L'invention a pour objet un siège dynamique dont l'inclinaison du dossier et de l'appui-tête indépendant ou non l'un de l'autre, varie en fonction des accélérations et des décélérations et /ou selon la volonté de l'utilisateur. L'inven¬ tion s'applique plus particulièrement aux sièges de véhicules automobiles, les aéronefs, ainsi que dans l'ameublement.

Actuellement, il existe de nombreux sièges dont le dossier ou siège est réglable angulairement par rapport à la base ou au coussin du siège. Ces réglages peuvent se faire manuellement ou à l'aide d'un moteur électrique. Dana tous les cas -'une fois que le réglage du siège est choisi, il ne peut être modifié que par la volonté de l'utilisateur. Or, bien sou- vent l'utilisateur choisit un réglage de son siège, pour une posi¬ tion donnée, mais , la fatigue se faisant sentir, l'utilisateur , change de position , sans changer la position angulaire de son siège

De même, la position de l'utilisateur, le positionnement de sa colonne vertébrale contre le dossier, varient, en fonction des différentes accélérations et décélérations du véhicule; Or, le siège ne change pas et ne réagit pas à tous ces paramètres. L'utilisateur a mal au dos , et se fatigue. Il n'y a pas de massage dynamique de la colonne vertébrale.

L'invention tend a éviter tous ces inconvénients.

Le siège, objet de l'invention est un siège dynamique qui réagit aux changements de position de l'utilisateur et aux différentes accélérations et décélérations Par ailleurs, cette invention ne change , en rien, le mécanisme existant, notamment sur les sièges des véhicules de conception traditionnelle.

En outre, il a été observé que la tête réagissait plus vite aux accélérations et aux décélérations,

il est donc apparu, comme nécessaire, que l'appui- ête se situe dans un plan mobile dynamique, indépendant, de celui du dossier. Cette solution technique permettant , notamment, d'éviter le "coup du lapin"»

Aussi a - t - il été conçu, deux modes de réalisation dans lesquels le siège comporte , au moins, un montant sensiblement vertical sur lequel est monté le dossier, la ou les parties inférieures du ou des montants étant articulée par des moyens faisant office de ressort de rappel de la rotation angulaire du siège.

l'une des réalisations est composée d'un châssis horizontal, qui reçoit la partie horizontale non mobile du siège. Ce châssis comporte deux bras, sensiblement verticaux à l'extrémité desquels est monté un axe horizontal sur lequel est situé le cadre oscillant du dossier.

Des moyens réglables, tels que des ressorts, faisant office de ressorts de rappel, sont fixés , entre le cadre dynamique oscillant et le châssis horizontal, de manière à permettre le réglage angulaire dynamique du dossier.

La partie supérieure du cadre comporte un cylindre monté rotatif, autour de la traverse du dit cadre. Sur ce cylindre est fixée l'armature, qui reçoit l'appui-tête, des moyens réglables faisant office de ressorts de rappel étant fixés entre le cadre et le châssis, des moyens de commande permettent de faire varier l'angle de l'armature de l'appui-tête par rapport au cadre. Le dit moyen de commande, pouvant être un cable.

Les moyens faisant office de ressorts de rappel peuvent être des ressorts, qui sont disposés entre la traverse inférieure du cadre rotatif du dossier et l'une des tra¬ verses horizontales du châssis horizontal.

L'armature mobile de l'appui-tête et le cadre du dit dossier sont reliés de manière dynamique par des moyens d'asservissements.

- L'axe cylindrique sur lequel est fi¬ xée l'armature comporte une poulie fixe, une poulie rotative étant montée sur la traverse inférieure du cadre du dossier. Un cable est fixé à une traverse horizontale du châssis, puis le dit cable vient sur la poulie rotative de la traverse inférieure du cadre, et passe par les autres traverses du dit cadre, puis est frappé, après les quelques tours nécessaires sur la poulie fixe, de manière, à ce que le déplacement du dossier, en inclinaison vers l'arrière de sa partie supérieure, entraine la rotation du sommet de l'armature de l'appui-tête vers l'avant.

Un moyen de commande permet de manoeu¬ vrer , à volonté, l'appui-tête , indépendamment du dossier.

L'axe cylindrique sur lequel est monté l'armature de l'appui-tête comporte un moyen faisant office de bras de levier, et auquel est fixé l'extrémité d'un cable.

L'autre extrémité du cable est munie d'une poignée de manoeuvre et est disposée au niveau d'un des bras verticaux, dans un support, dans lequel il coulisse, le dit support étant fixé au bras vertical.

Des moyens de blocage, permettent à volonté, à l'utilisateur, de bloquer le balancement du cadre du dossier.

A cet effet, le cadre comporte dans sa partie inférieure, une glissière, en arc de cercle, dans laquelle viennent un boulon et un écrou qui peuvent être serrés par une molette empêchant, ainsi, tout balancement du cadre.

Un second mode de réalisation simplifié a été conçu, en conservant les caractéristiques techniques essen¬ tielles du premier , à savoir : qu'il y a , au moins , un montant sensiblement vertical, sur lequel est monté le dossier, compte tenu que la ou les parties inférieures, du /ou des montants est articulée par des moyens faisant office de ressort de rappel

de la rotation angulaire du siège, les dits moyens étant fixés entre le montant ou cadre dynamique oscillant et le châssis de la partie horizontale fixe du siège.

Ce montant est solidaire d'un axe horizontal autour duquel il peut pivoter dans un plan vertical. Par ailleurs, son extrémité supérieure est solidaire et dans le prolongement de l'axe .maintenant 1'appui-tête, son extrémité inférieure étant articulée à l'extrémité d'un vérin à haute pression, ou ressort à gaz, tel qu'un vérin à azote.

En outre, ce montant vertical est monté, dans le premier tiers de sa partie supérieure, sur l'axe ou traverse horizontale, ce qui permet le pivotement du dit montant et donc, l'inclinaison de l'ensemble : dossier et appui-tête, puisque dans cette réalisation, leurs inclinaisons respectives ne peuvent être indépendantes.

Ce siège peut avoir ou non des joues latérales qui sont fixes, tout comme la partie horizontale du siège. Le montant constituant l'élément dynamique pouvant être constitué de plusieurs montants et former un cadre.

S'appliquant aux deux modes de réalisa¬ tions, il a été réalisé, pour un meilleur confort , un dossier comportant entre les parties mobiles centrales, des parties souples qui peuvent être constituées de bandes latérales, en caoutchouc ou en latex. La base du dossier pouvant , pour sa part, comporter une partie ajourée aérée, pour éviter 1'échauffement.

Pour une meilleure compréhension, il est donné à titre d'exemples non limitatifs deux modes de réalisation, se référant aux dessins ci-annexés :

FIGURE 1 : Vue en perspective d'un siège, selon l'invention, mettant en évidence, les relations dynamiques entre l'armature de l'appui-tête et le cadre du dossier.

FIGURE 2 : Vue schématique vue de côté du siège, dans une posi¬ tion où la partie supérieure du dossier va vers l'arrière tandis que l'appui-tête s'incline vers 1'avant

FIGURE 3 : Vue schématique vue de côté du siège dans une posi¬ tion où la partie supérieure du dossier va vers l'avant tandis que l'appui-tête s'incline vers l'arrière.

FIGURE 4 : Vue en coupe selon l'axe AA représenté en figu¬ re 2.

FIGURE 5 : Vue en perspective du siège mettant en évidence le ch ssis, le cadre du dossier, l'appui-tête et l'habillage proprement dit du siège.

FIGURE 6 : Vue schématique du siège, de la colonne vertébrale et des différents mouvement et forces qui s'exercent

FIGURE 7 : Vue en perspective du second mode de réalisation

FIGURE 8 : Vue schématique vue de côté du siège mettant en évidence les mouvements du ou des montants verticaux.

Le premier exemple de réalisation donné à titre indicatif et non limitatif est constitué d'un châssis horizontal (2) qui reçoit la partie horizontale (1) non mobile du siège (non représenté à la figure 1.

Ce châssis (2) comporte deux bras (3) et (4) sensiblement verticaux à l'extrémité desquels est monté oscillant, le cadre (5) du dossier, lequel est constitué de montants ,et de traverses.

Des moyens réglables tels que des ressorts

(26) (27) faisant office de ressort de rappel sont fixés entre le cadre dynamique oscillant (5) et le châssis horizontal (2), de manière à permettre le réglage angulaire dynamique du dossier (6).

La partie supérieure (7) du cadre ou des montants (5) comporte un cylindre (8) monté rotatif autour de la traverse (9) du dit cadre (5). Sur ce cylindre (8) est fixée l'armature (10) qui reçoit l'appui-tête, des moyens réglables faisant office de ressort de rappel, sont fixés entre le cadre et le châssis, des moyens de commande (12) permettent de faire varier l'angle de l'armature (10) de l'appui- tête, par rapport au cadre (5).

Le dit moyen de commande peut être un cable (12) .

Les moyens faisant office de ressort de rappel peuvent être des ressorts (26) (27) qui sont disposés entre la traverse inférieure (16) du cadre rotatif (5) du dossier

(6) et- l'une des traverses horizontales (13) du châssis (2) horizontal.

L'armature mobile (10) de l'appui-tête et le cadre (5) du dit dossier (6) sont reliés de manière dyna¬ mique par des moyens d'asservissement. L'axe cylindrique (8) sur lequel est fixée l'armature (10) comporte une poulie fixe (14) et une poulie rotative (15) est montée sur la traverse inférieure (16) du cadre (5) du dossier (6). Un cable (11) est fixé à une traverse horizontale (17) du châssis (2), puis ce dit cable (11) vient sur la poulie rotative (15) de la traverse inférieure (16) du cadre (5) et passe par les autres traverses du dit cadre (5), puis est frappé, après les quelques tours nécessaires sur la poulie fixe (14), de manière à ce que le déplacement du dossier (6) en inclinaison vers l'arrière de sa partie supérieure (7) entraine la rotation du sommet de l'armature (10) de l'appui-tête vers l'avant.

Un moyen de commande (12) permet de manoeuvrer , à volonté, l'appui-tête indépendamment du dossier (6). L'axe cylindrique (8) sur lequel est montée l'armature de l'appui-tête comporte un moyen faisant office de bras de 5 levier (18), et auquel est fixé l'extrémité (19) d'un cable

(12).

L'autre extrémité (20) du cable (12) est munie d'une poignée de manoeuvre (21) et est disposée au niveau d'un des bras verticaux (3) dans un support (22) dans

2_Q lequel il coulisse, le dit support (22) étant pour sa part, fixé au bras vertical (3).

Des moyens de blocage (23) permettent à volonté, à l'utilisateur de bloquer le balancement du cadre (5) du dossier (6). A cet effet, le cadre (5) comporte dans

*1_5 sa partie inférieure une glissière (24) en arc de cercle dans laquelle viennent un boulon et un écrou qui peuvent être serrés par une molette (23) empêchant ainsi, tout balancement du cadre (5), et par la même du dossier.

Dans la figure 6 le siège est représenté

20 schématiquement avec un dossier (25) et son appui-tête (26),

C'est le mouvement du dossier (25) qui empêche l'engourdissement et le tassement de la colonne vertébrale (29), permettant ainsi, un échange constant entre la tête, le tronc et les jambes évitant ainsi, la fatigue, les douleurs, le sommeil et tous les autres

2 inconvénients; la tête se trouvant en contact permanent avec l'appui-tête .

Dans une variante décrite dans les figures 7 et 8 : le siège est composé de façon identique au premier mode de réalisation à savoir , une partie horizontale 3 non mobile (1) monté sur le châssis (2) , ce dernier étant de type traditionnel, et un dossier (6) réglable angulaire ent par rapport à la base ou au coussin (1) du siège.

Ce dossier (6) est monté sur , au moins, un montant vertical (5) faisant office de cadre .comme dans la première réalisation. Ces montants (5) ont leur extrémité inférieure (37) articulée à l'extrémité (30) d'un moyen faisant office de ressort de rappel d'un vérin (31) à haute pression ou un ressort à gaz tel qu'un vérin à azote. Le dit vérin (31) agit en poussant, pendant les trois quarts de la sortie de sa tige et en freinant progressivement la sortie de sa tige pendant le dernier quart. L'extrémité supérieure (7) du ou des montants (5) est solidaire de l'appui-tête (32).

Le montant vertical (5) est monté dans le premier tiers de sa partie supérieure, solidaire d'un axe horizontal ou traverse (9), autour duquel il peut pivoter dans un plan vertical, tandis que son extrémité inférieure (37) est reliée à l'extrémité (30) du vérin (31).

C'est donc le mouvement du dossier (6) sur son ou ses axes ou montants qui empêchent, comme précédem¬ ment l'engourdissement et le tassement de la colonne vertébrale (29).

Pendant les décélérations (flèche 39) et les accélérations (flèche 38), la tête se trouve en contact avec l'appui-tête, mais pas d'une façon permanente contrairement au premier mode de réalisation. La partie horizontale et les joues latérales (33) (34) du siège sont fixes, alors que le dossier (6) comporte dans les caractéristiques propres à l'invention et ce quelque soit le mode de réalisation envisagé : et ce pour un meilleur confort , une partie souple (35) située entre les parties mobiles (6) et les parties fixes (l) (33) (34).réalisée en matériau élastique.

Cette partie souple (35) peut consister en deux bandes latérales, en caoutchouc ou en latex, disposées entre le dossier (6) et les joues latérales (33) (34). De même, la base du dossier (6) peut comporter une partie ajourée (36) très aérée pour éviter 1'échauffement du bas du dos.

Pour l'utilisation de ce siège en montagne, sur des routes en lacets, les mouvements "avant" et "arrière" peuvent s'avérer gênants pour la conduite.

Pour remédier à cet inconvénient, en plus du blocage manuel, précédemment décrit dans le premier mode de réalisation, il a été conçu un dispositif de blocage automatique utilisant des masselottes sensibles au déport latéral . Celles-ci seront positionnées à la base du cadre oscillant (5) et agiront par blocage dans une lumière crantée. Dams la présente réalisation, la glissière (24) peut , à cet effet, être crantée et servir de moyen de blocage.