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Title:
DOOR-STOPPING DEVICE WITH A PLURALITY OF HOLDING POSITIONS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/109441
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a door-stopping device comprising a connecting arm (1) and a locking mechanism (2), one being secured to the door leaf, and the other to the frame, said connecting arm (1) comprising at least one face provided with a plurality of successive notches (11), in each of which a blocking element (21) can be housed, said blocking element being subjected to the effect of elastic return means (22), while a mobile carriage (3) can slide along the connecting arm (1) on which it is mounted, at the same time providing a certain resistance to movement. Said mobile carriage (3) comprises inclined ramps (32) for holding the blocking element (21) outside the notches (11) during the phases during which the door-locking device is in the unlocked mode. The device according to the invention is particularly applicable to motor vehicle doors.

Inventors:
PRIEUR ANDRÉ (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/053669
Publication Date:
June 29, 2017
Filing Date:
December 23, 2016
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Assignee:
PRIEUR ANDRÉ (FR)
International Classes:
E05C17/20; E05C17/22
Foreign References:
DE442699C1927-04-04
GB219783A1924-08-07
JPS57123463U1982-07-31
JPS514619U1976-01-14
FR2981108A12013-04-12
Attorney, Agent or Firm:
SANTARELLI (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1/ Dispositif d'arrêt de porte, comportant un bras de liaison (1) et un mécanisme de verrouillage (2), l'un étant rendu solidaire de l'ouvrant de la porte, l'autre du dormant, ledit bras de liaison (1) comportant au moins une face munie d'une multitude d'encoches (11) qui se succèdent, dans chacune desquelles peut venir se loger un élément de blocage (21) monté mobile sur le mécanisme de verrouillage (2), suivant une direction comportant une composante globalement perpendiculaire au bras de liaison (1), ledit élément de blocage (21) étant soumis à l'effet de moyens de rappel élastique (22) qui agissent directement ou indirectement sur le moyen de blocage (21), permettant ainsi d'assurer le verrouillage du dispositif d'arrêt de porte dans de multiples positions, caractérisé par le fait que : -un chariot mobile (3), peut coulisser le long du bras de liaison (1) tout en offrant une certaine résistance au déplacement, celle-ci pouvant être obtenue par simple friction entre 2 surfaces en contact appartenant respectivement à chacun de ces deux éléments, tandis que ledit chariot mobile (3) est aussi muni d'au moins une encoche (31), de forme globalement identique aux encoches (11) du bras de liaison (1), ainsi que d'au moins 2 rampes inclinées (32) situées de part et d'autre de ladite encoche (31) du chariot mobile (3);

-ladite encoche (31) du chariot mobile (3) est prévue pour accueillir une partie de l'extrémité (211) de l'élément de blocage (21) et sera à cet effet préférentiellement positionnée latéralement aux encoches (11) du bras de liaison (1), de sorte que lorsque l'élément de blocage (21) se trouve au fond d'une encoche (11) en position verrouillée, l'encoche (31) de l'élément mobile (3) est juxtaposée et alignée par rapport à une encoche (11) du bras de liaison (1), sous l'effet de l'effort exercé par l'élément de blocage (21) ;

-dès lors qu'un effort suffisant apparaît sur le bras de liaison (1), l'élément de blocage (21) est repoussé vers l'extérieur de l'ensemble constitué par une encoche (11) du bras de liaison (1) et l'encoche (31) du chariot mobile (3), jusqu'au point où l'élément de blocage (21) n'est plus en contact avec l'encoche (11) du bras de liaison (1), mais se trouve en appui sur une des rampes inclinées (32) du chariot mobile (3), le bras de liaison (1) n'étant alors plus bloqué en translation par l'élément de blocage (21) ; 21 Dispositif d'arrêt de porte selon la revendication 1, caractérisé en ce que la résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3) peut être obtenue par un dispositif de freinage (34), pouvant être constitué par un patin de frein (341) solidaire du chariot mobile (3) et repoussé par des moyens élastiques (342), au contact d'une surface appartenant au bras de liaison (1) ;

3/ Dispositif d'arrêt de porte selon la revendication 1, caractérisé en ce que la résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3) peut être obtenue par déformation d'une partie déformable (13) située sur l'une des surfaces du bras de liaison (1) venant au contact d'un bossage (35) appartenant au chariot mobile (3) ;

4/ Dispositif d'arrêt de porte selon la revendication 1, caractérisé en ce que la résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3) peut être obtenue par déformation d'une partie déformable (13) située sur l'une des surfaces du bras de liaison (1) venant au contact d'un rouleau cylindrique (36), libre en rotation et positionné dans un logement situé sur une partie du chariot mobile (3) en regard avec la partie déformable (13) ;

5/ Dispositif d'arrêt de porte selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de rappel élastique (22) sont constitués par l'ajout d'un moyen de transmission (24), prévu entre les moyens de rappel élastique (22) et l'élément de blocage (21), ledit moyen de transmission (24) possédant au moins 2 éléments de surfaces (241) et (242) de formes courbées, mobiles l'un par rapport à l'autre et se déplaçant par coulissement selon 2 directions globalement perpendiculaires l'une par rapport à l'autre ; tandis que lesdits éléments de surfaces (241) et (242) coopèrent de façon à transmettre l'effort fourni par les moyens de rappel élastique (22) de sorte que la direction de l'effort transmis au point de contact (2412) entre les éléments de surfaces (241) et (242) évolue à mesure que les moyens de rappel élastique (22) sont comprimés ;

6/ Dispositif d'arrêt de porte selon la revendication 1, caractérisé en ce que le chariot mobile (3) peut être constitué par l'ajout d'au moins un dispositif de freinage (37) positionné au niveau des rampes inclinées (32) et possédant une rampe inclinée (371) venant se substituer à une portion desdites rampes inclinées (32), la fonction dudit dispositif de freinage (37) consistant à freiner le déplacement relatif du chariot mobile (3) par rapport au bras de liaison (1), tandis que lors de la phase de re-verrouillage du mécanisme de verrouillage (2), ledit dispositif de freinage (37) se trouve inhibé par l'intermédiaire d'un verrou mobile (25) solidaire du mécanisme de verrouillage (2) par rapport auquel il peut effectuer un déplacement limité selon une direction globalement parallèle à l'axe du bras de liaison (1) et faisant en sorte que dans une position définie comme étant la position initiale dudit verrou mobile (25), un ergot (374) du dispositif de freinage (37) vienne en correspondance avec une encoche (252) du verrou mobile (25), au moment où l'élément de blocage (21) sort de l'encoche (11) pour venir en appui sur le dispositif de freinage (37) ;

11 Dispositif d'arrêt de porte selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le chariot mobile (3) peut être constituée par l'ajout d'au moins un moyen de rappel élastique (38) disposé entre 2 parties (381) et (382) du chariot mobile (3), afin de permettre que suite à une compression du moyen de rappel élastique (38) pendant la phase où l'élément de blocage (21) quitte l'encoche (31) sous l'effet d'un effort appliqué sur le bras de liaison (1), la décompression du moyen de rappel élastique (38) facilite la montée de l'extrémité (211) de l'élément de blocage (21) sur la rampe (32) ; 8/ Dispositif d'arrêt de porte selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le bras de liaison (1) pourra comporter en son extrémité libre, une partie cylindrique (15), juxtaposée audit bras de liaison (1), et dont l' axe sera parallèle à l'axe longitudinal du bras de liaison (1), ladite partie cylindrique (15) étant conçue pour pénétrer dans une cavité cylindrique (26) solidaire du mécanisme de verrouillage (2), ladite cavité cylindrique (26) étant elle-même prévue de sorte que les dimensions de sa section droite soient à peine supérieures aux dimensions de la section droite de la partie cylindrique (15), afin que la pénétration de cette partie cylindrique (15) dans la cavité cylindrique (26) se fasse avec un jeu réduit entre les parois de ces 2 éléments, afin d'emprisonner un volume d'air comprimé à l'intérieur de la cavité cylindrique (26) sous l'effet de la pénétration de la partie cylindrique (15) qui agit alors tel un piston, ce qui aura pour effet d'amortir la fin de course du bras de liaison (1) ;

91 Dispositif d'arrêt de porte selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit dispositif est monté sur la porte d'un véhicule automobile; 10/ Dispositif d' arrêt de porte selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit dispositif est monté sur la porte d'un bâtiment.

Description:
Dispositif d'arrêt de porte à positions de maintien multiples

La présente invention se rapporte à un dispositif d'arrêt de porte, comportant un mécanisme de verrouillage et un bras de liaison, l'un étant prévu pour être rendu solidaire de l'ouvrant de la porte, l'autre du dormant, ledit bras de liaison comportant de multiples encoches de maintien et ledit mécanisme de verrouillage intégrant au moins un élément de blocage coopérant avec des moyens de rappel élastique pour venir en appui au contact des encoches de maintien du bras de liaison, permettant ainsi le blocage relatif de la porte en position ouverte dans l'une quelconque des multiples positions définies par les encoches de maintien du bras de liaison.

L'invention concerne le domaine des dispositifs d'arrêt de porte et trouvera une application toute particulière dans les domaines des ouvrants pour l'automobile, le bâtiment et les équipements électroménagers.

On connaît d'ores et déjà par le document FR 2 981 108, un dispositif d'arrêt de porte permettant l'arrêt et le maintien d'une porte battante ou coulissante, dans une position indéterminée, entre la fermeture et la pleine ouverture, dès lors que l'on cesse d'exercer l'effort nécessaire à la manœuvre d'ouverture ou de fermeture, avec en particulier des applications possibles aux ouvrants des véhicules automobiles.

Ainsi, le dispositif d'arrêt de porte à positions de maintien indéterminées décrit dans le document FR 2 981 108 est constitué, substantiellement : - d'un bras articulé, formé d'une tige métallique ou autre matériau résistant, pouvant offrir des chemins de roulage sur deux faces opposées

- d'un mécanisme pourvu de moyens de blocage du bras articulé, ces moyens de blocage étant à commande de déblocage sous l'action d'une traction supérieure à un seuil prédéterminé exercée sur ledit mécanisme dans une direction sensiblement parallèle au bras articulé.

Plus particulièrement, le mécanisme comporte un élément de freinage venant en appui sur un galet de blocage placé au contact dudit bras articulé, l'axe de rotation dudit galet de blocage pouvant se déplacer selon une translation globalement parallèle audit bras articulé et avec un débattement limité par rapport au corps dudit mécanisme de verrouillage, lequel comporte encore des moyens de rappel élastique destinés à repousser lesdits galet de blocage et élément de freinage en appui l'un sur l'autre,

Un dispositif d'interface mobile, lui-même monté mobile sur le mécanisme de verrouillage, suivant une direction globalement perpendiculaire au bras articulé, comporte des moyens d'appui, qui coopèrent avec l'axe du galet de blocage de façon à transmettre audit axe et selon des inclinaisons variables, les efforts produits par les moyens de rappel élastique, de manière à pouvoir conférer à ce galet de blocage, selon un des modes de réalisation, une position bloquée au contact d'un élément de freinage et par ailleurs une position libre en rotation lorsque ledit galet de blocage est écarté de l'élément de freinage.

De manière particulière, en ce qui concerne le galet de blocage, sa structure tout comme les matériaux le constituant, sont adaptés à cette fonction. De plus, le bras articulé peut recevoir, au niveau de ses pistes de roulement, des aspérités, bossages, encoches ou autres, pour favoriser l'accrochage du galet de blocage.

Cependant, ce dispositif d'arrêt de porte est connu pour imposer un mouvement relatif important entre le bras articulé et le mécanisme de blocage lors du re- verrouillage de l'arrêt de porte, car dans ce cas le dispositif d'interface mobile transmet à l'axe du galet de blocage les efforts produits par les moyens de rappel élastique et impose un déplacement au dit axe alors que ledit élément de freinage se trouve au contact du galet de blocage. Il en résulte alors que le bras articulé qui se trouve entraîné par le galet de blocage, effectue par effet de levier un déplacement égal au double du déplacement subi par l'axe du galet de blocage. Ainsi, la précision de la position de maintien obtenue par l'arrêt de porte s'en trouve pénalisée.

La présente invention propose une solution pour remédier à cet inconvénient, tout en simplifiant substantiellement la conception du dispositif d'arrêt de porte : la présente invention prévoit que l'élément de blocage agit directement sur le bras articulé et non plus par l'intermédiaire d'un galet de blocage muni d'un axe, tandis qu'un chariot mobile muni de rampes inclinées et coulissant le long du bras articulé assure le maintien de l'élément de blocage lorsque le dispositif d'arrêt de porte est en position déverrouillée.

A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'arrêt de porte, comportant un mécanisme de verrouillage et un bras de liaison, l'un étant prévu pour être rendu solidaire de l'ouvrant de la porte, l'autre du dormant, ledit mécanisme de verrouillage intégrant au moins un élément de blocage venant en appui sur ledit bras de liaison, ainsi qu'un chariot mobile en translation longitudinale par rapport au bras de liaison et avec un débattement limité par rapport au corps dudit mécanisme de verrouillage, lequel comporte encore des moyens de rappel élastique destinés à repousser l'élément de blocage et ledit bras de liaison en appui l'un sur autre, remarquable par le fait que :

- ledit bras de liaison est pourvu de multiples encoches dans chacune desquelles peut venir se loger l'élément de blocage, permettant ainsi d'assurer le verrouillage du dispositif d'arrêt de porte dans de multiples positions.

- ledit chariot mobile coulisse le long du bras de liaison sur lequel il est monté tout en offrant une certaine résistance au déplacement, permettant ainsi de maintenir l'élément de blocage en position déverrouillée sur des rampes inclinées que comporte ledit chariot mobile, lorsqu'un mouvement relatif apparaît entre le bras de liaison et le mécanisme de verrouillage, le dispositif d'arrêt de porte étant dans ce cas en mode déverrouillé. La résistance au glissement relatif entre le bras de liaison et le chariot mobile peut être obtenue par simple friction entre 2 surfaces en contact appartenant respectivement à chacun de ces deux éléments, mais encore par l'ajout d'un dispositif de freinage pouvant être constitué par un patin de frein solidaire du chariot mobile et repoussé par des moyens élastiques au contact d'une surface appartenant au bras de liaison.

- l'élément de blocage venant en appui dans l'une des encoches que comporte le bras de liaison sous l'effet des moyens de rappel élastique, est lui-même monté mobile sur le mécanisme de verrouillage, suivant une direction comportant une composante globalement perpendiculaire au bras de liaison, de sorte qu'il peut être écarté des encoches dudit bras de liaison, afin de libérer ce dernier.

- les moyens de rappel élastique sont solidaires du mécanisme de verrouillage et agissent directement ou indirectement sur l'élément de blocage suivant une direction comportant une composante globalement perpendiculaire au bras de liaison. Les moyens de rappel élastique peuvent être constitués d'un ensemble métallique ou plastique, ou encore constitués d'un mélange de ces matériaux, par exemple un ensemble comprenant un ressort hélicoïdal ou des lames élastiques, ou encore d'un élément déformable, tel un bloc élastomère. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description qui va suivre, se rapportant à un mode de réalisation du dispositif proposé par l'invention, ayant valeur d'exemple non limitatif et dont la compréhension sera facilitée en se référant aux dessins ci-joints, qui constituent des représentations schématiques du dispositif proposé par l'invention :

- Fig. 1 : représentation du dispositif d'arrêt de porte comportant un bras de liaison (1) et un mécanisme de verrouillage (2).

- Fig . 2 :

- Fig . 3 :

- Fig . 4 :

- Fig . 5 :

- Fig . 6 :

- Fig . 7 :

- Fig . 8 :

- Fig . 9 :

- Fig . 10

- Fig . 11

- Fig . 12

- Fig . 13

- Fig . 14

- Fig . 15

- Fig . 16

- Fig . 17

- Fig . 18

moyens c

- Fig . 19

L'exemple d'un mode de réalisation du dispositif d'arrêt de porte proposé par la présente invention est constitué par (Fig. 1) :

- Un bras de liaison (1), préférentiellement articulé à l'une de ses extrémités, pouvant être rendu solidaire du dormant de la porte ou de l'ouvrant, formé avantageusement d'une barre de forme allongée et préférentiellement rectiligne, réalisée dans un matériau résistant tel du métal ou encore un plastique utilisé dans la conception de pièces mécaniques, pouvant offrir au moins une face munie d'une multitude d'encoches (11) qui se succèdent, dans chacune desquelles peut venir se loger l'élément de blocage (21) décrit ci-après, permettant ainsi d'assurer le verrouillage du dispositif d'arrêt de porte dans de multiples positions. Par souci de simplification, les encoches (11) seront représentées ici avec une section droite de forme triangulaire. On comprend aisément que plus les encoches (11) seront profondes et avec des parois aux pentes raides, et plus l'effort nécessaire à libérer l'élément de blocage (21) sera important, ce qui permet de définir la force de maintien procurée par le dispositif d' arrêt de porte. Le bras de liaison (1) peut comporter au moins une, voire préférentiellement 2 rainures (12) (Fig. 2), sur l'une ou plusieurs de ses faces, afin d'accueillir au moins une, voire préférentiellement 2 nervures (33) appartenant au chariot mobile (3) décrit ci-après, ceci afin de permettre le maintien dudit chariot mobile (3) relativement au bras de liaison (1) tout en permettant un coulissement longitudinal dudit chariot mobile (3) relativement au bras de liaison (1). Enfin le bras de liaison (1), mobile par rapport au mécanisme de verrouillage (2) décrit ci-après, est prévu pour être guidé au travers dudit mécanisme de verrouillage (2), par coulissement sur au moins une zone d'appui (23) du corps de ce dernier (Fig. 1), afin de reprendre les efforts appliqués en particulier par l'élément de blocage (21) sur le bras de liaison (1). La zone d'appui (23) du corps du mécanisme de verrouillage (2) pourra être par exemple constituée par un ou plusieurs éléments de surfaces planes et lisses situées à proximité des ouvertures ménagées dans le corps du mécanisme de verrouillage (2) pour permettre le passage du bras de liaison (1). La zone d'appui (23) pourra facilement être réalisée par l'homme de l'art et sera simplement représentée ici de façon schématisée.

- Un mécanisme de verrouillage (2) (Fig. 1), mobile par rapport au bras de liaison (1) et apte à être solidarisé de l'ouvrant de la porte ou du dormant au moyen d'une liaison préférentiellement articulée selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal du bras de liaison (1), schématisée ici au moyen d'une patte de fixation (27), ledit mécanisme de verrouillage (2) étant prévu pour coopérer avec ledit bras de liaison (1) de façon à maintenir verrouillé le bras de liaison (1) dans une des multiples positions déterminées par les encoches (11) que comprend le bras de liaison (1), dès lors que l'on n'applique pas sur la porte un effort supérieur à la force de déverrouillage prédéfinie.

Ledit mécanisme de verrouillage (2) comprend (Fig. 1) : - un élément de blocage (21) pouvant venir en appui dans l'une quelconque des encoches (11) que comporte le bras de liaison (1) sous l'effet des moyens de rappel élastique (22), ledit élément de blocage (21) étant lui-même monté mobile sur le mécanisme de verrouillage (2), suivant une direction comportant une composante globalement perpendiculaire au bras de liaison (1), de sorte qu'il peut être écarté dudit bras de liaison (1), afin de libérer ce dernier (Fig. 3). Dans l'exemple présent d'un mode de réalisation de l'invention, l'élément de blocage (21) sera muni d'une extrémité (211) de section triangulaire, destinée à épouser la section de forme triangulaire des encoches (11) (Fig. 2). Aussi, à titre d'exemple purement illustratif, nous supposerons que les parois (111) et (112) des encoches (11), forment un angle de 70° avec l'axe longitudinal du bras de liaison (1), (Fig. 16). Ainsi, pour un effort de maintien longitudinal supposé à titre d'exemple égal à 500 N entre le bras de liaison (1) et le mécanisme de verrouillage (2), la force perpendiculaire au bras de liaison (1) que doit fournir l'élément de blocage (21) sera égale à : (500N / Tangente 70°), soit (500N / 2,747) = 182 N. Cette force perpendiculaire de 182 N est fournie par la compression relative des moyens de rappel élastique (22). On comprend aisément que si le seuil d'effort de traction de 500 N est dépassé sur le bras de liaison (1), l'effort perpendiculaire résultant sur l'élément de blocage (21) devient supérieur à 182 N pour s'opposer à l'effort fourni par les moyens de rappel élastique (22), et ledit élément de blocage (21) est repoussé en dehors de l'encoche (11). Aussi, on supposera dans cet exemple précis, que le coefficient de raideur des moyens de rappel élastique (22), ainsi que la course parcourue par l'élément de blocage (21) pour sortir complètement de l'encoche (11) sont tels, que l'accroissement de l'effort lié à la compression des moyens de rappel élastique (22) équivaut à 10% de l'effort initial de 182 N, ce qui donne un effort résultant sur l'élément de blocage (21) égal à 200 N au point de sortie de l'encoche (11).

- des moyens de rappel élastique (22) qui sont solidaires du mécanisme de verrouillage (2), par appui ou ancrage sur une partie fixe du corps du mécanisme de verrouillage (2), par exemple une paroi dudit corps du mécanisme de verrouillage (2) tel que simplement représenté de façon schématisée en Fig. 2, qui pourra facilement être réalisée par l'homme de l'art. L'invention prévoit que lesdits moyens de rappel élastique (22) agissent directement ou indirectement sur le moyen de blocage (21), suivant une direction comportant une composante globalement perpendiculaire au bras de liaison (1). Les moyens de rappel élastique (22) peuvent être constitués d'un ensemble métallique ou plastique, ou encore constitués d'un mélange de ces matériaux, par exemple un ensemble comprenant un ressort hélicoïdal ou des lames élastiques, ou encore d'un élément déformable, tel un bloc élastomère. Par souci de simplification, les moyens de rappel élastique (22) seront schématisés ici simplement sous la forme d'un ressort hélicoïdal.

- un chariot mobile (3), (Fig. 2), pouvant coulisser le long du bras de liaison (1) sur lequel il est monté, la translation longitudinale pouvant être obtenue au moyen d'au moins une, voire préférentiellement 2 nervures (33), adaptée(s) pour coulisser dans au moins une, voire préférentiellement 2 rainures (12) appartenant au bras de liaison (1), tout en offrant une certaine résistance au déplacement, permettant ainsi de maintenir l'élément de blocage (21) en position déverrouillée sur des rampes inclinées (32) décrites ci-après que comporte ledit chariot mobile (3), lorsqu'un mouvement relatif apparaît entre le bras de liaison (1) et le mécanisme de verrouillage (2), le dispositif d'arrêt de porte étant alors en mode déverrouillé. La résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3) peut être obtenue par simple friction entre 2 surfaces en contact appartenant respectivement à chacun de ces deux éléments, mais encore par l'ajout d'un dispositif de freinage (34), pouvant être constitué par un patin de frein (341) solidaire du chariot mobile (3) et repoussé par des moyens élastiques (342), au contact d'une surface appartenant au bras de liaison (1). (Fig. 4). Encore, la résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3) peut être obtenue par déformation d'une partie déformable (13) située sur l'une des surfaces du bras de liaison (1) venant au contact d'un bossage (35) appartenant au chariot mobile (3) (Fig. 5), ou encore venant au contact d'un rouleau cylindrique (36) (Fig. 6), libre en rotation et positionné dans un logement semi-cylindrique situé sur une partie du chariot mobile (3) se trouvant en regard avec la partie déformable (13). Ladite partie déformable (13) pourra, par exemple, être réalisée à base de matériaux élastomères. Aussi, le chariot mobile (3) est muni, selon l'invention, d'au moins une, voire préférentiellement 2 encoches (31), de forme globalement identique aux encoches (11) du bras de liaison (1), ainsi que d'au moins 2 rampes inclinées (32) situées de part et d'autre de chacune desdites encoches (31). (Fig. 2). L'invention prévoit en outre que l'inclinaison des dites rampes inclinées (32) par rapport à l'axe longitudinal du bras de liaison (1), sera préférentiellement plus faible que l'inclinaison des parois de l'encoche (31), afin de limiter l'amplitude de la composante parallèle à l'axe longitudinal du bras de liaison (1), de l'effort transmis par l'élément de blocage (21) sur lesdites rampes (32). Selon l'invention, les encoches (31) du chariot mobile (3), sont prévues pour accueillir une partie de l'extrémité (211) de l'élément de blocage (21) et lesdites encoches (31) seront à cet effet préférentiellement positionnées latéralement aux encoches (11) du bras de liaison (1), de sorte que lorsque l'élément de blocage (21) se trouve au fond d'une encoche (11) en position verrouillée, les encoches (31) de l'élément mobile (3) seront juxtaposées et alignées par rapport à une encoche (11) ci-avant, sous l'effet de l'effort exercé par l'élément de blocage (21). Dès lors qu'un effort suffisant apparaît sur le bras de liaison (1), l'élément de blocage (21) est repoussé vers l'extérieur de l'ensemble constitué par les encoches (11) et (31), jusqu'au point où l'élément de blocage (21) n'est plus en contact avec l'encoche (11) du bras de liaison (1), ledit élément de blocage (21) n'étant dorénavant plus maintenu que par les parties de l'extrémité (211) qui se trouvaient au niveau des encoches (31) du chariot mobile (3) et qui se trouvent désormais en appui sur les rampes inclinées (32), (Fig. 3). Dans cette position, le bras de liaison (1) n'est plus bloqué en translation par l'élément de blocage (21) et le dispositif d'arrêt de porte se trouve en mode déverrouillé. Dans cette phase, le chariot mobile (3) est soumis principalement à 2 forces opposées situées dans une direction parallèle à l'axe longitudinal du bras de liaison (1) et qui s'équilibrent. L'une de ces forces correspond à l'effort exercé par l'élément de blocage (21) sur les rampes inclinées (32) du chariot mobile (3), effort dont la composante parallèle à l'axe longitudinal du bras de liaison (1) s'oppose à une force de résistance au glissement, qui elle résulte des efforts de friction subis par le chariot mobile (3) en raison du mouvement relatif de celui-ci par rapport au bras de liaison (1), ladite force de résistance au glissement étant par construction d'une amplitude volontairement limitée. Dès lors que le mouvement du bras de liaison (1) cesse par rapport au mécanisme de verrouillage (2), lorsqu'on laisse la porte dans une position ouverte quelconque, la force de résistance au glissement disparaît, rompant ainsi l'équilibre des forces, et l'élément de blocage (21), sous l'effet des moyens de rappel élastique (22), positionne son extrémité (211) dans une encoche (11) située en vis-à- vis, forçant aussi les encoches (31) du chariot mobile (3) à se positionner dans le même alignement. Le dispositif d'arrêt de porte est alors à nouveau en position verrouillée. Il est à noter que les encoches (31) du chariot mobile (3) pourraient ne pas être positionnées juste latéralement aux encoches (11), mais dans une position légèrement décalée pour des raisons d'encombrement par exemple, sans que cela ne modifie l'invention. Dans ce cas il serait alors nécessaire d'adapter l'élément de blocage (21) en conséquence, en prévoyant un élément qui se substitue à l'extrémité (211) de l'élément de blocage (21) et qui viendrait coopérer avec les encoches (31). Pour reprendre l'exemple numérique proposé ci-avant à titre d'illustration, on notera que pour un effort résultant de 200 N transmis par l'élément de blocage (21) sur les rampes inclinées (32) du chariot mobile (3) et en supposant par exemple que lesdites rampes inclinées (32) font un angle de 30° avec l'axe longitudinal du bras de liaison (1), (Fig. 17), la composante parallèle à l'axe longitudinal du bras de liaison (1) de l'effort transmis au chariot mobile (3) sera égale à : (200 N x Tangente 30°), soit (200 N x 0,577) = 115 N. Ainsi, l'équilibre des forces requiert que les efforts relatifs de glissement entre le chariot mobile (3) et le bras de liaison (1) soient au moins égaux à 115 N, dans ce cas particulier donné à titre d'exemple. - Variante des moyens de rappel élastique (22) : dans un mode de réalisation préférentiel, une variante des moyens de rappel élastique (22) peut être constituée par l'ajout d'un moyen de transmission (24) (Fig. 7), prévu entre les moyens de rappel élastique (22) et l'élément de blocage (21), ledit moyen de transmission (24) possédant au moins 2 éléments de surfaces (241) et (242) de formes courbées, mobiles l'un par rapport à l'autre et se déplaçant par coulissement dans des guidages solidaires du mécanisme de blocage (2) non décrits ici, selon 2 directions globalement perpendiculaires l'une par rapport à l'autre. Lesdits éléments de surfaces (241) et (242) coopèrent de façon à transmettre l'effort fourni par les moyens de rappel élastique (22) de sorte que la direction de l'effort transmis au point de contact (2412) entre les éléments de surfaces (241) et (242) évolue à mesure que les moyens de rappel élastique (22) sont comprimés. Ainsi, lorsque l'angle que définit la direction de l'effort transmis au point de contact (2412) par rapport à la direction de compression des moyens de rappel élastique (22) est faible, la composante perpendiculaire agissant sur l'élément de blocage (21) est faible, ce qui présente un intérêt en mode déverrouillé (Fig. 8). A l'inverse, lorsque l'angle que définit la direction de l'effort transmis au point de contact (2412) par rapport à la direction de compression des moyens de rappel élastique (22) est proche de 90°, la composante perpendiculaire agissant sur l'élément de blocage (21) est élevée, ce qui présente un intérêt en mode verrouillé (Fig. 7). La finalité recherchée est de réduire l'effort d'appui de l'élément de blocage (21) contre les rampes inclinées (32) du chariot mobile (3) lorsque le dispositif d'arrêt de porte est en mode déverrouillé, permettant ainsi de réduire la résistance au glissement relatif entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3), nécessaire à l'équilibre des forces subies par le chariot mobile (3) dans ledit mode déverrouillé. La manœuvre de la porte en mode déverrouillé nécessite alors moins d'efforts. On remarquera que dans un mode de réalisation préférentiel et sans que cela ne modifie l'invention, les éléments de surfaces (241) et (242) peuvent être intégrés respectivement à l'élément de blocage (21) sous forme d'un bossage pour l'élément de surface (241) et intégré aux moyens de rappel élastique (22) pour l'élément de surface (242), par exemple lorsqu'on réalise les moyens de rappel élastique (22) avec des lames élastiques possédant une extrémité courbée. Pour reprendre l'exemple numérique proposé ci-avant à titre d'illustration, on notera que pour un effort résultant de 200 N transmis par l'élément de blocage (21) lorsque les moyens de rappel élastique (22) sont comprimés, la composante parallèle à l'axe longitudinal du bras de liaison (1) de l'effort transmis au chariot mobile (3) par ledit élément de blocage (21) sera égale à 115 N dans le mode déverrouillé du dispositif d'arrêt de porte. Par ailleurs, pour obtenir un effort de maintien longitudinal égal à 500 N entre le bras de liaison (1) et le mécanisme de verrouillage (2) dans le mode verrouillé du dispositif d'arrêt de porte, la force que doit fournir l'élément de blocage (21) sera égale 182 N. En supposant à titre d'exemple, que la direction de l'effort transmis au point de contact (2412) forme avec l'axe longitudinal du bras de liaison (1) un angle de 70° en mode verrouillé du dispositif d'arrêt de porte, un effort de 182 N sur l'élément de blocage (21) est obtenu par une force fournie par les moyens de rappel élastique (22) égale à : (182 N / Tangente 70°) = (182 N / 2,747) = 66N, (Fig. 18). Aussi, en supposant dans cet exemple précis, que le coefficient de raideur des moyens de rappel élastique (22), ainsi que la course parcourue par l'élément de blocage (21) pour sortir complètement de l'encoche (11) sont tels, que l'accroissement de l'effort lié à la compression des moyens de rappel élastique (22) équivaut à 10% de l'effort initial de 66 N, lesdits moyens de rappel élastique fournissent une force égale à 73 N dans cet état comprimé qui correspond au mode déverrouillé du dispositif d'arrêt de porte, (Fig. 19). En supposant par ailleurs que la direction de l'effort transmis au point de contact (2412) forme avec l'axe longitudinal du bras de liaison (1) un angle de 30° à titre d'exemple, un effort de 73 N fourni par les moyens de rappel élastique (22) procure une force sur l'élément de blocage (21) égale à : (73 N x Tangente 30°) = (73 N x 0,577) = 42 N, et la composante parallèle à l'axe longitudinal du bras de liaison (1) de l'effort transmis au chariot mobile (3) par ledit élément de blocage (21) en appui sur la rampe (32), sera alors égale à : (42 N x Tangente 30°), soit (42 N x 0,577) = 24 N dans le mode déverrouillé du dispositif d'arrêt de porte, ce qui est beaucoup plus avantageux que les 115 N obtenus précédemment.

Variante du chariot mobile (3) (Fig. 9) : dans un mode de réalisation préférentiel, une variante du chariot mobile (3) peut être constituée par l'ajout d'au moins un dispositif de freinage (37) positionné au niveau des rampes inclinées (32) à proximité immédiate de l'encoche (31) et possédant une rampe inclinée (371) venant se substituer à une portion desdites rampes inclinées (32), la fonction dudit dispositif de freinage (37) consistant à freiner le déplacement relatif du chariot mobile (3) par rapport au bras de liaison (1), lorsque l'élément de blocage (21) vient en appui sur la rampe inclinée (371) dudit dispositif de freinage (37), juste après sa sortie de l'encoche (11) du bras de liaison (1), lors de la phase de déverrouillage du mécanisme de verrouillage (2). Cette disposition a pour but de faciliter le déverrouillage du mécanisme de verrouillage (2) dans le cas où la force de résistance au glissement nécessaire à l'équilibre des forces dans le mode déverrouillé deviendrait insuffisante, par exemple par suite d'une usure des surfaces de friction entre le bras de liaison (1) et le chariot mobile (3). L'invention prévoit en outre, que lors de la phase de reverrouillage du mécanisme de verrouillage (2), ledit dispositif de freinage (37) se trouve inhibé par l'intermédiaire d'un verrou mobile (25) décrit ci-après (Fig. 10), de sorte que ledit dispositif de freinage (37) n'exerce alors plus aucun freinage sur le bras de liaison (1). Cette disposition permet alors à l'élément de blocage (21) exerçant une pression sur la rampe inclinée (371) du dispositif de freinage (37), d'entraîner un glissement relatif du chariot (3) par rapport au bras de liaison (1), ayant pour effet de faciliter la réintroduction de l'extrémité (211) de l'élément de blocage (21) dans l'encoche (31) du chariot mobile (3) lors du reverrouillage. Ainsi, le dispositif de freinage (37) est monté mobile avec un débattement limité sur le chariot mobile (3) et selon une direction globalement perpendiculaire à l'axe longitudinal du bras de liaison (1). Aussi, ledit dispositif de freinage (37) sera lié au chariot mobile (3) par l'intermédiaire de moyens élastiques (372) permettant de ramener la rampe inclinée (371) dans la continuité de la rampe (32) lorsqu'aucune pression n'est exercée sur le dispositif de freinage (37) par l'élément de blocage (21). Aussi, ledit dispositif de freinage (37) comporte au moins un ergot (373) prévu pour venir en appui sur un partie adaptée (14) du bras de liaison (1), en vue d'assurer un freinage relatif entre ces 2 éléments. Ladite partie adaptée (14) pourra être constituée par au moins une rainure longitudinale prévue sur au moins une face du bras de liaison (1), ladite rainure possédant un état de surface suffisamment rugueux ou encore des crantages constitués de bosses et de creux se succédant et permettant d'assurer un freinage relatif entre l'ergot (373) du dispositif de freinage (37) et ladite partie adaptée (14) du bras de liaison (1). Aussi, le dispositif de freinage (37) comporte au moins un ergot (374) prévu pour coopérer avec une partie de surface (251) que comporte le verrou mobile (25) sur laquelle peut venir coulisser en appui l'ergot (374) afin d'inhiber la fonction de freinage. Aussi, le verrou mobile (25) comprend au moins une encoche (252) prévue pour accueillir l'ergot (374) lorsque le dispositif de freinage (37) est soumis à la pression de l'élément de blocage (21) lors de la phase de déverrouillage du mécanisme de verrouillage (2) (Fig. 11). L'invention prévoit que le verrou mobile (25) est solidaire du mécanisme de verrouillage (2) par rapport auquel il peut effectuer un déplacement limité selon une direction globalement parallèle à l'axe du bras de liaison (1) et faisant en sorte que dans une position définie comme étant la position initiale dudit verrou mobile (25) (Fig. 10), l'ergot (374) du dispositif de freinage (37) vienne en correspondance avec une encoche (252) du verrou mobile (25), au moment où l'élément de blocage (21) sort de l'encoche (11) pour venir en appui sur le dispositif de freinage (37). Ainsi, l'ergot (374) pénètre dans l'encoche (252), entraînant le verrou mobile (25) en translation, tandis que l'ergot (373) du dispositif de freinage (37) vient en contact avec la partie adaptée (14) du bras de liaison (1) pour freiner le mouvement relatif entre le chariot mobile (3) et le bras de liaison (1), et tandis que l'élément de blocage (21) rejoint la rampe inclinée (32) du chariot mobile (3), dans la position déverrouillée du mécanisme de verrouillage (2), (Fig. 12). L'invention prévoit en outre que le verrou mobile (25) est commandé par des moyens de rappel élastique (253) solidaires du mécanisme de verrouillage (2) et destinés à assurer un retour dans la position définie ci-dessus comme étant la position initiale du verrou mobile (25), dès lors que l'ergot (374) du dispositif de freinage (37) est ressorti de l'encoche (252), ledit ergot (374) n'exerçant alors plus aucune action sur le verrou mobile (25) (Fig. 12). Dès lors, l'ergot (374) du dispositif de freinage (37) ne se trouve plus en vis-à-vis de l'encoche (252) du verrou mobile (25), de sorte que lorsque le mécanisme de verrouillage (2) repasse en mode verrouillé comme décrit ci-avant, l'ergot (374) vient en appui en coulissement sur la partie de surface (251) du verrou mobile (25), interdisant à l'ergot (373) du dispositif de freinage (37) de venir en contact avec la partie adaptée (14) du bras de liaison (1) (Fig. 13). Ainsi, durant cette phase de re- verrouillage, le dispositif de freinage (37) n'exerce plus aucune action vis-à-vis du bras de liaison (1), facilitant ainsi le déplacement relatif du chariot mobile (3) par rapport au bras de liaison (1), lorsque l'élément de blocage (21) repasse sur la rampe inclinée (371) lors du re-verrouillage du mécanisme de verrouillage (2), conformément à la finalité décrite ci-avant.

Autre variante du chariot mobile (3) (Fig. 14) : dans un mode de réalisation préférentiel, une autre variante du chariot mobile (3) peut être constituée par l'ajout d'au moins un moyen de rappel élastique (38) disposé entre 2 parties (381) et (382) du chariot mobile (3), lesdites parties étant mobiles par coulissement l'une par rapport à l'autre et selon un déplacement d'amplitude limitée, dans une direction globalement parallèle à l'axe longitudinal du bras de liaison (1). La finalité recherchée consiste à permettre une compression du moyen de rappel élastique (38) pendant la phase où l'élément de blocage (21) quitte l'encoche (31) sous l'effet d'un effort appliqué sur le bras de liaison (1), de sorte que lorsque l'extrémité (211) dudit élément de blocage (21) atteint la rampe inclinée (32), dont la pente est plus faible que la pente des parois de l'encoche (31), la décompression du moyen de rappel élastique (38) facilite la montée de l'extrémité (211) sur la rampe (32). La partie (381) du chariot mobile (3) comprendra les encoches (31) ainsi que les rampes inclinées (32) décrites ci-avant, dont la définition et les fonctionnalités restent identiques au descriptif ci-avant. Tandis que la partie (382) comprendra la partie du chariot mobile (3) pouvant coulisser le long du bras de liaison (1) tel que décrit ci-avant, selon les mêmes modes de réalisation et en vue des mêmes finalités. Selon un mode de réalisation préférentiel, les parties (381) et (382) pourront coulisser l'une par rapport à l'autre par coopération entre 2 éléments de surface rectilignes venant en appui l'un sur l'autre et appartenant respectivement à chacune des dites parties (381) et (382). Le mode de fixation du moyen de rappel élastique (38) ne sera pas détaillé ici mais pourra s'effectuer par simple collage ou vissage à titre d'exemple, ou par tout moyen au choix de l'homme de l'art.

Variante du bras de liaison (1) (Fig. 15) :

Le bras de liaison (1), décrit ci-avant, assure la liaison entre le dormant de la porte et le mécanisme de verrouillage (2) lorsque ce dernier est solidaire de l'ouvrant. A l'inverse, si le mécanisme de verrouillage (2) a été prévu pour être solidaire du dormant de la porte, alors le bras de liaison (1) assure la liaison entre l'ouvrant et le mécanisme de verrouillage (2).

Dans l'un ou l'autre cas, lors des manœuvres d'ouverture ou de fermeture de l'ouvrant, le bras de liaison (1) transmet les efforts résultant du mouvement relatif de l'ouvrant, le mécanisme de verrouillage (2) étant alors en mode déverrouillé. Par ailleurs, le bras de liaison (1) transmet les efforts liés au maintien de l'ouvrant dans une position ouverte fixe lorsque le mécanisme de verrouillage (2) est en position verrouillée. Aussi, lorsque l'ouvrant arrive dans sa position de pleine ouverture, il peut être intéressant, comme c'est le cas sur la plupart des dispositifs d'arrêts de portes connus dans l'état de l'art, de prévoir un dispositif dit de fin de course, destiné à garantir que le bras de liaison (1) assurera l'arrêt de l'ouvrant afin que ce dernier ne puisse aller au-delà de son point de pleine ouverture, ce qui pourrait endommager l'ouvrant ou encore la carrosserie du véhicule automobile. Les dispositifs de fin de course connus dans l'état de l'art sont en général constitués de butées rigides, parfois munies de tampons en matériaux élastiques afin de limiter les chocs lors des ouvertures trop brutales de l'ouvrant. Aussi, l'invention prévoit que le bras de liaison (1) pourra comporter en son extrémité libre, une partie cylindrique (15), juxtaposée audit bras de liaison (1), préférentiellement à l'opposé de la face comportant les encoches (11), et dont l'axe sera parallèle à l'axe longitudinal du bras de liaison (1). Ladite partie cylindrique (15) sera conçue pour pénétrer dans une cavité cylindrique (26) solidaire du mécanisme de verrouillage (2), ladite cavité cylindrique (26) étant elle-même prévue de sorte que les dimensions de sa section droite soient à peine supérieures aux dimensions de la section droite de la partie cylindrique (15), afin que la pénétration cette partie cylindrique (15) dans la cavité cylindrique (26) se fasse avec un jeu réduit entre les parois de ces 2 éléments lors de la pleine ouverture de la porte. La finalité recherchée consiste à emprisonner un volume d'air comprimé à l'intérieur de la cavité cylindrique (26) sous l'effet de la pénétration de la partie cylindrique (15) qui agit alors tel un piston, ce qui aura pour effet d'amortir la fin de course du bras de liaison (1). Cet effet d'amortissement ne sera que de la durée nécessaire à amortir la fin de course du bras de liaison (1), dans la mesure où il n'est pas prévu d'étanchéité particulière entre les parois de la partie cylindrique (15) et de la cavité cylindrique (26). Ainsi, juste après l'immobilisation du bras de liaison (1) dans sa position de fin de course, le débit de fuite entre les parois de la partie cylindrique (15) et de la cavité cylindrique (26) fera rapidement chuter la pression de l'air emprisonné dans la cavité cylindrique (26). L'invention prévoit enfin qu'un élément élastique (261) pourra être placé dans la cavité cylindrique (26) afin de contribuer à amortir la fin de course du bras de liaison (1). L'élément élastique (261) ne sera pas décrit ici, mais pourra être constitué à titre d'exemple non limitatif, par un ressort hélicoïdal, un bloc élastomère ou tout autre élément déformable élastiquement, connu dans l'état de l'art.