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Title:
EJECTION FUNCTION FOR A POSITIVE-DISPLACEMENT PIPETTING SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/154594
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a bottom part (4) of a positive displacement pipetting system, comprising a body (19) slideably housing a device (20) for taking hold of a piston belonging to a capillary-piston assembly of which the capillary is intended to be push-fitted onto an end fitting of the body. According to the invention it also comprises means (46) of ejecting the capillary-piston assembly, which means are positioned externally with respect to the body (19). Also, it is designed in such a way that a relative rotation of the ejection means (46) and the device (20) for grasping, one with respect to the other, causes said bottom part to pass from an open configuration that allows the piston to be released to a closed configuration that allows this piston to be retained, and/or vice versa.

Inventors:
VOYEUX CLAUDE (FR)
GUICHARDON STÉPHANE (FR)
Application Number:
PCT/EP2014/055769
Publication Date:
October 02, 2014
Filing Date:
March 21, 2014
Export Citation:
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Assignee:
GILSON SAS (FR)
International Classes:
B01L3/02
Foreign References:
US4154108A1979-05-15
US4099548A1978-07-11
DE102008058067A12010-05-20
FR2980123A12013-03-22
FR2446672A11980-08-14
Attorney, Agent or Firm:
AHNER, Philippe et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Partie basse (4) de système de pipetage (1) à déplacement positif, comprenant un corps (19) logeant de façon coulissante un dispositif (20) de préhension de l'extrémité haute (86) d'un piston (82) appartement à un ensemble capillaire-piston (84) dont le capillaire est destiné à être emmanché sur un embout (6) du corps,

caractérisée en ce qu'elle comporte également des moyens (46) d'éjection de l'ensemble capillaire-piston agencés extérieurement par rapport audit corps (19) et montés coulissants relativement à celui-ci selon un axe longitudinal (10) du système de pipetage, de manière à pouvoir coopérer avec ledit capillaire pour son éjection,

et en ce que la partie basse est également conçue de sorte qu'une rotation relative entre les moyens d'éjection (46) et le dispositif de préhension (20), selon l'axe longitudinal (10) du système de pipetage, provoque le passage du dispositif de préhension d'une configuration ouverte permettant de libérer l'extrémité haute (86) du piston (82), à une configuration fermée permettant de retenir cette extrémité, et/ou le passage de la configuration fermée à la configuration ouverte.

2. Partie basse de système de pipetage selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de préhension (20) comporte un mors mobile (26) entre une première position amenant le dispositif (20) en configuration fermée et une seconde position amenant le dispositif en configuration ouverte, le mors mobile (26) comportant l'un des deux éléments parmi un premier pion (54) traversant ledit corps (19) et une première rampe (58) coopérant avec le premier pion, l'autre des deux éléments étant prévu sur lesdits moyens d'éjection (46), et en ce que le passage du mors mobile (26) de la première position à la seconde position, et inversement, s'effectue par déplacement relatif du premier pion (54) le long de ladite première rampe (58).

3. Partie basse de système de pipetage selon la revendication 2, caractérisée en ce que le dispositif de préhension (20) est équipé de moyens élastiques de rappel (32) rappelant le mors mobile (26) dans sa première position ou dans sa seconde position.

4. Partie basse de système de pipetage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de préhension (20) comporte l'un des deux éléments parmi un second pion (60) traversant ledit corps (19) et une seconde rampe (62) coopérant avec le second pion, l'autre des deux éléments étant prévu sur lesdits moyens d'éjection (46), et en ce que la partie basse du système de pipetage est conçue de sorte que lors d'un déplacement vers le bas du dispositif de préhension (20), ce dernier passe de sa configuration ouverte à sa configuration fermée par rotation relative entre les moyens d'éjection (46) et le dispositif de préhension (20) provoquée par le déplacement relatif du second pion (60) le long de ladite seconde rampe (62).

5. Partie basse de système de pipetage selon la revendication 4, caractérisée en ce que la seconde rampe (62) est conçue de sorte qu'après le passage en configuration fermée du dispositif de préhension (20), cette configuration fermée est conservée lors d'une remontée du dispositif de préhension.

6. Partie basse de système de pipetage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit corps (19) comporte l'un des deux éléments parmi un troisième pion (68) et une troisième rampe (70) coopérant avec le troisième pion, l'autre des deux éléments étant prévu sur lesdits moyens d'éjection (46), et en ce que la partie basse du système de pipetage est conçue de sorte que lors d'un déplacement vers le bas des moyens d'éjection (46), ledit dispositif de préhension (20) est amené de la configuration fermée à la configuration ouverte par mise en rotation des moyens d'éjection (46) relativement audit corps (19), provoquée par déplacement relatif du troisième pion (68) le long de ladite troisième rampe (70).

7. Partie basse de système de pipetage selon la revendication 6, caractérisée en ce que la troisième rampe (70) est conçue de sorte qu'après le passage en configuration ouverte du dispositif de préhension (20), cette configuration ouverte est conservée lors d'une remontée des moyens d'éjection (46).

8. Partie basse de système de pipetage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les première, seconde et troisième rampes (58, 62, 70) sont prévues sur la surface intérieure des moyens d'éjection (46). 9. Partie basse de système de pipetage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits moyens d'éjection (46) comprennent une bague (47) entourant le corps (19) et portant de manière rotative un fourreau d'éjection (49) entourant également le corps (19). 10. Système de pipetage (1) à déplacement positif comprenant une partie basse (4) selon l'une quelconque des revendications précédentes.

11. Système de pipetage selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il est une pipette (1), manuelle ou motorisée, comportant une partie haute formant poignée (2) équipée d'un bouton d'éjection (48) raccordé auxdits moyens d'éjection (46).

12. Système de pipetage selon la revendication 11, caractérisé en ce ledit bouton d'éjection (48) est distinct d'un bouton (12) de commande du déplacement du piston (82).

13. Système de pipetage selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il est un automate.

14. Procédé de pipetage à l'aide d'un système de pipetage (1) à déplacement positif selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, comprenant les étapes successives suivantes :

(a) emmanchement du capillaire (80) de l'ensemble capillaire-piston (84) sur un embout du système de pipetage, et introduction de l'extrémité haute (86) du piston de l'ensemble dans le dispositif de préhension (20) lors de son déplacement jusqu'à une position basse, introduction au cours de laquelle il est opéré une rotation relative entre lesdits moyens d'éjection (46) et le dispositif de préhension (20) pour amener ce dernier de la configuration ouverte à la configuration fermée, afin de retenir l'extrémité haute du piston ;

(b) prélèvement et dispense d'un échantillon par actionnement d'une tige de commande (8) reliée au dispositif de préhension ;

(c) éjection de l'ensemble capillaire-piston (84) par déplacement vers le bas desdits moyens d'éjection (46) poussant le capillaire, éjection au cours de laquelle il est opéré une rotation relative entre lesdits moyens d'éjection (46) et le dispositif de préhension (20) pour amener ce dernier de la configuration fermée à la configuration ouverte libérant l'extrémité haute du piston.

15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce que pour l'étape (a), ladite rotation relative entre lesdits moyens d'éjection (46) et le dispositif de préhension (20) s'effectue automatiquement lors de la descente du dispositif de préhension (20), et en ce que pour l'étape (c), ladite rotation relative entre lesdits moyens d'éjection (46) et le dispositif de préhension (20) s'effectue automatiquement lors de la descente des moyens d'éjection (46).

Description:
SYSTEME DE PIPETAGE A DEPLACEMENT POSITIF PRESENTANT

UNE FONCTION D'EJECTION AMELIOREE

DESCRIPTION

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine du pipetage à déplacement positif.

De tels systèmes sont destinés à coopérer avec des consommables du type capillaire-piston, dont le piston est prévu pour être directement en contact avec l'échantillon à prélever, avant d'être éjecté ou réutilisé. Les systèmes à déplacement positif présentent donc une conception différente de celle des systèmes plus classiques à déplacement d'air, dans lesquels le piston fait partie intégrante du système.

L'invention concerne plus spécifiquement la fonction d'éjection de l'ensemble capillaire-piston. Elle s'applique à tous les différents types de système de prélèvement, à savoir en particulier les pipettes, manuelles ou motorisées, ainsi que les automates. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE

Les pipettes à déplacement positif sont habituellement employées pour le prélèvement de liquides visqueux, volatils et/ou contaminants. Leur association avec des consommables du type « capillaire-piston » permet d'éviter la contamination de la pipette. I l en est de même pour les automates fonctionnant selon le même principe.

Une telle pipette à déplacement positif est connue de la demande de brevet français FR 2 446 672.

Sur les pipettes à déplacement positif connues de l'art antérieur, il est prévu une tige de commande dont l'extrémité basse commande le déplacement d'un dispositif de préhension de l'extrémité haute d'un piston, a ppartement à un ensemble capillaire-piston destiné à coopérer avec la pipette. Ce dispositif de préhension est également dénommé « pince ». La pipette est conçue de manière à pouvoir exercer deux courses successives vers le bas avec la tige de commande, via un bouton de commande agencé à son extrémité haute. La première course de la tige de commande correspond à la course de dispense de l'échantillon prélevé. Elle s'effectue en s'opposant à la force de rappel d'un premier ressort, de préférence de compression. La deuxième course de la tige de commande correspond à la présentation et à l'ouverture de la pince de préhension du piston. Elle s'effectue en s'opposant à la force de rappel d'un second ressort, de préférence de compression, agencé selon la même direction que le premier ressort et présentant une raideur nettement plus élevée.

Plus précisément, cette seconde course a pour conséquence d'extraire les mors/mâchoires de la pince d'un fourreau qui les enserre. Une fois les mâchoires libérées de leur fourreau, elles peuvent facilement laisser pénétrer l'extrémité haute du piston lors de l'installation du consommable sur la pipette, qui voit par ailleurs simultanément l'emmanchement du capillaire sur l'embout de la pipette.

La première phase de remontée de la tige de commande, sous l'effet de la force de rappel du second ressort, a pour conséquence de rétracter les mâchoires dans le fourreau de la pince, avec l'extrémité haute du piston maintenue par les mâchoires en position serrée. La seconde phase de remontée de la tige de commande, sous l'effet de la force de rappel du premier ressort de raideur plus faible, conduit au déplacement de cette tige ainsi que de la pince enserrant le piston jusque dans une position haute, par rapport au corps de pipette.

Pour effectuer un prélèvement d'échantillon, l'opérateur doit à nouveau effectuer la première course de la tige de commande avec le piston embarqué, jusqu'à la compression totale du premier ressort amenant le piston à son point bas de prélèvement. Une poursuite de la course à ce stade, c'est-à-dire une amorce accidentelle de la seconde course à rencontre du second ressort, aurait pour conséquence un déplacement excessif du piston vers le bas, et conduirait à une erreur dans la quantité d'échantillon prélevé. Une sur-course excessive du piston pourrait même conduire à l'éjection accidentelle du piston et du capillaire, en raison de la libération des mâchoires de la pince par le fourreau qui les entoure, et de l'appui de ces mâchoires sur le capillaire. Une telle éjection est non seulement problématique en termes de productivité, mais génère par ailleurs des risques non-négligeables de projection de liquide lorsque l'ensemble capillaire-piston tombe dans un récipient de liquide.

Lorsque le piston a atteint son point bas à la fin de la première course, le consommable est plongé dans le liquide à prélever. Pour assurer le prélèvement, l'opérateur relâche alors progressivement la pression exercée par son pouce sur le bouton de commande, ce qui permet à la tige de commande et au piston de remonter sous l'effet de la force de rappel du premier ressort. Durant cette remontée, le liquide au contact de l'extrémité basse du piston s'introduit dans le capillaire.

Pour la dispense, l'opérateur effectue à nouveau la première course de la tige de commande par pression de son pouce sur le bouton de commande, en plaçant le capillaire dans le récipient destiné à recevoir le liquide. Ici encore, en cas de sur-course du piston, celui-ci risque d'être accidentellement éjecté avec le capillaire, générant ainsi à nouveau un risque de projection accidentelle de liquide.

Enfin, une fois que l'opération de dispense du liquide est achevée, l'opérateur peut effectuer la seconde course de la tige de commande afin de provoquer l'éjection désirée du consommable capillaire-piston. Néanmoins, cette opération d'éjection s'effectue à l'aide du seul pouce de l'opérateur en contrant la force de rappel du second ressort, qui est nécessairement substantielle afin de contraster avec la force de rappel du premier ressort, et pouvoir ainsi assurer sa fonction de délivrance d'un signal sensitif à l'opérateur en fin de première course. La forte raideur du second ressort rend ainsi la pipette perfectible d'un point de vue ergonomique, surtout que cet inconvénient se produit également lors de l'opération décrite ci-dessus d'ouverture de la pince, avant l'introduction du piston.

Au moins une partie des inconvénients cités ci-dessus se retrouvent de manière identique ou analogue sur les systèmes de pipetage actuels du type automates à déplacement positif.

De plus, un autre inconvénient du système d'éjection prévu sur les pipettes à déplacement positif connues à ce jour est qu'il repose sur une conception très éloignée de celle du système d'éjection pour pipettes classiques à déplacement d'air. Les opérateurs étant généralement plus habitués à utiliser de telles pipettes à déplacement d'air, il existe donc un besoin d'harmoniser la conception du système d'éjection des pipettes à déplacement positif.

EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de remédier au moins partiellement aux inconvénients mentionnés ci-dessus, relatifs aux réalisations de l'art antérieur.

Pour ce faire, l'invention a pour objet une partie basse de système de pipetage à déplacement positif, comprenant un corps logeant de façon coulissante un dispositif de préhension de l'extrémité haute d'un piston appartement à un ensemble capillaire-piston dont le capillaire est destiné à être emmanché sur un embout du corps. Selon l'invention, la partie basse comporte également des moyens d'éjection de l'ensemble capillaire-piston agencés extérieurement par rapport audit corps et montés coulissants relativement à celui-ci selon un axe longitudinal du système de pipetage, de manière à pouvoir coopérer avec ledit capillaire pour son éjection. De plus, la partie basse est conçue de sorte qu'une rotation relative entre les moyens d'éjection et le dispositif de préhension, selon l'axe longitudinal du système de pipetage, provoque le passage du dispositif de préhension d'une configuration ouverte permettant de libérer l'extrémité haute du piston, à une configuration fermée permettant de retenir cette extrémité, et/ou le passage de la configuration fermée à la configuration ouverte.

L'invention est remarquable en ce qu'elle est basée sur une conception permettant de dissocier les éléments assurant la fonction de commande de la pipette de ceux assurant l'éjection du consommable capillaire-piston. Plus précisément, l'invention prévoit que l'éjection du consommable s'effectue par des moyens d'éjection dédiés entourant le corps de la partie basse, à la manière de moyens d'éjection similaires fréquemment rencontrés sur les pipettes à déplacement d'air. Par conséquent, contrairement aux réalisations de l'art antérieur où les moyens d'éjection intègrent la tige de commande, les risques d'éjection accidentelle du consommable par cette même tige de commande sont avantageusement réduits à néant. Ainsi, durant la manipulation de la pipette, l'opérateur peut actionner la tige de commande sans se soucier des risques d'une telle perte, ce qui permet globalement d'améliorer l'ergonomie, la reproductibilité des prélèvements, et la productivité. Cela est également le cas lorsque l'invention s'applique à un automate pour le prélèvement à déplacement positif.

En outre, la force à délivrer pour assurer l'éjection du consommable peut être beaucoup plus faible que celle requise antérieurement pour contrer la force de rappel du ressort à raideur élevée, puisqu'il n'est plus nécessaire de prévoir un différentiel élevé de raideurs de ressorts aux fins de production d'un signal sensoriel pour l'opérateur. De plus, la faible force d'appui requise pour désemmancher le capillaire de l'embout de pipette n'a aucune incidence sur les risques de pertes accidentelles du consommable capillaire-piston, comme cela a été expliqué ci-dessus. Cette force est également faible en raison de la possibilité d'amener le dispositif de préhension en configuration ouverte pendant l'éjection de l'ensemble piston-capillaire. De ce fait, lors de l'éjection qui s'effectue à la manière d'une éjection classique sur pipette à déplacement d'air, il n'est nullement besoin de contrer la force de friction entre l'extrémité haute du piston et la pince. Il en résulte une meilleure ergonomie pour l'opérateur.

La rotation relative entre les moyens d'éjection et le dispositif de préhension peut s'effectuer de différentes manières. Une solution consistant à faire tourner manuellement les moyens d'éjection peut être envisagée, mais une automatisation de ce mouvement est préférée. Cette automatisation s'opère de préférence par des moyens mécaniques convertisseurs de mouvement, comme cela sera exemplifié ci-après. Pour ce faire, des liaisons mécaniques du type rampe/pion sont de préférence implantées sur la partie basse du système de pipetage selon l'invention.

De préférence, le dispositif de préhension comporte un mors mobile entre une première position amenant le dispositif en configuration fermée et une seconde position amenant le dispositif en configuration ouverte, le mors comportant l'un des deux éléments parmi un premier pion traversant ledit corps et une première rampe coopérant avec le premier pion, l'autre des deux éléments étant prévu sur lesdits moyens d'éjection. De plus, le passage du mors de la première position à la seconde position, et inversement, s'effectue par déplacement relatif du premier pion le long de ladite première rampe.

De préférence, ledit dispositif de préhension est équipé de moyens élastiques de rappel rappelant le mors mobile dans sa première position ou dans sa seconde position.

De préférence, le dispositif de préhension comporte l'un des deux éléments parmi un second pion traversant ledit corps et une seconde rampe coopérant avec le second pion, l'autre des deux éléments étant prévu sur lesdits moyens d'éjection. De plus, la partie basse du système de pipetage est conçue de sorte que lors d'un déplacement vers le bas du dispositif de préhension, ce dernier passe de sa configuration ouverte à sa configuration fermée par rotation relative entre les moyens d'éjection et le dispositif de préhension provoquée par le déplacement relatif du second pion le long de ladite seconde rampe. C'est préférentiellement cette rotation relative qui conduit ledit mors à passer de sa première position à sa seconde position.

De préférence, la seconde rampe est conçue de sorte qu'après le passage en configuration fermée du dispositif de préhension, cette configuration fermée est conservée lors d'une remontée du dispositif de préhension. Une séquence de pipetage peut alors ensuite être mise en œuvre à l'aide des moyens classiques de commande de la pipette.

De préférence, ledit corps comporte l'un des deux éléments parmi un troisième pion et une troisième rampe coopérant avec le troisième pion, l'autre des deux éléments étant prévu sur lesdits moyens d'éjection. De plus, la partie basse du système de pipetage est conçue de sorte que lors d'un déplacement vers le bas des moyens d'éjection, ledit dispositif de préhension est amené de la configuration fermée à la configuration ouverte par mise en rotation des moyens d'éjection relativement audit corps, provoquée par déplacement relatif du troisième pion le long de ladite troisième rampe. Aussi, cela permet d'obtenir un déplacement hélicoïdal des moyens d'éjection en leur appliquant un simple mouvement de translation vers le bas. La poussée du capillaire et la libération du piston sont donc réalisées simultanément, pour une ergonomie parfaitement optimisée.

De préférence, la troisième rampe est conçue de sorte qu'après le passage en configuration ouverte du dispositif de préhension, cette configuration ouverte est conservée lors d'une remontée des moyens d'éjection. Par conséquent, le dispositif de préhension reste avantageusement en configuration ouverte, prêt à coopérer avec un nouvel ensemble capillaire-piston.

De préférence, les première, seconde et troisième rampes sont prévues sur la surface intérieure des moyens d'éjection. Alternativement, elles pourraient être placées, au moins l'une d'elles, sur le corps et/ou le dispositif de préhension.

De préférence, lesdits moyens d'éjection comprennent une bague entourant le corps et portant de manière rotative un fourreau d'éjection entourant également le corps. C'est ainsi ce fourreau qui est destiné à pouvoir pivoter relativement au dispositif de préhension, pour amener ce dernier en configuration ouverte ou fermée. A cet égard, il est indiqué que la rotation relative susmentionnée est réalisée préférentiellement par rotation des moyens d'éjection autour de l'axe longitudinal du système de pipetage, en gardant, selon ce même axe, le dispositif de préhension fixe en rotation. Une solution technique inverse est cependant envisageable, sans sortir du cadre de l'invention. De même, une solution mixte où les moyens d'éjection et le dispositif de préhension tourneraient selon des sens opposés est également possible.

L'invention a également pour objet un système de pipetage à déplacement positif comprenant une partie basse telle que décrite ci-dessus.

De préférence, il s'agit d'une pipette, manuelle ou motorisée, comportant une partie haute formant poignée équipée d'un bouton d'éjection raccordé auxdits moyens d'éjection. Dans ce cas de figure, ledit bouton d'éjection est préférentiellement distinct d'un bouton de commande du déplacement du piston.

Alternativement, le système de pipetage peut être un automate.

L'invention a également pour objet un procédé de pipetage à l'aide d'un système de pipetage à déplacement positif tel que décrit ci-dessus, comprenant les étapes successives suivantes : (a) emmanchement du capillaire de l'ensemble capillaire-piston sur un embout du système de pipetage, et introduction de l'extrémité haute du piston de l'ensemble dans le dispositif de préhension lors de son déplacement jusqu'à une position basse, introduction au cours de laquelle il est opéré une rotation relative entre lesdits moyens d'éjection et le dispositif de préhension pour amener ce dernier de la configuration ouverte à la configuration fermée, afin de retenir l'extrémité haute du piston ;

(b) prélèvement et dispense d'un échantillon par actionnement d'une tige de commande reliée au dispositif de préhension ;

(c) éjection de l'ensemble capillaire-piston par déplacement vers le bas desdits moyens d'éjection poussant le capillaire, éjection au cours de laquelle il est opéré une rotation relative entre lesdits moyens d'éjection et le dispositif de préhension pour amener ce dernier de la configuration fermée à la configuration ouverte libérant l'extrémité haute du piston.

De préférence, pour l'étape (a), ladite rotation relative entre lesdits moyens d'éjection et le dispositif de préhension s'effectue automatiquement lors de la descente du dispositif de préhension, et pour l'étape (c), ladite rotation relative entre lesdits moyens d'éjection et le dispositif de préhension s'effectue automatiquement lors de la descente des moyens d'éjection. Comme mentionné ci-dessus, si l'automatisation souhaitée peut prendre toute forme jugée appropriée par l'homme du métier, elle est préférentiellement mise en œuvre par des moyens mécaniques convertisseurs de mouvement comme des liaisons mécaniques du type rampe/pion ou similaires.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels ; - la figure 1 représente une vue en perspective d'une pipette de prélèvement à déplacement positif, selon un mode de réalisation préféré de la présente invention ;

- la figure 2 représente une vue en coupe de la partie basse de la pipette montrée sur la figure précédente, avec la pipette se trouvant en configuration dépourvue d'ensemble capillaire-piston, et avec le bouton de commande en position haute ;

- la figure 3 représente une vue coupée transversalement montrant des liaisons rampe/pion spécifiques à la présente invention ;

- la figure 4 est une vue schématique de côté des moyens d'éjection, montrant des liaisons rampe/pion spécifiques à la présente invention ; et

- les figures 5a à 8d, issues des figures 2 à 4, montrent la pipette dans différentes configurations au cours d'un cycle de pipetage.

EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS

En référence tout d'abord à la figure 1, il est représenté une pipette de prélèvement 1 à déplacement positif, selon un mode de réalisation préféré de la présente invention.

Dans toute la description qui va suivre, les termes « haut » et « bas » sont à considérer avec la pipette maintenue à la verticale, en position de pipetage ou proche de cette même position.

La pipette 1 présente un corps extérieur dont la partie haute forme une poignée 2 pour l'opérateur, et dont la partie basse 4 est plus effilée, se terminant vers le bas par un embout 6 sur lequel un capillaire est destiné à être emmanché. La partie basse 4 est montée préférentiellement vissée sur le corps formant poignée 2, par une bague filetée 5, de manière à faciliter le montage/démontage.

La pipette intègre une tige de commande 8, logée à coulissement à l'intérieur du corps extérieur de pipette. La tige 8 est agencée selon l'axe longitudinal 10 de la pipette. Son extrémité haute fait saillie vers le haut à partir du corps formant poignée 2, et porte un bouton de commande 12 destiné à être actionné par le pouce d'un opérateur tenant le corps 2 avec l'une de ses mains. La tige 8 est logée coulissante à travers une vis de réglage de volume à prélever (non représentée). Comme cela est montré en partie sur la figure 2, la tige 8 peut inclure un boîtier 11 de démultiplication de course, pour faciliter les opérations de déplacement de la tige à l'opérateur.

D'une manière connue, la rotation de la tige de commande 8 par son bouton 12 permet de déplacer la vis de réglage relativement au corps extérieur de pipette selon l'axe 10, et entraîne donc une modification du volume de l'échantillon destiné à être prélevé.

L'extrémité basse de la tige de commande 8 est en appui axial contre un dispositif de préhension en forme de pince 20, montée coulissante dans un alésage 18 du corps creux 19 de la partie basse intégrant l'embout 6 à son extrémité basse.

Comme cela est visible sur la figure 2, la pince 20 comporte un corps 24 de contact avec l'extrémité basse 16 de la tige de commande, prolongé vers le bas par un ou plusieurs mors fixes, également dénommés mâchoires. A titre d'exemple indicatif, il est prévu un mors fixe 25 réalisé d'un seul tenant avec le corps de pince 24, ce mors fixe s'étendant par exemple sur un secteur angulaire de l'ordre de 270° ou plus. En outre, la pince 20 comporte un mors mobile 26 monté pivotant sur le corps 24, selon un axe 27 orthogonal à l'axe 10. Comme cela sera détaillé ci-après, en pivotant selon cet axe 27, le mors mobile 26 peut adopter une première position amenant la pince en configuration fermée, ainsi qu'une seconde position montrée sur la figure 2 amenant la pince en configuration ouverte.

Des moyens élastiques de rappel 32 permettent de rappeler le mors mobile 26 dans sa première position assurant un serrage de la pince 20. Pour ce faire, les moyens élastiques de rappel sollicitent les mors/mâchoires 25, 26 radialement vers l'intérieur, de préférence en entourant ces mêmes mâchoires. Il peut alors s'agir d'un ressort 32 de forme globale annulaire, dont le diamètre peut être augmenté lorsqu'il est mis en contrainte radialement vers l'extérieur. Dans l'exemple montré sur la figure 2, le ressort 32 prend la forme d'un ressort à spirales enserrant la surface extérieure des mors 25, 26.

De plus, chaque mors 25, 26 présente une extrémité chanfreinée de manière à faciliter l'insertion du piston, comme cela sera explicité ci-après. De plus, le corps de pince 24 présente un premier épaulement 38 orienté vers le bas, en regard et à distance d'un épaulement 40 pratiqué sur la partie basse 4, à proximité de l'embout 6. Un ressort de rappel 42 est logé en appui entre ces deux épaulements 38, 40, afin de constituer un ressort de rappel en position haute de cette pince 20 et de la tige de commande située en appui, dans son prolongement. La force de rappel développée par ce ressort de compression 42 conduit effectivement la tige de commande 8 à adopter sa position haute par rapport au corps extérieur, une butée haute conventionnelle (non représentée) étant prévue à cet effet sur ce même corps extérieur.

La pince 20 comporte un second épaulement 44, également orienté vers le bas en regard et à distance de l'épaulement 40. Le second épaulement 44 se situe plus vers bas et radialement vers l'intérieur par rapport au premier épaulement 38. Il est ainsi entouré par le ressort 42. Comme cela sera décrit ci-après, il est prévu pour constituer une butée basse pour la pince 20 et la tige de commande 8 en appui sur cette même pince. Dans la position haute montrée sur la figure 2, la pince 20 se situe en dehors de l'embout 6, à distance de celui-ci, vers le haut.

L'une des particularités de la présente invention réside dans la présence de moyens d'éjection 46 d'un ensemble capillaire-piston, montés extérieurement autour du corps creux 19, et coulissants relativement à ce dernier selon la direction de l'axe 10.

Ces moyens 46 comportent une bague intermédiaire 47 entourant le corps creux 19 de la partie basse, cette bague portant de manière rotative, vers le bas, un fourreau d'éjection 49 entourant également ce corps 19. Le fourreau présente une extrémité basse 51 agencée à proximité de l'embout 6 et destinée à appuyer sur le capillaire emmanché afin de procéder à son éjection.

La bague intermédiaire 47 est portée par un bras supérieur 52, qui s'étend vers le haut en traversant éventuellement un orifice 54 de la poignée 2, jusqu'à une extrémité haute fixée à un bouton d'éjection 48. Ce bouton 48 est agencé en partie haute de la pipette, à proximité du bouton principal de commande 12, mais distinct de ce dernier. Il est également destiné à être simplement actionné par le pouce d'un opérateur tenant le corps 2 avec l'une de ses mains. En référence conjointement aux figures 2 à 4, il est montré différents éléments spécifiques à la présente invention. Tout d'abord, le mors mobile 26 s'étend vers le haut en présentant un premier pion 54 orienté radialement vers l'extérieur et traversant une fente 56 pratiquée dans le corps creux 19. Le pion 54 est en appui sur une première rampe 58 prévue sur la surface intérieure du fourreau 49. La rampe 58 est une rampe circonférentielle, dont la surface de réception du pion 54 présente, en référence à l'axe 10, un écartement radial évolutif. En effet, comme cela est le mieux visible sur la figure 3, la rampe 58 présente en particulier une zone 58a rapprochée de l'axe 10, une zone 58b éloignée de ce même axe, et une zone 58c de transition entre les zones 58a, 58b. Ces zones 58a, 58c, 58b se succèdent selon la direction circonférentielle.

Lorsque le pion 54 se trouve dans la seconde position montrée sur les figures 2 et 3, il contacte la zone rapprochée 58a de la rampe 58, ce qui conduit l'extrémité basse du mors 26 à se situer au plus loin du mors fixe 25, et donc à placer la pince en configuration ouverte dans laquelle le piston d'un ensemble capillaire-piston peut facilement pénétrer. L'adoption de cette seconde position du mors mobile 26 est tolérée par la déformation du ressort 32 enserrant les mâchoires.

La liaison mécanique formée par le pion 54 et la rampe 58 est telle que lorsque le pion se déplace relativement à la rampe en direction de zone éloignée 58b, cela entraîne un pivotement du mors mobile 26 selon l'axe 27, sous l'action de la force de rappel du ressort 32. Le mors mobile 26 se déplace ainsi de sa seconde position à sa première position par déplacement relatif du pion 54 le long de la rampe 58, et inversement. Dans la première position qui sera décrite ci-après, les mors rapprochés 25, 26 placent la pince 20 en configuration fermée assurant le maintien par friction du piston dans la pince.

En outre, il est prévu une autre liaison mécanique comprenant un second pion 60 faisant saillie radialement vers l'extérieur à partir du corps de pince 24, et traversant une fente 64 pratiquée dans le corps creux 19. Une seconde rampe 62 est associée au pion 60. Le pion 60 est en appui sur cette seconde rampe 62 également prévue sur la surface intérieure du fourreau 49. La rampe 62 présente une forme complexe qui va être détaillée en référence à la figure 4. Tout d'abord, elle présente une forme générale en U, avec un premier flanc 62a orienté parallèlement à l'axe 10, et pratiqué dans l'épaisseur du corps creux 19. En partie basse, le premier flanc 62a se poursuit par une zone d'actionnement 62b, qui est à la fois inclinée axialement et circonférentiellement. Il s'agit d'une zone assimilable à une portion de rampe hélicoïdale. Eventuellement, en sortie de cette zone d'actionnement 62b, la rampe 62 comprend une zone de retenue 62c s'étendant axialement vers le bas, et présentant une largeur correspondant sensiblement à celle du pion 60. Ensuite, il est prévu le second flanc axial 62d, parallèle au premier.

Lorsque le bouton de commande se trouve en position haute, tout comme la pince 20 en configuration ouverte comme montré sur les figures 2 à 4, le pion 60 est en appui sur une partie haute du premier flanc 62a.

Par ailleurs, il est prévu une autre liaison mécanique comprenant un troisième pion 68 faisant saillie radialement vers l'extérieur à partir du corps creux 19. Une troisième rampe 70 est associée au pion 68. Le pion 68 est en appui sur cette troisième rampe 70 également prévue sur la surface intérieure du fourreau 49.

La rampe 70 présente une forme complexe qui va être détaillée en référence à la figure 4. Tout d'abord, elle présente une forme générale en U, avec un premier flanc 70a orienté parallèlement à l'axe 10, et pratiqué dans l'épaisseur du corps creux 19. En partie basse, le premier flanc 70a est raccordé à un fond 70b orienté transversalement dans un plan orthogonal à l'axe 10. A l'opposé du premier flanc 70a, se trouve un second flanc présentant une partie basse d'actionnement 70c, qui est à la fois inclinée axialement et circonférentiellement. Son inclinaison circonférentielle est réalisée dans un sens opposé à celui de l'inclinaison de la zone d'actionnement 62b de la seconde rampe. Il s'agit ici aussi d'une zone assimilable à une portion de rampe hélicoïdale. Le second flanc s'étend ensuite avec une zone morte 70d symétrique de la zone d'actionnement 70c, relativement à un plan transversal de pipette. La zone morte permet de faciliter l'insertion du pion 68 lors de l'assemblage de la pipette.

En référence à présent aux figures 5a à 8d, il va être décrit le fonctionnement de la pipette 1. Tout d'abord en référence aux figures 5a à 5d, l'opérateur agrippant la pipette par la poignée 2 engage l'embout 6 dans un capillaire 80 d'un ensemble capillaire- piston consommable 84, de préférence agencé dans un boîtier, également appelé « rack ». En exerçant une pression verticale vers le bas sur la pipette, il obtient l'emmanchement du capillaire 80 sur l'embout 6, à la manière de l'emmanchement d'un capillaire ou d'un cône conventionnel sur l'embout d'une pipette classique à déplacement d'air.

Ensuite, l'opérateur appuie sur le bouton de commande 12 afin d'amener la tige de commande 8 et la pince 20 vers la position basse. Ce déplacement a pour conséquence un mouvement du second pion 60 le long du premier flanc 62a de la seconde rampe 62, jusqu'au bas de ce premier flanc. Durant cette première phase de descente de la pince, la position angulaire du fourreau 49 par rapport au corps 19 et à la pince 20 reste conservée. Le mors mobile 26 ne subit donc aucun déplacement selon son axe de pivotement 27, sa seconde position étant conservée par l'appui du pion 54 sur la zone rapprochée 58a de la première rampe 58. La position relative du troisième pion 68 sur la rampe 70 reste inchangée, à savoir que le pion 68 se trouve en appui contre le fond 70b et le premier flanc 70a. Durant cette première phase de descente de la pince autorisée par la compression du ressort 42, l'extrémité haute 86 du piston 82 a débuté son introduction entre les mors écartés 25, 26.

Lorsque le déplacement de la tige 8 et de la pince 20 est poursuivi vers le bas, toujours à rencontre du ressort 42, le second pion 60 arrive en appui sur la zone d'actionnement 62b de la seconde rampe 62, comme cela est montré sur les figures 6a à 6d. L'appui provoqué par le déplacement relatif du pion 60 le long de la zone de rampe 62b pousse le fourreau 49 à tourner selon la direction de la flèche 77 de la figure 6b. Aussi, durant cette seconde phase de descente de la pince 20 au cours de laquelle s'effectue la fin de l'introduction de l'extrémité haute 86 du piston 82 dans la pince 20, il se crée aussi automatiquement une rotation du fourreau 49 selon l'axe 10, qui a pour conséquence d'amener la pince en configuration fermée. Effectivement, durant cette rotation du fourreau 49, la pince 20 reste fixe en rotation selon l'axe 10 mais le pion 54 se déplace le long de la rampe 58 pour accéder à la zone éloignée 58b, tout en pivotant selon son axe 27 sous l'effet du ressort 32. Toujours durant cette rotation automatique du fourreau qui reste fixe axialement, le troisième pion 68 se déplace le long du fond 70b de la rampe, jusqu'à arriver au contact du bas de la zone d'actionnement 70c.

En position de fin de course montrée sur les figures 6a à 6d, la pince fermée 20 agrippant le piston 82 est en butée basse sur le corps inférieur 19, par contact entre les épaulements 44, 40.

A la fin de cette étape, le piston se situe en position basse de butée dans le capillaire. Ainsi, pour simplifier le processus de prélèvement, la tige de commande 8 est de préférence maintenue en position basse jusqu'au prélèvement de l'échantillon, durant lequel la tige de commande remonte avec le piston pour créer l'aspiration du liquide.

Durant cette remontée du piston et de la pince schématisée sur les figures 7a à 7d, la configuration fermée de cette pince 20 est bien entendu conservée afin de maintenir le piston par friction. Durant la remontée, le second pion 60 se déplace alors le long du second flanc 62d de la rampe 62, tandis que la position relative du troisième pion 68 et de la troisième rampe 70 reste inchangée. Il ne se produit par conséquent aucun mouvement de rotation relatif entre le fourreau 49 et la pince 20 ou le corps 19.

C'est ensuite la dispense du liquide prélevé qui est effectuée, par déplacement de la tige de commande via son bouton 12, d'une manière identique à celle réalisée pour la préhension du piston, mais avec le mors mobile 26 maintenue dans sa première position de serrage du piston. En effet, la course est la même, amenant la tige de commande 8 en position basse jusqu'au contact entre les épaulements 44, 40.

Enfin, il est procédé à l'éjection de l'ensemble consommable 84, à l'aide des moyens d'éjection 46 actionnés par le bouton d'éjection 48. Cette étape d'éjection est schématisée sur les figures 8a à 8d.

L'appui axial sur le bouton d'éjection 48 conduit la bague 47 et le fourreau 49 à coulisser vers le bas, selon l'axe 10. Mais durant cette descente des moyens d'éjection, l'appui provoqué par le déplacement relatif du pion 68 le long de la zone d'actionnement 70c de la troisième rampe 70 pousse le fourreau 49 à tourner selon la direction de la flèche 79 de la figure 8b, c'est-à-dire dans un sens opposé à celui observé sur la figure 6b lors de la mise en place de l'ensemble capillaire-piston sur la pipette. Aussi, durant cette phase de descente des moyens d'éjection, il se crée automatiquement une rotation du fourreau 49 selon l'axe 10, qui a pour conséquence d'amener la pince en configuration ouverte. Effectivement, durant cette rotation du fourreau 49 qui subit en fait un mouvement hélicoïdal selon l'axe 10, la pince 20 et le corps 19 restent fixes en rotation selon l'axe 10 mais le pion 54 se déplace le long de la rampe 58 pour accéder à la zone rapprochée 58a de la première rampe, tout en pivotant selon son axe 27 en contrant l'effort de rappel du ressort 32. Toujours durant ce mouvement vers le bas du fourreau 49 qui appui avec son extrémité basse 51 sur le capillaire 80 pour son éjection, le second pion 60 se déplace circonférentiellement pour atteindre à nouveau le premier flanc 62a, au niveau d'une partie haute de celui-ci.

En d'autres termes, lors du mouvement hélicoïdal du fourreau 49, il se crée simultanément une poussée du capillaire via l'extrémité basse 51 du fourreau, et une ouverture de la pince 20 libérant l'extrémité haute 86 du piston 82. L'ensemble 84 peut ainsi être éjecté facilement, d'une manière astucieuse spécifique à la présente invention.

Enfin, il est indiqué que lors de la remontée des moyens d'éjection, la configuration ouverte de la pince 20 est bien entendu conservée afin de maintenir la pipette prête à une future utilisation. Durant cette remontée, le troisième pion 68 se déplace le long du premier flanc 70a qu'il a déjà contacté en fin d'opération d'éjection, en raison de la faible largeur entre l'extrémité haute de la zone d'actionnement 70c et le premier flanc 70a. Une fois les moyens d'éjection revenus en position haute, le pion 68 se retrouve à nouveau au niveau de la jonction entre le flanc 70a et le fond 70b. Par ailleurs, durant la remontée des moyens d'éjection 46, la position relative du second pion 60 et de la seconde rampe 62 reste inchangée. Il ne se produit par conséquent aucun mouvement de rotation relatif entre le fourreau 49 et la pince 20 ou le corps 19.

Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier à l'invention qui vient d'être décrite, uniquement à titre d'exemples non limitatifs.