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Title:
ELECTRIC CONNECTOR FOR AN ELECTRONIC CIRCUIT MODULE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1985/003387
Kind Code:
A1
Abstract:
The connector is intended to electrically connect a "daughter" module to the "bus" bars of a "mother" system. It comprises a plurality of conductor tracks (21) formed on one face of a flexible insulating sheet (13) which embodies the printed circuit board of an electronic circuit of module, the other face of said sheet being integral with a spring blade (20) intended to keep the tracks (21) in a naturally distant position with respect to the "bus" bars to which they are to be connected. The contacting of the tracks and of the "bus" bars takes place by displacement of a slide (12) susceptible of engaging the sheet (14) during part of its travel and to cause it to bend against the blade (20) sufficiently so as to make the tracks of the sheet touch the "bus" bars. The contact breaking is effected by a reverse displacement of the slide.

Inventors:
MIZZI FRANCOIS (FR)
GRIMAUD JEAN-JACQUES (US)
Application Number:
PCT/CH1985/000005
Publication Date:
August 01, 1985
Filing Date:
January 18, 1985
Export Citation:
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Assignee:
BATTELLE MEMORIAL INSTITUTE (CH)
International Classes:
H01R12/89; H01R12/70; H05K3/36; (IPC1-7): H01R23/68
Foreign References:
EP0121467A11984-10-10
EP0006725A11980-01-09
US4331372A1982-05-25
US3082398A1963-03-19
GB887101A1962-01-17
US3491328A1970-01-20
US4080027A1978-03-21
US3430186A1969-02-25
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Claims:
REVE N D I C A T I ON S
1. Connecteur électrique, en particulier d'un module comportant au moins un circuit électrique ou électronique destiné à être relié, par une première pluralité de pistes conductrices, à une seconde plu¬ ralité de pistes conductrices appartenant à un système électrique auquel doit être associé le module, caractérisé par le fait qu'au moins l'extrémité de contact des pistes conductrices de la premiè¬ re pluralité de pistes est solidaire d'un substrat formé d'une feuil¬ le isolante souple sur laquelle est fixé ledit circuit intégré, que des moyens élastiques maintiennent ce substrat dans une pre mière position stable dans laquelle, lorsque le module est position¬ né par rapport au système de manière que les pistes conductrices de chaque pluralité de pistes se font face, les pistes associées au subs¬ trat demeurent distantes de celles du système, ces moyens ramenant ce substrat dans ladite première position lorsqu'il en est écarté, et par le fait que le module conporte un mobile susceptible d'ê¬ tre conduit successivement dans deux positions limites de sa trajec¬ toire, ce mobile étant ciné atiquement solidaire d'au moins un pous¬ soir susceptible de faire prise sur ladite feuille isolante et d'en commander un fléchissement, à 1*encontre de l'action desdits moyens élastiques, qui soit suffisant pour porter en contact galvanique cha¬ que piste conductrice associée à cette feuille avec une piste déter¬ minée parmi celles appartenant audit système électrique au moins lors¬ que le mobile atteint un point intermédiaire de ladite trajectoire, dans son mouvement en direction de l'un desdits points limites et pendant tout son déplacement entre ledit point intermédiaire et ce point limite.
2. Connecteur électrique, en particulier d'un module comportant au moins un circuit électrique ou électronique destiné à être relié, par une première pluralité de pistes conductrices, à une seconde plu¬ ralité de pistes conductrices appartenant à un système électrique auquel doit être associé le module, caractérisé par le fait qu'au moins l'extrénité de contact des pistes conductrices de la premiè¬ re pluralité de pistes est solidaire d'un substrat formé d'une feuil¬ le isolante souple sur laquelle est fixé ledit circuit intégré. que des moyens élastiques maintiennent ce substrat dans une pre¬ mière position stable dans laquelle, lorsque le module est position¬ né par rapport au système de manière que les pistes conductrices de chaque pluralité de pistes se fait face, les pistes associées au subs trat sont en contact galvanique avec celles du système, ces moyens ramenant ce substrat dans ladite première position lorsqu'il en est écarté, et caractérisé par le fait que le module conporte un mobile sus¬ ceptible d'être conduit successivement dans deux positions limites de sa trajectoire, ce mobile étant cinématiquement solidaire d'au moins un poussoir susceptible de faire prise sur ladite feuille iso¬ lante et d'en ccπmander un fléchissement, à l'encontre de l'action desdits moyens élastiques, qui soit suffisant pour écarter chaque piste conductrice associée à cette feuille de la piste respective appartenant audit système électrique au moins lorsque le mobile at¬ teint un point, intermédiaire de ladite trajectoire, dans son mouve¬ ment en direction de l'un desdits points limites et pendant tout son déplacement entre ledit point intermédiaire et ce point limite.
Description:
Connecteur électrique d'un module â circuit électronique

Con-me on le sait, les installations et appareils à fonctionne¬ ment électronique sont constitués aujourd'hui, dans leur quasi to¬ talité, par assen lage d'une pluralité de cartes amovibles, et donc interchangeables, généralement formées par un circuit iiiprimé fai- sant support pour un ou plusieurs circuits électroniques, par exem¬ ple des circuits intégrés, branchés sur ce circuit, voire couplés entre eux par l'intermédiaire d'un tel circuit. A l'intérieur d'une mime installation ou appareil, ces cartes sent couplées entre elles par l'intermédiaire d'un enseπfole de barres "bus" auxquelles elles sont reliées galvaniquement par des systèmes de connecteurs aussi divers que ncπbreux, généralement de mise en oeuvre assez complexe, interdisant pratiquement à tout usager néophyte de procéder de lui-mê¬ me au remplacement d'une carte par une autre. De plus, un tel rem¬ placement ne peut généralement avoir lieu qu'en accédant au coeur même de l'installation ou appareil en question.

L'apparition des jeux électroniques et des mini-ordinateurs à usage domestique a conduit les constructeurs à prévoir la possibi¬ lité pour les usagers de procéder eux-mêmes à la substitution de cer¬ taines cartes portant des circuits donnés, concernant par exeπple des programmes informatisés, sans devoir ni opérer à l'intérieur du boîtier de ces appareils ni faire usage d'outils particuliers. C'est ainsi qu'on a disposé ces cartes sous enveloppe rigide de protection, enfichable sur une partie du boîtier prévue à cet effet, les liai¬ sons de nature électrique étant réalisées à l'aide de connecteurs appropriés dont l'architecture ne limite d'ailleurs pas leur eπploi dans le contexte ci-dessus mais est également souvent valable pour assurer le branchement électrique de cartes électroniques tradition¬ nelles, telles celles mentionnées précédemment.

Le but de la présente invention est précisément celui de per- mettre une généralisation d'application des cartes sous enveloppe dans toutes les utilisations possibles en donnant à ces cartes une coπraodité d'emploi et une fiabilité particulièrement élevées.

A cet effet, l'invention a notamment pour objet un connecteur

électrique, en particulier d'un module ccπçortant au moins un cir¬ cuit électrique ou électronique destiné à être relié, par une pre¬ mière pluralité de pistes conductrices, à une seconde pluralité de pistes conductrices appartenant à un ' système électrique auquel doit être associé le module, caractérisé par le fait qu'au moins l'extré¬ mité de contact des pistes conductrices de la première pluralité de pistes est solidaire d'un substrat formé d'une feuille isolante sou¬ ple sur laquelle est fixé ledit circuit intégré, que des moyens élas¬ tiques maintiennent ce substrat dans une première position stable dans laquelle, lorsque le module est positionné par rapport au sys¬ tème de manière que les pistes conductrices de chaque pluralité de pistes se font face, les pistes associées au substrat demeurent dis¬ tantes de celles du système, ces moyens ramenant ce substrat dans ladite première position lorsqu'il en est écarté, et caractérisé par le " fait que le module ccπçorte un mobile susceptible d'être conduit successivement dans deux positions limites de sa trajectoire, ce mo¬ bile étant cinématiquement solidaire d'au moins un poussoir suscep¬ tible de faire prise sur ladite feuille isolante et d'en cαi-mander un fléchissement, à l'encontre de l'action desdits moyens élastiques, qui soit suffisant peur porter en contact galvanique chaque piste conductrice associée à cette feuille avec une piste déterminée par¬ mi celles appartenant audit système électrique au moins lorsque le mobile, atteint un point intermédiaire de ladite trajectoire, dans son mouvement en direction de l'un desdits points limites et pendant tout son déplacement entre ledit point intermédiaire et ce point li¬ mite.

L'invention concerne également une seconde forme d'exécution d'un tel connecteur électrique, mettant en oeuvre une inversion ci¬ nématique du connecteur électrique défini préeèdeππ-ent. A cet effet, l'invention a, de plus, pour objet un connecteur électrique qui est, cαπme le précédent, destiné à relier, par une première pluralité de pistes conductrices, le circuit électrique ou électronique que cαiporte un module donné, à une seconde pluralité de pistes conductrices appartenant à un système électrique auquel doit être associé le module, ce connecteur étant caractérisé par le fait qu'au moins l'extrémité de contact des pistes conductrices de la première pluralité de pistes est solidaire d'un substrat formé

d'une feuille isolante souple sur laquelle est fixé ledit circuit intégré, que des moyens élastiques maintiennent ce substrat dans une première position stable dans laquelle, lorsque le module est posi¬ tionné par rapport au système de manière que les pistes conductri- ces de chaque pluralité de pistes se font face, les pistes associées au substrat sont en contact galvanique avec celles du système, ces moyens ramenant ce substrat dans ladite première position lorsqu'il en est écarté, et par le fait que le module comporte un mobile sus¬ ceptible d'être conduit successivement dans deux positions limites de sa trajectoire, ce mobile étant cin natiquement solidaire d'au moins un poussoir susceptible de faire prise sur ladite feuille iso¬ lante et d'en commander un fléchissement, à l'encontre de l'action desdits moyens élastiques, qui soit suffisant pour écarter chaque piste conductrice associée à cette feuille de la piste respective appartenant audit système électrique au moins lorsque le mobile at¬ teint un point intermédiaire de ladite trajectoire, dans son mouve¬ ment en direction de l'un desdits points limites et pendant tout- scn déplacement entre ledit point intermédiaire et ce point limite.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtrait de la description qui va suivre, laquelle fait référen¬ ce aux dessins annexés:

La fig. 1 est une vue montrant, en plan, un module muni du con¬ necteur selon l'invention fixé sur un appareil électronique partiel¬ lement représenté. La fig. 2 est une vue en plan et à plus grande échelle d'un dé¬ tail constructif de cet appareil.

La fig. 3 est une vue en coupe partielle selon l'axe III-III de la fig. 1.

La fig. 4 est une vue selon IV-IV de la fig. 3, avec arrache- ment partiel.

La fig. 5 est une vue en coupe selon V-V de la fig. 1, dans une autre position de certains éléments.

La fig. 6 est une vue éclatée et en perspective d'une partie de la carte apparaissant sur la fig. 1. Au dessin (fig. 1), 1 représente une portion du boîtier d'un appareil électronique, par exeπçle un petit ordinateur, qui est creu¬ sé par une rainure 2 dont les parois longitudinales sont à leur tour

entaillées par des gorges de section triangulaire, 2a et 2b (figs 2 et 3), s'étendant sur toute la longueur de la rainure 2, rainure dont le fond 2c est formé par le revers d'une plaque isolante 3 cons¬ tituant un circuit iπprimé sur l'avers duquel sont fixés de maniè- re traditionnelle des "chips'' tels que 4, cette plaque constituant ainsi ce qui est traditionnellement appelé un "p.c. board" ou "printed circuit board". Ce circuit imprimé et les chips intégrés qu'il por¬ te peuvent former toutes sortes de circuits nécessaires au fonction¬ nement d'un ordinateur: ne faisant pas partie de l'invention, cet ensemble structurel ne sera pas décrit dans le détail.

Disons siπplement que, dans le cas d'espèce, la partie visible du "p.c. board" 3 est plus particulièrement celle qui, selon une ca¬ ractéristique essentielle et très avantageuse de l'invention, est destinée à permettre le branchement électrique sur l'ordinateur de circuits électroniques amovibles pouvant constituer tous genres d'élé¬ ments de logiciels d'appoint tels que mémoires d'extension ou de com- planent des RS et RM de base de l'ordinateur, mémoires de stocka¬ ge, programmes particuliers de toute nature, etc.. Ainsi qu'on le- verra de façon plus détaillée par la suite, le branchement est des- tiné à être effectué par ' l'intermédiaire d'une pluralité de barres "bus" qui se présentent sous forme d'une pluralité de pistes conduc¬ trices 5, s'étendant parallèlement sur le revers de la plaque 3, soit au dessin sur la face supérieure de celle-ci (figs 2 et 3) . Ces pis¬ tes peuvent être obtenues de toutes manières, selon les techniques connues de fabrication des circuits in-primés. En l'espèce, ces pis¬ tes peuvent présenter une largeur de l'ordre de 8/10 de mm avec un écartement de 4/10 de π-m et s'étendent, par groupe d'une quarantai¬ ne, du bord de la rainure 2 muni de la gorge 2a vers l'autre bord de cette rainure, sur une longueur de 1 à 2 centimètres ou mime sur toute la largeur de la rainure, selon les cas.

La rainure 2 du boîtier 1 est en effet destinée à recevoir un ou plusieurs modules englobant précisément les élénents de logiciel ci-dessus et dont l'architecture générale de mime que leurs parti¬ cularités structurelles essentielles voit maintenant être décrites. un tel module est formé par asseπblage de trois parties principales, à savoir un boîtier 10, un enbout de connection 11 et un coulisseau 12 permettant d'agir sur l' nbout 11 en vue de relier galvaniquement

les circuits du module aux barres "bus" 5 déjà citées, ou d'inter¬ rompre cette liaison. Le coulisseau 12 peut également commander le verrouillage mécanique du module correspondant dans la rainure 2, dans une position relative appropriée au transfert des informations du module et vers le module par l'intermédiaire des barres bus 5. αanme on le voit au dessin, le boîtier 10 est formé par une sor¬ te de pochette au fond 10a de section droite triangulaire (figs 1 et 3) par lequel le module peut être inséré et glissé longitudina.- lement dans la gorge 2b de la rainure 2 de l'appareil. Ce boîtier peut être réalisé en acier inoxydable ou en matière plastique dure. Il contient, en substance, l'ensemble des "chips" concernés par la fonction attribuée au module, montés de façon traditionnelle sur un circuit iπçrimé constituant le p.c. board du module et qui est for¬ mé, par toute technique connue, sur une feuille en matière synthé- tique souple, par exemple en résine épαxy, dont la partie extrême gauche 13 fait saillie hors du boîtier 10 pour constituer l'un des éléments essentiels de l'eirbout de connection 11 (fig. 3) .

Dans la forme d'exécution représentée, les faces latérales, la face supérieure et la face inférieure du boîtier 10 sont planes et parallèles deux à deux. A titre d'exeπple, on signalera qu'un tel boîtier peut présenter une épaisseur de 2 à 3 millimètres, ce qui est exceptionnellement peu pour ce genre d'article.

L'embout de connection 11 se présente sous la forme d'une pla¬ quette en matière plastique insérée à force, par son extrémité droi- te au dessin, dans l'ouverture du boîtier 10 et dont l'extrémité gau¬ che présente deux biseaux lia et 11b formant un dièdre par lequel l'embout 11 est inséré dans la gorge 2a ménagée dans la face gauche de la rainure 2 du boîtier 1 de l'appareil.

Comme on le voit au dessin (figs 3 et 4) , la plaquette formant l'embout 11 est traversée par un passage 14, sOuvrant tant sur la face supérieure que sur la face inférieure de la plaquette et dont la largeur croît au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la première pour aller vers la seconde. Cn remarquera encore que le passage 14 part environ à mi-longueur de la face supérieure de la plaquette pour aboutir à proximité de l'extrénité gauche de la face inférieure de celle-ci.

La partie de l'eπtxxit coπprise entre ce passage 14 et son ex-

trénité est taillée par deux découpures 15 et 16 délimitant une sor¬ te de bec central 17 présentant un logement 18, de forme générale parallélépipédique, dans lequel est disposé un ressort "lyre" 19, tendant à faire naturellement saillie lorsqu'il est dégagé (fig. 5) et qu'il est possible d'escamoter tout entier dans le logement 18 par si-πple pression du doigt sur sa partie supérieure.

Le fend des découpures 15 et 16 présente un profil en "escalier" à deux gradins, s'étendant jusqu'à la face inférieure de l'enbout 11. Le gradin supérieur constitue un organe de butée destiné à fi- xer l'une des positions limites susceptibles d'être occupées par le coulisseau 12, ainsi que cela sera décrit par la suite.

Ccπn-e cela est visible sur cette figure, la feuille isolante 13, constituant le p.c. board du module représenté, est maintenue au contact de la portion de l' nbout 11 formant le bec 17 et qui est située à gauche du passage 14. Cette feuille traverse ce passage pra¬ tiquement sur toute sa longueur jusqu'à proximité de la face infé¬ rieure de l'enbout 11.

En effet, sur la plus grande partie de sa longueur faisant sail¬ lie du boîtier 10, cette feuille 13 est protégée par une sorte de carapace, constituée par une tôle mince 20, en acier inoxydable, fi¬ xée à mime la feuille, par exeπple par collage, et dont l'extrémi¬ té libre, qui est en retrait par rapport à l'extrémité homologue de la feuille 13, est découpée de manière à former une série de dents 20a (fig. 4) . Par cette dentelure, la carapace 20 est localement af- faiblie de manière à lui donner une flexibilité accrue autorisant par là une déformation plus facile en flexion de la portion sousja- cente de la feuille 13.

La tôle 20 a été préformée de manière à exercer la fonction d'un moyen élastique tendant à rappeler cxxιst-=-π-r--ent la feuille 13 dans la position visible sur la fig. 3 si cette feuille en est écartée.

La largeur ainsi que l'éeartεment des dents 20a de la carapa¬ ce revêtant la feuille 13 corre-=pondent en tous points à la largeur et à l'écartement d'une pluralité de pistes conductrices 21 dont est garnie la face inférieure de cette feuille, ces pistes s'étendant jusqu'à l'intérieur du boîtier 10 et faisant partie du circuit im¬ primé de couplage des divers chips du circuit électronique disposé dans le boîtier. Dans leur partie comprise entre l'extrémité des dents

20a de la carapace 20 et leur propre extrémité libre, les pistes con¬ ductrices 21 sont revêtues de préférence d'une couche de contact d'un métal précieux, par exemple de l'or.

Comme on le verra par la suite, les pistes conductrices 21 sont en effet destinées à être portées en contact avec les pistes 5 ap¬ paraissant au fond de la rainure 2 du boîtier 1 de l'appareil élec¬ tronique auquel doit être associé le module considéré: leur largeur et leur écartement seront donc identiques en valeur à la largeur et à l'écartement des pistes 5. A titre de rappel, de telles pistes peuvent présenter une lar¬ geur de l'ordre de 8 0 de mm pour un écartement de l'ordre de 4 0 de mm. On pourra, au besoin, leur donner même des dimensions de va¬ leur inférieure tout en étant assurés du maintien de leur qualité intrinsèque pendant une durée de teπps de fonctionnement très i por- tante.

En effet, et selon une particularité essentielle de l'invention, la liaison galvanique entre le circuit électronique du module for¬ mé des éléments 10, 11 et 12 et le circuit électronique porté par le p.c. board que constitue la plaque 3 est réalisée par contact di- rect entre les pistes conductrices 5 du circuit imprimé que porte cette plaque et les pistes conductrices 21 dont est πunie la face inférieure de la feuille souple 13. Ainsi qu'on le verra ci-après, un tel contact est obtenu avec un frottement réduit entre les pis¬ tes ce qui assure évidemment une usure minimum et donc une excellen- te longévité des surfaces actives des pistes en présence.

C'est par acticnnement manuel du coulisseau 12 que se réalisent tant la liaison galvanique des pistes conductrices 5 et 21 que l'in¬ terruption de cette liaison.

Un tel coulisseau se présente, en effet, sous la forme d'un four- reau de section droite rectangulaire (fig. 6) , formé par assembla¬ ge de deux cornières en ϋ, par exemple en acier inoxydable de 2 à 3/10 de mm d'épaisseur, dent l'ouverture est de section correspon¬ dant en substance à celle de l'embout 11. Ce fourreau est en effet engagé à coulissement sur cet enbout et peut être conduit anuelle- ment d'une première position limite, visible sur la fig. 3, dans une seconde position limite (fig. 5) et vice-versa.

La face inférieure du fourreau 12 est découpée par une entail-

le rectangulaire 12a (figs 3 et 6) s'étendant pratiquement sur tou¬ te la largeur du coulisseau, dont la profondeur est choisie telle que, dans la première position axiale limite du coulisseau (fig. 3} , l'ouverture inférieure du passage 14 soit obturée par le coulisseau, alors que cette même ouverture est dégagée dans l'autre position li¬ mite.

Sur sa face supérieure, le coulisseau 12 conporte, de plus, deux paires de fentes parallèles 121a et 121b, respectivement 122a et 12 , d'écartement corre-=çondant sensiblement à la largeur des découpures 15 et 16 déjà citées, délimitant ainsi trois pattes 121, 122 et 123 dont la dernière, 123, qui est de forme générale rectangulaire, est située très exactement au centre de la face supérieure du coulisseau 12, coaxialeπ-ent à l'axe longitudinal de celui-ci. Trois fenêtres 123a, 123b et 123c pratiquées dans la patte 123 constituent autant d'evidements permettant à la partie charnue de l'extrémité des doigts de l'usager désirant actionner le coulisseau de faire facilement pri¬ se sur celui-ci.

Chacune des deux autres pattes 121 et 122 conporte trois par¬ ties essentielles, à savoir une première partie 121', respectivement 122*, s'étendant dans le plan général de la face supérieure du cou¬ lisseau, par laquelle la patte corre-jçondante demeure solidaire du reste de cette face, une deuxième partie 121", respectivement 122", inclinée vers la face inférieure du coulisseau et vers l'arrière de celui-ci, puis une troisième partie 121'", respectivement 122'" solidaire de la deuxiane partie de la patte re-=pective et s'étendant parallèlement aux deux faces inférieure et supérieure du coulisseau 12. Dans la zone de liaison des parties adjacentes 121', 121"; 121", 121'" - respectiveπεnt 122', 122"; 122", 122 » " de chaque patte, ces pattes sont légèrement affaiblies par creusage d'une rainure très peu profonde pratiquée dans l'épaisseur de chaque patte. Ce faisant, il a été possible d'accroître la souplesse naturelle de telles pat¬ tes.

Canne a le voit sur la fig. 3, la longueur et l'inclinaison données à la partie -Intermédiaire 121", re._pectivement 122", de la patte 121, respectivement 122 sent choisies de façon que la face in¬ férieure de la partie terminale 121'", respectivement 122'" de cet¬ te patte s'étende à un niveau légèrement supérieur au niveau du gra-

din inférieur du fond de la découpure 15, respectivement 16, appa¬ raissant de part et d'autre du bec 17 de l'enbout 11. De plus, on remarquera que, lorsque le coulisseau occupe la position visible sur la fig. 3, les pattes 121 et 122 eπçêchent de désenfiler ce coulis- seau de l'enbout 11, par déplacement subséquent du coulisseau vers la gauche au dessin, parce qu'elles sont en appui sur le gradin su¬ périeur du fond des découpures 15 et 16, gradins faisant ainsi of¬ fice de butée. Dans cette mime position du coulisseau, l'ouverture inférieure du passage 14 de l'embout 11 est obturée par la face inr ferieure du coulisseau, alors que celui-ci recouvre entièrement la face supérieure du bec 17 par sa patte 123, celle-ci maintenant le ressort-lyre 19 en position escamotée dans le logement 18. Enfin, on voit que les deux pattes 121 et 122 occupent une position distan¬ te de la portion de l'ensemble coπposite formé par la feuille sou pie 13, les pistes conductrices qu'elle porte sur sa face inférieu¬ re et la carapace 20 qui la recouvre, portion qui traverse pratique¬ ment de part en part le passage 14 et qui appuie librement sur le bec 17 de l' nbout 11 ainsi que décrit précédemment.

Si on déplace le coulisseau ou fourreau 12 de gauche à droite du dessin, en vue de l'éloigner de sa première position limite re¬ présentée sur la fig. 3, alors les pattes 121 et 122 tendrait à se rapprocher de plus en plus de la partie de l'ensemble coπposite, ci-dessus en appui élastique sur le bec 17 de l'embout 11, en même temps que la face inférieure du coulisseau masquera de moins en moins l'ouverture inférieure du passage 14.

Arrivera un moment où les pattes 121 et 122 viendront en con¬ tact avec la carapace 20 recouvrant la feuille souple 13 obligeant cette carapace, et la feuille 13 qui lui est solidaire, à fléchir vers le bas, à l'encontre de l'action élastique exercée par la ca- rapace 20, de sorte que l'extrémité inférieure de la feuille 13 et des pistes conductrices 21 qui lui sait associées vont devoir sor¬ tir du passage 14 par son ouverture inférieure, au fur et à mesure du dégagement de cette ouverture par le coulisseau, dans son mouve¬ ment vers la droite au dessin. Le coulisseau 12 continuant d'être déplacé et les pattes 121 et 122 de faire fléchir toujours plus la carapace 20 et la feuille 13 qui lui est associée, à un certain mènent cette feuille et les

pistes 21 viendront en contact avec la plaque 3 constituant le fond de la rainure 2 dans laquelle est inséré le module représenté et avec les pistes 5 que porte la face supérieure de cette plaquette. Dès cet instant, la partie de la feuille souple 3 située en aval des dents 20a de la carapace 20 va fléchir de plus en plus en amenant une lon¬ gueur des pistes 21 de plus en plus importante en contact avec une longueur corre-=pondante des pistes 5.

* I1 convient à ce point de signaler que les pattes 121 et 122 exercent alors sur la feuille 13 une force de l'ordre de 1 ou 2 kg par patte.

La position limite droite susceptible d'être occupée par le cou¬ lisseau 12 est celle représentée sur la fig. 5. On voit que ce cou¬ lisseau est bloqué dans cette position par appui, à gauche, sur le ressort-lyre 19, qui fait partiellement saillie hors de son logement 18, dent l'ouverture est maintenant toute dégagée, et, à droite, sur le boîtier 10 du module.

On remarque, en outre, que l'ouverture inférieure du passage 14 est alors entièrement dégagée par le coulisseau, livrant un pas¬ sage suffisant pour la feuille souple 13 et ses pistes conductrices, et que cette feuille est prise en sandwich entre les pattes 121 et 122 du coulisseau et la paroi droite du passage 14 contre laquelle elle prend appui.

Pour ramener le coulisseau de sa position extrême droite (fig. 5) dans la position limite de gauche (fig. 3) , on exercera d'abord un pression sur le ressort-lyre 19 qui soit suffisante pour le fai¬ re s'escamoter à l'intérieur du logement 18, puis on tirera ce cou¬ lisseau vers la gauche, par exeπçle en faisant prise des doigts sur la patte 123 du coulisseau. Ce faisant, les pattes 121 et 122 rel⬠cheront leur action sur la carapace 20 laquelle tendra à ramener élas- tique ent la feuille 13 vers sa position de repos représentée sur la fig. 3, le déplacement angulaire de cette feuille ayant pour con¬ séquence un éloignement graduel des pistes conductrices 21 par rap¬ port aux pistes 5, puis une séparati i de celles-ci et, donc l'in¬ terruption de toute liaison électrique entre le p.c. board de l'ap- pareil 1 et le p.c. board du module encore engagé dans la rainure 2.

La mise en contact π-utuel des pistes 5 et 21 de même que leur

séparation s'est donc effectuée de façon particulièreπ-snt douce, sans grand frottement, seul un léger raπpement des pistes 21 ayant lieu en cours d'opération. Il s'ensuit que de telles opérations de com¬ mutation s'effectuent avec une usure minime des surfaces en présen- ce, assurant une grande lαigévité des pistes qu'il s'agisse des pis¬ tes 5 ou des pistes 21. C'est ainsi que, à l'essai, il a été possi¬ ble de réaliser plusieurs milliers de cαnπutations sans observer d'usu¬ re notable.

Dans une variante d'exécution, non représentée, le module dé- crit pourrait présenter une ou plusieurs pattes de verrouillage fai¬ sant saillie par exemple sur les faces latérales du coulisseau et destinées à être portées en prise avec des fentes correspondantes ménagées au fond de la rainure de l'appareil dans laquelle le modu¬ le est destiné à être glissé, ces pattes ne pénétrant dans ces fen- tes qu'à partir d'une certaine position axiale du coulisseau attein¬ te au cours de son déplacement de la position limite de la fig. 3 vers la position limite de la fig. 5. lie déverrouillage aurait lieu à partir de cette même position axiale lors d'u déplacement de di¬ rection inverse du coulisseau. Dans une deuxième variante d'exécution, également non représen¬ tée, le module décrit pourrait être muni d'un interrupteur logé dans l'enbout 11 et susceptible de relier les pistes du p.c. board du cir¬ cuit électronique de ce module aux "chips" du circuit seulement lors¬ que le coulisseau occupe la positi i limite de la fig. 5, le coulis- seau commandant cet interrupteur à l'instant approprié. Ce faisant, il sera donc possible d'obtenir que les pistes conductrices du mo¬ dule ne soient parcourues par aucun courant tant que le contact avec les pistes de l'appareil auquel le module est destiné ne sera pas parfait. En outre, pour des modules englobant une pile d'ali enta- tien des chips de son circuit électronique, ce qui est par exenple le cas lorsqu'un tel circuit constitue une mémoire vive, on évite¬ ra que les pistes de tels modules soient sous tension tant que ces modules n'auront pas été portés en position active. Dans une telle éventualité, il sera évidemment possible d'utiliser l'interrupteur pour contrôler directement l'alimentation du circuit electrcnique à partir de la pile.

Dans une deuxième forme d'exécution de l'invention, il serait

possible de constituer un module formant en quelque sorte une inver¬ sion cinématique du module décrit en se référant aux figs 1 à 5. En effet, alors que dans la construction représentée sur ces figures il a été fait emploi d'une carapace 20 préformée de manière à jouer le rôle d'un moyen élastique tendant à maintenir la feuille 13 et ses pistes conductrices 21 dans une position la plus enfoncée pos¬ sible à l'intérieur du passage 14 traversant l'eπbout 11, les pat¬ tes 121 et 122 ayant pour tâche d'écarter cette feuille 13 de cet¬ te position enfoncée pour la faire saillir au travers de l'ouvertu- re inférieure du passage 14, il serait possible de préformer la ca¬ rapace 20 de manière que, par son élasticité, elle tende au contrai¬ re à pousser la feuille 13 et les pistes conductrices 21 en vue d'en faire saillir naturellement l'extrémité de contact au travers de l'ou¬ verture inférieure du passage 14. Dans un tel cas, le rôle des pat- tes 121 et 122 serait alors l'inverse du précédent, ces pattes de¬ vant empêcher la feuille 13 de suivre le mouvement inçosé par le mo¬ yen élastique que constituerait la carapace 20 tant' que les pistes conductrices associées à cette feuille doivent demeurer distantes de celles constituant les barres "bus" de l'appareil sur lequel se- rait fixé le module.

Dans son architecture présente, telle que décrite en se réfé¬ rant aux dessins annexés, le module selon l'invention offre un cer¬ tain nombre d'avantages qui le rendent particulièrement facile à fa¬ briquer et à utiliser. On notera par exenple que, dans un tel module, le moyen élas¬ tique de rappel constitué par la carapace 20 n'assure que cette fonc¬ tion de sorte qu'il n'est traversé par aucun courant ce qui permet de réaliser cette carapace en un matériau bon marché, ne présentant pas de caractéristiques électriques particulières. Dans le cas d'es- pèce, il a par exenple été fait eπploi de tôle inox de qualité cou¬ rante.

En outre, lorsque le module n'est pas en position active (tel¬ le celle de la fig. 5) par exenple parce que non utilisé et entre¬ posé à distance du système électrique auquel il est destiné à être associé, les pistes conductrices que porte la feuille souple 13 sont entièrement protégées, à l'abri de toute souillure possible ou de tout contact susceptible de les détériorer, les éléments du module

occupant alors la position de la fig. 3, dans laquelle le coulisseau 12 obture les deux ouvertures d'extrémité du passage 14 de l'embout 11.

On remarquera encore que, malgré l'épaisseur très réduite du module (2 à 3 mm) , la course de la portion extrême de la feuille 13 est relativement iπportante et est de l'ordre de l'épaisseur de l'en¬ semble formé par cette feuille et par la carapace 20.

Enfin, bien que dans la description et dans les dessins on n'ait envisagé que le cas où les pistes conductrices 5 s'étendent trans- versalement à l'axe longitudinal de la rainure 2, il est évident que ces pistes pourraient, en variante, être disposées parallèlement à un tel axe.

Dans ce cas, ce seraient naturellement les faces latérales du module, actuellement planes, qui devraient être profilées, l'une, coπ-me l'extrénité la, 11b de l'eπbout 11 et, l'autre, coπ-me l'ex¬ trémité 10a du boîtier 10 du module, les autres éléments structurels d'un tel module demeurant inchangés.

Cette variante offre un avantage certain par rapport à ce qui a été décrit jusqu'ici: c'est ainsi qu'il sera alors possible de dis- poser en file, dans la rainure 2, une pluralité de modules de lon¬ gueur identique ou de longueur différente, adaptée à la nature et aux nécessités particulières d'un tel module. En outre, dans cette variante, un seul jeu de barres "bus" suffit pour tous les modules introduits dans la rainure 2: dans l'exécution décrite, chaque mo~ dule devait être branché sur un jeu de barres "bus" propre, de sor¬ te qu'il fallait prévoir, a priori, autant de jeux de barres "bus" distincts que de modules à insérer côte-à-cote dans la rainure 2.

Dans une dernière variante, également non représentée, les pat¬ tes 121 et 122 pourraient être non pas venues de fabrication par étam-- page du coulisseau, mais être constituées par des tiges filetées se vissant dans des écrous fixés au coulisseau, dont l'extrémité libre viendrait en contact avec la carapace 20 au cours du déplacement de ce coulisseau, comme dans le cas des pattes 121 et 122. Cette varian¬ te permettrait d'obtenir un réglage calibré de la pression exercée sur cette carapace, et donc sur les pistes conductrices en contact avec les barres "bus" du système auquel doit être relié le nodule considéré, la variation de pression pouvant être obtenue par vissa-

ge plus ou moins prononcé des tiges dans les écrous.

On remarquera enfin que, grâce à l'architecture proposée, dans quelque variante que ce soit, un module peut être mis en place dans la rainure sans devoir exercer un grand effort et que, lors de cet¬ te insertion, les pistes conductrices qu'il conporte ne risguent pas d'être arrachées, celles-ci étant escamotées à l'intérieur de l'em¬ bout 11 du module et étant de surcroit protégées par le coulisseau en position d'obturation du passage 14.