Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
EARTH COLLECTING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/030596
Kind Code:
A1
Abstract:
A device for collecting earth and loading it into a wheelbarrow is disclosed. A user sits on top of the tub, grabs the scoops while engaging them with his or her arms, and draws the previously broken earth into the back of the tub. The angle of incidence of the scoop on the ground may be varied by simply rotating the scoop relative to the arm, whereby said scoop is alternately used like a ploughshare or placed vertically, and adapts to the various stages of the user's movement as well as to different soils. Once the tub is full, the user crouches behind it, knees apart, then lifts it up and tips the contents into a wheelbarrow. If no wheelbarrow is available, the tub may also be rotated through a quarter of a turn and carried on the user's head. Muscle power is thus used more efficiently and said device requires less work and causes less back strain than conventional shovels.

Inventors:
SANCHEZ SERGE (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/000475
Publication Date:
October 03, 1996
Filing Date:
March 28, 1996
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
SANCHEZ SERGE (FR)
International Classes:
A01B1/00; E02F3/02; (IPC1-7): E02F3/02; A01B1/02; A01D51/00; A47L25/00; B65D3/02
Domestic Patent References:
WO1995029582A11995-11-09
Foreign References:
GB2248034A1992-03-25
US2975843A1961-03-21
US5163278A1992-11-17
Download PDF:
Claims:
Revendications
1. 1* Complexe destiné à ramasser et à porter de la terre, caractérisé en ce qu'il comprend: Un baquet, récipient largement ouvert sur la face avant, constitué d'une base (1) ample et globalement plate, sur laquelle la terre vient s'entasser, d'un fond (2) concave, d'un dessus (4) permettant de s'asseoir, et de flancs (3) munis d'amples poignées (6). Une paire de pellettes, symétriques l'une de l'autre, chacune composée d'une pièce (S) enveloppant les doigts, en liaison avec; un appuis (4) pour le pouce, une poignée (2), un appuis (3) reposant à la base du bras, une pelle (1) prolongeant continûment la dite pièce (5) 2* Complexe selon la revendication 1 caractérisé en ce que la zone (5) du centre du fond (2) du baquet est de concavité accrue, de courbure égale à celle du sommet de la tête. 3* Complexe selon la revendication 1 caractérisé en ce que la distance séparant les amples poignées disposées sur les flancs du baquet est telle, qu'un homme accroupi, les genoux souplement écartés, puisse saisir le baquet et avoir le dos des bras en contact avec le dedans des jambes près des genoux. 4* Complexe selon les revendications précédentes caractérisé en ce que les amples poignées (6) disposées sur les flancs du baquet sont situées à mie hauteur du baquet, au devant du centre de gravité du baquet rempli sur un sol horizontal. 5* Complexe selon la revendication 1. comprenant une paire de pellettes caractérisées en ce que le pourtour destiné à être appliqué au sol, de la pelle droite vue de face et de I'iπtérieur,(fig 3), présente un angle d'attaque (6), définissant ainsi deux bords d'attaques, l'un à gauche (7), Y autre à droite (8). 6" Complexe selon les revendications 1 et 5, comprenant un paire de pellettes caractérisées en ce que les angles (pellesbras) sont tels que lorsque l'utilisateur pose le bord (7) sur le sol (fig lpellette droite), la pelle s'approche de la verticale, et que lorsque, même, à distance du baquet, c'est le bord (8) qui est appliqué au sol (fig 1 pellette gauche), la pelle se présente oblique, permettant ainsi de pénétrer le sol sous une incidence. 7* Complexe selon les revendications 1 et 6, comprenant une paire de pellettes, chacune caractérisée en ce que la poignée (2) est en face du bords (7). 8* Complexe selon les revendications 1 et 6, comprenant une paire de pellettes, caractérisées en ce que la courbure de chaque pelle est essentiellement constituée par un cintrage progressif autour d'axes parallèles au bord d'attaque (8). 9* Complexe selon les revendications 1 et 5, comprenant une paire de pellettes, caractérisées en ce que la poignée (2) est placée en avant de la pelle, de telle sorte que l'utilisateur soit intégralement inclus dans l'un des demies espaces délimité par le plan moyen de la pelle.
Description:
La présente inven ion concerne à la -fois le chargement manuel d'une broue e et ie transport porté.

D'ordinaire*, c'est -à l'aide d'une pelle, que l'on ramasse et charge toutes s tes de terres et gravats se trouvant a

S .τ>ême ie sol.. dans une benne» une brouette ou autre véhicule.

Le laborieux maniement de la pelle occasionne des douleurs a la base de la colonne vertébrale.

Pour soulever une pelle. les bras exercent un couple d'efforts antagonistes. Ce couple de forces antiparallèles O verticales, exercé sur la pelle, se traduit au niveau du dos par un moment de force d'axe horizontal. Ce moment, cette flexion que supporte le dos est proportionnelle, À la fois, à la distance gui sépare la pelleté du corps, et au poids nécessairement modeste de la pelleté. Une approche en terme 5 de puissance et de rendement (pus l'on compare par exemple. is durée nécessaire pour élever une brouette de sable à moins d'un mètre, à celle gu'il faut pour la charger.... alimente la mime critique de la pelle.en tant qu'outil destiné à souiev≈r . 0 Bien s<T.r , reste que la pelle est r, outil simple, réalisant une double tache: —prendre, récolter, se charger elle même de terre -soulever la terre précédemment récoltée pour la vider dans une benne. La manière dont la pelle, outil poussé, permet de réaliser la première de ces taches, n'est pas non plus exempte de cr iques. Combien de fois une pelle, même entre des mains expertes, vient buter contre une pierre, obligeant l'u ilisateur a reprendre son qeste pour tenter sa chance à 0 esté.

Une tentative de solution au problème du charqement de la brouette est apporté par une brouette basculante, à deux roues. La benne de la dite brouette vient se plaquer contre iε s l en basculant autour de l'axe commun des roues. Reste -â alors à remplir ia brouette par cSté à l'aide d'une pelle, en s ' aidant autant que possible des jambes, sans avoir à soulever la terre (en. générai ie sable).

\ BAO ORIGINAL À

Maiπeure ss-ner.t , les contraintes d soi liées ≈ l'emploie d' une brouette à deu*. roues, devant de surcroît s'appliquer l ) Q à plat sur le lieu d'excavation, en limite l'usage. En plus, cette manière de travailler par cSté n'est pas pleinement satisf isante; au niveau du dos, le couple sxεrcé sur la pelle peut se traduire par une torsion d'axe vertical.

Tirer A s i, soulever près du corps, tels sont les f principes oui ont guidé l'élaboration de la présente invention.

La présente invention est constituée: -d'un baquet, récipient largement ouvert sur le devant —d'une paire de pellettes empoignées au voisinage de la 50 pelle, et maintenues sur le bras par un appui.

Assis, de travers a cali ourchon ou de face, sur le baquet, l'u ilisateur traîne a lui avec les peilettes la terre, qui, passant entre l≈s .jamoas, vient s'entasser sur le fond du baquet. Une fois 1= baquet rempli, l'u ilisateur

55 s'accroupit qenoux amplement écartés derrière le baquet, afin d'en saisir ie= amples poignées (&) situer sur les flancs. Fuis il le soulève à hauteur du ventre d'un mouvement ample, faisant largement participer les .jambes. Enfin, il décnarqe le baquet dans une brouette.

60 Faute de pouvoir approcher la brouette su fisa unent, il sera nécessaire de faire quelques pas, le fond du baquet appuyé sur ie ventre. Dans ce but, ie fond (Ξ) est concave afin d'épouser la forme du ventre et d'approcher du corps, le centre de qravité du baquet.

65 * Dès que la distance a marcher excède quelques pas, il s'avère préférable de porter le baquet sur la t?te. Pour ce faire, l'u ilisateur bascule le baquet d'un quart de tour vers l' arrière, de sorte que dans cette position, les flancs (3) et le dessus (H) fassent office de parois latérales,

Jθ puis il cn' s-.rQ≡ ie baguet sur la tête. La zone (5) du centre du fond ι"Ξ) est .justement creuse afin d' épouser la forme du crâne. Ainsi basculé ≡ r, arriére, le baquet est assimilable à une bassine, permettant de contenir au moins la totalité de la terre pr ala lement récoltée.

\ BAD ORtG^ #' u -

%5 Les mensura ions eu baquet sont issues d'une triple e iqencs:

-Pente naturelle de la terre entassée au fond du baquet -V lume

—Distance entre les ooiqnées. 80 Ce dernier paramètre, qui impose la distance entre les flancs, qaqne à être le plus qrand possible, afin de rapprocher ie centre de masse, du dos.

Néanmoins la distance entre les poignées est limité afin de permettre a un homme accroupi, les genoux souplement écarté,

Jf de saisir par dessous les poiqnée du baquet, en appuyant le dos dus bras sur le dedans des jambes, au voisinaqe des qenou .

A titre indicatif, je donne pour le baquet, les mensurations suivantes: -*• -ioncue r de la base: éΞr.-n —largeur de la base: -*3c.ιι —hauteur du baquet: 3Ξcm La mani re optimale de soule e ie baquet fournit έqalement des indications concernant la position des poignées par 35 rapport au centre de qravité.

Pour un usaqe de rεmplissaqe d'une benne, le baquet doit Itre élevé du sol au ventre sans rotation. Pour accomplir au mieux cette translation, il convient de disposer les poiqnées au dessus et au devant du centre de qravité (au dessus pour "H β des raisons de stabilité, au devant pour éviter que le baquet ne perde de son contenu et aussi car attraper les poiqnées par dessous c é≡ un couple tendant à basculer le baquet vers 1 'avant) . cnvisaqer le baquet comme un récipient devant basculer vers 10« l'arrière avant de venir reposer su." la t?te ne contredit nullement ce gui vient d'Être vu, mais permet plutôt de le préciser: les poiqnées doivent Itr≈ placées à mi—hauteur du baquet (de sorte qu'après basculement du baquet vers l' arrière, le centre de qravi é sa trouve maintenant au dessous 110 des p iqnées) .

BAD ORIG/NAL é

Les coig ées s nt soligs sr- liées au baquet éventuellement nervure sur 1 "e «teneur au »o sιnage oes poiqnées. Pour des raisons oe solidité également, le bord libre consti ue,par son épaisseur et son incli aison, un renfort. La base l'Ç globalement plats sera structurée par de légères ondulations (fια ό5. ceci dans les réalisations en matériaux non structurés, amorphes, de censités constantes.

Dans une réalisation artisanal en résine, la base est une planche de coπtreoiagué noyé dans la résine.

120 Si la forme du baquet répond à plusieurs usages, la géométrie des pellettes est issue d' une synthèse de diverses fonctions .

En effet la pelle d * une pellette doit dans un premier ternes pénétre-- le soi - ca g i requiert une forte incidence.

125 Dans un second temps- la pelle pousse et accélère la terre en oirection du baquet- z≡ g i requiert cette fois le redressement de la psila. "«marquons aussi que la direction eu pras est ::i -s 7 -enta s.: .rr, eue la pεliε est loin ou proche ou baquet, ce gui m l eureusement ne fait qu' aqqraver

1M notre problème. E»- outra 1 * appui bras limite or.s deraoiemeπt les décris de l rtés de la pelle. Four •îtr≈ précis, il n" en iais≡e qu'un seul: la rotation du poignet autour du bras. M is ça suffit.

La partie gu bord de la peiie destinée a ^ re appliguée au ϋi sol, est constituée de deux oords d'attaques (7) et <8) , disposé de part st d'autre de 1" angle d'attague (6). Lorsque l' utilisateur pose le bord (7) sur le sol <fiq. 1, pellette droite) , la pelle s" approche de la verticale (ca qui permet de fixer 1" un des deux a qies (pelle,bras) autour de l*-tO° 0 (fiq. 2)''. P-ar contre lorsque, m5me â distance du baquet, c ' est le bord (S) gui est appliqué au sol (fiq. 1, pellette gauche) , la pelle se présente oblique, permettant ainsi de pénétre -- le s i sous une incidence (ce qui permet de fixer l'autre anqie autour de K 1 ' fiq. •-*) . .

14J Afin d'augmenter i" angle c" incidence sous lequel le bord ( S ) attaque le s i- la pelle est cintrée parallèlement à ce bord- et ceci p incipalement au voisinaqe de ce m§me bord (8)

Quelques remarques concernant les appuis bras, dont le rôle est ce maintenir.- sans i * effort du poignet, les pellettes

-J50 sous l'incidence voulue. L' appui bras s' oppose indirectement à la force que la terre exerce sur la pelle. Afin qu' il remplisse cette fonction quelque soit le bord d'attaque présenté au soi, i' appui bras est fortement cintré et opposé à 1" anqie d' attaque (é). On veillera également a ξÇ ce que la forme de cet appuie localisé près du coude, ne qène pas l' articulation du bras. Plus précisément, la partie venant s' appliquer sur la dos du bras est plus éloiαnée de la poignée gue la partie s' appliquant sur le dedans du bras, ( voir par exemple la figure 3) .

"K β La poignée (S) est disposée de tel sorte αue lorsque l'utilisateur présente la pointe d'attaque (6) sur le sol, sa main repose sur la poignée, dans une position moyenne. Plus précisément, elle est en face du bord d'attaque C7) ,et son a: * 5 est sécant au bord d'attaque (3). S La pièce enveloppante .5) relie la poiqnée à la pelle qu' elle prolonge de manière continue. Plus précisément, cette pièce ( 5) et la pelle i) , constituent pour l'essentiel, une seule et m me surface continue, et m'ême quasiment dif érentiabie sur la liqne courbe de leur liaison. Afin de

Mo traiter la continuité de la pièce (5) avec la pelle, on pourra, dans une version de luxe, pourvoir la pelle d' une seconde courbure de liqne, par emboutissaqe. Pour la protéqer ,cette pièce (5) devra envelopper la main, tout en dégageant un espace maximum pour la terre, â l'intérieur de la

1>f pelle. En résulte que, sauf au voisinaqe de son bord libre, la courbure de la pièce (5> est négative (pour un point donné, les deux centres de courbures principaux étant disposés de part et d'autre de la surface) . destinée à servir d'appui pour le pouce, la pièce <5)

1J0 présente un débordement <<+; .

A titre indicatif, la plus grande longueur de la pelle (1) est de Ξ~ cm.

Exception faite de la pelle (15 , nécessairement en tôle, le reste de la pellette est en plastique.

185 La figure 1 est une présentation générale de la présente invention, le ramasse terre.

Les figures 2,3,4 sont trois vues deux à deux orthogonales de la pellette droite. Plus précisément, la figure 2 est une vue de côté, la figure 3 une vue de face intérieur, la figure 4 une vue de dessous.

Les trois figures suivantes, consacrées au baquet, sont également des vues deux à deux

190 orthogonales. La figure 5 est une vue de dessus, la figure 6 est une vue de face en coupe suivant A-A (le bord de la base ne figurant pas), La figure 7, une vue de côté.

En somme, il s'agit d' un complexe comprenant:

-Un baquet, récipient largement ouvert sur la face avant, de base (1) ample et globalement 195 plate, sur laquelle vient s'entasser une bonne trentaine de litres de terre, de fond (2) concave, de dessus (4) convexe permettant de s'asseoir, et de flancs (3) légèrement convexes, munis d'amples poignées (6).

-Une paire de pellettes, chacune composée d'une pièce (5) enveloppant les doigts, en liaison avec un appui (4) pour le pouce, un appui (3) reposant à la base du bras, une pelle (1), et, une

200 poignée (2). La dite poignée est placée en avant de la pelle (1), de telle sorte que l'utilisateur soit intégralement inclus dans l ' un des demi espaces délimité par le plan moyen de la pelle.

J'ajoute, concernant les angles pelle-bras, que la pelle (1) de la pellette droite est orienté par rapport au bras droit, de telle sorte que ce dernier étant tendu horizontalement vers le sud, paume vers le bas. un soleil printanicr en début d'après midi, frappe le plan moyen de la pelle, en face.

Enfin, la courbure de chaque pelle (1 ) est essentiellement constituée par un cintrage progressif autour d'axes parallèles au bord d'attaque (8).