L'invention concerne plus particulièrement un connecteur électrique pour une carte à mémoire à circuit (s) intégré (s) à contact de forme générale rectangulaire ayant sur sa face principale inférieure une série de plages conductrices et ayant, dans un de ses bords longitudinaux, un cran de blocage permettant d'assurer un blocage longitudinal de la carte par des moyens complémentaires de blocage reçus dans le cran lorsque la carte est en position de contact ou d'exploitation dans un connecteur.

L'invention concerne ainsi un connecteur électrique notamment pour le raccordement d'une carte à grande capacité de stockage dite carte"SD" (Secure Digital), qui est commercialisée par la société SANDISK.

L'ensemble des caractéristiques et des performances de carte SD est défini par les documents émis par la SDCA (SD Card Association) dont l'adresse est 53 Muckelemi St. P. O. Box 189, San Juan Baustista, CA 95045-0189-USA.

Cette carte SD appartient à la famille des cartes"MMC" (Multimedia Card), elles aussi commercialisées par la société SANDISK.

Les dimensions globales des cartes MMC et SD sont identiques à l'exception notable de l'épaisseur de la carte SD qui est augmentée, cet accroissement correspondant à l'augmentation des capacités de mémoire d'une telle carte.

Comme on peut le voir à la figure 53 annexée, la carte SD comporte aussi dans son bord longitudinal droit 72, un cran 75 qui permet, dans certaines applications, d'assurer un blocage

longitudinal de la carte SD par des moyens complémentaires reçus dans le cran de blocage.

L'invention concerne aussi un connecteur pour le raccordement d'une autre carte à grande capacité de stockage dite carte"MSD" (Memory Stick Duo) commercialisée par la société SONY.

L'ensemble des caractéristiques et des performances de la carte MSD est défini dans le document publié par la société Sony Corporation et intitulé"Memory Stick Standard-Memory Stick Duo Format Specifications ver. 1.0-August 2001).

Comme on peut le voir au figures 60 et 61, la carte MSD comporte aussi dans son bord longitudinal gauche un cran 75 qui permet d'assurer un blocage longitudinal de la carte par des moyens complémentaires reçus dans le cran de blocage. Par contre l'autre bord longitudinal droit 72 ne comporte pas de dispositif de protection en écriture, cette fonction étant assurée par des moyens, non représentés commandés par un commutateur porté par la carte.

On notera aussi que le cran 75 de la carte MSD ne s'étend pas sur toute la hauteur ou épaisseur de la carte, c'est à dire qu'il ne débouche que dans sa face inférieure 76, et qu'il est borgne vers le haut.

D'une manière générale, la mise en place d'une carte en position d'exploitation dans laquelle est assuré le raccordement électrique de la carte, ainsi que son extraction par l'utilisateur après son utilisation, font appel à des moyens qui sont intégrés dans un ensemble pour le raccordement de la carte comportant notamment des moyens d'éjection de la carte, cet ensemble devant tre le plus compact possible et économique en comportant notamment un nombre réduit de pièces.

Selon une première conception connue qui est par exemple utilisée dans les appareils permettant d'effectuer des transactions bancaires, c'est l'appareil lui-mme qui, à la fin des opérations de transactions, assure par des moyens motorisés l'éjection de la

carte dans une position telle qu'elle permet la préhension de la carte par l'utilisateur.

Selon une autre conception particulièrement simple, la carte en position d'exploitation dépasse de manière importante du dispositif récepteur, de plusieurs dizaines de millimètres, afin de permettre à l'utilisateur de prendre la carte par la portion arrière de cette dernière qui dépasse et de l'extraire du dispositif récepteur en exerçant une traction sur la carte selon une direction longitudinale parallèle au plan de la carte.

Toutefois, lorsque la carte est de dimension réduite, et notamment sa longueur selon la direction longitudinale, un tel agencement selon lequel la carte ne fait saillie que de quelques millimètres à l'extérieur du dispositif récepteur rend la préhension de la carte par l'utilisateur particulièrement difficile, voir impossible.

Dans le cadre d'une application à un étui portatif, il a déjà été proposé dans le document FR-A-2.681.711, un dispositif récepteur pour une carte du type comportant un boîtier dont une face délimite une fentre donnant accès à un chariot qui comporte un compartiment de réception de la carte et qui peut coulisser entre une position arrière de repos dans laquelle la carte peut tre mise en place dans le compartiment, ou extraite de ce dernier, et une position avant d'exploitation dans laquelle les plages conductrices de la carte coopèrent avec les extrémités libres de contact de lames de contact électrique appartenant à un connecteur électrique agencé dans le boîtier.

Dans cette conception, l'extraction de la carte nécessite d'appréhender manuellement le chariot par ses faces latérales afin de libérer les moyens de verrouillage du chariot en position d'exploitation, et afin de provoquer son retour vers sa position arrière de repos dans laquelle il est possible d'accéder à la carte dans son compartiment.

Une telle conception ne permet donc pas non plus d'extraire d'une manière simple la carte hors du dispositif récepteur, et notamment"en aveugle".

Le document WO-A-96/02893 propose, pour remédier à ces inconvénients, un ensemble pour le raccordement d'une carte du type comportant un corps dont une face donne accès à un chariot de réception de la carte et qui peut coulisser longitudinalement sur le corps entre une position arrière de repos pour la mise en place ou l'extraction de la carte, et une position avant d'exploitation, et du type comportant des moyens de butée pour délimiter la position de repos du chariot et des moyens de verrouillage du chariot en position d'exploitation, à l'encontre de l'effort élastique appliqué aux moyens de rappel de ce dernier vers sa position arrière de repos.

Selon la conception évoquée dans ce document, les moyens de verrouillages du chariot sont du type à enclenchement automatique lorsque le chariot atteint sa position d'exploitation, et du type dont la libération est provoquée par le déplacement du chariot vers l'avant, à l'encontre de l'effort de rappel élastique, au-delà de sa position d'exploitation.

Plus précisément, les moyens de verrouillage sont du type comportant un crochet de verrouillage dont un bec d'extrémité, lorsque le chariot est au voisinage de sa position d'exploitation, coopère avec une came de verrouillage formée en vis-à-vis.

Une conception compacte d'un tel ensemble pour le raccordement d'une carte, et notamment du type d'une carte de type"MICROSIM", a été proposée dans le document WO-A-00/70532. Cette conception constitue une première tentative pour réduire l'encombrement de l'ensemble dans toutes ses dimensions, en vue de faciliter son intégration dans un équipement électronique de petites dimensions tel qu'un téléphone cellulaire du type GSM, ou tout autre équipement électronique nécessitant le raccordement de cartes à mémoire

électronique tel qu'un assistant personnel numérique ou"PDA" (Personal Digital Assistant).

Ainsi, ce document propose un ensemble dans lequel le bec d'extrémité du crochet de verrouillage du dispositif de verrouillage aussi appelé dispositif"push on-push off", s'étend selon une direction parallèle au plan de coulissement de la carte et du chariot, la came de verrouillage étant formée dans une portion de surface du chariot perpendiculaire au plan général de la carte.

Toutefois, l'ensemble compact proposé dans ce document ne comporte pas de moyens de retenue de la carte en position d'utilisation.

Le demandeur a aussi proposé dans le document WO-A-01/29934 un exemple de réalisation d'un connecteur pour une carte de type MMC comportant un chariot d'éjection de la carte qui assure aussi une retenue de la carte par une lèvre arrière du chariot qui coopère avec le bord transversal arrière de la carte, selon une conception analogue aux moyens de retenue de la carte proposée par le demandeur dans le document WO-A-99/63474.

Le demandeur a proposé, dans la demande de brevet français no. 01-03228 du 9 mars 2001, une conception d'un connecteur électrique permettant de recevoir indifféremment n'importe quel type de carte MMC, et notamment une carte du type SD, qui est particulièrement compacte mais qui n'intègre pas non plus de moyens d'éjection de la carte hors du connecteur.

L'invention vise à proposer une conception perfectionnée d'un tel ensemble compact pour le raccordement d'une carte, notamment du type SD ou du type MSD, qui comporte des moyens d'éjection de la carte, qui puisse tre réalisé sous la forme d'un ensemble unique constituant le connecteur électrique proprement dit pour le raccordement de la carte, tout en permettant d'assurer la fonction de blocage de la carte en position d'exploitation, et ceci grâce à un nombre de composants particulièrement réduit, et

en tout cas sans composant supplémentaire par rapport à la conception décrite et représentée dans le document WO-A- 00/70532.

Dans ce but, l'invention propose un connecteur électrique du type comportant : - un support en matériau isolant qui délimite un logement pour une carte à mémoire à circuit (s) intégré (s) à contact de forme générale rectangulaire ayant sur sa face principale inférieure une série de plages conductrices dont chacune coopère avec une extrémité libre de contact d'une lame de contact électrique, agencée dans le fond du logement du support, et ayant, dans un de ses bords longitudinaux, un cran de blocage longitudinal de la carte par des moyens complémentaires de blocage reçus dans le cran ; - un chariot d'éjection de la carte qui peut coulisser longitudinalement sur le corps entre une position arrière de repos délimitée par des moyens de butée, vers laquelle il est rappelé élastiquement et dans laquelle la carte peut tre mise en place ou extraite, et une position avant d'exploitation dans laquelle les plages de contact électrique de la carte coopèrent avec les éléments de contact électrique ; - et des moyens de verrouillage du chariot en position d'exploitation, à l'encontre de l'effort élastique de rappel du chariot en position de repos, qui sont du type à enclenchement automatique lorsque le chariot atteint sa position d'exploitation et du type dont la libération est provoquée par déplacement du chariot vers l'avant, à l'encontre de l'effort de rappel élastique, au-delà de sa position d'exploitation ; caractérisé en ce que les moyens de blocage de la carte sont intégrés au chariot.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens de blocage de la carte comportent une lame de blocage en position longitudinale de la carte qui est prévue

pour coopérer avec le cran de la carte lorsque le chariot est en position avant d'exploitation ; - la lame de blocage est une lame déformable élastiquement qui s'étend longitudinalement et dont l'extrémité libre comporte un bec de blocage qui est orienté transversalement vers l'intérieur du connecteur en direction du bord longitudinal de la carte qui comporte le cran de blocage et qui coopère avec le cran de la carte lorsque le chariot est en position avant d'exploitation ; - la lame de blocage est déformable élastiquement entre un état de blocage dans lequel le bec de blocage est dans sa position transversale de blocage, et un état déformé dans lequel le bec de blocage est escamoté transversalement vers l'extérieur, hors du cran de blocage de la carte ; - la lame de blocage comporte des moyens de commande de sa déformation qui, lors des déplacements longitudinaux du chariot par rapport au support isolant, coopèrent avec le support isolant pour provoquer les changements d'état de la lame de blocage ; - le chariot comporte une branche qui s'étend transversalement à l'intérieur du logement et qui est susceptible de coopérer avec une portion du bord transversal avant de la carte pour entraîner le chariot vers l'avant, depuis sa position arrière de repos, lorsque la carte est introduite longitudinalement vers l'avant dans le logement, et pour provoquer l'éjection de la carte, au moins partiellement hors du logement, lorsque le chariot est rappelé élastiquement vers sa position arrière de repos ; - le chariot est réalisé en une pièce en tôle découpée et pliée ; - les moyens de rappel élastique comportent un ressort longitudinal de traction dont l'extrémité arrière est accrochée au support isolant et dont l'extrémité longitudinale avant est accrochée au chariot ;

- les moyens de verrouillage du chariot comportent un crochet de verrouillage dont un bec d'extrémité s'étend transversalement selon une direction parallèle au plan de coulissement de la carte et qui, lorsque le chariot est au voisinage de sa position d'exploitation, coopère avec une came de verrouillage ; - le crochet de verrouillage est porté par le chariot et la came de verrouillage est formée dans une portion de surface du support isolant ; - le bec d'extrémité du crochet de verrouillage s'étend transversalement vers l'intérieur du logement et ladite portion de surface du support isolant s'étend dans un plan perpendiculaire au plan de la carte ; - le connecteur comporte un capot métallique de maintien de la carte dans le logement qui s'étend au-dessus de la face supérieure de la carte et qui comporte patte élastique, réalisée venue de matière avec le capot, qui sollicite élastiquement en permanence le crochet ; - le capot comporte une lame de contact, réalisée venue de matière avec le capot, qui apparient à un commutateur de détection de l'état d'un dispositif de protection en écriture d'une carte SD ; - la came de verrouillage est délimitée au moins en partie par une portion en vis-à-vis du capot métallique.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de dessus et de trois-quarts arrière droit qui illustre un connecteur selon l'invention qui est représenté avec une carte SD en début d'introduction dans le connecteur lorsqu'elle vient en contact de la branche d'entraînement du chariot ;

- la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 sur laquelle le connecteur est illustré sans son couvercle ou capot métallique ; - la figure 3 est une vue à grande échelle d'un détail de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue latérale de droite en élévation du connecteur de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue partielle de dessus de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue en section selon la ligne 6-6 de la figure 4 sur laquelle le connecteur est représenté avec son capot ; - la figure 7 est une vue en section transversale du connecteur selon la ligne 7-7 de la figure 6 ; - la figure 8 est une vue en perspective de trois-quarts arrière droit du support isolant du connecteur ; - la figure 9 est une vue à plus grande échelle d'un détail de la figure 8 ; - les figures 10 et 11 sont des vues similaires à celles des figures 8 et 9 selon un autre angle de vue en perspective du support isolant ; - la figure 12 est une vue de dessus à grande échelle d'une partie du support isolant ; - les figures 13 et 14 sont des vues en section selon les lignes 13-13 et 14-14 de la figure 12 ; - la figure 15 est une vue en perspective de dessous et de trois-quarts avant droit du capot du connecteur ; - la figure 16 est une vue perspective de dessous du capot selon un angle de vue opposé ; - la figure 17 est une vue en perspective de dessus et de trois-quarts arrière droit du chariot éjecteur du connecteur selon l'invention ; - la figure 18 est une vue en perspective de dessus et de trois-quarts arrière gauche du chariot ;

- les figures 19 à 23 sont des vues isométriques du chariot ; - les figures 24 à 29 sont des vues similaires à celles des figures 2 à 7 sur lesquelles la carte est représentée en position intermédiaire, à mi-course, au cours de son introduction dans le connecteur ; - les figures 30 à 35 sont des vues similaires à celles des figures 24 à 29 sur lesquelles la carte est représentée en fin d'introduction longitudinale en butée dans le fond du logement du connecteur, dans une position correspondant à la surcourse de verrouillage du chariot ; - les figures 36 à 42 sont des vues similaires à celles des figures 1 à 7 sur lesquelles la carte est représentée en position verrouillée d'exploitation ou de contact ; - les figures 43 à 48 sont des vues similaires à celles des figures 30 à 35 sur lesquelles la carte est représentée en position de surcourse de déverrouillage du chariot ; - les figures 49 à 52 sont de vues similaires à celles des figures 25 à 28 sur lesquelles la carte est représentée dans sa position intermédiaire en cours d'éjection hors du connecteur ; - la figure 53 est une vue schématique de dessous d'une carte SD ; - les figures 54 à 57 sont des vues similaires à celles des figures 1,2,10 et une vue de trois-quarts arrière droit du support isolant qui représentent une variante de réalisation du connecteur selon l'invention dans laquelle les pattes de raccordement des lames de contact s'étendent vers l'arrière du support isolant ; - les figures 58 et 59 sont deux vues de détail en perspective qui illustrent une variante de réalisation du capot 54 ; - la figure 60 est une vue schématique en perspective de dessus et de trois-quarts avant gauche d'une carte du type MSD ; - la figure 61 est une vue en perspective de dessous et de trois-quarts avant gauche de la carte MSD de la figure 60 ;

- les figures 62 à 84 et 85 à 87 sont des vues analogues à celles des figures 1 à 23 et 39 à 41 qui illustrent un deuxième mode de réalisation d'un connecteur conforme aux enseignements de l'invention ; - les figures 88 à 90 sont des vues analogues à celles des figures 62,76 et 77 qui illustrent une variante de réalisation du capot du connecteur ; - les figures 91 à 94 sont des vues analogues à celles des figures 71,73,65 et 72 qui illustrent une variante de réalisation de la came de verrouillage du chariot en vue de l'obtention d'une surcourse de déverrouillage.

Dans la description qui va suivre, des composants identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mmes chiffres de référence.

Par convention, à titre non limitatif, on adoptera les termes inférieur, supérieur, avant, arrière, en référence à la figure 1.

On a représenté aux figures un connecteur électrique dont la conception générale est analogue à celle du connecteur décrit et représenté dans la demande de brevet français no. 01-03228 du 9 mars 2001.

Ainsi, le connecteur électrique 50 est essentiellement constitué d'un support isolant 52 en matériau plastique en forme générale de plaque qui est délimitée par une face supérieure plane et horizontale 56 dans laquelle est formé un logement 58 de carte qui est ouvert verticalement vers le haut.

Le logement 58 est délimité verticalement vers le bas par une paroi inférieure horizontale de fond 62 et il est ouvert longitudinalement vers l'arrière pour délimiter, vers le bas et latéralement, une fente d'introduction longitudinale de la portion avant d'une carte à mémoire électronique qui est par exemple une carte C du type SD représentée à la figure 53, ou du type MMC.

La carte C de type SD de conception connue, représentée aux figures, est de forme générale rectangulaire délimitée longitudinalement par un bord transversal d'extrémité avant 66,

par un bord transversal d'extrémité arrière 68 et par deux bords latéraux parallèles et opposés gauche 70 et droit 72.

L'angle avant droit correspondant à l'intersection des bords 66 et 72 comporte un pan 64 coupé à 45° normalisé pour le détrompage de la portion et l'orientation de la carte C.

La carte C comporte par ailleurs une face supérieure horizontale 74 et une face inférieure 76 opposée et parallèle qui est orientée vers les extrémités libres 102 de contact des lames de contact du connecteur, et ici vers le bas en direction de la plaque à circuits imprimés (non représentée). La carte C comporte, au voisinage de son bord transversal d'extrémité avant 66, une série de plages conductrices de contact Pi qui sont orientées vers le bas en direction de la plaque à circuits imprimés qui porte le connecteur sur sa face supérieure.

La carte C, qu'il s'agisse d'une carte MMC classique, ou d'une carte du type SD comportant dans son bord latéral 72 un cran de blocage 75, est ainsi susceptible d'tre introduite, selon la direction longitudinale L1 indiquée sur la figure 1, d'arrière en avant dans le logement 58 jusqu'à ce que son bord transversal avant 66 vienne en butée contre un bord transversal avant de fond 78 qui délimite vers l'avant le logement 58.

Les bords latéraux opposés 70 et 72 de la carte C sont guidés en coulissement dans le logement 58 par des bords longitudinaux parallèles et opposés 80 et 82 respectivement qui délimite transversalement le logement 58.

Plus précisément, comme on peut le voir aux figures, les bords 80 et 82 présentent un profil en escalier complémentaire du profil des bords 66 et 72 de la carte SD (dont chacun comporte une marche 71,73) avec une marche horizontale 81,83 sur lesquelles"glisse"la carte introduite dans le connecteur de manière à pouvoir recevoir soit une carte SD comme cela est représenté aux figures, soit une carte du type MMC (non représentée en position dans le connecteur) qui est alors reçue "au-dessus"des marches 81,83.

Comme on peut le voir sur les figures, le logement 58 proprement dit dans lequel est reçue la portion avant de la carte C est délimité transversalement vers l'avant par le bord de fond 78 et transversalement vers l'arrière par une face transversale d'extrémité arrière 84 du support isolant 52.

Afin d'améliorer le guidage latéral en coulissement de la carte C lors de son introduction ou de son extraction dans le logement 58, le corps du support isolant 52 comporte deux prolongements ou bras longitudinaux opposés 88 et 90 de grande longueur qui s'étendent longitudinalement vers l'arrière au-delà de la face transversale arrière 84 pour augmenter la longueur des bords longitudinaux de guidage 80 et 82.

De manière connue, afin d'assurer la fonction de détrompage de la position et de l'orientation de la carte C, l'angle du logement 58 correspondant à l'intersection du bord transversal du bord longitudinal 82 comporte une face verticale 98 inclinée à 45° qui est complémentaire de la forme et de la forme du pan coupé 64, comme on peut le voir à la figure 24 lorsque la carte C est introduite en position correcte.

Selon une technique connue dans le domaine des connecteurs pour le raccordement des cartes à circuit (s) intégré (s), le support isolant 52 porte une série d'éléments de contact 100, ici au nombre de neuf, qui sont réalisés sous la forme de lames déformables élastiquement dont une extrémité libre de contact 102 fait saillie verticalement au-dessus du plan du fond 62 pour coopérer avec les plages conductrices apparentes depuis la face inférieure 76 de la carte C.

Chaque lame de contact 100 comporte une extrémité libre arrière de raccordement 104 en forme de patte qui se termine sensiblement au droit de la face arrière 84, chaque patte de raccordement 104 étant ici conçue sous la forme d'une patte à souder en surface de la face supérieure de la plaque de circuits imprimés.

Dans le mode de réalisation illustré aux figures, le connecteur 50 comporte, outre le support isolant 52, un couvercle (ou capot) métallique ou métallisé 54 qui s'étend notamment au- dessus de la face supérieure 56 du support isolant 52 avec sa partie principale en forme de plaque supérieure 60 qui ferme le logement 58 vers le haut.

Le capot métallique 54 comporte, pour son montage sur le support isolant 52, deux rebords latéraux parallèles et opposés 120 et 122 qui s'étendent verticalement vers le bas le long de portions correspondantes 116 et 118 des faces longitudinales verticales et extérieures du support isolant 52.

Les rebords 120 et 122 sont conformés en glissières en se prolongeant horizontalement sous le support isolant 52 par des branches horizontales repliées vers l'intérieur 124 et 126 qui sont reçues dans des logements correspondants formés dans la face inférieure 57 du support isolant 52.

Conformément aux enseignements de l'invention, le connecteur 50 illustré aux figures comporte un dispositif 250 d'éjection de la carte hors du connecteur 50.

Le dispositif d'éjection 250 est constitué pour l'essentiel par un chariot coulissant ou coulisseau 252, un ressort d'éjection 254, un crochet de verrouillage en forme de cavalier 256 et une partie complémentaire 258 du support isolant 52 comportant notamment une came de verrouillage 265.

Plus précisément, comme on peut le voir notamment en considérant la vue de dessus de la figure 12 du support isolant 52, ou la vue en perspective des figures 8 et 9, la partie 258 du support isolant faisant partie intégrante du dispositif d'éjection 250 est une portion longitudinale agencée à droite au-delà du bord 82 et du bras 90, la largeur transversale totale du support isolant 52, et donc du connecteur 50, étant à cet effet légèrement augmenté d'environ 2 mm par rapport à celle d'un connecteur simple (c'est-à-dire sans dispositif d'éjection) du type décrit et

représenté dans la demande de brevet français no. 01-03228 du 9 mars 2001.

La partie latérale 258 est ouverte latéralement vers la droite, c'est-à-dire vers l'extérieur du support isolant 52 et elle est globalement délimitée par un fond horizontal 262.

La partie 258 se présente ainsi globalement sous la forme d'un évidement qui est délimité à son extrémité longitudinale avant par l'angle avant droit 264 du support isolant 252 dans lequel est notamment formée la face inclinée 98, et par l'angle arrière droit 266 délimité par la face transversale arrière 91 du bras longitudinal 90 avec le chanfrein 94 d'introduction de la carte.

Les deux angles avant droit 264 et arrière droit 266 sont délimités verticalement vers le haut et vers le bas respectivement par des portions des faces supérieure 56 et inférieure 57 du support isolant 52.

Le bloc ou angle 266 comporte un évidement 268 dans lequel est agencé un pion cylindrique vertical 270 pour l'accrochage de l'extrémité longitudinale arrière en forme de crochet 253 du ressort 254 qui est un ressort à boudin de traction dont le corps est cylindrique 255 est en partie reçu dans un logement longitudinal, en tronçon de cylindre creux 270, formé dans la face 262.

La partie 258 comporte deux nervures verticales de guidage en coulissement longitudinal du chariot 252.

La première nervure arrière 275 d'épaisseur transversale réduite s'étend longitudinalement vers l'avant depuis une facette transversale avant 274 du bloc arrière droit 266 et elle est délimitée vers l'avant par une face transversale d'extrémité avant 276.

La seconde nervure avant 277 est d'épaisseur transversale plus importante, c'est-à-dire qu'elle est délimitée latéralement vers l'intérieur par une face longitudinale verticale 280 qui est coplanaire avec la face verticale intérieure 282 de la nervure

arrière 275, et elle est délimitée latéralement vers l'extérieur par une face verticale 284 qui est décalée latéralement vers l'extérieur par rapport à la face verticale extérieure 286 de la nervure 275.

La hauteur des deux nervures 275 et 277 est sensiblement égale, la nervure arrière 275 étant délimitée par un bord supérieur arrondi 290 tandis que la nervure avant plus large 277 est délimitée par une face supérieure horizontale 292.

La hauteur de la nervure arrière 275 est légèrement inférieure à celle de la nervure avant 277 pour garantir que le bord inférieur 318 de l'aile intérieure 310 du chariot 252 coulisse dans la rainure 319 du support isolant en prenant appui verticalement dans le fond de la rainure 319 afin de garantir un bon guidage en coulissement avec des frottements réduits.

Entre la face transversale d'extrémité avant 276 de la nervure arrière 275 et la face transversale d'extrémité arrière 294 de la nervure avant 277, la partie 258 est ouverte transversalement vers l'intérieur en direction du logement 58 et donc en direction du bord latéral droit 72 de la carte lorsque celle- ci est dans le connecteur.

Au niveau du dégagement ainsi formé dans les faces opposées 276 et 294, le fond 262 comporte un évidement longitudinal 296 qui est délimité latéralement vers l'intérieur du connecteur par un bord vertical 298 constituant un profil de came.

Plus précisément, le profil de came 298 comporte un tronçon arrière d'orientation longitudinale 300 qui est dans le prolongement de la face latérale extérieure 286 de la nervure arrière 275, puis un tronçon central rectiligne incliné formant rampe 302, et enfin un tronçon avant 304 d'orientation longitudinale décalé transversalement vers l'intérieur par rapport au tronçon arrière 300.

Comme on peut le voir notamment à la figure 12, la face latérale extérieure 284 de la nervure avant 277 est une face plane verticale et longitudinale qui est perpendiculaire au plan général

de la carte C et qui se prolonge longitudinalement vers l'avant, au-delà de la nervure avant 277 proprement dite, pour constituer la face dans laquelle est formée la came de verrouillage 265 qui est de conception générale connue en forme de coeur.

Comme cela sera expliqué par la suite, le décalage transversalement vers l'intérieur de la face extérieure 284 dans laquelle est formée la came 265 par rapport à la face latérale extérieure 118 du support isolant 52, permet de disposer d'un dégagement formant logement pour le cavalier de verrouillage 256, ce dégagement étant ouvert verticalement vers le haut et vers le bas et étant limité longitudinalement vers l'arrière par un bord transversal d'extrémité avant 306 de la partie 258 du support qui est amincie au voisinage de ce bord 306 pour constituer une face longitudinale 308 inclinée vers le bas par rapport à la face supérieure horizontale 262, comme on peut le voir notamment aux figures 3 et 9.

On décrira maintenant en détail le chariot 252 en référence aux figures 17 à 23.

Le chariot 252 est ici réalisé sous la forme d'une pièce en tôle découpée et pliée.

II se présente globalement sous la forme d'un cavalier d'orientation générale longitudinale qui, en position montée, chevauche les nervures arrière 275 et avant 277 qui guident son coulissement longitudinal dans les deux sens par rapport au support isolant 52.

A cet effet, le cavalier 252 est essentiellement constitué par une aile verticale longitudinale intérieure 310 et par un dos supérieur longitudinal et horizontal 312.

A son extrémité arrière, c'est-à-dire au droit de la nervure arrière 275, le chariot 252 comporte une aile verticale extérieure 314 pour lui conférer une section en forme de U renversé dont la largeur est complémentaire de l'épaisseur transversale de la nervure 275.

De la mme manière, au voisinage de son extrémité avant, le dos supérieur 312 se prolonge par une aile verticale extérieure avant 316, décalée latéralement vers l'extérieur par rapport à l'aile extérieure arrière 314, de manière à présenter une section transversale en forme de U renversé complémentaire de la nervure avant 277 qu'il chevauche.

Le bord longitudinal inférieur 318 de l'aile intérieure 310 est continu et il est prévu pour tre reçu dans une fente longitudinale 319 du support isolant formée dans la marche 83 et qui s'étend le long des faces intérieures des nervures arrière 275 et avant 277.

Le chariot 252 est délimité longitudinalement vers l'arrière par le bord transversal d'extrémité arrière 322.

L'angle arrière inférieur 323 de l'aile 310 est susceptible de coopérer avec l'extrémité arrière 321 de la rainure 319 pour déterminer la position arrière de repos du chariot 252 par rapport au support isolant vers laquelle il est rappelé élastiquement par le ressort de traction 254 dont l'extrémité longitudinale avant conformée en crochet 257 est reçue à cet effet dans une encoche 324 formée au voisinage du bord transversal arrière 326 de l'aile latérale extérieure avant 316 du chariot 252.

L'aile latérale intérieure 310 s'étend sensiblement sur toute la longueur du chariot 252 et elle est délimitée longitudinalement vers l'avant par un bord d'extrémité avant 328.

A son extrémité longitudinale avant, le chariot 252 comporte une branche d'entraînement 330 qui s'étend dans un plan vertical incliné transversalement vers l'intérieur par rapport au plan de l'aile 310 de manière à tre reçu à l'intérieur du logement 58.

La branche d'entraînement 330 est reliée au dos 312 par un pli 331 à 90°.

La branche 330 est inclinée ici d'environ 45°, c'est-à-dire selon l'angle d'inclinaison du bord coupé 64 et de la face 98 du support isolant.

Comme on peut le voir aux figures, la face inclinée 98 du support isolant 52 comporte un évidement 99 qui est dimensionné comme cela sera expliqué par la suite de manière à pouvoir recevoir la branche d'entraînement 330 en position de surcourse vers l'avant du chariot 252 et de la carte C.

L'épaisseur de la tôle dans laquelle est réalisé le chariot 252 est telle que son dos 312 qui chevauche les bords supérieurs 290 et 292 des nervures 275 et 277 soit situé verticalement légèrement en retrait par rapport à la face supérieure horizontale 56 du support isolant, le chariot 252 pouvant ainsi coulisser longitudinalement par rapport au support isolant 52 sous la plaque horizontale supérieure 60 du capot 54 qui s'étend horizontalement au-dessus du dos 312 du chariot 252.

Comme on peut le voir à la figure 18, l'aile latérale intérieure 310 comporte aussi une fentre rectangulaire 332 agencée sensiblement à mi-longueur qui est conçue pour permettre le passage d'un bec 186 de blocage d'une carte SD et qui est à effet susceptible d'tre reçu dans le cran de blocage 75 du bord longitudinal droit 72 de cette dernière.

Le bec 186 est formé à l'extrémité longitudinale avant d'une lame élastique de blocage 184 qui est réalisée venue de matière par découpe et par pliage avec le chariot 252.

Plus précisément, la lame 184 s'étend verticalement et longitudinalement vers l'avant à partir du bord transversal avant 334 de l'aile latérale extérieure arrière 314 en formant un angle par rapport au plan vertical de cette dernière, c'est-à-dire que, dans son état dit de repos, comme on peut le voir aux figures 20 et 21, la lame de blocage 184 s'étend globalement transver- salement vers l'intérieur avec le bec de blocage 186 qui est perpendiculaire à la lame 184.

Comme on peut le voir aux figures 20 et 21, le bec 186 s'étend à travers la fentre 332 pour faire saillie transversalement vers l'intérieur, d'environ 0,6 mm au-delà de la face latérale 311 de l'aile verticale intérieure 310 du chariot 252.

Au voisinage de son extrémité libre avant, le bord inférieur 185 de la lame de blocage 184 comporte un doigt de commande 336 qui s'étend verticalement pour, en position montée, tre reçu dans le dégagement 296 et pouvoir coopérer par sa face latérale verticale interne 338, avec le profil de came 298, vers lequel il est en permanence sollicité élastiquement lorsque le chariot 252 est en position montée.

Selon cette conception, le point de guidage constitué par le doigt de commande est donc fixe longitudinalement par rapport au chariot 252 et à la lame 184 avec son bec de blocage 186, et il est mobile longitudinalement par rapport au profil de came 298 le long duquel il se déplace en synchronisme avec la carte C.

Enfin, l'aile latérale extérieure avant 316 comporte un trou 340 destiné à recevoir le brin d'extrémité arrière 342 du cavalier de verrouillage 256.

Comme on peut le voir à la figure 6, le cavalier 256 est un élément en fil plié comportant un tronçon principal d'orientation longitudinale 344 et deux brins perpendiculaires arrière 342 et avant 346 qui, en position montée du cavalier, s'étendent transversalement vers l'intérieur de manière que le brin 342 soit reçu dans le trou 340 du chariot 252 et de manière que le brin avant 346, de plus grande longueur, soit reçu dans la came de verrouillage en forme de coeur 265.

Par rapport à sa conception générale décrite et représentée dans la demande de brevet français no. 01-03228 du 9 mars 2001, le capot 54 selon l'invention en diffère essentiellement par la présence d'une patte élastique 350 qui est réalisée venue de matière avec le capot 54 Plus précisément, la patte 350 s'étend longitudinalement vers l'avant pour s'étendre en regard de la came 265 et pour solliciter élastiquement en permanence le brin longitudinal principal 344 du crochet 256, et ceci au moyen de deux plis 352 et 354 en fonction de la position longitudinale du crochet 256 par rapport au capot 54 avec sa lame 350 de maintien du crochet.

Dans son bord longitudinal de gauche 70, la carte SD comporte un dispositif de protection en écriture dit de"Write Protect"qui est une encoche 65 dans laquelle un curseur 69 peut occuper deux positions longitudinales opposées, arrière lorsque la protection n'est pas activée et avant lorsque la protection est activée, et le connecteur comporte un commutateur 140 de détection de la position longitudinale de ce curseur.

A cet effet, le commutateur 140 comporte une lame de contact 142 intégrée au capot métallique et une lame mobile de détection 144 portée par le support isolant 52.

Comme on peut le voir notamment aux figures 15 et 16, le rebord latéral gauche 120 du capot 54 comporte la lame 142 qui est reliée à la masse électrique comme le capot 54 l'est par ses pattes soudées 132 et 134. La lame mobile 144 est d'orientation globalement longitudinale et elle comporte un pied avant d'implantation et de raccordement qui est reçu dans un trou complémentaire formé à cet effet dans le support isolant 52 au voisinage du bord latéral 80. Le pied comporte une patte de raccordement 147 prévue pour tre soudée ou piquée en contact avec une piste conductrice associée de la plaque à circuits imprimés.

La lame mobile se prolonge vers l'arrière par une branche déformable élastiquement 148 qui se termine par un brin de détection 150 incurvé en direction du bord gauche 70 de la carte SD, puis par une patte de contact 152 qui est susceptible de venir en contact électrique avec la portion de surface interne en vis-à- vis de la lame de contact fixe 142 (voir notamment figure 56).

La position de repos correspond à la position arrière du curseur de protection 67 et le commutateur est dans son état normal"ouvert", tandis qu'il est fermé lorsque le curseur 67 est en position avancée.

Ce commutateur permet, en association avec les moyens d'éjection selon l'invention, de détecter que la carte n'est plus en position d'utilisation, mais qu'elle est toujours partiellement

présente dans le connecteur, c'est à dire qu'elle a été"oubliée dans le connecteur après le déclenchement des moyens d'éjection automatique.

On décrira maintenant le fonctionnement du connecteur et de son dispositif d'éjection 250.

Dans la position illustrée aux figures 1 à 7, le chariot 252 est représenté dans sa position arrière de repos vers laquelle il est rappelé par le ressort de traction 254, cette position étant définie par la venue en butée de l'angle 323 et de toute la tranche verticale arrière, contre l'extrémité arrière 321 de la rainure et contre son prolongement vertical.

Sur ces mmes figures, la carte C est représentée dans une position intermédiaire qu'elle atteint lors de son introduction selon la direction L1 et dans laquelle le pan coupé 64 de son bord transversal d'extrémité avant 66 vient en contact contre la face arrière de la branche 330 d'entraînement du chariot 252. Cette position intermédiaire est aussi une position de la carte lors de son éjection.

Dans cette position, et comme on peut le voir notamment aux figures 5 et 6, le cran 75 de blocage de la carte C est en regard de la fentre 332 et du bec de blocage 186 appartenant au chariot 252, et le bec est en position rétractée car la lame de blocage 184 est en appui élastique contre la face latérale extérieure 286 de la nervure arrière 275 avec le doigt de commande 336 en regard du tronçon arrière 300 du profil de came 298.

Dans cette position, si l'on interrompt la course d'introduction de la carte C, il est bien entendu possible de l'extraire longitudinalement vers l'arrière car le bec 186 n'est pas reçu dans le cran 75.

En vue de l'introduction complète de la carte dans le connecteur 50 et de son verrouillage en position d'exploitation ou de contact, l'utilisateur poursuit l'introduction en appliquant un effort d'arrière en avant selon la direction L1 pour atteindre la

position intermédiaire d'avance du chariot 252 illustrée aux figures 24 à 29.

Dans cette première position, et comme on peut le voir notamment aux figures 3,4 et 6, le brin transversal avant 346 du crochet 256 est reçu à la partie arrière d'un premier tronçon longitudinal et horizontal T1 de la came en 265.

En vue d'atteindre cette position intermédiaire, l'utilisateur pousse la carte à l'encontre de l'effort de rappel qui lui est appliqué par le ressort de traction 254, la carte entraînant le chariot 252 par l'intermédiaire de la branche d'entraînement 330 qui reçoit l'effort de poussée par le pan coupé 64.

Le brin transversal avant 346 du crochet de verrouillage 256, qui est entraîné par le chariot 252, atteint l'extrémité avant du tronçon horizontal T1 comme on peut le voir aux figures 25,26 et 28.

Le bec de blocage 186 est toujours en position de retrait ou position escamotée en regard du cran de blocage 75 de la carte car la lame de blocage 184 est toujours en appui élastique contre la face latérale extérieure 286 de la nervure arrière 275.

Comme on le voit en comparant par exemple les figures 6 et 28, le cavalier ou crochet de verrouillage 256 s'est bien entendu déplacé longitudinalement vers l'avant, de la gauche vers la droite par rapport au connecteur et donc par rapport à la lame 350 qui pousse le crochet 256 transversalement vers l'intérieur, le point de contact entre la lame 350 et le brin longitudinal principal 344 du crochet 256 étant désormais constitué par le pli 354.

Comme on peut le voir aux figures 27 et 28, la course d'introduction de la carte selon la direction L1 peut se poursuivre jusqu'à ce que son bord transversal avant 66 vienne en butée contre le fond transversal 78 du support isolant 52.

Cette position maximale d'introduction de la carte C dans le logement 58 à l'encontre de l'effort de rappel qui lui est appliqué par le ressort 254 par l'intermédiaire du chariot 252, est illustré aux figures 30 à 35.

Cette position correspond à la surcourse de verrouillage du chariot.

Au cours du déplacement pour passer de la position illustrée à la figure 26 à celle illustrée à la figure 32, le brin transversal avant 346 du crochet 256 parcourt un deuxième tronçon incliné T2, puis un troisième horizontal supérieur T3 du profil de came 265, le mouvement longitudinal vers l'avant, puis de montée du crochet de verrouillage 256 étant possible du fait de son articulation autour d'un axe horizontal (par rapport au chariot) grâce à son brin transversal arrière 342 reçu à rotation dans le trou 340 de l'aile extérieure avant 316 du chariot.

La venue en butée du bord 66 de la carte contre le fond 78 est rendu possible grâce à l'évidement 99 formé dans la face inclinée 98 du support isolant 52 qui reçoit la branche d'entraînement 330.

Au cours du déplacement entre les positions des figures 26 à 28 et 30 à 34, la lame élastique de blocage 184 qui porte le bec de blocage 186 fléchit transversalement, sous l'effet de son élasticité propre, vers l'intérieur du connecteur en direction du bord 72 de la carte car elle n'est plus en appui contre la face latérale extérieure 286 de la nervure arrière 275, son doigt de commande 336 coopérant avec la fin du profil de came 298 et notamment avec le tronçon avant 304 de ce dernier.

Le bec de blocage 186 s'étend ainsi dans le cran de blocage 75 comme on peut le voir notamment à la figure 33.

On observera bien entendu que, tant que le pan coupé 64 est en contact avec la face arrière de la branche d'entraînement 330, les positions relatives de la carte C et du chariot 252 sont constantes, c'est-à-dire que la fentre 332 à travers laquelle est susceptible de se déplacer le bec de blocage 186 est toujours en regard du cran de blocage 75 du bord 72 de la carte C.

Pour obtenir le verrouillage de la carte C dans sa position normale d'exploitation représentée aux figures 36 à 42, l'utilisateur relâche l'effort qu'il appliquait précédemment sur le

bord transversal arrière 68 de la carte et cette dernière est alors rappelée élastiquement, par l'intermédiaire du chariot 252 et sa branche d'entraînement 330, sous l'action du ressort de rappel de traction 254.

En partant de la position illustrée aux figures 32 à 34, la carte recule donc selon la direction longitudinale L2, d'avant en arrière, pour atteindre sa position de verrouillage qui est déterminée par la venue en butée, longitudinalement vers l'arrière, du brin avant 346 du crochet de verrouillage 246 contre le point d'inflexion ou point de verrouillage PV de la came 265 qui correspond à l'intersection de deux tronçons inclinés T4 et T5, formant un V couché de la came de verrouillage 265, bien entendu à la suite d'un parcours, verticalement vers le bas et longitudinalement vers l'arrière du tronçon T4 par le brin 346.

Dans cette position d'exploitation de la carte C, et comme on peut le voir par exemple à la figure 39, le brin longitudinal principal 344 du crochet de verrouillage 256 s'étend à nouveau selon une direction sensiblement horizontale.

Le chariot 252 est en permanence sous tension du fait de l'effort de rappel qui lui est appliqué par le ressort 254 en déterminant ainsi une position longitudinale précise et sans jeu du chariot 252 par rapport au support isolant 52 du connecteur 50, et donc une position correspondante de la carte dans laquelle ses plages de contact Pi sont en contact avec les extrémités 102 des lames de contact 100.

Le bec de blocage 186 est bien entendu toujours reçu dans le cran de blocage de la carte sous l'action de la lame de blocage 184 avec son doigt de commande 346 en appui contre le tronçon avant 304 du profil de came.

Ainsi, dans la position d'exploitation, si l'utilisateur tente d'extraire manuellement la carte C hors du connecteur en tirant sur la carte vers l'arrière selon la direction L2, le bec de blocage 186 constitue une butée qui coopère avec le bord transversal avant du cran 75 pour s'opposer à cette extraction, le chariot 252

ne pouvant pas reculer car il est retenu par le crochet de verrouillage 256.

La légère course rendue possible, vers l'arrière, du fait de la longueur du cran 75 est telle que les plages Pi de contact de la carte sont toujours en contact avec les extrémités de contact 102 des lames de contact 100.

Pour provoquer le déverrouillage de la carte en vue d'obtenir son éjection hors du connecteur par le chariot éjecteur 252, et en partant de la position d'exploitation représentée notamment aux figures 39 à 42, l'utilisateur doit à nouveau pousser sur la face transversale arrière 68 de la carte selon la direction L1 pour amener la carte C et le chariot 252 dans la position de surcourse de déverrouillage illustrée aux figures 43 à 47.

Dans cette position, la carte est à nouveau en butée vers l'avant dans le logement 58 avec son bord transversal 66 en contact avec le fond transversal 78 du support isolant 52.

Toutefois, en fonction des différentes tolérances dimensionnelles, et notamment des cartes, la position de butée peut résulter de la venue en contact du pan coupé 64 avec la face 98 du support isolant 52.

La position de la butée et de la branche 330 du chariot 252 et la longueur du crochet 256, sont telles que, en position de surcourse, le brin 346 se trouve en avant au-delà de la came en forme de coeur 265.

Au cours de cette surcourse de déverrouillage, le brin avant 346 du crochet de verrouillage 256 parcourt le tronçon T5 de la came 265 vers le bas et vers l'avant pour se trouver, comme on peut le voir notamment à la figure 45, en regard du tronçon longitudinal et horizontal inférieur T6 de la came de verrouillage.

Pour obtenir l'éjection de la carte hors du connecteur, d'avant en arrière à partir de la position de surcourse de déverrouillage, il suffit à l'utilisateur de relâcher son effort de poussée sur le bord transversal arrière 68 de la carte C, cette

dernière étant alors libre de reculer de la droite vers la gauche sous l'action du ressort 254 qui lui est appliqué à travers la branche d'entraînement 330 qui est en appui contre son pan coupé 64.

La carte recule selon la direction L2 en passant par la position intermédiaire d'éjection représentée aux figures 48 à 52.

Lors du passage de la position de surcourse de déverrouillage illustrée aux figures 45 à 47 à la position intermédiaire d'éjection illustrée aux figures 50 à 52, le bec de blocage 186 est escamoté automatiquement hors du cran de blocage 75 du fait de la coopération progressive du doigt 346 de commande du changement d'état de lame de blocage 184 qui coopère avec le tronçon central en forme de rampe 302 du profil de came 298. Cet effacement du bec de blocage 186 est aussi assuré par l'arte avant de la nervure arrière 275 qui agit sur la lame 184.

Ainsi, le bec 186 est rapidement escamoté hors du cran 75 et le mouvement de recul du chariot 252 et l'accélération correspondante de la carte C peut provoquer son éjection automatique, accompagnée ou non par le chariot 252 avec sa branche d'entraînement 330 sur la totalité de la course d'éjection, la course d'éjection du chariot 252 se terminant lorsque ce dernier occupe à nouveau sa position arrière de repos illustrée aux figures 1 à 7.

On notera que la position intermédiaire d'éjection représentée aux figures 48 à 52, le brin transversal avant 346 du crochet de verrouillage 256 a atteint l'extrémité longitudinale arrière du tronçon horizontal inférieur T6 de la came de verrouillage 265 et il est alors en position pour parcourir le brin arrière incliné T7 qui débouche dans le tronçon T1 dans lequel le brin 346 pénètre à nouveau lors de la fin de la course de recul du chariot 252 pour revenir à la position illustrée aux figures 4 et 6.

La conception selon l'invention permet d'utiliser le connecteur 50 avec ses moyens d'éjection 250 en y introduisant

une carte MMC"classique", c'est-à-dire sans cran de blocage 75, le bord d'extrémité libre intérieur du brin de blocage 186 venant alors en appui contre la face latérale pleine du bord latéral droit 72 de la carte, sans empcher le fonctionnement du dispositif de verrouillage de la carte en position d'exploitation et d'éjection de cette dernière, le frottement du bec 186 contre le bord 72 constituant alors un frein de carte s'opposant à tout mouvement de recul intempestif de la carte hors du logement 68 du connecteur 50, par exemple sous l'effet de vibrations de l'appareil équipé du connecteur 50.

Au cas où le chariot 252 resterait en position verrouillée d'exploitation illustrée aux figures 39 à 41, par exemple suite à la mise en place d'une carte MMC classique et à l'extraction manuelle de cette dernière hors du connecteur, c'est à dire sans faire appel au chariot d'éjection automatique 252, on constate que le bec de blocage 186 ferait alors saillie à l'intérieur du logement 58 dans la position illustrée à la figure 40, c'est-à-dire sur le trajet d'une carte qui serait alors introduite dans le connecteur.

Toutefois, cet état n'empche pas l'introduction à nouveau d'une carte en position d'exploitation, qu'il s'agisse d'une carte MMC classique ou d'une carte SD, car c'est alors le pan coupé 64 de la carte qui est introduite dans le connecteur qui coopère avec le bec 186 pour provoquer l'effacement temporaire de ce dernier jusqu'à ce qu'il soit à nouveau en regard du cran de blocage 75 si la carte introduite est une carte de type SD.

Lors de la surcourse de déverrouillage, le crochet 256 bascule globalement vers le bas autour de son brin arrière 342, ce basculement étant rendu possible grâce au dégagement constitué par la facette supérieure inclinée 308 du prolongement latéral 258 du support isolant 52.

La variante illustrée aux figures 54 et 57 correspond à différents modes de réalisation du connecteur décrits et représentés dans la demande de brevet français no. 01-03228 du 9 mars 2001 selon lesquels les sorties 104 des lames 102

s'étendent longitudinalement vers l'avant au-delà de la face transversale avant 86 du support isolant 52. Les avantages de cette conception sont mentionnés dans ce document et ils peuvent avantageusement tre combinés avec ceux de la conception des moyens d'éjection 250 selon l'invention y compris dans le cas ou l'ensemble est retourné verticalement avec les pattes de raccordement des lames de contact orientées vers l'avant et le commutateur de fin de course intégré au capot au niveau de son bord transversal avant.

La variante de réalisation du capot 54 représentée aux figures 58 et 59 permet un démontage ou"déclipsage"du capot 54 qui est différent de celui décrit et représenté dans la demande de brevet français n°01-03228 qui permet notamment le démontage du capot lorsque son coulissemen, t vers l'avant est impossible en raison de la présence d'obstacles tels que des composants électroniques présents dans cette zone sur la plaque à circuits imprimés qui porte le connecteur.

A cet effet, le rebord 120 comporte une découpe ou fente 360 en forme générale de"T"dans lequel on peut introduire l'extrémité inférieure 362 d'un outil 364 (voir figure 59) pour faire effet de levier en vue de provoquer une légère déformation élastique du capot 54 dans cette zone.

Cette déformation permet de dégager la branche 124 transversalement vers l'extérieur.

La conception de la fente permet d'éviter un engagement vertical trop important de la pointe 362 de l'outil pour ne pas endommager la face supérieure de la plaque à circuits imprimés, ni la lame 147 du commutateur 140 qui est ici orientée transversalement vers l'extérieur.

Après déformation élastique, il est possible de dégager le capot en vue notamment de permettre au fabricant de l'équipement électronique de réaliser une opération de maintenance pour réparer des composants situés sous le capot 54

dont la remise en place s'effectue par emboîtement vertical ou "clipsage".

Cette variante est d'autant plus avantageuse que le capot 54 est de grande longueur, c'est à dire notamment dans le cas de la présence des moyens d'éjection selon l'invention Selon une autre variante, le chariot est réalisé sous la forme d'un poussoir dont l'extrémité longitudinale arrière est susceptible de recevoir un effort de manoeuvre qui lui est appliqué longitudinalement d'arrière en avant, notamment en vue de provoquer l'éjection de la carte.

On décrira maintenant le mode de réalisation illustré aux figures 62 à 87 sur lesquelles des éléments identiques, analogues ou similaires à ceux décrits et représentés en référence aux figures 1 à 52 sont désignés par les mmes chiffres de référence.

La conception de ce deuxième mode de réalisation d'un connecteur est ici représentée en association avec une carte C de type MSD (Sony), mais elle n'est pas limitée à ce type de carte et peut notamment, comme précédemment, tre utilisée en association avec une carte du type SD (Sandisk).

Du fait de la présence du cran 75 formé dans le bord longitudinal gauche 70 de la carte, l'ensemble des moyens d'éjection et de retenue de la carte C permettant d'assurer la fonction du type"push-on, push-off"sont agencés latéralement le long du bord longitudinal de gauche du connecteur, c'est-à-dire que l'ensemble de ces moyens et les principaux éléments associés du connecteur sont agencés selon une symétrie du type "miroir"par rapport aux mmes éléments représentés aux figures 1 à 52.

Ce deuxième mode de réalisation se distingue essentiellement du premier, tout d'abord par la conception du chariot 252 d'éjection de la carte.

Comme on peut le voir aux figures 68 à 84, le bord inférieur 185 de la lame de blocage 184 ne comporte plus de doigt de commande et le support isolant 52 ne comporte plus de profil

de came complémentaire avec lequel coopérait la face latérale verticale interne du doigt de commande des déformations de la lame de blocage 184.

Comme on peut le voir à la figure 79, la fentre 332 à travers laquelle le bec de blocage 186 est susceptible de se déplacer est ouverte verticalement vers le bas et débouche dans le bord inférieur 318.

Le bec 186 est de hauteur réduite pour pouvoir pénétrer dans le cran de blocage 75 de la carte C qui est lui aussi de hauteur réduite et il prévu une nervure formant raidisseur 400 dans l'angle intérieur entre le bec de blocage 186 et l'extrémité longitudinale avant de la lame de blocage 184.

La partie arrière du dos supérieur 312 du cavalier 262, avec ses ailes intérieure 310 et extérieure 314, chevauche la nervure arrière 275 du support isolant 52 dont la conception est globalement identique à celle décrite précédemment.

La nervure 275 est délimitée vers l'avant par sa face transversale d'extrémité avant 276 dont l'intersection avec la face intérieure détermine une arrte verticale d'extrémité avant 402 (voir figure 70) qui s'étend en vis-à-vis de la face latérale et longitudinale intérieure en vis-à-vis 404 de la lame de blocage 184.

Cette face latérale intérieure 404 est globalement plane et d'orientation verticale et elle comporte, au voisinage de son extrémité longitudinale avant (à laquelle est agencé le bec de blocage 186) un bossage 406 qui sait saillie transversalement vers l'intérieur en direction du plan vertical dans lequel s'étend la face latérale et longitudinale extérieure 286 de la nervure arrière 275 dont l'intersection avec la face transversale d'extrémité avant 276 détermine l'arrte 402.

Ainsi, lors des déplacements longitudinaux du chariot 252 par rapport au support isolant 52, et donc par rapport à la nervure arrière 275,286,402, le"front"avant de la portion de la face longitudinale intérieure 404 de la lame de blocage 184, qui

coopère avec la nervure arrière 275) se déplace longitudinalement le long de la lame 184 dans le sens inverse de celui du déplacement du chariot 252 et de la carte C.

Dans son état libre de repos, tel que représenté notamment aux figures 17A et 18A, la lame de blocage 184 est en appui transversalement vers l'intérieur contre la portion en vis-à- vis de l'aile 311, avec le bec de blocage 186 qui fait saillie transversalement entièrement à travers la fentre 332.

L'aire de la surface de guidage des déformations de la lame de blocage 184 est globalement proportionnelle à la déformation élastique de la lame 184, c'est-à-dire proportionnelle à l'effort exercé sur celle-ci.

Sa valeur est nulle en position verrouillée ou de blocage, correspondant à un effort nul appliqué à la lame 184. Sa valeur est maximale en positon déverrouillée, correspondant à un effort maximal appliqué à la lame.

Par comparaison avec le premier mode de réalisation représenté aux figures 1 à 52, cette conception permet une grande simplification du support isolant 52 dans la mesure où la came de guidage 296,298 est supprimée, ceci aboutissant aussi à une meilleure robustesse de l'outil correspondant de moulage du support isolant.

La force exercée sur la lame de blocage 184 est centrée par rapport à l'axe de la lame déformable élastiquement 184 et il n'y a donc pas de couple parasite de basculement risquant de provoquer un"vrillage"de la lame, en procurant ainsi une efficacité parfaite de la fonction de blocage-déblocage.

En fin de la course d'extraction, l'écartement, ou déport transversal du bec de blocage 186 est égal à celui du front avant de la surface de guidage de la lame.

La suppression du profil de la came de guidage 298 permet de réduire l'épaisseur totale du connecteur d'environ 0,4 mm.

L'usure des faces et surfaces en contact de frottement mutuel est quasi nulle car, lorsque la force élastique exercée par

la lame est à sa valeur maximale, quasiment toute la surface latérale et longitudinale intérieure de la lame de blocage 184 est en appui contre la face en vis-à-vis 286 de la nervure 275.

Afin de maîtriser avec une précision absolue la position longitudinale du chariot 252, et donc de la carte C, dans laquelle le bec de blocage 186 est totalement dégagé hors du cran de blocage 75 de la carte C, le bossage 406, qui est prévu à cet effet sur la lame de blocage 184, fait saillie transversalement d'environ 0,1 mm.

Le bossage 406, qui n'intervient qu'à la fin de la course d'extraction de la carte C, permet de contrôler avec exactitude la valeur du déport transversal du bec de blocage 186, ainsi que la position longitudinale dans laquelle cette valeur est obtenue, c'est à dire juste avant que l'utilisateur ne retire complètement la carte hors du connecteur.

Comme on peut le voir notamment à la figure 68, longitudinalement vers l'avant au-delà de la portion de l'aile latérale extérieure avant 316 du chariot 252 qui comporte le trou 340, le dos supérieur 312 se prolonge verticalement vers le bas par une portion d'aile latérale extérieure en forme de patte 410 qui est prévue pour tre en permanence"en prise"avec la nervure avant 277 qui comporte à cet effet, comme on peut le voir notamment aux figures 12A et 13A, une rainure 412 pour le passage et le guidage de la patte 410.

La branche 330 d'entraînement du chariot 252 par la portion latérale de gauche du bord transversal avant 66 de la carte C est également modifiée, notamment pour s'adapter à la conception de la carte de type MSD.

La branche 330 s'étend ainsi globalement dans un plan transversal vertical perpendiculaire au plan de l'aile intérieure 310 du chariot 252 à laquelle elle est reliée par une patte transversale et horizontale 414 reliée à l'aile 310 par un pli longitudinal inférieur 331.

Comme on peut le voir par exemple à la figure 66, la branche 330 s'étend transversalement vers l'intérieur sur une longueur suffisante de manière à garantir qu'elle s'étend au moins en partie en vis-à-vis d'une portion transversale rectiligne du bord transversal avant 66 de la carte, et ceci car le raccordement entre le bord avant 66 et le bord longitudinal de gauche 70 n'est pas un pan coupé normalisé à 45°, mais simplement une zone de raccordement incurvée convexe 64.

A son extrémité longitudinale arrière, la patte horizontale 414 qui relie l'aile 310 à la branche d'entraînement 330 comporte aussi une patte ou branche 416, d'orientation transversale et verticale qui s'étend vers le haut à partir de la patte 414 (comme la branche 330) et qui est une patte 416 de détrompage qui intervient lorsque la carte C est mal introduite.

En effet, la hauteur de la patte 416 est réduite par rapport à la hauteur totale de la branche d'entraînement 330 et elle est telle que, lorsque la carte est introduite en position correcte, la patte 416 est reçue dans le dégagement 418 formé sous la carte en regard du bord de raccordement convexe 64.

En cas de mauvaise introduction, c'est le bord transversal de la carte, avant 66 ou arrière 68, qui vient coopérer directement avec la face arrière de la patte 416 pour entraîner le chariot 252 qui ne peut alors pas atteindre une position longitudinale avant permettant son verrouillage. Lorsque l'utilisateur relâche son effort d'introduction appliquée à la carte C introduite selon une orientation incorrecte, le ressort d'éjection provoque (par l'intermédiaire du chariot 252 et la patte 416) une"ré-éjection" automatique, au moins partielle, de la carte C qui ne reste donc pas dans le connecteur.

La position longitudinale de la patte 416 est déterminée à cet effet pour garantir une mise sous tension minimale du ressort 254, mais sans verrouillage du chariot par le crochet 256.

Lorsque la carte est introduite correctement, la face arrière de la patte transversale de détrompage 416 constitue une zone

d'appui supplémentaire, pour la portion en vis-à-vis 420 de la carte (voir figure 87) et constitue ainsi une surface d'appui supplémentaire pour l'entraînement du chariot 252 par la carte C qui s'ajoute à la surface constituée par la face arrière de la branche d'entraînement 330 avec laquelle coopère le bord transversal avant 66 de la carte C.

Ainsi, cette conception assure un complément à la butée mécanique, constituée par la face transversale arrière 422 des boîtes ou coffrages 424 (voir figure 69) qui protègent les extrémités des lames de contact du connecteur et qui empchent physiquement la carte d'tre complètement insérée si elle n'est pas introduite en position correcte pour donc assurer de plus une fonction de ré-éjection de la carte qui a été ainsi mal introduite.

En comparant par exemple les figures 3 et 64, ainsi que les figures 4 et 65, on voit qu'il a aussi été possible de réduire de manière importante (0,5 mm) l'épaisseur totale du support isolant en supprimant la portion de matière qui délimitait verticalement vers le haut le tronçon T3 de la came de verrouillage 265, c'est-à- dire la lame de matière plastique délimitée vers le haut précédemment par la face supérieure 56 du support isolant 52.

Ainsi, la hauteur ou épaisseur totale du connecteur est réduite et peut tre optimisée en fonction de la hauteur réduite de la carte dite MSD qui est de l'ordre de 1,6 mm.

C'est la portion en vis-à-vis du capot 54 qui s'étend horizontalement au-dessus de la came de verrouillage 265, T3 qui ferme vers le haut le tronçon correspondant T3.

Selon une variante non représentée aux figures, il est aussi possible de réaliser un gain équivalent de l'épaisseur totale en réduisant la hauteur du support isolant 52"en dessous"c'est- à-dire notamment sous le tronçon T6 et sur toute la longueur du support isolant, le tronçon T6 étant alors fermé par exemple par une patte du capot 54 ou par la face supérieure de la plaque à circuits imprimés sur laquelle est posé le connecteur.

Comme on peut le voir aux figures 66 et 67, la plaque supérieure 60 du capot 64 comporte deux bossages longitudinaux, agencés latéralement 426 et un bossage transversal avant 428, qui font saillie verticalement vers le bas et qui sont prévus pour coopérer avec des portions de la face supérieure de la carte MSD déterminées par son fabriquant pour appuyer la carte verticalement vers le bas.

A titre de variante, et comme cela est représenté aux figures, Y, et Z qui sont des figures analogues aux figures 88,89 et 90, les deux bossages longitudinaux 426 peuvent tre remplacés par deux pattes élastiques 429 qui font saillie verticalement vers le bas qui sont deux lames de freinage de la carte dont les extrémités libres 430 coopèrent avec une portion en vis-à-vis de la face supérieure 74 de la carte C, dans les mmes zones que dans les bossages longitudinaux 426.

De plus, on a représenté sur ces figures 88 à 90, le capot 54 qui comporte, dans son bord transversal arrière des chanfreins facilitant l'introduction de la carte analogue à ceux représentés notamment aux figures 15 et 16.

Dans le cadre du deuxième mode de réalisation, le connecteur 50 est du type dans lequel les sorties de raccordement électrique des lames de contact 102 s'étend longitudinalement vers l'avant, c'est-à-dire globalement comme aux figures 54 à 57, mais elles pourraient bien entendu aussi s'étendre longitudinalement vers l'arrière comme aux figures 1 à 52.

Comme on peut le voir aux figures 91 à 94, il est possible de prévoir une surcourse SC de déverrouillage qui est par exemple supérieure de 0,5 mm à la course de verrouillage de la carte, et ceci afin que l'extraction de cette dernière nécessite pour l'utilisateur d'utiliser un outil spécifique, tandis que l'insertion de la carte avec verrouillage est réalisée par l'utilisateur simplement en poussant sur le bord transversal arrière 68 de la carte avec l'extrémité de son doigt.

Comme on peut le voir sur ces figures, le point P2 d'intersection des tronçons T5 et T6 est à cet effet décalé longitudinalement vers l'avant par rapport au point P1 d'intersection des tronçons T3 et T4 de la surcourse SC de déverrouillage.