Dans le brevet français n° 83 19245 déposé le 1er Décembre 1983, au nom de Monsieur DANGLOT Bernard, on a décrit un clavier permettant la formation de codes de commandes électriques, constitué d'une boîte fermée contenant un dispositif comprenant une ou des ampoules à lames de contacts sensibles à un champ magnétique, carac¬ térisé en ce que l'ouverture de la boîte est obstruée par une paroi à lumières, dont la partie pleine est consti¬ tuée en une matière ne laissant pas passer le champ magné¬ tique, et en ce que les lames d'une ampoule sont disposées sous chaque lumière de cette paroi de façon à être action- nables sous l'effet d'un champ magnétique provoqué par un aimant amovible présenté devant la dite lumière, exté¬ rieurement à la boîte.

Bien que donnant entière satisfaction, le cla - vier décrit dans le brevet précité, ne peut pas être utili¬ sé dans n'importe quel emplacement en raison de son volume. La présente invention a pour but de remédier à cet inconvé¬ nient, de réaliser un clavier ultra-plat et d'améliorer ses performances.

Selon l'invention le clavier de commande élec¬ trique ou électronique est constitué par un boîtier, une plaque avant de fermeture ne laissant pas passer le flux magnétique sauf aux emplacements des lumières prévues à cet effet, une ampoule (à lames et pattes) par lumière, et placée dans le boîtier et au ras de la face avant de façon à détecter le flux traversant par la dite lumière, un circuit imprimé dans le fond du boîtier et auquel les pattes des ampoules sont connectées, clavier caractérisé en ce que seule l'une des pattes de chaque ampoule est disposée sous la lumière correspondante, tandis que le corps de l'ampoule avec l'autre patte sont placés sous la partie pleine de la plaque avant. La patte placée devant la lumière est recourbée dans un plan parallèle à la face avant. Le flux engendré par un aimant présenté devant la lumière ne peut atteindre qu'une patte de l'ampoule. Le flux est ensuite conduit aux lames de l'ampoule qui sont attirées

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l'une vers l'autre, et ferme un circuit électrique. Un câble sort latéralement ou par la face arrière du boîtier pour relier les ampoules à un décodeur situé à distance. Les lumières de la plaque peuvent être disposées suivant une ligne continue parallèle et à faible distance du bord de la boîte. De préférence, l'axe de chaque ampoule passe sensiblement par le centre de la plaque et le centre d'une lumière.

Pour mieux faire comprendre l'invention il est donné ci-après un exemple de réalisation en référence aux dessins annexés dans lesquels :

Fig. 1 est une vue de face en perspective sans vitre protectrice,

Fig. 2 est une coupe partielle suivant II-II de la Fig. 1,

Fig. 3 est une vue de dessus, la feuille indica¬ trice étant enlevée.

Le clavier est constitué par une boîte 1, de faible profondeur fermée par une plaque avant 2 comportant des lumières 3. De cette boîte 1, sort un câble 4 qui la relie à une autre boîte 5, contenant le dispositif codeur-décodeur.

Dans l'exemple représenté, à l'intérieur du clavier sont fixées des ampoules 9 à 18, à deux lames sensibles au champ magnétique prolongée chacune par une patte 6 ou 7, sortant aux extrémités opposées. La Fig. 2 montre le corps de l'ampoule 9 disposé parallèlement sous la partie pleine de la plaque avant 2. Seule la patte 6 passe devant la lumière 3. La patte 6 est recourbée et les extrémités libres des deux pattes sont fixées à un circuit imprimé _* Ce circuit peut être imprimé directe¬ ment sur . ^' .le ^" fond 19 de la boîte 1, ou sur une plaque spéciale 8 fixée sur le dit fond de la boîte.

Sur la face avant 2 est collée une feuille indica- trice 20 avec des chiffres, lettres ou autres, au-dessus des lumières 3. En plaçant un aimant 21 face à un repère et à une lumière 3, on transmet un flux magnétique à la patte 6 (et exclusivement à la patte 6) qui conduit ce flux à la lame lui faisant suite pour exciter le circuit

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de l'ampoule 9. Dès que l'aimant 21 est retiré, l'ampoule n'est plus excitée.

La Fig. 3 montre que les ampoules 9 à 18 sont disposées radialement, chaque ampoule se trouve dans l'axe allant du centre de la boîte 1 au centre d'une lumière 3. Ainsi les lumières, placées à la périphérie, sont suffi- sament espacées malgré l'encombrement réduit de la boîte. Les pattes 7 non recourbées sont toutes dirigées vers le centre de la boîte. Le câble 4 sort de préférence de la boîte 1 par le centre du fond de la boîte.

Les ampoules étant placées horizontalement, on comprend que l'épaisseur externe de la boîte soit très faible, sa profondeur interne étant réduite n'a guère plus d'épaisseur que l'ampoule. Selon une autre forme de réalisation de l'inven¬ tion, le clavier est rigoureusement étanche et peut être immergé. A cet effet, les lumières 3 de la plaque avant 2 sont remplies d'une résine (ou d'un autre produit) lais¬ sant passer le champ magnétique, et la plaque avant 2 est collée ou soudée de façon étanche sur le boîtier 1. De même le trou de sortie du câble 4 est obstrué par de la résine selon un mode préféré de fabrication.

Le clavier tel que décrit est fixé ou appliqué sur la face arrière d'une vitre ou toute autre plaque non magnétique, et chaque ampoule est actionnable par un aimant présenté sur la face avant de la dite vitre, au droit du repère correspondant. La commande est transmise au codeur-décodeur 5 qui peut être éloigné du clavier. Le clavier est mince, cinq millimètres par exemple, et d'une faible surface, carrée de cinq centimètres de côté par exemple, aussi est-il facilement logeable, voir dissi- mulable à l'intérieur d'un immeuble ou d'un meuble.

L'épaisseur de la vitre (ou de toute autre plaque non magnétique) est très différente suivant les cas d'uti- lisation, et le flux magnétique qui la traverse à une distance plus ou moins longue à parcourir en s'évasant plus ou moins. La surface utile de chaque lumière est adaptable à ce flux, et en fait réglable en fonction de

FEUILLE DE REMPLACEMENT

de la distance qui le sépare de la clef magnétique. Cette adaptation peut être effectuée par différents moyens. Le moyen techni¬ quement le plus simple consiste à enlever la plaque 2 et à la remplacer par une autre plaque extérieurement de même dimension, mais dont le diamètre des lumières est différent. On peut aussi conserver la plaque 2 existante et assujettir sur elle une autre plaque avec des lumières aux mêmes empla¬ cements mais de diamètre plus faible.

L'installateur peut avoir à sa disposition un jeu de plaques variées, dont le diamètre des lumières est diffé¬ rent selon la catégorie de la plaque, et choisir au moment du montage une plaque de la catégorie la mieux appropriée à la distance prévue entre l'ampoule 9 et l'aimant 21, que ce soit dans le cas du remplacement de la plaque 2 ou dans le cas de l'adjonction d'une plaque supplémentaire.

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