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Patent Searching and Data


Title:
DRYING CYLINDER FOR A WEB MATERIAL MACHINE, PARTICULARLY A PAPER MACHINE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1985/001969
Kind Code:
A1
Abstract:
The outer side surface of the drying cylinder (1) is delimited by a plurality of coaxial rims (2) having the same radius, arranged side by side and separated two by two by an axial space (7), and made of a good heat-conducting material. Each rim (2) is heated and cooled independently from the others by a heating member (8) and a cooling member (11) housed into a subrim (3) surrounding by the rim (2). The heating is provided for example by an electric resistance and the cooling by circulation of cold water, the control being provided by means of remote controlled relays (10). Each rim (2) is rotationally integral with a hub (5) wedged to a drive shaft (6). A comb (26) having teeth (27) engaged into the spaces (7) avoids the winding of material around the cylinder (1) which is in depression conditions in order to favour the heat exchanges by suction of the material against the cylinder (1). Applications to the equipment of dry ends and post dry ends of paper-, cardboard- or other web material machines.

Inventors:
BRIEU FRANCOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR1984/000242
Publication Date:
May 09, 1985
Filing Date:
October 24, 1984
Export Citation:
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Assignee:
CHLEQ FROTE & CIE (FR)
International Classes:
D21F5/02; D21F5/06; D21F7/00; F26B13/18; (IPC1-7): D21F5/02; D21F5/06; D21F7/00
Foreign References:
GB1161308A1969-08-13
FR1318133A1963-02-15
EP0022707A11981-01-21
US3203678A1965-08-31
US2761941A1956-09-04
US1434170A1922-10-31
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Cylindre sécheur, destiné à l'équipement d'une sècherie et/ou d'une postsècherie d'une machine à matière en bande, notamment à papier, le cylindre (1) ayant une ossature creuse chauffée intérieurement et présentant une surface latérale externe cylindrique, de section circula:! re, contre laquelle une bande de matière est destinée à être appliquée, caractérisé en ce que la surface latérale externe est déli¬ mitée par plusieurs jantes (2) cylindriques, de section cir culaire, de même rayon, disposées coaxialement côte à côte, et réalisées en un matériau bon conducteur de la chaleur, chaque jante (2) étant en relation d'échange thermique avec un dispositif de chauffage interne (8, 10) à commande indi¬ viduelle que la jante (2) entoure, et chaque jante (2) étant solidaire en rotation d'au moins un moyeu (5) calé sur au moins un arbre (6) de rotation du cylindre (1).
2. Cylindre sécheur selon la revendication 1, ca¬ ractérisé en ce que chaque jante (2) est également en rela¬ tion d'échange thermique avec un dispositif de refroidisse ' ment interne (11, 12) à commande individuelle que la jante (2) entoure.
3. Cylindre sécheur selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que chaque jante (2) est directe¬ ment au contact et solidaire en rotation d'un organe sous jacent (3) qu'elle entoure et qui renferme au moins un orga¬ ne chauffant (8) du dispositif de chauffage correspondant et/ou un organe de refroidissement (11) du dispositif de refroidissement correspondant, afin que la jante (2) soit réchauffée et refroidie par conduction.
4. Cylindre sécheur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque jante (2) est séparée de la ou des jantes (2) voisines par un faible espace axial (7).
5. Cylindre sécheur selon la revendication 4, caractérisé en ce que les deux extrémités axiales du cylin dre (1) sont fermées de manière sensiblement étanche au gaz, et en ce que l'intérieur du cylindre (1) est relié à une source de dépression, afin que la bande de matière soit aspi¬ rée contre les jantes (2) par les espaces axiaux (7) entre ces dernières .
6. Cylindre sécheur selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que des dents (27) d'un peigne de séparation (26) de la bande de matière du cylindre (1) sont glissées dans les espaces axiaux (7) entre les jantes (2).
7. Cylindre sécheur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif de chauffage est un dispositif électrique, dont l'organe chauffant comprend une résistance électrique (8) alimentée en puissance depuis l'extérieur du cylindre (1).
8. Cylindre sécheur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif de chauffage est un dispositif à circulation d'un fluide caloporteur dont l'organe chauffant comprend un élément tubulaire parcouru par un fluide caloporteur chaud.
9. Cylindre sécheur selon l'une des revendications 3 à 8 telle que rattachée à la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif de refroidissement est un dispositif à circulation d'un fluide de refroidissement dans un élément tubulaire (11) de refroidissement.
10. Cylindre sécheur selon l'une des revendica¬ tions 8 et 9, caractérisé en ce que la circulation du fluide dans un élément tubulaire (11) d'un dispositif de refroidis¬ sement et/ou d'un dispositif de chauffage est commandée par une vanne (12) à pilotage électrique.
11. Cylindre sécheur selon l'une des revendica¬ tions 7 et 10, caractérisé en ce que l'alimentation électri que de la résistance (8) et/ou de la vanne (12) est com¬ mandée par un relais (10, 12') logé dans le cylindre (1).
12. Cylindre sécheur selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque relais(10, 12') est commuté par une télécommande indépendante.
13. Cylindre sécheur selon la revendication 12, caractérisé en ce que la télécommande comprend un récepteur propre au relais (10, 12') correspondant et sensible à une fréquence particulière d'un émetteur commun (21) à tous les relais (10, 12') et à plusieurs fréquences d'émission, en nombre correspondant au nombre des relais (10, 12'), l'émetteur (21) étant commandé pour chaque fréquence par un interrupteur (23) particulier.
14. Cylindre sécheur selon la revendication 13, caractérisé en ce que les fréquences de commutation des relais (10, 12') transitent par au moins une ligne d'alimen tation électrique (15, 17) de la résistance (8) et/ou de la vanne (12) correspondante.
15. Cylindre sécheur selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque relais (10, 12') est commuté par une cellule photoréceptrice captant un faisceau lumineux particulier.
16. Cylindre sécheur selon la revendication 11 telle que rattachée à la revendication 6, caractérisé en ce que chaque relais (10, 12') est un relaisà microcontacteur de proximité actionné par une dent (27) de peigne (26) introduite dans un espace axial (7) entre deux jantes (2). OMPI.
Description:
CYLINDRE SECHEUR POUR MACHINE A MATIERE EN BANDE, NOTAMMENT A PAPIER. Domaine technique

La présente invention concerne les machines à papier, et elle se rapporte plus précisément à un cylindre sécheur destiné à l'équipement d'une sècherie et/ou d'une post- sècherie d'une machine à papier, à carton ou autre matière en bande.

Technique antérieure Dans les machines à papier, on sait que la bande de papier est déjà bien formée lorsqu'elle quitte la section des presses, le problème principal restant alors à résoudre étant de ramener la teneur en eau de la bande, qui est alors comprise entre 60 et 65 % environ, à une valeur bien plus faible, de l'ordre de 5 à 10 %. Ceci est réalisé dans une sècherie, dans laquelle la bande de papier humide sortant de la dernière presse, et contenant encore de 60 à 65 % d'eau, est mise en contact étroit avec un certain nombre de gros cylindres sécheurs, dont le diamètre habituel est de 1,5m, et qui sont chauffés intérieurement à la vapeur, la bande de papier humide étant fortement pressée sur la face externe de ces cylindres par l'intermédiaire de feutres. Les cylin¬ dres ou tambours sécheurs sont disposés en deux rangées, une supérieure et une inférieure, et sont généralement grou- pés en batteries de trois à vingt cylindres, chaque batterie étant associée à son feutre, qui se développe vers le bas ou vers le haut, et chaque feutre étant séché par un cylindre ou tambour sécheur de feutre. La bande de papier passe suc¬ cessivement d'un cylindre sécheur inférieur à un cylindre sécheur supérieur, et vice versa. Des souffleries, convena¬ blement disposées, décollent la mince pellicule d'air saturé en vapeur qui tend à se former continuellement sur la bande de papier humide et à y stagner, et les buées dégagées sont collectées par une hotte et évacuées. Dans ces sècheries à cylindres sécheurs chauffés intérieurement à la vapeur, on admet que 1,3 à 1,5kg de vapeur sont nécessaires, selon les installations et la nature de la pâte à papier, pour évaporer un litre d'eau contenu dans la bande de papier humide. Dans des réalisations de sècheries plus récentes,

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les feutres ont été supprimés, et chaque cylindre sécheur a été entouré d'une hotte individuelle percée de multiples orifices, sous la forme de trous et de fentes, en communica¬ tion avec une installation de soufflage d'air chaud et d'aspiration des buées.

Ces deux types de sècherie ont pour inconvénient commun que leur fonctionnement se déroule selon un cycle présentant une grande inertie et que la régulation du fonctionnement des ensembles mécaniques et thermiques lourds et complexes que comportent ces sècheries pose de nombreux problèmes. Pour cette raison, un grand nombre de dispositifs ont été conçus et sont utilisés afin de contrôler les quan¬ tités et les qualités de la vapeur admise dans les cylindres sécheurs aux différentes étapes de 1'évaporâtion de la bande de papier dans la sècherie. Dans la pratique, la plus grande difficulté à surmonter consiste à maintenir un degré de sic- cité égal sur toute la largeur ou laize de la bande, ou encore à préserver un profil d'humidité désiré. Pour cette raison, les machines à papier modernes comportent différents dispositifs qui permettent, par un apport supplémentaire d'air chaud, de déshydrater localement les parties de la bande restées trop humides, et, par une pulvérisation d'eau, de remouiller les parties de la bande devenues trop sèches. Les différents inconvénients présentés ci-dessus se rencontrent également dans les machines à papier dans les¬ quelles les cylindres de la sècherie sont remplacés partiel¬ lement ou totalement par un énorme cylindre unique appelé " frictionneur ", dont le diamètre peut atteindre de 3 à 5 m, et qui est entouré d'une hotte à haut rendement. Dans certaines machines à papier, la sècherie est suivie d'une presse encolleuse. Dans ce cas, cette dernière est elle-même suivie d'une post-sècherie, qui est en fait une seconde sècherie, de taille plus réduite que la sècherie principale, et l'on comprend que ces machines à papier pré- sentent également, au niveau de l'ensemble de la sècherie, les mêmes inconvénients que les installations de l'état de

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la technique présentées ci-dessus.

Après être, passée sur un ou deux cylindres refroidisseurs, qui sont montés à la sortie de la sècherie ou post-sècherie, la bande de papier peut être considérée comme étant complètement formée et être alors enroulée en bobines-mères. Mais, dans la majorité des cas, les bandes de papier subissent, avant que d'être enroulées en bobines- mères, des traitements ayant pour but d'améliorer leur état de surface et/ou leur structure interne. Lorsque ces trai- tements sont exécutés sur la machine à papier elle-même, la bande de papier quittant la sècherie ou post-sècherie est reçue dans une lisse chargée d'améliorer l'état de surface, tandis que la structure interne du papier peut être amélio¬ rée en humidifiant la bande de papier quittant la sècherie à -l'aide de mouilleuses ou humecteuses. Une humecteuse est un dispositif qui pulvérise de l'eau, sous forme de goutte¬ lettes aussi ténues que possible, sur la bande de papier sortant de la sècherie, afin de lui restituer une humidité comprise entre 5 et 10 % environ. La lisse est un dispositif mécanique vertical comportant plusieurs rouleaux métalliques soigneusement polis, reposant horizontalement les uns sur les autres et serrés entre eux avec une force réglable, par l'intermédiaire d'un bâti. La bande de papier sortant des cylindres refroidisseurs passe entre les rouleaux de la lisse, qui sont refroidis ou chauffés par soufflage externe d'air à travers des buses, afin de contracter ou de dilater localement le métal et de corriger, aux endroits où cela est nécessaire, les défauts que la bande de papier peut présen¬ ter dans son épaisseur. En plus de la régularisation du pro- fil d'épaisseur de la bande, le lissage diminue, par simple compression, la rugosité naturelle du papier.

Mais le traitement d'amélioration de l'état de sur¬ face peut également être accompli hors de la machine à papier, dans une calandre comportant plusieurs rouleaux alternativement en métal poli et en papier comprimé et rectifié. Les " calandres, qui sont des engins très lourds et

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qui consomment beaucoup d'énergie et engendrent de nombreux déchets , améliorent la régularité superficielle de la bande de papier par la compression et la friction de surface qu'elles imposent à la bande. Exposé de l'invention

Le but de l'invention est de proposer un cylindre sécheur qui remédie aux inconvénients des cylindres sécheurs de l'état de la technique sur le plan de la régulation, et tel qu'un certain nombre de cylindres selon l'invention puissent être substitués et/ou ajoutés à certains cylindres connus, en aval d'un certain nombre de ces cylindres, afin de corriger le profil d'humidité dans la sècherie ou post- sècherie.

L'invention a principalement pour but de proposer un cylindre sécheur qui permet d'assurer un meilleur contrôle du profil d'humidité et du profil d'épaisseur de la bande de matière, et qui remplit, au moins partiellement, les fonc¬ tions habituellement exécutées par les humecteuses et/ou les lisses ou les calandres, de sorte que ces derniers dispo- sitifs puissent être sinon supprimés du moins simplifiés dans leur réalisation, ou que le résultat d'ensemble soit amélioré et obtenu plus rapidement.

A cet effet, le cylindre sécheur selon l'invention, destiné à l'équipement d'une sècherie et/ou d'une post- sècherie d'une machine à matière en bande, notamment à papier, et du type ayant une ossature creuse chauffée inté¬ rieurement et présentant une surface latérale externe cylin¬ drique, de section circulaire, contre laquelle une bande de matière est destinée à être appliquée, se caractérise en ce que la surface latérale externe est délimitée par plu¬ sieurs jantes cylindriques, de section circulaire, de même rayon, disposées coaxialement côte à côte, et réalisées en un matériau bon conducteur de la chaleur, chaque jante étant en relation d'échange thermique avec un dispositif de chauf- fage interne à commande individuelle que la jante entoure,et chaque jante étant solidaire en rotation d'au moins un moyeu calé sur au moins un arbre de rotation du cylindre.En régu¬ lant ainsi 1*échauffement des différentes jantes,indépendamment

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les unes des autres, on peut agir sélectivement sur le pro¬ fil d'humidité. Cet avantage est renforcé si, selon une caractéristique supplémentaire propre à l'invention, chaque jante est également en relation d'échange thermique avec un dispositif de refroidissement interne à commande indivi¬ duelle que la jante entoure, car alors, chaque jante peut être successivement chauffée et refroidie, en fonction des besoins le long de la tranche longitudinale de laize appli¬ quée contre la jante correspondante, en réponse aux signaux de correction provenant de détecteurs appropriés, tels que ceux actuellement utilisés dans les machines à papier.

De préférence, chaque jante est directement au contact, et solidaire en rotation, d'un organe sous-jacent qu'elle entoure et qui renferme au moins un organe chauffant du dispositif de chauffage correspondant et/ou un organe de refroidissement du dispositif de refroidissement correspon¬ dant, afin que la jante soit réchauffée et refroidie par conduction, qui est un mode de chauffage et de refroidis¬ sement efficace, d'un bon rendement, et souple sur le plan de la régulation.

Afin de renforcer 1•indépendance des différentes jantes, chaque jante est séparée de la ou des jantes voi¬ sines par un faible espace axial.

De préférence, les deux extrémités axiales du cylindre sont fermées, afin d'éviter, pendant la rotation, les pertes énergétiques par ventilation.

Dans ce cas, il est avantageux que l'intérieur du cylindre soit relié à une source de dépression, afin que la feuille de m_tière soit aspirée contre les jantes, par les espaces axiaux libres entre ces dernières, ce qui permet de favoriser les échanges thermiques entre le cylindre et la bande de matière

Lorsque les jantes sont séparées par un intervalle axial, il est également avantageux, en complément, de rem- placer les racleshabituellement utilisées pour éviter à la bande de matièrede s'enrouler sur le cylindre, par au moins

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un peigne de séparation de la feuille de matière du cylindre, et dont les dents sont glissées dans les espaces axiaux entre les jantes.

Avantageusement, le dispositif de chauffage est un dispositif électrique, dont l'organe chauffant comprend une résistance électrique alimentée en puissance depuis l'exté¬ rieur du cylindre, ce qui peut être réalisé de manière rela¬ tivement simple, compacte et peu coûteuse, avec un bon rendement énergétique. Mais il est également possible que le dispositif de chauffage soit un dispositif à circulation d'un fluide calo- porteur, dont l'organe chauffant comprend un élément tubu- laire parcouru par un fluide caloporteur chaud. D'autres moyens de chauffage peuvent également être envisagés, par exemple un chauffage par induction.

Quant au dispositif de refroidissement de chaque jante, il est avantageusement réalisé sous la forme d'un dispositif à circulation d'un fluide de refroidissement dans un élément tubulaire de refroidissement, un fluide de refroidissement peu coûteux et pratique à cet effet étant par exemple de l'eau froide. La circulation d'un fluide dans un élément tubulaire d'un dispositif de refroidissement et/ou d'un dispositif de chauffage peut être commandée par une vanne à pilotage électrique, tandis que l'alimentation électrique de la résistance d'un dispositif de chauffage électrique et/ou de la vanne d'un dispositif de refroidisse¬ ment et/ou d'un dispositif de chauffage peut être commandée par un relaislogé dans le cylindre.

Dans ces différents cas, chaque relaisest par exemple commuté par une télécommande indépendante. Dans une forme préférée de réalisation, la télécommande comprend un récepteur propre au relaiscorrespondant et sensible à une fréquence de commande particulière d'un émetteur commun à tous les relais et à plusieurs fréquences d'émission, en nombre correspondant au nombre des relais, l'émetteur étant lui même commandé, pour chaque fréquence, par un interrup-

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teur particulier. Dans ce dernier cas de réalisation, il est avantageux que les fréquences de commutation des relais transitent par au moins une ligne d'alimentation électrique de la résistance et/ou de la vanne correspondante. Cependant, la télécommande n'est pas limitée, dans sa réalisation, à une commande en fréquences des différents relais, et il est également possible que chaque relais soit commuté par exemple par une cellule photo-réceptrice indivi¬ duelle, qui lui est attachée, et qui capte un faisceau lumi- neux particulier. Dans le cas où les jantes sont séparées par des espaces axiaux, il est également possible que chaque relais soit un relais à microcontacteur de proximité actionn par une dent de peigne introduite dans un espace axial entre deux jantes, ce qui permet de tirer le meilleur parti de la présence d'un peigne de séparation entre la bande de matière et le cylindre. Brève description des dessins

La présente invention sera mieux comprise à l'aide d'un exemple particulier de réalisation, décrit ci-après à titre non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un cylindre sécheur conforme à l'invention,

- la figure 2 est une vue partielle schématique et en coupe axiale du cylindre sécheur de la figure 1, et

- la figure 3 est un schéma illustrant le principe de la commande électronique du cylindre sécheur représenté sur les figures 1 et 2.

Meilleure manière de réaliser l'invention En référence aux figures 1 et 2, le cylindre sécheur 1 est constitué de plusieurs jantes 2, cylindriques, de section circulaire et de même rayon, en cuivre ou en acier inoxydable, dont chacune est solidaire d'un organe sous- jacent 3, appelé sous-jante dans la suite du présent mémoire. chaque sous-jante 3 a la forme d'un anneau circulaire de section transversale sensiblement en trapèze isocèle à côtés inclinés légèrement bombés et entouré par la jante 2 correspondante que la sous-jante supporte. Par sa

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grande base, tournée vers l'extérieur, chaque sous- ante 3, également en cuivre ou en acier inoxydable, est solidaire de la face interne de la jante 2 correspondante, tandis que par sa petite base, tournée vers l'intérieur, la sous-jante 3 est reliée par trois rayons rigides 4 à la surface latérale externe d'un moyeu 5 présentant un passage axial par lequel le moyeu 5 est solidarisé en rotation avec un arbre d'entraînement 6, par exemple par clavetage ou par cannelures, La dimension axiale de chaque moyeu 5 est légère- ment supérieure à celle de la jante 2 correspondante, afin que l'ensemble des jantes 2, des sous-jantes 3, des rayons 4 et des moyeux 5 en butée les uns contre les autres, soit assemblé et calé sur l'arbre 6, de sorte qu'un espace libre 7 d'environ 1 mm de large sépare deux jantes 2 voisines. La surface latérale externe cylindrique et de section circu¬ laire du cylindre sécheur 1 est ainsi délimitée * par les surfaces latérales externes polies de cinq à dix jantes 2 indépendantes par mètre de- laize, les jantes 2 étant montées coaxiales, côte à côte, et séparées deux à deux par un espace axial 7, le cylindre sécheur 1 ayant les mêmes dimen¬ sions extérieurs que des cylindres sécheurs chauffés à la vapeur de l'état de la technique, c'est-à-dire un diamètre extérieur d'environ 1,5 m et une longueur comprise entre 1,5 et 10 m. A chaque jante 2 indépendante sont associés un dispositif de chauffage et un dispositif de refroidissement de cette jante 2. Chaque dispositif de chauffage comprend un organe chauffant électrique sous la forme d'une résistance électrique 8 logée dans un canal torique noyé dans la sous- jante 3 correspondante. Cette résistance électrique 8 qui, par effet Joule, assure 1'échau fement de la sous-jante 3, et donc par conduction 1'échauffement de la jante 2, est alimentée en puissance par une ligne d'alimentation (non représentée sur les figures 1 et 2) s'étendant radialement le long d'un rayon 4 ou dans ce dernier, puis traversant le moyeu 5 correspondant et l'arbre 6, et s'étendant ensuite

dans l'arbre 6, qui est creux, jusqu'à deux bagues collec¬ trices tournantes 9, portées par l'arbre 6 sur l'une de ses deux extrémités axiales. Contre ces bagues 9 sont appliqués des balais fixes reliés au réseau de distribution du courant 5électrique.

L'alimentation de la résistance chauffante 8 est régulée par un organe de commande sous la forme d'un relais 10, qui est monté sur la ligne d'alimentation en puissance • correspondante, télécommandé de l'extérieur du cylindre 1 0et disposé sur un rayon 4, à proximité du moyeu 5 correspon¬ dant.

Chaque dispositif de refroidissement, qui est à circulation d'un fluide de refroidissement, comprend égale¬ ment un organe de refroidissement et un organe de commande. 5 L'organe de refroidissement est un canal torique 11, qui est également noyé dans la sous-jante 3 correspondante, et qui est parcouru par un écoulement d'eau. Cette eau, qui entre froide dans le canal 11, est réchauffée, par conduction.par la sous-jante 3 et par la jante 2 . qui . se trouvent ainsi refroidies. Le canal 11 est relié à une conduite d'alimentation en eau froide et à une conduite d'évacuation d'eau réchauffée (non représentées sur les figures 1 et 2) qui s'étendent radialement soit dans un rayon 4, soit le long d'un rayon 4, puis traversent le moyeu 5 correspondant et l'arbre 6, et débouchent dans ce dernier respectivement dans une canalisation générale d'alimentation en eau froide et dans une canalisation générale d'évacuation de l'eau réchauffée, qui sont par exemple coaxiales et s'étendent jusqu'à une extrémité axiale de l'arbre creux 6, où ces deux canalisations sont raccordées par des embouts tournants chacune à l'une de deux conduites extérieures au cylindre 1 et destinées à l'arrivée d'eau froide et à l'évacuation de l'eau réchauffée.

La circulation de l'eau dans chaque canal 11 est régulée par un organe de commande sous la forme d'une électro-vanne 12, disposée sur un rayon 4, à proximité du

moyeu 5 correspondant, et dont le pilotage électrique est assuré par un relais intégré et télécommandé de la même manière que le relais 10.

Chaque jante 2 peut ainsi être successivement chauffée et refroidie, indépendamment des autres, par la commande individuelle des dispositifs de chauffage et de refroidissement qui lui sont associés, en fonction des besoins et conformément à des signaux de commande qui sont élaborés par exemple par ordinateur, en fonction de signaux de détection provenant de détecteurs d'humidité ou d'épais¬ seur convenablement disposés en regard de la bande de papier, comme cela est le cas dans les machines à papier de l'état de la technique. Ces signaux de commande sont transmis à chaque relaiscommandant l'alimentation de la résistance chauffante 8 correspondante ou 1'électrovanne 12 correspon¬ dante par une télécommande indépendante.

Afin d'éviter tout risque de voilage des différents sous-ensembles dont chacun comprend une jante 2, la sous- jante 3, les rayons 4 et le moyeu 5 correέpondant, les rayons 4 des différents sous-ensembles peuvent être reliés par des tirants filetés 13, qui traversent les rayons 4 parallèlement à l'axe de rotation de l'arbre 6 et sont rigi¬ dement fixés à chaque rayon 4 par deux écrous 14 vissés sur le tirant 13 correspondant et serrés de part et d'autre du rayon 4 contre la surface latérale externe de ce dernier. Les différents rayons 4 ainsi reliés par un tirant 13 sont maintenus écartés à des distances constantes les uns des autres.

Sur la figure 3, on a schématiquement représenté un mode de réalisation d'une télécommande électronique du chauffage et du refroidissement d'un cylindre sécheur tel que 1. A chaque jante 2 correspondent deux relais stati¬ ques commandés en fréquence, qui sont commutés chacun par un signal alternatif de commande ayant une fréquence parti- culière. Pour chaque jante 2, le relais 10 associé à son récepteur particulier, sensible à une première fréquence

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particulière, commande l'alimentation de la résistance chauffante 8 branchée en dérivation sur une ligne électrique interne et bipolaire 15 d'alimentation en puissance de toutes les résistances chauffantes 8 et de toutes les électrovannes 12. Ce relais10 est également monté en dériva¬ tion sur la ligne interne 15 d'alimentation en puissance. Chaque électrovanne 12, également branchée en dérivation sur la ligne interne 15,est pilotée par son relai statique 12' intégré, lui-même associé à son récepteur particulier, sen- sible à une seconde fréquence particulière, et en dérivation sur la ligne interne 15. Les deux fils de cette dernière sont reliés chacun à l'une des deux bagues collectrices tournantes 9 de l'arbre 6, contre laquelle est appliqué un balai fixe 16 d'une ligne d'alimentation en puissance externe et bipolaire 17, en dérivation sur une ligne 18 d'alimentation en puissance du secteur, par exemple en cou¬ rant alternatif à 220 V, par l'intermédiaire d'un interrup¬ teur de protection 19 logé dans un coffret ou pupitre de commande 20'. Ce dernier renferme essentiellement un unique émetteur 21 de signaux alternatifs qui est branché en déri¬ vation sur la ligne du secteur 18, par l'intermédiaire d'un second interrupteur de protection 22. Cet émetteur 21 peut émettre des signaux à des fréquences particulières dont le nombre correspond à la somme du nombre des résistances chauffantes 8 et du nombre des électrovannes 12, et cet émetteur 21 est commandé par des interrupteurs 23 en nombre égal au nombre des fréquences particulières d'émission. L'émetteur 21 est également raccordé à la ligne externe d'alimentation en puissance 17, en aval de l'interrupteur de protection 19, de sorte que chaque signal, émis à une fré¬ quence particulière, transite par les lignes d'alimentation en puissance 17 et 15 pour arriver au relais 10 ou au relais 12' qui est sensible à cette fréquences particulière.

Ainsi, le chauffage ou 1'arrêt du chau fage de chaque jante 2 par l'alimentation ou l'interruption de l'alimentation de la résistance électrique 8 correspondante,

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ainsi que le refroidissement ou l'arrêt du refroidissement de cette jante 2 par l'ouverture ou la fermeture de l'électrovanne 12 correspondante sont commandés par l'émission ou l'interruption de l'émission par l'émetteur 21 d'un signal ayant une fréquence particulière et qui est reçu par un relais 10 ou par un relais12' commuté par ce signal. De préférence, les interrupteurs 23, qui commandent chacun l'émission d'un signal à une fréquence particulière, sont actionnés automatiquement de toute manière convenable connue, afin d'obtenir une régulation automatique du chauffage et/ou du refroidissement des jantes 2, indépendamment l'une de 1'autre.

L'équipement intérieur d'un tel cylindre 1 avec les différents relais 10 et 12' et les différents branchements électriques correspondants, ainsi qu'avec les différentes électrovannes 12 et les différentes conduites d'eau corres¬ pondantes, ne pose pas de problème majeur, compte-tenu du vaste volume interne disponible et du caractère répétitif des montages, dont tous les composants restent aisément accessibles à l'arrêt du cylindre pour les travaux de main¬ tenance.

Pour éviter les pertes d'énergie par ventilation, le cylindre 1 est fermé de manière relativement étanche à l'air aux niveaux de ses deux extrémités axiales, comme cela est schématiquement représenté sur l'extrémité axiale de droite du cylindre 1 de la figure 3. Ceci peut être réalisé à l'aide de deux disques radiaux tels que 24, dont l'un délimite autour de la partie de l'arbre 6 qui le traverse une ouverture d'aspiration reliée par une cloche externe 25 à une source de dépression, de sorte que la légère dépres¬ sion régnant dans le cylindre 1 en rotation entraîne une aspiration aux niveaux des espaces axiaux 7 entre les jantes

2. Ainsi la bande dematière,par exemple de papier, est aspirée et bien appliquée contre la surface latérale externe des jantes 2, ce qui favorise les échanges thermiques entre les jantes 2 et le papier, dont on peut ainsi rectifier le profil

d'humidité. En effet, un apport d'humidité à une zone trop sèche du papier est obtenu en raison de la condensation qui résulte du refroidissement de la ou des jantes 2 contre laquelle ou lesquelles cette zone de papier est appliquée, tandis que l 'évaporation aux niveaux de jantes 2 chauffées permet de déshydrater les zones trop humides et correspon¬ dantes du papier.

De plus, un tel cylindre sécheur 1 participe à la correction du profil d'épaisseur du papier, car il se trouve placé en amont d'une lisse par exemple, à laquelle la bande de papier, localement chauffée ou refroidie selon des zones adjacentes longitudinales et transversales, apportera plus ou moins de chaleur.

Afin d'empêcher la bande de papier de s'enrouler autour du cylindre 1, on utilise un peigne 26 dont les dents 27, en forme de lame de couteau, sont chacune engagée et glisse dans un espace axial 7 entre deux jantes 2 voisines, comme cela est schématiquement représenté sur la figure 1. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisa- tion préféré qui a été décrit en référence aux figures 1 à 3, mais elle peut faire l'objet de variantes. Par exemple, le dispositif de chauffage peut également être un dispositif à circulation d'un fluide caloporteur chaud, dont l'écou¬ lement dans un canal tel que celui qui est parcouru par le fluide de refroidissement, est commandé par une autre électrovanne à pilotage électrique assuré par un relais.

Les différents relais des dispositifs de chauffage et de refroidissement peuvent être commandés par une télé¬ commande différente de celle décrite ci-dessus. A titre d'exemple, chaque relaispeut être commandé par une cellule photo-réceptrice particulière, qui capte un faisceau lumi¬ neux particulier, ou bien encore chaque relais est un relai à microcontacteur de proximité, actionné par la dent 27 du peigne 26 qui est engagée dans un espace axial 7 adjacent à l jante 2 correspondante. Les relais peuvent aussi être corrrπutés par des ondes radio-électriques, sans transit par la ligne d'alimentation. La bande de matière peut être appliquée contre les jantes par un feutre par la pression atmosphérique si le cylindre est en dépression, ou par la tension d'enroulement de la bande autour du cylindre. / "^JBÎ

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