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Title:
DIVING MASK HAVING A BODY PROVIDED WITH AN EXHALED AIR EXHAUST DEVICE COMPRISING A NON-RETURN VALVE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/185416
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a diving mask (10) comprising: a body (12) provided with a visor (20) and a flexible skirt (22), a breathing tube (18) arranged extending from a top portion (14) of the body (12); the body (12) comprises an exhaled air exhaust device (100) that establishes a fluid connection between the lower chamber (52) and the air pipe (90) of the breathing tube (18). The invention is characterised by the fact that the exhaled air exhaust device (100) comprises at least one first non-return valve (140) arranged to allow a flow of exhaled air directed from the lower chamber (52) to the air pipe (90) of the breathing tube (18) during an exhalation phase of the user, the first non-return valve (140) being closed during an inhalation phase of the user.

Inventors:
SORIGUE QUENTIN (FR)
VANDAMME JONATHAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/050815
Publication Date:
October 11, 2018
Filing Date:
March 30, 2018
Export Citation:
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Assignee:
DECATHLON SA (FR)
International Classes:
B63C11/16
Foreign References:
FR3020620A12015-11-06
US6668823B12003-12-30
FR2720050A11995-11-24
FR3020620A12015-11-06
Attorney, Agent or Firm:
BALESTA, Pierre (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Masque de plongée (10) comportant :

un corps (12) muni d'une visière (20) et d'une jupe souple (22), ladite jupe souple (22) comportant une cloison (40) délimitant une chambre supérieure (50) pour la vision d'une chambre inférieure (52) pour la respiration, la cloison (40) étant agencée pour être en appui au-dessus du nez de l'utilisateur de manière que la bouche et le nez de l'utilisateur se situent dans la chambre inférieure (52), pendant que les yeux de l'utilisateur se situent dans la chambre supérieure (50), la cloison comportant au moins un passage (54) agencé pour permettre un écoulement d'air frais entre la chambre supérieure (50) et la chambre inférieure (52) lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur;

un tuba (18) disposé en prolongement d'une partie supérieure (14) du corps (12), le tuba (18) comprenant au moins un conduit d'air (90) ;

dans lequel le corps (12) comporte un dispositif d'échappement d'air expiré (100) qui relie fluidiquement la chambre inférieure (52) avec le conduit d'air (90) du tuba (18);

le masque de plongée étant caractérisé en ce que le dispositif d'échappement d'air expiré (100) comporte au moins une première valve anti-retour (140) agencée pour autoriser un écoulement d'air expiré dirigé de la chambre inférieure (52) vers le conduit d'air (90) du tuba (18) lors d'une phase d'expiration de l'utilisateur, la première valve anti-retour (140) étant fermée lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

2. Masque de plongée selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première valve anti-retour (140) est disposée entre la chambre inférieure (52) et le dispositif d'échappement d'air expiré (100).

3. Masque de plongée selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la première valve anti-retour (140) est disposée dans la chambre inférieure (52).

4. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications 1 à

3, caractérisé en ce que la première valve anti-retour (140) est disposée en une partie d'extrémité inférieure (101) du dispositif d'échappement d'air expiré (100).

5. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première valve anti-retour (140) comporte une membrane souple (142).

6. Masque de plongée selon la revendication 5, caractérisé en ce que la membrane souple (142) est constituée d'une portion de la jupe souple (22).

7. Masque de plongée selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que la première valve anti-retour (140) comporte un siège de valve (144) coopérant avec la membrane souple (142), le siège de valve (144) étant intégré à la visière.

8. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d'échappement d'air expiré (100) comporte au moins un premier canal d'échappement d'air expiré (102) qui s'étend le long d'un des bords latéraux de la visière, la jupe souple ayant une première partie latérale qui recouvre le premier canal d'échappement d'air expiré (102).

9. Masque de plongée selon la revendication 8, caractérisé en ce que le premier canal d'échappement d'air expiré (102) forme une seule pièce avec la visière.

10. Masque de plongée selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que le premier canal d'échappement d'air expiré (102) comprend une portion d'extrémité inférieure (102a) comportant au moins une ouverture (150) débouchant dans la chambre inférieure (52), et en ce que la première valve anti-retour (140) est agencée pour obturer ladite ouverture lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

11. Masque de plongée selon les revendications 5, 6 ou 7 en combinaison avec la revendication 10, caractérisé en ce que la membrane souple (142) est située à l'intérieur du premier canal d'échappement d'air expiré (102), en regard de ladite ouverture (150).

12. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications 8 à

11, caractérisé en ce que le dispositif d'échappement d'air expiré (100) comporte en outre un deuxième canal d'échappement d'air expiré (104), et une deuxième valve anti-retour (160) agencée pour autoriser un écoulement d'air expiré dirigé de la chambre inférieure (52) vers le conduit d'air (90) du tuba lors d'une phase d'expiration de l'utilisateur, la deuxième valve anti-retour (160) étant fermée lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

13. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le tuba (18) comporte un unique conduit d'air (90) qui est en communication fluidique avec la chambre inférieure et la chambre supérieure.

14. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé que la cloison (40) comporte au-moins un clapet anti-retour (56) agencé pour autoriser uniquement un écoulement d'air frais dirigé de la chambre supérieure (50) vers la chambre inférieure (52) lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

15. Masque de plongée selon la revendication 14, caractérisé en ce que le clapet anti-retour (56) comporte un volet souple (58) constituée d'une partie de la jupe souple.

Description:
MASQUE DE PLONGEE AYANT UN CORPS MUNI D'UN DISPOSITIF D'ECHAPPEMENT D'AIR EXPIRE COMPORTANT UNE VALVE ANTIRETOUR Arrière-plan de l'invention

La présente invention concerne le domaine des masques de plongée, et notamment les masques utilisés pour la randonnée subaquatique, également appelée PMT (Palmes-Masque-Tuba), en anglais « snorkeling ».

Cette activité de randonnée subaquatique permet d'observer les fonds marins tout en nageant à la surface de l'eau. Le randonneur subaquatique doit ainsi pouvoir maintenir la tête sous l'eau tout en respirant.

Généralement, le randonneur subaquatique s'équipe d'un masque pour la vision, et d'un tuba pour la respiration. Le tuba est constitué d'un tube dont l'extrémité inférieure est munie d'une portion buccale qui vient se loger dans la bouche de l'utilisateur, et d'une extrémité supérieure permettant à la fois l'admission d'air frais et l'échappement d'air expiré.

Il est connu qu'un tel matériel présente de nombreux inconvénients. Tout d'abord, le fait de respirer par la bouche n'étant pas naturel, certaines personnes éprouvent des difficultés à respirer oralement à l'aide d'un tuba. Un autre inconvénient est qu'il n'est pas possible de parler sous l'eau lorsqu'on a un tuba dans la bouche.

Aussi, l'utilisation de ce dispositif masque-tuba est peu confortable. Pour remédier à cet inconvénient, le document FR 3 020 620 propose un masque de plongée permettant de respirer par le nez et par la bouche.

Ce masque de plongée comporte :

un corps muni d'une visière et d'une jupe souple, ladite jupe souple comportant une cloison délimitant une chambre supérieure pour la vision d'une chambre inférieure pour la respiration, la cloison étant agencée pour être en appui au-dessus du nez de l'utilisateur de manière que la bouche et le nez de l'utilisateur se situent dans la chambre inférieure, pendant que les yeux de l'utilisateur se situent dans la chambre supérieure, la cloison comportant au moins un passage agencé pour permettre un écoulement d'air frais entre la chambre supérieure et la chambre inférieure lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur; un tuba disposé en prolongement d'une partie supérieure du corps, le tuba comprenant au moins un conduit d'air ;

dans lequel le corps comporte un dispositif d'échappement d'air expiré qui relie fluidiquement la chambre inférieure avec le conduit d'air du tuba.

Ce masque comporte par ailleurs un tuba muni de plusieurs canaux et d'une plaquette qui comporte des clapets anti-retour afin d'obturer les canaux de sortie d'air lors d'une phase d'inspiration, d'une part, et afin d'obturer le canal d'entrée d'air lors d'une phase d'expiration.

Si un tel tuba donne toute satisfaction à l'usage, la fabrication d'un tel tuba est relativement complexe et coûteuse.

Objet et résumé de l'invention

Un premier but de l'invention est de proposer un masque de conception plus simple remédiant aux inconvénients précités.

L'invention atteint son but par le fait que le dispositif d'échappement d'air expiré comporte au moins une première valve antiretour agencée pour autoriser un écoulement d'air expiré dirigé de la chambre inférieure vers le conduit d'air du tuba lors d'une phase d'expiration de l'utilisateur, la première valve anti-retour étant fermée lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

On comprend tout d'abord que le tuba est en connexion fluidique avec la chambre supérieure. Pour ce faire, le corps comporte avantageusement un dispositif d'entrée d'air frais qui communique fluidiquement avec le tuba et avec la chambre supérieure.

Par ailleurs, la première valve anti-retour est située sur le corps du masque alors que, dans l'art antérieur précité, le clapet anti-retour est situé sur une plaquette du tuba.

Selon l'invention, la première valve anti-retour est agencée pour obturer le dispositif d'échappement d'air expiré pendant une phase d'inspiration.

Par ailleurs, la jupe souple est préférentiellement fixée à la visière. En outre, la visière est au moins partiellement transparente. De préférence, elle présente une portion plane transparente qui se situe en regard de la chambre supérieure. Aussi, lors d'une phase d'inspiration, la fermeture de la première valve anti-retour a pour effet que l'air frais ne s'écoule pas via le dispositif d'échappement d'air. Un intérêt est d'éviter l'inspiration de l'air qui vient d'être expiré et qui se trouve encore dans le dispositif d'échappement d'air expiré ou dans le conduit d'air du tuba.

Un tel agencement permet de simplifier la conception et la fabrication du tuba dès lors que la première valve anti-retour est dans le corps du masque.

Le fonctionnement est le suivant.

Lors d'une phase d'expiration de l'utilisateur, la première valve antiretour s'ouvre et l'air expiré peut s'écouler dans le conduit d'air du tuba via le dispositif d'échappement d'air expiré.

Lors d'une phase d'inspiration, la première valve anti-retour se ferme et l'air frais entre dans le tuba puis s'écoule successivement dans la chambre supérieure et dans la chambre inférieure où se trouvent la bouche et le nez de l'utilisateur. La première valve anti-retour étant fermée, l'utilisateur n'inspire pas l'air qu'il a expiré au cycle respiratoire précédent.

Avantageusement, la première valve anti-retour est disposée entre la chambre inférieure et le dispositif d'échappement d'air expiré. Aussi, la première valve anti-retour est disposée à proximité de la bouche et du nez de l'utilisateur, ce qui permet de faciliter son ouverture lors d'une phase d'expiration. On comprend que la première valve anti-retour s'ouvre en raison de l'augmentation de la pression dans la chambre inférieure lors de l'expiration.

La première valve anti-retour peut également être disposée dans la chambre inférieure.

Avantageusement, la première valve anti-retour est disposée dans le dispositif d'échappement d'air expiré. De préférence, la première valve anti-retour est située en une partie d'extrémité inférieure du dispositif d'échappement d'air expiré afin d'être située à proximité de la chambre inférieure.

Avantageusement, la première valve anti-retour comporte une membrane souple.

De manière très préférentielle, la membrane souple est constituée d'une portion de la jupe souple. Un intérêt est de limiter le nombre de pièces constituant le masque, ce qui permet d'en réduire le coût de fabrication.

Toutefois, sans sortir du cadre de la présente invention, la membrane souple pourrait également être un élément rapporté, distinct de la jupe.

Avantageusement, la première valve anti-retour comporte un siège de valve coopérant avec la membrane souple, le siège de valve étant intégré à la visière.

Là-encore, un intérêt est de limiter le nombre de pièces constituant le masque, permettant de réduire encore le coût de fabrication du masque.

De préférence, le siège de valve forme une seule pièce avec la visière. Avantageusement, le siège de valve constitue une partie de la visière.

Selon une exemple de réalisation avantageux, mais non exclusif, le dispositif d'échappement d'air expiré comporte au moins un premier canal d'échappement d'air expiré qui s'étend le long d'un des bords latéraux de la visière, la jupe souple ayant une première partie latérale qui recouvre le premier canal d'échappement d'air expiré. Le premier canal d'échappement d'air peut être constitué de deux nervures adjacentes qui font saillies depuis un bord de la visière.

La partie latérale de la jupe comporte un bord latéral dans lequel est engagé le premier canal d'échappement afin d'empêcher l'eau de pénétrer dans le premier canal d'échappement d'air. Pour ce faire le bord latéral de la jupe comporte une paroi supérieure et deux parois latérales ; les parois latérales flanquent les deux nervures du premier canal d'échappement, tandis que la paroi supérieure couvre le premier canal d'échappement afin d'assurer l'étanchéité. Par ailleurs, le bord latéral est situé en périphérie extérieure de la lèvre d'étanchéité de la jupe qui est agencée pour venir en appui sur le visage de l'utilisateur.

De préférence, le premier canal d'échappement d'air expiré forme une seule pièce avec la visière. Encore de préférence, les deux nervures adjacentes forment une seule pièce avec la visière.

Encore de préférence, le siège de valve de la première valve anti- retour est constitué par une portion du premier canal d'échappement d'air expiré. De préférence, le corps du masque comporte en outre un cerclage qui entoure la visière. De préférence, le bord périphérique de la jupe est serré entre le cerclage et le premier canal d'échappement. Ceci a pour effet d'empêcher que le bord périphérique de la jupe ne se désaccouple du premier canal d'échappement.

Avantageusement, le premier canal d'échappement d'air expiré comprend une portion d'extrémité inférieure comportant au moins une ouverture débouchant dans la chambre inférieure, et la première valve anti-retour est agencée pour obturer ladite ouverture lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

De préférence, la membrane souple est située à l'intérieur du premier canal d'échappement d'air expiré, en regard de ladite ouverture. Par ailleurs, l'ouverture est ménagée entre des portions du premier canal d'échappement d'air expiré qui constituent le siège de la première valve anti-retour.

De préférence, la portion d'extrémité inférieure comporte deux ouvertures adjacentes obturables par la membrane de la première valve anti-retour. Selon une autre variante, la première valve anti-retour pourrait comporter plusieurs membranes souples.

Avantageusement, le dispositif d'échappement d'air expiré comporte en outre un deuxième canal d'échappement d'air expiré, et une deuxième valve anti-retour agencée pour autoriser un écoulement d'air expiré dirigé de la chambre inférieure vers le conduit d'air du tuba lors d'une phase d'expiration de l'utilisateur, la deuxième valve anti-retour étant fermée lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

Le deuxième canal d'échappement d'air expiré est similaire au premier canal d'échappement d'air expiré. Aussi, les premier et deuxième canaux d'échappement d'air expiré se situent de chaque côté du corps du masque.

Selon un autre aspect avantageux de l'invention, le tuba comporte un unique conduit d'air qui est en communication fluidique avec la chambre inférieure et la chambre supérieure.

Un intérêt est donc de simplifier la conception et la fabrication du tuba, par rapport au tuba de l'art antérieur précité qui comporte trois canaux. Un autre intérêt est de pouvoir disposer de tout le volume intérieur du tuba aussi bien lors des phases d'inspiration que d'expiration, contrairement à l'art antérieur où le tuba est compartimenté en canaux d'entrée et de sortie d'air. Cela permet d'augmenter sensiblement le débit d'air entrant et sortant par rapport au masque de l'art antérieur, ce qui augmente le confort d'utilisation du masque en facilitant la respiration bucco-nasale.

L'unique conduit d'air est donc en communication fluidique avec le dispositif d'échappement d'air expiré, et aussi avec le dispositif d'entrée d'air frais. Encore de préférence, l'unique conduit d'air est en communication fluidique avec les premier et deuxième canaux d'échappement d'air expiré.

Avantageusement, la cloison comporte au moins un clapet antiretour agencé pour autoriser uniquement un écoulement d'air frais dirigé de la chambre supérieure vers la chambre inférieure lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

On comprend que le clapet anti-retour s'ouvre lors d'une phase d'inspiration et se ferme lors d'une phase d'expiration. Le clapet antiretour a pour fonction d'empêcher que l'air expiré ne s'écoule vers la chambre supérieure, grâce à quoi on évite l'apparition de buée sur la partie plane de la visière qui est située en regard des yeux de l'utilisateur.

Selon un aspect avantageux de l'invention, le clapet anti-retour comporte un volet souple constitué d'une partie de la jupe souple. De préférence, le volet souple du clapet anti-retour est constitué par une portion de la cloison. Le volet souple est préférentiel lement délimité entre un bord libre de la cloison et une découpe réalisée dans la cloison. Grâce à cette découpe, le volet souple présente une mobilité lui permettant de se plier lors d'une phase d'inspiration de manière à ouvrir ledit passage.

Encore de préférence, lors d'une phase d'expiration, le volet souple du clapet anti-retour vient en appui contre la visière afin de fermer ledit passage. Lors d'une phase d'inspiration, le volet souple du clapet anti- retour s'ouvre pour permettre à l'air frais de rentrer dans la chambre inférieure.

Avantageusement, la jupe souple comporte un manchon sommital qui entoure le connecteur sommital de la visière. Un intérêt est d'assurer l'étanchéité entre la jupe est le connecteur en partie supérieure du corps du masque. Brève description des dessins

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1A est une vue de face du masque selon l'invention ;

- la figure 1B est une vue arrière du masque de la figure 1A ; - la figure 2 est une vue éclatée du masque de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue arrière de la visière du masque de la figure 1 ;

- la figure 4 est une vue en coupe prise selon un plan transversale illustrant le couplage entre la jupe souple et la visière ;

- la figure 5 est une vue éclatée en coupe de la partie inférieure du corps du masque illustrant les première et deuxième valves anti-retour ;

- la figure 6 représente la partie inférieure illustrée en figure

5 une fois la jupe souple et la visière assemblées ;

- la figure 7 est une vue éclatée du tuba du masque de la figure 1 ;

- la figure 8 illustre l'extrémité inférieur du tuba détaché du corps du masque de la figure 1 ;

- la figure 9 est une vue en coupe de la connexion entre le tuba et le corps du masque de la figure 1 ;

- la figure 10 est une vue de détail du connecteur sommital de la visière ;

- la figure 11 illustre le masque de la figure 1 équipé d'un support de caméra ;

- la figure 12 est une vue éclatée de la figure 11 ; et

- la figure 13 est une vue de la jupe souple illustrant le clapet anti-retour.

Description détaillée de l'invention Sur les figures 1A et 1B, on a illustré un masque de plongée 10 conforme à la présente invention.

Ce masque de plongée comporte un corps 12 destinée à être positionné sur le visage de l'utilisateur, le corps 12 présentant une partie supérieure 14 et une partie inférieure 16.

Comme on le comprend à l'aide des figures 1A et 1B, la partie supérieure 14 du corps 12 est destiné à être disposé à proximité du front de l'utilisateur, tandis que la partie inférieure 16 du corps est destiné à être disposé à proximité du menton de l'utilisateur.

Par ailleurs, le masque de plongée 10 comporte un tuba 18 disposé en prolongement de la partie supérieure 14 du corps 12.

Dans cet exemple, le tuba 18 est monté au corps 12 de manière amovible.

En se référant à la vue éclatée de la figure 2, on comprend que le corps 12 est principalement constitué d'une visière 20 et d'une jupe souple 22.

La visière 20 est réalisée dans un matériau rigide, par exemple en polycarbonate, tandis que la jupe souple 22 est réalisée dans un matériau souple par exemple en silicone LSR.

La jupe souple 22 est fixée à la visière.

Le corps 12 comporte par ailleurs un cerclage 24 qui est conformé pour entourer la visière. Ce cerclage 24 a notamment pour fonction d'assurer, ou à tout le moins d'améliorer, la fixation de la jupe souple à la visière 20.

Le corps 12 comporte en outre une mentonnière 26 comportant un capot 28 qui recouvre une portion inférieure 30 de la visière ainsi qu'une portion inférieure 32 du cerclage 24. Comme on le constate en figure 2, la portion inférieure 32 du cerclage 24 est fendue et comporte un élément de serrage permettant de serrer le cerclage 24 contre la jupe et la visière.

Comme on le constate sur les figures 1A et 1B, le cerclage 24 comporte par ailleurs des fentes 34 destinées à recevoir une ou plusieurs sangles élastiques (non illustrées ici).

Comme on constate sur la figure 2, le cerclage 24 présente, sur sa face interne 25, des nervures 27 qui ont pour fonction de bloquer la jupe par rapport au cerclage. En se référant aux figures 1A et 3, on constate que la visière 20 est conformée pour recouvrir le visage de l'utilisateur. La visière comporte une portion plane 20a transparente destinée à se situer sensiblement au niveau des yeux de l'utilisateur, et une portion bombée 20b destinée à se trouver au niveau du nez et de la bouche de l'utilisateur. Dans cet exemple non limitatif, la portion bombée 20b est transparente. Toutefois, et sans sortir du cadre de la présente invention, la portion bombée 20b pourrait être opaque ou bien transparente et recouverte d'une capot opaque.

En se référant aux figures 1A, 1B et 2, on constate que la jupe souple 22 comporte une cloison 40 délimitant une chambre supérieure 50 pour la vision d'une chambre inférieure 52 pour la respiration, la cloison 40 étant agencée pour être en appui au-dessus du nez de l'utilisateur de manière que la bouche et le nez de l'utilisateur se situent dans la chambre inférieure 52, pendant que les yeux de l'utilisateur se situent dans la chambre supérieure 50.

La cloison 40 est fixée à la visière 20 par une pièce de fixation rapportée qui est clippée à des ergots de fixation 53, visibles en figure 3, faisant saille depuis une face interne de la portion bombée 20b.

La cloison comporte deux orifices 41 qui s'engagent avec les ergots de fixation 53 avant le positionnement de la pièce de fixation.

La cloison comporte par ailleurs deux passages 54, mieux visibles sur les figures 2 et 13, qui sont agencés pour permettre un écoulement d'air frais entre la chambre supérieure 50 et la chambre inférieure 52 lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

Par ailleurs, dans cet exemple, la cloison comporte deux clapets anti-retour 56 qui sont agencés pour autoriser uniquement un écoulement d'air frais dirigé de la chambre supérieure 50 vers la chambre inférieure 52 lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

On comprend donc que les clapets anti-retour 56 ont pour fonction d'obturer les passages 54 précités lors d'une phase d'expiration de l'utilisateur.

Dans cet exemple, comme illustré en figure 13, chacun des clapets anti-retour 56 comporte une membrane 58 constituée d'une partie de la jupe souple. Plus précisément, dans cet exemple, chaque membrane 58 est constituée d'une portion de la cloison 40 de la jupe souple. La mobilité des membranes 58 est obtenue par le fait que la cloison comporte deux découpes 60 qui permettent de détacher localement la membrane du reste de la cloison. Grâce à ces découpes, les membranes 58 peuvent se plier et se décoller de la face interne de la visière, notamment lors d'une phase d'inspiration, afin d'ouvrir les passages, ce qui permet de laisser l'air frais entrer dans la chambre inférieure.

Le fonctionnement est le suivant.

Lors d'une phase d'expiration, l'air expiré a pour effet de plaquer les membranes 58 contre la face interne de la portion bombée 20b de la visière, ce qui a pour effet de fermer les passages 54 et donc d'empêcher l'air expiré de passer de la chambre inférieure 52 vers la chambre supérieure 50.

Lors d'une phase d'inspiration, la baisse de pression qui intervient dans la chambre inférieure 52 a pour effet de décoller les membranes 58 de la visière 20 et d'ouvrir les passages 54, grâce à quoi l'air frais peut s'écouler du tuba vers la chambre inférieure 52 en passant par la chambre supérieure 50.

En se référant à la figure 7, on constate que le tuba 18 comporte une portion tubulaire 70 qui présente une première extrémité 72 et une seconde extrémité 74 opposée la première extrémité 72.

Le tuba 18 comporte par ailleurs un capot 76 qui est monté à la seconde extrémité 74 de la portion tubulaire 70.

La portion tubulaire 70 comporte par ailleurs des trous 78 pour permettre les échanges d'air entre l'atmosphère et le masque.

Le tuba 18 comporte par ailleurs un dispositif 80 pour obturer l'entrée d'air du tuba 18 lorsque ce dernier est immergé. Le dispositif 80 comporte un flotteur 82 qui est mobile en translation par rapport à une plaque 84 comportant un premier orifice 86 et un deuxième orifice 88, les premier et deuxième orifices 84 et 86 débouchant dans un volume intérieur du capot 76.

Le premier orifice 86 communique fluidiquement avec un conduit d'air 90 ménagé dans la portion tubulaire 70 du tuba 18, tandis que le second orifice 88 est disposé en regard du flotteur 82. Le second orifice 88 est bordé par un joint d'étanchéité 92 qui conformée pour coopérer avec le flotteur 82 lorsque le tuba 18 est immergé.

Le fonctionnement est le suivant.

Lorsque le tuba 18 est hors de l'eau, le flotteur 82 est en position basse, de sorte que l'air peut s'écouler entre le conduit d'air 90 et l'atmosphère via les trous 78 en passant successivement par le premier orifice 86, la chambre définie à l'intérieur du capot 76 et le second orifice 88.

Lors que le tuba 18 est immergé, le flotteur 82 monte pour venir se plaquer contre le joint 92, ce qui a pour effet d'obturer le second orifice 88, en conséquence de quoi l'air ne peut pas entrer dans le conduit d'air 90.

Par ailleurs, dans cet exemple, la portion tubulaire comporte un unique conduit d'air 90 qui communique avec les chambres inférieure et supérieure.

Conformément à l'invention, le corps 12 comporte en outre un dispositif d'échappement d'air expiré 100 qui relie fluidiquement la chambre inférieure 52 avec le conduit d'air 90 du tuba 18.

On comprend donc que, lors d'une phase d'expiration, l'air expiré dans la chambre inférieure 52 s'écoule dans le dispositif d'échappement d'air expiré puis dans le conduit d'air 90 du tuba 18 avant de sortir du tuba vers les trous 78.

En référence à la figure 3, le dispositif d'échappement d'air expiré 100 comporte un premier canal d'échappement d'air expiré 102 qui s'étend le long d'un premier bord latéral 104 de la visière.

Comme on le constate sur la figure 3, le premier canal d'échappement d'air expiré 102 s'étend entre une partie inférieure 20c de la visière 20 et une partie supérieure 20d de la visière.

Le premier canal d'air expiré 102, dans cet exemple, est constitué deux nervures 105, 107 adjacentes qui font saillies depuis un premier bord latéral 20e de la visière.

Dans cet exemple, le premier canal d'échappement d'air expiré 102 forme une seule pièce avec la visière 20.

Le dispositif d'échappement d'air expiré 100 comporte en outre un deuxième canal d'échappement d'air expiré 104, qui est similaire au premier canal d'échappement d'air expiré 102, et qui s'étend également entre la partie inférieure 20c de la visière et la partie supérieure 20d de la visière.

Le deuxième canal d'échappement d'air expiré étant similaire au premier canal d'échappement d'air expiré, dans la suite de la description on ne décrira que le premier canal d'échappement d'air expiré.

La partie supérieure 20d de la visière comporte, en outre, un connecteur sommital 106, qui forme une seule pièce avec le reste de la visière, et qui comporte un conduit central 108, un premier conduit latéral 110, et un deuxième conduit latéral 112.

Le conduit central 108 communique fluidiquement avec la chambre supérieure 50, tandis que le premier conduit latéral 110 communique fluidiquement avec le premier canal d'échappement d'air expiré 102, tandis que le second conduit latéral 112 communique fluidiquement avec le deuxième canal d'échappement d'air expiré 104.

Comme on le comprend à l'aide de la figure 3, le premier canal d'échappement d'air expiré 102 et le deuxième canal d'échappement d'air expiré 104 débouchent dans la chambre inférieure 52.

Comme on le comprend à l'aide des figures 8 et 9, la première extrémité 72 de la portion tubulaire 70 du tuba 18 est conformée pour s'accoupler avec le connecteur sommital 106 de la visière.

En conséquence, on comprend que le conduit central 108, ainsi que les premier et second conduits latéraux 110, 112 débouchent dans l'unique conduit d'air 90 du tuba.

En se référant à la figure 4, on va maintenant décrire comment la jupe souple 22 est fixée à la visière 20.

Comme on le comprend à l'aide des figures 1B, 2 et 4, la jupe souple 22 comporte un bord périphérique 120 qui entoure une lèvre d'étanchéité 122.

Cette lèvre d'étanchéité 122 est conformée pour prendre appui sur le visage de l'utilisateur afin d'éviter que l'eau ne pénètre dans le masque.

Le bord périphérique 120 comporte une première partie latérale

124 qui, comme on le comprend à l'aide la figure 4, recouvre le premier canal d'échappement d'air expiré 102.

Le bord périphérique de la jupe comporte une première partie latérale dans laquelle est engagé le premier canal d'échappement afin d'empêcher l'eau de pénétrer dans ledit premier canal d'échappement d'air expiré.

Pour ce faire, la première partie latérale du bord périphérique de la jupe 20 comporte une paroi supérieure 126 et deux parois latérales 128, 130. On comprend que la paroi supérieure et les deux parois latérales forment une seule pièce avec la jupe.

Les parois latérales 128 et 130 flanquent les deux nervures 105, 107 du premier canal d'échappement d'air expiré tandis que la paroi supérieure couvre le premier canal d'échappement d'air expiré afin d'assurer l'étanchéité.

De préférence, l'une des nervures comporte une portion en saillie longitudinale qui coopère avec l'une ou l'autre des parois latérales du bord périphérique de la jupe afin d'assurer que le bord périphérique reste bien en place par rapport au premier canal d'échappement d'air expiré.

Le bord périphérique de la jupe souple 22 comporte par ailleurs une deuxième partie latérale 130 qui recouvre le deuxième canal d'échappement d'air expiré 104.

Conformément à l'invention, le dispositif d'échappement d'air expiré 100 comporte une première valve anti-retour 140 qui est agencée pour autoriser un écoulement d'air expiré dirigé de la chambre inférieure 52 vers le conduit d'air 90 du tuba lors d'une phase d'expiration de l'utilisateur.

On comprend donc que, lors d'une phase d'expiration, le volet souple 58 de la cloison 40 se ferme, tandis que la première valve anti- retour 140 du dispositif d'échappement d'air expiré s'ouvre pour laisser l'air expiré s'écouler depuis la chambre inférieure 52 vers le dispositif d'échappement d'air expiré 100, et plus particulièrement vers le premier canal d'échappement d'air expiré 102, puis vers le conduit d'air 90 du tuba pour ensuite être évacué via les trous 78.

Par ailleurs, la première valve anti-retour 140 est fermée lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur. Aussi, l'utilisateur n'inspire pas l'air vicié (précédemment expiré) contenu dans le tuba ou dans le dispositif d'échappement d'air expiré lors d'une phase d'inspiration.

Comme on le constate sur les figures 5 et 6, la première valve anti- retour 140 est disposée en une partie d'extrémité inférieure 101 du dispositif d'échappement d'air expiré. Plus exactement, la première valve anti-retour 140 est disposée en une partie d'extrémité inférieure 102a du premier canal d'échappement d'air expiré.

Dans cet exemple, la première valve anti-retour 140 est disposée entre la chambre inférieure 50 et le dispositif d'échappement d'air expiré 100. Plus précisément, la première valve anti-retour 140 est disposée entre la chambre inférieure 52 et le premier canal d'échappement d'air expiré 102.

Sans sortir du cadre de la présente invention, la première valve anti-retour 140 pourrait être disposée dans la chambre inférieure 52.

Selon un aspect avantageux de l'invention, la première valve anti ¬ retour 140 comporte une membrane souple 142 qui, dans cet exemple, est constituée d'une portion de la jupe souple 22.

La membrane souple se présente sous la forme d'une portion sensiblement rectangulaire qui fait saillie depuis une face interne de la paroi supérieure 126.

Sur la figure 6, on a illustré en traits continus la première valve anti-retour en position fermée. Elle est également représentée en traits pointillés en position ouverte.

La première valve anti-retour 140 comporte par ailleurs un siège de valve 144 agencé pour coopérer avec la membrane souple 142, le siège de valve 144 étant intégré à la visière. En position fermée, la membrane souple prend appui sur le siège de valve pour obturer les ouvertures.

A l'aide des figures 3, 5 et 6, on constate que le premier canal d'échappement d'air expiré 102 comporte, dans cet exemple, deux ouvertures 150 qui débouchent dans la chambre inférieure 52.

On constate que ces deux ouvertures sont ménagées dans la nervure interne 107 du dispositif d'échappement d'air expiré 100.

La membrane souple 142 est conformée pour obturer les deux ouvertures 150 lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

On comprend donc que la membrane souple 142 est situé à l'intérieur du premier canal d'échappement d'air expiré 102 en regard des deux ouvertures 150.

Comme expliqué ci-dessus, le dispositif d'échappement d'air expiré 100 comporte en outre le deuxième canal d'échappement d'air expiré 104. Le dispositif d'échappement d'air expiré 100 comporte par ailleurs une deuxième valve anti-retour 160, similaire à la première valve anti ¬ retour 140, qui est agencée pour autoriser un écoulement d'air expiré dirigé de la chambre inférieure 52 vers le conduit d'air 90 du tuba lors d'une phase d'expiration de l'utilisateur.

La deuxième valve anti-retour 160 est fermée lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

Autrement dit, la deuxième valve anti-retour 160 fonctionne comme la première valve anti-retour 140.

Toujours en référence aux figures 5 et 6, on constate que la visière comporte, en outre, une valve de purge 180, qui est ménagée dans une partie d'extrémité inférieure de la visière 20.

Cette valve de purge 180 est partiellement couverte par une plaque de protection 182, qui dans cet exemple, forme une seule pièce avec la visière 20. Cette plaque de protection a pour fonction d'éviter un endommagement de la valve de purge 180.

En se référant aux figures 7, 8 et 9, on constate que le masque comporte un système de verrouillage déverrouillable du tuba au corps. Ce système de verrouillage comporte, dans cet exemple, une languette 200 qui s'étend depuis la première extrémité 72 de la portion tubulaire 70.

Par ailleurs, la languette 200 est munie d'une portion de fixation

202.

Le cerclage 24 comporte, par ailleurs, un sommet 24a dans lequel est ménagée une ouverture 204. Cette ouverture 204 est traversante.

La portion de fixation 202 de la languette 200 est conformée pour être reçue dans l'ouverture 204 afin de verrouiller le tuba au corps.

A l'aide des figures 8 et 9, on comprend que la languette est déformable de sorte que lors de l'engagement du tuba 18 avec le corps 12, le connecteur sommital 106 s'engage dans le canal d'air 90 du tuba 18 et la portion de fixation 202 s'engage entre la partie supérieure du cerclage 24 et le connecteur sommital, jusqu'à ce que la portion de fixation soit engagée dans l'ouverture 204.

On comprend donc que lorsque le tuba est monté au corps, au moins une partie de la languette est disposée en-dessous du cerclage. Autrement dit, la languette s'engage par le dessous du cerclage. Comme on le constate sur la figure 9, la languette est engagée entre le connecteur sommital 106 et le cerclage.

Par ailleurs, la portion de fixation 202 constitue également un bouton poussoir agencé pour permettre à un utilisateur de dégager la portion de fixation de l'ouverture de façon à séparer le tuba du corps.

Pour ce faire, l'utilisateur appuie sur la portion de fixation de sorte à déformer la languette tout en tirant sur le tuba, afin de faire passer la portion de fixation sous le cerclage. La portion de fixation 202 est constituée d'un renflement 206, qui présente une forme biseautée qui est conformée pour venir s'engager dans l'ouverture lors que le tuba est monté au corps.

Dans cet exemple, le renflement présente une forme annulaire.

Par ailleurs, la languette 200 présente une portion de réception 208 qui est disposée entre la portion de fixation 202 et la portion tubulaire 70 du tuba. La portion de réception est conformée pour recevoir une partie 24b du cerclage 24 formant butée lorsque le tuba est monté au corps.

Par ailleurs, la portion de réception 208 et la partie formant butée du cerclage 24 sont engagées ensemble par coopération de forme lorsque le tuba est monté au corps, ce qui a pour effet d'empêcher un déverrouillage intempestif du tuba.

Par ailleurs, la portion de réception 208 comporte deux nervures 210, 212 disposées de part et d'autre de ladite portion de réception 208, ces nervures s'étendant entre la première extrémité de la portion tubulaire et la portion de fixation, et coopérant avec deux rainures 214, 216 - visibles sur la figure 10 - du cerclage lorsque le tuba est monté au corps. L'intérêt est d'assurer la stabilité du tuba lorsqu'il est monté au corps.

Par ailleurs, le connecteur sommital 106 comporte un renfoncement 220 qui est situé en-dessous de la portion de fixation lorsque le tuba est monté au corps. Ce renfoncement accueille la languette déformée pendant l'engagement du tuba sur le corps. Elle permet également de laisser un espace pour la déformation de la languette lors du désengagement du tuba par rapport au corps.

Enfin, on constate que le masque comporte en outre un joint d'étanchéité 250 disposé entre le corps et le tuba. Ce joint d'étanchéité 250 est reçu dans une gorge annulaire 252 ménagée sur connecteur sommital de la visière.

En se référant aux figures 11 et 12, on va décrire un support de fixation pour un accessoire, par exemple une caméra. Ce support de fixation est de préférence amovible.

Le support de fixation 300 présente une portion de montage 302 à proprement parlé qui présente un organe de fixation 304 cylindrique, connu par ailleurs, pour recevoir une caméra. Ce support de fixation 300 est monté de façon amovible au corps du masque.

Le support de fixation 300 comporte par ailleurs deux pattes 306,

308 qui se terminent par deux ailes 310 qui sont conformées pour coopérer avec le cerclage du corps afin de bloquer le support de fixation par rapport au corps.

Le support de fixation 300 comporte également une portion de liaison 312 qui s'étend entre les pattes 306,308 et l'organe de fixation 304. Cette portion de liaison présente une forme de crochet conformé pour s'appuyer sur la visière lorsque le support est monté au masque, grâce à quoi les ailes et la portion de liaison assurent l'immobilisation du support de fixation par rapport au corps. En outre, la forme de crochet est agencée de sorte que l'organe de fixation 304 se trouve sensiblement au niveau des yeux de l'utilisateur. Grâce à ce positionnement avantageux, la caméra est nécessairement immergée lorsque le corps du masque est immergé, le tuba étant hors de l'eau. Un intérêt est donc de s'assurer que la caméra filme sous l'eau et non pas la surface de l'eau.

Le masque de plongée comporte par ailleurs un dispositif de maintien 400, visible sur les figures 1B, 2 et 7, qui comporte un élément d'attache central 402 située entre deux éléments d'attache latéraux 404, 406.

L'élément d'attache central 402 se présente sous la forme d'un champignon dont la tête 403 est conformée pour être introduite successivement dans un premier trou 408 puis dans un second trou 410 juxtaposé au premier trou, ménagés à proximité de la première extrémité de la portion tubulaire du tuba. Comme on le constate sur la figure 7, le premier trou 408 présente un diamètre supérieur à celui du second trou 410. La tête 403 de l'élément d'attache central 402 présente un diamètre inférieur à celui du premier trou mais supérieur à celui du second trou. On comprend donc que l'élément d'attache central 402 est solidarisé du tuba lorsque la tête est amenée dans le second trou 410.

Comme on le comprend à l'aide des figures 1B et 2, les éléments d'attache latéraux 404, 406 présentent la forme de tiges qui sont destinées à être insérées dans des ouvertures 412,414 ménagées dans le cadre, de préférence dans le cerclage, afin de solidariser le dispositif de maintien par rapport au corps.

On comprend donc que le dispositif de maintien 400 a pour fonction de maintenir le tuba au corps, même lorsque la portion tubulaire du tuba est découplée fluidiquement du connecteur sommital, ce qui permet d'éviter d'égarer le tuba.

Le dispositif de maintien 400 est préférentiellement réalisé dans un matériau souple de type caoutchouc.