L'invention concerne le domaine des installations de protection solaire ou de fermeture, et en particulier celui des rideaux coulissants. Ces rideaux sont généralement fixés sur un ensemble de plusieurs patins, montés sur une paire de roues porteuses et comprenant un élément d'accrochage du rideau, pouvant se déplacer le long d'un rail. Un chariot est entraîné le long du rail par l'intermédiaire d'une courroie ou d'un cordon sous une action de manœuvre manuelle ou sous l'action d'un actionneur électromécanique. Le mouvement du chariot entraîne le mouvement des différents patins, soit par l'intermédiaire du rideau lui-même, soit par des cordons reliant le premier patin au chariot et chaque patin au suivant. Dans le cas de rideaux en plusieurs pans se refermant l'un vers l'autre, chaque pan de rideau est entraîné par un chariot. Le chariot permet également de réaliser la liaison entre les deux extrémités de la courroie, celle-ci formant ainsi un élément d'entraînement sans fin entre deux poulies d'entraînement.

Les rideaux motorisés sont couramment utilisés dans les chambres d'hôtels ou les centres de conférences, c'est à dire dans des lieux très souvent conçus par des architectes avec une esthétique recherchée. En particulier, les rideaux sont montés devant des ouvertures non planes et/ou suivent eux même une courbe pour satisfaire à l'esthétique du lieu.

La problématique liée à des chariots pour rideaux devant suivre des rails courbes est connue depuis longtemps. En particulier, le document GB-A-735305 décrit un chariot articulé adapté à passer des courbes du rail. Le chariot est réalisé à partir d'une bande flexible sur laquelle sont montées des plaques équipées de roues verticales et horizontales. Le chariot est ainsi capable de rouler le long d'un rail en V sur une pluralité de roues, tout en acceptant des distorsions dans un plan perpendiculaire à son axe longitudinal, pour le passage des courbes du rail. Le rideau est par ailleurs monté sur des patins simples avec une seule paire de roues sur un même axe perpendiculaire au rail.

Alternativement au montage sur une bande flexible, les différents sous- ensembles du chariot peuvent être articulés par le biais de charnières. Le document GB-A-735305 ne donne pas de détails supplémentaires sur cette construction.

Le document JP-A-04 079916 décrit un système de motorisation de type linéaire dans lequel un chariot d'entraînement de rideau est également composé de plusieurs sous-ensembles articulés par le biais de charnières.

Ces chariots articulés sont particulièrement intéressants pour l'utilisation sur des rails courbes. Cependant ils peuvent manquer de rigidité pour le passage de portions rectilignes du rail, ce qui risque de provoquer des frottements importants si le chariot se plie ou se tord lorsque cela n'est pas nécessaire. Par ailleurs, l'état de la technique ne prévoit pas d'adapter le chariot en fonction de la configuration du rail ou de la longueur et de la tension de sa courroie d'entraînement.

L'invention se propose donc de remédier aux problèmes précédemment évoqués et de fournir une structure de chariot répondant aux besoins techniques et de modularité recherchés dans le domaine de l'entraînement de rideaux coulissants.

Le chariot selon l'invention comprend une partie de chariot dite chariot avant, et une deuxième partie de chariot, dite chariot arrière, les deux parties de chariot pouvant se déplacer le long d'un rail grâce à des roues porteuses et qui sont reliées par une pièce d'articulation. Ce chariot est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de montages de la pièce d'articulation dans au moins deux positions par rapport à l'une des première et deuxième parties du chariot.

Grâce à l'invention, la distance entre les parties du chariot peut être ajustée, notamment en fonction de la longueur de la courroie d'entraînement du chariot, ce qui permet notamment d'ajuster la tension de cette courroie. Ainsi, la longueur totale du chariot est variable en fonction de son environnement de montage et les différentes parties constitutives du chariot peuvent être montées à des distances variables les unes des autres.

Par ailleurs, un corps rigide de la première partie du chariot assure la transmission des efforts d'entraînement sans créer de désalignement par rapport au rail et le montage articulé des composants du chariot permet le passage de courbures du rail. Avantageusement, un premier moyen d'articulation du chariot comprend un support d'au moins une des roues porteuses du chariot avant, monté pivotant par rapport au chariot, autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de rotation de la roue. Préférentiellement, au moins une partie de chariot comprend au moins une deuxième roue qui tourne autour d'un axe fixe par rapport au corps rigide, et assurant la stabilité du chariot vis-à-vis du rail. Cette stabilité est d'autant plus importante que, sur la partie de chariot, peuvent être fixées une ou des pattes d'accroché du rideau, dont le déport crée un porte-à-faux par rapport au chariot avant. Cette patte ou ces pattes d'accroché servent à fixer un bord du rideau en avant du chariot, de sorte à recouvrir l'autre bord de rideau sans clair de jour dans le cas de deux pans de rideaux se refermant l'un vers l'autre.

Avantageusement, le chariot est réalisé à partir de deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre dans un sens perpendiculaire au sens de mouvement du chariot, de manière à accepter la courbure du rail de guidage.

La combinaison du premier pivot de montage de la roue et de la liaison articulée entre les deux parties mobiles permet le passage de portions de rails courbes, y compris lorsque le rayon de courbure est petit.

Selon d'autres aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un chariot d'entraînement peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toute combinaisons techniquement admissible :

- Le chariot comprend des moyens d'ajustement du montage de la pièce d'articulation pour les différentes positions de montage.

- La pièce d'articulation est rigide et montée avec au moins un degré de liberté sur au moins une des parties de chariot.

- La pièce d'articulation est montée sans degré de liberté sur une ou chacune des parties de chariot.

- La pièce d'articulation comprend une première extrémité repliée formant charnière avec la première partie de chariot. - La pièce d'articulation comprend au moins une deuxième extrémité repliée permettant son montage sur la deuxième partie de chariot.

- La deuxième partie de chariot comprend une pluralité de logements de réception de la deuxième extrémité repliée de la pièce. - La pièce d'articulation est montée sans degré de liberté sur une ou chacune des première et deuxième parties du chariot.

- Le chariot comprend deux moyens d'articulation distincts, de deux types différents, de composants du chariot par rapport à un corps rigide de la première partie du chariot. Dans ce cas, on peut prévoir qu'un premier moyen d'articulation du chariot comprend un support d'au moins une des roues porteuses de la première partie de chariot, monté pivotant, par rapport au chariot, autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de rotation de cette roue.

- La première partie de chariot porte deux paires de roues porteuses ainsi que deux paires de roues de stabilisation.

- Le chariot comprend des moyens de fixation des extrémités d'un lien flexible d'entraînement du chariot respectivement sur les première et deuxième parties du chariot. La courroie d'entraînement, montée par chacune de ses extrémités à différentes pièces du chariot, peut ainsi être tendue ou détendue en fonction de sa longueur et de la tension requise par l'installation. De ce fait, le chariot répond à une double problématique : celle du passage de courbures dans le rail de guidage et celle de la tension de l'élément d'entraînement tel qu'une courroie, à partir d'une seule réalisation.

- Les axes d'articulation des moyens d'articulation sont parallèles et séparés d'une distance inférieure à la distance séparant les deux parties de chariot.

Par ailleurs, le chariot selon l'invention permet de résoudre une double contrainte : une articulation du chariot combinée avec un attachement rigide et solide des deux extrémités de la courroie. Le montage des différentes pièces du chariot est très simple, il ne nécessite pas de pièces fragiles liant des différentes pièces entre elles.

L'assemblage des différentes pièces du chariot peut se faire sur site, permettant ainsi de configurer le chariot pour une courbure droite ou gauche du rail. En particulier, l'assemblage de la courroie sur au moins une des pièces du chariot peut se faire sans contrainte en dehors du rail, la tension de la courroie est réalisée simplement lors du montage de la pièce de liaison.

Au moins une première partie de chariot est montée sur plusieurs paires de roues, assurant ainsi la stabilité de la partie de chariot, indépendamment des autres pièces formant le chariot, c'est-à-dire la deuxième partie de chariot et le moyen d'articulation. Cette stabilité est assurée dans le sens longitudinal de déplacement du chariot, ainsi que dans le sens perpendiculaire, suivant l'axe des roues, du fait de la présence d'une paire de roues, chaque roue d'une paire étant disposée de part et d'autre de l'axe longitudinal du chariot.

Avantageusement, une réalisation particulière de la pièce de liaison ou de son montage par rapport aux pièces du chariot permet également de compenser des variations de hauteur le long du rail, c'est-à-dire permet d'assurer des mouvements du chariot dans un plan perpendiculaire à l'articulation. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui suit de deux modes de réalisation d'un chariot d'entraînement et d'une installation conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins années dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique partielle d'une installation d'occultation à rideau coulissant comprenant un chariot d'entraînement conforme à l'invention,

- la figure 2 est une section partielle selon la ligne M-Il à la figure 1 ,

- la figure 3 est une vue en perspective du chariot d'entraînement de l'installation de la figure 1 ,

- la figure 4 est une vue en perspective, à plus grande échelle et selon un autre angle, d'une pièce de liaison appartenant au chariot de la figure 3,

- la figure 5 est une vue de côté d'une partie du chariot de la figure 3,

- la figure 6 est une vue en perspective analogue à la figure 3, lorsque le chariot est dans une deuxième configuration d'utilisation, et

- la figure 7 est une vue en perspective d'une chariot conforme à un second mode de réalisation de l'invention et d'une partie de sa courroie d'entraînement.

La figure 1 est une vue schématique partielle d'une installation d'occultation d'une baie qui comprend un rideau (non représenté) et entraîné par un chariot d'entraînement 1 solidaire de deux extrémités d'une courroie 12, elle- même entraînée par une poulie non représentée mue par un actionneur, également non représenté, tel qu'un moteur électrique. Un rail 10 guide le chariot 1 lors des mouvements d'ouverture et de fermeture du rideau R. Comme il ressort de la figure 2, le rail 10 a une section sensiblement rectangulaire formant, sur la surface du bas, des guides 14 et 15 pour la courroie 12 repliée sur elle-même et des guides 16 et 17 pour des roues du chariot, ainsi qu'une ouverture longitudinale 18 pour le passage du corps du chariot lui-même.

Le chariot comprend deux parties 20 et 21 , respectivement avant et arrière, assemblées l'une à l'autre par une pièce de liaison 22. Dans la présente description, les notions « avant » et « arrière » sont des conventions correspondant au déplacement du chariot 1 de la droite vers la gauche à la figure 1 , étant rappelé ici que le chariot peut également se déplacer en sens inverse le long du rail 10.

Une première partie 20 du chariot 1 , dite « chariot avant », roule dans le rail à l'aide de deux paires de roues porteuses 25 et 26. La première paire de roues 25 est montée pivotante par rapport au corps 20a du chariot avant 20 autour d'un axe Z ₂₀ perpendiculaire à un axe longitudinal X20 du chariot avant 20 pris selon la direction d'avance du chariot avant 20 le long du rail 10. L'axe Z ₂₀ est sensiblement vertical lorsque le chariot 1 est supporté par le rail 10 qui est horizontal. Alternativement, c'est la deuxième paire de roues 26 qui est montée pivotante autour d'un axe parallèle à l'axe Z ₂₀ . La paire de roues pivotante est montée sur un support 2Od, avec possibilité de rotation autour d'un axe Y ₂₀ perpendiculaire à l'axe Z ₂ o- Le support 2Od est lui-même monté sur le corps 20a avec possibilité de rotation autour de l'axe Z ₂₀ . L'axe Y ₂ o a donc une orientation variable par rapport à l'axe X ₂ o La première paire de roues pivotante peut ainsi pivoter autour de l'axe Z ₂₀ , comme représenté par la double flèche Fi à la figure 3, et permettre la manœuvre du chariot avant le long de rails courbes. Ceci reste applicable (aux références d'axes près) dans le cas où la deuxième paire de roues est montée pivotante. Le corps 20a du chariot avant 20 est rigide. La deuxième paire de roues 26 du chariot avant 20 permet, en combinaison avec la première paire de roues 25, d'assurer la stabilité du chariot avant dans le rail 10. En effet, comme représenté à la figure 6, le chariot avant peut être relié à une patte 100 d'accroché du rideau, cette patte s'étendant en porte-à-faux par rapport au corps du chariot avant. A la figure 6, la trace du rideau est visible avec la référence R. Le couple de basculement exercé sur la partie de chariot 20 peut être important, particulièrement lorsque s'ajoute le poids du rideau R fixé à cette patte d'accroché. Les roues de la deuxième paire de roues peuvent alors se retrouver en contact avec le bord supérieur du rail. Les roues de la deuxième paire de roues 26 sont tournantes autour d'un axe Y'20 perpendiculaire aux axes X20 et Z ₂₀ et fixe par rapport au corps 20a.

Le chariot avant 20 est relié à la deuxième partie de chariot 21 , dite

« chariot arrière », par la pièce de liaison 22. La pièce de liaison 22 se présente sous la forme d'une pièce rigide montée, d'une part, sur le chariot avant 20, dans une encoche 20b prévue à cet effet, et d'autre part, sur le chariot arrière 21 , dans au moins une encoche 21 b.

Le corps 21 a du chariot arrière 21 est rigide et ses roues 27 sont tournantes autour d'un axe Y21 fixe par rapport à ce corps.

Les corps 20a et 21 a des chariots avant et avant peuvent être réalisés en métal ou en matière plastique rigide.

La figure 3 montre en perspective les pièces constitutives du chariot d'entraînement 1 précédemment décrites. Les paires de roues 25, 26 et 27 sont visibles.

La figure 4 montre une vue de côté de la pièce de liaison isolée du reste du chariot 1. Cette pièce de liaison est réalisée en métal ou en matière plastique rigide. Elle comprend un voile principal plan 221 , à partir duquel s'étend une première extrémité 22a de la pièce 22 repliée et arrondie. L'insertion de cette extrémité 22a dans l'encoche 20b du chariot avant forme une articulation, de type charnière, entre la pièce de liaison 22 et le chariot avant 20. En d'autres termes, grâce à cette articulation, la pièce 22 peut pivoter par rapport au corps 20a autour d'un axe parallèle Z ₂₂ à l'axe Z ₂₀ .

Les axes Z ₂ o et Z ₂₂ constituent donc deux axes d'articulations parallèles entre eux. Ces axes sont perpendiculaires aux axes de rotation des roues 25 et 26 et à un axe longitudinal du chariot confondu avec l'axe X ₂ o lorsque les parties 20 et 21 sont alignées. Les composants du chariot 1 que sont, d'une part, la paire de roues 25 et, d'autre part, le chariot arrière 21 sont articulés grâce aux moyens 2Od et 22 sur le corps 20 du chariot avant. A l'autre extrémité du voile 221 de la pièce de liaison 22 se trouvent deux pattes 22b et 22c repliées à angle droit par rapport au voile 221 , de manière à pouvoir pénétrer dans des encoches correspondantes 21 b et 21 c du chariot arrière 21. Une patte intermédiaire centrale et rectiligne 22d s'étend dans le prolongement du voile 221 , entre les pattes 22b et 22c. Cette patte comporte un trou 22e. Lors du montage, cette patte intermédiaire s'étend le long du corps 21 a du chariot arrière 21 et peut être fixée, par exemple par une vis passant au travers du trou 22e et engagée dans un taraudage correspondant 21 d du chariot arrière 21. Lorsqu'elle relie les chariots avant et arrière 20 et 21 , la pièce 22 forme un moyen d'articulation entre ces parties du chariot 1 , dans la mesure où l'extrémité 22a est articulée dans l'encoche 20b.

Dans la configuration représentée à la figure 1 , la première partie 20 et la deuxième partie 21 du chariot sont éloignées l'une de l'autre d'une distance d imposée par la pièce de liaison 22. Dans cette configuration, les pattes 22b et 22c sont engagées dans les encoches 21 b et 21 c.

Si les pattes 22b et 22c de la pièce de liaison 22 sont introduites dans des deuxièmes encoches 21 b' et 21 c' prévues sur le corps 21 a, comme représenté à la figure 3, la distance entre les parties de chariot 20 et 21 se réduit d'une distance d', qui correspond à la distance entre les centres des encoches 21 b et 21 b'. Un second taraudage 21 d' est prévu, à la distance d' du taraudage 21 d, pour recevoir une vis passant par le trou 22e lorsque les pattes 22b et 22c sont engagées dans les encoches 21 b' et 21 c'.

Ce système de double position de montage de la pièce de liaison 22 sur le chariot arrière 21 permet de régler la longueur totale Li du chariot rectiligne parallèlement à la direction du rail 10, et en particulier, de régler la distance entre les points d'accroché des extrémités de la courroie 12 sur chaque partie de chariot 20 ou 21.

Ainsi, il est possible d'ajuster le chariot d'entraînement à la longueur de la courroie 12 ou d'ajuster la tension de cette courroie. D'autres moyens d'ajustement pourraient être prévus afin de permettre d'ajuster les distances d et d' plus finement, par exemple en utilisant des systèmes de dentures sur l'une ou l'autre des pièces en liaison 20, 21 et 22. Alternativement ou de manière complémentaire, le réglage pourrait être fait par l'intermédiaire d'une vis immobilisée dans un trou oblong.

Compte tenu de la connexion du chariot arrière 21 au chariot avant 20 par la pièce de liaison 22, le chariot arrière 21 ne nécessite qu'une seule paire de roues 27. Il pourrait cependant être équipé de deux paires de roues, incluant éventuellement une paire de roues pivotante, comme le chariot avant. L'utilisation de deux paires de roues sur au moins une des parties 20 ou 21 du chariot 1 permet d'assurer le maximum de stabilité, quelle que soit la charge entraînée, ainsi que de minimiser les frottements, en particulier lorsque le poids du rideau est important. L'utilisation de roues souples, en matière plastique ou garnies de caoutchouc par exemple, permet de minimiser le bruit du roulement sur le rail 10.

Le chariot arrière 21 porte un œillet 30 de support du rideau. Cet œillet 30 permet d'accrocher une partie du rideau au chariot 1 pour en assurer l'entraînement le long du rail 10. L'œillet peut être monté de manière connue de façon amovible sur le chariot arrière 21. Différents autres types de supports pourraient être connectés au chariot 1 à la place de l'œillet, par exemple un crochet, un anneau ou tout autre moyen d'accrochage adapté à la finition du rideau.

Selon une variante non représentée de l'invention, la pièce de liaison 22 elle-même peut intégrer un autre degré de liberté dans la liaison avec ou entre les parties 20 et 21 du chariot. Ce degré de liberté supplémentaire peut permettre la compensation de variations de hauteur du rail et/ou s'ajouter à la flexibilité du chariot pour s'ajuster aux courbures du rail (par exemple par l'introduction d'une articulation au niveau de la pièce de liaison elle-même) notamment pour les courbures à faible rayon.

Ce degré de liberté supplémentaire peut être présent uniquement au niveau d'une des zones de fixation de la pièce de liaison 22 sur une des parties 20 et 21 du chariot. Par exemple, l'encoche 20b peut être prévue plus étendue, par exemple en hauteur c'est-à-dire parallèlement à l'axe Z ₂ o, qu'il n'est nécessaire pour recevoir l'extrémité repliée 22a de la pièce de liaison 22. Ainsi, la pièce de liaison 22 peut se déplacer en coulissant légèrement en hauteur par rapport au chariot avant 20 ou réciproquement. Selon une autre variante non représentée de l'invention, la pièce 22 peut être montée avec un degré de liberté par rapport à chacune des parties 20 et 21 du chariot 1.

La figure 5 représente le chariot arrière seul. On retrouve sur cette figure les éléments suivants : la première paire d'encoches 21 b, 21 c, destinées à accueillir les pattes 22b et 22c repliées de la pièce de liaison 22 dans la première position de montage représentée à la figure 1 et la deuxième paire d'encoches 21 b' et 21 c' utilisées pour accueillir les pattes 22b et 22c dans la deuxième position représentée à la figure 3, ce qui permet d'ajuster la distance entre le chariot avant 20 et le chariot arrière 21.

Selon une autre variante non représentée de l'invention, plus de deux jeux d'encoches peuvent être prévues, ce qui permet d'utiliser trois ou plus de trois positions de montage de la pièce 22 sur le chariot avant 21.

Au lieu de chaque paire d'encoches, une seule encoche pourrait être prévue si, de manière correspondante, la pièce de liaison 22 ne comporte qu'une seule patte repliée, par exemple une patte repliée centrale. Les deux taraudages 21d et 21d' servent à la fixation de la pièce de liaison 22 sur le chariot arrière 21 au moyen d'une vis, dans les deux configurations prévues par les paires d'encoches. En variante, ces taraudages sont remplacés par des trous lisses et la vis traverse le corps 21a du chariot 21 de part en part pour coopérer avec un écrou rapporté contre la face du corps 21 a opposée à celle visible à la figure 5.

Les paires d'encoches 21 b et 21 c ou 21 b' et 21 c' peuvent également être prévues plus larges, parallèlement à la longueur du chariot 1 , que nécessaire pour accueillir les pattes 22b et 22c, et le trou 22e de la patte centrale peut être amené en regard d'un trou oblong sur le chariot arrière21. Ainsi, un réglage fin de la position est possible pour chaque position de montage.

La figure 5 montre également un moyen de fixation 21f d'une extrémité de la courroie 12. Ce moyen de fixation 21 f n'est pas détaillé mais peut coopérer avec une pièce intermédiaire maintenant une extrémité de la courroie 12 au niveau du chariot arrière, de façon connue en soi. Un moyen de fixation correspondant 2Of est également prévu sur le chariot avant 20 pour y fixer l'autre extrémité de la courroie 12. L'invention a été représentée avec une seule paire de roues pivotantes

25. En variante, une ou plusieurs des autres paires de roues peuvent pivoter autour d'un axe parallèle à l'axe Z ₂₀ .

Selon une variante non représentée de l'invention, les roues 26 sont pivotantes autour d'un axe Z' _2O parallèle à l'axe Z ₂₀ défini ci-dessus. Un support du type du support 2Od peut être utilisé. Dans ce cas, la distance d ₂ oo entre les axes d'articulation Z' ₂₀ et Z ₂₂ est inférieure à la distance d séparant les parties avant et arrière du chariot. Un support du type du support 2Od peut être utilisé.

Comme cela ressort de ce qui précède, les deux moyens d'articulation de types différents sont un support de roues pivotant, et une pièce d'articulation formant liaison entre deux parties de chariot.

Dans le deuxième mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 7, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références. Le chariot 1 de ce mode de réalisation comprend une première partie 20, dite chariot avant et une deuxième partie 21 dite chariot arrière. Une pièce de liaison 22 est utilisée pour relier les parties 20 et 21. Cette pièce de liaison 22 est identique à celle représentée à la figure 4 et se présente sous la forme d'une pièce rigide dont une première extrémité, qui n'est pas visible sur la figure 7 mais qui est identique à celle repérée par la référence 22a à la figure 4, est engagée dans une encoche 20b du corps 20a de la première partie 20 du chariot. Cette insertion partielle de la pièce de liaison 22 dans l'encoche 20b forme une articulation de type charnière entre les pièces 22 et 20a. Par ailleurs, la pièce 22 est pourvue de deux pattes 22b et 22c qui peuvent être sélectivement engagées dans deux séries d'encoches ménagées dans le corps 21 a de la partie 21. A la figure 7, deux encoches 21 b' et 21 c' sont visibles, dans lesquelles sont engagées les pattes 22b et 22c, alors qu'une autre encoche 21 b est visible, à une distance d' de l'encoche 21 b'.

Les paires d'encoches 21 b et équivalente, 21 b' et 21c' permettent de monter la patte 22 dans deux positions par rapport au corps 21 a, ce qui permet d'ajuster la distance d entre les corps 20a et 21a des parties 20 et 21.

La partie 21 de ce mode de réalisation est identique à celle du premier mode de réalisation et correspond à la représentation de la figure 5. La partie 20 diffère de celle du premier mode de réalisation en ce que les roues porteuses 25 et 26 sont toutes montées avec leurs axes d'articulation respectifs Y ₂ o et Y' _2O fixes par rapport à la partie de chariot avant 20. Par ailleurs, des roues porteuses 27 sont montées pivotantes autour d'un axe Y ₂ i fixe par rapport à la partie du chariot arrière 21. Les parties 20 et 21 sont rigides, comme dans le premier mode de réalisation.

Par ailleurs, le corps 20a porte deux séries de deux roues 125 et 126 dont seules les roues 125 et 126 situées sur un côté du corps 20a sont visibles en entier à la figure 7, étant précisé ici qu'une roue analogue est montée sur le côté du corps 20a qui n'est pas visible à la figure 7. Les roues 125 et 126 sont montées tournantes autour d'axes Y120 et Y' ₁₂ o qui sont parallèles aux axes Y ₂ o et Y' ₂ o et dont l'orientation est fixe par rapport au corps 20a. Ces roues 125 et 126 servent à la stabilisation du chariot dans le rail dans le cas où un rideau lourd est monté sur une patte d'accroché s'étendant en porte-à-faux par rapport au chariot comme celle représentée à la figure 6, avec la référence 100, pour le premier mode de réalisation. Si le chariot bascule du fait de ce porte-à-faux, les roues 125 et 126 permettent de conserver le chariot dans l'axe et d'éviter que des éléments fixes du chariot ne viennent frotter sur une partie du rail.

Les caractéristiques des différents modes de réalisation et variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinées dans le cadre de la présente invention.