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Title:
ELECTRIC CIRCUIT BREAKER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/260382
Kind Code:
A1
Abstract:
An electric circuit breaker (2) comprising a switch (22, 24), an arc extinguishing chamber (32) and a fuse (40) configured to be electrically connected between first and second terminals after the switch has tripped, further comprises a connection device comprising a gate (50, 52) configured to be broken after the switch has tripped only when at least one of the temperature, the pressure inside the arc extinguishing chamber (32) or the intensity of an electrical arc present in the arc extinguishing chamber (32) passes a predefined threshold, the connection device being configured to connect an electrode (42) of the fuse to one of the terminals (12) of the electrical conductor (10) only once the gate (50, 52) is broken.

Inventors:
GERLAUD ANTOINE (FR)
LEMMEL GUILLAUME (FR)
OEUVRARD JEAN-FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/067682
Publication Date:
December 30, 2020
Filing Date:
June 24, 2020
Export Citation:
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Assignee:
MERSEN FRANCE SB SAS (FR)
ARIANEGROUP SAS (FR)
International Classes:
H01H9/10; H01H39/00; H01H85/02
Domestic Patent References:
WO2019081128A12019-05-02
Foreign References:
FR3064107A12018-09-21
FR3051281A12017-11-17
FR3064107A12018-09-21
Attorney, Agent or Firm:
COLOMBET, Alain et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Coupe-circuit électrique, comportant :

un conducteur électrique (10) comprenant un premier terminal (12) et un deuxième terminal (14) ;

un interrupteur (22, 24) configuré pour séparer le premier terminal du deuxième terminal lorsqu’il est déclenché en réponse à un ordre de coupure du courant ;

une chambre d’extinction d’arc (32) délimitée par un corps du coupe- circuit, la chambre d’extinction d’arc étant configurée pour recevoir, après déclenchement de l’interrupteur, une portion (16) du conducteur électrique étant séparée au moins du premier terminal ou du deuxième terminal ;

un fusible (40) configuré pour être connecté électriquement entre les premier et deuxième terminaux après le déclenchement de l’interrupteur ;

le coupe-circuit étant caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif de connexion comportant une barrière (50, 52, 912) configurée pour être rompue postérieurement au déclenchement de l’interrupteur uniquement lorsqu’au moins l’une ou l’autre de la température, ou de la pression à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc (32), ou de l’intensité d’un arc électrique présent dans la chambre d’extinction d’arc (32) dépasse un seuil prédéfini, le dispositif de connexion étant configuré pour connecter une électrode (42, 916) du fusible (40) à un des terminaux (12, 918) du conducteur électrique (10) seulement une fois que la barrière (50, 52, 912) est rompue.

2. Coupe-circuit selon la revendication 1 , dans lequel au moins une électrode (42) du fusible (40) s’étendant à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc (32), la barrière étant une barrière (50, 52) électriquement isolante qui sépare ladite au moins une électrode (42) du reste de la chambre d’extinction d’arc (32).

3. Coupe-circuit selon la revendication 2, dans lequel la barrière isolante comporte une paroi (50) qui délimite un volume (52) autour de ladite au moins une électrode (42) du fusible (40) dans la chambre d’extinction d’arc (32).

4. Coupe-circuit selon la revendication 3, dans lequel la paroi (50) est électriquement isolante.

5. Coupe-circuit selon la revendication 3 ou la revendication 4, dans lequel la paroi (50) est configurée pour fondre lorsque la température dans la chambre d’extinction d’arc (32) dépasse un seuil prédéfini.

6. Coupe-circuit selon la revendication 3 ou la revendication 4, dans lequel la paroi (50) comporte une zone prédécoupée configurée pour se détacher et former une ouverture dans la paroi (50) lorsque la pression dans la chambre d’extinction d’arc (32) dépasse un seuil prédéfini.

7. Coupe-circuit selon la revendication 2, dans lequel la barrière isolante comporte un revêtement électriquement isolant (650) déposé sur ladite au moins une électrode (42) du fusible (40) dans la chambre d’extinction d’arc (32), ce revêtement étant configuré pour fondre lorsque la température dans la chambre d’extinction d’arc (32) dépasse un seuil prédéfini.

8. Coupe-circuit selon l’une quelconque des revendications 3 à 6 ou selon la revendication 7, dans lequel la paroi (50) ou le revêtement (650) est recouvert d’au moins une couche extérieure électriquement conductrice.

9. Coupe-circuit selon la revendication 3, dans lequel la paroi (50) est en métal.

10. Coupe-circuit selon la revendication 3 ou la revendication 9, dans lequel la paroi (550) est configurée pour se déformer lorsque la pression dans la chambre d’extinction d’arc (32) dépasse un seuil prédéfini, jusqu’à venir en contact contre l’extrémité libre (46) de ladite au moins une électrode (42).

11. Coupe-circuit selon la revendication 10, dans lequel l’extrémité libre (46) de ladite au moins une électrode (42) est configurée pour perforer la paroi (550) lorsque la paroi (550) se déforme et entre en contact avec ladite extrémité libre (46).

12. Coupe-circuit selon la revendication 3 ou la revendication 9, dans lequel la paroi (50) comporte une zone prédécoupée configurée pour se détacher et former une ouverture dans la paroi (50) lorsque la pression dans la chambre d’extinction d’arc (32) dépasse un seuil prédéfini.

13. Coupe-circuit selon la revendication 2, dans lequel le coupe-circuit (302) comporte un circuit de commande (310), un capteur (316) pour mesurer une condition à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc (32) et un actionneur auxiliaire (312) configuré pour rompre la barrière isolante et dans lequel le circuit de commande (310) est configuré pour déclencher l’actionneur auxiliaire (312) lorsqu’une grandeur physique mesurée par le capteur (316) dépasse une valeur seuil.

14. Coupe-circuit selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le coupe-circuit (702) comporte un fusible additionnel (720) configuré pour être connecté électriquement entre les premier et deuxième terminaux après le déclenchement de l’interrupteur, au moins une électrode (722) du fusible additionnel s’étendant à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc (32), le coupe-circuit comportant en outre une barrière additionnelle (740, 742) électriquement isolante qui sépare ladite électrode (722) du fusible additionnel du reste de la chambre d’extinction d’arc (32), ladite barrière étant configurée pour être rompue postérieurement au déclenchement de l’interrupteur uniquement lorsqu’au moins l’une ou l’autre de la température, ou de la pression à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc (32), ou de l’intensité d’un arc électrique présent dans la chambre d’extinction d’arc (32) dépasse un seuil prédéfini, ce seuil étant différent du seuil de déclenchement associé à la barrière isolante de l’autre fusible (710).

15. Coupe-circuit selon l’une quelconque des revendications 3, 4, 5, 6, 8, 9,

10, 1 1 , 12 ou selon la revendication 14 combinée avec l’une quelconque des revendications 3, 4, 5, 6, 8, 9, 10, 1 1 , 12, dans lequel le coupe-circuit (802) comporte un conducteur électrique additionnel (860) raccordé à un des terminaux (12) du conducteur électrique, le conducteur électrique additionnel (860) étant isolé de la chambre d’extinction d’arc et comportant une extrémité libre (862) qui débouche à l’intérieur du volume (52) délimité par la paroi (50).

16. Coupe-circuit (902) selon la revendication 1 , dans lequel le dispositif de connexion comporte une pièce mobile (914) électriquement conductrice déplaçable entre une position de repos et une position excitée dans laquelle elle raccorde électriquement ladite électrode (916) du fusible (40) avec ledit terminal (14), la pièce mobile étant montée coulissante dans un logement (910) du coupe-circuit (902), la barrière étant disposée de manière à séparer la chambre d’extinction d’arc du logement (910) et étant configurée pour rompre lorsque le seuil prédéfini est dépassé.

17. Coupe-circuit selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’interrupteur (22, 24) est un interrupteur pyrotechnique.

Description:
TITRE : Coupe-circuit électrique

La présente invention concerne un coupe-circuit électrique.

Dans le domaine de la protection électrique, les coupe-circuits électriques permettent d’interrompre un courant électrique, par exemple pour déconnecter une charge électrique d’un circuit électrique en réponse à un ordre de coupure.

Dans certaines applications, notamment celles se rapportant à des panneaux photovoltaïques ou à des véhicules électriques alimentés par des batteries, il est parfois nécessaire d’interrompre un courant électrique avec un temps de réponse très court (par ex. en moins de 10ms).

Idéalement, un tel coupe-circuit doit posséder une large plage de fonctionnement, c’est-à-dire qu’il doit être capable d’interrompre des courants électriques de faible intensité (par ex. inférieurs à 100 A sous 1000 V DC), voire même d’ouvrir un circuit en l’absence de courant, aussi bien que d’interrompre des courants électriques de forte intensité (par ex. jusqu’à 30 kA), que ce soit dans des circuits électriques de très faible inductance (par ex. 3 mH ou moins) ou dans des circuits électriques de forte inductance (par ex. 100 mH ou plus).

Il est connu de FR-3064107-A1 d’utiliser un coupe-circuit à usage unique formé par l’association d’un interrupteur pyrotechnique avec un fusible externe, dans lequel l’interrupteur pyrotechnique est déclenché pour sectionner physiquement un conducteur électrique reliant des terminaux d’entrée et de sortie du coupe-circuit et dans lequel les électrodes du fusible externe sont automatiquement connectées au conducteur sectionné dès que l’interrupteur a été déclenché. Cette connexion dévie le courant vers le fusible et ce dernier va ensuite fondre pour interrompre le courant.

Un tel coupe-circuit a cependant pour inconvénient d’avoir une plage de fonctionnement trop réduite, car il n’est pas possible d’optimiser le fusible à la fois pour interrompre des courants de faible intensité et des courants de forte intensité.

En pratique, avec des courants de faible intensité (par ex. d’intensité inférieure à 10 fois le calibre du fusible), le fusible met plus de temps pour fondre complètement, notamment car le temps de préarc du fusible dépend de l’intensité du courant à interrompre.

Ainsi, si le fusible est dimensionné pour des courants de forte intensité, il mettra plus de temps à fondre complètement lorsqu’il sera traversé par des courants de faible intensité. Pendant tout ce temps, le courant continuera à circuler à l’intérieur de l’interrupteur pyrotechnique et la charge électrique continuera à être alimentée, malgré l’ordre de coupure.

Si aucun courant ne circule dans le coupe circuit lors de son déclenchement, le fusible restera intact. Un courant très inférieur au calibre du fusible peut donc continuer à circuler dans le coupe circuit sans limite dans le temps. Cela n’est pas souhaitable, car la fonction demandée au coupe circuit est d’ouvrir le circuit électrique dans tous les cas, indépendamment de la valeur du courant le parcourant à l’instant du déclenchement.

Si au contraire le fusible est dimensionné pour des courants de faible intensité, il existe un risque que le fusible fonde trop rapidement lorsqu’il sera traversé par des courants de forte intensité, ce qui ne permettra pas aux gaz présents dans l’interrupteur de refroidir et de se dé-ioniser, ce qui peut conduire au rétablissement d’un arc électrique entre les portions sectionnées du conducteur dans l’interrupteur pyrotechnique. Le courant ne peut alors plus être interrompu, ce qui peut endommager la charge électrique et/ou le coupe circuit lui-même, au point de conduire à la destruction du coupe circuit

Il existe donc un besoin pour un coupe circuit électrique capable d’interrompre un courant électrique avec un temps de réponse très court et avec une large plage de fonctionnement, d’un courant d’intensité nulle à un courant d’intensité très élevée.

A cet effet, selon un aspect de l’invention, un coupe-circuit électrique comporte :

- un conducteur électrique comprenant un premier terminal et un deuxième terminal ;

- un interrupteur configuré pour séparer le premier terminal du deuxième terminal lorsqu’il est déclenché en réponse à un ordre de coupure du courant ;

- une chambre d’extinction d’arc délimitée par un corps du coupe-circuit, la chambre d’extinction d’arc étant configurée pour recevoir, après déclenchement de l’interrupteur pyrotechnique, une portion du conducteur électrique étant séparée au moins du premier terminal ou du deuxième terminal ;

- un fusible configuré pour être connecté électriquement entre les premier et deuxième terminaux après le déclenchement de l’interrupteur ;

le coupe-circuit comporte un dispositif de connexion comprenant une barrière configurée pour être rompue postérieurement au déclenchement de l’interrupteur uniquement lorsqu’au moins l’une ou l’autre de la température, ou de la pression à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc, ou de l’intensité d’un arc électrique présent dans la chambre d’extinction d’arc dépasse un seuil prédéfini, le dispositif de connexion étant configuré pour connecter une électrode du fusible à un des terminaux du conducteur électrique seulement une fois que la barrière est rompue.

L’association entre le fusible et le dispositif permet d’obtenir une réponse rapide et une large plage de fonctionnement.

La barrière permet d’introduire un seuil à partir duquel le courant est dévié vers le fusible. Le seuil requis pour rompre la barrière et ainsi connecter le fusible dépend indirectement de l’intensité du courant électrique à interrompre et peut être contrôlé en choisissant certaines caractéristiques de la barrière lors de la fabrication du coupe-circuit.

Ainsi, le seuil à partir duquel le fusible est connecté après le déclenchement de l’interrupteur s’adapte automatiquement en fonction des conditions qui régnent à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc. Grâce à cette adaptation, pour des courants d’intensité inférieure au seuil défini, l’interrupteur ouvre le circuit sans intervention du fusible ; pour des courants d’intensité supérieure au seuil défini, le fusible est connecté en parallèle de l’interrupteur. Le délai alors nécessaire pour la fusion du fusible (temps de pré-arc) permet le refroidissement et la déionisation des gaz présents dans la chambre de coupure de l’interrupteur. Lorsque le fusible a fondu, un arc électrique apparaît et s’agrandit en son sein, ce qui permet d’interrompre le passage du courant. Grâce à cette adaptation, un même fusible peut être utilisé aussi bien pour interrompre des courants de forte intensité que de faible intensité

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires, un tel coupe-circuit électrique peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou suivant toute combinaison techniquement admissible :

Au moins une électrode du fusible s’étend à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc, la barrière étant une barrière électriquement isolante qui sépare ladite au moins une électrode du reste de la chambre d’extinction d’arc.

La barrière isolante comporte une paroi qui délimite un volume autour de ladite au moins une électrode du fusible dans la chambre d’extinction d’arc.

La paroi est électriquement isolante.

La paroi est configurée pour fondre lorsque la température dans la chambre d’extinction d’arc dépasse un seuil prédéfini.

La paroi comporte une zone prédécoupée configurée pour se détacher et former une ouverture dans la paroi lorsque la pression dans la chambre d’extinction d’arc dépasse un seuil prédéfini. La barrière isolante comporte un revêtement électriquement isolant déposé sur ladite au moins une électrode du fusible dans la chambre d’extinction d’arc, ce revêtement étant configuré pour fondre lorsque la température dans la chambre d’extinction d’arc dépasse un seuil prédéfini.

La paroi ou le revêtement est recouvert d’au moins une couche extérieure électriquement conductrice.

La paroi est en métal.

La paroi est configurée pour se déformer lorsque la pression dans la chambre d’extinction d’arc dépasse un seuil prédéfini, jusqu’à venir en contact contre l’extrémité libre de ladite au moins une électrode.

L’extrémité libre de ladite au moins une électrode est configurée pour perforer la paroi lorsque la paroi se déforme et entre en contact avec ladite extrémité libre.

La paroi comporte une zone prédécoupée configurée pour se détacher et former une ouverture dans la paroi lorsque la pression dans la chambre d’extinction d’arc dépasse un seuil prédéfini.

Le coupe-circuit comporte un circuit de commande, un capteur pour mesurer une condition à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc et un actionneur auxiliaire configuré pour rompre la barrière isolante et dans lequel le circuit de commande est configuré pour déclencher l’actionneur auxiliaire lorsqu’une grandeur physique mesurée par le capteur dépasse une valeur seuil.

Le coupe-circuit comporte un fusible additionnel configuré pour être connecté électriquement entre les premier et deuxième terminaux après le déclenchement de l’interrupteur, au moins une électrode du fusible additionnel s’étendant à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc, le coupe-circuit comportant en outre une barrière additionnelle électriquement isolante qui sépare ladite électrode du fusible additionnel du reste de la chambre d’extinction d’arc, ladite barrière étant configurée pour être rompue postérieurement au déclenchement de l’interrupteur uniquement lorsqu’au moins l’une ou l’autre de la température, ou de la pression à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc, ou de l’intensité d’un arc électrique présent dans la chambre d’extinction d’arc dépasse un seuil prédéfini, ce seuil étant différent du seuil de déclenchement associé à la barrière isolante de l’autre fusible.

Le coupe-circuit comporte un conducteur électrique additionnel raccordé à un des terminaux du conducteur électrique, le conducteur électrique additionnel étant isolé de la chambre d’extinction d’arc et comportant une extrémité libre qui débouche à l’intérieur du volume délimité par la paroi.

Le dispositif de connexion comporte une pièce mobile électriquement conductrice déplaçable entre une position de repos et une position excitée dans laquelle elle raccorde électriquement ladite électrode du fusible avec ledit terminal, la pièce mobile étant montée coulissante dans un logement du coupe-circuit, la barrière étant disposée de manière à séparer la chambre d’extinction d’arc du logement et étant configurée pour rompre lorsque le seuil prédéfini est dépassé.

L’interrupteur est un interrupteur pyrotechnique.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, d’un mode de réalisation d’un coupe-circuit électrique donnée uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

[Fig 1] la figure 1 est une représentation schématique, selon une vue en coupe, d’un coupe-circuit électrique selon un premier mode de réalisation de l’invention, illustré dans un premier état ;

[Fig 2] la figure 2 est une représentation schématique du coupe-circuit électrique de la figure 1 , illustré dans un deuxième état ;

[Fig 3] la figure 3 est une représentation schématique, selon une vue en coupe, d’un coupe-circuit électrique selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig 4] la figure 4 est une représentation schématique, selon une vue en coupe, d’un coupe-circuit électrique selon un troisième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig 5] la figure 5 est une représentation schématique, selon une vue en coupe, du coupe-circuit de la figure 4 illustré dans un deuxième état ;

[Fig 6] la figure 6 est une représentation schématique, selon une vue en coupe, d’un coupe-circuit électrique selon un quatrième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig 7] la figure 7 est une représentation schématique, selon une vue en coupe, d’un coupe-circuit électrique selon un cinquième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig 8] la figure 8 est une représentation schématique, selon une vue en coupe, d’un coupe-circuit électrique selon un sixième mode de réalisation de l’invention ; [Fig 9] la figure 9 est une représentation schématique, selon une vue en coupe, d’un coupe-circuit électrique selon un septième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig 10] la figure 10 est une représentation schématique, selon une vue en coupe, d’un coupe-circuit électrique selon un huitième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig 1 1] la figure 1 1 est une représentation schématique, selon une vue en coupe, du coupe-circuit électrique de la figure 6 selon un autre mode de réalisation ;

[Fig 12] la figure 12 est une représentation schématique de deux coupe- circuits électriques connectés en série.

Les figures 1 et 2 représentent un coupe-circuit électrique 2.

Le coupe-circuit 2 est apte à être utilisé dans un système électrique pour protéger une charge électrique connectée à une source d’alimentation électrique.

Par exemple, le coupe-circuit 2 est plus particulièrement configuré pour déconnecter une charge électrique en réponse à un ordre de commande, par exemple lorsqu’un défaut électrique est détecté dans le système électrique.

Selon des exemples donnés à titre non limitatif, le coupe-circuit 2 peut être utilisé pour protéger une batterie d’accumulateurs électrochimiques ou un panneau photovoltaïque.

Par exemple, l’ordre de commande peut être fourni automatiquement par un déclencheur, ou par un système électronique de commande, ou manuellement par un opérateur.

Le coupe-circuit 2 comporte un conducteur électrique 10 comprenant un premier terminal 12 et un deuxième terminal 14, qui forment respectivement des bornes d’entrée et de sortie du coupe-circuit 2. Par exemple, le conducteur 10 est un barreau ou une languette en matériau métallique, tel que cuivre.

Le coupe-circuit 2 est commutable depuis un premier état, aussi nommé « état fermé » ou « état armé », vers un deuxième état, aussi nommé « état ouvert » ou état déclenché ».

Dans l’état fermé, le coupe-circuit 2 autorise la circulation d’un courant électrique au travers du conducteur électrique 10. Par exemple, le premier terminal 12 et le deuxième terminal 14 sont raccordés électriquement par une partie principale 16 du conducteur 10.

Dans l’état ouvert, le conducteur électrique 10 est sectionné pour séparer le premier terminal 12 du deuxième terminal 14 et ainsi interrompre le courant électrique. Le coupe-circuit 2 comporte également un interrupteur 20.

Selon des modes de réalisation préférés, décrits et illustrés dans ce qui suit à titre d’exemple, l’interrupteur 20 est un interrupteur pyrotechnique incluant un actionneur pyrotechnique 22 et un organe de coupure 24, logés dans une première partie d’un boîtier du coupe-circuit 2.

L’organe de coupure 24 est configuré pour séparer le premier terminal 12 du deuxième terminal 14 en réponse à l’activation de l’actionneur 22.

L’organe 24 comporte par exemple un élément tranchant, tel qu’une lame ou une guillotine ou un poinçon, configurés pour trancher le conducteur 10, ou un corps mobile configuré pour pousser une portion prédécoupée ou affaiblie du conducteur 10.

L’organe de coupure 24 est déplaçable par translation entre une position rétractée et une position déployée. Sur les figures, l’organe de coupure 24 est seulement visible dans sa position déployée.

L’actionneur 22 comporte une charge pyrotechnique qui peut être déclenchée grâce à l’application d’un signal de commande et dont le fonctionnement propulse l’organe de coupure 24 vers sa position déployée pour sectionner le conducteur 10.

Un joint 26 ou un autre moyen d’étanchéité peut être porté par l’organe de coupure 24 pour fermer hermétiquement la première partie de boîtier.

Dans des modes de réalisation alternatifs, l’interrupteur 20 peut être un dispositif de commutation électrique électromécanique, comportant par exemple des parties mobiles telles que des contacts électriques séparables actionnables au moyen d’un mécanisme d’actionnement. Ces parties mobiles se substituent alors à l’organe de coupure 24 et à la portion 16 du conducteur électrique 10.

Tout ce qui est décrit par la suite en référence à l’interrupteur pyrotechnique 20 est applicable, mutatis mutandis, à de tels modes de réalisation alternatifs.

Le coupe-circuit 2 comporte également une chambre d’extinction d’arc 32 en partie délimitée par une deuxième partie 30 du boîtier du coupe-circuit 2.

La chambre 32 est associée au conducteur électrique 10 et participe à l’interruption du courant électrique entre le premier terminal 12 et le deuxième terminal 14 lorsque le coupe-circuit 2 est commuté de l’état fermé vers l’état ouvert.

Dans l’état ouvert, la portion principale 16 est séparée au moins du premier terminal 12 ou du deuxième terminal 14 et se trouve au moins en partie à l’intérieur de la chambre 32. Par exemple, comme dans l’exemple de la figure 1 , la partie 16 est détachée du terminal 14 mais reste attachée au terminal 12. En variante, la partie 16 pourrait être complètement séparée des deux terminaux 12 et 14. Selon des exemples de construction, illustrés sur les figures 1 et 2, les première et deuxième parties de boîtier sont jointes et alignées selon une première direction, par exemple une direction verticale et le conducteur 10 s’étend selon une deuxième direction perpendiculaire à la première direction, par exemple selon une direction horizontale. D’autres configurations peuvent toutefois être utilisées en variante.

Par exemple, le boîtier est réalisé en un matériau électriquement isolant, tel qu’un polymère.

En pratique, lorsque le conducteur 10 est sectionné alors qu’un courant électrique y circule, il se forme un arc électrique (noté A) dans la chambre 32 entre les deux extrémités sectionnées du conducteur 10, par exemple entre l’extrémité libre de la partie principale 16 et l’extrémité coupée du conducteur 10 qui reste connectée au terminal 14.

Tant que l’arc électrique A reste présent, le courant électrique continue à circuler entre les terminaux 12 et 14. On comprend donc que l’arc électrique A doit être éteint pour que le courant électrique soit effectivement interrompu par le coupe- circuit 2.

Le coupe-circuit 2 comporte en outre un fusible 40 agencé pour être connecté électriquement en série entre le premier terminal 12 et le deuxième terminal 14 après le déclenchement de l’interrupteur, comme expliqué plus en détail dans ce qui suit. Dans l’état fermé, le fusible 40 reste déconnecté du terminal 12. Dans l’exemple illustré, l’autre extrémité du fusible 40 reste en permanence connectée au terminal 14.

Le fusible 40 comporte au moins une électrode 42 s’étendant à l’intérieur du volume interne défini par la partie de boîtier 30 délimitant la chambre d’extinction 32.

Une deuxième électrode 44 du fusible 40 est connectée à l’un des terminaux 12 ou 14 du conducteur.

L’extrémité libre de l’électrode 42 faisant saillie dans la chambre 32 porte ici la référence « 46 ». L’extrémité libre 46 correspond à la portion de l’électrode 42 qui est à l’intérieur de la chambre 32.

La connexion du fusible 40 à l’autre terminal du conducteur 10 ne peut donc se faire que par l’intermédiaire de la chambre d’extinction 32, soit par mise en contact direct de l’électrode 42 avec ledit terminal, soit par l’intermédiaire d’un arc électrique A’ entre ledit terminal 12 et l’électrode 42.

De façon générale, par « fusible », on désigne ici tout composant, tel qu’un dipôle, capable de dissiper de l’énergie pour interrompre un courant électrique le traversant. Selon un exemple, le fusible 40 peut comporter au moins une lame fusible disposée dans un corps de fusible.

Le coupe-circuit 2 comporte en outre un dispositif de connexion comprenant une barrière électriquement isolante qui sépare ladite au moins une électrode 42 du reste de la chambre d’extinction d’arc 32.

Selon des modes de réalisation tels que celui illustré sur l’insert (a) de la figure 1 , la barrière électriquement isolante comporte une paroi 50 qui délimite un volume fermé 52 au sein de la chambre d’extinction 32. Le volume 52 est rempli d’un milieu électriquement isolant, tel que de l’air ou de vide. La barrière peut cependant être réalisée différemment.

De façon avantageuse, la barrière est configurée pour être rompue postérieurement au déclenchement de l’interrupteur 22 uniquement lorsqu’au moins l’une ou l’autre de la température ou de la pression à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc 32, ou de l’intensité d’un arc électrique présent dans la chambre d’extinction d’arc 32, dépasse un seuil prédéfini.

En d’autres termes, tant que la barrière n’a pas été rompue, elle empêche le fusible 40 d’être connecté au terminal 10 même lorsque l’interrupteur 22 a été déclenché et que le coupe-circuit 2 ne se trouve plus dans l’état fermé. L’arc électrique A peut donc se maintenir entre les terminaux 12 et 14. Le courant à interrompre ne passe pas dans le fusible 40.

L’électrode 42 ne peut être connectée au conducteur 10 (en l’occurrence, au terminal 12 dans l’exemple de la figure 2) qu’une fois que la barrière est rompue, notamment sous l’effet direct ou indirect de l’arc électrique A, par exemple à cause d’un échauffement et/ou d’une érosion et/ou d’une augmentation de pression des gaz ionisés générés par l’arc électrique A.

De préférence, comme illustré sur la figure 2, une fois la barrière rompue, l’arc électrique A disparaît et la connexion est alors réalisée par l’intermédiaire d’un deuxième arc électrique A’ établi entre l’électrode 42 et l’extrémité 16 du terminal 12.

En d’autres termes, le dispositif de connexion est configuré pour connecter l’électrode 42 au terminal 12 seulement une fois que la barrière est rompue.

Ce dispositif de connexion, implémenté par la barrière isolante dans les modes de réalisation illustrés, permet d’introduire un délai (un retard) entre l’instant où le dispositif d’actionnement est déclenché et l’instant où le courant à interrompre est dévié vers le fusible 40. La valeur de ce retard peut être au moins partiellement contrôlée en choisissant des paramètres de construction de la barrière. Dans la suite de cette description, ce retard pourra être nommé « seuil ».

Le seuil requis pour rompre la barrière et ainsi connecter le fusible 40 dépend indirectement de l’intensité du courant électrique à interrompre et peut être contrôlé en choisissant certaines caractéristiques de la barrière, telle que la température de fusion ou de sublimation du matériau utilisé pour former la paroi 50 et/ou la résistance mécanique de la paroi 50 et/ou des caractéristiques dimensionnelles de la paroi 50 et/ou du volume 52.

Cela permet de garantir que la barrière sera rompue lorsque les conditions physiques dans la chambre 32 (conditions caractérisées par au moins l’une des grandeurs physiques suivantes : la température dans la chambre 32, la pression dans la chambre 32, l’intensité de l’arc électrique A) auront atteint un seuil prédéfini.

Ainsi, le seuil à partir duquel le fusible est connecté après le déclenchement du dispositif pyrotechnique s’adapte automatiquement en fonction des conditions qui régnent à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc. Grâce à cette adaptation, un même fusible peut être utilisé aussi bien pour interrompre des courants de forte intensité que de faible intensité.

Par exemple si l’intensité du courant à interrompre est nulle ou faible, le seuil à partir duquel le fusible est connecté n’est pas atteint. L’interrupteur fonctionne seul, le fusible n’est jamais connecté au terminal 12. Cela permet d’obtenir un temps d’interruption du courant électrique rapide.

Par exemple si l’intensité du courant à interrompre est élevée, alors le seuil à partir duquel le fusible est connecté est dépassé. Le fusible est alors dimensionné pour avoir un temps de préarc suffisamment long, afin de permettre aux gaz de la chambre 32 de refroidir et de se dé-ioniser.

Comme cela sera expliqué au travers des exemples ci-après, la paroi 50 peut être une paroi fusible qui est détruite par fusion ou par sublimation au-dessus d’une température prédéfinie, ou une paroi qui se déforme ou qui rompt au-dessus d’une pression prédéfinie.

Selon des modes de réalisation, la paroi 50 est dans un matériau électriquement isolant. La paroi 50 isole donc électriquement l’électrode 42 (par exemple, au moins la portion de l’électrode 42 qui est à l’intérieur de la chambre 32) du reste de la chambre 32. Les propriétés isolantes de la barrière sont donc dues aux propriétés isolantes de la barrière 50, bien que le volume 52 d’air ou de vide puisse également participer à cette isolation. Le volume 52 peut toutefois être omis lorsque la paroi 50 est suffisamment isolante. Dans d’autres modes de réalisation, les propriétés d’isolation électrique de la barrière proviennent des propriétés électriquement isolantes du volume 52 d’air ou de vide, la paroi 50 ne servant alors qu’à contenir ce volume 52 et à le maintenir séparé du reste de la chambre d’extinction 32 jusqu’à ce que la paroi 50 soit rompue.

Dans un tel cas, la paroi 50 peut être réalisée en matériau électriquement conducteur, par exemple en métal, le volume 52 étant dimensionné pour à lui seul isoler électriquement l’électrode 42 du reste de la chambre 32 et de la paroi 50. La mise en contact de l’électrode 42 est assurée non pas en rompant la paroi 50, mais en déformant la paroi 50 jusqu’à ce qu’elle vienne en contact direct avec l’extrémité 46 de l’électrode 42 de sorte à être électriquement en contact avec cette dernière. Une connexion électrique entre le fusible 40 et le conducteur 10 peut alors être établie par l’arc électrique A’ qui s’établit entre la paroi 50 et le terminal 16.

Selon des exemples, la paroi 50 fusible est réalisée en polymère, par exemple en polyamide ou en polypropylène ou en polyimide, ou en élastomère, ou en polyester, ou en silicone, ces matériaux pouvant inclure une charge minérale telle que des fibres de verre ou du graphène.

Selon des exemples donnés à titre illustratif, la paroi en polymide peut présenter une épaisseur inférieure à 300pm, voire inférieure à 100pm, ou encore inférieure à 50pm. La paroi en polypropylène peut présenter une épaisseur inférieure à 450pm, voire inférieure à 300pm, ou encore inférieure à 100pm.

Dans l’exemple illustré sur l’insert (a) de la figure 1 , la paroi 50 est rapportée à l’intérieur de la chambre 32.

Toutefois, en variante, la paroi 50 peut être formée d’un seul tenant avec les murs de deuxième partie 30 de boîtier, comme illustré sur l’insert (b) de la figure 1 , la forme précise de la paroi 50 illustrée sur cette figure n’étant pas nécessairement limitative. Cela simplifie le procédé de fabrication, puisque la paroi 50 peut être fabriquée en même temps que le reste du boîtier 30, par exemple par moulage. Par exemple, une paroi de fond 53 rapportée peut être utilisée pour fermer l’arrière du logement 52.

Selon des modes de réalisation donnés à titre d’exemple, les murs de la deuxième partie de boîtier 30 peuvent comporter un logement qui débouche dans la chambre 32 et dans lequel est disposé l’extrémité 46 de l’électrode 42. La paroi 50 est disposée dans l’ouverture du logement de façon à fermer ce logement. Les dimensions de la paroi 50, et notamment son épaisseur, dépendent du matériau choisi et de la valeur de seuil retenue pour la température ou pour la pression.

Selon un exemple non limitatif donné à titre d’exemple, la paroi 50 présente une épaisseur inférieure à 0.5mm ou à 0.1 mm. Le volume 52 a ici une forme cylindrique avec un diamètre égal à 3mm et une hauteur égale à 2mm.

Par exemple, le volume 52 est inférieur ou égal à 50 mm 3 .

En variante, la paroi 50 peut être remplacée par un élément de séparation n’ayant pas forcément une forme de plaque, tel qu’une membrane de séparation, ou un ou plusieurs joints d’étanchéité.

Selon d’autres modes de réalisation de l’invention qui ne sont pas illustrés aux figures, la paroi 50, lorsqu’elle est formée d’un matériau électriquement isolant, peut être recouverte d’un revêtement électriquement conducteur sur sa face extérieure, c’est-à-dire sa face directement exposée vers la chambre 32. Ce revêtement conducteur permet d’attirer l’arc électrique A au plus près de la paroi 50, ce qui permet d’accélérer la vitesse de dégradation de la paroi 50.

La figure 3 représente un coupe-circuit 302 selon un autre mode de réalisation de l’invention.

Le coupe-circuit 302 est similaire au coupe-circuit 2 sauf qu’il comporte en outre un circuit de commande 310 et un deuxième actionneur 312, agencé pour rompre la barrière isolante en réponse à un signal de commande émis par le circuit de commande 310.

Dans le mode de réalisation illustré, l’actionneur 312 est un actionneur pyrotechnique, semblable à l’actionneur 22. En variante, l’actionneur 312 peut être un actionneur électromagnétique ou un actionneur piézoélectrique ou utiliser tout autre moyen de motorisation approprié pour rompre la barrière 50.

Le circuit de commande 310 comporte une unité électronique de traitement 314 (par ex. un processeur, tel qu’un microcontrôleur) et un capteur 316 pour mesurer au moins une grandeur physique relative à une condition à l’intérieur de la chambre 32.

Le circuit 310 est configuré pour déclencher le deuxième actionneur pyrotechnique 312 de manière à rompre ladite barrière lorsque ladite condition mesurée dépasse un seuil prédéfini. Par exemple, la condition est une température dans la chambre 32, ou une pression dans la chambre 32, ou l’intensité du courant circulant dans le conducteur 10. Dans l’exemple illustré, le capteur 316 est configuré pour mesurer le courant qui circule dans le conducteur 10 lorsque l’arc électrique A est établi entre les terminaux 12 et 14. Lorsque le courant mesuré dépasse la valeur seuil prédéfinie, le deuxième actionneur 312 est déclenché.

Selon un exemple, le deuxième actionneur 312 est disposé à l’extérieur de la chambre 32 en étant placé en regard de la paroi 50 grâce à une ouverture 318 ménagée dans la partie de boîtier 30. Lors de l’ignition de la charge pyrotechnique consécutive à l’activation de de l’actionneur 32, l’onde de pression créée par le fonctionnement de la charge pyrotechnique est au moins en partie canalisée par le passage 318 et atteint la paroi 50, provoquant sa rupture et ouvrant un chemin de conduction électrique entre l’électrode 42 et le conducteur 10.

Mis à part ces différences, la description du coupe-circuit 2 est applicable au coupe-circuit 302.

Les figures 4 et 5 représentent un coupe-circuit 402 selon un autre mode de réalisation de l’invention. Le coupe-circuit 402 est illustré dans son état fermé sur la figure 4 et dans son état ouvert sur la figure 5.

Le coupe-circuit 402 est fonctionnellement similaire au coupe-circuit 2 mais diffère de ce dernier par certains détails de construction et notamment par la façon de construire la barrière isolante du dispositif de connexion.

Les éléments du coupe-circuit 402 qui sont analogues à ceux du coupe-circuit 2 ou qui jouent un rôle similaire à ces derniers portent la même référence numérique que ces derniers, augmentée de la quantité « 400 ». Par exemple, le fusible 440 est similaire au fusible 40. La description faite ci-dessus de ces éléments en référence aux modes de réalisation du coupe-circuit 2 est transposable au coupe-circuit 402.

Dans le coupe-circuit 402, le conducteur 410 se présente sous la forme d’une lame ou d’une languette comprenant des terminaux 412 et 414 raccordées entre eux par la partie centrale 416, celle-ci pouvant être prédécoupée ou affaiblie par rapport aux terminaux 412 et 414.

Le coupe-circuit 402 comporte un corps (un boîtier) ayant une forme de cylindre d’axe Z402. La première partie 420 du boîtier comporte des parois qui délimitent un logement central 426 centré sur l’axe Z402 et dans lequel sont disposés la charge pyrotechnique 422 de l’interrupteur pyrotechnique et un corps mobile 424 apte à se déplacer par translation dans le logement 426 le long de l’axe Z426. La chambre d’extinction d’arc 432 est délimitée par les parois de la deuxième partie 430 du boîtier et s’étend dans le prolongement du logement central 426.

Par exemple, le logement 426, la chambre 432 et le corps mobile 424 ont une forme cylindrique.

Tant que le coupe-circuit 402 est dans l’état fermé, la partie centrale 416 du conducteur 410 s’étend en travers du logement 426, perpendiculairement à la direction Z402.

Le fusible 440 comporte une première électrode 442 et une deuxième électrode 444, qui sont en partie insérées dans les parois de la deuxième partie 430 de boîtier et qui débouchent dans la chambre d’extinction 432 par des extrémités 446 et 448, respectivement. Par exemple, les extrémités 446 et 448 sont disposées face à face.

La barrière isolante comporte un joint torique 450 disposé dans la chambre 432 en regard des extrémités 446 et 448 des électrodes du fusible 440.

Par exemple, le joint 450 est disposé coaxialement avec l’axe Z402 en étant plaqué contre les parois de la chambre 432. Le joint 450 comporte une ouverture centrale configurée pour laisser passer le corps mobile 424 lorsqu’il est dans sa position déployée après déclenchement de la charge pyrotechnique 422.

Par exemple, le joint 450 est réalisé en matériau élastomère, par exemple en polypropylène, ou en PTFE, ou en silicone, ou tout autre matériau approprié.

Avantageusement, un deuxième joint torique 452 est disposé dans la chambre 432, au-dessus du joint 450, coaxialement avec la direction Z402. Le deuxième joint 452 permet d’éviter que lors de la coupure du courant, un arc électrique ne sorte de la chambre 432.

Avantageusement, un troisième joint torique 454 est disposé dans la chambre 432, en-dessous du joint 450, coaxialement avec la direction Z402. Le troisième joint 454 permet d’éviter que, lors de la coupure du courant, un arc électrique ne puisse passer par la partie principale 16 (celle-ci ayant été poussée vers le bas de la chambre 432 par le corps mobile 424 après le déclenchement de la charge 422).

De préférence, les joints 452 et 454 présentent une résistance supérieure à celle du joint 450, car ce dernier est configuré pour rompre quand les conditions dans la chambre l’exigent alors que les joints 452 et 454 doivent maintenir l’étanchéité de la chambre d’extinction pendant le fonctionnement du coupe-circuit.

Par exemple, les joints 452 et 454 sont réalisés en matériau élastomère, par exemple en PTFE ou en silicone, de préférence en silicone chargée d’un matériau minéral, tel que du mica. Avantageusement, au moins un joint vertical 456 en forme de bande relie les joints 450, 452 et 454 en s’étendant le long des parois de la chambre 432, par exemple en s’étendant parallèlement à la direction Z402. Bien que seul un tel joint vertical 456 soit visible sur la figure 4, en pratique plusieurs tels joints peuvent être disposés dans la chambre 432.

Par exemple, le joint vertical 456 est réalisé en matériau élastomère, par exemple en PTFE ou en silicone, par exemple en silicone chargée d’un matériau minéral, tel que du mica, de préférence dans le même matériau que les joints 452 et 454.

La figure 6 représente un coupe-circuit 502 selon un autre mode de réalisation de l’invention.

Le coupe-circuit 502 est similaire au coupe-circuit 2 mais diffère de ce dernier par le fait que la barrière isolante comporte une capsule métallique 550 montée de façon étanche autour de l’extrémité 46 de l’électrode 42 et qui définit un volume 552 comparable au volume 52, comme illustré par l’insert (a) de la figure 6.

Tant que la capsule métallique 550 est intacte, l’électrode 42 est isolée du reste de la chambre 32 par l’air ou par le vide contenu dans le volume 552.

Lorsque la pression dans la chambre 32 dépasse le seuil de pression prédéfini, la capsule 550 subit une déformation qui la contraint à venir en contact direct avec l’électrode 42, de préférence avec l’extrémité libre 46 de l’électrode 42, au niveau d’une zone de déformation 554, comme illustré schématiquement par l’insert (b) de la figure 6. Ce faisant, l’électrode 42 est en contact électrique avec la capsule 550, même si cette dernière n’est pas rompue et un contact électrique peut être établi par un arc électrique entre l’électrode 42 et le conducteur 10.

Selon une autre variante, l’extrémité 46 de l’électrode 42 a une forme de pointe et est configurée pour perforer la capsule 550 lorsque celle-ci se déforme et vient en contact avec l’extrémité 46. Cette perforation forme un orifice dans la capsule 550, par lequel l’intérieur du volume 552 est mis en communication avec le reste de la chambre 32. La barrière isolante est ainsi rompue et un contact électrique peut être établi par un arc électrique entre l’électrode 42 et le conducteur 10.

Cette variante peut avantageusement être mise en oeuvre dans le cas d’une capsule ou d’une paroi qui n’est pas nécessairement métallique ou électriquement conductrice, par exemple dans le cas d’une membrane ou d’une barrière isolante en plastique. Selon une autre variante, la capsule 550 est configurée pour être rompue lorsque la pression dans la chambre 32 dépasse le seuil de pression prédéfini. Par exemple, une prédécoupe est préalablement formée sur une face de la capsule 550. En cas de surpression, la zone prédécoupée se détache totalement ou partiellement du reste de la capsule, formant ainsi un orifice dans la capsule 550, par lequel l’intérieur du volume 552 est mis en communication avec le reste de la chambre 32. La barrière isolante est ainsi rompue et un contact électrique peut être établi par un arc électrique entre l’électrode 42 et le conducteur 10.

Cette variante peut avantageusement être mise en oeuvre dans le cas d’une capsule ou d’une paroi qui n’est pas nécessairement métallique ou électriquement conductrice, par exemple dans le cas d’une membrane ou d’une barrière isolante en plastique.

Selon des modes de réalisation alternatifs non illustrés, la capsule 550 peut être remplacée par une ou plusieurs parois métalliques.

Mis à part ces différences, la description du coupe-circuit 2 est applicable au coupe-circuit 502.

Il est à noter que, dans cet exemple, la paroi 30 de la chambre d’extinction d’arc 32 comporte une zone de renfort 560 qui dépasse à l’intérieur de la chambre 32 pour guider l’arc électrique A vers un emplacement particulier de la chambre 32.

Cette zone de renfort 560 n’est pas indispensable et peut être omise en variante. Dans des modes de réalisation alternatifs, une ou plusieurs zones de renfort 560 pourraient être utilisées dans les coupe-circuits selon les autres modes de réalisation ici décrits.

La figure 7 représente un coupe-circuit électrique 602 selon un autre mode de réalisation de l’invention.

Le coupe-circuit 602 est similaire au coupe-circuit 2 mais diffère de ce dernier par le fait que la barrière isolante comporte un revêtement 650 électriquement isolant déposé sur l’extrémité 46 de l’électrode 42 et, de préférence, sur toute la partie de l’électrode 42 qui s’étend dans la chambre 32. Le revêtement 650 isole l’électrode 42 du reste de la chambre 32 et empêche l’établissement d’un contact électrique, même par l’intermédiaire d’un arc électrique, entre l’électrode 42 et le conducteur 10. Le revêtement 650 est configuré pour fondre lorsque la température dans la chambre 32 dépasse une température prédéfinie. En fondant ou en se sublimant, le revêtement expose l’électrode 42 et permet l’établissement d’un contact électrique avec le conducteur 10. Selon des exemples, le revêtement 650 est en polymère, par exemple en polyamide ou en polypropylène ou en polyimide. En variante, le revêtement 650 est de l’émail. Par exemple, l’électrode 42 est formée en connectant au fusible 40 une portion de fil émaillé.

Mis à part ces différences, la description du coupe-circuit 2 est applicable au coupe-circuit 602.

La figure 8 représente un coupe-circuit électrique 702 selon un autre mode de réalisation de l’invention.

Le coupe-circuit 702 est similaire au coupe-circuit 2 mais diffère de ce dernier par le fait qu’il comporte deux fusibles 710, 720 à la place du fusible 40. Par exemple, le premier fusible 710 comporte une première électrode 712 qui débouche à l’intérieur de la chambre 32 et une deuxième électrode 714 connecté au conducteur 10, par exemple ici connectée au terminal 14. De façon analogue, le deuxième fusible 720 comporte une première électrode 722 qui débouche à l’intérieur de la chambre 32 et une deuxième électrode 724 connecté au conducteur 10, par exemple ici connectée au terminal 14 par l’intermédiaire d’une électrode commune avec l’électrode 714.

Les deux fusibles 710 et 720 ont des calibres différents.

Par exemple, le fusible 710 a un calibre en courant de 50 A et le fusible 720 a un calibre en courant de 150 A.

Une première barrière isolante est associée à l’électrode 412 du premier fusible 410 et une deuxième barrière isolante est associée à l’électrode 422 du deuxième fusible 420. Les première et deuxième barrières isolantes sont telles que précédemment décrites. Par exemple, la première barrière comporte une paroi 730 et un volume 732 similaires à la capsule 550 et au volume 552. De façon analogue, la deuxième barrière comporte une paroi 740 et un volume 742 similaires à la capsule 550 et au volume 552.

Bien qu’illustrées ici sous la forme de capsules similaires à la capsule 550, les parois 730 et 740 peuvent être réalisées de façon différente. Par exemple, il peut s’agir de parois analogues à la paroi 50.

Avantageusement, les première et deuxième barrières sont configurées pour rompre sous des conditions différentes, notamment pour ne pas rompre en même temps. Par exemple, la première barrière est configurée pour rompre avant la deuxième barrière lorsqu’un arc électrique A est présent après la coupure du conducteur 10 et que la température et/ou la pression et/ou l’intensité de l’arc va en augmentant. De préférence, la barrière étant associée au fusible 410 ou 420 ayant le plus faible calibre en courant des deux fusibles est configurée pour rompre avant la barrière associée à l’autre fusible 410 ou 420.

Le mode de réalisation de la figure 7 peut être généralisé à d’autres modes de réalisation dans lesquels plus de deux fusibles 410, 420 sont utilisés.

Mis à part ces différences, la description du coupe-circuit 2 est applicable au coupe-circuit 702.

La figure 9 représente un coupe-circuit électrique 802 selon un autre mode de réalisation de l’invention.

Le coupe-circuit 802 est similaire au coupe-circuit 2 mais diffère de ce dernier par le fait qu’il comporte un conducteur électrique additionnel 860 raccordé à un des terminaux du conducteur 10 (ici au terminal 12), le conducteur électrique additionnel 860 étant isolé de la chambre d’extinction d’arc et comportant une extrémité libre 862 qui débouche à l’intérieur du volume 52 délimité par la paroi 50.

Par exemple, le conducteur électrique additionnel 860 est formé à l’extérieur du corps 30 ou dans une paroi du corps 30 (par exemple par surmoulage).

Selon des modes de réalisation donnés à titre d’exemple, le conducteur électrique additionnel 860 est en tungstène.

Avantageusement, la distance d’isolement entre l’extrémité 862 du conducteur électrique additionnel 860 et l’extrémité 46 de l’électrode 42 est choisie pour permettre l’isolation électrique dans l’air pour une tension électrique supérieure ou égale à au moins 1 ,5 fois la tension électrique du générateur utilisé dans le circuit électrique auquel le coupe-circuit 802 est associé.

Grâce à la distance d’isolement, aucun arc électrique ne peut s’établir entre les extrémités 46 et 862 tant que la barrière 50 n’a pas été rompue.

Après le déclenchement de l’interrupteur 22, 24, une fois la barrière rompue sous l’effet de l’arc électrique A, le volume 52 est mis en communication avec l’atmosphère ionisée de la chambre d’extinction d’arc. L’arc électrique peut alors s’établir entre les extrémités 46 et 862, connectant de fait le fusible 40 au terminal 12.

L’utilisation du conducteur électrique additionnel 860 permet de connecter le fusible 40 avec une meilleure fiabilité, car la distance entre les extrémités 46 et 862 peut être facilement définie lors de la fabrication du coupe-circuit 802, alors qu’il n’est pas toujours possible de prévoir avec précision quelle sera la distance entre la partie 16 et l’électrode 46 suite à la séparation du conducteur 10. Selon une variante, la paroi 50 peut comporter une couche électriquement conductrice sur sa face extérieure, c’est-à-dire sa face exposée du côté de la chambre 32. Cela permet d’attirer plus facilement l’arc électrique près de la paroi 50 et d’en faciliter la rupture par fusion.

Selon une autre variante optionnelle, pouvant être combinée avec la précédente variante, la paroi 50 peut comporter une couche électriquement conductrice sur sa face intérieure, c’est-à-dire sur sa face qui se trouve à l’intérieur du volume 52. Cette couche électriquement conductrice est alors capable d’assurer un contact électrique entre les 2 électrodes 46 et 862 après la rupture de la barrière.

Cela permet d’obtenir un seuil dépendant à la fois de la température et de la pression, la plus « forte » de ces grandeurs déclenchant alors la rupture de la barrière pour provoquer la connexion du fusible 40.

Mis à part ces différences, la description du coupe-circuit 2 est applicable au coupe-circuit 802.

La figure 10 représente un coupe-circuit électrique 902 selon un autre mode de réalisation de l’invention.

Le coupe-circuit 902 est globalement similaire au coupe-circuit 2 mais diffère de ce dernier par le fait que le dispositif de connexion ne comporte pas une barrière telle que définie précédemment séparant l’extrémité 46 du reste de la chambre d’extinction d’arc.

A la place, le dispositif de connexion comporte un logement 910 formé dans une paroi du corps 30 et dans laquelle sont disposées une barrière 912 et une pièce mobile 914 électriquement conductrice, par exemple en métal, montée coulissante dans le logement 910.

Par exemple, le logement 910 est un canal, de préférence de forme cylindrique, qui débouche à l’extérieur du corps 30.

L’extrémité de l’électrode 44 du fusible 40 débouche dans le logement 910 par son extrémité libre 916. Une électrode supplémentaire est raccordée au terminal 14 et débouche dans le logement 910 par son extrémité libre 918. Par exemple, les extrémités 916 et 918 sont disposées en regard l’une avec l’autre.

Les extrémités 916 et 918 sont séparées à distance l’une de l’autre, par exemple avec une distance d’isolement telle que définie précédemment.

La pièce mobile 914 est déplaçable entre une position de repos, dans laquelle elle reste à distance des extrémités 916 et 918, et une position excitée dans laquelle elle raccorde électriquement ladite électrode du fusible 40 avec ledit terminal 14, en venant en contact direct avec les extrémités 916 et 918. Sur la figure 10, la pièce mobile 914 est illustrée dans sa position de repos. La position occupée par la pièce mobile 914 dans la position excitée est représentée par le contour en pointillés 914’.

La barrière 912 est disposée de manière à séparer la chambre d’extinction d’arc 32 du logement 910, par exemple en fermant une entrée du logement 910.

La barrière 912 est configurée pour rompre lorsque le seuil prédéfini dans la chambre d’extinction 32 est dépassé.

Ainsi, la barrière 912 peut avantageusement être une paroi analogue à la paroi 50 ou à la capsule 550.

De préférence, la barrière 912 est configurée pour rompre lorsque la pression à l’intérieur de la chambre d’extinction d’arc 32 dépasse le seuil prédéfini.

Une fois la barrière rompue, la pièce mobile 914 est déplacée de sa position initiale de repos vers la position excitée 914’ sous l’effet de l’augmentation de pression dans le logement 910 causée par la mise en communication fluidique avec la chambre 32. En d’autres termes, la pièce 914 agit à la manière d’un piston. Ce déplacement est illustré par la flèche F1 sur la figure 10.

Par exemple, la pièce 914 a une forme complémentaire à la forme de la section du logement 910.

De préférence, la pièce 914 est montée dans le logement 910 avec un jeu nul ou négatif afin de pouvoir rester maintenue dans la position de repos tant que la barrière 912 n’a pas été rompue et qu’elle n’a pas été déplacée par l’augmentation de pression. Cela limite le risque que la pièce 914 se déplace accidentellement vers la position excitée par exemple lorsque le coupe-circuit 902 est soumis à un choc ou à une forte accélération.

En variante, dans le même but, la pièce 914 pourrait être mécaniquement connectée avec la barrière 912, par exemple par surmoulage.

Avantageusement, le logement 910 comporte des moyens de retenue 920, tels qu’une ou plusieurs butées, qui limitent le déplacement de la pièce mobile 914 pour l’empêcher d’aller plus loin que la position excitée 914’. Ainsi, la pièce 914 reste maintenue dans la position excitée 914’.

Dans des modes de réalisation alternatifs, bien que cela ne soit pas dessiné sur la figure 10, le coupe-circuit 902 pourrait inclure un dispositif de connexion supplémentaire tel que défini dans les modes de réalisation des figures 1 à 9, associé à l’extrémité 46 de l’électrode 42. Selon des variantes, l’extrémité 46 et l’électrode 42 peuvent être omises et remplacées par une électrode 922 qui raccorde directement l’extrémité du fusible 40 au terminal 12, sans forcément passer par la chambre d’extinction d’arc.

Mis à part ces différences, la description du coupe-circuit 2 est applicable au coupe-circuit 902.

Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, une fois la barrière isolante rompue, la mise en contact entre l’électrode 42 et le conducteur 10 est réalisée au moyen d’un arc électrique A’. Toutefois, selon des modes de réalisation non illustrés, cette connexion est directement réalisée par une mise en contact direct entre l’électrode et le conducteur 10.

Par exemple, l’électrode 42 est disposée de telle sorte dans la chambre 32 que la partie sectionnée 16 tombe en contact contre la paroi 50 (ou la capsule 550) après la coupure du conducteur 10. Lorsque la barrière est rompue (par exemple par destruction de la paroi 50 ou de la capsule 550), la partie sectionnée 16 est en contact direct avec l’électrode 42.

Dans les modes de réalisation ci-dessus, seule l’électrode 42 du fusible émerge dans la chambre 32. Toutefois, selon des variantes non illustrées, l’autre électrode 44 du fusible pourrait également émerger dans la chambre 32. Dans ce cas, deux arcs électriques distincts sont nécessaires pour connecter électriquement le fusible 40 aux deux terminaux 12 et 14 du conducteur 10.

Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, les dispositifs de coupure sont décrits à titre d’exemple comme étant associés à l’électrode 42 ou à l’électrode 44 (et, respectivement, au terminal 12 ou au terminal 14), mais on comprend qu’en variante, ces dispositifs de coupure peuvent être utilisés sur l’autre électrode 44 ou 42 du fusible (et donc sur l’autre terminal 14 ou 12), voire sur les deux électrodes 42 et 44 à la fois.

D’autres modes de réalisation sont possibles. Les variantes additionnelles décrites ci-après peuvent être combinées aux modes de réalisation précédemment décrits selon toute combinaison techniquement admissible.

Selon une variante du mode de réalisation du coupe circuit 802 illustré à la figure 9, l’extrémité libre 862 du conducteur additionnel 860 peut déboucher à l’intérieur de la chambre d’extinction 32, tout en étant à l’extérieur du volume 52 délimité par la paroi 50, l’électrode 46 restant isolée du reste de la chambre de coupure par la membrane 50

Cette disposition permet de placer l’extrémité libre 862 librement dans la chambre d’extinction 32, et ainsi de s’adapter à la géométrie de cette chambre d’extinction. Même si l’extrémité libre 862 n’est alors plus isolée du terminal 14, l’arc électrique passera de toute façon par l’électrode 46 une fois que la paroi 50 aura été rompue.

L’extrémité libre 862 pouvant ainsi être placée librement, il est possible de la placer à une faible distance de l’électrode 46, par exemple à moins de 500pm, afin de réduire la longueur de l’arc électrique, et donc de diminuer l’énergie que dissipe cet arc électrique à l’intérieur de la chambre 52 ainsi qu’à l’intérieur de la chambre d’extinction 32.

Selon une variante, notamment applicable aux modes de réalisation des figures 6 et 8, la capsule métallique 550 peut être déformable de façon bistable, c’est-à-dire déformable de façon réversible entre un premier état dans lequel la capsule n’est pas en contact avec l’électrode 46, et un deuxième état dans lequel l’électrode 46 est en contact directe avec la capsule métallique 550 pour établir une conductivité électrique.

Le caractère bistable de la déformation de la capsule métallique peut être obtenu grâce à une conformation spécifique de la paroi supérieure de la capsule, par exemple grâce à une forme bombée, ou une forme de dôme.

Dans l’exemple illustré, dans le premier état, la forme bombée est éloignée de l’électrode 46. Dans le deuxième état, la forme bombée est inversée et vient en contact avec l’électrode 46. Cela favorise la mise en contact avec l’électrode 46 et assure un bon effet de seuil.

Selon une implémentation particulière de cette variante, dont un exemple est illustré par la figure 1 1 , le coupe-circuit 502 comporte un conducteur additionnel analogue au conducteur additionnel 860, et qui relie le terminal 12 à la capsule métallique, qui porte ici la référence 1050. Cela procure les mêmes avantages que ceux décrits en référence au conducteur additionnel 860.

Selon une autre variante, l’extrémité libre du conducteur additionnel peut déboucher à l’intérieur du volume 1052 délimité par la capsule 1050.

Selon encore une autre variante, le conducteur additionnel peut être relié à la capsule métallique même lorsque la capsule n’est pas déformable de façon bistable, à l’instar de la capsule 550 précédemment décrite.

Selon une variante du mode de réalisation du coupe circuit 902 illustré à la figure 10, la pièce mobile 914 est couplée à un organe de rappel, tel qu’un ressort hélicoïdal ou un ressort précontraint, configuré pour repousser la pièce mobile vers sa position excitée. Tant que la barrière 912 n’est pas rompue, la pièce mobile 914 reste en position dans la position de repos. Lorsque la barrière 912 est rompue, la pièce mobile est déplacée vers la position excitée notamment sous l’action de l’organe de rappel.

Cela permet d’éviter que la pièce mobile 914 n’établisse pas complètement le contact électrique avec les extrémités 916 et 918 au cas où la barrière aurait été rompue mais où les conditions dans la chambre d’extinction ne seraient pas suffisantes pour complètement déplacer la pièce mobile 914.

De façon générale, les coupe-circuits conformes à un ou à plusieurs des modes de réalisation décrits ci-dessus peuvent être connectés entre eux, par exemple en série ou en parallèle, au moyen de leurs terminaux 12, 14 respectifs, pour former un dispositif coupe-circuit présentant des performances accrues.

Selon des modes de réalisation optionnels, comme illustré sur la figure 12, lorsque deux coupe-circuits 1 100 et 1 102 sont connectés entre eux, le fusible 40 de l’un des coupe-circuits peut être omis et remplacé par un conducteur électrique

1 1 10 reliant leurs électrodes 42 respectives.

Les modes de réalisation et les variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinés entre eux pour donner naissance à de nouveaux modes de réalisation.