les bactéricides. 15 Composition selon l'une des revendications 1 è 14, caractérisée par le fait qu'au «oins une phase liquide L, non Miscible è l'eau, est dispersée dans la phase aqueu¬ se D. 16 Composition selon la revendication 15, carac¬ térisée par le fait qu'elle contient de 2 è 70% en poids de phase liquide L non miscible è l'eau par rapport au poids total de la composition, la proportion pondérale relative de lipide(s) amphiphile(s) constitutif(s) de spherules par rap¬ port è la phase liquide non miscible è l'eau dispersée étant comprise entre 0,02/1 et 10/1.
3. 17Composition selon l'une des revendications 15 ou 16, caractérisée par le fait que la phase liquide L non miscible à l'eau dispersée dans la phase aqueuse D est choi¬ sie dans le groupe constitué par les huiles telles que les esters d'acides gras et de polyols, et les esters d'acides gras et d'alcools ramifiés de formule R, C00Rβ, formule dans laquelle R5 représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de carbone et R représente une chaîne hydrocarbonée ramifiée contenant de 3 à 20 atomes de carbone, les hydrocarbures tels que l'hexadécane, l'huile de paraffine, le perhydrosqualène ; les carbures halogènes tels que le perfluorodécahydronaphtalène ; la perfluorotributyla ine ; les polysiloxanes ; les esters d'acides organiques, les éthers et polyéthers.
4. 18 Composition selon l'une des revendications 1 è 17, caractérisée par le fait que la phase aqueuse D renfer me au moins un adjuvant pris dans le groupe formé par les opacifiants, les gélifiants, les arômes, les parfums, les filtres antisolaires et les colorants.
5. 19 Composition selon l'une des revendications 15 à 18, caractérisée par le fait que la phase L renferme au moins un parfum et/ou une ou plusieurs substances actives liposolubles. 20* Composition selon la revendication 19 , carac¬ térisée par le fait que la s.ubstance liposoluble est cons¬ tituée par un filtre antisolaire , une substance destinée è améliorer l 'état des peaux sèches ou séniles ou un βntioxy dent.
Description:
DISPERSION DE SPHERULES LIQUIDES

La présente invention concerne une composition à usage cosmétique consistant en une dispersion aqueuse de spherules lipidiques.

On sait que certains lipides possèdent la propriété de former, en présence d'eau, des phases mésomorphes dont l'état d'organisation est intermédiaire entre l'état cris¬ tallin et l'état liquide. Parmi les lipides qui donnent naissance à des phases mésomorphes, il a déjà été indiqué que certains peuvent gonfler en solution aqueuse pour former des spherules dispersées dans le milieu aqueux, ces spheru¬ les étant constituées par des couches multi-moléculaires et de D référsnce d s couches bi-moléculaires. Oans le brevet français n° 2 315 991, on a déjà décrit des dispersions de spherules lipidiques ; ces spheru¬ les sont caractérisées par leur structure en feuillets cons¬ tituée d'une pluralité de couches lipidiques séparées les unes des autres par des couches de phase aqueuse ; elles peuvent ainsi servir à encapsuler, dans les compartiments aqueux compris entre les couches lipidiques, ύ ~ s substances actives hydrosolubles et à les protéger des conditions exté¬ rieures. Les composés lipidiques utilisables pour consti¬ tuer de telles spherules peuvent être des composés ioniques, auquel cas on obtient des liposomes, ou des composés non-io¬ niques, auquel cas on obtient des niosomes.

Dans les brevets français n° 2 485 921 et 2 490 504, on a également décrit des compositions consistant en une dis¬ persion aqueuse de spherules du type précité dans la phase aqueuse externe desquelles on prévoyait une dispersion d'huile On a constaté que, de façon surprenante, la présence de sphe¬ rules lipidiques permettait de stabiliser la dispersion d'huile et qu'en outre, on obtenait, avec de telles compo¬ sitions, un effet combiné des spherules et des gouttelettes d'huile.

Dans le brevet français numéro 2 543 Ol β . on a proposé, en outre, un procédé de préparation de vésicules lipidiques unila ellβires ayant un diamètre moyen supérieur è 1000 R. On soulignera ici que les dispersions aqueuses de vésicules lipidiques ont un intérêt tout particulier en cos¬ métique où elles présentent un avantage considérable par rapport è l'utilisation bien connue des é ulsions, cβr elles permettent précisément d'éviter l'utilisation simultanée d'un émulsionnant et d'uns huile, combinaison qui peut être irri- tante pour la peau. Par βilleurs, elles permettent d'intro¬ duire des substances hydrophiles dans un milieu essentielle¬ ment, lipophile, d'où un effet de protection de ces substances vis-à-vis des différents agents d'altération possibles, comme les oxydants.

Lorsque l'on prépare des liposomes ou des niosomes, divers additifs peuvent être associés aux composés lipidiques ioniques ou non-ioniques, en vue de modifier la perméabilité ou la charge superficielle des spherules. On a cité, a cet égard, un certain nombre de ces additifs dans les brevets français précités. On sait que l'incorporation de molécules à charges électriques dans les parois des vésicules, liposo¬ mes ou niosomes, affecte les propriétés de ces multi-couches . Le rôle des lipides chargés est d'améliorer la stabilité des vésicules en prévenant leur floculation et, de ce fait, leur fusion, même en présence d'électrolytes, et de permettre l'augmentation du taux d'eπcapsulation de substances hydro- solubles en accroissant l'épaisseur des feuillets aqueux qui séparent les multi-couches lipidiques . Pour améliorer les propriétés topiques de ces vésicules lipidiques, on peut songer è incorporer è

la phase lipidique qui les constitue, des composés présen¬ tant une action bénéfique pour le revêtement cutané, comme des polypeptides ou des composés renfermant des fractions polypeptidiqυes. Cependant, il est connu que les polypep- tides ont, en règle générale, une action déstabilisante sur les vésicules lipidiques, la conséquence gênante étant une augmentation de la perméabilité.

D'une façon surprenante, la Société Déposante a dé ¬ couvert que l'utilisation d'une famille spécifique de composés lipoprotidi- ques, comme additifs è la phase lipidique des spherules, conduit à l'amélioration recherchée de l'effet topique sans que l'on observe une augmentation notable et rédhibi- toire de la perméabilité, à la condition toutefois de res¬ pecter une gamme spécifiée de proportions pour ces lipopro- tides.

Parallèlement à ce maintien surprenant de la capa¬ cité d'encapsulation des vésicules lipidiques, on conserve l'effet de stabilité de la dispersion.

Les lipoprotides selon l'invention présentent tous, d'une part, une Dartie lipidique par laquelle ils s'incor¬ porent dans la membrane vésiculaire et, d'autre part, une partie protidique, qui est dirigée vers l'extérieur de ladite βembrane et va ainsi pouvoir, lors de l'application sur le revêtement cutané ou les cheveux, agir directement sur ceux-ci.

La présente invention a donc pour obj et le pro¬ duit industriel nouveau que constitue une composition cos¬ métique ou pharmaceutique consistant en une dispersion , dans un ailieu aqueux D , de spherules lipidiques constituées de couches moléculaires organisées encapsulant une phase aqueuse E , le ( s ) lipide (s ) constitutif (s ) desdites couches étant un (ou des) amphiphile (s ) ionique (s ) ou non-ionique ( s ) , caractérisée par le fait qu ' à la phase lipidique propre desdi¬ tes spherules, est associé au moins un lipoprotide exempt de fonction sulf- hydryle choisi parmi les dérivés mono- ou polyacylés d ' amino-

acides ou de polypeptides dans lesquels le reste acyle R-CO comporte une chaîne hydrocarbonée R en C 13 -C ιg , au moins une des fonctions qui relie la chaîne polypeptidique ou le reste d'amino-acide à la chaîne lipophile étant une fonction amide, les fonctions carboxyliqυes de la chaîne polypeptidique ou du reste d'amino-acide pouvant être, le cas échéant, partiel¬ lement ou totalement neutralisées par un ou plusieurs cations alcalins, un ion ammonium ou un ammonium substitué dérivé d'une aminé, ledit (ou lesdits) lipoprotide(s) étant présent(s) à un taux de 1 à 15% en poids par rapport au poids total de la phase lipidique propre.

Dans cette définition, dans toute la description et dans les revendications, on appelle "phase lipidique propre", la quantité des lipides, qui constituent les parois des vési- cules.

De préférence, le (ou les) reste(s) acyle des lipo- protides utilisés est (ou sont) choisi(s) parmi les restes pal itoyle, myristoyle, stéaroyle, oléoyle, linoléoyle et lino- lénoyle. La chaîne protidique des lipoprotides utilisés est notamment dérivée du collagène ou de l'hydroxyproline.

Parmi les lipoprotides particuliers utilisables pour la mise en oeuvre de la présente invention, on peut mentionner le lipoaminoacide palmitoyl collagénique, le dérivé dipalmi- toyl-O-M de l*hydroxyproline. le linoléate d'hydroxyproline, le stéaroylgluta ate de sodium, le stéaroyl tripeptide de colla- gène et l'oléoyl tétra et pentapeptide de collagène.

La gamme de proportions spécifiée pour les lipopro¬ tides (1 à 15% en poids par rapport à la phase lipidique pro- pre) résulte d'un meilleur compromis entre l'obtention d'un effet cosmétique sensible des lipoprotides introduits et la conservation de l'imperméabilité des vésicules dans des limites acceptables. Si le taux de lipoprotides était choisi avec une valeur inférieure à 1%, on n'observerait plus l'ef- fet cosmétique. En revanche, si ce taux devait dépasser 15%, la perméabilité des vésicules serait trop forte pour les ren-

dre valablement utilisables.

Pour réaliser le dispersion dans le phase aqueuse D des spherules lipidiques, on peut utiliser n'importe lequel des procédés antérieurement connus et décrits. On peut, par exemple, utiliser le procédé, qui consis te è dissoudre les lipides dans un solvant volatil, è former un film mince de lipides sur les parois d'un flacon par éva- poration du solvant, à introduire dans ledit flacon la phase aqueuse E à encapsuler et è agiter le mélange mécaniquement 0 jusqu'à l'obtention de la dispersion de spherules è la taille désirée ; dans ce cas, les phases aqueuses D et E sont né¬ cessairement identiques.

On peut aussi utiliser le procédé décrit dans le bre¬ vet français n° 2 315 991, qui consiste à former une phase la- 5 ellaire plane par introduction de la phase aqueuse è encap¬ suler E dans les lipides liquides, è une température légère¬ ment supérieure a la température de fusion des lipides, à ajouter ensuite à la phase lamellaire obtenue une phase aqueuse de dispersion D, qui peut être identique ou non à la phase 0 aqueuse E, et à agiter énergiquement, par exemple mécanique¬ ment, pour obtenir le passage de la phase lamellaire plane à une dispersion, dans la phase aqueuse D, de spherules lipi¬ diques encapsulant la phase aqueuse E. Selon les moyens uti¬ lisés pour réaliser la dispersion (ultra-dispersaur,homoqénéiseur et/ou ul- 5 trasons) et selon le temps d'agitation (de 15 minutes à quel¬ ques heures), on obtient des spherules, dont le diamètre moyen varie de 0,025 à 5 microns environ.

Le procédé sυs-indiqυé convient particulièrement bien, lorsque l'on souhaite utiliser des spherules multila- Q mellaires. Dans le cas où l'on désire des spherules unila- ellaires, on peut utiliser, pour leur préparation, le pro¬ cédé décrit dans le brevet français numéro 2 543 018 ; selon ce procédé, on solubilise les lipides destinés à former le feuillet des vésicules dans au moins un solvant insoluble c dans l'eau ; on conditionne la solution lipidique à l'état liquide, dans un récipient, à une pression P * et à une te pe-

rature (7- ; on conditionne la phase aqueuse è encapsuler E à une pression P« et à une température »• βt on injecte la solution lipidique dans la phase aqueuse de telle sorte que le(s) εolvant(s) de la solution lipidique se vaporise(nt) lorsqu'il(s) arrive(nt) au contact de ladite phase aqueuse, ladite injection étant réalisée avec un débit réduit pour constituer initialement des gouttelettes, la pression P« étant inférieure à la pression P. et à la tension de vapeur du (ou des) solvant(s) dans lesdîtes gouttelettes à la tem- pérature^ 2 -

Les lipoprotides selon l'invention peuvent être ajoutés à n'importe quel moment avant la formation des vé¬ sicules c'est-à-dire, lorsque l'on passe par la formation d'une phase lamellaire, soit avant la préparation de ladite phase lamellaire, soit après.

Les lipides utilisés pour la préparation des sphe¬ rules sont des amphiphiles d'origine naturelle ou synthéti¬ que, ioniques ou non-ioniques, comportant, par molécule, une ou plusieurs longue(s) chaîne s) hydrocarbonée (s), sa urée(s) ou insatu- rée(s. , linéaire. s) ou ranifiéers. , ayant notamment de 8 à 30 atomes de carbone, comme les chaînes oléique, laπolique, tétradécylique, hexa- décylique, isostéarylique , laurique ou alcoylphényle, et un ou plusieurs groupement (s) hydrophile (s) pris parmi les groupes hydroxyle, étheroxyde, carboxyle, phosphate et aminé. Parmi les amphiphiles ioniques, on préfère utili- liser les phospholipides naturels (par exemple la lécithine d'oeuf ou de soja ou la sphingomyéline) , les phospholipides de synthèse ( par exemple, la dipalmitoyl-phosphatidylcho- line ou la lécithine hydrogénée) ; on peut aussi utiliser les composés amphotères comportant deux chaînes lipophiles ou une association de deux ions organiques à longue chaîne de signes opposés, ainsi que les composés anioniques.

Parmi les composés anioniques, on citera ceux qui sont décrits dans la demande de brevet luxembourgeois n° 85 971 déposée le 23 Juin 1985 et qui sont représentés par

la formule

R j CHOH-CH-COOM

R 2 -C0NH

formule dans laquelle :

- R j désigne un radical alcoyle ou βlcényle en C,-C 21 ;

- R 2 désigne un radical hydrocarboné, saturé ou insaturé, en C 6 -C 31 ; et

- M représente H, Na, K, NH. ou un ion ammonium substitué dérivé d'une aminé.

Les composés anioniques définis au précédent paragra¬ phe peuvent être obtenus par le procédé de préparation men¬ tionné dans la demande de brevet français 2 588 256.

Pour les amphiphiles non-ioniques , on préfère que les groupes hydrophiles soient des groupes polyoxyéthylénés ou polygly- cérolés, ou des groupes dérivant d'esters de polyols oxyéthylénés ou non ou encore des dérivé ? d'hydrovyaπύde.s. Avantageusement ces composés lipidi- 'ques non-ioniques sont choisis dans le groupe formé par - les éthers de polyglycérol, linéaires ou ramifiés, de for¬ mules respectives :

0H et

Ti étant une valeur statistique moyenne comprise entre 1 et 6, R 4 étant une chaîne aliphatique, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, comprenant de 12 à 30 atomes de carbone, les radicaux hydro- car b onés des alcools de lanoline, les restes hydroxy-2 alkyle des α(-diols à longue chaîne ;

- les éthers de polyglycérol, linéaires ou ramifiés, comportant deux chaînes grasses ;

- les alcools gras polyoxyéthylénés ; - les stérols polyoxyéthylénés ;

- les éthers de polyols ;

- les esters de polyols oxyéthylénés ou non et, en particu-

lier, les esters de sorbitol polyoxyéthylénés ;

- les glycoiipides d'origine naturelle ou synthétique, par exeeple les cérébrosides ;

- les hydroxyamides tels que ceux qui sont décrits dans la 5 demande de brevet luxembourgeois n° 85 971 déposée le

23 Juin 1985 et qui sont représentés par la formule :

10 formule dans laquell :

- R. désigne un radical alcoyle ou alcényle en C 7 -C 21 ;

- R désigne un radical hydrocarboné, saturé ou insaturé, en C 6 -C 31 ;

- COA désigne un groupement choisi parmi les deux groupements

15 suivants :

- un reste CON-B

R 3 B étant un radical dérivé d'aminés primaires ou se¬ condaires, mono- ou polyhydroxylées et R 3 désignant

20 un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle ou hydroxyéthyle ; - C00Z, Z représentant le reste d'un polyol en Cg-C,. De façon connue, divers autres additifs peuvent mm être associés aux composés lipidiques en vue de modifier la perméabilité ou la charge superficielle des spherules. On citera, à cet égard, l'addition éventuelle des alcools et diols à longue chaîne, des stérols, par exemple le cholesté¬ rol et le -sitostérol, des aminés à longue chaîne, des 0 hydroxyalkylamines, des aminés grasses polyoxyéthylénées, des esters d'amino-alcools à longue chaîne, de leurs sels, des esters phosphoriques d'alcools gras, par exemple le dicétyl- phosphate de sodium et des alkyl-sulfates, par exemple le cétylsulfate de sodium, des dérivés ioniques des stérols. 5

Avantageusement, on peut utiliser, pour constituer la dispersion de spherules, de 0,5 è 25% en poids d'amphi- phile(s) par rapport au poids total de la dispersion de sphe¬ rules è obtenir.

On peut prévoir que les parois des spherules renferment au noins une substance liposoluble active telle que, par exemple, un agent ératolytiqυe comoe l'acide rétinoîque, ou un agent anti-inflaramatoire coπre le 17-valéra e de 3-méthasone, ou encore un anti-oxydant comme la vita_-_ine E et son acétate ou le palmitate d'ascorbyle, ce qui est parti¬ culièrement intéressant lorsqu'on envisage des applications topiques.

On peut aussi prévoir que la phase aqueuse E à en¬ capsuler dans les spherules soit une solution aqueuse de substance active, de préférence isoosmotique par rapport à la phase D de la dispersion. Les phases D et E peuvent être identiques.

La phase aqueuse E encapsulée dans les spherules ou la phase aqueuse externe D contient, par exemple, au moins une substance cosmétique hydrosoluble prise dans le groupe formé par des humectants, tels que la glycérine, le sorbitol, le pentaérythritol, l'inositol, l'acide pyrrolidone-carboxy- lique et ses sels ; des agents de brunissage artificiel, tels que la dihydroxyacétone , l 'érythrulose, le glycéraldéhyde , les " ^ -dialdéhydes, tels que l'aldéhyde tartrique, éventuel¬ lement associés à d'autres agents de coloration de la peau ; des agents anti-solaires ; des anti-perspirants ; des déodo¬ rants ; des astringents ; des produits rafraîchissants, toniques, cicatrisants, kératolytiques, dépi-

latoîres ; des extraits de tissus d'animaux ou végétaux ; des eaux parfumées ; des colorants hydrosolubles ; des agents anti-pelliculaires ; des agents anti-séborrhéiques ; des oxy¬ dants, tels que l'eau oxygénée, et des réducteurs, tels que l'acide thioglycolique et ses sels. Dans le cas d'une composition utilisable en pharma¬ cie, la phase aqueuse E encapsulée dans les spherules ou la phase aqueuse externe D contient, de préférence, au moins un produit pris dans le groupe formé par les vitamines, les hor¬ mones, les enzymes, tels que la sυperoxyde dismutase, les vaccins, les anti-inflammatoires, tels que 1 'hydrocortisone, les antibiotiques et les bactéricides.

On peut également prévoir que la phase aqueuse D entourant les spherules contienne au moins une phase liquide L non miscible à l'eau dispersée dans ladite phase aqueuse D. Cette phase liquide L non miscible à l'eau peut être une huile ou un constituant pris dans le groupe formé par les hydrocarbures, les carbures halogènes, les polysiloxanes , les esters d 'acides organiques, les éthers et polyéthers. Avan¬ tageusement, la quantité de phase liquide L non miscible à l'eau, dispersée dans la phase aqueuse D, est comprise entre 2 et 70% en poids par rapport au poids total de la composi¬ tion, la proportion pondérale relative de lipide(s) amphiphile(s) constitutif (s) de spherules par rapport à la (ou aux ) phase (s) liquide(s) non niscîble(s) à l'eau, dispersée (s) , étant comprise entre 0,02/1 et 10/1.

L'huile utilisée pour être dispersée dans la pl.ase aqueuse D est avantageusement prise dans le groupe formé par les esters d'acides gras et de polyols, notamment les trigly¬ cérides liquides, et les esters d'acides gras et d'alcools ramifiés de formule Rg-COOR-, formule dans laquelle R 5 repré¬ sente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de carbone et R- représente une chaîne hydrocarbo¬ née ramifiée contenant de 3 è 20 atomes de carbone. Dans un tel cas, si l'huile est un ester d'acides gras et de polyols, on préfère qu'elle soit choisie dans le groupe formé par

les huiles de tournesol, de mais, de soja, de courge, de pé¬ pins de raisins, de jojoba, de sésame et le tri-caprocaprylate de gly- cérol ; si, au contraire, l'huile est un ester d'acides gras supérieur et d'alcool ramifié, on préfère que ladite huile soit l'huile de Purcellin.

Pour constituer la phase liquide L non miscible à l'eau, on peut encore avantageusement choisir 1'hexadécane, l'huile de paraffine, le perhydrosqualène, la perfluorotributylamine, le perfluorodécahydronaphtalène et l'huile de silicone volatile. On peut également prévoir que la phase aqueuse D, qui entoure les spherules, contienne au moins un adjuvant pris dans le groupe formé par les opacifiants, les géli¬ fiants, les arômes, les parfums, les filtres anti-solaires et les colorants, ceux de ces adjuvants, qui sont liposolubles, pouvant être dissous dans la phase liquide L non miscible à l'eau dispersée dans la phase aqueuse D, au cas où on utili¬ se une telle dispersion.

Si le liquide non miscible à l'eau dispersé rajouté dans la phase aqueuse continue,qui entoure les spherules, doit contenir des adjuvants dissous, la dissolution de ces adjuvants est réalisée avant d'effectuer la dispersion.

De tels adjuvants peuvent être, par exemple, des filtres anti-solaires, tels que le paradiméthylamino benzoate de 2-éthyl hexyle ou des substances destinées à améliorer l'état des peaux sèches ou séniles, en particulier des insa- ponifiables tels que des insaponifiables de soja, d'avocat, des tocophérols, des vitamines E, F, des anti-oxydants.

La dispersion d'huile dans l'eau qui constitue le milieu externe de la dispersion de spherules peut contenir au moins un additif, notamment un gélifiant ou un parfum.

L'additif est ajouté à la dispersion en même temps que l'huile Le gélifiant peut être introduit à une concentration variant entre 0,1 et 2%, ces pourcentages étant exprimés en poids par rapport au poids total de la composition. Parmi les gélifiants utilisables, on peut citer les dérivés de cellu-

lose, tels que l'hydroxyéthyl cellulose ; des polymères syn¬ thétiques ; des dérivés d'algues, tels que le βatiβgum ou en¬ core des gommes naturelles, telles que l'βdrβgβnte. On pré¬ fère utiliser, à titre de gélifiants, l'hydroxyéthyl cellu- lose, l'acide poly acrylique réticulé vendu par la société GOODRICH "* sous la dénomination commerciale "CARB0P0L 940", du satiagu ou encore de l'adragante.

Quand on réalise une composition comportant une dispersion de liquide(s) non miscible(s) ô l'eau, on constate ue cette dispersion est stable sans utilisation d'émulsion- nant .

Si la dispersion de spherules comporte des sphe¬ rules de plusieurs types, par exemple des niosomes et des liposomes, on prépare séparément les deux types de spherules et on mélange les deux dispersions.

Pour mieux illustrer l'objet de la présente inven¬ tion, on va indiquer maintenant des résultats d'essais dé¬ montrant que l'introduction de lipoprotides, selon l'inven¬ tion, dans la phase lipidique de spherules en dispersion dans l'eau •maintient, pour ces spherules, une perméabilité et un taux d'encapsulation tout-à-fait acceptable, dès l'instant que la borne supérieure de la gamme spécifiée des pourcen¬ tages de ces lipoprotides n'est pas dépassée.

Ces essais sont résumés dans le tableau ci-après.

ω ω ~ en o σ <JI

T A B E A U

Dans ce tableau, les abréviations A, Ch, B,C, D, E, F et C ont les significations respectives suivantes :

A = lipide non-ionique représenté par la formule suivante :

dans laquelle R = c i6 H 33 et R est ϋne valeur statistique moyenn égale è 3.

Ch = Cholestérol

B = Lipoaminoacide palmitoyl collagénique, représenté par la formule :

CH 3 - (CH 2 ) 14 -C0-NH-CH-C00H

Xoll

dans laquelle R p „ est le reste polypeptidique du colla¬ gène, ce produit étant commercialisé sous la dénomina¬ tion "PCo" oar la Société "RHONE-POULENC.

C = le dérivé dipalmitoyl-0-N de l'hydroxyproline représenté par la formule :

CH 3 -

de poids moléculaire 607, les fractions lipidique et

protidique représentant respectivement 79 et 21X en poids, cet acide étant commercialisé par la Société "RHONE-POULENC" sous la dénomination "D.P.H.P.V

D = Linoléate d'hydroxyproline commercialisé sous la d énomi- nation "AMINOEFADERMA" par la Société "VEVY".

E = Stéaroyl glutamate de sodium commercialisé par la Socié¬ té "AJIN0M0T0" sous la dénomination "ACYLGLUTAMATE H.S 11"

F = Stéaroyl tripeptide de collagène commercialisé sous la dénomination "LEXEÏN A 200" par la société "INOLEX".

G = Oléoyl tétra et pentapeptide de collagène commercialisé sous la dénomination "LAMEPON L PO" par la société "GRIÎNAU". On va donner ci- après quelques exemples de prépa¬ ration «ettaπt en oeuvre l'invention et quelques exemples de formulation illustrant l'utilisation des dispersions de sphe¬ rules selon l'invention.

La préparation des formulations cosmétiques ou phar¬ maceutiques données dans les exemples ci-dessous s'effectue en 1 ou 2 phases.

Dans υ e première phase, on fabrique une disper- sion aqueuse selon le procédé décrit dans le brevet français 2 315 991.

La dispersion aqueuse de spherules lipidiques est préparée è partir :

- d'un lipide amphiphile non ionique ou anionique ou a photère,

- d'un lipoprotide présentant une ou plusieurs fonctions acides libres ou neutralisées sous forme de sels,

- d'un stérol, facultatif, et .de préférence le cholestérol, - de substances actives facultatives de nature lipo- εoluble et/ou de nature hydrosoluble et d'eau déminéralisée.

Dans une seconde phase, facultative, selon le ca¬ ractère cosmétique ou pharmaceutique de la formulation, on pourra ajouter une phase liquide non miscible à l'eau dans le milieu externe.

On pourra également ajouter différents additifs cosmétiques tels que parfum et gélifiants par exemple.

EX EMPLE 1 : CREME DE SOINS POUR PEAUX SECHE S î!E§-_ __ -_?§__ _ _?-_ _PE β5E? i9D :

Dans un bêcher en ecier inoxydable , on pèse les produits suivants :

- lipide β phiphile non ionique de formule R— (0CH -CH> -0H

2 , ~

CH 2 0H

(formule dans laquelle R est un radical he xadécyle et fi a une valeur statistique moyenne égale è 31 3 , 5 g

- cholestérol , 3,5 g

On réalise le mélange de ces deux produits par fu¬ sion à la température de 110°C sous atmosphère d'azote, puis on rarrène la température du mélange fondu à 80°C. On ajoute ensuite 1 g du lipoaminoacide palmitoyl collagénique commer- ' cialiεé sous la référence "PCO" par la société "RHONE-POULENC de formule CHg- (CH 2 ) 14 ~CO-NH-CH-C00H, formule dans laquelle

R coll R ,, est un reste polypeptidique du collagène.

Après homogénéisation du mélange des trois produits è la température de 80°C, on ajoute 3 g de glycérine dissoute dans 20 g d'eau déminéralisée.

On homogénéise le mélange obtenu è la température de 80°C.

On ajoute alors les produits suivants :

- parahydroxybenzoate de méthyle (stabilisateur) 0,3 g

- eau déminéralisée 22,5 g

A la température de 80°C, on homogénéise le mélange à l'aide d'un ultradisperseυr "Virtis" jusqu'à ce que la taille moyenne des vésicules obtenues soit de 0,5 micron.

2!_?Ê__P__ 2§Ë_ _?§ _9£__B__ΓÊ£ __ __ _. :

On ajoute eu mélange obtenu 25 g d'huile de sésame. On soumet le tout è l'action d'un ultradisperseur "Virtis" jusqu* è ce que les globules d'huile aient un diamètre moyen d'environ 1 micron.

On ajoute enfin les produits suivants :

- Parfum 0,4 g

- Acide polyacrylique réticulé vendu par la société * G00DRICH"sous la dénomina- tion commerciale "CARB0P0L 940".... " 0,4 g

- Triéthanolamine 0,4 g

- Eau déminéralisée 20,0 g

Cette crème, appliquée en utilisation topique une fois par jour sur des sujets è peau sèche, donne des résultats satisfaisants après 20 jours d'application.

EXEMPLE 2 : BASE DE SOINS POUR LES ONGLES

Dans un bêcher en acier inoxydable, on pèse les produits suivants : - lipide a phiphile non ionique de formule R

(formule dans laquelle R est un radical hexadécyleet n a une valeur statistique moyenne égale à 3) 8,5 g

- cholestérol 8,5 g

On réalise le mélange de ces deux pro- duits par fusion à la température de 110°C sous atmosphère d'azote, puis on ramène la température du mélange fondu à 70°C et on ajoute 3 g de stéaroylglυtamate de sodium vendu par la société "AJIN0H0T0" sous la dénomination "ACYLGLUTA- MATE HS11". Après homogénéisation du mélange des trois produits

è la température de 70 e C, on ajoute S g de glycérine dissoute dans 50 g d'eau déminéralisée. On homogénéise le Mélange ob¬ tenu è la température de 70°C. On ajoute alors les produits suivants : - parahydroxybenzoate de méthyle

(stabilisateur) 0,3 g

- eau déminéralisée 24,3 g

- parfum 0,4 g

A la température de 70°C, on homogénéise le mélange à l'aide d'un ultradisperseur "Virtis" jusqu'à ce que la taille moyenne des vésicules obtenues soit d'environ 0,3 r.icron.

Après application deux fois par jour de la base de soins pour les ongles, au bout de quelques jours, on observe un lissage de la surface des ongles ainsi qu'un durcissement.

EXEMPLE 3 : CONCENTRE POUR LE TRAITEMENT DES PEAUX IRRITEES

Dans un ballon rond de 1 litre, on dissout, dans 200 ml d'un mélange solvant (chloroforme/méthanol dans le rapport 2/1), les produits suivants :

- lécithine de soja vendue sous la dénomination commerciale "EPIKUR0N E 200" par la société

"LUKAS MEYER" 12,0 g - cholestérol 4,0 g

- DL-«5t-tocophérol 1,0 g

- linoléate d'hydroxyproline (pro¬ duit commercialisé sous le nom

"AMINOEFADERMA" par la société "VEVY" 1,5 g On évapore le solvant è l'aide d'un évaporateur rotatif et on élimine les dernières traces de solvant par passage à la pompe è palette pendant une heure. On met en contact l'association de lipides obtenue avec 40 g d'eau déminéralisée mélangée è 3 g de glycérine. On homogénéi- se le mélange è la température de 40°C.

On ajoute ensuite les produite suivants :

- parahydroxybenzoate de méthyle (stabilisateur)..... 0,3 g

- eau déminéralisée 37,5 g - parfum _., 0,7 g

On soumet le tout è l'action d'un ultra¬ disperseur du type "Virtis" jusqu'à ce que la taille moyenne des vésicules obtenues soit inférieure au micron.

La dispersion obtenue, fluide, peut être appliquée sur la peau par projection è partir d'un flacon pompe.

Cette crème, utilisée en application topique deux fois par jour sur des sujets ayant une peau acnéiqυe irritée, diminue l'irritation après une ou deux semaines d'applica¬ tion.

EXEMPLE 4 LIPOSERUM PQU LE RAFFERMISSEMENT DE LA PEAU

Dans un bêcher en acier inoxydable, on pèse les produits suivants :

- lipide a phiphile non-ionique de formule R—(0CH 2 -CH)=—0H

CH 2 0H (formule dans laquelle R est un radical hexadécyleet n a une va¬ leur statistique moyenne égale à 3) 5,4 g

- cholestérol 5,4 g

On réalise le mélange de ces deux produits par fu¬ sion à la température de 110°C sous atmosphère d'azote, puis on ramène la température du mélange fondu è 75°C et on ajoute 1,2g d'un stéaroyl-tripeptide de collagène commercialisé par la société "IN0LEX" sous la dénomination commerciale "LEXEIN A 200". On homogénéise le mélange è la température de 75°C.

On ajoute ensuite une partie de la phase aqueuse composée de :

- glycérine 3,0 g

- eau déminéralisée 17,0 g

- solution aqueuse obtenue par broyage de tissus placentaires animaux, commercialisée par la société "GATTEFOSSE" sous la dé¬ nomination commerciale

"PHYLDERM" 20,0 g

On homogénéise le mélange obtenu à la température de 70°C.

On ramène la température è 60°C et on ajoute 20 g d'une solution aqueuse è 1% de mannuronate de monométhyltri- silanol vendu par la société "EXYM0L" sous la dénomination commerciale "ALGISIUM". A la température de 60°C, on homogé- néise le mélange à l'aide d'un ultradisperseur "Virtis" jusqu'à ce que la taille moyenne des vésicules obtenues soit d'environ 0,5 micron. A ce stade de la fabrication, on refroi¬ dit a la température ambiante et on amène la dispersion à pH 5,5 par addition d'une solution aqueuse de soude 0,1 N. On ajoute alors 0,15 g d'un stabilisateur vendu par la société "ROHM et HAAS" sous la dénomination commercia¬ le "KATHON CG" dissous dans 1 g d'eau déminéralisée. On ajoute ensuite 10 g d'une solution aqueuse à 5 % de sérum-albumine bovine commercialisée par la société "SILAB". On homogénéise le mélange obtenu et on ajoute 6 g d'huile de silicone vola¬ tile. On soumet le tout è l'action d'un ultradisperseur jus¬ qu'à ce que les globules d'huile aient un diamètre moyen in¬ férieur au micron.

On ajoute enfin les produits suivants : - polyglucose à chaîne linéaire vendu par la société "ALBAN MULLER" sous la dénomination commerciale "AMIGEL POUDRE" 0,1 g

- eau déminéralisée q.s.p.. 100 g Après application deux fois par jour pendant semaines, on note un raffermissement de la peau.

EXEMPLE 5 : LAIT POUR LE SOIN DES PEAUX SECHES

-il?Ê_B-Î˧?_. ?-B ÉB_îE5ïi2! :

Dans un bêcher en acier inoxydable, on pèse les

5 produits suivants : a) lipide amphiphile non ionique de formule :

dans laquelle : -•- - R est un radical dodécyle ;

- R r est un mélange équimolaire des radicaux tétradécyle et hexa- décyle ; et

- n a une valeur statistique moyenne 20 déterminée par résonance magnéti¬ que nucléaire égale à 5,5 7,0

b) lipoa ino-acide palmitoyl collagénique commercialisé sous la référence "PCO" 25 par la Société "RHONE POULENC" de for¬ mule C 3 ~ -{CHm 2) ' 1m4.-C0 — NH — C ιH— C00H 1

R dans laquelle R est un acide aminé obtenu par hydro¬ lyse du collagène.

30. Après homogénéisation à 45°C, on ajoute 3 g de glycérine dissoute dans 20 g d'eau déminéralisée. On homo¬ généise le mélange obtenu à 90°C ; on ajoute alors 0,3 g de parahydroxybenzoate de méthyle (stabilisateur) dissous dans 37,4 g d'eau déminéralisée.

35 A 40°C, on homogénéise le mélange à l'aide d'un ultradisperseur "Virtis" jusqu'à ce que la taille moyenne

des spherules obtenues soit de 0,2 micron.

On ajoute alors sous agitation 1,3 g de solution aqueuse de soude normale.

2ème_phase__df.prégaration :

On ajoute 15,0 g d'huile de sésame. On soumet le tout à l'action de 1'ultradisperseur "Virtis" de façon que la phase externe de la dispersion d'huile présente des glo¬ bules d'huile dont le diamètre moyen est d'environ 1 micron.

On ajoute enfin les substances suivantes :

- Parfum 0,4 g

- Acide polyacrylique réticulé vendu sous la dénomination commerciale "CARBOPOL 940" par la société GOODRICH 0,4 g

- Tri-éthanolamine 0,4 g

- Eau déminéralisée 13,8 g

Ce lait, appliqué en utilisation topique une fois par jour sur des sujets à peau sèche, donne des résultats satisfaisants après deux semaines d'application.

EXEMPLE 6 - CREME DE SOINS POUR PEAUX ACNEIQUES.

Toute .la préparation de cette crème a été effectuée à la lumière jaune d'une lampe à vapeur de sodium.

__ § £Ë_B__!_§ e __d____Erégaratioπ •

Dans un ballon rond de 1 litre, on dissout, dans 200 ml d'un mélange solvant (chloroforme/méthanol dans le rapport 1/1), les produits suivants : - lipide non-ionique de formule :

R- - dans laquelle R est un radical hexadécyle et n a une valeur statistique moyenne égale à 3 3,8 g - c oles -érol 3.8 g

- acyl-glutamate HS commercialisé par la Société AJIN0M0T0 de formule :

Na* ~00C—CH '2„—C w H ,, 2. 5 —CH—COO " + H

NH— COR

où R est un radical stéaryle 0,4 g

- acide rétinoïque vendu par la Société "ROCHE" sous la dénomination commerciale "TRETINOINE" 0 , 025g

On évapore le solvant è l'aide d'un évapo- rateur rotatif et on élimine les dernières traces de solvant par passage à la pompe è palettes pendant 1 heure.

On met en contact l'association de lipides obte¬ nue avec 20,0 g d'eau déminéralisée mélangée à 3,0 g de gly¬ cérine. On homogénéise le mélange obtenu à 80°C. On ajoute alors 0,3 g de parahydroxybenzoate de méthyle (stabilisa¬ teur) dissous dans 38,675 g d'eau déminéralisée.

A 60°C, on homogénéise le mélange à l'aide d'un ultradisperseur "Virtis" jusqu'à ce que la taille moyenne des spherules obtenues soit d'environ 0,3 micron.

2ème ghase_de_grégaratioπ :

On ajoute 15 g de tricaprocaprylate de glycérol. On soumet le tout à l'action de l'ultradisperseur "Virtis" de façon que la phase externe de la dispersion d'huile pré¬ sente des globules d'huile, dont le diamètre moyen est d'environ 1 micron.

On ajoute enfin les substances suivantes :

- Parfum 0,4 g

- Acide polyacrylique réticulé vendu sous la dénomination commerciale "CARB0P0L 940" par la société GOODRICH 0,4 g

- Tri-éthanolamine..... 0,4 g

- Eau déminéralisée.. 13,8 g

Cette crème, utilisée en application to¬ pique deux fois par jour sur des sujets ayant une peau

acnéique, permet d'obtenir une amélioration sensible après deux semaines d'application.

EXEMPLE 7 - DISPERSION AQUEUSE DE SPHERULES POUR LE SOIN DU VISAGE.

Dans un bêcher en acier inoxydable, on pèse les produits suivants :

- Lipide amphiphile non-ionique utilisé dans l'exemple 5 5,6 g - Cholestérol 1,6 g

- Lipoaminoacide palmitoyl collagénique comitercialisé sous le référence "PCO" par la société "RHONE POULENC" de forπ-ule CH^—(CH 2 )j^—C0—NH-CH-COOH

dans laquelle R est un acide aminé obtenu par hydrolyse du collagène 0,8 g

Après homogénéisation à 95°C, on ajoute 5,0 g de glycérine dissoute dans 20,0 g d'eau déminéralisée. On ho o- généise le mélange obtenu à 95°C.

On ajoute alors 0,3 g de parahydroxybenzoate de méthyle (stabilisateur) dissous dans 50,7 g d'eau déminéra¬ lisée.

A 4€°C, on homogénéise le mélange à l'aide d'un ultradisperseur "Virtis" jusqu'à ce que la taille moyenne des spherules obtenues soit de 0,2 micron. On ajoute alors sous agitation 1,0 g d'une solution aqueuse de soude normale. On ajoute enfin les substances suivantes :

- Parfum 0,2 g - Acide polyacrylique réticulé vendu sous la dénomination commerciale "CARB0P0L 940" par la société GOODRICH 0,2 g

- Tri-éthanolamine 0,2 g

- Eau déminéralisée 14,4 g Cette dispersion, utilisée en application

topique pour le soin du visage une fois par jour, donne un résultat très satisfaisant après deux semaines d'applica¬ tion.

EXE r E 8 - PREPARATION VESICULAIRE DE CORTICOÏDES Dans un bêcher en acier inoxydable, on pèse les produits suivants :

- Lipide amphiphile non-ionique utilisé dans

1*exemple 5 7,6 g

- Lipoaminoacide de palmitoyl collagénique de fcr-ule CH 3,—(CH2~) n 14,-C0-NH-CIH-C00H

R dans laquelle R est un acide aminé obtenu par hydrolyse du collagène co___:erciali e sous la dénomination "PC0 n par la société RHONE POULENC^ 0,4 g

- 17-valérate de F?-méthasone (produit commercia¬ lisé par la société LARKS) 0,08 g

On réalise le mélange de ces trois produits par fuslcn à 90°C. On ajoute 20 g d'eau déminéralisée. On omog néise le mélange obtenu à 90°C.

On ajoute alors les produits suivants :

- Parahydroxybenzoate de méthyle (stabilisateur).. 0,3 g

- Glycérine . . .- 5,0 g

- Eau déminéralisée 52,02 g A 40°C, on homogénéise le mélange à l'aide d'un ultradisperseur du type "Virtis" jusqu'à ce que la taille moyenne des vésicules obtenues soit de 0,2 micron.

On ajoute alors, sous agitation, 0,5 g de solution aqueuse de soude normale. On ajoute enfin les produits suivants :

- Acide polyacrylique réticulé vendu sous la dénomination commerciale "CARB0P0L 940" par la société GOODRICH 0,4 g

- Tr éthanola ine 0,4 g - Eau déminéralisée 13,3 g

Cette préparation, utilisée en application topique

deux fois par jour sur des sujets présentant une dermatose , perβet de constater une amél ioration sensi bl e après quel ques jours d ' appl i cation .

EXEMPLE 9 - DISPERSION AQUEUSE DE VESICULES LI PIDIQUES Dans un bal lon rond de 1 litre , on dissout , dans

20C ml d ' un mélange solvant ( chloroforme/méthanol dans l e rapport 1 / 1 ) , l es produi ts suivants :

- Lipide amphiphile non-ionique utilisé dans

1 exemple 5 7 , 6 g - Li poaminoacide palmitoyl collagénique de formule CH3-,—(-CH2) _1.4.-C0-NH-C|H-C00H

R dans laquelle R est un acide aminé obtenu par hydrolyse du collagène (commercialisé sous la dénomination "PCO" par la société RHONE POULENC) 0,4 g

- Acétate d'o-. tocophérol (produit commercialisé par la société ROCHE) 0,2 g

- oLtocophérol (produit commercialisé par la société ROCHE) 0,2 g

- Falmitate d'ascorbyle (produit commercialisé par la société ROCHE) 0,4 g

On évapore le solvant à l'aide d'un évaporateur rotatif et on élimine les dernières traces de solvant par passage à la pompe à palettes pendant 1 heure. On met en contact l'association de lipides obtenue avec 20 g d'eau déminéralisée. On homogénéise le mélange obtenu à 90°C. On ajoute alors les produits suivants :

- Parahydroxybenzoate de méthyle (stabilisateur).. 0,3 g - Glycérine 5,0 g

- Eau déminéralisée 50,8 g

A 40°C, on homogénéise le mélange à l'aide d'un ultradisperseur "Virtis" jusqu'à ce que la taille moyenne des vésicules obtenues soit de 0,2 micron.

On ajoute alors, sous agitation, 0,5g de solution aqueuse de soude normale.

On ajoute enfin les produits suivants :

- Acide polyacrylique réticulé vendu sous la dénomination "CARBOPOL 940" par la société

GOODRICH 0,4 g

- Triéthanolamine 0,4 g

- Eau déminéralisée 13,8 g

Cette dispersion, utilisée en application topique une fois par jour sur des sujets ayant une peau présentant- certains signes de vieillissement, donne des résultats satisfaisants après quatre semaines d'application.