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Title:
DRILLING DEVICE AND USE THEREOF FOR A LIQUID STORAGE TANK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/129485
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a wall-drilling device comprising a cylindrical cover sleeve (12), secured around a longitudinal portion of the drill (11), having a diameter D, and a drill bush (13) in which the cover sleeve (12) slides over at least a length L when drilling the wall (6, 8, 10a, 10b), said drill bush (13) and the cover sleeve (12) are mounted with a sliding fit H7g6 as defined according to the ISO 8015 standard, and the drill bush (13) and the cover sleeve (12) have a coefficient of friction between them of at most 0.2 (coefficient measurable by a standardised method according to the ASTM G77 standard).

Inventors:
WARINGHEM ANTOINE (FR)
MARTIN PATRICK (FR)
LECONTE CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/086431
Publication Date:
June 23, 2022
Filing Date:
December 17, 2021
Export Citation:
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Assignee:
GAZTRANSPORT ET TECHNIGAZ (FR)
International Classes:
B23B49/02; B23B49/00
Foreign References:
FR1442681A1966-06-17
CN103111662A2013-05-22
US20060257220A12006-11-16
US10814403B22020-10-27
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dispositif de perçage (30) d’une paroi, comportant un corps principal (17) logeant au moins un foret (1 1 ), métallique ou en alliage métallique, comportant à une extrémité d’une tête perceuse (11 ’) apte à percer une paroi (6, 8, 10a, 10b), le dispositif (30) disposant d’une source en énergie et/ou étant apte à se connecter à une source d’alimentation en énergie, caractérisé en ce que le dispositif de perçage (30) comprend en outre :

- un manchon d’enrobage (12) cylindrique, fixé autour d’une portion longitudinale du foret (11 ), présentant un diamètre (D) ;

- un canon de perçage (13) dans lequel le manchon d’enrobage (12) coulisse sur au moins une longueur (L) lors du perçage de la paroi (6, 8, 10a, 10b), ledit canon de perçage (13) et le manchon d’enrobage (12) sont montés en ajustement glissant H7g6 tel que défini selon la norme ISO 8015, et le canon de perçage (13) et le manchon d’enrobage (12) présentent entre eux un coefficient de frottement au plus égal à 0,2 selon la norme ASTM G77).

[Revendication 2] Dispositif de perçage selon la revendication 1 , dans lequel la distance de guidage L du manchon d’enrobage (12) dans le canon de perçage (13) est au moins égale à deux virgule cinq fois le diamètre du manchon d’enrobage (12), soit L > 2,5 D.

[Revendication 3] Dispositif de perçage selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le manchon d’enrobage (12) est en un matériau métallique ou un alliage métallique, de préférence le manchon d’enrobage (12) est en bronze.

[Revendication 4] Dispositif de perçage selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le corps principal (17) loge une pluralité de canons de perçage (13), de préférence au moins six canons de perçage (13).

[Revendication 5] Dispositif de perçage selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel les canons de perçage (13) sont montés par paire de canons de perçage (13), avantageusement par l’intermédiaire d’une embase (16), déplaçables sur le corps principal (17), de préférence le corps principal (17) comporte un moyen de mesure de la distance entre chaque paire de canons de perçage (13).

[Revendication 6] Dispositif de perçage selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel ledit dispositif de perçage (30) comprend un système d’aspiration de la poussière provenant du perçage.

[Revendication 7] Dispositif de perçage selon la revendication 6, dans lequel le système d’aspiration de la poussière comprend une chambre (25) fixée, de préférence de manière amovible, au canon de perçage (13), un tuyau (26) débouchant dans ladite chambre (25) servant à aspirer les poussières et à les évacuer . [Revendication 8] Dispositif de perçage selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le corps principal (17) comprend un moyen de fixation à la paroi (6, 8, 10a, 10b).

[Revendication 9] Dispositif de perçage selon la revendication 8, dans lequel le moyen de fixation à la paroi (6, 8, 10a, 10b) consiste en au moins une ventouse (19), de préférence une pluralité de ventouses (19), de préférence fonctionnant par aspiration du type par effet Venturi.

[Revendication 10] Dispositif de perçage selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel le manchon d’enrobage (12) comprend, à son extrémité opposée à la tête perceuse (1 1 ’), une collerette d’arrêt (14) limitant la course du manchon d’enrobage (12) dans le canon de perçage (13).

[Revendication 11 ] Dispositif de perçage selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel le canon de perçage (13) est monté amovible et déplaçable dans le corps principal (17) de manière à régler la distance dudit canon à la paroi (6, 8, 10a, 10b), de préférence ledit dispositif comporte au moins un collier de serrage (22) du canon de perçage (13) pour maintenir ledit canon (13) dans sa position à la distance souhaitée de la paroi (6, 8, 10a, 10b).

[Revendication 12] Dispositif de perçage selon l’une quelconque des revendications 1 à 1 1 , dans lequel ledit dispositif de perçage (30) comporte en outre un élément indépendant de positionnement (27) du corps principal (17) sur la paroi (6, 8, 10a, 10b) afin de réaliser les perçages.

[Revendication 13] Dispositif de perçage selon la revendication 12, dans lequel l’élément indépendant de positionnement (27) du corps principal (17) comprend un moyen de fixation à la paroi (6, 8, 10a, 10b), de préférence ledit moyen de fixation consiste en une ventouse (29) à aspiration du type par effet Venturi.

[Revendication 14] Système de perçage d’une paroi en béton ou analogue d’une cuve de stockage d’un liquide, comportant :

- une cuve de stockage (1 ), de préférence de type GBS ou GST, pour le stockage d’un liquide, ladite cuve (1 ) comportant au moins une paroi (6, 8, 10a, 10b) en béton ou analogue ; et

- un dispositif de perçage (30) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13.

[Revendication 15] Utilisation d’un dispositif de perçage (30) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13 pour le perçage d’une paroi (6, 8, 10a, 10b) en béton ou analogue d’une cuve de stockage (1 ) d’un liquide, de préférence une cuve de stockage (1 ) de type GBS ou GST. |

Description:
Description

Titre de l'invention : Dispositif de perçage et son utilisation pour une cuve de stockage d’un liquide

[0001 ] L’invention se rapporte, dans son acceptation la plus large, aux perçages des ouvrages en béton ou analogue, et plus particulièrement au domaine des cuves de stockage de gaz liquéfié, gaz naturel liquide ou autres, notamment les cuves de stockage de gaz naturel liquide terrestre, désignées par le terme GST pour « Ground Storage Tank », et les cuves de stockage de gaz naturel enterrées en mer, désignées par le terme GBS pour « Gravity Based Support ».

[0002] Dans la suite, l’invention est présentée dans le cadre d’une structure GST, sans que cette illustration ne présente aucun caractère limitatif concernant le dispositif de perçage selon l’invention, son application ou son utilisation.

[0003] Le gaz naturel liquide est généralement transporté par voie maritime dans des cuves de stockage ménagées sur des navires de transport. Le gaz naturel est maintenu sous forme liquide pour augmenter la quantité de gaz naturel transporté par cuve, le volume d’un litre de gaz naturel sous forme liquide étant bien inférieur au volume d’un litre de gaz naturel sous forme gazeuse. Ces cuves maintiennent le gaz naturel liquide à très basse température, et plus précisément à une température inférieure à -163°C, température à laquelle le gaz naturel est sous forme liquide à pression atmosphérique.

[0004] Pour charger et/ou décharger les cuves de ces navires de transport en gaz naturel liquide, une cuve de stockage terrestre GST de gaz naturel liquide est classiquement installée au niveau d’un port. Ce dernier est généralement aménagé pour que des navires de transports de gaz naturel liquide puissent venir se réapprovisionner et/ou décharger leur cargaison de gaz naturel liquide. De telles cuves de stockage terrestre sont équipés d’éléments traversant l’une des parois de ces cuves terrestres, comme par exemple un tube, permettant alors à une installation de chargement et/ou de déchargement de gaz naturel liquide de communiquer avec un volume interne de la cuve terrestre dans lequel le gaz naturel liquide est stocké.

[0005] De telles cuves de stockage nécessitent une installation internes permettant de conserver le liquide cryogénique essentiellement sous forme liquide, aussi l’installation doit être parfaitement étanche et thermiquement isolante. De telles installations internes à une cuve de stockage pour former une cuve de type GST sont connues, notamment de publications de la demanderesse. [0006] Or, ces cuves GST, ou GBS, comportent des parois en béton qui sont très dures ou résistantes dans lesquelles il faut pouvoir réaliser des perçages d’une certaine profondeur afin d’y ancrer, via en particulier des studs, l’installation étanche et thermiquement isolante en tant que telle.

[0007] Il a été constaté par la demanderesse que les perçages réalisés à l’heure actuelle sont peu satisfaisants car d’une part ces derniers sont difficilement réalisés bien orthogonalement, ou perpendiculairement, à la paroi de la cuve et d’autre part la couche de pare-vapeur est souvent endommagée autour des perçages. Par ailleurs, la demanderesse a constaté qu’une bonne précision de la position des perçages - soit une précision inférieure à +/- 1 ,5 mm - est difficile à obtenir avec les outils de l’état de la technique.

[0008] Il faut noter ici que si les perçages ne sont pas bien orthogonaux à la paroi, ceci occasionne des difficultés de montage de l’installation étanche et thermiquement isolante ainsi qu’une baisse significative de la durabilité fonctionnelle de cette dernière.

[0009] Par ailleurs, la couche de pare-vapeur est classiquement présente sur les parois internes d’une telle cuve pour protéger le béton d’un contact avec de l’eau et pour assurer une bonne liaison avec le mastic nécessaire pour faire reposer l’installation étanche et thermiquement isolante sur les parois de béton. En effet, la mise en place du système d’isolation doit assurer l’étanchéité : d’une part au diazote (N 2 ) contenu dans l’espace d’isolation et d’autre part à l’atmosphère extérieure et éviter la migration de l’oxygène vers l’espace d’isolation

[0010] Après diverses expériences et tests, la demanderesse a mis au point un dispositif de perçage apte à percer une paroi dure ou très dure, tel qu’un béton ou analogue, sur une profondeur relativement importante sans aucune déviation du foret muni de sa tête perceuse de sorte que le trou réalisé est parfaitement orthogonal à la paroi, sur toute sa profondeur.

[0011 ] En effet, grâce au dispositif de perçage selon l’invention, le foret et sa tête perceuse ne subit aucune vibration, ou quasiment aucune vibration, ni aucun flambement lors du perçage.

[0012] Ainsi, la présente invention concerne un dispositif de perçage d’une paroi, comportant un corps principal logeant au moins un foret, métallique ou en alliage métallique, comportant à une extrémité d’une tête perceuse apte à percer une paroi, le dispositif disposant d’une source en énergie et/ou étant apte à se connecter à une source d’alimentation en énergie. [0013] L’invention se caractérise en ce que le dispositif de perçage comprend en outre :

- un manchon d’enrobage cylindrique, fixé autour d’une portion longitudinale du foret, présentant un diamètre D ;

- un canon de perçage dans lequel le manchon d’enrobage coulisse sur au moins une longueur L lors du perçage de la paroi, ledit canon de perçage et le manchon d’enrobage sont montés en ajustement glissant H7g6 tel que défini selon la norme ISO 8015, et le canon de perçage et le manchon d’enrobage présentent entre eux un coefficient de frottement au plus égal à 0,2 selon la norme ASTM G77.

[0014] De préférence, la distance de guidage L du manchon d’enrobage dans le canon de perçage est au moins égale à deux virgule cinq fois le diamètre du manchon d’enrobage, soit L > 2,5 D.

[0015] Ainsi, la demanderesse a mis au point, après de multiples tests et analyses, un dispositif de perçage ne nécessitant aucune pièce additionnelle/supplémentaire, tous les éléments nécessaires pour réaliser des perçages parfaitement orthogonaux, sur toute la profondeur de chaque perçage, étant compris dans le dispositif de perçage. Un opérateur unique dispose ainsi de l’ensemble des éléments fonctionnels nécessaires et peut manipuler le dispositif de perçage selon l’invention, étant considéré qu’un tel dispositif ne pèse que quelques kilos.

[0016] Il est à noter ici que les perçages classiquement exigés dans les parois d’une cuve GST ou GBS sont d’au moins 40 millimètres (mm), généralement de l’ordre de 50 mm, pour y enfoncer des chevilles ou analogues.

[0017] La demanderesse a démontré par ailleurs que les perçages sont réalisés dans tous types de paroi, y compris des parois très dures telles que des parois en béton, sans aucune déviation de la tête perceuse en raison de la suppression, ou de la diminution très significative, des vibrations provenant du foret. Autrement dit, le dispositif de perçage selon l’invention est un dispositif anti-vibration, anti-porte à faux ou encore anti- flambement du foret et de sa tête perceuse.

[0018] On entend par le terme de « foret » ou « tête perceuse » une mèche servant à faire ou à usiner des trous.

[0019] Par convention, les termes « externe » et « interne » sont utilisés pour définir la position relative d'un élément par rapport à un autre, par référence à l'intérieur et à l’extérieur de la cuve. Ainsi, le foret, lorsque le dispositif de perçage est placé contre une paroi, présente deux extrémités, l’une externe portant la tête perceuse et l’autre interne portant une collerette d’arrêt, comme cela sera précisé dans la suite.

[0020] D’autres caractéristiques avantageuses de l’invention sont présentées succinctement ci-dessous :

[0021 ] Avantageusement, le manchon d’enrobage cylindrique est en un matériau métallique ou un alliage métallique, de préférence le manchon d’enrobage cylindrique est en bronze.

[0022] Ici, il faut noter que le foret est avantageusement en alliage à base de fer du type comportant, en poids, 0% < C < 0,21%, 0% < Mn < 1%, 0% < Si < 0,5%, 0% < P < 0,035% et 0% < S < 0,035%, le reste étant du fer et des impuretés résultant nécessairement de l’élaboration.

[0023] Par convention, on considère les éléments du tableau de Mendeleïev, soit :

C : Carbone ; Mn : Manganèse ; Si : Silicium ; P : Phosphore et S : Soufre.

[0024] De manière générale, le manchon d’enrobage et le canon de perçage doivent présenter un très faible coefficient de frottement, au plus égal à 0,2 selon la norme ASTM G77, de préférence au plus égal à 0,15. Ainsi, si le canon de perçage est en acier et le manchon d’enrobage en bronze, le coefficient de frottement est d’environ 0,15, sensiblement équivalent à une association Acier / Acier. Néanmoins, le bronze est un matériau autolubrifiant qui est une caractéristique particulièrement intéressante pour le dispositif de perçage et sa fonction de perçage.

[0025] On peut noter ici qu’en particulier si l’on emploie une matière autre que le bronze pour former le manchon d’enrobage, le dispositif de perçage selon l’invention peut éventuellement comprendre des moyens classiques de lubrification, homologués pour le domaine d’utilisation afin de ne pas polluer la cuve et son contenant, de la surface externe du manchon d’enrobage et/ou de la surface interne du canon de perçage. Attention tout de même à utiliser des lubrifiants homologués ne polluant pas la cuve et sa technologie d’isolation.

[0026] On peut noter que l'utilisation de matériaux autolubrifiants est préférable ici pour le manchon d’enrobage et le canon de perçage afin d’éviter toute intrusion de poussière entre ces deux derniers qui pourrait entraîner une usure prématurée de ces deux éléments.

[0027] On peut noter également que le manchon d’enrobage peut également être en polymère, voire en matériaux composite avec une surface externe, proche du canon de perçage, exempt ou quasi-exempt de fibres ou analogue. [0028] Comme énoncé précédemment, grâce aux caractéristiques de frottement relatif et d’emmanchement, toutes deux normées, entre le manchon d’enrobage et le canon de perçage , le perçage du foret est optimal, sans flambement de ce dernier, et l’absorption des vibrations provenant du foret lors du perçage de la paroi en béton ou analogue est optimale de sorte que l’opérateur ne subit aucune force parasite ou gêne lors du perçage, ce qui conduit à un perçage exactement orthogonal à la paroi comme requis pour la mise en place des chevilles/studs en vue du montage/assemblage de l’installation étanche et thermiquement isolante.

[0029] De préférence, le corps principal loge une pluralité de canons de perçage, de préférence au moins six canons de perçage.

[0030] Une telle caractéristique du dispositif de perçage selon l’invention permet d’opérer une pluralité de perçages, sans nécessiter le déplacement dudit dispositif sur la paroi.

[0031 ] Selon une caractéristique particulièrement intéressante de l’invention, l’ensemble foret / manchon d’enrobage est monté amovible dans le canon de perçage de sorte que l’opérateur procède au placement/positionnement du corps principal sur la paroi, le canon de perçage étant placé en vis-à-vis du perçage à réaliser, puis l’ensemble foret / manchon d’enrobage est inséré dans le canon de perçage. Comme on le verra dans la suite, l’opérateur peut vérifier le bon positionnement du dispositif au regard des perçages à réaliser en regardant par l’orifice du canon de perçage, avant l’introduction du foret doté de son manchon d’enrobage.

[0032] Dans le cadre de cette particularité de l’invention, les canons de perçage sont montés par paire de canons de perçage, avantageusement par l’intermédiaire d’une embase, déplaçables sur le corps principal, de préférence le corps principal comportant un moyen de mesure de la distance entre chaque paire de canons de perçage.

[0033] Ainsi, les canons de perçages sont de préférence montés par paire sur des platines préalablement percées pour les accueillir. Les platines sont assemblées en glissière sur le corps principal permettant un déplacement linéaire de chaque platine et donc un déplacement linéaire de chaque paire de canon de perçage. Un moyen de mesure permet de positionner précisément chaque platine à l’endroit souhaité et donc chaque paire de canon à l’endroit souhaité.

[0034] Le montage par paire de canons de perçage répond à une particularité des cuves GST ou GBS dans lesquelles les paires de studs - deux studs situés à une distance prédéfinie l’un de l’autre - sont courantes. Par ailleurs, le fait que ces paires de canons de perçage soient déplaçables les unes par rapport aux autres sur le corps principal du dispositif de perçage offre une flexibilité et une adaptabilité maximale du dispositif, d’où un gain de temps pour l’opérateur.

[0035] Avantageusement, le corps principal consiste en une platine métallique et/ou en matériau polymère ou composite, de préférence le corps principal consiste en une platine en aluminium. Dans le cadre de la présente invention, le terme de « platine » renvoie à un profilé en matériau, avantageusement métallique, de préférence en aluminium.

[0036] On peut noter ici que les platines présentes sur le corps principal sont avantageusement métalliques, par exemple en aluminium comme le corps principal ou en un autre matériau, tel que l’acier.

[0037] Comme énoncé précédemment, un tel corps principal est particulièrement léger, tout en offrant une rigidité et une tenue mécanique adéquate pour son emploi.

[0038] Avantageusement, ledit dispositif de perçage comprend un système d’aspiration de la poussière provenant du perçage.

[0039] Une telle aspiration permet en particulier d’éviter tout phénomène d’encrassement et de perturbations du coulissement ou du glissement du manchon d’enrobage dans le canon de perçage. Cette aspiration empêche également la pollution de la cuve et son contenant.

[0040] De préférence, le susdit système d’aspiration de la poussière comprend une chambre fixée, de préférence de manière amovible, au canon de perçage, un tuyau débouchant dans ladite chambre servant à aspirer les poussières, et à les évacuer.

[0041 ] Cette réalisation pratique, présentée plus en détails dans la suite, permet d’assurer une récupération optimale des poussières provenant du perçage du béton de sorte que le dispositif de perçage ne subisse aucune dégradation dans son fonctionnement et l’opérateur aucune gêne visuelle ou respiratoire lors des perçages.

[0042] Toujours dans le cadre de ce mode de réalisation avantageux, de préférence, le système d’aspiration est du type classique, et comprend plus particulièrement une pompe classique. Dans le cadre de la présente invention, on entend par l’expression de « pompe classique » par exemple une pompe de chantier. De préférence, cette pompe classique n’est pas une pompe du type par effet Venturi.

[0043] Avantageusement, le corps principal comprend un moyen de fixation à la paroi. Il est important de considérer ici que ce moyen de fixation doit respecter l’intégrité du pare- vapeur. [0044] Selon une possibilité offerte par la présente invention, le moyen de fixation à la paroi consiste en au moins une ventouse, de préférence une pluralité de ventouses, de préférence fonctionnant par aspiration du type par effet Venturi.

[0045] Avantageusement, l’échappement des pompes ou Venturi doit comporter des filtres afin d’éviter tout risque de pollution de la cuve et de son système d’isolation dû aux particules d’eau ou d’huile contenues dans l’air comprimé.

[0046] L’échappement des pompes ou Venturi comporte de préférence un silencieux afin de réduire les nuisances sonores pénibles pour les opérateurs.

[0047] Un tel vide partiel créé par effet Venturi est avantageux car les cuves de type GST ou GBS disposent classiquement d’un réseau de gaz sous pression (air comprimé) et/ou un tel réseau de gaz sous pression, ce qui est particulièrement adapté au montage/assemblage de telles cuves, étant donné qu’il n’utilise pas de fluide inflammable/explosif pour son fonctionnement.

[0048] Dans le cadre de la présente invention, l’aspiration par effet Venturi comprend classiquement une conduite principale présentant une entrée apte à être reliée à une source de gaz sous pression et une sortie, une conduite d’aspiration présentant un côté amont apte à être relié au port de sortie du système d’aspiration du dispositif de perçage et un côté aval débouchant latéralement dans un convergent-divergent de la conduite principale de manière à ce qu’un flux de gaz dans la conduite principale produise une dépression dans la conduite d’aspiration.

[0049] Bien entendu, le système d’aspiration peut également consister en une pompe classique, autrement dit qui n’est pas à effet Venturi, qui fonctionne avec une source d’alimentation électrique. On peut également prévoir que le système d’aspiration comporte une ou plusieurs pompes dites classiques et une ou plusieurs pompes à effet Venturi, ces différentes pompes étant susceptibles d’être mises en oeuvre ensemble ou non en fonction du choix des opérateurs réalisant les opérations au regard des conditions d’environnement et/ou d’autres facteurs.

[0050] De préférence, le manchon d’enrobage comprend, à son extrémité opposée à la tête perceuse, une collerette d’arrêt limitant la course du manchon d’enrobage dans le canon de perçage.

[0051] De préférence, le canon de perçage est monté amovible et déplaçable dans le corps principal de manière à régler la distance dudit canon à la paroi, de préférence ledit dispositif comportant au moins un collier de serrage du canon de perçage pour maintenir ledit canon dans sa position à la distance souhaitée de la paroi. [0052] La collerette du manchon d’enrobage ainsi que le déplacement du canon de perçage et sa fixation par le collier de serrage, sont des moyens mécaniques simples, peu coûteux et efficaces, permettant d’offrir une adaptabilité parfaite du dispositif de perçage, quelque soient la profondeur du perçage à réaliser et/ou le niveau de surface irrégulier de la paroi (voir par exemple la figure 8 sur cet aspect sur laquelle on voit que la paroi n’est pas plane).

[0053] Selon une autre possibilité offerte par l’invention, ledit dispositif de perçage comporte en outre un élément indépendant de positionnement du corps principal sur la paroi afin de réaliser les perçages.

[0054] Le fait que cet élément de positionnement consiste en une pièce indépendante du corps principal permet de dissocier l’objectif ou la fonction de placement ou de localisation des perçages à réaliser des fonctions principales de perçages portées par le corps principal. Ainsi, dans un premier temps, l’élément de positionnement est placé, et fixé, sur la paroi au regard des marquages présents sur cette dernière pour situer les perçages, puis dans un second temps, on vient rapporter et fixer le corps principal à l’élément de positionnement. Cette méthode permet une meilleure fiabilité quant à la localisation et l’emplacement des perçages à réaliser. A noter ici qu’une vérification supplémentaire de la localisation ou de l’emplacement effectif du perçage à réaliser peut s’opérer par l’opérateur en regardant dans le canon de perçage, exempt à ce stade de l’ensemble foret/manchon d’enrobage.

[0055] Bien entendu, on peut également envisager en variante un corps principal disposant intrinsèquement de moyens de localisation et de positionnement du foret pour la réalisation des perçages, à l’endroit choisi sur la paroi.

[0056] De préférence, l’élément indépendant de positionnement du corps principal comprend un moyen de fixation à la paroi, de préférence ledit moyen de fixation consistant en une ventouse à aspiration du type par effet Venturi.

[0057] L’invention concerne également un système de perçage d’une paroi en béton ou analogue d’une cuve de stockage d’un liquide, comportant :

- une cuve de stockage, de préférence de type GBS ou GST, pour le stockage d’un liquide, ladite cuve comportant au moins une paroi en béton ou analogue ; et

- un dispositif de perçage tel que présenté succinctement ci-dessus.

[0058] Enfin, la présente invention se rapporte à l’utilisation d’un dispositif de perçage tel que présenté succinctement ci-dessus pour le perçage d’une paroi en béton ou analogue d’une cuve de stockage d’un liquide, de préférence une cuve de stockage de type GBS ou GST. [0059] L’invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante de plusieurs modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés.

[0060] [fig.1] La figure 1 est une représentation en perspective d’une cuve de type GST, c’est- à-dire une cuve de stockage terrestre.

[0061 ] [fig.2] La figure 2 est une vue en coupe schématique d’un canon de perçage , d’un foret et d’un manchon selon la présente invention, positionnés face à une paroi.

[0062] [fig.3] La figure 3 est une vue identique à celle de la figure 2 dans laquelle le foret a pénétré jusqu’en bout de course dans la paroi.

[0063] [fig.4] La figure 4 est une vue en coupe schématique d’un canon de perçage , d’un foret et d’un manchon selon la présente invention, le canon de perçage étant montré indépendant de l’ensemble foret/manchon d’enrobage.

[0064] [fig.5] La figure 5 est une vue schématique de dessus d’un corps principal d’un dispositif de perçage selon l’invention.

[0065] [fig.6] La figure 6 est une vue schématique en coupe latérale du corps principal présenté sur la figure 5, dans laquelle un foret est en train de percer une paroi.

[0066] [fig.7] La figure 7 est une vue schématique en coupe latérale du corps principal présenté sur la figure 5, dans laquelle on distingue le déplacement possible d’un canon de perçage ainsi que son collier de serrage pour maintenir la position souhaitée.

[0067] [fig.8] La figure 8 est une vue schématique en coupe latérale d’un corps principal sensiblement identique à celui présenté sur la figure 5, dans laquelle on distingue en particulier les chambres servant à aspirer les poussières positionnées sur chaque canon de perçage.

[0068] [fig.9] La figure 9 est une vue schématique en coupe latérale d’un corps principal sensiblement identique à celui présenté sur la figure 5, dans laquelle on distingue en particulier les circlips destinés à maintenir la position du ou des canons de perçage du dispositif de perçage selon l’invention.

[0069] [fig.1 O] La figure 10 est une vue schématique de dessus d’un corps principal disposé contre une paroi ainsi qu’un élément de positionnement dudit corps principal afin de réaliser les perçages à emplacement correct sur la paroi. [0070] [fig.1 1] La figure 11 est une vue identique à celle de la figure 10 dans laquelle l’élément de positionnement est fixé au corps principal de sorte que le dispositif de perçage est prêt pour réaliser les perçages au bon endroit sur la paroi.

[0071 ] Le terme « vertical » signifie ici s’étendant dans la direction du champ de gravité terrestre. Le terme « horizontal » signifie ici s’étendant dans une direction perpendiculaire à la direction verticale. Une direction longitudinale correspond à une direction principale d’extension de la cuve étanche et thermiquement isolante, cette direction longitudinale étant parallèle à un axe longitudinal L d’un repère L, V, T illustré sur les figures. Une direction transversale correspond à une direction parallèle à un axe transversal le long duquel s’étend principalement une paroi frontale de la cuve étanche et thermiquement isolante, cette direction transversale étant parallèle à un axe transversal T du repère L, V, T et cet axe transversal T étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L. Enfin, une direction verticale correspond à une direction parallèle à un axe vertical V du repère L, V, T, cet axe vertical V étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L et l’axe transversal T.

[0072] La figure 1 illustre une cuve 1 étanche et thermiquement isolante prenant globalement la forme d’un parallélépipède rectangle qui peut consister en une cuve GST. La cuve 1 comprend une structure de stockage 2 et une structure porteuse 4 enveloppant la structure de stockage 2. La structure de stockage 2 est configurée pour contenir et/ou stocker un fluide, et plus particulièrement un liquide cryogénique, comme par exemple du gaz naturel liquide ou du gaz de pétrole liquéfié. La structure de stockage 2 comprend une pluralité de parois reposant contre la structure porteuse 4. Cette dernière est configurée pour soutenir la pluralité de parois lorsque la cuve 1 est au moins partiellement remplie par ce fluide, ce fluide exerçant une pression sur chacune des parois de la pluralité de parois.

[0073] Selon un exemple non limitatif, ce type de cuve 1 est utilisé dans le stockage terrestre de gaz naturel liquide pour contenir du gaz naturel liquide et/ou comme point de chargement et/ou de déchargement de navire de transport maritime, tel que par exemple une plateforme gravitaire (cuve de type GBS). On comprend par « plateforme gravitaire » que la cuve est au moins partiellement immergée, dans un port par exemple, et qu’une unité de liquéfaction et/ou gazéification est installée au niveau du plafond de la cuve. Plus précisément, la cuve 1 peut collaborer avec l’unité de liquéfaction et/ou gazéification de sorte que la cuve stocke du gaz liquéfié provenant de l’unité de liquéfaction et/ou alimente en gaz liquéfié l’unité de gazéification.

[0074] Tel qu’illustré ici sur la figure 1 , la cuve 1 s’étend principalement le long d’une direction longitudinale L. La pluralité de parois de la structure de stockage 2 comprend une paroi de plafond 6 et une paroi de fond 8 s’étendant chacune globalement dans un plan parallèle à la direction longitudinale L et à une direction transversale T, cette dernière étant perpendiculaire à la direction longitudinale L. La structure de stockage 2 comprend également une pluralité de parois latérales 10a, 10b s’étendant au moins le long d’une direction verticale V perpendiculaire à la direction longitudinale L et à la direction transversale T entre la paroi de fond 8 et la paroi de plafond 6. La pluralité de parois latérales 10a, 10b comprend ici deux parois longitudinales 10a parallèles entre elles et deux parois frontales 10b parallèles entre elles. Les parois longitudinales 10a s’étendent le long de la direction longitudinale L, les paroi frontales 10b s’étendant quant à elles le long de la direction transversale T entre les deux parois longitudinales 10a.

[0075] Les parois 6, 8, 10a et 10b comportent une couche de pare-vapeur qui a pour objectif de protéger le béton du contact de l’eau. Du plus, ce pare-vapeur permet une bonne liaison avec le mastic qui sert à faire reposer l’installation étanche et thermiquement isolante qui va équiper la cuve GST 1 . Ce pare-vapeur est fait classiquement de résine époxy, renforcé par de la fibre de verre, et ne doit pas être endommagé au risque de perdre sa fonction exposée ci-dessus. C’est pourquoi les opérations de montage/assemblage, notamment les opérations de perçages, ne doivent pas abimer cette de pare-vapeur.

[0076] La structure porteuse 4 prend la forme de la structure de stockage 2, en enveloppant cette dernière. Pour cela, la structure porteuse 4 comprend une pluralité de cloisons 9, chacune de ses cloisons 9 s’étendant avantageusement parallèlement à l’une des parois de la pluralité de parois.

[0077] La présente invention concerne un dispositif de perçage de parois telles que celles 6, 8, 10a et 10b de la cuve GST 1 mais elle n’est en rien limitée à ce type de cuve ni même à ce type de parois 6, 8, 10a et 10b. T outefois, il faut noter que la demanderesse a réalisé un tel dispositif de perçage pour résoudre en premier lieu les problèmes liés aux perçages actuels réalisés dans ces cuves de type GST, ou GBS, de sorte que certaines caractéristiques de l’invention sont avantageusement adaptées à ces types de structure.

[0078] Sur la figure 2 sont illustrés les principaux éléments du dispositif de perçage selon l’invention, à savoir un foret 11 avec sa tête perceuse 1 T, un manchon d’enrobage 12 fixé autour du foret 1 1 et un canon de perçage 13 dans lequel coulisse l’ensemble formé du foret 11 et de son manchon d’enrobage 12. Dans le cadre de la présente, ces trois éléments 1 1 , 12, 13 sont toujours présents pour chaque unité de perçage que compte le dispositif de perçage selon l’invention 30, étant entendu que ce dernier 30 comporte avantageusement une pluralité d’unité de perçage 1 1 , 12, 13 afin de procéder à un maximum de perçage une fois le dispositif 30 positionné et fixé à la paroi 6, 8, 10a ou 10b.

[0079] Sur cette figure sont présentées les dimensions suivantes : L2 : longueur active du foret 1 1 , autrement dit la longueur du foret 11 protubérante à l’extérieur du manchon d’enrobage 12 qui peut être utilisé pour percer une paroi 6, 8, 10a ou 10b. L2 est ici au moins égal à 60 millimètres afin de s’adapter, avec une longueur additionnelle de sécurité, aux perçages à réaliser classiquement dans les parois 6, 8, 10a ou 10b d’une cuve GST 1. Bien entendu, pour une autre structure de stockage, on peut prévoir que cette distance L2 est bien plus importante, voire éventuellement plus petite.

D : le diamètre du manchon d’enrobage 12. Une caractéristique essentielle de la présente invention réside dans l’ajustement glissant H7g6, tel que défini selon la norme ISO 8015, entre ledit manchon 12 et le canon de perçage.

De façon pratique, une telle réalisation signifie que si le diamètre D du manchon d’enrobage 12 est approximativement égal à 60 millimètres, le diamètre D du manchon d’enrobage 12 est compris en réalité entre dans l’inéquation suivante :

(60-0,029) <Dmanchon d'enrobage <(60-0,01 )

Tandis que le diamètre approximativement égal à 60 millimètres, le diamètre D du canon de perçage 13 est en réalité compris dans l’inéquation suivante :

(60 + 0) < D canon de perçage < (60 + 0,030)

L3 : la longueur de pénétration du manchon d’enrobage 12 dans le canon de perçage 13. En début de parcours ou de course, lorsque la collerette 14 du manchon d’enrobage 12 est arrivée en butée contre le canon de perçage 13, comme représenté sur la figure 3, cette longueur de pénétration L3 est au moins égale à la longueur L, soit deux fois et demi le diamètre D : L > 2,5 D.

[0080] On peut noter ici que le manchon d’enrobage 12 est fixé sur le foret 11 par tous moyens, mécanique et/ou physico-chimique. Dans l’exemple choisi pour illustrer l’invention, le manchon d’enrobage 12 est fixé au foret 1 1 par soudure.

[0081 ] Ainsi, le manchon d’enrobage 12 comporte une collerette d’arrêt 14 ayant pour fonction de limiter la course du manchon 12 dans le canon de perçage 13. Comme explicité précédemment, la course L du manchon d’enrobage 12 dans le canon de perçage 13 est au moins égale à deux fois et demi le diamètre D. Ainsi, le manchon d’enrobage 12 est guidé en ajustement glissant H7g6 selon la norme ISO 8015 sur une distance suffisante pour que, lors du perçage, les vibrations soient atténuées, voire totalement éliminées, et ainsi qu’il n’y ait aucun flambement ou déviation, si minime qu’elle puisse être, du foret 1 1 et de sa tête perceuse 11 ’.

[0082] Comme on peut le constater sur les figures 2 à 4, le canon de perçage 13 vient en appui contre la paroi 6, 8, 10a ou 10b par l’intermédiaire de tampons 15 réalisés en une matière ne détériorant pas la couche de pare-vapeur présente sur lesdites parois 6, 8, 10a ou 10b, par exemple en mousse polymère ou en caoutchouc/élastomère.

[0083] Sur la figure 4, le canon de perçage 13 comporte également une collerette d’appui 14’ permettant la butée de la collerette 14 du manchon d’enrobage 12. Néanmoins, une telle collerette d’appui 14’ est optionnelle pour autant que la surface du canon de perçage 13 en regard de la collerette d’arrêt 14 est suffisante pour l’appui de cette dernière 14, et cela de manière répétée, sans détérioration de l’une ou l’autre.

[0084] Comme on peut le voir sur la figure 9, le canon de perçage 13 contient avantageusement une rainure dans laquelle se loge un circlips 34. De ce fait, le canon de perçage 13 ne peut pas tomber de son embase 16 lorsque le dispositif de perçage 30 est positionné à l’envers, par exemple lorsque les perçages sont à réaliser sur la paroi de plafond 6, au moment où le collier de serrage 22 est desserré.

[0085] Sur les figures 5 à 10 on a représenté un mode de réalisation du dispositif de perçage 30 selon l’invention. Dans ce mode d’exécution, le dispositif de perçage 30 comprend quatre paires de canon de perçage 13 dans lesquels vont pouvoir s’insérer respectivement quatre paires de forêt 11 , 1 1 ’. Il doit être noté ici que le dispositif de perçage 30 selon l’invention utilise normalement un seule et unique foret 11 muni de son manchon d’enrobage 12, cet ensemble 11/12 étant introduit successivement dans les différents orifices du corps principal 17 pour effectuer les perçages. Chaque paire de canon de perçage 13 est monté sur une embase 16 fixé au corps principal 17 du dispositif de perçage 30. Le corps principal 17 consiste ici en une barre, ou une plaque, rectangulaire en une matière légère et résistante, telle que l’aluminium, et chaque embase 16, également avantageusement en aluminium, est fixée déplaçable suivant l’axe longitudinal x’x du corps principal 17.

[0086] Chaque embase 16 est fixée sur le corps principal 17 sensiblement en son milieu de sorte que chaque canon de perçage 13 se trouve positionné de part et d’autre de l’axe longitudinal x’x, sensiblement à égal distance dudit axe x’x, les embases 16 s’étendant suivant un axe perpendiculaire x’x. Cet arrangement des canons de perçage 13 sur le corps principal 17, et la forme générale de ce dernier 17, sont particulièrement adaptés à la réalisation de perçages sur une paroi 6, 8, 10a ou 10b d’un réservoir terrestre de liquide cryogénique, en particulier GST ou GBS, mais bien entendu le corps principal 17 et le positionnement relatif des canons de perçage 13 peuvent être différent et adapté à la structure dans ou sur laquelle les perçages doivent être réalisés.

[0087] Par ailleurs, le corps principal 17 comporte un système de graduation 18 qui permet de mesurer la distance entre deux embases 16 et ainsi de les positionner à une distance relative souhaitée. En effet, chaque embase 16 est montée déplaçable suivant l’axe x’x sur le corps principal 17 de sorte que l’opérateur peut disposer chaque embase 16 à une distance déterminée les unes par rapport aux autres, correspondant aux perçages à réaliser sur la paroi 6, 8, 10a ou 10b.

[0088] Le dispositif de perçage 30 dispose d’un moyen de fixation à la paroi 6, 8, 10a ou 10b consistant ici en une ventouse 19, fixée sensiblement au centre du corps principal 17 de manière à bien répartir l’effort de fixation à la paroi au niveau du centre de gravité du corps principal 17. Bien entendu, on peut prévoir une pluralité de ventouses 19 et un tel arrangement de ventouses 19 dépend principalement d’un critère d’efficacité quant à la fixation au regard de l’utilisation pratique du dispositif de perçage 30 par les opérateurs, de préférence un opérateur unique. De façon particulièrement avantageuse, la ventouse 19 fonctionne par aspiration et plus précisément par effet Venturi ; la ventouse 19, plus précisément sa chambre d’aspiration, étant reliée par un conduit 20 ou analogue à un circuit de gaz comprimé de manière à créer le vide partiel nécessaire à l’aspiration. Il doit à nouveau être noté ici qu’un tel système d’aspiration par effet Venturi est particulièrement approprié à des zones sensibles, stockant des matériaux inflammables ou explosifs, comme le sont les GST ou les GBS. Enfin, le dimensionnement de la ventouse 19 et de son système d’aspiration permet de tenir un poids d’au moins vingt-cinq (25) kilos, une fois fixé à la paroi. Au niveau de la ventouse 19, l’aspiration est coupée et enclenchée grâce à une manette 21 , un bouton poussoir ou analogue, situé sur le corps principal 17.

[0089] Sur la figure 7 a été représenté en particulier un collier de serrage 22 d’un canon de perçage 13. Ainsi, chaque canon de perçage 13 est enfilé ou emmanché dans un orifice dédié sur une embase 16 elle-même fixée sur le corps principal 17 et la hauteur ou la distance de chaque canon de perçage 13 peut être réglée grâce à son collier de serrage 22. Ainsi, en fonction de la profondeur du perçage que l’on souhaite réaliser et/ou de l’état de surface de la paroi, on positionne le canon de perçage 13 de sorte que sa collerette d’appui 14’ soit plus ou moins loin du corps principal 17. Ainsi, lorsque le manchon d’enrobage 12 avec le foret 1 1 , 11 ’ est introduit dans le canon de perçage 13, la collerette d’arrêt 14 du manchon d’enrobage 12 arrête la course du foret 1 1 , 1 1 ’ à la profondeur souhaitée pour le perçage à réaliser. On remarque ici que le dispositif de perçage 30 selon l’invention est à la fois simple et fonctionnel, et que l’ensemble des pièces ou éléments 1 1 , 12, 13, 19, 22 sont amovibles et donc remplaçables par des nouvelles pièces ou éléments, différentes en forme et/ou taille ou simplement nouvelles pour le remplacement des pièces ou éléments usés.

[0090] Sur la figure 8 a été représenté en particulier le système d’aspiration de la poussière lors du perçage d’une paroi 6, 8, 10a ou 10b. Ce système d’aspiration des poussières comprend, dans le mode de réalisation choisi pour illustrer l’invention, une chambre 25 formée par une enveloppe, avantageusement de forme conique, enserrant au moins l’extrémité du foret 1 1 sur sa longueur L2 et étant fixée, avantageusement de manière amovible, au canon de perçage 13. Cette chambre 25 peut être réalisée en tous matériaux à la fois souple et suffisamment résistant pour tenir structurellement l’aspiration générée ou créée dans la chambre 25. A la différence de la ventouse 19, le système d’aspiration des poussières utilise avantageusement un aspirateur de chantier classique, non représenté sur les figures annexées.

[0091 ] Cette chambre d’aspiration 25 permet l’aspiration des poussières et est calibrée selon la profondeur du perçage voulue. Le canon de perçage 13 vient se positionner sur cette chambre afin d’obtenir la bonne hauteur pour effectuer le perçage voulu.

[0092] Un joint torique 33 est avantageusement intégré au bout du manchon d’enrobage du foret 1 1 afin d’éviter toute entrée de poussière entre le canon de perçage 13 et le manchon d’enrobage 12 qui pourrait entraîner une usure prématurée de ces derniers 12, 13.

[0093] Sur les figures 10 et 11 a été représenté en particulier l’élément indépendant de positionnement 27 du corps principal 17. Dans le mode d’exécution choisi ici pour illustrer l’invention, cet élément indépendant de positionnement 27 du corps principal 17 consiste en une pièce de forme rectangulaire disposant d’au moins un moyen de fixation 28, en l’espèce de deux moyens de fixation 28, aptes à se connecter à des portions de réception 28’ du corps principal 17. Ainsi, le moyen de fixation 28 de l’élément 27 peut consister en une partie mâle venant coopérer avec une portion de réception 28’ consistant en une partie femelle pour réaliser la fixation du corps principal 17 à l’élément indépendant de positionnement 27. La ou les portions de réception 28 sont avantageusement situées à l’une ou l’autre des deux extrémités du corps principal 17, avantageusement aux deux extrémités dudit corps principal 17 de sorte que l’on peut relier et fixer le corps principal 17 à deux éléments indépendant de positionnement 27 situés respectivement aux deux extrémités opposées du corps principal 17.

[0094] Le fonctionnement de l’élément indépendant de positionnement 27 est comme suit : des marques repères 24 ont été préalablement tracées sur la ou les parois 6, 8, 10a et/ou 10b afin de préciser, au regard du dimensionnement du dispositif de perçage 30, l’emplacement des perçages à réaliser sur lesdites parois 6, 8, 10a et 10b. Ces marques repères 24 consistent classiquement en des lignes tracées sur les parois 6, 8, 10a, 10b s’étendant horizontalement et verticalement, suivant les axes L, T, V de la cuve 1. L’élément indépendant de positionnement 27 est placé à l’intersection de lignes s’étendant horizontalement et verticalement avec un positionnement central assuré par une encoche, un trait ou analogue 31 présent au centre de l’élément 27. Ainsi positionné, l’élément indépendant de positionnement 27 est fixé à la paroi 6, 8, 10a ou 10b à l’aide d’une ventouse 29 reliée ou fixée audit élément 27. Cette ventouse 29 constitue un mode de réalisation d’un moyen de fixation de l’élément indépendant de positionnement 27 sur une paroi 6, 8, 10a, 10b mais tout système différent peut bien entendu être envisagé. Ici, cette ventouse 29 fonctionne avantageusement à l’identique de la ventouse 19 de sorte que l’ensemble des moyens de fixation peut fonctionner grâce à une liaison à un unique circuit de gaz comprimé, par effet Venturi.

[0095] Une fois l’élément 27 positionné et fixé à la paroi 6, 8, 10a ou 10b, on vient approcher (voir figure 9) puis fixer (voir figure 10) le corps principal 17 de sorte que le ou les orifices du ou des canons de perçage 13 se trouvent parfaitement en vis-à-vis des perçages à réaliser dans la paroi 6, 8, 10a ou 10b.

[0096] Le dispositif de perçage 30 selon l’invention comprend en premier les pièces et éléments essentiels définis dans la revendication indépendante 1 et avantageusement la ou les pièces ou éléments additionnels définis les revendications dépendantes.

[0097] Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

[0098] L’usage du verbe « comporter », « comprendre » ou « inclure » et de ses formes conjuguées n’exclut pas la présence d’autres éléments ou d’autres étapes que ceux énoncés dans une revendication. Dans les revendications, tout signe de référence entre parenthèses ne saurait être interprété comme une limitation de la revendication.