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Patent Searching and Data


Title:
DUCT-CONNECTING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/084183
Kind Code:
A1
Abstract:
The application relates to a fluid connection device connecting a first end piece (A) of a first tubing element or a first piece of equipment such as a filtration device to a second end piece (B) of a second tubing element or a second piece of equipment, the device comprising the first end piece (A) and the second end piece (B). The first end piece (A) constitutes a female end piece which comprises a first tubular end (1), the outer face of which bears at least one locking pin (5) or stud and the inner face of which is smooth. The second end piece (B) constitutes a male end piece which comprises a second tubular end (2) which forms, with the first tubular end (1), a coupling portion, and the outer face of which is a smooth face intended to produce, with the smooth inner face of the first tubular end, a sealed link for the connection, the second end piece (B) further comprising: - a skirt (3) intended to at least partially surround the coupling portion; and - a spring tab (4) provided with a housing for receiving the pin (5) for locking together the first and second end pieces (A, B). The skirt (3) is connected to a rear portion of the second tubular end (2) by an annular ring (6) forming, between the second tubular end (2) and the skirt (3), a stop for the insertion of the first tubular end (1).

Inventors:
LE MOUELLIC BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/051848
Publication Date:
May 06, 2021
Filing Date:
October 15, 2020
Export Citation:
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Assignee:
SOGEFI FILTRATION SPA (FR)
International Classes:
F16L37/098
Domestic Patent References:
WO2017194850A12017-11-16
WO2017194850A12017-11-16
Foreign References:
US20150145243A12015-05-28
Attorney, Agent or Firm:
PLASSERAUD IP (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dispositif de connexion fluidique, par raccordement entre un premier embout (A) d’un premier élément de tubulure ou d’un premier équipement tel qu’un dispositif de filtration et un second embout (B) d’un second élément de tubulure ou d’un second équipement, le dispositif comprenant le premier embout (A) et le second embout (B), caractérisé en ce que le premier embout (A) constitue un embout femelle qui comporte une première terminaison tubulaire (1) dont la face externe porte au moins un ergot ou pion de verrouillage (5) et dont la face interne est lisse, en ce que le second embout (B) constitue un embout mâle qui comporte une seconde terminaison tubulaire (2) formant avec la première terminaison tubulaire (1) une partie d’accouplement et dont la face externe est une face lisse destinée à réaliser avec la face interne lisse de la première terminaison tubulaire une liaison étanche pour la connexion, ledit second embout (B) comportant en outre :

- une jupe (3) destinée à entourer au moins partiellement ladite partie d’accouplement ; et

- une languette ressort (4) munie d’un logement de réception dudit pion (5) pour le verrouillage ensemble desdits premier et second embouts (A, B), et en ce que ladite jupe (3) est raccordée à une partie arrière de la seconde terminaison tubulaire (2) par une couronne annulaire (6) formant, entre la seconde terminaison tubulaire (2) et ladite jupe (3), une butée d’introduction de la première terminaison tubulaire (1).

[Revendication 2] Dispositif de connexion fluidique selon la revendication 1 , pour lequel la jupe (3) est au moins en partie interrompue au niveau de la languette ressort (4).

[Revendication 3] Dispositif de connexion fluidique selon la revendication 1 ou 2, pour lequel la languette ressort (4) comporte deux bras (42) solidaires à une première de leurs extrémités de la couronne annulaire (6) et reliés à une seconde de leurs extrémités par une plaquette (45) pourvue d’une paroi d’encliquetage avec le pion de verrouillage (5), ledit logement étant délimité par la couronne annulaire (6), les bras et ladite paroi d’encliquetage.

[Revendication 4] Dispositif de connexion fluidique selon la revendication 3 pour lequel la plaquette (45) porte un poussoir de manoeuvre (43) et pour lequel la jupe porte un arceau (44) formant un pontet de protection de la languette ressort (4) et du poussoir de manoeuvre (43).

[Revendication 5] Dispositif de connexion fluidique selon l’une quelconque des revendications précédentes pour lequel la face externe de la première terminaison tubulaire (1) porte au niveau de la partie d’accouplement au moins une nervure axiale de détrompage angulaire (7), destinée à coopérer avec une rainure axiale complémentaire (8) réalisée au niveau de la jupe (3) et formant une avancée de ladite jupe vers l’extrémité libre du second embout, de sorte que la nervure axiale engage la rainure axiale dès le début de l’accouplement des terminaisons des embouts.

[Revendication 6] Dispositif de connexion fluidique selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier embout (A) et le second embout (B) sont chacun réalisés d’une seule pièce.

[Revendication 7] Raccord (RC) entre une première tubulure ou un équipement (60) d’une part, et une seconde tubulure (C) d’autre part, comprenant :

- l’embout mâle formé par le second embout (B) du dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit second embout (B) étant formé en tant que première extrémité (RC1) du raccord pour réaliser la connexion avec la première tubulure ou l’équipement (60), et pour lequel ladite première tubulure ou équipement (60) comporte l’embout femelle formé par le premier embout (A) dudit dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications précédentes.

[Revendication 8] Raccord selon la revendication 7, comprenant une seconde extrémité (RC2), de préférence opposée à la première extrémité (RC1), la seconde extrémité (RC2) comportant un dispositif de connexion, pour la connexion sur une seconde tubulure ou équipement (C), de genre inversé au dispositif de connexion de l’une quelconque des revendications 1 à 6, pour lequel la seconde extrémité du raccord comporte une terminaison de raccordement femelle (101) prolongée à son extrémité libre par une première partie de rétention et de détrompage (102, 103) tandis que ladite seconde tubulure (C) comporte un embout mâle d’insertion pourvu d’une seconde partie de rétention et de détrompage (202, 203), complémentaire de ladite première partie de rétention et de détrompage, se prolongeant vers l’extrémité de l’embout mâle d’insertion par une terminaison de raccordement mâle (201).

[Revendication 9] Raccord selon la revendication 8, constituant un raccord mâle-femelle et pourvu à ses deux extrémités de moyens d’encliquetage à languette ressort (102) destinés à coopérer avec des butées d’encliquetage (202) disposées sur une face externe de terminaisons de raccordement tubulaires de tubulures ou d’équipements.

[Revendication 10] Raccord selon la revendication 8 ou 9 constituant un raccord mâle- femelle et pourvu à ses deux extrémités d’au moins une rainure (103) de détrompage interne destinée à coopérer avec au moins une nervure externe complémentaire (203) de détrompage d’une terminaison de raccordement tubulaire d’une tubulure ou d’un d’équipement. [Revendication 11] Raccord selon la revendication 7 pour lequel une seconde extrémité du raccord comporte un embout à terminaison mâle (2) d’un dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications 1 à 6 et pour lequel ladite seconde tubulure ou équipement comporte un embout à terminaison femelle (1) dudit dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, le raccord (RC) constituant un raccord mâle-mâle pourvu d’une jupe (3) de protection à chacune de ses extrémités.

[Revendication 12] Raccord selon l’une quelconque des revendications 7 à 11 , réalisé d’une seule pièce et comprenant une partie coudée (PC) située entre deux extrémités (RC1 , RC2) opposées du raccord (RC). [Revendication 13] Raccord selon la revendication 12, réalisé d’une seule pièce, et pour lequel chacune des deux extrémités (RC1 , RC2) est cylindrique et s’étend jusqu’à une ligne de jonction annulaire avec la partie coudée (PC), chacune des deux extrémités cylindriques présentant une longueur de cylindre inférieure à un diamètre interne délimitée par la première extrémité (RC1).

Description:
DISPOSITIF DE RACCORDEMENT DE CONDUIT

[0001] L’invention relève du domaine des dispositifs de connexion fluidique pour des conduits notamment des conduits d’admission d’air pour véhicules automobiles.

[0002] Il est connu de réaliser des dispositifs de connexion fluidique selon la figure 1 pour lesquels un embout mâle 200 d’un conduit fluidique est reçu dans un embout femelle 201 d’un raccord ou conduit fluidique, le dispositif de connexion comportant une terminaison mâle 201 de l’embout mâle reçue dans une terminaison femelle 101 de l’embout femelle et un dispositif de verrouillage à languette ressort 102 et pion 202 pour lequel la languette ressort est disposée à une extrémité distale de la terminaison femelle et le pion disposé en retrait de la terminaison mâle de l’embout mâle.

[0003] Dans cette solution connue le dispositif de verrouillage prolonge la zone de raccordement, ce qui rallonge la connexion. Le document WO 2017/194850 A1 décrit par ailleurs l’utilisation d’une languette ressort prévue à une extrémité distale de l’un des embouts, en requérant en outre une bague périphérique pour permettre le verrouillage entre les deux embouts. Cette solution rend l’assemblage plus complexe.

[0004] Au vu de l’art antérieur, la présente demande propose un dispositif de connexion fluidique plus compact et pour lequel la zone de raccordement est dissociée de la zone de verrouillage et est protégée.

[0005] Plus précisément, la présente demande propose un dispositif de connexion fluidique, par raccordement entre un premier embout d’un premier élément de tubulure ou d’un premier équipement tel qu’un dispositif de filtration et un second embout d’un second élément de tubulure ou d’un second équipement, le dispositif comprenant le premier embout et le second embout, pour lequel le premier embout constitue un embout femelle qui comporte une première terminaison tubulaire dont la face externe porte au moins un ergot ou pion de verrouillage et dont la face interne est lisse, pour lequel le second embout constitue un embout mâle qui comporte une seconde terminaison tubulaire formant avec la première terminaison tubulaire une partie d’accouplement et dont la face externe est une face lisse destinée à réaliser avec la face interne lisse de la première terminaison tubulaire une liaison étanche pour la connexion, le second embout comportant en outre :

- une jupe destinée à entourer au moins partiellement ladite partie d’accouplement ; et,

- une languette ressort munie d’un logement de réception dudit pion pour le verrouillage ensemble des premier et second embouts, et pour lequel ladite jupe est raccordée à une partie arrière de la seconde terminaison tubulaire par une couronne annulaire formant, entre la seconde terminaison tubulaire et ladite jupe, une butée d’introduction de la première terminaison tubulaire. [0006] Cette configuration de dispositif de raccordement protège la zone de raccordement notamment pour réaliser une connexion étanche et permet de raccourcir les embouts de connexion. De plus, le dispositif de connexion de l’invention, bien que raccourci, a l’avantage de ne pas nécessiter de joint tel qu’un joint torique. Le nombre de pièces peut être minimisé.

[0007] Les caractéristiques exposées dans les paragraphes suivants peuvent, optionnellement, être mises en œuvre. Elles peuvent être mises en œuvre indépendamment les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres :

[0008] La jupe peut être au moins en partie interrompue au niveau de la languette ressort.

[0009] La languette ressort peut comporter deux bras solidaires à une première de leurs extrémités de la couronne annulaire et reliés à une seconde de leurs extrémités par une plaquette pourvue d’une paroi d’encliquetage avec le pion de verrouillage, ledit logement étant délimité par la couronne annulaire, les bras et ladite paroi d’encliquetage.

[0010] La plaquette peut porter un poussoir de manœuvre.

[0011] La jupe peut porter un arceau formant un pontet de protection de la languette ressort et du poussoir de manœuvre.

[0012] La face externe de la première terminaison tubulaire peut porter au niveau de la partie d’accouplement au moins une nervure axiale de détrompage angulaire, destinée à coopérer avec une rainure axiale complémentaire réalisée au niveau de la jupe et formant une avancée de ladite jupe vers l’extrémité libre du second embout, de sorte que la nervure axiale engage la rainure axiale dès le début de l’accouplement des terminaisons des embouts.

[0013] Avantageusement, le premier embout et le second embout sont chacun réalisés d’une seule pièce.

[0014] La présente demande concerne en outre un raccord entre une première tubulure ou un équipement d’une part, et une seconde tubulure d’autre part, comprenant :

- l’embout mâle formé par le second embout du dispositif de connexion tel que décrit précédemment, ledit second embout étant formé en tant que première extrémité du raccord pour réaliser la connexion avec la première tubulure ou l’équipement, et pour lequel ladite première tubulure ou équipement comporte l’embout femelle formé par le premier embout dudit dispositif de connexion.

[0015] Selon un premier mode de réalisation, le raccord peut comprendre une seconde extrémité, de préférence opposée à la première extrémité, la seconde extrémité comportant un dispositif de connexion, pour la connexion sur une seconde tubulure ou équipement, de genre inversé au dispositif de connexion de la présente demande. Le raccord est tel que la seconde extrémité du raccord comporte une terminaison de raccordement femelle prolongée à son extrémité libre par une première partie de rétention et de détrompage tandis que ladite seconde tubulure comporte un embout mâle d’insertion pourvu d’une seconde partie de rétention et de détrompage, complémentaire de ladite première partie de rétention et de détrompage, se prolongeant vers l’extrémité de l’embout mâle d’insertion par une terminaison de raccordement mâle.

Bien entendu, l’expression « de genre inversé », pour le dispositif de connexion obtenu du côté de la seconde extrémité du raccord, signifie simplement que cette seconde extrémité reçoit un embout similaire ou identique à celui reçu par la première extrémité : il y a bien une orientation inversée par rapport à la première extrémité. Le raccord présente ainsi une languette ressort à chaque extrémité. Ceci peut éventuellement permettre de disposer le raccord indifféremment dans un sens ou un autre, afin de réaliser deux dispositifs de connexion avec le même raccord.

[0016] Le raccord peut dans ce cas être un raccord mâle-femelle.

[0017] Le raccord peut être pourvu à ses deux extrémités de moyens d’encliquetage à languette ressort destinés à coopérer avec des butées d’encliquetage disposées sur une face externe de terminaisons de raccordement tubulaires de tubulures ou d’équipements.

[0018] Le raccord peut être pourvu à ses deux extrémités d’au moins une rainure de détrompage interne destinée à coopérer avec au moins une nervure externe de détrompage correspondante d’une terminaison de raccordement tubulaire d’une tubulure ou d’un d’équipement.

[0019] Selon un second mode de réalisation, une seconde extrémité du raccord comporte un embout à terminaison mâle d’un dispositif de connexion selon la présente demande, ladite seconde tubulure ou équipement comporte un embout à terminaison femelle dudit dispositif de connexion selon la présente demande, le raccord constituant un raccord mâle-mâle pourvu d’une jupe de protection à chacune de ses extrémités.

[0020] Le raccord peut être réalisé d’une seule pièce.

[0021] Le raccord peut comprendre une partie coudée (coude) située entre deux extrémités opposées du raccord.

[0022] Chacune des deux extrémités du raccord peut être cylindrique et s’étendre jusqu’à une ligne de jonction annulaire avec la partie coudée.

[0023] Chacune des deux extrémités cylindriques du raccord peut présenter une longueur de cylindre inférieure à un diamètre interne délimitée par la première extrémité. [0024] L’invention et les variantes de celle-ci peuvent permettre, de manière générale, de raccourcir les embouts de connexion des équipements, de standardiser la réalisation des embouts de tubulures ou d’équipements, de réaliser des raccords coudés simples à mettre en place et pourvus des pattes ressort d’encliquetage.

Brève description des dessins

[0025] D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 montre un dispositif de connexion de l’art antérieur en coupe;

- la figure 2 montre un dispositif de connexion de la demande en perspective coupe;

- la figure 3 montre une partie mâle du dispositif de connexion de la demande en perspective trois quart face ;

- la figure 4 montre une vue en perspective d’un raccord selon un aspect de la demande, d’un équipement et d’une tubulure.

Description de modes de réalisation

[0026] Les dessins et la description ci-après contiennent, pour l’essentiel, des éléments de caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

[0027] Le dispositif de l’invention s’applique particulièrement à des systèmes de filtration d’air pour des véhicules automobiles.

[0028] Comme vu plus haut le dispositif de connexion fluidique de l’art antérieur, visible sur la figure 1 , comporte une portion de raccordement et une portion de verrouillage qui se suivent, la portion de verrouillage étant en arrière de la portion de raccordement.

[0029] L’invention de la présente demande porte sur un dispositif de connexion fluidique de type connecteur rapide entre une portion de conduit portant un embout mâle 2 et une portion de conduit portant un embout femelle 1 représentés en figure 2. Le verrouillage des deux portions l’une dans l’autre s’obtient par l’engagement de pattes de retenue, réalisées sous forme de languettes ressort 4 du conduit portant l’embout mâle, sur des parois arrières 52 de pions 5 du conduit portant l’embout femelle. Une retenue axiale est obtenue ainsi, en pouvant typiquement placer le pion 5 dans un tronçon avant adjacent à un bord frontal/d’attaque de l’embout femelle 1 .

[0030] La languette ressort 4 comporte un logement de réception du pion 5. Ce logement est par exemple délimité par la couronne annulaire 6, par deux bras 42 solidaires à une première de leurs extrémités de la couronne annulaire 6 et reliés à une seconde de leurs extrémités et par une plaquette 45 pourvue d’une paroi d’encliquetage avec le pion de verrouillage 5.

[0031] Une partie d’accouplement (ici cylindrique) définissant une zone de contact annulaire est formée par recouvrement de portions de portée cylindrique distribuées entre l’embout femelle 1 et l’embout mâle 2. La retenue axiale des deux portions de conduits est obtenue par la butée de l’extrémité de l’embout femelle 1 contre la paroi ou couronne annulaire 6 et l’engagement de la paroi/extrémité d’encliquetage portée par la plaquette 45 des languettes ressort 4 contre la paroi arrière 52 formant butée de verrouillage du pion 5. Le pion 5 comporte en outre une rampe 51 permettant la montée de la languette ressort 4 sur le pion 5 lors de l’accouplement des embouts. Préférablement le dispositif comporte deux dispositifs de verrouillage disposés à 180° l’un de l’autre. Les languettes ressort 4 des pattes de retenue sont suffisamment flexibles pour ne pas engendrer de casse lors d’utilisations répétées.

[0032] La plaquette 45 porte un poussoir de manœuvre 43 qui permet de désengager la plaquette du pion. Bien que chaque languette ressort 4 est ici illustrée comme actionnable par un poussoir de manœuvre 43 prévu sur l’embout mâle 2 et actionnable par une poussée longitudinale sensiblement parallèle à l’axe central de l’embout femelle 1 (axe qui permet de définir une direction d’insertion de l’embout mâle 2), d’autres modes d’actionnement peuvent être prévus. Eventuellement, l’actionnement pourrait être permis en appuyant sur ou en sollicitant une portion d’actionnement élastiquement déformable qui est solidaire de l’embout femelle 1.

[0033] Selon l’invention, le dispositif de connexion fluidique comporte une jupe externe 3 destinée à entourer au moins partiellement la partie d’accouplement. Cette jupe externe 3, plus particulièrement représentée en figure 3, encadre les languettes ressort 4 des pattes de retenue qui l’interrompent et comporte en outre un arceau 44 formant un pontet de protection de la languette ressort 4 et du poussoir de manœuvre 43.

[0034] La jupe externe 3 porte en outre des rainures 8 de réception de nervures 7 de détrompage portées par l’embout femelle 1. Selon l’exemple représenté, les rainures 8 qui sont portées intérieurement par la jupe 3 sont au nombre de deux et disposées à 180° l’une de l’autre. Chaque rainure 8 communique directement avec l’espace annulaire de réception d’une extrémité d’embout femelle portant les nervures 7 (extrémité prise alors en sandwich entre le tronçon d’insertion d’embout mâle et la jupe 3).

[0035] Pour permettre au détrompage de s’effectuer dès le début de l’accouplement, la jupe 3 comporte des prolongements vers l’avant de la partie d’accouplement qui portent les rainures 8. [0036] La ou les rainures 8, réalisées dans une avancée ou un prolongement de la jupe 3 vers l’extrémité libre de l’embout mâle 2, sont configurées pour permettre d’avoir un engagement de la ou des nervures axiales 7, qui débutent à l’extrémité d’accouplement de l’embout femelle 1 , dès le début de l’accouplement des terminaisons de raccordement du dispositif de connexion.

[0037] La jupe externe 3 forme un espace annulaire de réception fermé à l’une de ses extrémités pour la réception d’une terminaison tubulaire formant ici la partie de connexion femelle (embout femelle 1). Cet espace annulaire est intérieurement délimité par un tronçon de tube formant la face interne pour le passage du fluide. Le tronçon de tube est une partie d’insertion pour l’insertion dans l’embout femelle 1 , qui s’étend entre un bord annulaire libre et région annulaire où se raccorde la couronne 6, par l’extérieur. Ce tronçon est ainsi rigidifié par l’extérieur au niveau de la connexion/jonction périphérique avec la couronne 6. La face interne du tronçon d’insertion peut être lisse, sans aspérité et/ou sans épaulement intérieur. Plus généralement, la face interne prévue dans la portion de conduit incluant l’embout mâle 2 peut être conservée lisse sur une distance supérieure à l’extension longitudinale du tronçon d’insertion (donc à la fois au niveau du tronçon d’insertion et dans un tronçon qui suit). Comme il sera décrit plus loin, l’embout mâle 2 peut faire partie d’un raccord à deux extrémités de connexion, éventuellement sous la forme d’un raccord coudé. L’absence d’aspérité ou élément de rigidification sur la face interne du côté de l’embout mâle 2 à jupe externe 3 (embout mâle 2 qui est typiquement plus complexe que l’embout femelle 1) peut alors permettre si besoin d’allonger la longueur effective d’étanchéité réalisée dans la partie d’accouplement. La partie d’accouplement peut être constituée par le tronçon d’insertion de l’embout mâle 2 et la portion d’extrémité correspondante de l’embout femelle 1 , qui se chevauchent à l’état accouplé.

[0038] Les pièces du dispositif de connexion fluidique sont des pièces plastiques et selon la présente demande, l’étanchéité plastique/plastique sur la paroi interne de la partie mâle 1 et la paroi externe de la partie femelle 2 se fait sur des parois lisses dépourvues de joints. L’étanchéité obtenue dans le cadre d’une application de l’invention à des circuits d’air est une étanchéité compatible d’un circuit d’admission d’air moteur ou d’un circuit d’air habitacle de véhicule.

[0039] Comme vu plus haut la partie d’accouplement est séparée de la zone de verrouillage du fait que le dispositif d’encliquetage/verrouillage est localisé sur la jupe externe 3. Ceci permet des formes de réalisation particulièrement compactes. Ainsi, le ratio entre la longueur d’étanchéité effective obtenue dans cette partie d’accouplement et la longueur totale du chevauchement peut être supérieur à 80 :100, de préférence supérieur ou égal à 89 :100. Par exemple dans le cas de la figure 4, l’embout femelle 1 peut représenter une portée d’étanchéité ayant une longueur de l’ordre de 30 ou 35 mm, sans que l’embout mâle 2 correspondant ne soit nécessairement d’une longueur significativement plus longue. Il n’y a aucun joint rapporté (pas de joint technique), ce qui évite une opération d’assemblage. La portée est sensiblement cylindrique dans les exemples non limitatifs illustrés. Ce type de chevauchement entre la partie d’accouplement et la zone de verrouillage peut avantageusement contribuer à améliorer la compacité, sachant que le ratio susmentionné n’excède généralement pas 40 :100 avec un agencement du genre montré en figure 1 , l’un des embouts (portant les pattes d’actionnement dans l’exemple de la figure 1) étant bien plus long que la portée utile pour réaliser l’étanchéité.

[0040] L’invention permet notamment de réaliser des raccords RC entre deux tubulures ou une tubulure et un équipement. La figure 4 représente un raccord RC dont une première partie se raccorde sur un équipement 60, par exemple un filtre à air, pourvu d’une terminaison de raccordement A et dont une seconde partie se raccorde sur une conduite C. L’invention peut s’appliquer au cas où l’équipement 60 est remplacé par une conduite, de même qu’au cas où la conduite C est remplacée par un équipement.

[0041] Une première extrémité RC1 du raccord comporte l’embout mâle 2 d’un dispositif de connexion de l’invention tandis que la terminaison A de ladite première tubulure ou équipement 60 comporte l’embout femelle 1 dudit dispositif de connexion de l’invention.

[0042] Par contre, dans cet exemple de réalisation, la seconde extrémité RC2 du raccord RC comporte un dispositif de connexion, sur une seconde tubulure ou équipement C, de genre inversé au dispositif de connexion de l’invention c’est-à-dire que la seconde extrémité du raccord comporte une terminaison de raccordement ou embout femelle 101 prolongée à son extrémité libre par une première partie de rétention 102 et de détrompage 103 tandis que ladite seconde tubulure C comporte un embout mâle dit embout mâle d’insertion pourvu d’une seconde partie de rétention 202 et de détrompage 203, complémentaire de ladite première partie de rétention et de détrompage, qui est suivie vers l’extrémité de l’embout mâle d’insertion par une terminaison de raccordement mâle 201 (ici avec le type de pions 5 similaires à ceux décrits en référence à la figure 2).

[0043] Plus généralement, cette seconde extrémité RC2 du raccord RC permet ainsi de connecter le raccord RC à un autre type d’embout, par exemple un embout tel qu’illustré sur la figure 1.

[0044] Ce raccord RC constitue dans ce cas un raccord mâle-femelle pourvu à ses deux extrémités de moyens d’encliquetage à languette ressort 4 destinés à coopérer avec des butées d’encliquetage, ici sous forme de pions 5, disposées sur une face externe de terminaisons de raccordement tubulaires de tubulures ou d’équipements. De même, ce raccord mâle-femelle est pourvu à ses deux extrémités de rainures de détrompage internes 8, 103 destinées à coopérer avec des nervures de détrompage externes 7, 203 d’une terminaison de raccordement tubulaire d’une tubulure ou d’un d’équipement.

[0045] En fonction de l’implantation du circuit fluidique, les moyens de détrompage et les moyens d’encliquetage peuvent avoir des positionnements angulaires différents entre la première extrémité et la seconde extrémité du raccord.

[0046] Le raccord RC peut être réalisé d’une seule pièce. Il comprend, ici comme illustré sur la figure 4, une partie coudée PC située entre deux extrémités opposées du raccord RC. Il peut être prévu que chacune des deux extrémités, qui sont ici cylindriques, s’étende (avec sensiblement la même section cylindrique par exemple) jusqu’à une ligne de jonction annulaire respective avec la partie coudée PC. Pour un gain de compacité, chacune des deux extrémités de forme cylindrique peut présenter une longueur de cylindre, mesurée jusqu’à la ligne de jonction avec la partie coudée, qui est inférieure à un diamètre interne délimitée par la première extrémité.

[0047] Le raccord RC représenté est un raccord coudé à partie coudée PC mais peut être aussi un raccord droit si nécessaire.

[0048] Une réalisation alternative, est que la première et la seconde extrémité du raccord soient toutes deux pourvues de l’embout mâle du dispositif de raccordement de la demande, le raccord constituant un raccord mâle-mâle pourvu d’une jupe 3 de protection à chacune de ses extrémités. Dans ce cas l’embout de la conduite C sera aussi identique à l’embout A de la figure 2, Le dispositif de connexion du raccord et des conduites ou équipements étant alors identique à celle de la figure 2 des deux côtés du raccord. Une telle réalisation permet de raccourcir les embouts portés par les conduites et les équipements des deux côtés du raccord RC.

[0049] Sur la figure 4, l’équipement 60 est par exemple un filtre à air, optionnellement pour moteur à combustion thermique et l’embout femelle 1 , formée directement sur un boîtier, peut permettre de réaliser une étanchéité sur une longueur supérieure à 20 ou 25 mm, sans que la tubulure portant l’embout femelle 1 soit en saillie de plus de 30 ou 35 mm par rapport au reste du boîtier de l’équipement 60. Ici l’embout femelle est en saillie suivant une direction parallèle à une longueur du boîtier et/ou à un plan d’un cadre de support d’un élément filtrant de filtration d’air monté dans le boîtier. Le flux d’air filtré s’écoule perpendiculairement à ce plan pour passer d’une entrée à une sortie du filtre à air. L’embout femelle 1 forme la partie extérieurement saillante de l’une parmi l’entrée et la sortie du filtre à air dans cet exemple non limitatif.

Application industrielle [0050] L’invention peut trouver à s’appliquer notamment au raccordement de conduits de distribution d’air entre eux, au raccordement d’un conduit d’admission d’air et d’un boîtier de filtre à air moteur ou habitacle d’un véhicule automobile ou d’un système de climatisation. [0051] L’invention ne se limite pas aux exemples décrits ci-avant, seulement à titre d’exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l’homme de l’art dans le cadre de la protection recherchée.