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Title:
ECONOMICAL METHOD AND DEVICE FOR EASILY POINTING A SATELLITE OR TERRESTRIAL TELEVISION ANTENNA
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2004/013931
Kind Code:
A2
Abstract:
The aim of the invention is to develop a method for antenna pointing which is accurate, economical, low-dependent on time of day and insensitive to atmospheric conditions. The inventive method consists in using an antenna (1) for capturing and amplifying electromagnetic solar radiation which is received by processing (9) and signalling (5) devices, thereby making it possible to obtain an absolute azimuth and elevation reference. Afterwards, electromagnetic radiation (12) of a directional transmitter is used in order to delicately adjust the antenna (1). The signalling device (5) makes it possible to obtain all useful information (11) sent by a decoder (9) through a coaxial cable (6) near the installation of the antenna (1).

Inventors:
GUENEBAUD PHILIPPE (FR)
VERNET JEAN-MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/002380
Publication Date:
February 12, 2004
Filing Date:
July 28, 2003
Export Citation:
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Assignee:
GUENEBAUD PHILIPPE (FR)
VERNET JEAN-MARC (FR)
International Classes:
G01S3/38; H01Q3/00; (IPC1-7): H01Q3/00
Domestic Patent References:
WO2003077359A22003-09-18
WO2000035049A12000-06-15
Foreign References:
US5760739A1998-06-02
US5808583A1998-09-15
US6208315B12001-03-27
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 018, no. 006 (M-1537), 7 janvier 1994 (1994-01-07) -& JP 05 248709 A (SONY CORP), 24 septembre 1993 (1993-09-24)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 1998, no. 05, 30 avril 1998 (1998-04-30) -& JP 10 022712 A (TDK CORP), 23 janvier 1998 (1998-01-23)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 1999, no. 13, 30 novembre 1999 (1999-11-30) -& JP 11 239015 A (MITSUBISHI ELECTRIC CORP), 31 août 1999 (1999-08-31)
COOKE W P ET AL: "An Improved Solar Antenna Measurement System" EM EFFECTIVENESS DIVISION, ENGINEERING EXPERIMENT STATION, GEORGIA INSTITUTE OF TECHNOLOGY, ATLANTA, GEORGIA, XP010277566
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 009, no. 061 (E-303), 19 mars 1985 (1985-03-19) -& JP 59 200529 A (SHARP KK), 13 novembre 1984 (1984-11-13)
Attorney, Agent or Firm:
Roman, Michel (35 rue Paradi, Boîte postale 2224 Marseille Cedex 01, FR)
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Claims:
Revendications
1. 1) Procédé permettant d'orienter facilement une antenne (1) de télévision satellite (13) ou terrestre, prévoyant de viser tout d'abord le soleil (21) à un moment quelconque pour disposer d'une référence absolue d'azimut et/ou d'élévation de ladite antenne (1), puis de changer si nécessaire l'azimut et/ou l'élévation de ladite antenne (1) de façon relative, afin de pointer finalement l'émetteur visé (13), caractérisé en ce que : on utilise le rayonnement électromagnétique (22) du soleil (21) loin de son spectre visible, et en particulier à des longueurs d'onde beaucoup plus grandes que celles dudit spectre, on utilise ladite antenne de réception (1) pour capter et amplifier ledit rayonnement électromagnétique (22) d'origine solaire, y compris si nécessaire les composantes fréquentielles de ce rayonnement qui ne sont pas dans les plages prévues de fonctionnement de ladite antenne (1), on utilise le fait que ledit rayonnement (22) sera d'autant mieux capté que ladite antenne (1) sera bien orientée vers le soleil (21), ce qui permettra de pointer très précisément ladite antenne (1) sur le soleil (21).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on se sert du rayonnement électromagnétique (12) dudit émetteur visé (13) pour ajuster le réglage de l'antenne (1).
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce qu'on se sert du tuner et le cas échéant du démodulateur du décodeur (9) pour détecter ou mesurer la puissance électromagnétique solaire captée par l'antenne (1).
4. Procédé selon la revendication 1 ou 2 ou 3 caractérisé en ce qu'on se sert du démodulateur du décodeur (9), qu'il soit analogique ou numérique ou les deux, pour s'assurer que les signaux reçus ne peuvent être démodulés, et proviennent donc probablement du soleil (21).
5. Procédé selon l'une au moins des revendications précédentes caractérisé en ce qu'on se sert du décodeur (9) pour mesurer la puissance et la qualité des signaux reçus (mesure de taux d'erreurs), voire extraire desdits signaux toute information permettant de savoir quel émetteur (13) on est en train de viser, ce qui permet de pointer finalement très précisément l'antenne (1) sur le bon émetteur (13).
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on se sert, à l'endroit où on installe l'antenne (1), d'un moyen de visualiser, d'entendre ou de sentir (par vibrations) des informations permettant de régler l'antenne (1), éventuellement envoyées par le décodeur (9).
7. Dispositif autre qu'un décodeur domestique, permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens visuels et/ou sonores et/ou vibrants lui permettant de fournir, à proximité du lieu d'installation de l'antenne (1), toute information aidant à faire la différence entre le rayonnement électromagnétique solaire (22) et le rayonnement d'un satellite (12), étant entendu par. exemple, et de façon non limitative, qu'une simple mesure de taux d'erreurs issue d'un démodulateur, associée à une mesure de la puissance du signal reçu peut aider à faire cette différence, et entre donc dans le champ d'application de cette revendication.
8. Dispositif permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'une au moins des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est directement intégré avec ou dans la tête HF (4) (dite LNB) sous quelque forme que ce soit (par exemple, sous la forme de composants, d'une carte ou d'un sousbloc).
9. Dispositif permettant de mettre en oeuvre le procédé selon la revendication 6, et utilisant éventuellement un dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un décodeur (9) disposant des moyens électroniques et logiciels (résidants ou apportés par un dispositif enfichable de type PCMCIA, carte à puce, carte mémoire, la liste n'étant pas limitative) pour piloter à distance un dispositif (5) déporté, équipé de moyens d'information sonore, visuelle ou vibrante.
10. Dispositif permettant de mettre en oeuvre le procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il est un moyen de visualiser, d'entendre ou de sentir (par vibrations) les informations permettant de régler l'antenne (1), à l'endroit où on l'installe, et piloté par un décodeur (9) selon la revendication 9.
Description:
Precédé et dispositif économiques permeitant d'orienter facilement une anterme de télévision satellite on terrestre.<BR> <BR> <BR> <BR> <P> La présente invention concerne un procédé et un dispositif économiques permettant d'orienter facilement une antenne de télévision satellite ou terrestre.

Par souci de simplification, le terme générique « antenne » désignera dans le texte ci-dessous aussi bien une parabole qu'une antenne de réception VHF ou UHF, et-le terme « émetteur » désignera un satellite ou un émetteur terrestre UHF ou VHF.

Le réglage d'une antenne sur l'émetteur souhaité n'est pas chose aisée sans dispositif d'aide au pointage.

En effet, si l'antenne est électriquement reliée à un décodeur, lui-même relié à une télévision, qui permettent de « visualiser » le signal HF reçu, et donc d'avoir une idée du niveau de pointage, ces derniers équipements ne peuvent généralement pas être installés, même temporairement, à proximité de ladite antenne, classiquement installée sur un toit. Et un équipement portable permettant de s'assurer au niveau de l'antenne que l'on pointe correctement le bon émetteur est, de par son prix, réservé aux installateurs professionnels : il doit en effet intégrer un démodulateur, particulièrement onéreux en technologie numérique.

Certes, il existe des appareils grand public et bon marché pour l'aide au pointage précis d'un satellite choisi, qui s'utilisent sur la parabole même et sans assistance. r On connaît par exemple l'existence d'appareils capables de mesurer la puissance globale en sortie de la tête HF. Ils se branchent sur la prise Type F à la sortie de ladite tête HF, appelée aussi LNB en anglais, et émettent un signal dépendant du niveau de puissance HF reçu.

Ces appareils permettent bien de pointer un satellite, mais pas forcément le bon : la « distance » possible en azimut entre deux satellites peut en effet être de l'ordre du degré.

On connaît en outre la demande de brevet FR02 02993, d'un des présents inventeurs, qui enseigne un procédé de pointage utilisant la réflexion des rayons lumineux du soleil sur le plateau de la

parabole, vers la tête HF. Les principes sous-jacents sont que le soleil passe à une heure bien précise de la journée à la verticale du satellite recherché, et que les défauts de géométrie de la parabole (en azimut notamment) produisent la même erreur de visée avec les rayons lumineux qu'avec les ondes électromagnétiques.

Ce procédé de pointage permet donc un réglage très précis dudit azimut, sans risque de se tromper de satellite, ni d'être légèrement décalé, ce qui pourrait générer des interférences dues aux satellites voisins.

Le réglage de 1/élévation, moins critique (pas d'autres satellites à la verticale) utilise simplement le mécanisme qui équipe l'antenne.

Ledit procédé présente cependant trois faiblesses.

Tout d'abord il nécessite de voir suffisamment le soleil : il suffit donc que celui-ci soit caché par un nuage à l'heure fatidique pour que le réglage soit impossible, donc reporté à un jour ultérieur ! Une solution de contournement prévue dans le brevet susmentionné consiste à pointer le soleil à une heure quelconque- dès que le soleil apparaît par exemple-, et utiliser le pointage comme référence d'azimut ; on tourne ensuite l'antenne d'un angle donné, pour pointer le satellite visé.

On arrive alors à la deuxième, faiblesse du procédé : Tourner à la main un collier serré à un mât vertical engendre une erreur non maîtrisable sur l'azimut final, sans pouvoir ajuster l'antenne par la suite. Ce problème n'en serait pas un si on disposait à ce nouvel azimut d'un moyen de contrôle du pointage, ce qui n'est malheureusement pas prévu dans le brevet, et cela augmenterait le prix du dispositif final.

Troisième faiblesse, même s'il fait beau temps, il peut sembler contraignant d'avoir à attendre une heure particulière pour régler sa parabole, et si on souhaite la régler à une heure différente, on retombe dans le problème précédent.

Cela dit, le procédé de pointage enseigné dans le brevet FR0202993 est une bonne description de l'état de l'art actuel, concernant le pointage facile de satellites utilisant la position du soleil à un moment donné comme référence d'azimut et d'élévation. La connaissance dudit procédé est utile à la bonne compréhension de l'invention décrite dans ce texte.

Le problème posé est donc de mettre au point un procédé de pointage d'antenne qui soit à la fois précis, économique, peu contraignant, indépendant de l'heure et insensible aux conditions météorologiques.

Une solution à ce problème aux multiples facettes est le procédé de pointage d'antenne selon l'invention, ainsi que tout dispositif spécifique permettant la mise en oeuvre d'un tel procédé.

Concernant le problème des nuages gênant la mise en oeuvre du procédé décrit dans la demande de brevet FR02 02993 susmentionnée, une analyse du rayonnement solaire révèle que ce dernier émet aussi des signaux électromagnétiques dans le domaine invisible, et, ce, même à des fréquences aussi basses que les bandes de fréquences satellites, ou hertziennes-UHF, voire VHF ou encore plus bas ; Certes, les puissances en jeu sont considérablement plus faibles que la puissance lumineuse disponible, et nécessitent un matériel de détection HF de bonne facture, à priori plus onéreux qu'un simple détecteur de lumière, mais ces ondes électromagnétiques sont à la fois peu atténuées et peu diffractées par les nuages, donc favorisent une localisation du soleil quelles que soient les conditions météorologiques.

Un réglage direct à une heure fixée à l'avance en utilisant ledit détecteur de signaux HF sera donc possible en toute saison, sous toutes latitudes.

Dans le cas d'un réglage indirect (pointage du soleil à une heure quelconque et ajustage postérieur de l'azimut) le même détecteur de signaux HF pourra servir à pointer précisément le soleil comme référence puis à affiner la position relative finale

de l'antenne en direction de l'émetteur visé, après rotation manuelle.

Reste qu'un détecteur HF coûte plus cher qu'un détecteur de lumière. Comme un décodeur contient toujours un tuner et un démodulateur de bonne qualité, selon le procédé selon l'invention, on pourra contourner ce dernier problème en utilisant, autant que faire se peut, le détecteur de puissance HF que peut constituer le tuner (éventuellement couplé à un démodulateur capable de mesurer la puissance à son entrée) et l'analyseur qualitatif de signaux HF que peut constituer le démodulateur (surtout s'il peut démoduler à la fois les modulations numériques et analogiques)..

Sinon, toujours selon l'invention, on pourra choisir de détecter la puissance électromagnétique à des fréquences plus basses ou plus hautes que celles pour laquelle l'antenne est conçue : le soleil émet effectivement dans une très large bande de fréquences. Cette méthode selon l'invention permet de réaliser un dispositif électronique à faible coût (particulièrement pour les fréquences plus basses) ; certes il sera probablement plus sujet aux perturbations électromagnétiques diverses, mais ces perturbations seront évitables si le temps est dégagé ou, au pire, permet de voir l'horizon : on pourra alors à coup sûr chercher le soleil... dans le ciel. Dans un mode particulier de réalisation du dispositif selon l'invention, ce dernier pourrait être directement intégré dans la tête HF de la parabole ; ce dispositif comprendrait un détecteur de rayonnement électromagnétique fonctionnant à des fréquences rayonnées par le soleil mais en dehors de la bandé passante habituelle des satellites, et permettrait donc de discriminer la source du rayonnement.

On entend par décodeur domestique, dans le présent texte, et notamment les revendications, tout décodeur satellite numérique ou analogique, tout décodeur de télévision numérique terrestre, tout périphérique interne ou externe d'ordinateur capable de recevoir des émissions satellites ou terrestres ou tout poste de télévision (utilisé non pas en simple moniteur, mais aussi en tant que décodeur).

On entend par décodeur dans le présent texte, tout appareil de réception de signaux télévisuels, radiophoniques ou de flux de données, y compris, de façon non exhaustive, tout décodeur domestique tel que défini ci-dessus, ainsi que de façon plus générale tout dispositif comportant un tuner et un démodulateur.

On note que, selon l'invention, le rayonnement électromagnétique du soleil, vu par certains opérateurs satellite comme une source de bruit gênante, devient un moyen puissant d'orientation ne nécessitant aucun matériel coûteux spécifique.

Dans un mode particulier du procédé de pointage d'émetteurs selon l'invention, on pourra par exemple se servir du rayonnement solaire dans les fréquences proches de lOGHz, qui, concentrées par une parabole satellite, génèrent à l'entrée-et donc à la sortie- de la tête HF un niveau de puissance largement supérieur au bruit de cette dernière ; on pourra alors, selon le procédé selon l'invention, pointer dans un premier temps le soleil à une heure donnée-en mesurant par exemple un maximum de bruit en sortie de la tête HF, aux alentours de 2GHz-et donc régler facilement l'azimut d'une antenne satellite. Le procédé selon l'invention prévoit aussi qu'on puisse mesurer directement l'énergie électromagnétique concentrée à proximité du foyer de ladite parabole, sans forcément utiliser la tête HF. Dans cette façon particulière de pointer le soleil, on peut utiliser une gamme beaucoup plus large de fréquences pour pointer le soleil.

Bien évidemment, on pourra, toujours selon le procédé selon invention, utiliser le rayonnement électromagnétique solaire à d'autres fréquences pour pointer toute antenne (au sens large défini en début de texte) vers le soleil, afin de se caler sur l'azimut et/ou l'élévation de ce dernier. Selon le procédé selon l'invention, l'heure du pointage pourra être déterminée à l'avance, afin de récupérer directement l'azimut ou l'élévation exacte de l'émetteur visé, ou relevée à une heure quelconque, afin de récupérer une référence-précise d'azimut, d'élévation, ou des deux. L'utilisateur pourra dans ces cas là, toujours selon le procédé selon l'invention, viser l'émetteur choisi en déplaçant son antenne d'un angle connu en azimut, en élévation ou les deux

il pourra éventuellement, toujours selon l'invention, utiliser les émetteurs se trouvant « sur le chemin » du soleil vers l'émetteur choisi pour se repérer dans son déplacement, quand par exemple l'élévation ne varie pas trop, en comptant les émetteurs détectés lors de la rotation en azimut de son antenne par exemple. Pour finir, toujours selon le procédé selon l'invention, il pourra utiliser le rayonnement électromagnétique, cette fois de l'émetteur visé, pour se caler avec précision sur l'émetteur choisi.

Selon l'invention, le procédé de pointage pourra utiliser tout dispositif, relié directement ou indirectement à l'antenne, physiquement situé à proximité ou loin de celle-ci, mais sensible au rayonnement électromagnétique capté par ladite antenne (avant ou après la tête HF pour une antenne satellite), et utilisant par exemple, mais de façon non limitative, une diode GUNN, une diode PIN (redressement du signal HF), un échantillonneur bloqueur rapide, un mixer (permettant d'abaisser la fréquence de travail), un détecteur de puissance vraie (jusqu'à quelques MHz), etc.

Toujours selon l'invention, on pourra utiliser un dispositif selon l'invention comportant un filtre passe-bande permettant de ne retenir que les fréquences non émises par les émetteurs visés, les émetteurs locaux, voire les sources de bruit électromagnétiques. Ceci permettra de discriminer facilement les rayonnements causés par le soleil des autres. Par exemple, mais de façon non limitative, le dispositif selon l'invention destiné au réglage d'une parabole pourrait amplifier une bande de fréquences se situant en haut de la bande de fréquences satellites en sortie de la tête HF (au-delà de 2150 MHz).

Selon le procédé selon l'invention, on pourra aussi utiliser un décodeur calé par exemple sur une des fréquences utilisées par l'émetteur choisi, qui s'efforcera de démoduler le « signal » électromagnétique reçu (qui pourra le cas échéant être du bruit d'origine solaire) : si ledit signal est raisonnablement fort, mais incompréhensible, le démodulateur pourra le signaler, et l'installateur en déduire qu'il pointe le soleil, surtout s'il s'efforce à ce moment de le viser, et que ledit démodulateur peut

démoduler aussi bien les modulations numériques qu'analogiques.

L'installateur saura alors comment réorienter son antenne aux alentours de l'émetteur recherché ; le décodeur pouvant alors détecter un signal et le démoduler, il pourra signaler ce fait, et l'installateur saura alors qu'il pointe bien l'émetteur recherché.

Ce procédé particulier de pointage utilisant un décodeur est une mise en oeuvre possible du procédé selon l'invention, particulièrement adaptée aux moments où le soleil est rendu invisible par des conditions météorologiques adverses. Selon l'invention, on pourra utiliser la capacité du décodeur à identifier clairement l'émetteur (par exemple, selon l'invention, de façon non limitative, par extraction du nom du programme des tables DVB issues de la trame MPEG2 démodulée). L'information transmise à l'installateur lui permettra de s'assurer selon l'invention que son réglage est définitivement le bon.

Toujours selon le procédé selon l'invention, quand l'installateur pointera le soleil, on pourra caler le tuner du décodeur sur une fréquence où on est certain de ne pas trouver d'émetteur (en direction du soleil), de façon à ne mesurer que la puissance électromagnétique d'un « signal » solaire ; on note que si la mesure de puissance n'est pas directement accessible au logiciel intégré dans le décodeur, ledit logiciel pourra récupérer l'état du contrôleur de gain (AGC en'anglais) qui donnera une bonne idée de ladite puissance reçue, surtout si elle est en plus couplée à une mesure quadratique de l'amplitude des signaux entrés dans le démodulateur (courant avec des démodulateurs numériques).

Une fois le soleil repéré grâce au tuner, on pourra, toujours selon le procédé selon l'invention, caler le tuner sur la (ou une des) fréquence (s) de l'émetteur visé, et déplacer l'antenne dans le bon sens jusqu'à trouver l'émetteur.

Au besoin, selon le procédé selon l'invention, on réduira les constantes de temps desdits AGC au minimum (compatible avec une stabilité indispensable de. la boucle d'asservissement) pour permettre un déplacement rapide de l'antenne ; les AGC ne sont effectivement au départ pas conçus pour ce type de fonctionnement dynamique.

Dans le cas où plusieurs émetteurs utilisant la même fréquence se trouvent « sur le chemin », comme vu précédemment, on les comptera, toujours selon l'invention, pour être sûr de pointer en final le bon émetteur.

On pourra encore, pour viser le soleil, toujours selon le procédé selon l'invention, effectuer une analyse statistique du signal électromagnétique reçu par l'antenne, par exemple, mais de façon non limitative, en analysant la répartition spectrale, qui permettra de conclure qu'un émetteur d'origine humaine influe sur les signaux reçus, ou non, et donc de conclure que la puissance électromagnétique reçue est respectivement due en partie à une source humaine ou au soleil seulement. Tout dispositif mettant en oeuvre ce procédé sera explicitement un dispositif selon l'invention.

Le procédé selon l'invention prévoit que l'utilisateur peut disposer au niveau du lieu d'installation de l'antenne d'informations sonores, visuelles, ou vibrantes.

Lesdites informations peuvent, selon l'invention, être toutes informations permettant de pointer correctement le soleil et/ou l'émetteur visé, y compris, mais de façon non limitative, toutes informations concernant la puissance ou la qualité du signal reçu, le taux d'erreur mesuré par le décodeur, le résultat d'une analyse statistique des signaux HF reçus, la source présumée du rayonnement détecté (soleil ou émetteur), voire le nom du bouquet de programme démodulé ou mieux, le nom du satellite réellement pointé.

Lesdites informations peuvent, selon l'invention, être présentées sous la forme de tous signaux de puissance ou de fréquence variable, tous signaux sonores (par le moyen d'un générateur de sons), tous signaux visuels (par le moyen d'une rangée de LED ou d'une LED clignotante par exemple), tous affichages partiels ou complets, alphanumériques ou non (par le moyen d'un écran à cristaux liquides par exemple), toutes sortes de vibrations mécaniques d'intensité ou de fréquence plus ou moins fortes (par le moyen d'un vibreur électromagnétique par exemple).

Dans des modes particuliers de réalisation d'un dispositif spécifique selon l'invention permettant de fournir au niveau du lieu d'installation de l'antenne lesdites informations, ledit dispositif pourra comporter tout ou partie des moyens de mesure et/ou de qualification des signaux HF, nécessaires à mettre en oeuvre une forme particulière du procédé selon l'invention, en particulier, mais de façon non limitative, tous les moyens vus précédemment utilisables pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

Dans des modes particuliers de réalisation d'un dispositif spécifique selon l'invention permettant de fournir au niveau du lieu d'installation de l'antenne lesdites informations, ledit dispositif devenu « périphérique » du décodeur, pourra comporter un moyen de communication mono ou bidirectionnel avec le décodeur (décodeur vers dispositif seulement ou dans les deux sens), permettant de récupérer les mesures faites par ce dernier, voire de le piloter à distance pour qu'il effectue les mesures utiles au pointage, d'abord du soleil, ensuite du satellite visé ; ledit moyen de communication pourra, selon l'invention, et de façon non limitative, utiliser : - le câble coaxial existant entre l'antenne et le décodeur (par exemple, et de manière non limitative, par signaux modulant du 22kHz), - une liaison hertzienne indépendante, au moyen par exemple, et de manière non limitative, d'une carte de transmission de type « PCMCIA » insérée dans le décodeur, - une liaison ultra-sonique (par exemple, toujours de manière non limitative, signaux de type RS232 modulés à 40kHz), - un simple câble vidéo tiré entre le décodeur et ledit satellite, qui pourrait alors n'être qu'un simple moniteur de télévision de petite taille.

Concrètement, un décodeur faisant partie du dispositif selon l'invention disposera des moyens matériels et logiciels (résidants

ou apportés par un dispositif enfichable de type PCMCIA, carte à puce, carte mémoire, la liste n'étant pas limitative) de communiquer audit périphérique (boîtier distant) tout ou partie des informations permettant le pointage de l'antenne vers une source de rayonnement électromagnétique particulière : les mesures faites concernant la puissance du signal reçu, sa capacité à être démodulé, le taux d'erreur obtenu, voire le nom du satellite effectivement visé, la liste n'étant pas limitative.

Dans un mode particulier de réalisation d'un dispositif spécifique selon l'invention, le boîtier dudit dispositif sera connecté en série entre l'antenne et le décodeur, le long du câble coaxial, en vampire sur le câble (avec ou sans contact, par connexion électrique ou électromagnétique par exemple). Le cas échéant, tout ou partie du dispositif selon l'invention, peut être intégré avec ou dans la tête HF (appelée également LNB) sous quelque forme que ce soit (par exemple, sous la forme de composants, d'une carte ou d'un sous-bloc, la liste n'étant pas limitative).

Dans le cas particulier où l'antenne sera une parabole, le dispositif selon l'invention pourra, dans différents modes de réalisation selon l'invention, être prévu pour se connecter entre la tête HF et le décodeur par des fiches électriques adaptées, ou disposera d'un moyen de récupérer directement des signaux électromagnétiques, lui permettant d'être placé simplement devant ou à la place de la tête HF, étant entendu que dans ces cas particuliers, une connexion électrique au câble coaxial ne sera peut-être pas nécessaire, selon l'invention.

Dans un mode particulier de réalisation dudit dispositif selon l'invention, ce dernier sera alimenté par la tension d'alimentation le cas échéant présente sur le câble coaxial, en provenance du décodeur (par exemple 13V-18V alimentant et commandant les LNB présentes sur les paraboles).

Dans une mise en oeuvre particulière du procédé selon l'invention, le décodeur selon l'invention pourra aussi communiquer des informations acoustiques à l'installateur par les

haut-parleurs de la télévision. En l'absence de boîtier relais situé à proximité de l'antenne, ils seront réglés pour l'occasion à un niveau suffisamment fort pour être éventuellement entendus du haut du toit. Selon l'invention, certains signaux pourraient être parlés (par exemple, « vous êtes parfaitement sur le satellite X ! »).

Un mode particulier du procédé de pointage d'émetteurs selon l'invention, dit mode indirect, est illustré, à titre d'exemple non limitatif, par la description suivante faisant référence aux Figures 1 et 2.

Ce mode permet de pointer le soleil (21) à n'importe quelle heure de la journée pour en faire la référence en Azimut et en élévation et de déplacer son antenne (1) vers la position de l'émetteur (13) relativement à la position de cette référence.

Etape 1 prise de connaissance des valeurs de la position qu'aura le soleil (21) à l'heure de pointage décidée.

Lorsque l'on pointe le soleil (21) à une heure quelconque, il est préférable de connaître son azimut et son élévation, au point de réception. En effet, ces données, relatives au Nord et à l'horizon, caractérisent complètement la position d'un objet dans l'espace et deviennent alors la position de référence.

Etape 2 : manoeuvre de pointage effectif du soleil (21) à ladite heure décidée.

Grâce aux moyens de calcul contenus dans un mode de réalisation particulier du dispositif selon l'invention (5), une indication réelle des valeurs d'azimut et d'élévation du soleil, dépendant du lieu, de la date et de l'heure, pourra permettre à l'installateur (23) d'orienter approximativement l'antenne (1) vers la direction indiquée afin de faciliter l'accrochage de la bonne position. Sans cela, dans la pratique, il est très difficile de faire varier les deux paramètres d'azimut et d'élévation simultanément, surtout en absence visuelle de la cible : par temps couvert par exemple, le soleil (21) est invisible à l'oeil nu.

Etape 3 : signal indiquant l'accrochage de la bonne position.

Après traitement des informations provenant du rayonnement électromagnétique (22) du soleil (21), le dispositif selon l'invention (5) indiquera de manière visuelle, sonore ou par vibration la bonne position de l'antenne (1).

Etape 4 : repérage de la position actuelle.

L'installateur (23) peut alors repérer mécaniquement l'azimut et l'élévation de son antenne (1) dans cette position de référence avant de déplacer celle ci vers la position finale, afin de garder la position de référence initiale.

Dans un mode particulier du procédé selon l'invention, l'installateur (23) collera une bande adhésive graduée en degré (en fonction du diamètre du mât), pouvant être fournie avec le dispositif selon l'invention, sur le mât. La graduation peut ne pas être en degré mais simplement en millimètre, et le moyen de calcul utilisé capable de faire la conversion en fonction du diamètre du mât.

Etape 5 : lecture de la position relative de l'émetteur (13).

Le dispositif selon l'invention (5) dans un mode de réalisation particulier, indiquera l'écart en azimut et l'écart en élévation de l'émetteur (13) par rapport aux coordonnées actuelles de l'antenne (1).

Etape 6 : déplacement de l'antenne (1) vers la position finale.

L'installateur (23) déverrouille alors les dispositifs de serrage situés sur le mât (8) et sur le système d'attache (7), et déplace manuellement l'antenne (1) des angles indiqués par le dispositif selon l'invention (5) susmentionné. On note que la bande graduée susmentionnée aidera l'approche en azimut.

Etape 7 : signal indiquant l'accrochage de la bonne position finale.

La position finale est l'émetteur visé (13) qui produit aussi un rayonnement électromagnétique (12) qui va être capté et être interprété par le dispositif selon l'invention (5) afin d'indiquer

de manière visuelle, sonore ou par vibration la bonne position de l'émetteur (13).

Il est à noter que plus l'heure de pointage est proche de celle où le soleil (21) passe à la verticale de l'émetteur visé (13), plus le réglage sera facile, car l'écart en azimut particulièrement sera faible et générera moins d'erreur de déplacement par rapport à la référence.

C'est pourquoi, un autre mode particulier du procédé de pointage d'émetteurs selon l'invention, dit mode direct, est proposé, toujours à titre d'exemple non limitatif ; il est décrit ci-dessous.

Ledit mode consiste à pointer le soleil (21) à l'heure exacte de son passage à la verticale de l'émetteur visé (13).

Etape 1 : lecture de l'heure de passage du soleil (21) en azimut de l'émetteur (13).

A l'aide d'un moyen de détermination de l'heure de passage du soleil (21) en azimut de l'émetteur visé (13), comme celui décrit dans le brevet FR0202993 d'un des présents inventeurs, l'installateur (23) peut, selon son lieu et la date, récupérer cette information. Ce moyen peut, dans une mise en oeuvre particulière du procédé selon l'invention, et dans un mode particulier de réalisation du dispositif selon l'invention, être intégré dans le décodeur (9) sous la forme d'un programme informatique, pouvant prendre la forme d'une « applet ».

Etape 2 : lecture de la position en azimut et en élévation, qu'aura le soleil (21) à l'heure de pointage.

Ceci, toujours dans le but de permettre à l'installateur (23) d'orienter approximativement l'antenne (1) vers la direction indiquée en cas d'absence visuelle de la cible.

Etape 3 : attente de l'heure'de passage du soleil (21) en azimut du satellite (13).

Etape 4 : à ladite heure précise, manoeuvre de pointage effectif du soleil (21).

Etape 5 : signal indiquant la bonne position par accrochage du soleil (21).

Après traitement des informations provenant du rayonnement électromagnétique (22) du soleil (21), le dispositif selon l'invention (5) indiquera de manière visuelle, sonore ou par vibration la bonne position de l'antenne (1).

Etape 6 : verrouillage définitif de l'azimut.

L'installateur (23) verrouille le dispositif de serrage situé sur le mât (8).

Etape 7 : repérage mécanique de la référence d'élévation.

L'installateur (23) peut alors repérer mécaniquement l'élévation de son antenne (1) dans cette position de référence, avant de déplacer celle ci vers la position finale, afin de garder . la position de référence initiale.

Etape 8 : lecture de la position relative de l'émetteur (13) en élévation.

Le dispositif selon l'invention (5), dans un mode particulier, indiquera l'écart en élévation de l'émetteur (13) par rapport à l'élévation actuelle de l'antenne (1). Si l'antenne (1) ne permet pas de faire une mesure précise de l'élévation du soleil (21), par exemple soleil trop haut, un réglage absolu sera suffisant.

Etape 9 : manoeuvre de déplacement vers la position finale L'installateur (23) déverrouille le dispositif de serrage du système d'attache (7), et le cas échéant déplace manuellement l'antenne (1) de l'angle indiqué par le dispositif selon l'invention (5).

Etape 10 : signal indiquant l'accrochage de la bonne position sur l'émetteur (13).

La position finale est l'émetteur visé (13) qui produit aussi un rayonnement électromagnétique (12) qui va être capté et être interprété par le dispositif selon l'invention (5) afin. d'indiquer

de manière visuelle, sonore ou par vibration la bonne position de l'émetteur (13).

Un environnement particulier du dispositif de pointage d'émetteurs selon l'invention, est illustré, à titre d'exemple, non limitatif, dans le descriptif suivant.

Un système complet de réception d'émissions audiovisuelles par satellite, décrit sur la Figure 1, comporte un certain équipement de réception hautes fréquences, constitué d'un plateau (2) de forme paraboloïde, positionné puis fixé sur un mât (8), le tout portant un bras (3) avec à son extrémité une tête HF (4), au point focal de la Parabole (1), pour capter et surtout concentrer les faibles ondes électromagnétiques (12) issues d'un satellite géostationnaire visé (13). Ce sous-ensemble est appelé communément parabole (1) et son montage se réalise en extérieur afin d'avoir un dégagement suffisant dans la direction de l'émetteur visé (13).

Le système de réception se complète d'un terminal de réception analogique ou numérique ou mixte, appelé décodeur (9), auquel sont connectés d'un côté, la parabole (1) via le câble coaxial (6), de l'autre le poste de télévision (10). Ce décodeur (9) peut transformer les signaux HF en signaux d'images et de sons (dans ce cas particulier, il s'agirait plutôt d'un décodeur domestique) et il est bien sûr installé à l'intérieur de l'habitation. Il contient bien des systèmes embarqués d'analyse du signal HF mais il est en général, loin du lieu d'installation de l'antenne (1), souvent positionnée, elle, sur un toit, une cheminée, un mur en hauteur, etc... Ce décodeur (9) n'est en général pas déplaçable, d'autant plus qu'il nécessite obligatoirement l'utilisation d'un poste de télévision (10), auquel il est en permanence électriquement connecté.

De plus, ce décodeur (9), s'il en est équipé, est capable d'envoyer et de recevoir des informations (11) grâce à des procédés courants de modulation de signal à 22KHz, initialement destinées à piloter les têtes HF ou les antennes motorisées, via ledit câble coaxial (6). Ledit décodeur (9) alimente la parabole

avec une tension d'alimentation et de commande de 13 ou 18 Volts, dépendante de la polarisation désirée.

Dans un mode particulier de réalisation, une partie du dispositif selon l'invention (5) est alors placée entre la tête HF (4) et le câble (6) reliant le décodeur (9), dans le but d'échanger des informations (11) avec le décodeur (9) et de récupérer l'énergie nécessaire à son fonctionnement. Cette partie dudit dispositif devient alors un périphérique du décodeur (9).

La deuxième partie dudit dispositif est constituée ici du décodeur (9) à condition qu'il intègre les moyens matériels et logiciels pour communiquer avec le périphérique susmentionné.

La Figure 3 décrit un mode particulier de réalisation d'un dispositif autonome selon l'invention, qui est muni d'une unité de mesure du rayonnement solaire (35), d'une unité de mesure du rayonnement satellite (34), d'une unité d'alimentation (39), d'une unité de traitement (37), d'une unité de saisie (36) et d'une unité de signalisation sonore, visuelle ou vibrante (38). Ledit dispositif autonome peut être placé, le cas échéant, directement sur la tête HF (4) afin de récupérer les ondes réfléchies par la parabole (1) en dehors de la bande passante de la tête HF (4), permettant de discriminer facilement la source de la puissance électromagnétique reçue (satellite ou soleil). L'unité (35) pourra être constituée d'une simple antenne filaire, d'un filtre passe- bande suivi d'un simple détecteur d'amplitude avec amplification.

Le signal issu de cette unité sera réputé être une mesure du rayonnement électromagnétique (22) du soleil (21). L'unité (34), récupérant les signaux issus de la tête HF (4) sera moins économique (d'où l'intérêt de déporter cette fonction dans le décodeur (9) qui est équipé d'un tuner-démodulateur pouvant remplir la même fonction) car constituée par exemple d'un détecteur d'amplitude à base de diode PIN suivi d'une chaîne d'amplification classique. L'unité de traitement (37) a pour fonction principale d'orienter les informations adéquates collectées vers l'unité de signalisation (38) en fonction des commandes issues de l'unité de saisie (36).

La Figure 4 décrit un mode particulier de réalisation d'un périphérique (5) de décodeur (9), simple et très bas coût, selon l'invention. Le décodeur (9) pouvant par exemple envoyer des salves à 22Khz, d'autant plus rapprochées par exemple que le signal reçu est puissant, et éventuellement un signal continu à 22Khz quand le signal est démodulé, ledit périphérique simple (5) pourra comporter un démodulateur (42), composé par exemple, après filtrage passe-haut pour éliminer la composante continue, et amplification du signal, d'un simple circuit de redressement- filtrage, par exemple d'une diode, d'une résistance et d'un condensateur en parallèle. Le signal commande un simple transistor activant un buzzer (41) alimenté par la tension continue présente sur le câble coaxial (6).

Selon différents modes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention : - on utilise le rayonnement électromagnétique du soleil loin de son spectre visible, et en particulier à des longueurs d'onde beaucoup plus grandes que celles dudit spectre ; - on utilise ladite antenne de réception pour capter et amplifier ledit rayonnement électromagnétique d'origine solaire, y compris si nécessaire les composantes fréquentielles de ce rayonnement qui ne sont pas dans les plages prévues de fonctionnement de ladite antenne ; - on utilise le fait que ledit rayonnement sera d'autant mieux capté que ladite antenne sera bien orientée vers le soleil, ce qui permettra de pointer très précisément ladite antenne sur le soleil ; - on peut se servir du rayonnement électromagnétique dudit émetteur visé pour ajuster le réglage de l'antenne ; - on peut se servir du tuner et le cas échéant du démodulateur du décodeur pour détecter ou mesurer la puissance électromagnétique solaire captée par l'antenne ; - on peut se servir du démodulateur du décodeur, qu'il soit analogique ou numérique ou les deux, pour s'assurer que les

signaux reçus ne peuvent être démodulés, et proviennent donc probablement du soleil ; - on peut se servir du décodeur pour mesurer la puissance et la qualité des signaux reçus (mesure de taux d'erreurs), voire extraire desdits signaux toute information permettant de savoir quel émetteur on est en train de viser, ce qui permet de pointer finalement très précisément l'antenne sur le bon émetteur ; - on peut se servir, à l'endroit où on installe l'antenne, d'un moyen de visualiser, d'entendre ou de sentir (par vibrations) des informations permettant de régler l'antenne, éventuellement envoyées par le décodeur.

Selon différents modes de réalisation du dispositif selon l'invention, ce dernier peut : - comporter des moyens visuels et/ou sonores et/ou vibrants lui permettant de fournir, à proximité du lieu d'installation de l'antenne (1), toute information aidant à faire la différence entre le rayonnement électromagnétique solaire (22) et le rayonnement d'un satellite (12), étant entendu par exemple, et de façon non limitative, qu'une simple mesure de taux d'erreurs issue d'un démodulateur, associée à une mesure de la puissance du signal reçu peut aider à faire cette différence ; - être directement intégré avec ou dans la tête HF (dite LNB) sous quelque forme que ce soit (par exemple, sous la forme de composants, d'une carte ou d'un sous-bloc) ; - être constitué d'un décodeur (9) disposant des moyens électroniques et logiciels (résidants ou apportés par un dispositif enfichable de type PCMCIA, carte à puce, carte mémoire, la liste n'étant pas limitative) pour piloter à distance un dispositif (5) déporté, équipé de moyens d'information sonore, visuelle ou vibrante ; - être un moyen de visualiser, d'entendre ou de sentir (par vibrations) les informations permettant de régler l'antenne (1), à l'endroit où on l'installe, et piloté par un décodeur (9) selon la revendication 9.