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Title:
ELECTRIC CURRENT SHUT-OFF DEVICE HAVING COMPLETE DISCRIMINATION OF STATES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/027169
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an electric current shut-off device comprising a housing (1), two fixed contacts (21, 22), a moving contact (20), a setting mechanism (3) including an actuator (31) for displacing the moving contact toward the fixed contacts, and tripping means (4) for selectively disengaging the moving contact (20) from the fixed contacts. According to the invention, the actuator (31) comprises a lever (311), which is pivotally mounted on the housing (1) and which is fitted with a hub (311a) of which a portion is visible from the outside of the housing (1), said portion carrying a state indicator which is likewise visible from the outside of the housing (1) when the lever (311) is in a position of rest, and which is hidden by the housing (1) when the lever (311) is in any position in which the mobile contact (20) is applied to the fixed contacts (21, 22) or is in an approaching position.

Inventors:
SANCHEZ BERTRAND (FR)
GRAND PHILIPPE (FR)
DE LA BORDERIE FRANCOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2004/002293
Publication Date:
March 24, 2005
Filing Date:
September 09, 2004
Export Citation:
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Assignee:
LEGRAND SA (FR)
LEGRAND SNC (FR)
SANCHEZ BERTRAND (FR)
GRAND PHILIPPE (FR)
DE LA BORDERIE FRANCOIS (FR)
International Classes:
H01H71/04; H01H71/10; H01H71/50; H01H73/04; (IPC1-7): H01H71/04
Foreign References:
EP0362846A21990-04-11
US4529951A1985-07-16
DE20303897U12003-05-28
EP0452230A11991-10-16
US4720614A1988-01-19
EP0897186A21999-02-17
Attorney, Agent or Firm:
Bentz, Jean-paul (122 rue Edouard Vaillant, Levallois-Perret, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS.
1. Dispositif de coupure de courant électrique, tel qu'un interrupteur sectionneur, comprenant un boîtier (1), deux contacts fixes (21,22) portés par le boîtier, un contact mobile (20) sélectivement appliqué sur les contacts fixes (21,22), un mécanisme d'armement (3), incluant un actionneur (31), pour déplacer sélectivement le contact mobile (20) vers les contacts fixes (21,22), et des moyens de déclenchement (4) pour dégager sélectivement le contact mobile (20) des contacts fixes (21,22), caractérisé en ce que l'actionneur (31) comprend une manette (311) montée pivotante sur le boîtier (1) et dotée d'un moyeu (311a) dont une partie est visible de l'extérieur du boîtier (1), un excentrique (312) solidaire de la manette (311), et une bielle (313) mue par l'excentrique, en ce que le mécanisme d'armement (3) comprend, outre l'actionneur (31), un coulisseau d'entraînement (32) portant le contact mobile (20) et sollicité suivant une première direction (D1) par une première force élastique (ressort 51), en ce que la manette (311), déplacée en pivotement depuis une position de repos vers une position d'enclenchement et agissant par l'intermédiaire de la bielle (313) placée dans une configuration engagée, déplace sélectivement le coulisseau (32) en coulissement par rapport au boîtier (1) depuis une position inactive jusque dans une position active suivant une seconde direction (D2) inverse de la première direction (D1) et le long d'un premier axe (Z) passant entre les deux contacts fixes (21,22), le coulisseau atteignant sa position active dans la position d'enclenchement de la manette (311), et en ce que la partie visible du moyeu (311a) de la manette (311) porte un premier voyant d'état (61), luimême visible de l'extérieur du boîtier (1) dans la position de repos de la manette (311) et masqué par le boîtier (1) dans toute position de la manette (311) pour laquelle, en configuration engagée de la bielle (313), le coulisseau (32) adopte une position comprise entre sa position active et une position intermédiaire entre ses positions active et inactive, ce dispositif comprenant au moins un autre voyant d'état (63) discriminant la position inactive du coulisseau de toute position du coulisseau comprise entre sa position intermédiaire et sa position active.
2. Dispositif de coupure de courant électrique suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un indicateur d'état mobile (60), adoptant une position liée à la position du coulisseau (32), et portant un deuxième voyant d'état (62) masqué par le boîtier (1) dans la position inactive du coulisseau (32), et visible de l'extérieur du boîtier (1) dans toute position du coulisseau (32) comprise entre sa position intermédiaire et sa position active.
3. Dispositif de coupure de courant électrique suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'indicateur d'état mobile (60) porte, en tant qu'autre voyant d'état, un troisième voyant d'état (63) visible de l'extérieur du boîtier (1) dans la position inactive du coulisseau (32), et masqué par le boîtier (1) dans toute position du coulisseau (32) comprise entre sa position intermédiaire et sa position active.
4. Dispositif de coupure de courant électrique suivant la revendication 3, caractérisé en ce que le boîtier (1) et le troisième voyant d'état (63) sont de même couleur, et en ce que le premier voyant d'état (61), le deuxième voyant d'état (62), et le boîtier (1) sont tous trois de couleurs différentes.
5. Dispositif de coupure de courant électrique suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la manette (311) présente un moyen de couplage (310), ce dispositif prenant la forme d'un module sélectivement associé à au moins un autre module équivalent et les manettes (311) des modules associés étant couplées les unes aux autres par l'intermédiaire au moins des moyens de couplage et adoptant toutes la même position.
6. Dispositif de coupure de courant électrique suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une première extrémité (313a) de la bielle (313) est articulée sur l'excentrique (312) et en ce qu'une seconde extrémité (313b) de la bielle (313) est sélectivement maintenue, dans la configuration engagée de la bielle (313), dans un oeil (320) défini dans une lumière allongée (322) du coulisseau (32).
7. Dispositif de coupure de courant électrique suivant la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de déclenchement (4) comprennent un mécanisme de transmission (41) et un verrou (42) à levier basculant, ce verrou (42) étant monté sur le coulisseau (32) et comportant un premier levier basculant (421) sélectivement commandé par le mécanisme de transmission (41) pour débrayer le coulisseau (32) de l'actionneur (31) en plaçant la bielle (313) dans une configuration désengagée, dans laquelle la deuxième extrémité (313b) de cette bielle (313) est libérée de l'oeil (320) et coulisse librement dans la lumière allongée (322) du coulisseau (32).
8. Dispositif de coupure de courant électrique suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le contact mobile (20) est porté avec une liberté de coulissement par le coulisseau (32) et sollicité, par rapport au coulisseau (32), par une seconde force élastique (ressort 52) exercée suivant la seconde direction (D2), ce contact mobile étant, dans la position active du coulisseau (32), appliqué par la seconde force élastique (ressort 52) sur les contacts fixes (21,22), et étant, dans la position inactive du coulisseau (32), appliqué par la seconde force élastique (ressort 52) sur une butée (321) du coulisseau et dégagé des contacts fixes (21,22).
9. Dispositif de coupure de courant électrique suivant l'une quelconque des revendications précédentes combinée à la revendication 7, caractérisé en ce que le verrou (42) à levier basculant adopte sélectivement une configuration verrouillée et une configuration déverrouillée, et en ce que, dans la configuration verrouillée, le premier levier (421) se trouve, sous l'effet d'une troisième force élastique (ressort 53), dans une première position relative de rotation par rapport au coulisseau (32) dans laquelle ce premier levier (421) définit sélectivement la configuration engagée de la bielle (313) par maintien de la seconde extrémité (313b) de cette bielle dans l'oeil (320), cet oeil étant délimité d'un côté par une découpe (420) de ce premier levier (421) et d'un autre côté par une première pente (323) formée par une première extrémité de la lumière (322) du coulisseau (32) et présentant une inclinaison non nulle par rapport au premier axe (Z).
10. Dispositif de coupure de courant électrique suivant la revendication 9, caractérisé en ce que, dans la configuration déverrouillée, le premier levier (421) est placé, par le mécanisme de transmission (41) agissant à l'encontre de la troisième force élastique (ressort 53), dans une seconde position relative de rotation par rapport au coulisseau (32), dans laquelle l'oeil (320) est ouvert par éloignement relatif de la découpe (420) du premier levier (421) et de la première pente (323) et permet à la bielle (313) de passer de sa configuration engagée à sa configuration désengagée par glissement de sa seconde extrémité (313b) sur la première pente (323) et libre coulissement de cette seconde extrémité (313b) dans la lumière (322) du coulisseau (32) sur une partie au moins de la course dont dispose le coulisseau (32) entre sa position active et sa position inactive.
11. Dispositif de coupure de courant électrique suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, lors du passage de la manette (311) de sa position de repos à sa position d'enclenchement et dans la configuration engagée de la bielle (313), cette bielle passe par une position intermédiaire dans laquelle elle est alignée sur le premier axe (Z) par ses première et seconde extrémités (313a, 313b).
12. Dispositif de coupure de courant électrique suivant l'une quelconque des revendications précédentes combinée à la revendication 9, caractérisé en ce que la découpe (420) du premier levier (421) présente une deuxième pente (420a) et en ce que, dans la position d'enclenchement de la manette (311) et pour la configuration engagée de la bielle (313), la deuxième extrémité (313b) de la bielle (313) exerce, sur les première et deuxième pentes (323, 420a), des première et deuxième forces d'appui respectives dont la première est supérieure à la deuxième et par exemple au moins égale au double de la deuxième.
13. Dispositif de coupure de courant électrique suivant l'une quelconque des revendications précédentes combinée à la revendication 9, caractérisé en ce que la manette (311) est sollicitée vers sa position de repos par une quatrième force élastique (ressort 54), en ce que la découpe (420) du premier levier (421) est bordée par une troisième pente (420b) de faible inclinaison par rapport à la bielle (313) en configuration désengagée, et en ce que, dans la position d'enclenchement de la manette (311) et la configuration désengagée de la bielle (313), la deuxième extrémité (313b) de cette bielle (313) fait transitoirement passer le premier levier (421) de sa première à sa deuxième position relative de rotation, sous l'effet de la quatrième force élastique (ressort 54), en glissant avec appui sur la troisième pente (420b).
14. Dispositif de coupure de courant électrique suivant l'une quelconque des revendications précédentes combinée à la revendication 6, caractérisé en ce que la bielle (313) est constituée par un cavalier conformé en"U" présentant des première et seconde branches latérales (313a, 313b) constituant respectivement les première et seconde extrémités de cette bielle (313) et réunies entre elles par une base commune (313c).
15. Dispositif de coupure de courant électrique suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme de transmission (41) comprend un deuxième levier (411) monté basculant dans le boîtier (1) et présentant un relief (411a) sélectivement entraîné, par exemple par un pion mobile externe saillant dans le boîtier à travers une première fenêtre (11) pratiquée dans ce boîtier (1), et une liaison cinématique déterminant la position de rotation du premier levier (421) en fonction au moins d'une position de rotation du deuxième levier (411), cette liaison cinématique incluant au moins un ergot d'entraînement (411b) porté par ce deuxième levier (411).
16. Dispositif de coupure de courant électrique suivant la revendication 15, caractérisé en ce que la liaison cinématique comprend en outre un troisième levier (412) monté basculant dans le boîtier (1), ce troisième levier (412) étant sélectivement entraîné par le deuxième levier (411) et comprenant un doigt d'entraînement (412a) en appui sur le premier levier (421) ainsi qu'une rainure (412b) dans laquelle l'ergot d'entraînement (411b) du deuxième levier (411) est reçu à coulissement, les deuxième et troisième leviers (411,412) effectuant des mouvements de rotation respectifs de moindre amplitude angulaire et de plus grande amplitude angulaire lors du passage du premier levier (421) de sa première à sa seconde position relative de rotation.
Description:
DISPOSITIF DE COUPURE DE COURANT ELECTRIQUE A DISCRIMINATION COMPLETE D'ETATS.

L'invention concerne, de façon générale, le domaine de la coupure électrique et de la protection de puissance.

Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de coupure de courant électrique, tel qu'un interrupteur sectionneur, comprenant un boîtier, deux contacts fixes portés par le boîtier, un contact mobile sélectivement appliqué sur les contacts fixes, un mécanisme d'armement, incluant un actionneur, pour déplacer sélectivement le contact mobile vers les contacts fixes, et des moyens de déclenchement pour dégager sélectivement le contact mobile des contacts fixes.

Un tel dispositif peut, par construction, prendre plusieurs états, qui dépendent en principe exclusivement de l'état de l'actionneur et de l'état des moyens de déclenchement.

En réalité, l'invention repose sur la découverte du fait que ce dispositif pouvait prendre un état dépendant également de la position du contact mobile, ce dernier pouvant en effet rester accidentellement collé sur les contacts fixes, même après déclenchement des moyens de déclenchement.

L'invention, qui se situe dans ce contexte, a principalement pour but de proposer un dispositif de coupure de courant doté de moyens permettant d'identifier

son état en le discriminant des autres états qu'il est susceptible d'adopter.

Dans son mode de réalisation le plus avancée, l'invention permet d'identifier chacun des états que ce dispositif est susceptible d'adopter.

A cette fin, le dispositif de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que l'actionneur comprend une manette montée pivotante sur le boîtier et dotée d'un moyeu dont une partie est visible de l'extérieur du boîtier, un excentrique solidaire de la manette, et une bielle mue par l'excentrique, en ce que le mécanisme d'armement comprend, outre l'actionneur, un coulisseau d'entraînement portant le contact mobile et sollicité suivant une première direction par une première force élastique, en ce que la manette, déplacée en pivotement depuis une position de repos vers une position d'enclenchement et agissant par l'intermédiaire de la bielle placée dans une configuration engagée, déplace sélectivement le coulisseau en coulissement par rapport au boîtier depuis une position inactive jusque dans une position active suivant une seconde direction inverse de la première direction et le long d'un premier axe passant entre les deux contacts fixes, le coulisseau atteignant sa position active dans la position d'enclenchement de la manette, et en ce que la partie visible du moyeu de la manette porte un premier voyant d'état, lui-même visible de l'extérieur du boîtier dans la position de repos de la manette et masqué par le boîtier dans toute position de

la manette pour laquelle, en configuration engagée de la bielle, le coulisseau adopte une position comprise entre sa position active et une position intermédiaire entre ses positions active et inactive.

Le dispositif de l'invention peut aussi comprendre un indicateur d'état mobile, adoptant une position liée à la position du coulisseau, et portant un deuxième voyant d'état masqué par le boîtier dans la position inactive du coulisseau, et visible de l'extérieur du boîtier dans toute position du coulisseau comprise entre sa position intermédiaire et sa position active.

Cet indicateur d'état mobile peut avantageusement porter aussi un troisième voyant d'état visible de l'extérieur du boîtier dans la position inactive du coulisseau, et masqué par le boîtier dans toute position du coulisseau comprise entre sa position intermédiaire et sa position active.

Dans ce cas, le boîtier et le troisième voyant d'état sont par exemple de même couleur, tandis que le premier voyant d'état, le deuxième voyant d'état, et le boîtier sont tous trois de couleurs différentes.

L'invention est particulièrement utile dans le cas où la manette présente un moyen de couplage, le dispositif de l'invention prenant la forme d'un module sélectivement associé à au moins un autre module équivalent et les manettes des modules associés étant couplées les unes aux autres par l'intermédiaire au moins des moyens de couplage et adoptant toutes la même position.

Une première extrémité de la bielle peut être articulée sur l'excentrique tandis qu'une seconde extrémité de la bielle est sélectivement maintenue, dans la configuration engagée de la bielle, dans un oeil défini dans une lumière allongée du coulisseau.

Dans ce cas, les moyens de déclenchement comprennent par exemple un mécanisme de transmission et un verrou à levier basculant, ce verrou étant monté sur le coulisseau et comportant un premier levier basculant sélectivement commandé par le mécanisme de transmission pour débrayer le coulisseau de l'actionneur en plaçant la bielle dans une configuration désengagée, dans laquelle la deuxième extrémité de cette bielle est libérée de l'oeil et coulisse librement dans la lumière allongée du coulisseau.

De préférence, le contact mobile est porté avec une liberté de coulissement par le coulisseau et sollicité, par rapport au coulisseau, par une seconde force élastique exercée suivant la seconde direction, ce contact mobile étant, dans la position active du coulisseau, appliqué par la seconde force élastique sur les contacts fixes, et étant, dans la position inactive du coulisseau, appliqué par la seconde force élastique sur une butée du coulisseau et dégagé des contacts fixes.

On peut ainsi prévoir que le verrou à levier basculant adopte sélectivement une configuration verrouillée et une configuration déverrouillée, et que, dans la configuration verrouillée, le premier levier se trouve, sous l'effet d'une troisième force élastique, dans une

première position relative de rotation par rapport au coulisseau dans laquelle ce premier levier définit sélectivement la configuration engagée de la bielle par maintien de la seconde extrémité de cette bielle dans l'oeil cet oeil étant délimité d'un côté par une découpe de ce premier levier et d'un autre côté par une première pente formée par une première extrémité de la lumière du coulisseau et présentant une inclinaison non nulle par rapport au premier axe.

Dans la configuration déverrouillée, le premier levier est alors placé, par le mécanisme de transmission agissant à l'encontre de la troisième force élastique, dans une seconde position relative de rotation par rapport au coulisseau, dans laquelle l'oeil est ouvert par éloignement relatif de la découpe du premier levier et de la première pente et permet à la bielle de passer de sa configuration engagée à sa configuration désengagée par glissement de sa seconde extrémité sur la première pente et libre coulissement de cette seconde extrémité dans la lumière du coulisseau sur une partie au moins de la course dont dispose le coulisseau entre sa position active et sa position inactive.

De préférence, lors du passage de la manette de sa position de repos à sa position d'enclenchement et dans la configuration engagée de la bielle, cette bielle passe par une position intermédiaire dans laquelle elle est alignée sur le premier axe par ses première et seconde extrémités.

Par ailleurs, il est avantageux de faire en sorte que la découpe du premier levier présente une deuxième pente et que, dans la position d'enclenchement de la manette et pour la configuration engagée de la bielle, la deuxième extrémité de la bielle exerce, sur les première et deuxième pentes, des première et deuxième forces d'appui respectives dont la première est supérieure à la deuxième et par exemple au moins égale au double de la deuxième.

Il peut aussi être judicieux de prévoir que la manette soit sollicitée vers sa position de repos par une quatrième force élastique, et que la découpe du premier levier soit bordée par une troisième pente de faible inclinaison par rapport à la bielle en configuration désengagée, de sorte que, dans la position d'enclenchement de la manette et la configuration désengagée de la bielle, la deuxième extrémité de cette bielle fasse transitoirement passer le premier levier de sa première à sa deuxième position relative de rotation, sous l'effet de la quatrième force élastique, en glissant avec appui sur la troisième pente.

Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, la bielle est constituée par un cavalier conformé en"U" présentant des première et seconde branches latérales constituant respectivement les première et seconde extrémités de cette bielle et réunies entre elles par une base commune.

Le mécanisme de transmission peut comprendre un deuxième levier monté basculant dans le boîtier et présentant un relief sélectivement entraîné, par exemple par un pion

mobile externe saillant dans le boîtier à travers une première fenêtre pratiquée dans ce boîtier, et une liaison cinématique déterminant la position de rotation du premier levier en fonction au moins d'une position de rotation du deuxième levier, cette liaison cinématique incluant au moins un ergot d'entraînement porté par ce deuxième levier.

La liaison cinématique peut en outre comprendre un troisième levier monté basculant dans le boîtier, ce troisième levier étant sélectivement entraîné par le deuxième levier et comprenant un doigt d'entraînement en appui sur le premier levier ainsi qu'une rainure dans laquelle l'ergot d'entraînement du deuxième levier est reçu à coulissement, les deuxième et troisième leviers effectuant des mouvements de rotation respectifs de moindre amplitude angulaire et de plus grande amplitude angulaire lors du passage du premier levier de sa première à sa seconde position relative de rotation.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue agrandie en légère perspective de face du dispositif illustré à la figure 1, privé de son couvercle, et dont la manette est en position d'enclenchement ;

- la figure 3 est une vue agrandie en légère perspective de face du dispositif illustré aux figures 1 et 2, privé de son couvercle, et dont la manette est en position de repos ; - la figure 4a est une vue latérale agrandie d'un premier levier utilisé dans le dispositif illustré aux figures précédentes ; - la figure 4b est une vue de dessus agrandie du premier levier illustré à la figure 4a ; - la figure 5 est une vue latérale agrandie d'un coulisseau utilisé dans le dispositif illustré aux figures 1 à 3 ; - la figure 6a est une vue en perspective agrandie d'un second levier utilisé dans le dispositif illustré aux figures 1 à 3 ; - la figure 6b est une vue en perspective agrandie du second levier illustré à la figure 6a, observé sous une autre incidence ; - la figure 7 est une vue en perspective agrandie d'un troisième levier utilisé dans le dispositif illustré aux figures 1 à 3 ; - la figure 8a est une vue latérale agrandie d'un sous- ensemble du dispositif illustré aux figures 1 à 3, cette

figure représentant le premier levier dans une première position relative de rotation par rapport au coulisseau ; - la figure 8b est une vue latérale agrandie du sous- ensemble illustré à la figure 8a, cette figure représentant le premier levier dans une seconde position relative de rotation par rapport au coulisseau ; et - la figure 9 est une vue en perspective du dispositif illustré aux figures 1 à 3, observé du côté de son fond, et la manette étant représentée en position d'enclenchement.

Comme indiqué précédemment, l'invention concerne un dispositif de coupure de courant électrique, et plus précisément un interrupteur sectionneur susceptible d'être déclenché par un organe auxiliaire (non représenté).

Ce dispositif, qui se présente sous la forme d'un module, comprend un boîtier 1 par exemple formé d'un fond la et d'un couvercle lb.

Le boîtier 1 porte deux contacts fixes 21 et 22, rivetés sur des supports conducteurs respectifs 21a et 22a et associés à des serre-fils respectifs 21b et 22b, dans lesquels des conducteurs d'entrée et de sortie (non représentés) sont maintenus prisonniers par le serrage de vis correspondantes 21c et 22c.

Le contact électrique entre les conducteurs d'entrée et de sortie peut être établi ou interrompu au moyen d'un contact mobile 20.

Plus précisément, le contact mobile 20 est sélectivement appliqué sur les contacts fixes 21 et 22 au moyen d'un mécanisme d'armement 3, et dégagé des contacts fixes 21 et 22 par des moyens de déclenchement 4.

Comme le montre notamment la figure 1, le mécanisme d'armement 3 comprend un actionneur 31 et un coulisseau d'entraînement 32.

Le coulisseau 32, qui porte le contact mobile 20, est soumis d'une part à la sollicitation d'une force élastique exercée par un premier ressort 51 suivant la direction D1 (vers le haut sur les figures), et d'autre part à la force d'entraînement que l'actionneur 31 peut exercer sur lui, dans certaines conditions, suivant la direction D2 inverse de la première direction D1 (et donc vers le bas sur les figures).

Le coulisseau peut ainsi être déplacé en translation par rapport au boîtier 1, le long d'un axe Z passant entre les deux contacts fixes 21 et 22, depuis une position inactive illustrée à la figure 3 jusque dans une position active illustrée à la figure 2 sous l'effet de l'actionneur 31, et, depuis sa position active jusque dans sa position inactive sous l'effet du ressort 51.

Pour assurer un contact électrique optimal dans la position active du coulisseau 32, le contact mobile 20

est porté par le coulisseau 32 avec une liberté de coulissement et soumis, par rapport au coulisseau 32, à la sollicitation d'une force élastique exercée par un second ressort 52 suivant la seconde direction D2.

Dans la position active du coulisseau 32, le contact mobile 20 est ainsi appliqué sur les contacts fixes 21 et 22 par le ressort 52, alors que, dans la position inactive du coulisseau 32, le contact mobile 20 est appliqué par le ressort 52 sur une butée 321 du coulisseau, adoptant ainsi une position dans laquelle il est dégagé des contacts fixes 21 et 22.

Des butées telles que 13 (figures 2 et 3) sont par exemple prévues dans le boîtier 1 pour limiter la course du contact mobile 20 et du coulisseau 32 sous l'effet de la force exercée par le ressort 51.

Selon une caractéristique importante de l'invention, les moyens de déclenchement 4 comprennent un mécanisme de transmission 41, et un verrou 42 monté sur le coulisseau 32.

Le verrou 42, qui peut être commandé à tout moment par le mécanisme de transmission 41 pour débrayer le coulisseau 32 de l'actionneur 31, comporte essentiellement un levier 421 monté basculant sur le coulisseau 32 autour d'un axe X.

Ce levier basculant (figures 4a, 4b et 8a, 8b), qui est par exemple conformé en chape et qui coiffe l'extrémité supérieure du coulisseau 32, est en permanence sollicité par un ressort 53 vers une première position relative de

rotation par rapport au coulisseau 32, bien visible sur la figure 8a. Le verrou 42 adopte alors une configuration qui sera dite"verrouillée".

De son côté, l'actionneur 31 (figure 1) comprend une manette 311 montée pivotante sur le boîtier 1 par l'intermédiaire d'un moyeu 311a, un excentrique 312 solidaire de la manette 311, et une bielle 313.

La bielle 313 est par exemple constituée par un cavalier conformé en"U"présentant deux branches latérales extrêmes 313a et 313b réunies entre elles par une base commune 313c, les branches 313a et 313b constituant respectivement les extrémités supérieure et inférieure de cette bielle 313.

Bien sûr, comme le comprendra aisément l'homme du métier, les appellations"supérieure"et"inférieure"sont conventionnelles au sens où elles sont relatives à une orientation particulière du dispositif.

Comme le montrent les figures 2 et 3, l'extrémité supérieure 313a de la bielle 313 est articulée sur l'excentrique 312, tandis que l'extrémité inférieure 313b de cette bielle est engagée dans une lumière allongée 322 du coulisseau 32.

La lumière 322 est sensiblement parallèle à l'axe Z dans sa partie inférieure mais présente, dans sa partie supérieure, une déviation faisant apparaître une pente 323 inclinée par rapport à l'axe Z.

Le levier basculant 421 présente quant à lui une découpe 420 qui, dans la configuration verrouillée du verrou 42, coopère avec la partie supérieure inclinée de la lumière 322 pour définir un oeil 320, de préférence fermé, dans laquelle l'extrémité inférieure 313b de la bielle 313 peut être retenue prisonnière.

Ainsi, lorsque la bielle 313 adopte une configuration qui sera dite"engagée"et qui est définie par le fait que la bielle est retenue prisonnière dans l'oeil 320 par son extrémité inférieure 313b, cette extrémité 313b se trouve maintenue, dans l'oeil 320, d'un côté par la découpe 420 du levier basculant 421 et d'un autre côté par la pente 323, d'inclinaison non nulle par rapport à l'axe Z, que forme l'extrémité supérieure de la lumière 322 du coulisseau 32.

Cependant, comme le montre la figure 8b, le levier basculant 421 peut être déplacé par le mécanisme de transmission 41, agissant à l'encontre du ressort 53, jusqu'à atteindre une autre position relative de rotation par rapport au coulisseau 32 dans laquelle l'oeil 320 s'ouvre par éloignement relatif de la découpe 420 du levier basculant 421 et de la pente 323 de la lumière 322 du coulisseau 32, le verrou 42 adoptant alors une configuration qui sera dite"déverrouillée".

Dans ces conditions, si la bielle 313 est dans sa configuration engagée à l'instant où le verrou 42 passe de sa configuration verrouillée à sa configuration déverrouillée, cette situation étant précisément celle qu'illustre la figure 8a, alors l'extrémité inférieure

313b de cette bielle glisse sur la pente 323 sous l'effet de la force exercée au moins par le ressort 51 qui pousse le coulisseau 32 vers le haut, et coulisse librement dans la lumière 322 du coulisseau 32 sur une partie au moins de la course dont dispose ce coulisseau entre sa position active et sa position inactive.

La bielle 313 passe ainsi de sa configuration engagée à une configuration qui sera dite"désengagée".

Lorsque la bielle est dans sa configuration désengagée, le coulisseau 32 est donc débrayé de l'actionneur 31 et retourne dans sa. position inactive puisqu'il n'est plus soumis qu'à la force du ressort 51.

En revanche, quand la bielle 313 est dans sa configuration engagée, l'actionneur 31 peut, par l'intermédiaire de cette bielle, entraîner le coulisseau 32 vers sa position active dans la direction D2 (en l'occurrence vers le bas) par pivotement de la manette 311 depuis sa position de repos (figure 3) vers sa position d'enclenchement (figure 2), la position d'enclenchement de la manette 311 plaçant le coulisseau 32 dans sa position active.

Les figures 8a et 8b, qui montrent que le doigt d'entraînement 412a peut glisser sur le premier levier 421 lors du déclenchement, permettent de souligner l'importance que revêt le montage du verrou à levier basculant sur le coulisseau.

En effet, en utilisant ce même montage, et en laissant au doigt d'entraînement 412a la possibilité de glisser par rapport au levier 421, il serait concevable d'entraîner le doigt 412a en translation plutôt qu'en rotation, par exemple en le fixant sur une crémaillère mue en translation par un pignon lui-même entraîné en rotation à travers la fenêtre en arc de cercle 11.

Selon encore une autre variante, le mouvement de translation du doigt 412a pourrait être directement imprimé de l'extérieur du boîtier à travers une fenêtre telle que 11, mais de forme rectiligne.

Il apparaît ainsi que le montage du verrou à levier basculant sur le coulisseau dépasse en fait l'objectif premier de l'invention, à savoir de permettre l'utilisation d'un mouvement de déclenchement en arc de cercle pour provoquer le mouvement rectiligne du coulisseau, et autorise une grande variété de transformations de mouvements.

Pour assurer la stabilité des positions active et inactive du coulisseau 32, l'actionneur 31 présente un agencement du type connu de l'homme du métier sous la dénomination de blocage"à genouillère"ou"à point mort dépassé", défini par le fait que, lorsque la manette 311, en configuration engagée de la bielle, passe de sa position de repos à sa position d'enclenchement, cette bielle passe par une position intermédiaire dans laquelle la compression du ressort 51 est maximale, le segment de droite formé par les extrémités 313a et 313b de cette bielle étant alors aligné sur l'axe Z, sur lequel se

trouve également le centre de rotation de l'excentrique 312.

Comme le montre le mieux la figure 4a, la découpe 420 du premier levier 421 présente une pente 420a destinée à supporter, avec la pente 323 de la lumière 322 du coulisseau 32, l'effort d'appui que l'extrémité 313b de la bielle, dans la configuration engagée de celle-ci, exerce sur l'oeil 320 dans la position d'enclenchement de la manette 311.

Cependant, pour donner à la force de déclenchement, qui fait passer le levier 421 de sa première à sa seconde position relative de rotation, une valeur aussi modérée que possible, il est fait en sorte que la pente 420a de la découpe 420 fasse alors avec la direction de la bielle 313 (figure 2) un angle sensiblement inférieur à celui que fait, avec cette même direction, la pente 323 de la lumière 322 du coulisseau.

De cette manière, l'extrémité 313b de la bielle 313 exerce, sur les pentes 323 et 420a, des première et deuxième forces d'appui respectives dont la première est sensiblement supérieure à la deuxième, et par exemple au moins égale au double de la force d'appui exercée sur la pente 420a.

Par ailleurs, la découpe 420 du premier levier 421 est bordée par une autre pente 420b (figure 4a), de faible inclinaison par rapport à la bielle 313 en configuration désengagée, et la manette est sollicitée vers sa position de repos par un ressort 54.

Ainsi, dans la position d'enclenchement de la manette 311 et dans la configuration désengagée de la bielle 313, l'extrémité inférieure 313b de cette bielle 313 s'appuie en glissant sur la pente 420b sous l'effet de la force exercée par le ressort 54 et soulève le premier levier 421, le faisant transitoirement passer de sa première à sa deuxième position relative de rotation, jusqu'à revenir prisonnière de l'oeil 320.

Le mécanisme de transmission 41 comprend par exemple au moins un deuxième levier 411 et une liaison cinématique.

Le deuxième levier 411 (figures 1 à 3 et 6a, 6b) est monté basculant dans le boîtier 1 et présente un relief 411a, par exemple une rainure, qui peut être entraîné à volonté par un pion mobile externe (non représenté), appartenant à un module auxiliaire adjacent au dispositif de l'invention, et saillant dans le boîtier 1 à travers une fenêtre 11 en arc de cercle pratiquée dans ce boîtier 1.

La liaison cinématique, dont le rôle est de déterminer la position de rotation du premier levier 421 en fonction de la position de rotation du deuxième levier 411, comprend au moins un ergot d'entraînement 411b porté par ce deuxième levier 411, mais peut aussi comprendre un troisième levier 412 monté basculant dans le boîtier 1 (figures 1 à 3 et 7).

Ce troisième levier 412, qui est destiné à être entraîné par le deuxième levier 411, comprend alors lui-même un

doigt d'entraînement 412a en appui sur le premier levier 421 ainsi qu'une rainure 412b dans laquelle l'ergot d'entraînement 411b du deuxième levier 411 est reçu à coulissement.

Le rôle de ce troisième levier 412 est d'amplifier le mouvement angulaire du deuxième levier 411, c'est-à-dire que, lorsque le premier levier 421 passe de sa première position relative de rotation (figure 8a) à sa seconde position relative de rotation (figure 8b), le troisième levier basculant 412 effectue un mouvement de rotation de plus grande amplitude angulaire que le mouvement de rotation qu'effectue le deuxième levier basculant 411.

Le moyeu 311a de la manette 311 est monté à rotation dans le boîtier 1, comme illustré à la figure 2, de manière qu'une partie de ce moyeu soit visible de l'extérieur du boîtier 1, même si ce dernier est opaque, ce qui correspond au mode de réalisation préféré de l'invention.

La partie visible du moyeu 311a porte un premier voyant d'état 61 (figure 3), destiné à informer l'utilisateur du dispositif de l'invention que le circuit électrique commandé par ce dispositif est ouvert, autrement dit que le contact mobile 20 est dégagé des contacts fixes 21 et 22.

Pour ce faire, le voyant d'état 61 est lui-même visible de l'extérieur du boîtier 1 dans la position de repos de la manette 311.

En revanche, le voyant d'état 61 est masqué par la paroi latérale opaque du boîtier 1 dans toute position de la manette 311 pour laquelle, en configuration engagée de la bielle 313, le coulisseau 32 adopte une position comprise entre sa position active et une position intermédiaire entre ses positions active et inactive.

Le dispositif de l'invention comprend aussi avantageusement un indicateur d'état mobile 60, qui adopte en permanence une position liée à la position du coulisseau 32.

Par exemple, cet indicateur 60 prend lui aussi la forme d'un levier monté basculant sur le boîtier 1 et est doté d'une came 600 dans laquelle coulisse un doigt 325 (figure 2) solidaire d'une extension 324 (figure 5) du coulisseau 32.

L'indicateur d'état 60 porte un deuxième voyant d'état 62, destiné à informer l'utilisateur du dispositif de l'invention que le circuit électrique commandé par ce dispositif est fermé, autrement dit que le contact mobile 20 est appliqué par le ressort 52 sur les contacts fixes 21 et 22.

Pour ce faire, le deuxième voyant d'état 62 est masqué par la paroi latérale du boîtier 1 dans la position inactive du coulisseau 32, mais visible de l'extérieur du boîtier 1, par exemple à travers une fenêtre 12 de ce boîtier (figure 1), dans toute position du coulisseau 32 comprise entre sa position intermédiaire et sa position active.

De préférence, les premier et deuxième voyants d'état 61 et 62 sont de couleurs différentes entre eux, par exemple respectivement vert et rouge, et d'une couleur différente de celle du boîtier 1, par exemple jaune, de manière à permettre une discrimination optimale des états signalés par ces voyants.

L'indicateur d'état mobile 60 peut en outre porter un troisième voyant d'état 63, particulièrement avantageux dans le cas où le module que constitue le dispositif de l'invention est couplé à d'autres modules adjacents au moyen d'une barre (non représentée) insérée dans l'ouverture 310 du moyeu 311a de chacun des modules couplés.

Dans ce cas, en effet, les manettes 311 des différents modules couplés adoptent toutes la même position, alors même que les coulisseaux 32 respectifs de ces différents modules peuvent être dans des positions différentes.

En particulier, si après déclenchement de tous les modules couplés, le contact mobile 20 de l'un de ces modules reste, par suite de défaillance, soudé aux contacts fixes 21 et 22 de ce module, les coulisseaux de tous les modules non défaillants seront en position inactive, tandis que le coulisseau du module défaillant restera en position active.

En revanche, les manettes de tous les modules, au lieu de retourner dans leur position de repos, resteront dans une position moyenne correspondant à la position de la manette du module défectueux, et dans laquelle le premier voyant 61 restera masqué par le boîtier 1.

Pour permettre une discrimination du module défaillant et des modules non défaillants, le troisième voyant d'état 63 peut être porté par l'indicateur d'état mobile 60 de manière à être visible de l'extérieur du boîtier 1, à travers la fenêtre 12, dans la position inactive du coulisseau 32, et masqué par le boîtier 1 dans toute position du coulisseau 32 comprise entre sa position intermédiaire et sa position active.

De plus, ce troisième voyant d'état 63 est de préférence de la couleur du boîtier, par exemple jaune.

Ainsi, dans la mesure où le coulisseau du module défaillant reste en position active, cet état est indiqué par le deuxième voyant 62 de ce modulé, de couleur rouge dans l'exemple pris ci-dessus.

En revanche, dans la mesure où les coulisseaux des modules non défaillants seront en position inactive, seul sera visible le troisième voyant 63 de ces modules, de couleur jaune dans l'exemple, puisque le premier voyant 61, de couleur verte, sera masqué par le boîtier en raison de la position moyenne prise par les manettes de l'ensemble des modules couplés.

Ainsi, non seulement l'observation des fenêtres 12 de l'ensemble des modules couplés permettra d'identifier le ou les modules éventuellement défaillants, mais l'observation de l'absence de premier voyant d'état 61 sur l'un quelconque des modules couplés révèlera une anomalie touchant l'un au moins de ces modules.

Comme le comprendra aisément l'homme du métier à la lecture de la description qui précède, des voyants d'état tels que 61 à 63 sont utilisables non seulement sur un dispositif de coupure de courant dans lequel le mouvement de déclenchement et le mouvement du contact mobile sont de types différents, mais plus généralement sur un dispositif de coupure de courant doté d'un actionneur tel que 31 et d'un coulisseau tel que 32, indépendamment de la forme particulière donnée aux moyens de déclenchement 4.