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Patent Searching and Data


Title:
DRUM BRAKE FOR A MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/208916
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a drum brake comprising a disk-shaped plate having an inner face to which a wheel cylinder and a bearing element, which bearing element is referred to as a fixed point bearing element, are attached at diametrically opposite positions, a first and a second segment, the drum brake having a second actuator comprising a parking brake lever (21) for immobilising the vehicle, which lever (21) is carried by the core of a segment and has one end that is rotatably linked to a first end of the core and another free end (23) to which an end of a brake cable (5) is attached, which brake cable, when under tension, pulls the free end of the lever (21) causing the lever to rotate (21) in order to separate the segments, the brake (1) having means for blindly installing the brake cable (5), the means comprising a through-opening formed in the plate, means for guiding the brake cable (5) made up of a sheath such as a coil spring (26) extending between the opening in the plate and the free end of the lever (21), and means for supporting the guide means. The invention is characterised in that the support means are made up of a U-shaped support element (27), the coil spring (26) being carried in the space defined between the arms of the U.

Inventors:
EBLE PHILIPPE (FR)
LEVASSORT LUDOVIC (FR)
GUIGNON CÉDRIC (FR)
LEBOISNE CÉDRIC (FR)
ELMERICH BASTIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/060781
Publication Date:
November 02, 2023
Filing Date:
April 25, 2023
Export Citation:
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Assignee:
HITACHI ASTEMO FRANCE (FR)
International Classes:
B60T11/04; F16C1/14; F16C1/10; F16D51/22; F16D65/08; F16D65/09; F16D65/22; F16D125/62
Foreign References:
FR2841619A12004-01-02
US4955458A1990-09-11
EP3885592A12021-09-29
US4753325A1988-06-28
FR2772704A11999-06-25
FR2841619A12004-01-02
Attorney, Agent or Firm:
IPAZ (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Frein à tambour (1) comprenant un plateau (2) en forme de disque ayant une face interne à laquelle sont fixés un cylindre de roue (6) et un organe d'appui (7) appelé point fixe, à des positions diamétralement opposées, un premier et un second segments (3, 4) comportant respectivement une âme (12) au bord externe de laquelle est fixée une semelle (13) usuellement appelée jante en tôle cintrée de manière cylindrique qui porte une garniture de freinage (14), chaque âme (12) comportant une extrémité en appui sur un piston du cylindre de roue (6) et une autre extrémité en appui sur le point fixe (7), le frein à tambour comportant un second actionneur comportant un levier (21) de frein de stationnement qui permet l’immobilisation du véhicule, ce levier (21) étant porté par l'âme (12) d’un segment (3, 4), et comporte une extrémité liée en rotation à une première extrémité de l'âme (12), et une autre extrémité libre (23) à laquelle est fixée une extrémité avant ou tête d’un câble de frein (5), qui mis en tension, tire l'extrémité libre du levier (21), provoquant une rotation du levier (21) afin d'écarter les segments (3, 4), le frein (1) comportant des moyens permettant le montage à l’aveugle dudit câble de frein (5), lesdits moyens comprenant un orifice (24) traversant réalisé dans le plateau (2), des moyens de guidage dudit câble de frein (5) constitués d’une gaine tel qu’un ressort hélicoïdal (26) s’étendant entre l’orifice (24) de plateau et l’extrémité libre (23) du levier (21) ainsi que des moyens de support desdits moyens de guidage, caractérisé en ce que les moyens de support sont constitués d’un élément de support (27) en forme de U dont l’une des branches (272) s’étend sensiblement parallèle à la face interne du plateau (2) et l’âme (271) s’étend sensiblement perpendiculaire à ladite face interne du plateau (2), la face ouverte dudit élément de maintien (27) étant orientée vers le centre du plateau (2), la gaine (26) étant portée dans l’espace défini entre les branches du U.

[Revendication 2] Frein (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’élément de support (27) en forme en U présente une âme (271) et une branche de U (272) constituées respectivement d’une paroi et dont l’autre branche du U est définie par au moins une languette (273), de préférence deux, s’étendant depuis l’âme (271) de l’élément en forme de U en regard de l’autre branche (272).

[Revendication 3] Frein (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l’élément de support (27) présente une languette de fixation (275) fixée au plateau (2), de préférence sur l’organe d’appui (7). [Revendication 4] Frein (1) selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que gaine (26) présente à une extrémité un embout de fixation (261) dans l’orifice (24) de plateau (2) et son extrémité opposée (262) est fixée sur l’extrémité (23) du levier (21) au niveau des moyens de fixation du câble de frein (5), la trajectoire ainsi définie pour la gaine (26) présentant en sortie de l’orifice (24) du plateau (2) une portion sensiblement coudée amenant la gaine (26) à s’étendre le long de la face interne du plateau (2) jusqu’à l’extrémité (23) du levier (21).

[Revendication 5] Frein (1) selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation de la tête du câble de frein (5) agencés à l’extrémité libre (23) du levier (21) sont constitués d’une goulotte de retenue (20) en forme de U, pour fixer la tête (51) du câble de frein (5).

[Revendication 6] Frein (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la goulotte de retenue (20) est réalisée d’une pièce avec le levier (21), l’extrémité du levier (21) étant découpée de manière à présenter une languette (231) s’étendant en saillie axiale, qui est repliée de telle sorte qu’elle définit sur une face de ce levier (21), celle en regard du plateau (2), la goulotte de retenue (20) de section transversale en U dont la première branche libre est parallèle à une seconde branche constituée par le levier (21).

[Revendication 7] Frein (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la goulotte de retenue

(20) est constituée d’une pièce à section transversale en U rapportée à l’extrémité (23) du levier

(21) et fixée sur celle-ci.

[Revendication 8] Frein (1) selon l’une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que la goulotte de retenue (20) présente une dimension transversale intérieure égale ou supérieure à celle du câble de frein (5) et inférieure au diamètre extérieur de la tête (51) du câble (5).

[Revendication 9] Frein (1) selon l’une des revendications 5 à 8, caractérisé en ce qu’un moyen de maintien (28) de la tête (51) de câble de frein (5) est prévu au niveau de la goulotte de retenue (20), ledit moyen de maintien (28) étant monté mobile entre une première position d’obturation du passage de la tête (51) de câble de frein (5) et une seconde position d’effacement dans laquelle la tête (51) de câble de frein (5) peut passer, des moyens de rappel élastique ramenant ledit moyen de maintien (28) de la position d’effacement vers la position d’obturation, de sorte que ledit moyen de maintien (28) exerce une poussée contre la tête du câble de frein, qui, une fois l’extrémité arrière de la goulotte de retenue (20) atteinte, est maintenue en butée à l’arrière de ladite goulotte de retenue (20). [Revendication 10] Frein (1) selon la revendication 9, caractérisé en ce que ce moyen de maintien (28) est constitué d’un ressort à lame présentant au moins une portion de lame (281) s’étendant sensiblement parallèlement à la goulotte de retenue (20) et au-dessus de celle-ci, reliée par une portion coudée (282) à une portion de lame (283) s’étendant en travers de la goulotte de retenue (20) à l’extrémité arrière (202) de celle-ci et obturant ainsi le passage après ladite goulotte de retenue (20), le ressort à lame étant porté par une platine de fixation (29) sur le levier (21).

[Revendication 11] Frein (1) selon l’une des revendications 5 à 9, caractérisé en ce qu’un capot (10) est fixé sur l’extrémité libre (23) du levier (21), ce capot (10) recouvrant la partie ouverte de la goulotte de retenue (20) et comportant à une extrémité une pièce de forme annulaire (101) sur laquelle l’extrémité (263) du ressort hélicoïdal (26) est fixée de sorte que la pièce annulaire (101) munie du ressort hélicoïdal (26) est positionnée au niveau des moyens de fixation du câble de frein (5).

[Revendication 12] Procédé de fabrication d’un frein à tambour selon l’une des revendications 2 à 11, caractérisé en ce que la gaine (26) est fixée avec ses extrémités d’une part dans l’orifice (24) du plateau puis au niveau du levier (21) et est ensuite glissé dans l’élément de support (27) entre les branches (272 ; 273, 274) dudit élément de support (27) en forme de U.

[Revendication 13] Procédé d’assemblage en aveugle d’un câble de frein sur un frein à tambour selon l’une des revendications 5 à 11, caractérisé en ce qu’on engage la tête du câble de frein, depuis la face externe du plateau (2), dans un orifice (24) du plateau (2) puis cette tête (51) de câble de frein (5) est ensuite guidée par des moyens de guidage tel qu’un ressort hélicoïdal portés par le plateau (2) du côté de sa face interne, vers l’extrémité libre (23) du levier (21) pour y être fixée, la tête (51) de câble (5) s’engageant alors dans la goulotte de retenue (20) agencée à l’extrémité du levier jusqu’à se loger après l’extrémité arrière de ladite goulotte de retenue (20), la tête (51) étant retenue en butée contre ladite extrémité arrière de ladite goulotte de retenue (20).

Description:
Description Titre de l’invention : Frein à tambour de véhicule automobile

[0001] L'invention se rapporte à un frein à tambour comprenant un plateau en forme de disque ayant une face interne à laquelle sont fixés un cylindre de roue et un organe d'appui appelé point fixe, à des positions diamétralement opposées, un premier et un second segments comportant respectivement une âme au bord externe de laquelle est fixée une semelle usuellement appelée jante en tôle cintrée de manière cylindrique qui porte une garniture de freinage, chaque âme comportant une extrémité en appui sur un piston du cylindre de roue et une autre extrémité en appui sur le point fixe, le frein à tambour comportant un second actionneur comportant un levier de frein de stationnement qui permet l’immobilisation du véhicule, ce levier étant porté par l'âme d’un segment, et comporte une extrémité liée en rotation à une première extrémité de l'âme, et une autre extrémité libre à laquelle est fixée une extrémité d’un câble de frein, qui mis en tension, tire l'extrémité libre du levier, provoquant une rotation du levier afin d'écarter les segments, le frein comportant des moyens permettant le montage à l’aveugle dudit câble de frein, lesdits moyens comprenant un orifice traversant réalisé dans le plateau, des moyens de guidage dudit câble de frein constitués d’une gaine tel qu’un ressort hélicoïdal s’étendant entre l’orifice de plateau et l’extrémité libre du levier ainsi que des moyens de support desdits moyens de guidage.

[0002] L’invention se rapporte également à un procédé de fabrication d’un frein à tambour ainsi qu’un procédé d’assemblage à l’aveugle d’un câble de frein sur un levier d’actionnement d’un frein à tambour selon l’invention.

[0003] Le domaine de l’invention est le domaine automobile et plus particulièrement un frein à tambour pour véhicule automobile.

[0004] ETAT DE LA TECHNIQUE

[0005] Un frein à tambour est un organe de freinage qui est agencé dans un véhicule pour ralentir, voire bloquer la rotation de la roue par friction. Ainsi, un frein à tambour de ce type peut être utilisé en tant que frein de service pour ralentir ou pour stopper le véhicule, et aussi en tant que frein de stationnement pour assurer l'immobilisation du véhicule en stationnement.

[0006] Un tel frein à tambour comporte un plateau fixe ayant une face interne à laquelle sont fixés un cylindre de roue et un organe d'appui appelé point fixe, à des positions diamétralement opposées. Ce plateau porte un premier et un second segments ayant des extrémités rappelées en appui sur le cylindre de roue et sur le point fixe par deux ressorts pour les enserrer l'un et l'autre. Le premier segment comporte une âme en tôle ayant une forme de portion de couronne, au bord externe de laquelle est soudée ou sertie une semelle usuellement appelée jante en tôle cintrée de manière cylindrique qui porte une garniture de freinage. Cette âme comporte une extrémité en appui sur un piston du cylindre de roue, et une autre extrémité en appui sur le point fixe. Le second segment a la même structure générale.

[0007] Ces segments sont mobiles radialement pour être pressés contre une face interne d'un tambour rotatif de roue de façon à générer un couple de freinage. Le cylindre de roue comprend une chambre fermée par deux pistons qui s'écartent sur augmentation de la pression hydraulique, pour écarter les extrémités des segments. Complémentairement, une biellette de rattrapage d'usure longe le cylindre de roue en ayant une extrémité en appui sur un levier porté par le premier segment et une autre extrémité en appui sur l'âme du second segment lorsque le frein est au repos. Cette biellette intègre un mécanisme qui accroît sa longueur au fil de l'usure des garnitures, pour que la course de la commande du frein reste inchangée au cours de la vie du frein.

[0008] Un levier porté par l'âme du segment est actionné par un second actionneur qui commande le frein de stationnement. Ce levier comporte une extrémité liée en rotation par une liaison à une première extrémité de l'âme, et une autre extrémité libre à laquelle est solidarisée une tête de câble de frein. Ce levier est en appui au voisinage de la liaison sur l'extrémité de la biellette. Lorsque le câble est mis sous tension, il tire l'extrémité libre du levier qui s'écarte alors de la jante, pour appuyer sur la biellette afin d'écarter les segments de manière à les presser contre le tambour.

[0009] Après montage d'un frein de ce type sur un véhicule, l'accouplement du câble au levier est réalisé en aveugle, le plateau étant en place dans le tambour. Ce montage est assuré en engageant en premier lieu l’extrémité avant de ce câble munie d’un embout, à travers une face externe du plateau, dans un trou prévu à cet effet dans le plateau qui est situé approximativement en vis-à-vis du second segment. Cette extrémité de câble est ensuite acheminée vers l’extrémité du levier pour y être fixée à l’aide de moyens de guidage. En poursuivant ce cheminement, l’extrémité de câble est fixée sur l’extrémité du levier au travers d’un orifice de passage aménagé sur ladite extrémité. [0010] Bien qu’un tel agencement permette une facilitation pour le montage en aveugle du câble de frein, il présente encore des inconvénients. En effet, les moyens de guidage peuvent être constitués d’un ressort hélicoïdal au travers duquel est engagé le câble pour venir sur le levier comme cela a été décrit dans US-A-4753325.

[0011] Cependant, l’utilisation du ressort hélicoïdal en tant que moyens de guidage pose des problèmes liés à sa fixation dans l’orifice du plateau ainsi qu’à la qualité du guidage dans la zone de trajet entre l’orifice du plateau et l’extrémité du levier. La « souplesse » relative du ressort entre l’orifice d’engagement et le levier peut générer des difficultés dans la mesure où l’extrémité du câble peut buter contre le ressort et déformer celui-ci, nuisant à un guidage correct et rapide.

[0012] On a donc proposé dans FR-A-2772704 des moyens de guidage comprenant un conduit fixé par rapport au plateau et dont une extrémité est logée dans l’orifice du plateau et l’autre extrémité est liée à une extrémité d’un second conduit constitué d’un ressort hélicoïdal dont l’autre extrémité est liée au levier.

[0013] De même dans FR-A-2841619 on a décrit des moyens de guidage du câble de frein comprenant un ressort hélicoïdal s’étendant entre l’orifice du plateau et l’extrémité du levier, ainsi qu’un élément cylindrique constitué de deux parties en forme de gouttière qui, réunies, forment un passage pour maintenir le ressort.

[0014] De tels moyens de guidage permettent de résoudre les problèmes liés à la souplesse et aux risque de coincement du ressort hélicoïdal mais nécessite à cet effet l’utilisation et la mise en place sur le plateau et le levier d’éléments tels qu’un conduit, ce qui complexifie la fabrication du frein, notamment le montage du ressort dans ledit conduit, et augmente de ce fait le coût de fabrication.

[0015] EXPOSE DE L’INVENTION

[0016] La présente invention a donc pour but de proposer un frein à tambour permettant de pallier ces inconvénients. En particulier, l’invention a pour objet un frein à tambour dans lequel les risques de blocage de l’extrémité avant du câble dans le ressort hélicoïdal sont limités, tout en étant d’une fabrication et d’une mise en œuvre plus simples.

[0017] A cet effet, l’invention a pour objet un frein à tambour comprenant un plateau en forme de disque ayant une face interne à laquelle sont fixés un cylindre de roue et un organe d'appui appelé point fixe, à des positions diamétralement opposées, un premier et un second segments comportant respectivement une âme au bord externe de laquelle est fixée une semelle usuellement appelée jante en tôle cintrée de manière cylindrique qui porte une garniture de freinage, chaque âme comportant une extrémité en appui sur un piston du cylindre de roue et une autre extrémité en appui sur le point fixe, le frein à tambour comportant un second actionneur comportant un levier de frein de stationnement qui permet l’immobilisation du véhicule, ce levier étant porté par l'âme d’un segment, et comporte une extrémité liée en rotation à une première extrémité de l'âme, et une autre extrémité libre à laquelle est fixée une extrémité d’un câble de frein, qui mis en tension, tire l'extrémité libre du levier, provoquant une rotation du levier afin d'écarter les segments, le frein comportant des moyens permettant le montage à l’aveugle dudit câble de frein, lesdits moyens comprenant un orifice traversant réalisé dans le plateau, des moyens de guidage dudit câble de frein constitués d’une gaine tel qu’un ressort hélicoïdal s’étendant entre l’orifice de plateau et l’extrémité libre du levier ainsi que des moyens de support desdits moyens de guidage, caractérisé en ce que les moyens de support sont constitués d’un élément de support en forme de U dont l’une des branches s’étend sensiblement parallèle à la face interne du plateau et l’âme s’étend sensiblement perpendiculaire à ladite face interne du plateau, la face ouverte dudit élément de maintien étant orientée vers le centre du plateau, le ressort hélicoïdal étant porté dans l’espace défini entre les branches du U.

[0018] De manière très avantageuse, lors de la fabrication du frein selon l’invention, le ressort hélicoïdal en tant que moyens de guidage peut être fixé avec ses extrémités d’une part dans l’orifice du plateau puis au niveau du levier et peut ensuite être simplement glissé dans l’élément de support entre les branches dudit élément de support en forme de U. Le montage du ressort hélicoïdal est ainsi beaucoup plus simple à mettre en œuvre que lorsque le ressort est engagé au travers d’un conduit ou sous un capot de maintien.

[0019] De plus, selon une forme de réalisation préférée, l’élément de support en forme en U présente une âme et une branche de U constituées respectivement d’une paroi et dont l’autre branche du U est définie par au moins une languette, de préférence deux, s’étendant depuis l’âme de l’élément en forme de U en regard de l’autre branche.

[0020] De manière avantageuse, la branche constituée de languettes permet une souplesse dans le maintien du ressort hélicoïdal ce qui facilite le guidage du câble lors du montage à l’aveugle et autorise également le déplacement du ressort hélicoïdal lors de l’actionnement du levier de commande du frein de stationnement.

[0021] L’élément de support est fixé au plateau, de préférence sur l’organe d’appui, par exemple par vissage. A cet effet, l’élément de support présente une languette de fixation, fixée sur l’organe d’appui.

[0022] Ainsi, lors du montage en aveugle du câble de frein, ces moyens de support permettent de maintenir le ressort hélicoïdal selon une portion de trajectoire précise, empêchant notamment une déformation du ressort lors du passage du câble au niveau de la portion coudée de la trajectoire en sortie de l’orifice de plateau ce qui confère audit ressort ainsi contraint et maintenu en position une certaine « rigidité » de sorte que, lors du guidage de l’extrémité du câble de frein de parc dans ledit ressort, celui-ci ne peut se déformer malgré sa nature élastique même lorsque l’extrémité du câble vient buter contre ledit ressort. On évite donc ainsi de coincer l’extrémité du câble de frein et on favorise ainsi un passage aisé du câble dans le ressort hélicoïdal.

[0023] Le guidage du câble depuis l’orifice de plateau vers le levier est ainsi facilité et favorisé, à l’aide de ces moyens de support ce qui permet de faciliter le montage en aveugle sur un levier d'actionnement d'un frein à tambour de véhicule automobile, d'un câble de frein sans nécessité de pièces de guidage trop rigide ou encombrantes à monter sur le plateau.

[0024] De préférence, le ressort hélicoïdal présente à une extrémité un embout de fixation dans l’orifice de plateau et son extrémité opposée est fixée sur l’extrémité du levier au niveau des moyens de fixation de la tête du câble de frein. La trajectoire ainsi définie pour le ressort hélicoïdal présente en sortie de l’orifice du plateau une portion sensiblement coudée amenant le ressort hélicoïdal à s’étendre le long de la face du plateau jusqu’à l’extrémité du levier.

[0025] Afin de favoriser le maintien de ladite portion coudée, selon une forme préférée, l’élément de support en forme de U s’étend de manière asymétrique par rapport à son point de fixation sur l’organe d’appui qui est sensiblement en position centrale entre l’orifice du plateau et l’extrémité du levier. Ainsi, la languette de fixation de l’élément de support s’étend à une extrémité dudit élément de support et ce dernier s’étend ainsi principalement du côté orifice de plateau, ce qui permet de mieux maintenir la portion coudée pour favoriser le guidage de la tête du câble de frein à l’intérieur de cette portion coudée. On évite notamment les risques de déformation du ressort hélicoïdal lors du passage de la portion coudée par la tête de câble de frein.

[0026] Ainsi, de manière avantageuse, lorsque l’embout ou tête de câble de frein est engagé dans l’extrémité avant, d’entrée du ressort hélicoïdal au niveau de l’orifice de plateau, il peut passer la portion coudée dudit ressort sans trop le déformer ce qui favorise un bon guidage.

[0027] Ces moyens de support ainsi formés sont fixés sur le plateau par vissage, soudage ou tout autre moyen approprié. [0028] Selon un mode de réalisation préféré, le levier d’actionnement d’un frein à tambour est formé par une plaque oblongue d’épaisseur « e » et d’axe longitudinal X, destiné à s’étendre, une fois monté dans le frein à tambour, dans un plan vertical transversal. Une extrémité du levier d’actionnement est montée liée en rotation par une liaison à une première extrémité et son autre extrémité libre est solidarisée à une extrémité avant ou tête d’un câble de commande de frein de stationnement. Des moyens de fixation de l’extrémité du câble de commande de frein sont agencés à l’extrémité de sollicitation du levier d’actionnement, la traction exercée sur le câble de frein entraînant le levier d’actionnement en pivotement à son extrémité opposée et actionnant, de ce fait, le frein de stationnement. Les moyens de fixation de l’extrémité du câble de frein agencés à l’extrémité libre du levier peuvent être constitués d’une goulotte de retenue en forme de U, pour fixer l’extrémité du câble de commande de frein de stationnement.

[0029] Selon un premier mode de réalisation de l’invention, la goulotte de retenue est réalisée d’une pièce avec le levier d’actionnement. Ainsi, l’extrémité du levier est de préférence découpée de manière à présenter une languette s’étendant en saillie axiale, qui est repliée de telle sorte qu’elle définit sur une face de ce levier, celle en regard du plateau, une goulotte de retenue de section transversale en U dont la première branche libre est parallèle à une seconde branche constituée par le levier.

[0030] Selon un second mode de réalisation, il est possible de prévoir une pièce à section transversale en U rapportée à l’extrémité du levier et fixée sur celle-ci par tous moyens appropriés tels que par rivetage pour former ladite goulotte.

[0031] De préférence, la goulotte de retenue présente une dimension transversale intérieure égale ou supérieure à celle du câble et inférieure au diamètre extérieur de la tête du câble.

[0032] De manière avantageuse, la branche libre de la goulotte de retenue formée par l’extrémité de la languette par exemple, est définie de manière à former une rampe permettant de guider la tête du câble de frein lors du montage du câble de frein.

[0033] De manière à favoriser la bonne mise en place de la tête de câble de frein dans le repli en U ou goulotte de retenue du levier, on peut prévoir également sur le levier un moyen de maintien de la tête de câble de frein au niveau de la goulotte, ledit moyen de maintien étant monté mobile entre une première position d’obturation du passage de la tête de câble de frein et une seconde position d’effacement dans laquelle la tête de câble de frein peut passer, des moyens de rappel élastique ramenant ledit moyen de maintien de la position d’effacement vers la position d’obturation, de sorte que ledit moyen de maintien exerce une poussée contre la tête du câble de frein, qui, une fois l’extrémité arrière, de sortie de la goulotte de retenue atteinte, est maintenue en butée à l’arrière de ladite goulotte.

[0034] De préférence ce moyen de maintien est constitué d’un ressort à lame présentant au moins une portion de lame s’étendant sensiblement parallèlement à la goulotte de retenue et au- dessus de celle-ci, reliée par une portion coudée à une portion de lame s’étendant en travers de la goulotte de retenue à l’extrémité de celle-ci et obturant ainsi le passage après ladite goulotte. Le ressort à lame est porté par une platine de fixation sur le levier.

[0035] L'invention propose aussi un procédé de fabrication dudit frein selon l’invention, caractérisé en ce que le ressort hélicoïdal est fixé avec ses extrémités d’une part dans l’orifice du plateau puis au niveau du levier et est ensuite glissé dans l’élément de support entre les branches dudit élément de support en forme de U.

[0036] Comme déjà évoqué, après montage d'un frein de ce type sur un véhicule, la fixation du câble de commande de frein de stationnement au levier est réalisé en aveugle, le plateau étant en place dans le tambour. L’invention se rapporte également à un procédé d’assemblage en aveugle d’un câble de frein sur un frein à tambour selon l’invention, caractérisé en ce qu’on engage la tête du câble de frein, depuis la face externe du plateau, dans un orifice du plateau puis cette tête de câble de frein est ensuite guidée par des moyens de guidage tel qu’un ressort hélicoïdal portés par le plateau du côté de sa face interne, vers l’extrémité libre du levier pour y être fixée, la tête de câble s’engageant alors dans la goulotte de retenue agencée à l’extrémité du levier jusqu’à se loger après l’extrémité arrière de ladite goulotte, la tête étant retenue en butée contre ladite extrémité arrière de ladite goulotte.

[0037] BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0038] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés qui représentent :

[0039] [Fig. 1] une vue en plan d’un frein à tambour selon l’invention, destiné à être monté sur une roue de véhicule automobile ;

[0040] [Fig. 2] une vue en perspective des moyens de guidage d’un agencement de montage à l’aveugle ;

[0041] [Fig. 3] une vue en perspective du levier de frein de stationnement et des moyens de fixation du câble de frein selon l’invention ; [0042] [Fg. 4] une vue en perspective de l’extrémité du levier de la figure 3

[0043] [Fig. 5A] une vue en coupe de l’extrémité du levier de la figure 4 selon une première étape de montage d’un câble de frein ;

[0044] [Fig. 5B] une vue en coupe de l’extrémité du levier de la figure 4 selon une deuxième étape de montage d’un câble de frein ;

[0045] [Fig. 5C] une vue en coupe de l’extrémité du levier de la figure 4 selon une troisième étape de montage d’un câble de frein.

[0046] Un frein à tambour 1 selon l’invention est représenté à la figure 1. Un tel frein à tambour

1 comporte un plateau fixe 2 ayant une face interne à laquelle sont fixés un cylindre de roue 6 et un organe d'appui appelé point fixe 7, à des positions diamétralement opposées. Ce plateau

2 porte un premier et un second segments 3 et 4 ayant des extrémités rappelées en appui sur le cylindre de roue 6 et sur le point fixe 7 par deux ressorts 8 et 9 pour les enserrer l'un et l'autre. Le premier segment 3 comporte une âme 12 en tôle ayant une forme de portion de couronne, au bord externe de laquelle est soudée ou sertie une semelle usuellement appelée jante 13 en tôle cintrée de manière cylindrique qui porte une garniture de freinage 14. Cette âme 12 comporte une extrémité 15 en appui sur un piston du cylindre de roue 6, et une autre extrémité 16 en appui sur le point fixe 7. Le second segment 4 a la même structure générale.

[0047] Ces segments 3 et 4 sont mobiles radialement pour être pressés contre une face interne d'un tambour rotatif de roue de façon à générer un couple de freinage. Le cylindre de roue 6 comprend une chambre fermée par deux pistons qui s'écartent sur augmentation de la pression hydraulique, pour écarter les extrémités des segments 3, 4. Complémentairement, une biellette de rattrapage d'usure 17 longe le cylindre de roue 6 en ayant une extrémité 18 en appui sur un levier 21 porté par le premier segment et une autre extrémité 19 en appui sur l'âme du second segment lorsque le frein est au repos. Cette biellette 17 intègre un mécanisme qui accroît sa longueur au fil de l'usure des garnitures, pour que la course de la commande du frein reste inchangée au cours de la vie du frein.

[0048] Un levier 21 porté par l'âme 12 du segment 3 est actionné par un second actionneur qui commande le frein de stationnement. Ce levier 21 comporte une extrémité liée en rotation par une liaison 22 à une première extrémité de l'âme 12, et une autre extrémité libre 23 à laquelle est solidarisée une tête de câble de frein non visible sur la figure 1. Ce levier 21 est en appui au voisinage de la liaison 22 sur l'extrémité 18 de la biellette 17. Lorsque le câble est mis sous tension, il tire l'extrémité libre 23 du levier 21 qui s'écarte alors de la jante 13, pour appuyer sur la biellette 17 afin d'écarter les segments 3 et 4 de manière à les presser contre le tambour.

[0049] Après montage d'un frein de ce type sur un véhicule, l'accouplement du câble au levier 21 est réalisé en aveugle, le plateau 2 étant en place dans le tambour. Ce montage est assuré en engageant en premier lieu l’extrémité avant de ce câble 5 munie d’un embout 51, à travers une face externe du plateau 2, dans un orifice traversant 24 réalisé dans le plateau qui est situé approximativement en vis-à-vis du second segment 4. Cette extrémité de câble 5 est ensuite acheminée vers l’extrémité 23 du levier pour y être fixée à l’aide de moyens de guidage 26. En poursuivant ce cheminement, l’extrémité de câble 5 est fixée sur l’extrémité 23 du levier 21 au travers d’un orifice de passage agencé sur ladite extrémité.

[0050] En particulier les moyens d’actionnement du frein à tambour pour le stationnement selon l’invention sont représentés à la figure 2. On peut y voir le levier d’actionnement 21 présentant à son extrémité de sollicitation 23, des moyens de fixation de l’extrémité d’un câble de frein tels qu’une languette repliée en U pour former une goulotte de retenue 20 de l’extrémité d’un câble de commande 5 de frein de stationnement.

[0051] Comme déjà évoqué, après montage d'un frein de ce type sur un véhicule, l'accouplement du câble de commande de frein de stationnement au levier 21 est réalisé en aveugle, le plateau 2 étant en place dans le tambour. Ce montage est assuré en engageant en premier lieu l’extrémité avant de ce câble 5 munie d’une tête ou embout 51, à travers une face externe du plateau 2, dans un trou 24 prévu à cet effet qui est situé approximativement en vis-à-vis du second segment 4. Cette extrémité de câble 5 est ensuite guidée par des moyens de guidage tel qu’un ressort hélicoïdal 26 portés par le plateau 2 du côté de sa face interne, vers l’extrémité 23 du levier 21 pour y être fixé.

[0052] Ainsi, dans l’exemple représenté, le levier d’actionnement 21 d’un frein à tambour selon l’invention est formé par une plaque oblongue d’épaisseur « e » et d’axe longitudinal X, destiné à s’étendre, une fois monté dans le frein à tambour, dans un plan vertical transversal comme on peut le voir à la figure 1. Une extrémité du levier d’actionnement 21 est montée liée en rotation par une liaison à une première extrémité et son autre extrémité libre 23 est solidarisée à une extrémité avant ou tête 51 d’un câble de commande 5 de frein de stationnement.

[0053] Cette extrémité libre 23 est découpée de manière à présenter une languette 231 s’étendant en saillie axiale, qui est repliée de telle sorte qu’elle définit sur une face de ce levier 21 une goulotte de retenue 20 de section transversale en U. La goulotte de retenue 20 est constituée de la languette 231 repliée en U de manière à former une première branche libre parallèle à une seconde branche constituée par le levier 21.

[0054] Il est possible de prévoir une pièce à section transversale en U rapportée à l’extrémité du levier 21 et fixée sur celle-ci par tous moyens appropriés tels que par rivetage pour former ladite goulotte de retenue 20.

[0055] La branche libre de la goulotte de retenue 20 formée par l’extrémité de la languette 231 est définie de manière à former une rampe 232. La goulotte de retenue 20 présente une dimension transversale intérieure égale ou supérieure à celle du câble 5 et inférieure au diamètre extérieur de la tête 51 du câble 5.

[0056] Le câble de commande du frein de stationnement 5 introduit sur la face du plateau 2 au travers de l’orifice 24, est guidé au travers du ressort hélicoïdal 26 jusqu’à l’extrémité libre 23 du levier 21.

[0057] Cet agencement comprend donc en tant que moyens de guidage du câble de frein 5, le un ressort hélicoïdal 26, de préférence à spires non jointives, qui s’étend entre l’orifice 24 du plateau 2 et l’extrémité de sollicitation 23 du levier 21 et plus précisément au niveau de la goulotte de retenue 20.

[0058] Ainsi, le ressort hélicoïdal 26 présente une extrémité 261 montée dans une bague 262 qui est fixable dans l’orifice 24 et dont l’autre extrémité 263 est fixée sur l’extrémité de sollicitation 23 du levier 21 de sorte que ladite extrémité 263 du ressort hélicoïdal 26 débouche sensiblement au niveau de la goulotte de retenue 20. Toutefois, la dimension transversale intérieure de la goulotte de retenue 20 étant inférieure au diamètre extérieur de la tête 51 du câble de frein 5, on prévoit que les moyens de guidage permettent l’engagement de la tête 51 au- dessus de la goulotte de retenue 20, guidée par la rampe 232 jusqu’à ce que ladite tête 51 atteigne l’extrémité opposée de la goulotte de retenue 20 où une fois la rampe 232 dépassée la tête 51 qui n’est plus retenue par la rampe 232 vienne en butée derrière l’extrémité de la goulotte de retenue 20 bloquant ainsi le câble 5 dans la goulotte de retenue et sur le levier 21.

[0059] Afin de favoriser le guidage de la tête 51 du câble de commande de frein de stationnement sur la rampe 232, on prévoit un capot 10 fixé sur l’extrémité de libre dite sollicitation 23 du levier 21, ce capot 10 recouvrant la partie ouverte de la goulotte de retenue 20 et comportant à une extrémité une pièce de forme annulaire 101 sur laquelle l’extrémité 263 du ressort hélicoïdal 26 est fixée. Le capot 10 est ainsi monté sur le levier 21 de sorte que la pièce annulaire 101 munie du ressort hélicoïdal 26 est positionnée à l’extrémité dite d’entrée 201 de la goulotte de retenue 20 permettant l’engagement guidé de la tête 51 du câble de commande de frein de stationnement 5.

[0060] De manière avantageuse, la tête 51 de câble de commande du frein de stationnement de dimension supérieure à celle de la goulotte de retenue 20 glisse sur la rampe 232, donc au- dessus de la goulotte de retenue 20, mais retenu par le capot 10 et ce, jusqu’à ce que la rampe 232 cessant, la tête 51 de câble de frein 5 se loge après l’extrémité arrière 202 de la goulette 20, en butée contre celle-ci tandis que le câble 5 se loge au fond de la goulotte de retenue 20.

[0061] Ainsi, la tête 51 du câble de frein 5 est engagée par l’orifice 24 au travers de la bague 261, est guidée au travers du ressort hélicoïdal 26 jusqu’à son extrémité opposée où elle est engagée ensuite au niveau de la goulotte de retenue 20 jusqu’à venir en butée à l’arrière de ladite goulotte de retenue 20. On peut alors exercer une traction sur le câble 5 pour entraîner le levier 21 en rotation d’actionnement du frein de stationnement.

[0062] De manière à favoriser cet engagement de la tête 51 de câble de frein 5 et notamment son coulissement le long de la rampe 232 aux fins de fixation sur la goulotte de retenue 20, le capot 10 est positionné de sorte que la pièce annulaire 101 sur laquelle est fixée le ressort hélicoïdal 26 permet à celui-ci de déboucher sensiblement en regard de la goulotte de retenue 20.

[0063] L’agencement de montage en aveugle comprend également des moyens de support dudit ressort hélicoïdal 26 permettant une mise en place simple du ressort et un maintien souple dudit ressort 26 au moins sur une portion de trajet entre l’orifice 24 du plateau 2 et l’extrémité de sollicitation 23 du levier 21, de manière à aider et favoriser le guidage du câble de frein 5 dans le ressort hélicoïdal 26 lors du montage à l’aveugle tout en favorisant l’actionnement du levier 21 de frein de stationnement.

[0064] Ces moyens de support sont constitués d’un élément de support 27 présentant sensiblement une forme en U, une branche du U 272 et l’âme 271 étant constituées respectivement d’une paroi et l’autre branche du U étant définie par au moins une languette 273, de préférence deux, 273, 274 s’étendant depuis l’âme 271 de l’élément en forme de U 27 en regard de l’autre branche 272. Cet élément de support 27 est positionné entre l’orifice 24 du plateau 2 et l’extrémité de sollicitation 23 du levier 21, de sorte que la branche 272 pleine de l’élément de support 27 s’étend sensiblement parallèle à la face du plateau 2, l’âme 271 dudit élément de support 27 s’étendant sensiblement perpendiculaire à ladite face du plateau 2. De cette manière, lors du montage de fabrication du frein, le ressort hélicoïdal 26 est fixé avec ses extrémités d’une part dans l’orifice 24 du plateau puis au niveau du levier 21 et peut ensuite être glissé dans l’élément de support 27 entre les branches 272 ; 273, 274 dudit élément de support 27 en forme de U. Le montage du ressort est ainsi beaucoup plus simple à mettre en œuvre que lorsque le ressort est engagé au travers d’un conduit ou sous un capot de maintien.

[0065] L’élément de support 27 est fixé au plateau 2, de préférence sur l’organe d’appui 7, par exemple par vissage. A cet effet, l’élément de support 27 présente une languette de fixation 275.

[0066] Comme déjà évoqué, le ressort hélicoïdal 26 présente en sortie de l’orifice 26 du plateau une portion sensiblement coudée amenant le ressort 26 à s’étendre le long de la face du plateau 2 jusqu’à l’extrémité 23 du levier 21 et plus précisément en regard de la goulotte de retenue 20 dudit levier 21. Afin de favoriser le maintien de ladite portion coudée, selon une forme préférée, l’élément en forme de U 27 s’étend de manière asymétrique par rapport à son point de fixation sur l’organe d’appui 7 qui est sensiblement en position centrale entre l’orifice du plateau 24 et l’extrémité 23 du levier. Ainsi, l’élément de support est ainsi plus actif côté orifice 24 du plateau 2 maintenant mieux la portion coudée pour favoriser le guidage de la tête du câble de frein à l’intérieur de cette portion coudée. On évite notamment les risques de déformation du ressort 26 lors du passage de la portion coudée par la tête 51 de câble de frein 5.

[0067] De manière à favoriser la bonne mise en place de la tête 51 de câble de frein dans le repli en U ou goulotte de retenue 20 du levier 20, on peut prévoir également sur le levier 21 un moyen de maintien 28 de la tête 51 de câble de frein 5 au niveau de la goulotte de retenue 20, ledit moyen de maintien 28 étant monté mobile entre une première position d’obturation du passage de la tête 51 de câble de frein 5 et une seconde position d’effacement dans laquelle la tête 51 de câble de frein 5 peut passer, des moyens de rappel élastique ramenant ledit moyen de maintien 28 de la position d’effacement vers la position d’obturation, de sorte que ledit moyen de maintien 28 exerce une poussée contre la tête du câble de frein, qui, une fois l’extrémité arrière 202 de la goulotte de retenue 2 atteinte, est maintenue en butée à l’arrière de ladite goulotte de retenue 20.

[0068] De préférence ce moyen de maintien 11 est constitué d’un ressort à lame 28 présentant au moins une portion de lame 281 s’étendant sensiblement parallèlement à la goulotte de retenue 20 et au-dessus de celle-ci, reliée par une portion coudée 282 à une portion de lame 283 s’étendant en travers de la goulotte de retenue 20 à l’extrémité arrière 202 de celle-ci et obturant ainsi le passage après ladite goulotte de retenue 20. La tête 51 de câble de frein 5 engagée au niveau de la goulotte de retenue 20 contre la rampe 232 vient en butée contre la portion d’obturation 283 du ressort à lame 28 (cf. fig. 5A) et repousse celle-ci qui s’écarte et laisse passer ladite tête 51 (cf. fig. 5B). Une portion d’extrémité de lame 284 est prévue en suite de la portion d’obturation 283 après une portion coudée 285. De même la partie d’obturation 283 présente une saillie 286 prévenant le glissement transversal de la tête 51. La tête 51 dépassant l’extrémité 202 de la goulotte de retenue 20 est repoussée par la force de rappel F du ressort à lame 28 ce qui, à la fois, maintient la tête 51 contre l’extrémité arrière 202 de la goulotte de retenue 20 et loge le câble de frein 5 dans la goulotte de retenue 20, cf. fig. 5C.

[0069] Le ressort à lame 28 est porté par une platine de fixation 111 sur le levier 21. Ainsi, le ressort à lame 28 présente une portion 287 s’étendant parallèlement à la goulotte de retenue 20 puis une partie coudée 288 en forme d’épingle à cheveux pour former la portion 281.

[0070] Ainsi, non seulement le frein à tambour selon l’invention est simple à fabriquer mais il propose également un montage à l’aveugle facile à mettre en œuvre avec des moyens simples.

[0071] Nomenclature

1 frein à tambour

2 plateau fixe

3 premier segment

4 second segment

5 câble de frein

51 tête de câble de frein

6 cylindre de roue

7 organe d'appui appelé point fixe

8-9 ressorts

10 capot

11 moyen de maintien

111 platine de fixation

12 âme

13 semelle

14 garniture de freinage

15,16 extrémités de l’âme

17 biellette de rattrapage d'usure

18,19 extrémités de la biellette

20 goulotte de retenue

201 extrémité avant de la goulotte de retenue

202 extrémité arrière de la goulotte de retenue

21 levier d’actionnement de frein de stationnement 22 liaison de l’extrémité du levier

23 extrémité libre du levier

231 languette de l’extrémité libre du levier

232 rampe 24 trou du plateau

25 moyen de support

26 ressort hélicoïdal

27 élément de support

271 âme de l’élément de support 272 branche de l’élément de support

273, 274 languettes de maintien de l’élément de support

275 languette de fixation de l’élément de support

28 ressort à lame

281, 282, 283, 284, 285, 287, 288 portions de lame 286 languette