POUR RAIL DE FIXATION

L'invention concerne un appareil électrique comprenant un dispositif de verrouillage pour verrouiller cet appareil électrique sur un rail de fixation.

On connaît des appareils électriques, tels que des porte-fusibles, destinés à être montés sur un rail de fixation, par exemple au sein d'un tableau électrique. Un tel appareil comprend généralement un dispositif de verrouillage bistable, adapté pour verrouiller l'appareil électrique sur le rail de fixation ou, en alternance, déverrouiller l'appareil, de sorte à autoriser un déplacement de l'appareil par rapport au rail de fixation.

Typiquement, les dispositifs de verrouillage connus comportent une pièce mécanique déplaçable qui est rapportée sur le boîtier de l'appareil. Un inconvénient est que cela complique la fabrication industrielle de l'appareil, car la pièce mécanique, généralement réalisée dans un matériau différent du boîtier, doit être fabriquée séparément du boîtier puis ensuite être fixée sur ce boîtier.

On connaît de EP-2 528 178-A1 un appareil électrique qui comprend un dispositif de verrouillage bistable déplaçable, réalisé de façon monobloc avec le boîtier de l'appareil.

Ce dispositif de verrouillage connu est pourvu d'une languette qui comprend, sur une de ses extrémités, un crochet adapté pour retenir une branche du rail de fixation et qui comporte également, sur son extrémité opposée, une portion de manœuvre recourbée ainsi qu'un organe de verrouillage. L'organe de verrouillage est disposé sous la portion de manœuvre et est adapté pour retenir la languette dans une position déverrouillée par rapport au rail de fixation. La portion de manœuvre permet à un opérateur de déplacer la languette entre les positions verrouillées et déverrouillée.

Cet appareil connu ne donne cependant pas entière satisfaction. En particulier, du fait de la configuration du dispositif de verrouillage, un opérateur doit, pour accrocher l'appareil sur le rail de fixation, c'est-à-dire déplacer le la languette vers la position de verrouillage, déplacer la portion de manœuvre en tirant celle-ci vers lui, c'est-à-dire vers une face avant de l'appareil. Un tel déplacement est peu intuitif, ce qui augmente le risque de fausse manœuvre et d'endommagement du dispositif. Un tel déplacement est de surcroît malcommode à réaliser lorsque l'espace requis pour une telle manœuvre est insuffisant, par exemple lorsque l'appareil est monté dans un tableau électrique.

On connaît également les appareils décrits dans les documents EP-2 264 846-A2, US-2008/186657-A1 et EP-1 775 809-A1 . C'est à cet inconvénient qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un appareil électrique pourvu d'un dispositif de verrouillage sur un rail de fixation, ce dispositif de verrouillage intégré au boîtier et présentant une ergonomie améliorée, dans lequel la commutation du dispositif de verrouillage entre des positions de verrouillage et de déverrouillage est réalisable plus facilement et plus intuitivement.

A cet effet, l'invention concerne un appareil électrique conforme à la revendication 1 .

Grâce à l'invention, du fait que l'organe de verrouillage s'étend en saillie sur un côté latéral de la languette, vers l'extérieur de l'appareil, et que le logement correspondant de la pièce d'encliquetage est ménagé sur un couvercle latéral de l'appareil, le déplacement de la languette vers la position de déverrouillage est réalisable par un opérateur en poussant la portion de manœuvre vers l'arrière de l'appareil, sans avoir besoin de tirer la languette vers lui. Un tel déplacement est plus facile et plus intuitif à réaliser que dans l'état de la technique connu dans lequel la portion de manœuvre doit être déplacée vers l'avant de l'appareil.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel appareil électrique peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques des revendications dépendantes 2 à 9.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, d'un mode de réalisation d'un appareil électrique donné uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une représentation schématique, selon une vue latérale, d'un appareil électrique conforme à l'invention ;

- la figure 2 est une représentation schématique, selon une vue en coupe longitudinale, de l'appareil électrique de la figure 1 ;

- la figure 3 est une représentation schématique, selon une vue écorchée en perspective, d'un dispositif de verrouillage de l'appareil électrique de la figure 2 ;

- les figures 4 à 6 sont des représentations schématiques, selon des vues en coupe longitudinale, de l'appareil électrique de la figure 2, illustrant des étapes du déplacement du dispositif de verrouillage entre des positions de verrouillage et de déverrouillage ;

- les figures 7 et 8 représentent schématiquement un autre mode de réalisation de l'appareil électrique des figures 1 à 6 ;

- la figure 9 représente schématiquement une variante de l'appareil de la figure 2.

La figure 1 représente un appareil électrique 1 , ici un porte-fusible. En variante, l'appareil 1 peut être un appareil de commutation électrique, tel qu'un disjoncteur ou un relais. L'appareil 1 est destiné à être attaché, de façon réversible, sur un rail de fixation 2, par exemple au sein d'un tableau électrique.

L'appareil 1 comporte un boîtier, dont une partie centrale 10 est recouverte par des couvercles latéraux, dont l'un d'eux porte ici la référence 1 1 . Le boîtier est de préférence réalisé en matière plastique rigide, par exemple du polyamide 6.6.

Les faces avant et arrière de l'appareil 1 portent, respectivement, les références 12 et

13.

L'appareil 1 est ici pourvu, sur sa face avant 12, d'un levier de commande 14 basculant qui comporte un corps creux 140 adapté pour recevoir un fusible. Le levier 14 est monté pivotant autour d'un arbre 141 qui s'étend transversalement par rapport à l'appareil 1 . Lorsque le levier 14 est dans une position fermée, le fusible est situé à l'intérieur du boîtier et en contact avec des terminaux électriques, non illustrés, de l'appareil 1 . Un tel mécanisme de porte-fusible est bien connu et n'est pas décrit en détail.

L'appareil 1 est également pourvu, sur sa face arrière 13, d'une zone 130 de réception du rail 2. La zone 130 présente une forme et des dimensions complémentaires à celles du rail 2.

Le rail 2 comporte une partie centrale 210 essentiellement plane et deux parties d'extrémité, nommées branche supérieure 21 1 et branche inférieure 212 qui s'étendent de part et d'autre de la partie centrale 210 pour permettre l'accrochage de l'appareil 1 .

A titre d'exemple, des moyens de fixation, non illustrés, sont agencés sur la partie centrale 210 pour solidariser ce rail 2 à un support fixe, par exemple à une paroi d'un tableau électrique.

Dans cet exemple, le rail 2 est un rail de fixation de type « DIN », tel que défini par la norme EN 50022. Il s'agit par exemple d'un rail de fixation en matière métallique et de hauteur 35mm, défini par cette norme et connu sous la dénomination « oméga » ou « top hat » en langue anglaise.

Dans cette description, le rail de fixation 2 s'étend longitudinalement selon un axe disposé horizontalement.

On note « X1 » un axe fixe longitudinal de l'appareil 1 . Lorsque l'appareil 1 est fixé sur le rail 2, l'axe X1 est perpendiculaire à la direction longitudinale du rail 2. Ici, l'axe X1 s'étend verticalement.

On note « Y1 » et « Z1 » des axes fixes de l'appareil 1 , tous deux perpendiculaires à l'axe X1 . L'axe Y1 s'étend transversalement à l'appareil 1 , ici perpendiculairement aux faces latérales de l'appareil 1 L'axe Y1 forme ainsi un axe transversal de l'appareil. L'axe Z1 relie ici les faces avant 12 et arrière 13 de l'appareil 1 . Les axes Y1 et Z1 s'étendent ici horizontalement.

On comprend ainsi que l'axe Y1 est parallèle à l'axe longitudinal du rail 2 lorsque l'appareil 1 est monté sur le rail 2.

On note « P » un plan géométrique médian de l'appareil 1 . Le plan P contient ici les axes X1 et Z1 .

Dans ce qui suit, on nomme « partie inférieure » de l'appareil 1 la partie située en dessous du rail 2 lorsque l'appareil 1 est attaché à ce rail 2. De même, on nomme « partie supérieure » la partie de l'appareil 1 qui est située au-dessus du rail 2.

L'appareil 1 comporte un crochet 15 fixe, ménagé d'un seul tenant avec le boîtier et situé sur une partie supérieure de la zone 130. Le crochet 15 est adapté pour coopérer avec la branche supérieure 21 1 du rail 2. Par exemple, lorsque le rail 2 est reçu dans la zone 130, le crochet 15 prend appui sur une face arrière de la branche supérieure 212.

Comme illustré aux figures 2 à 6, l'appareil 1 comporte également un dispositif de verrouillage 16 bistable, destiné à permettre le maintien de l'appareil 1 sur le rail 2. Le dispositif de verrouillage 16 est formé monobloc avec la partie centrale 10 du boîtier, c'est-à- dire d'un seul tenant avec le boîtier, comme expliqué dans ce qui suit.

Le dispositif de verrouillage 16 est notamment pourvu d'un crochet 165 mobile, ici adapté pour coopérer avec la branche inférieure 212 du rail 2.

Le dispositif de verrouillage 16 est déplaçable, de façon sélective et réversible, entre deux positions stables et distinctes, nommées respectivement position de verrouillage et position de déverrouillage.

Dans la position de verrouillage, le dispositif de verrouillage 16 est adapté pour maintenir l'appareil 1 attaché sur le rail 2, lorsque le rail 2 est reçu dans la zone 130. Dans cette position, lorsque le rail 2 est reçu dans la zone 130 et que le crochet 15 retient la branche supérieure 21 1 du rail 2, le crochet 165 est maintenu en appui sur la branche inférieure 212 du rail 2, ici sur l'arrière de cette branche inférieure 212, de manière à empêcher le décrochage de l'appareil 1 hors du rail 2. L'appareil 1 est alors dit être attaché sur le rail 2.

Dans la position de déverrouillage, le dispositif de verrouillage 16 autorise un déplacement de l'appareil 1 par rapport au rail 2. Par exemple, le crochet 165 est situé à distance de la branche inférieure 212. L'appareil 1 peut alors être détaché du rail 2.

Le dispositif de verrouillage 16 comporte également une languette 160 déplaçable le long de l'axe X1 entre les positions de verrouillage et de déverrouillage. Dans cette description, lorsqu'il est fait référence au déplacement du dispositif de verrouillage 16 entre les positions de verrouillage et de déverrouillage, il faut comprendre que c'est la languette 160 qui est déplacée entre les positions de verrouillage et de déverrouillage.

La languette 160 comporte ici une partie principale de forme essentiellement plane qui s'étend longitudinalement le long de l'axe X1 , dont des faces principales s'étendent perpendiculairement à l'axe Z1 .

Les faces latérales 1604 de la languette 160 s'étendent ici perpendiculairement aux faces principales et donc perpendiculairement à l'axe Y1 . Les faces latérales 1604 sont définies comme étant les faces de la languette 160 qui sont tournées latéralement par rapport à l'appareil 1 , c'est-à-dire qui sont ici parallèles au plan géométrique P.

La languette 160 comporte en outre, sur une partie inférieure, une portion de manœuvre 163 qui forme ici une partie recourbée s'étendant vers la face avant 12, perpendiculairement à la partie principale, selon l'axe Z1 . La portion de manœuvre 163 est solidaire de la partie principale de la languette 160 et dépasse à l'extérieur du boîtier de l'appareil 1 , permettant son maniement par un opérateur pour commander le déplacement de la languette 160, comme expliqué dans ce qui suit.

On comprend notamment que la portion de manœuvre 163 illustrée aux figures n'est donnée qu'à titre d'exemple et qu'en variante elle peut présenter un aspect différent.

En particulier, la portion de manœuvre 163 peut dépasser à l'extérieur du boîtier de façon plus importante que ce qui est visible aux figures 1 à 6. Par exemple, la portion de manœuvre 163 dépasse par rapport à la base du boîtier 10 d'une distance supérieure ou égale 1 cm ou supérieure ou égale à 2 cm, cette distance étant mesurée ici selon l'axe X1 . En effet, plus la portion de manœuvre 163 dépasse du boîtier de l'appareil 1 , plus elle est visible et accessible par un utilisateur, ce qui facilite sa manipulation. Un tel exemple de portion de manœuvre est illustré à la figure 9.

La languette 160 est ici rigide et réalisée dans le même matériau que le boîtier.

L'appareil 1 comporte également au moins une lame élastiquement déformable qui relie mécaniquement la languette 160 à la partie principale 10 du boîtier de l'appareil 1 et qui est adaptée pour exercer une première force de rappel élastique sur la languette 160, en ramenant la languette 160 depuis la position de déverrouillage vers la position de verrouillage le long de l'axe X1 .

Plus précisément, ici, le dispositif de verrouillage 16 comporte deux telles lames 161 et 162 élastiquement déformables. La lame 161 relie ici la partie principale 10 à une partie supérieure de la partie principale de la languette 160, alors que la lame 162 relie la partie principale 10 à une partie inférieure de la partie principale de la languette 160. Ici, le crochet 165 est ménagé sur l'extrémité supérieure de la languette 160, au-dessus de la jonction entre la lame 161 et la languette 160.

La lame 161 est rectiligne et présente une forme de plaque plane qui s'étend essentiellement perpendiculairement à la partie principale de la languette 160, par exemple avec un angle inférieur ou égal à 20° ou à 10° par rapport à l'axe Z1 .

De par son articulation avec la partie centrale 10, la lame 161 exerce une première force de rappel élastique selon l'axe X1 , qui tend à ramener la languette 160 vers sa position de verrouillage.

La lame 162 présente une forme recourbée, par exemple dont la projection géométrique dans le plan P décrit une forme « en S » décrivant un premier arc de cercle tourné vers la partie supérieure de l'appareil 1 , puis un deuxième arc de cercle accolé au premier arc de cercle et orienté à l'opposé du premier arc de cercle, c'est-à-dire ici tourné vers la partie inférieure de l'appareil 1 . Ainsi, la lame 162 contribue également à exercer la première force de rappel élastique.

Les lames 161 et 162 sont ici superposées entre elles selon l'axe X1 , la lame 161 étant ici placée au-dessus de la lame 162.

On comprend que les positions relatives des lames 161 et 162 illustrées aux figures ne sont donnes qu'à titre d'exemple illustratif. En variante, notamment, les lames 161 et 162 peuvent être plus rapprochées l'une de l'autre que ce qui est illustré sur la figure 2. Par exemple, la lame 162 relie la partie principale 10 à la partie supérieure de la partie principale de la languette 160, tout en se trouvant sous la lame 161 . Un tel exemple est illustré à la figure 9.

Les lames 161 et 162 sont formées d'un seul tenant avec la languette 160 et avec la partie principale 10 du boîtier de l'appareil 1 . Ainsi, les lames 161 et 162 sont réalisées en un même matériau que la languette 160 et que la partie principale 10 du boîtier.

La languette 160 peut subir un débattement, de façon élastique, par rapport à la partie centrale 10, suivant une direction de débattement parallèle à l'axe Z1 . Ce débattement est ici permis grâce à l'articulation entre la lame 161 et la languette 160. La lame 162 exerce une deuxième force de rappel qui ramène la partie principale de la languette 160 alignée avec l'axe X1 lorsque la languette 160 subit un tel débattement parallèle à l'axe Z1 .

La languette 160 est également pourvue d'un organe de verrouillage 164, aussi nommé organe d'encliquetage. L'organe 164 est ménagé sur une face latérale 1604 de la languette 160 et s'étend en saillie, selon l'axe Y1 , par rapport à cette face latérale. A titre d'exemple, l'organe 164 présente une forme prismatique avec une base en forme de polyèdre formée sur la face latérale 1604. L'axe Y1 forme ici un axe longitudinal pour cet organe 164. Cette forme peut, en variante, être choisie différemment.

On comprend donc de ce qui précède que la direction de débattement est perpendiculaire à la direction Y1 selon laquelle l'organe 164 s'étend en saillie.

Ici, l'organe 164 présente une hauteur, mesurée par rapport à la face latérale 1604 et selon l'axe Y1 , supérieure ou égale à 2mm ou, de préférence, supérieure ou égale à 5mm.

Cet organe 164 est ici formé d'un seul tenant avec la languette 160.

Cet organe 164 est ici situé au niveau de la jonction entre la lame 162 et la languette 160. Toutefois, cela peut être différent selon que la lame 162 est positionnée plus ou moins près de la lame 161 .

L'appareil 1 comporte également, ménagé sur une face intérieure du couvercle latéral 1 1 une paroi de retenue 1661 qui définit au moins en partie un logement 1660 de forme complémentaire à la forme de l'organe 164. Lorsque le couvercle 1 1 est dans une configuration assemblée avec la partie centrale 10 du boîtier, la face intérieure du couvercle latéral 1 1 est tournée vers l'organe 164 et le logement 1660 est situé en regard de l'organe 164.

L'organe 164 est déplaçable entre une position retenue à l'intérieur du logement 1660 et une position libérée à l'extérieur du logement 1660.

Dans la position de retenue, l'organe 164 est au moins en partie reçu à l'intérieur du logement 1660. Il maintient alors la languette 160 dans la position déverrouillée, en empêchant son déplacement en translation le long de l'axe X1 vers la position de verrouillage.

Dans la position libérée, l'organe 164 est situé en dehors du logement 1660. L'organe 164 autorise alors un déplacement de la languette 160 en translation selon l'axe X1 .

Dans cet exemple, le logement 1660 est ménagé au sein d'une pièce complémentaire 166 qui s'étend en saillie par rapport à la face intérieure du couvercle 1 1 , parallèlement à l'axe Y1 et vers l'organe 164. Par exemple, la pièce complémentaire 166 est formée d'un seul tenant avec le couvercle 1 1 . Le logement 1660 a une forme de cavité ouverte, dont la projection des parois interne dans le plan géométrique P présente ici une forme de « C ». Le logement 1660 a une forme correspondant au contour de l'organe 164, de manière à retenir l'organe 164 dans le logement 1660. Le logement 1660 est ici ouvert vers l'arrière afin de permettre l'entrée ou, alternativement, la sortie de l'organe 164 par rapport au logement 1660.

La paroi de retenue 1661 délimite ici une partie supérieure du logement 1660. La paroi de retenue 1661 est agencée pour maintenir l'organe 164 en appui pour empêcher son déplacement, et donc celui de la languette 160, le long de l'axe X1 vers la position de verrouillage, sous l'effet de la première force de rappel, lorsque l'organe 163 est reçu dans le logement 1660.

La pièce 166 comporte en outre une paroi extérieure inclinée 1662, ici ménagée sur une extrémité supérieure de la pièce 166. La paroi inclinée 1662 est agencée pour dévier l'organe 164 parallèlement à l'axe Z1 , vers l'arrière de la pièce 166, lorsque la languette 160 se déplace le long de l'axe X1 depuis sa position de verrouillage vers sa position de verrouillage.

L'organe 164 est ici déplaçable entre les positions de retenue et libérée notamment par translation le long de l'axe X1 et par débattement parallèlement à l'axe Z1 .

Le déplacement du dispositif 16 entre ses positions de déverrouillage et de verrouillage est ici destiné à être réalisé par un opérateur en agissant sur la portion de manœuvre 163.

Dans cet exemple, cet action est réalisée au moyen d'un outil 3, tel qu'un tournevis, en insérant une pointe 30 de l'outil 3 dans un logement 1630 délimité en partie par la portion recourbée de la portion de manœuvre 163. En variante, ce déplacement peut être réalisé manuellement, sans avoir recours à l'outil 3.

Les figures 4 et 5 illustrent des étapes du déplacement de l'appareil 1 pour le décrocher hors du rail 2 sur lequel il est initialement fixé, avec le dispositif 16 initialement dans la position de verrouillage.

A la figure 4, le dispositif 16 est représenté dans la position de déverrouillage, à l'issue du déplacement, avec un outil 3 dont la pointe 30 est insérée dans le logement 163.

Le déplacement du dispositif 16 depuis la position de verrouillage vers la position de déverrouillage est réalisé en tirant la portion de manœuvre 163 vers le bas, pour déplacer la languette 16. Cela est ici réalisé en exerçant un effort en translation selon l'axe X1 au moyen de l'outil 3, ici en exerçant un couple en rotation illustré par la flèche F1 , en prenant appui sur une base inférieure du boîtier de l'appareil 1 .

Ce faisant, la languette 160 se déplace le long de l'axe X1 , ici vers le bas, comme illustré par la flèche F2. L'organe 164 se déplace solidairement avec la languette 160 jusqu'à atteindre la pièce 166. Au fur et à mesure que la languette 160 continue à se déplacer selon la flèche F2, l'organe 164 glisse d'abord sur la face extérieure inclinée 1662 de la pièce 166, puisque cette face 1662 se trouve sur sa trajectoire. Cela provoque un débattement de la languette 160, et donc de l'organe 164, selon la direction de débattement parallèle à l'axe Z1 , ici vers l'arrière de la pièce 166. Puis, sous l'action de la deuxième force de rappel exercée par la lame 162, l'organe 164 est déplacé vers l'avant de l'appareil 1 et rentre à l'intérieur du logement 1660. La paroi de retenue 1661 empêche alors tout retour de la languette 160 vers la position de verrouillage. Le dispositif 16 est ainsi maintenu dans la position de déverrouillage, telle qu'illustrée par la figure 4.

L'appareil 1 peut alors être décroché du rail 2, comme illustré à la figure 5, par pivotement par rapport au crochet fixe 15, selon le sens illustré par la flèche F3.

La figure 6 illustre une étape du déplacement du dispositif 16 depuis la position de déverrouillage vers la position de verrouillage, pour l'attacher sur le rail 2. Le dispositif 16 est illustré initialement dans la position de déverrouillage et le rail 2 est reçu dans la zone 130 de l'appareil 1 , et la branche supérieure 21 1 du rail 2 est engagée avec le crochet fixe 15.

Le déplacement du dispositif 16 vers la position de verrouillage est réalisé en poussant la portion de manœuvre 163 vers l'arrière de l'appareil 1 , ici dans le sens illustré par la flèche F4. Par exemple, ce déplacement est réalisé au moyen de la pointe 30 de l'outil 3. En variante, ce déplacement peut être réalisé manuellement, l'outil 3 étant alors omis.

Ce faisant, l'organe 164 est déplacé hors du logement 1660, vers sa position libérée.

La languette 160 est alors ramenée parallèlement à l'axe X1 et vers sa position de verrouillage, sous l'effet des première et deuxième forces de rappel élastiques, jusqu'à ce que le crochet 165 soit engagé avec la branche inférieure 212 du rail 2. Le dispositif 16 est alors dans la position de verrouillage.

Grâce à cette configuration du dispositif 16, le déplacement vers la position de verrouillage est plus simple et plus intuitif à réaliser pour un opérateur. L'ergonomie du dispositif 16 en est ainsi améliorée. De plus, comme le dispositif 16 est réalisé monobloc avec le boîtier de l'appareil 1 , sa fabrication est plus simple que dans le cas où diverses pièces mécaniques doivent être rapportées sur le boîtier pour former le dispositif 16.

Selon une variante, le dispositif 16 peut être réalisé sur la partie supérieure de l'appareil 1 pour coopérer avec la branche supérieure 21 1 du rail 2. Le crochet fixe 15 est alors réalisé sur la partie inférieure de l'appareil 1 pour coopérer avec la branche inférieure 212 du rail 2. La forme de l'organe 164 et du logement 1660 sont alors adaptés en conséquence. Le sens des flèches F2 et F4 est alors inversé. Par exemple, le dispositif 16 est alors disposé symétriquement, selon un plan de symétrie horizontal, par rapport au mode de réalisation précédemment décrit.

Les figures 7 et 8 représentent un appareil électrique 1 ' selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Les éléments de l'appareil électrique selon de ce mode de réalisation qui sont analogues à l'appareil 1 selon le premier mode de réalisation portent des références numériques augmentées du symbole « ' » et ne sont pas décrits en détail, dans la mesure où la description ci-dessus peut leur être transposée.

On note notamment « X1 ' » et « Y1 ' » des axes fixes analogues aux axes X1 et Y1 de l'appareil 1 , et « P' » un plan géométrique médian analogue au plan P de l'appareil 1 .

L'appareil 1 ' diffère notamment de l'appareil 1 en ce que le dispositif de verrouillage

16 est remplacé par un dispositif de verrouillage 18 qui remplit la même fonction. En particulier, le dispositif 18 est monobloc avec le corps central du boîtier de l'appareil 1 '. De plus, le dispositif 18 est bistable et déplaçable entre les positions de verrouillage et de déverrouillage pour attacher l'appareil 1 ' sur le rail 2.

Dans cet appareil 1 ', le crochet 15 est en outre remplacé par un crochet fixe 17 qui joue le même rôle que le crochet 15. Le crochet 17 est ménagé sur une extrémité distale d'une lame fixe 171 qui s'étend depuis une partie centrale du boîtier de l'appareil 1 '. La lame 171 est optionnellement maintenue à une partie inférieure du boîtier par une poutre verticale 19 qui s'étend ici parallèlement à l'axe X1 '.

Le dispositif 18 comporte une languette 180 déplaçable en translation selon l'axe X1 ' et qui joue un rôle analogue à la languette 160 vis-à-vis du dispositif 16. La languette 180 est ainsi déplaçable entre les positions de verrouillage et de déverrouillage.

La languette 180 présente une partie principale de forme essentiellement plane qui s'étend longitudinalement le long de l'axe X1 ' et une portion de manœuvre 182 recourbée disposée sur une partie inférieure de la languette 180.

La portion de manœuvre 182 forme une partie recourbée s'étendant perpendiculairement et latéralement par rapport à la languette 180, en saillie par rapport à celle-ci, parallèlement à l'axe Y1 '. La portion de manœuvre 180 joue un rôle analogue à la portion de manœuvre 163.

Le dispositif 18 comporte une lame 181 élastiquement déformable, par exemple analogue à la lame 161 , qui relie mécaniquement la languette 180 à la partie principale du boîtier de l'appareil 1 . La lame 181 est adaptée pour exercer une première force de rappel élastique sur la languette 180, en ramenant la languette 180 depuis la position de déverrouillage vers la position de verrouillage. La lame 181 est rectiligne et présente une forme de plaque plane qui s'étend essentiellement perpendiculairement à la partie principale de la languette 180. Un crochet 187 est ménagé sur l'extrémité distale de cette lame 187. Le crochet 187 remplit une fonction analogue à celle remplie par le crochet 165 de l'appareil 1 .

Dans cet exemple, la languette 180 s'étend perpendiculairement en saillie par rapport à une face inférieure de la lame 181 . Une extrémité supérieure de la languette 180 est articulée avec la face inférieure de la lame 181 .

Ainsi, la languette 180, bien que rigide, peut subir un débattement, de façon élastique, par rapport à la lame 181 , selon une direction de débattement ici parallèle à l'axe Y1 '. L'articulation de la languette 180 avec la lame 181 exerce une deuxième force de rappel qui ramène la partie principale de la languette 180 alignée avec l'axe X1 ' lorsque la languette 180 subit un tel débattement.

Le dispositif 18 comporte en outre un organe de verrouillage 183, jouant un rôle analogue à l'organe 164. L'organe 183 est ménagé sur une face latérale 1800 de la languette 180, ici d'un seul tenant avec la languette 1800, et s'étend en saillie, selon l'axe Y1 ', par rapport à cette face latérale 1800. A titre d'exemple, l'organe 164 comporte une face supérieure 1831 perpendiculaire à la face latérale et comporte également une face inférieure 1803 inclinée par rapport à la face latérale de la languette 180.

L'appareil 1 comporte également, ménagé sur une face intérieure d'un couvercle latéral 1 1 ' du boîtier, un logement 1850 de forme complémentaire à la forme de l'organe 183, qui joue un rôle analogue au logement 1660. Lorsque le couvercle 1 1 ' est dans une configuration assemblée avec la partie centrale du boîtier de l'appareil 1 , la face intérieure du couvercle latéral 1 1 ' est tournée vers l'organe 183 et le logement 185 est situé en regard de l'organe 183.

Dans cet exemple, le couvercle 1 1 ' comporte une poutre 184 rigide qui s'étend en saillie par rapport à la face intérieure du couvercle 1 1 ', parallèlement à l'axe Y1 '. Cette poutre 184 comporte la paroi de retenue 185 formée sur une partie inférieure de son extrémité distale. Ainsi, la paroi de retenue 185 définit au moins en partie le logement 1850, destiné à recevoir cet organe 183 pour le maintenir dans la position retenue.

La poutre 184 comporte également ici, sur son extrémité distale, une paroi inclinée

1840 qui permet le guidage de l'organe 183 lorsque la languette 1830 se déplace vers sa position de déverrouillage le long de l'axe X1 . Par exemple, la paroi inclinée 1840 est disposée en regard de la paroi 1830.

Le déplacement du dispositif 18 de sa position de verrouillage vers la position de déverrouillage est réalisé de façon analogue au déplacement du dispositif 16, en tirant la languette 180 vers le bas selon l'axe X1 ', au moyen de la portion de manœuvre 182, avec ou sans outil. Ce faisant, l'organe 183 se déplace le long de l'axe X1 solidairement avec la languette 180 jusqu'à venir en contact avec l'extrémité de la poutre 184. Il est alors dévié latéralement, selon l'axe Y1 ', par la paroi inclinée de la poutre 184. Du fait de l'élasticité de la languette 180 par rapport à la lame 181 , l'organe 183 est amené vers sa position retenue en dessous de la poutre 184, de sorte que la face 1831 soit en contact avec la paroi de retenue 185.

Le déplacement du dispositif 18 de sa position de déverrouillage vers la position de verrouillage est réalisé en poussant la languette 180, au moyen de la portion de manœuvre 182, soit vers l'arrière de l'appareil soit latéralement selon l'axe Y1 , comme illustré par la flèche F6.

De cette manière, l'organe 183 est déplacé hors du logement vers sa position libérée, à l'écart de la paroi de retenue 185. Alors, sous l'effet de la première force de rappel élastique exercée par la lame 181 , la languette 180 remonte le long de l'axe X1 ' vers la position de verrouillage, jusqu'à ce que le crochet 187 engage la branche inférieure 212 du rail 2. Parallèlement, la deuxième force de rappel ramène la portion principale de la languette 180 alignée avec l'axe X1 '.

Grâce à cette configuration du dispositif 18, le déplacement vers la position de verrouillage est plus simple et plus intuitif à réaliser pour un opérateur. L'ergonomie du dispositif 18 est là aussi améliorée.

Selon une variante, de façon analogue à ce qui est décrit en référence au dispositif 16, le dispositif 18 peut être réalisé sur une partie supérieure de l'appareil 1 '.

En variante, l'appareil 1 peut comporter plusieurs exemplaires du dispositif de verrouillage 16, par exemple lorsque les dimensions de cet appareil 1 nécessitent plusieurs points d'attache à un ou plusieurs rails de fixation 2. Il en va de même pour l'appareil 1 ' en référence au dispositif de verrouillage 18.

La figure 9 représente un appareil électrique 1 " selon une variante du premier mode de réalisation de l'invention. Les éléments de l'appareil électrique 1 " qui sont analogues à ceux de l'appareil 1 portent des références numériques augmentées du symbole « " » et ne sont pas décrits en détail, dans la mesure où la description ci-dessus peut leur être transposée. On note notamment « X1 " » et « Y1 " » des axes fixes analogues aux axes X1 et Y1 de l'appareil 1 , et « P" » un plan géométrique médian analogue au plan P de l'appareil 1 .

En particulier, l'appareil 1 " est similaire à l'appareil 1 et n'en diffère que par certaines différences de forme et d'agencement. Notamment, la portion de manœuvre 163" dépasse par rapport à la base du boîtier de l'appareil 1 ". La lame 162" relie la partie principale 10" à la partie supérieure de la partie principale de la languette 160", tout en se trouvant sous la lame 161 ".

Avantageusement, l'appareil 1 " comporte une ou plusieurs butées de fin de course adaptées pour limiter le débattement de la portion 163" selon l'axe X1 " et/ou selon l'axe Y1 ". Cela permet d'éviter un déplacement excessif de la portion 163" pour éviter de dépasser la limite élastique du matériau plastique. La ou les butée(s) de fin de course peuvent être aussi mises en œuvre sur l'appareil 1 ou sur l'appareil 1 '.

Les modes de réalisation et les variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinés entre eux pour générer de nouveaux modes de réalisation.