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Patent Searching and Data


Title:
ELECTRICAL APPARATUS SUCH AS A SWITCH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/188093
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention concerns an electrical apparatus (1) comprising: a base (2); at least one first connection terminal (3); at least one fixed contact (4) that is fixed relative to the base (2) and electrically connected to said first connection terminal (3); at least one second connection terminal (5); at least one mobile contact (6) that is movable relative to the base (2); a conductive blade (7) carrying said mobile contact (6) and electrically linked to said second connection terminal (5); an elastic element (8) for biasing said blade (7) towards one or the other of two stable states, respectively a conduction state in which said mobile contact (6) is applied against said fixed contact (4) and an insulation state in which said mobile contact (6) is separated from said fixed contact (4); and a manoeuvring member (9) that is movable relative to the base (2) and arranged to drive the blade (7); the electrical apparatus (1) being characterised in that the blade (7) comprises a drive tab (10) arranged to drive a yoke (11), said yoke (11) engaging with a receptacle portion (12) of the base (2), together forming a mechanical link having a translational and/or rotational degree of freedom; in that a viscous fluid (13) is provided between the yoke (11) and the receptacle portion (12) of the base (2); such that the shear stress of the viscous fluid (13) brakes the movement of the yoke (11) relative to the base (2).

Inventors:
BARDOT FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2014/050733
Publication Date:
November 27, 2014
Filing Date:
March 27, 2014
Export Citation:
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Assignee:
LEGRAND FRANCE (FR)
LEGRAND SNC (FR)
International Classes:
H01H3/60; H01H23/16
Foreign References:
FR2924266A12009-05-29
US5107080A1992-04-21
GB2037937A1980-07-16
FR2924266A12009-05-29
Attorney, Agent or Firm:
NOVAGRAAF TECHNOLOGIES (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Appareillage électrique (1 ) comportant :

- un socle (2) ;

- au moins une première borne (3) de raccordement ;

- au moins un contact fixe (4) par rapport au socle (2) et relié électriquement à ladite première borne (3) de raccordement ;

- au moins une deuxième borne (5) de raccordement ;

- au moins un contact mobile (6) par rapport au socle (2) ;

- un balai (7) conducteur portant ledit contact mobile (6) et relié électriquement à ladite deuxième borne (5) de raccordement ;

- un élément élastique (8) pour solliciter ledit balai (7) vers l'un ou l'autre de deux états stables, respectivement un état de conduction où ledit contact mobile (6) est appliqué contre ledit contact fixe (4) et un état d'isolement où ledit contact mobile (6) est à l'écart dudit contact fixe (4) ; et

- un organe de manœuvre (9) mobile par rapport au socle (2) et agencé pour entraîner le balai (7) ;

l'appareillage électrique (1 ) étant caractérisé en ce que le balai (7) comprend une patte d'entraînement (10) agencée pour entraîner une noix (1 1 ), ladite noix (1 1 ) coopérant avec une partie réceptacle (12) du socle (2) formant, ensemble, une liaison mécanique présentant un degré de liberté en translation et/ou rotation ;

et en ce qu'un fluide visqueux (13) est prévu entre la noix (1 1 ) et la partie réceptacle (12) du socle (2) ;

de sorte à ce que les contraintes de cisaillement du fluide visqueux (13) freinent le mouvement de la noix (1 1 ) par rapport au socle (2).

2. Appareillage électrique (1 ) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la noix (1 1 ) et la partie réceptacle (12) du socle (2) présentent chacune au moins une surface utile (111, 112, 121, 122) en regard l'une (111, 112) de l'autre (121, 122) et délimitant un espace (ei, e2) entre lequel le fluide visqueux (13) est interposé.

Appareillage électrique (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la noix (11) et la partie réceptacle (12) du socle (2) présentent chacune deux surfaces utiles distinctes (111, 112, 121, 122), chacune des surfaces utiles (111, 112) de la noix (11 ) étant en regard de l'une des surfaces utiles (121, 122) de la partie réceptacle (12) du socle (2), lesquelles délimitent deux à deux un espace (ei, e2) entre lequel le fluide visqueux (13) est interposé.

Appareillage électrique (1) selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que l'espace (ei, e2) entre les surfaces utiles (111, 121 ; 112, 122) est compris entre 0,05 et 0,2 mm.

Appareillage électrique (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la noix (11) coopère avec une partie réceptacle (12) du socle (2) formant, ensemble, une liaison pivot de sorte que la noix (11 ) forme une came.

Appareillage électrique (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la noix (11), formant came, et la partie réceptacle (12) du socle (2) coopèrent ensemble au moyen d'une nervure (14) coopérant dans une gorge (15).

Appareillage électrique (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que la rotation de la noix (11) formant came avec la partie réceptacle (12) du socle (2) est guidée par un arbre (16) en liaison pivot dans une chambre cylindrique (17), l'axe de la liaison pivot étant l'axe de rotation (AR) de la noix (1 1 ) par rapport à la partie réceptacle (12) du socle (2).

8. Appareillage électrique (1 ) selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que la nervure (14) est solidaire de la partie réceptacle (12) du socle (2) et la gorge (15) est solidaire de la noix (1 1 ) formant came.

9. Appareillage électrique (1 ) selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que la nervure (14) est solidaire de la noix (1 1 ) formant came et la gorge (15) est solidaire de la partie réceptacle (12) du socle (2).

10. Appareillage électrique (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la noix (1 1 ) est amovible. 1 1 . Appareillage électrique (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le socle (2) comprend une plaque amovible (18) pour maintenir, en position assemblée, la noix (1 1 ) en coopération avec la partie réceptacle (12) du socle (2). 12. Appareillage électrique (1 ) selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce que la plaque amovible (18) comprend un détrompeur (19).

13. Appareillage électrique (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la noix (1 1 ) présente une section formant une portion de disque, s'étendant sur une portion angulaire

(a) strictement supérieure à 180 degrés et délimitée par deux parois (20a, 20b) formant ouverture (20), l'action de la patte d'entraînement (10) dans l'ouverture (20) et sur l'une ou l'autre de ces parois (20a, 20b) permettant la rotation de ladite noix (1 1 ).

Description:
APPAREILLAGE ELECTRIQUE TEL QU'UN INTERRUPTEUR

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

[0001] Le domaine technique de l'invention est celui des appareillages électriques tels que des interrupteurs comprenant un organe de manœuvre pour commander un mécanisme d'interruption et en particulier des interrupteurs dont l'organe de manœuvre est agencé pour être sollicité par une action manuelle. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

[0002] L'utilisation d'interrupteurs dans toutes installations électriques est bien connue. Une problématique résultante du fonctionnement, de ce type d'appareillage électrique est celui du bruit généré lors de son fonctionnement, cela au détriment du confort environnant. [0003] En effet, et pour l'essentiel, le bruit prend naissance lorsqu'un contact mobile vient buter contre un contact fixe, ce qui se produit en pratique de manière brusque. Il en résulte donc un bruit plus ou moins fort qui se propage rapidement au reste de l'appareil.

[0004] On connaît par exemple le brevet français FR 2 924 266 qui apporte une solution à cette problématique sonore. En particulier, est décrit dans ce document un appareillage électrique comportant : une première borne de raccordement ; un contact fixe relié électriquement à ladite première borne de raccordement ; - une deuxième borne de raccordement ; un contact mobile ; un balai conducteur portant ledit contact mobile et relié électriquement à ladite deuxième borne de raccordement ; un élément élastique pour solliciter ledit balai vers l'une ou l'autre de deux positions stables, respectivement une position de conduction où ledit contact mobile est appliqué contre ledit contact fixe et une position d'isolement où ledit contact mobile est à l'écart dudit contact fixe ; et un organe de manœuvre lié mécaniquement et rigidement audit balai conducteur ; ledit appareillage comportant en outre : une paroi fixe ; une paroi mobile liée mécaniquement et rigidement à l'organe de manœuvre, ladite paroi fixe et ladite paroi mobile étant agencées pour être animées d'un mouvement relatif lorsque ledit balai se déplace de l'une à l'autre des dites position de conduction et position d'isolement ; et une substance fluide visqueuse prise en sandwich entre ladite paroi fixe et ladite paroi mobile dans chacune des dites position de conduction et position d'isolement ainsi que dans chaque position intermédiaire entre celles-ci.

[0005] En d'autres termes, dans ce mécanisme, des parois mobiles fixées transversalement à des excroissances s'étendant latéralement par rapport à l'organe de manœuvre sont prévues de sorte à baigner chacune dans un bac contenant la substance fluide visqueuse et ainsi ralentir la mobilité dudit organe de manœuvre. [0006] Ledit organe de manœuvre étant lié rigidement au balai portant le contact mobile, la vitesse dudit contact mobile est ralentie et la contrainte de butée contre le contact fixe est diminuée, diminuant par conséquent le bruit qui en résulte. [0007] Néanmoins, ce type de dispositifs a notamment l'inconvénient de présenter, pour son utilisateur, une sensation de mollesse lors de l'actionnement de l'organe de manœuvre.

[0008] Par ailleurs, ces types d'interrupteurs nécessitent des conceptions différentes d'un pays à un autre pour respecter les différentes habitudes d'utilisation ou standards de pays différents. Ceci engendre des coûts de conception et de production supplémentaires.

EXPOSE DE L'INVENTION

[0009] Le dispositif décrit par la suite vise à remédier à tout ou partie des inconvénients de l'état de la technique et notamment à réaliser de manière simple et fiable un appareillage électrique tel qu'un interrupteur et permettant à la fois de diminuer le bruit tout en assurant à l'utilisateur une sensation au toucher améliorée.

[0010] Pour ce faire est proposé selon un premier aspect de l'invention un appareillage électrique comportant : - un socle ; au moins une première borne de raccordement ; au moins un contact fixe par rapport au socle et relié électriquement à ladite première borne de raccordement ; au moins une deuxième borne de raccordement ; au moins un contact mobile par rapport au socle ; un balai conducteur portant ledit contact mobile et relié électriquement à ladite deuxième borne de raccordement ; un élément élastique pour solliciter ledit balai vers l'un ou l'autre de deux états stables, respectivement un état de conduction où ledit contact mobile est appliqué contre ledit contact fixe et un état d'isolement où ledit contact mobile est à l'écart dudit contact fixe ; et un organe de manœuvre mobile par rapport au socle et agencé pour entraîner le balai ; l'appareillage électrique étant caractérisé : en ce que le balai comprend une patte d'entraînement agencée pour entraîner une noix, ladite noix coopérant avec une partie réceptacle du socle formant, ensemble, une liaison mécanique présentant un degré de liberté en translation et/ou rotation ; et en ce qu'un fluide visqueux est prévu entre la noix et la partie réceptacle du socle ; de sorte à ce que les contraintes de cisaillement du fluide visqueux freinent le mouvement de la noix par rapport au socle. [0011] Lorsqu'un utilisateur manipule un tel appareillage électrique, un appui manuel sur l'organe de manœuvre entraine en mouvement le balai, lequel entraine la noix au moyen de sa patte d'entraînement, la noix étant alors ralentie dans son mouvement par rapport à la partie réceptacle du socle au moyen du fluide visqueux, ceci résultant des effets de contraintes de cisaillements.

[0012] Une transmission de mouvement de l'organe de manœuvre à la noix par l'intermédiaire du balai est donc permise du fait que ces pièces ne sont pas rigidement liées l'une à l'autre mais le mouvement de l'une entraînant le mouvement relatif de l'autre.

[0013] Un tel agencement permet de freiner efficacement le balai portant le contact mobile de sorte que lorsque ledit contact mobile vient buter contre le contact fixe, le bruit résultant est alors diminué.

[0014] Dans l'art antérieur, l'organe de manœuvre forme avec les parois mobiles un ensemble rigide, de sorte à limiter les frottements et les chocs entre chacune des pièces entre elles.

[0015] De façon surprenante dans notre cas la transmission de mouvement entre l'organe de manœuvre, le balai et la noix, non rigidement liés, n'augmente en rien le bruit engendré par les pièces, bien au contraire du fait de l'action du fluide visqueux.

[0016] Par ailleurs grâce à une telle conception, il est possible d'utiliser un tel dispositif pour répondre à différentes habitudes d'utilisation pour des pays particuliers. En effet, dans certains pays, une norme rend nécessaire le bruit lors de la butée du contact mobile avec le contact fixe. Dans ce cas il est possible, lors de la fabrication de l'appareillage électrique, de supprimer une étape d'installation de la noix dans le mécanisme. Dans ce cas, le balai pourra effectuer son mouvement de la même façon mais ne pourra pas entraîner la noix. Ceci est permit en particulier du fait que la noix n'est pas rigidement liée à l'organe de manœuvre. La conception et la fabrication sont ainsi simplifiées.

[0017] De préférence, la patte d'entraînement est agencée pour entraîner en mouvement la noix de façon discontinue par rapport au mouvement de l'organe de manœuvre ou doigt de manœuvre.

[0018] Une telle caractéristique permet de supprimer l'effet de « mollesse » de l'art antérieur. En effet, est entendu par « discontinu » ici, le fait que le mouvement de la noix n'évolue pas de façon linéaire lorsque l'organe de manœuvre est en mouvement.

[0019] Ainsi, le fluide visqueux influe sur le freinage du balai de façon discontinue, c'est-à-dire durant une partie seulement de sa course entre deux états stables.

[0020] Selon une caractéristique technique, la noix et la partie réceptacle du socle présentent chacune au moins une surface utile en regard l'une de l'autre et délimitant un espace entre lequel le fluide visqueux est interposé. [0021] Dans une telle configuration, le fluide est situé dans un espace délimité entre les deux surfaces utiles de la noix et de la partie réceptacle du fluide.

[0022] Dans une configuration particulière, la noix et la partie réceptacle du socle présentent chacune deux surfaces utiles distinctes, chacune des surfaces utiles de la noix étant en regard de l'une des surfaces utiles de la partie réceptacle du socle, lesquelles délimitent deux à deux, à savoir par couple, un espace entre lequel le fluide visqueux est interposé.

[0023] Une telle configuration permet notamment d'amplifier les contraintes de cisaillement du fluide visqueux entre la noix et la partie réceptacle du socle, et par conséquent d'amplifier l'effet de freinage.

[0024] Avantageusement, l'espace entre les surfaces utiles est compris entre 0,05 et 0,2 mm.

[0025] Un tel espace impacte directement sur les contraintes de cisaillements. En effet, même si le fluide visqueux est en mouvement, il présente une vitesse nulle dans la zone de contact avec les surfaces utiles de la noix et de la partie réceptacle du socle. Cette vitesse du fluide visqueux évolue directement en fonction de son éloignement par rapport auxdites surfaces utiles. La différence de vitesse au sein du fluide visqueux entraîne ainsi des contraintes de cisaillement : les particules fluides allant plus vite sont freinées par celles allant moins vite d'où l'effet de freinage. [0026] Dans notre cas, un tel espace entre les surfaces assure un effet de freinage optimal pour tout fluide visqueux couramment utilisés.

[0027] Par ailleurs, l'état des surfaces utiles impacte également sur cet effet de freinage. Notemment, une surface utile plus rugueux entraine un freinage plus important. [0028] Par ailleurs, et selon une caractéristique préférée, la noix coopère avec une partie réceptacle du socle formant, ensemble, une liaison pivot de sorte que la noix forme une came.

[0029] Alternativement, dans le cas où la noix coopère avec une partie réceptacle du socle formant, ensemble, une liaison mécanique présentant un degré de liberté en translation, la noix forme une navette, par exemple de type piston.

[0030] Avantageusement la noix formant came et la partie réceptacle du socle coopèrent ensemble au moyen d'une nervure coopérant dans une gorge. Dans une telle configuration, le fluide visqueux est placé dans la gorge recevant la nervure de sorte que lorsque la gorge et la nervure coopèrent ensemble, le fluide visqueux est interposé entre eux.

[0031] La rotation de la noix formant came avec la partie réceptacle du socle est guidée par un arbre en liaison pivot dans une chambre cylindrique, l'axe de la liaison pivot étant l'axe de rotation de la noix par rapport à la partie réceptacle du socle.

[0032] Dans une configuration particulière, l'arbre présente une forme tronconique, facilitant la mise en place de la noix par rapport audit arbre et présente à son extrémité distale, des excroissances offrant un guidage supplémentaire de l'axe tout en facilitant la préhension de la noix sur l'arbre.

[0033] Selon une caractéristique avantageuse, la nervure est solidaire de la partie réceptacle du socle et la gorge est solidaire de la noix formant came.

[0034] Une telle configuration permet d'assurer une cinématique de rotation améliorée pour le doigt de manœuvre tout en réduisant le volume du dispositif. [0035] Dans une configuration alternative, la nervure est solidaire de la noix formant came et la gorge est solidaire de la partie réceptacle du socle.

[0036] Comparativement à la première alternative, celle-ci nécessite une quantité de graisse différente car ladite graisse est plus facile à positionner ce qui impacte également directement sur la cinématique. [0037] Avantageusement, la noix est amovible.

[0038] Une telle caractéristique permet de satisfaire à différentes normes et ce, d'une manière facilitée, à la conception, à la fabrication mais également à l'utilisation.

[0039] Avantageusement encore, le socle comprend une plaque amovible pour maintenir, en position assemblée, la noix en coopération avec la partie réceptacle du socle.

[0040] Selon une autre caractéristique particulière, la plaque amovible comprend un détrompeur. Un tel détrompeur présente plusieurs avantages non nécessairement cumulatifs. D'une part, il peut présenter un avantage mécanique qui est celui de s'assurer du bon positionnement de la plaque amovible par rapport audit socle. Un autre avantage mécanique est celui, où le bon positionnement de la came dépendrait d'une configuration particulière d'une surface de la plaque amovible, le détrompeur garantissant que la plaque amovible est correctement placée.

[0041] Un autre avantage, est celui dépendant d'un sens de lecture d'un schéma de câblage qui serait situé au niveau du détrompeur , ledit détrompeur permettant de s'assurer du bon sens de lecture dudit schéma de câblage. De préférence, cette plaque amovible ne permet pas l'accès à une partie électrique de l'appareillage électrique pour en assurer la sécurité. [0042] Selon une caractéristique avantageuse, la noix présente une section formant une portion de disque, s'étendant sur une portion angulaire strictement supérieure à 180 degrés et délimitée par deux parois formant ouverture, l'action de la patte d'entraînement dans l'ouverture et sur l'une ou l'autre de ces parois permettant la rotation de ladite noix. [0043] Une telle caractéristique assure notamment, lors du mouvement continu de l'organe de manœuvre, un mouvement discontinu à la noix formant came.

[0044] En effet, lorsque le balai décrit un mouvement, en particulier de rotation, entraîné par l'organe de manœuvre, la patte d'entraînement initialement en contact et en butée contre l'une des parois formant ouverture de la noix, va pivoter pour venir en butée contre l'autre des parois formant ouverture de la noix. Durant une étendue du mouvement de rotation, la patte d'entraînement va pivoter entre ces deux parois formant ouverture sans entraîner en rotation la noix. Ce mouvement discontinu de la noix par rapport au doigt de manœuvre permet de supprimer toute sensation de mollesse que l'utilisateur pourrait avoir lors de son actionnement. [0045] De façon plus générale, la transmission du mouvement entre la patte d'entraînement et la noix peut être effectuée par tout moyen permettant à la patte d'entraînement d'exercer une pression sur la noix dans une direction transversale par rapport à son axe de rotation avec la partie réceptacle du socle, dans un sens ou son sens contraire. Ainsi l'action d'une patte d'entraînement agencée pour pousser au moins une paroi dressée axialement par rapport à l'axe de rotation de la noix, permet ce mouvement.

[0046] Par exemple, un autre mode de réalistion envisageable est que la noix présente une paroi dressée axialement par rapport à son axe de rotation avec la partie réceptacle du socle et que la patte d'entraînement présente une extrémité munie de deux branches formant sensiblement un « V » ou un « U », cette paroi de la noix coopérant dans cette forme en « V » ou en « U » entre les deux branches de sorte l'action de l'une ou l'autre des branches de part et d'autre de cette paroi permet la rotation de ladite noix. Dans un tel cas, le mouvement discontinu peut être également mis en œuvre lorsque la distance séparant les deux branches est supérieure à une épaisseur de la paroi dressée axialement avec laquelle la patte d'entraînement coopère, ceci afin de créer un jeu assurant cette discontinuité dans son mouvement. Avantageusement, la nervure et la gorge présentent chacun une section en forme d'arc de cercle, la nervure s'étendant de préférence suivant une portion angulaire supérieure à 100 degrés, et de préférence comprise entre 1 10 et 150 degrés.

[0047] Une telle caractéristique permet la rotation la noix par rapport à la partie réceptacle du socle tout en assurant un débattement suffisant pour ne pas limiter le mouvement de l'organe de manœuvre.

[0048] L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l'invention, par exemple en associant différentes caractéristiques prises seules ou en combinaison en fonction de son besoin, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0049] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, donnée uniquement à titre d'exemple, en référence aux figures annexées, qui illustrent : figure 1 , une vue en perspective et éclatée d'un appareillage électrique selon un mode de réalisation ; figure 2, une vue en perspective et semi éclatée d'un appareillage électrique selon ce mode de réalisation dans laquelle sont visibles un support de fixation et des pièces d'habillage ; figure 3, une vue écorché d'un appareillage électrique 1 selon ce même mode de réalisation dans une position assemblée ; - figures 4A et 4b, respectivement une vue d'ensemble d'une partie réceptacle d'un socle d'un appareillage électrique selon ce mode de réalisation et une vue détaillée de cette partie réceptacle ; figures 5A et 5B, respectivement une vue de dessous d'un socle d'un appareillage électrique selon ce mode de réalisation, dont une noix est agencée en coopération avec une partie réceptacle du socle, et une vue en perspective et en coupe A-A de cette figure 5A. figures 6A et 6B, respectivement une vue de côté d'un socle d'un appareillage électrique selon ce mode de réalisation, dont une noix est agencée en coopération avec une partie réceptacle du socle, et une vue en perspective et coupe B-B de cette figure 6A. figure 7, une vue détaillée de face d'une noix coopérant avec une partie réceptacle d'un socle selon ce mode de réalisation ; figure 8, une vue en perspective d'un socle sur lequel une plaque amovible vient se fixer selon ce mode de réalisation ; figures 9A et 9B, des vues d'une partie d'un mécanisme d'appareillage électrique selon ce mode de réalisation, dans deux positions stables différentes ; figures 10A et 10B, des vues d'une partie d'un mécanisme d'appareillage électrique selon ce mode de réalisation, dans deux positions stables différentes ; figure 1 1 , une vue en perspective et éclatée d'un appareillage électrique selon un autre mode de réalisation.

[0050] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l'ensemble des figures.

DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION

[0051] La figure 1 illustre une vue en perspective et éclatée d'un appareillage électrique selon un mode de réalisation.

[0052] Plus précisément, l'appareillage électrique est de type interrupteur va et vient qui comporte un organe de manœuvre 9 mobile en rotation par rapport au socle 2 autour d'un axe Δι orthogonal à un axe longitudinal de référence A L . Cette rotation est guidée par des pattes cylindriques 90 dressées latéralement par rapport à l'organe de manœuvre 9 et destinées à coopérer dans des orifices de guidages 28 du socle 2. [0053] L'axe longitudinal de référence A L correspond, une fois l'appareillage électrique assemblé, et une fois installé sur une paroi, par exemple d'un mur, un axe qui est sensiblement orthogonal à la paroi du mur.

[0054] Cet organe de manœuvre 9 présente un entraîneur 91 dont une extrémité est agencée pour entraîner en rotation un balai 7. Cette extrémité présente notamment une forme en « V », venant pousser localement un rebord supérieur du balai 7.

[0055] Par ailleurs, l'appareillage électrique 1 comprend : deux premières bornes 3 de raccordement, un premier 4a et un second 4b contact fixe par rapport au socle 2 et relié chacun électriquement à l'une des premières bornes 3 de raccordement, les contacts fixes 4 étant situés en regard l'un de l'autre ; et une deuxième borne 5 de raccordement relié électriquement à un contact mobile 6 par rapport au socle, ledit contact mobile 6 étant porté par le balai 7.

[0056] La deuxième borne 5 de raccordement porte une glissière 51 présentant ici une section en forme de « V », laquelle supporte le balai 7 dont un rebord inférieur 71 vient coopérer. Cette coopération du balai dans la glissière 51 assure à la fois la conduction électrique du contact mobile avec la deuxième borne 5 de raccordement et le guidage en rotation du balai 7 par rapport au socle 2 autour d'un axe Δ 2 orthogonal à l'axe longitudinal de référence A L et parallèle à l'axe Δι de rotation de l'organe de manœuvre 9 (voir figures 10A, 10B).

[0057] Le contact mobile 6 est adapté à occuper alternativement deux positions stables : une première position (voir figure 10A) où il est appliqué contre un premier contact fixe 4a et se trouve à l'écart d'un second contact fixe 4b ; et une seconde position (voir figure 10B) où il est appliqué contre le second contact fixe 4b et se trouve à l'écart du premier contact fixe 4a.

[0058] L'état de conduction ou d'isolement du balai 7 dépend ici à la fois de la position stable dans laquelle ledit balai 7 est positionné, mais également de l'état ouvert ou fermé d'un circuit va et vient associé. En effet, en fonction d'autres appareillages éléctriques similaires connectés sur un même circuit électrique, une même position stable peut définir un état de conduction ou un état d'isolement.

[0059] Les première et deuxième bornes de raccordement 3, 5 chacune reliées électriquement respectivement aux contacts fixes et mobiles, sont maintenues fixes par rapport au socle 2 au moyen d'une pièce intermédiaire 40, ceci par encastrement chacune au niveau d'un premier contrefort 45 de la pièce intermédiaire 40, ledit premier contrefort 45 étant dressé longitudinalement.

[0060] Ces bornes de raccordement 3, 5 sont dans ce mode de réalisation des bornes automatiques, ceci afin de permettre une connexion rapide et en tout sécurité des fils électriques. Lors de la connexion de fils électriques, ceux-ci s'insèrent automatiquement par poussée manuelle dans les bornes sans nécessiter d'outillage particulier.

[0061] Pour leur déconnexion un simple appui manuel suffit sur des poussettes 42 liées individuellement et élastiquement à chacun un des deuxièmes contreforts 41 associés. [0062] Par ailleurs, la pièce intermédiaire 40 présente sensiblement en forme de voûte dont les premières et deuxième bornes de raccordement 3, 5 sont agencées pour coopérer au niveau de sa base, la pièce intermédiaire 40 présentant à son dôme un orifice 43 agencé pour être traversé par l'entraineur 91 et par un élément élastique 8.

[0063] Cet élément élastique 8 permet de solliciter élastiquement ledit balai 7 vers l'une ou l'autre de deux positions stables. Il est ici formé d'un ressort s'étendant sensiblement suivant l'axe longitudinal A L . L'élément élastique 8 présente une première extrémité logée dans une cavité cylindrique, ou autour d'un pion cylindrique, de l'organe de manœuvre 9 situé(e) du côté de l'entraineur 91 et une deuxième extrémité coopérant avec un élément saillant 75 du balai 7. Alternativement le pion cylindrique peut être une bille.

[0064] Ce ressort sera contraint en pression de façon maximale lorsque l'entraineur 91 sera aligné avec l'axe longitudinal AL, correspondant ici à une position dans laquelle le contact mobile 6 est à une position intermédiaire centrale entre les deux contacts fixes 4, est donc dans une position la plus instable. Ceci permet de solliciter le balai vers l'une ou l'autre des positions stables. [0065] Dans cette configuration, et lorsque l'appareillage électrique 1 est assemblé, l'action manuelle sur l'organe de manœuvre 9 entraine, au moyen de son entraîneur 91 , la rotation du balai 7 cette rotation étant contrainte élastiquement par l'élément élastique 8 et limitée dans son mouvement lorsque le contact mobile 6 vient au contact de l'un ou de l'autre des contacts fixes 4a, 4b.

[0066] Le socle 2 présente une paroi avant 21 globalement plane et de forme sensiblement rectangulaire qui présente en partie centrale un renfoncement 22 à l'intérieur duquel la pièce intermédiaire 40 vient se loger et s'y fixer par clipsage au moyen de saillies latérales 44.

[0067] Ce renfoncement 22 est délimité par quatre parois, deux parois latérales 23 et deux parois transversales 24 en regard deux à deux, et par une paroi de fond 25 d'un élément arrière 26 de sorte que le renfoncement 22 présente une forme sensiblement parallélépipédique.

[0068] Deux parois latérales 23 du renfoncement 22 s'étendant suivant l'axe longitudinale A L présentent chacune un rebord 27 faisant saillie par rapport à la paroi avant 21 , les deux autres parois 24 étant disposées suivant l'axe longitudinale A L et transversalement par rapport à ces dites parois latérales 23. Ces rebords 27 portant chacun un orifice 28 de guidage sensiblement circulaire pour recevoir les pattes cylindriques 90 de l'organe de manœuvre 9.

[0069] Lorsque la pièce intermédiaire 40 est logée dans le renfoncement 22, sa base est située au voisinage de la paroi de fond 25 tandis que son dôme est située du côté de la paroi avant 21 .

[0070] Une fois assemblée, l'une des premières bornes de connexion 3 et la deuxième borne de connexion 5 sont disposées côte à côte et à proximité de l'une des parois transversales 24 du renfoncement 22, les premières bornes de connexion 3 étant disposées à l'opposée l'une de l'autre, l'autre première borne de connexion 3 étant disposée à proximité de l'autre paroi transversale 24.

[0071] Le balai 7 est formé d'une paroi mince, sensiblement plane, et présente un corps 70 sensiblement rectangulaire délimité par un rebord inférieur 71 , un rebord supérieur 72 et deux rebords latéraux 73, 74. Ce balai 7 présente en outre : une patte d'entrainement 10 formant un prolongement du corps 70 sensiblement orthogonal au rebord inférieur 71 et du côté de l'un 73 des rebords latéraux 73, 74 ; et une patte de support 76 portant le contact mobile 6 et formant un prolongement du corps 70 sensiblement orthogonal au rebord supérieur 72 et du côté de l'autre 74 des rebords latéraux 73, 74.

[0072] La patte d'entrainement 10 et la patte de support 76forment chacun des prolongements du corps 70 et présentent deux orientations opposées.

[0073] Le contact mobile 6 fait saillie de part et d'autre de la patte de support 76, c'est à dire que la patte de support 76 porte un contact mobile 6 sur chacune de ses surface délimitant son épaisseur, celle-ci étant formée par une paroi mince. Cette configuration permet de pouvoir assurer les contacts électriques entre le contact mobile 6 et l'un des contacts fixes 4a, 4b dans chacune des positions stables du balai 7.

[0074] Par ailleurs, le rebord supérieur 72 présente un élément saillant 75 sur lequel vient coopérer la deuxième extrémité de l'élément élastique 8. [0075] Est également prévu sur le balai 7, au niveau de l'intersection de son rebord inférieur 71 et de sa patte d'entrainement 10 une encoche 77 (voir figures 1 et 10A), laquelle est portée par ladite patte d'entrainement 10 et présente une forme sensiblement allongée dans le sens de son prolongement. Une telle encoche 77 a notamment pour fonction de guider et réorienter le fluide visqueux de la noix au cas où celui-ci s'écoulerait longitudinalement le long de ladite patte d'entrainement 10, ceci afin d'éviter un éventuel mélange avec une graisse utilisée pour la rotation du balai 7 dans la glissière 51 . Un tel mélange pourrait en effet avoir un effet négatif sur la cinématique des pièces.

[0076] L'élément arrière 26 du socle 2 présente une partie réceptacle 12 (non visible sur cette figure), laquelle est agencée pour recevoir en coopération une noix 1 1 en étant liés mécaniquement ensemble par une liaison mécanique présenté un degré de liberté en rotation formant liaison pivot, un fluide visqueux 13 étant prévu entre la noix 1 1 et la partie réceptacle 12 du socle 2 de sorte à ce que les contraintes de cisaillement du fluide visqueux 13 freinent le mouvement de la noix 1 1 par rapport au socle 2.

[0077] Dans ce mode de réalisation, la noix 1 1 est en rotation par rapport à la partie réceptacle 12 du socle 2, formant ainsi une came.

[0078] Cette coopération de la noix 1 1 formant came avec la partie réceptacle 12 est effectuée au moyen d'une nervure 14 s'étendant suivant un arc de cercle coopérant dans une gorge 15 s'étendant également suivant un arc de cercle de plus grande étendue circulaire, la nervure 14 étant solidaire de la partie réceptacle 12 du socle 2 et la gorge 15 étant solidaire de la noix 1 1 formant came.

[0079] La patte d'entraînement 10 est ici agencée pour entraîner, lorsqu'elle est actionnée, la came 1 1 en rotation par rapport au socle 2 autour d'un axe de rotation A R parallèle à l'axe longitudinal A L .

[0080] Par ailleurs, la noix 1 1 présente une section formant une portion de disque, s'étendant sur une portion angulaire a sensiblement égale à 50 degrés et délimitée par deux parois 20a, 20b formant ouverture 20, l'action de la patte d'entraînement 1 0 dans l'ouverture 20 et sur l'une ou l'autre de ces parois 20a, 20b permettant la rotation de ladite noix 1 1 . Cette ouverture débouche sensiblement radialement par rapport à un corps cylindrique de la noix 1 1 et s'étend longitudinalement sur toute sa longueur.

[0081] Le socle 2 comprend dans ce mode de réalisation une plaque amovible 18 pour maintenir, en position assemblée, la noix 1 1 en coopération avec la partie réceptacle 12 du socle 2, la plaque amovible 18 comprenant un détrompeur 19.

[0082] La figure 2 illustre un appareillage électrique 1 selon ce même mode de réalisation, en particulier dans une vue en perspective et semi- éclatée de cedit appareillage électrique 1 représenté en outre, par rapport à la figure 1 , avec un support de fixation 100 formant cadre et des pièces d'habillage 1 10, 130.

[0083] En particulier, l'appareillage électrique est ici destiné à venir se loger dans un boîtier d'encastrement (non illustré), ledit boîtier d'encastrement étant agencé pour fixer ledit appareillage électrique 1 sur une paroi, par exemple une paroi murale.

[0084] En effet, dans une telle configuration, le support de fixation 100 formant cadre comprend une embase 101 destinée à venir se fixer à un boîtier d'encastrement en bordant sensiblement un pourtour d'une ouverture dudit boîtier d'encastrement, de préférence orientée suivant l'axe longitudinal A L , de sorte que le socle 2 puisse coopérer de façon amovible sur le support de fixation 100, de préférence aussi par clipsage par l'intermédiaire de pattes de fixations 102 et se loger dans ledit boîtier d'encastrement.

[0085] Ce boîtier d'encastrement permet ainsi la fixation et/ou l'encastrement de l'appareillage électrique 1 dans la paroi.

[0086] Par ailleurs, la paroi avant 21 du socle 2 présente, du côté opposé au renfoncement 22, des pattes rigides 210 faisant saillies longitudinalement et formant crochets, chacun disposé au niveau d'un angle de la paroi avant 21 sensiblement rectangulaire, les crochets étant orientées dans des directions opposées deux à deux et suivant des diagonales de cette forme rectangulaire de sorte à permettre la fixation par clipsage élastique d'une plaque d'habillage 1 10 formant enjoliveur d'appareillage électrique 1 .

[0087] De même, un enjoliveur 130 d'organe de manœuvre 9 est prévu pour venir se clipser au moyen de pattes élastiques 92 saillantes longitudinalement par rapport audit organes de manœuvres et orientées dans des directions opposées.

[0088] La figure 3 est une vue écorché de l'appareillage électrique 1 selon ce même mode de réalisation tel que décrit figure 1 et dans une position assemblée.

[0089] La figure 4A montre un socle 2 de l'appareillage électrique au niveau de l'arrière dudit socle où est illustré une partie réceptacle 12 sur laquelle est destinée à coopérer la noix 1 1 . La figure 4B illustre une vue détaillée de cette dite partie réceptacle 12.

[0090] La partie réceptacle 12 du socle 2 comprend un arbre 16 agencé pour recevoir en liaison pivot et coaxialement une chambre cylindrique 17 de la noix 1 1 , l'axe de la liaison pivot étant l'axe de rotation A R de la came 1 1 par rapport à la partie réceptacle 12 du socle 2, cet axe de rotation AR étant sensiblement parallèle à l'axe longitudinal A L .

[0091] Dans cette configuration, l'arbre 16 présente une forme tronconique, facilitant la mise en place de la noix 1 1 par rapport à ladite partie réceptacle 12 du socle 2. L'arbre 16 est solidaire du socle 2 au niveau de sa base et présente une extrémité distale, le diamètre de sa base étant plus grand que le diamètre de son extrémité distale. [0092] L'arbre 16 porte au niveau de son extrémité distale des excroissances 160 sensiblement radiales offrant un guidage supplémentaire de l'axe du fait de sa forme tronconique tout en facilitant la préhension de la noix 1 1 sur l'arbre 16. [0093] Par ailleurs, la partie réceptacle 12 présente une nervure 14, cette nervure 14 présentant, dans un plan orthogonal à l'axe de l'arbre 16, une section formant arc de cercle s'étendant suivant une portion angulaire sensiblement égale à 250 degrés et disposée coaxialement avec cet axe de rotation A R . [0094] L'arbre 16 et la nervure 14 sont disposées dans une cavité sensiblement cylindrique 120 délimitée par une paroi 123 laquelle est disposée coaxialement par rapport à l'axe de l'arbre 16, la cavité présentant en outre un fond 124 sensiblement plan et orthogonal à l'axe de l'arbre 16. [0095] La paroi 123 de la cavité cylindrique 120 s'étend suivant une portion circulaire inférieure à 360 degrés de sorte que ladite cavité présente latéralement et du côté opposé à la nervure 14 par rapport à l'axe de l'arbre 16, une ouverture latérale 125.

[0096] L'élément arrière 26 présente un couloir 126 traversant longitudinalement ledit élément arrière 26 du socle 2, ce couloir débouchant au niveau du fond 124 de la cavité 120 et du côté de l'ouverture latérale 125 de ladite cavité 120. Ce couloir 126 est destiné à être traversé par la patte d'entraînement 10 du balai 7 pour venir entraîner la noix 1 1 formant came. [0097] Les figures 5A montre une vue de dessous du socle 2 de l'appareillage électrique 1 selon ce même mode de réalisation et dont une noix 1 1 est positionnée en coopération avec la partie réceptacle 12 du socle 2. En particulier sur la figure 5B est illustré une vue en perspective et en coupe A-A de cette figure 5A.

[0098] La noix 1 1 présente un corps s'étendant suivant l'axe longitudinal A L et présente dans un plan orthogonal à cet axe longitudinal A L , une section formant une portion de disque, s'étendant sur une portion angulaire a sensiblement égale à 330 degrés (voir figure 7) et délimitée par deux parois 20a, 20b formant ouverture 20, l'action de la patte d'entraînement 10 dans l'ouverture 20 et sur l'une ou l'autre de ces parois 20a, 20b permettant la rotation de ladite noix 1 1 . [0099] La noix 1 1 présente en outre une chambre cylindrique 17 en son centre, destinée à venir se placer coaxialement avec l'axe de l'arbre 16 de sorte que l'axe de la liaison pivot alors formée est l'axe de rotation A R de la came 1 1 par rapport à la partie réceptacle 12 du socle 2, cet axe de rotation AR étant sensiblement parallèle à l'axe longitudinal A L . [00100] Par ailleurs, la noix 1 1 et la partie réceptacle 12 du socle 2 présentent chacune deux surfaces utiles distinctes 1 1 1 , 1 12, 121 , 122, chacune des surfaces utiles 1 1 1 , 1 12 de la noix 1 1 étant en regard de l'une des surfaces utiles 121 , 122 de la partie réceptacle 12 du socle 2, lesquelles délimitent deux à deux un espace ei, β 2 entre lequel le fluide visqueux 13 est interposé (voir aussi figures 4B et 10A).

[00101] En particulier ici, les deux surfaces utiles 1 1 1 , 1 12 délimitent la largeur de la gorge 15 et les deux surfaces utiles 121 , 122 de la partie réceptacle 12 du socle délimitent une épaisseur de la nervure 14.

[00102] Dans ce mode de réalisation, et lorsque la noix 1 1 coopère avec la partie réceptacle 12 du socle 2, l'espace ei entre les surfaces utiles 1 1 1 , 121 de la came 1 1 et de la partie réceptacle 12 est égale à 0,1 mm et l'espace β 2 entre les surfaces utiles 1 12, 122 de la came 1 1 et de la partie réceptacle 12 est égale à 0,1 mm. [00103] La figure 6A illustre une vue de côté d'un socle d'un appareillage électrique selon ce mode de réalisation et figure 6B montre une vue en coupe B-B de cette figure 6A dans un plan orthogonal à l'axe longitudinal A L et dans laquelle la noix 1 1 est agencée en coopération avec la partie réceptacle 12 du socle 2.

[00104] La figure 7 montre une vue détaillée de face d'une noix coopérant avec une partie réceptacle d'un socle selon ce mode de réalisation.

[00105] Dans cette figure, la noix 1 1 coopère avec la partie réceptacle 12 du socle 2. Est en outre visible un excédent de fluide visqueux 13 qui serait amener à sortir de son espace entre la nervure 14 et la gorge 15. Ainsi dans ce cas, l'excédent de fluide visqueux est libéré entre une enveloppe cylindrique extérieure de la noix 1 1 formant came et la paroi 123 délimitant la cavité cylindrique 120 de la partie réceptacle 12. [00106] L'espace définit entre la paroi 123 de la cavité cylindrique et une enveloppe cylindrique de la noix 1 1 est sensiblement constant sur le pourtour de ladite enveloppe cylindrique de la noix, cet espace étant diminué au niveau de l'ouverture 20 de la noix et de l'ouverture latérale 125 de la cavité cylindrique 120. [00107] Par ailleurs, la cavité cylindrique 120 est située dans un évidement 180, cet évidement 180 étant agencé pour être fermé par la plaque amovible 18.

[00108] Cette plaque amovible 18 permet notamment de maintenir, en position assemblée, la noix 1 1 en coopération avec la partie réceptacle 12 du socle 2. Dans une telle configuration, la noix 1 1 formant came est en liaison pivot glissant autour de l'arbre 16 et maintenue de part et d'autre part le fond 124 de la cavité cylindrique et par la plaque amovible 18. [00109] Par ailleurs, et dans une position de fonctionnement,un pourtour extérieur délimitant la gorge 15 de la noix 1 1 vient buter contre le fond 124 de la cavité cylindrique 120 assurant une étanchéité du fluide visqueux.

[00110] Ainsi la noix 1 1 est amovible par rapport au socle 2 et peut être supprimée. En d'autres termes, la noix 1 1 n'est pas confinée dans un espace intérieur fermé du socle 2, mais est situé dans ce mode de réalisation dans une cavité cylindrique 120 débouchant sur l'extérieur du socle, cette cavité pouvant être fermée de façon amovible par la plaque amovible 18. En outre, cette noix 1 1 n'est pas rigidement fixé à l'organe de manœuvre, ce qui permet de l'en dissocier.

[00111] Une telle caractéristique est avantageuse par exemple pour une utilisation de l'appareillage électrique 1 dans un pays répondant à des standards différents. L'appareillage électrique 1 peut ainsi différer d'un pays à un autre par la simple présence ou non d'une noix 1 1 , la conception et la fabrication étant identique à l'exception d'une étape de mise en place de la noix 1 1 sur la partie réceptacle 12 du socle 2.

[00112] Cette plaque amovible 18 présente des excroissances sur son rebord permettant sa fixation par clipsage au niveau d'un pourtour de l'évidemment 180. [00113] Par ailleurs, l'évidement 180 présente une forme sensiblement parallélépipédique de section rectangulaire et présente, sur sa largeur et à l'opposé du couloir 126, un rétrécissement localisé formé par des saillies longitudinales 192, une section localisée de l'évidemment présentant au niveau de ce rétrécissement une forme en « T » à l'intérieure de laquelle un détrompeur 19 solidaire de la plaque amovible 18 est adapté à coopérer.

[00114] Par ailleurs, la noix présente une protubérance 1 13 faisant saillie radialement par rapport à l'axe de symétrie de sa chambre cylindrique 17 et situé à l'opposé de son ouverture 20. Cette protubérance peut être utilisée pour la manipulation de la noix 1 1 .

[00115] La figure 8 illustre une vue en perspective d'un socle sur lequel une plaque amovible 18 vient se fixer selon ce mode de réalisation et en particulier, illustre en détail le détrompeur 19.

[00116] Ce détrompeur est forme de deux saillies 191 orthogonale à la plaque amovible 18, laquelle est sensiblement plane, ces saillies présentant chacune une section en forme de « L » et disposées de façon symétrique de sorte à pouvoir coopérer dans l'évidemment 180 au niveau de son rétrécissement et ainsi venir coopérer par encastrement entre des parois intérieures dudit évidemment et les saillies longitudinales 192.

[00117] Les figures 9A, 9B et 10A, 10B illustrent chacune des vues d'une partie d'un appareillage électrique 1 selon ce mode de réalisation, dans deux positions stables différentes : - les figures 9A et 10A illustrant la première position stable où le contact mobile 6 est appliqué contre un premier contact fixe 4a et se trouve à l'écart d'un second contact fixe 4b ; et les figures 9B et 10B illustrant la seconde position stable où le contact mobile 6 est appliqué contre le second contact fixe 4b et se trouve à l'écart du premier contact fixe 4a.

[00118] En particulier, sont représentées figures 9A et 9B un assemblage d'une partie de l'appareillage électrique 1 comprenant l'organe de manœuvre 9, le balai 7, la noix 1 1 et les premières et deuxième borne de raccordement 3, 5. Dans les figures 10A et 10B, l'organe de manœuvre n'est pas représenté pour en simplifier la compréhension.

[00119] Lorsqu'un utilisateur souhaite utiliser l'appareillage électrique 1 de type interrupteur, celui-ci exerce une pression manuelle sur l'organe de manœuvre de sorte à le faire pivoter. Lors de sa rotation autour de l'axe de rotation Ai orthogonal à l'axe longitudinal de référence AL, celui ci entraine en rotation le balai autour de l'axe de rotation A 2 orthogonal à l'axe longitudinal de référence A L et parallèle à l'axe de rotation Ai , l'axe Ai se trouvant à un niveau supérieur à l'axe A 2 par rapport à l'axe longitudinal A L .

[00120] Dans son mouvement, la patte d'entraînement 10 du balai 7 entraine en rotation la noix 1 1 formant came autour d'un axe de rotation A R parallèle à l'axe longitudinal A L ceci grâce à la poussée de ladite patte d'entraînement sur l'une ou l'autre des parois 20a, 20b dressées longitudinalement et formant ouverture 20.

[00121 ] Ainsi, pour faire pivoter le balai 7 de la première position stable à la deuxième position stable, les étapes suivantes se succèdent : dans un premier temps, la patte d'entraînement 10 du balai 7 est au repos et en appuis contre l'une 20a des parois 20a, 20b formant ouverture, l'autre paroi 20b étant dite « armée » (voir figures 9A et 10A); dans un second temps, après actionnement par l'utilisateur et durant sa rotation, le balai 7 passe un point milieu dans lequel l'élément élastique 8 sollicite le plus ledit balai de sorte que cela correspond à la position la plus instable du balai 7, position dans laquelle l'organe de commande 9 et le balai 7 sont à mi course dans leur rotation ; dans un troisième temps, le point milieu passé, la patte d'entraînement 10 du balai 7 entre en contact avec l'autre paroi 20b dite « armée » de l'ouverture 20 de la noix, cette étape succédant à celle d'une position la plus instable par l'intermédiaire du ressort et le balai 7 a par conséquent une énergie maximale, ledit balai 7 est dit « nerveux » ; dans un quatrième temps, la noix 1 1 commence sa rotation entraînée par celle du balai 7 à l'instant où ladite patte d'entraînement 10 est entrée en contact avec la paroi 20b, durant cette étape, le cisaillement du fluide visqueux 13 entre la nervure 14 et la gorge 15 freine ladite noix, le balai 7 étant alors freiné jusque sa course finale, lorsque le contact mobile 6 est en butée contre le contact fixe 4b associé, l'autre paroi 20a étant alors « armée (voir figures 9B et 10B)».

[00122] Ainsi, dans son utilisation, le balai 7 ne rentre en contact avec le la paroi « armée » que lorsqu'il a passé le point milieu.

[00123] Par ailleurs, la noix 1 1 n'est pas entraînée en rotation durant tout le mouvement de l'organe de manœuvre 9. De cette manière le fluide visqueux influe sur le freinage dudit organe de manœuvre 9 de façon discontinue supprimant tout effet de mollesse lors de son utilisation. [00124] La noix 1 1 laisse le balai 7 accomplir sa course totale entre ses deux positions stables, ceci permettant d'avoir une pression de contact entre le contact mobile 6 et les contacts fixes 4 maximale tout en tenant compte de l'usure desdits contacts fixes 4a, 4b et mobile 6, la course du balai augmentant avec l'usure. [00125] En effet, cette usure dépend généralement du nombre d'utilisation et de la force de rappel du ressort. En particulier, plus la raideur du ressort sera importante, plus il emmagasine de l'énergie et une fois le point milieu passé, amplifie le mouvement de manière brusque ce qui entraine l'augmentation du bruit, celle de l'usure des contacts fixes 4a, 4b et mobile 6, et l'apparition de phénomènes de rebonds entre les contacts donnant naissance à des micros arcs électriques responsables d'un phénomène de collage entre lesdits contacts dépendant de l'intensité électrique. [00126] La noix 1 1 permet de résoudre tout ces problèmes et, quelque soit la raideur nécessaire du ressort, de le ralentir et de limiter de façon considérable l'usure entre les contacts et la suppression du phénomène de rebonds et de collage. Un tel appareillage électrique présente donc une durée de vie améliorée.

[00127] Par ailleurs, l'efficacité de tels interrupteurs se trouve améliorée du fait que le matériau constitutif des contacts mobile 6 et fixes 4a, 4b, ou bien un revêtement local tel que le grain d'argent généralement utilisé pour assurer une bonne conductivité électrique au niveau de ces contacts, se trouve moins usé.

[00128] Un tel appareillage électrique permet donc de répondre au problème de réduction du bruit par l'effet de cisaillement du fluide visqueux 13, d'efficacité, et de résistance tout en restant d'une définition très simple et pouvant être adapté facilement en fonction des différentes normes à respecter.

[00129] En outre, le couple de freinage peut être réglé en fonction de différents paramètres, ces paramètres étant principalement les matériaux constitutifs de la noix 1 1 et de la partie réceptacle 12 du socle 2, en particulier de la gorge 15 et de la rainure 14, les espaces ei, β 2 qui séparent les surfaces utiles 1 1 1 , 121 et 1 12, 122, ou encore la quantité du fluide, son degré de viscosité et/ou l'état de surface desdites surfaces utiles 1 1 1 ,1 12, 121 , 122 .

[00130] Ainsi, plus ces espaces ei, β 2 sont petits et plus l'effet de cisaillement sera important. De même, plus la viscosité du fluide 13 sera importante et plus l'effet de cisaillement sera important.

[00131] Par ailleurs, cet effet de cisaillement est indépendant de toute usure au niveau des contacts fixes 4a, 4b et mobile. [00132] D'autre part, l'organe de manœuvre 9, le balai 7 et la noix 1 1 forment ensemble une chaîne cinématique permettant la transmission d'un mouvement sensiblement comparable à un mécanisme de type engrenage ou encore un mécanisme de type assemblage de leviers en ce sens qu'il est possible de jouer sur les dimensions de ces pièces en rotation pour faire varier un rapport de transmission. Dans le mode de réalisation ici illustré, chacune des pièces joue le rôle d'un bras de levier dont les dimensions caractéristiques permettent de faire varier leur vitesse de rotation et l'effort manuel à exercer sur l'organe de manœuvre. Il est ainsi aisé d'adapter les dimensions de l'organe de manœuvre 9, de la patte d'entraînement 10 du balai 7 et de la noix pour paramétrer leurs vitesses de rotation relatives les unes aux autres.

[00133] La figure 1 1 illustre un appareillage électrique 1 selon un autre mode de réalisation. En particulier, ce mode de réalisation diffère de celui illustré figures 1 -10 essentiellement en ce que la nervure 14 est solidaire de la noix 1 1 formant came et la gorge 15 est solidaire de la partie réceptacle 12 du socle 2.

[00134] L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l'invention sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

[00135] Par exemple, il est clair pour l'homme du métier que le mécanisme d'un tel appareillage électrique de type va et vient tel qu'illustré est aisément transposable pour un appareillage électrique de type interrupteur simple. Il suffit dans ce cas que l'une des premières bornes de raccordement 3 ainsi que le contact fixe 4a ou 4b associé soit omis ou inutilisé. Dans une telle configuration, l'élément élastique sollicite le balai vers deux positions stables chacune définissant l'un des deux états stables. [00136] Par ailleurs, un mécanisme d'appareillage électrique selon un autre mode de réalisation peut être de type interrupteur à bouton poussoir. Dans ce cas l'élément élastique sollicite le balai vers une unique position stable définissant alternativement en fonction de son utiliation, et par l'intermédiaire par exemple d'une came dédiée, un état de conduction et un état d'isolement.

[00137] D'une manière générale, un élément élastique permet de solliciter ledit balai vers au moins une position stable et vers l'un ou l'autre de deux états stables, respectivement l'état de conduction et l'état d'isolement.

[00138] En outre, la mise en mouvement de la noix par la patte d'entraînement peut être différente tout en assurant la même fonction. Par exemple, la coopération de la patte dans l'ouverture peut selon une alternative, être remplacée par une patte d'entraînement présentant une forme semblable à celle de l'entraineur 91 de l'organe de manœuvre 9 dont une extrémité en forme de « v » coopère avec une excroissance de la noix, par exemple la protubérance 1 13, pour entraîner sa rotation dans un sens ou dans l'autre.

[00139] D'autre part, comme évoqué précédemment les dimensions des pièces peuvent être adaptées sans sortir du cadre de l'invention.