UN TEL MECANISME DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION

La présente invention concerne de manière générale le domaine des appareillages électriques et en particulier celui de la domotique.

Elle concerne plus particulièrement un mécanisme pour appareillage électrique, comportant :

- un socle qui comprend une paroi latérale fermée à l'arrière par une paroi de fond,

- un circuit électronique logé dans le socle, et

- un bornier de connexion pour conducteur électrique, qui est connecté au circuit électronique.

Elle concerne également un appareillage électrique comportant :

- un support d'appareillage qui délimite une ouverture, et

- deux mécanismes fixés dans l'ouverture de ce support d'appareillage. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation d'un appareillage électrique dont l'un des mécanismes a une fonction de prise de courant ou de prise de données (prise réseau, prise téléphonique, prise USB...), voire d'interrupteur, de va-et-vient, de variateur électrique, de voyant, de thermostat, ou encore de détecteur (de fumée, d'inondation, de température, de mouvement ou de lumière).

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE

La domotique peut être définie comme une technologie permettant d'automatiser ou de commander à distance des appareils électriques. Cette technologie permet par exemple d'automatiser l'ouverture et la fermeture des volets d'une habitation, ainsi que l'allumage et l'extinction des lumières de cette habitation.

La domotique s'applique également aux prises de courant, qu'on appellera dans la suite « prises commandées ». Ces prises commandées sont équipées d'un circuit électronique permettant de couper à distance le courant qu'elles délivrent.

Actuellement, les prises commandées comportent un support d'appareillage en forme de cadre adapté à se fixer à une boîte électrique, et un mécanisme de prise logé dans l'ouverture du support d'appareillage. Ce mécanisme comprend plus précisément un socle globalement cubique qui est muni de moyens de fixation au support d'appareillage et qui loge, d'une part, une « partie électromécanique » pour la réception d'une fiche électrique, et, d'autre part, une « partie électronique » permettant de commander la coupure du courant.

Une boîte électrique présente toujours un volume restreint, de façon à pouvoir être installée dans une paroi de faible épaisseur. De ce fait, il n'est pas aisé d'y loger non seulement le mécanisme de la prise commandée, mais également les extrémités des fils électriques qui ont été tirées dans le volume intérieur de la boîte afin de les connecter au mécanisme de la prise.

Pour laisser une place suffisante aux fils dans la boîte électrique, le socle d'un mécanisme de prise doit donc présenter une taille limitée, qui est en pratique normée.

Or, la partie électronique d'une prise commandée présente un encombrement important puisqu'elle doit comporter des composants adaptés à couper le courant quelle que soit l'intensité du courant qui traverse la prise.

De ce fait, il n'est pas possible de loger dans le volume d'un socle de taille normée non seulement une partie électromécanique de forme classique, mais aussi une partie électronique.

La solution actuellement utilisée consiste alors à concevoir en commun la partie électromécanique et la partie électronique de la prise commandée, de manière à ce que l'ensemble puisse se loger dans le volume restreint délimité par le socle d'un mécanisme.

La conception de cette prise de courant commandée s'avère alors coûteuse. Sa fabrication s'avère également onéreuse puisqu'il n'est pas possible d'utiliser les composants de prises de courant classiques.

OBJET DE L'INVENTION

Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose d'utiliser deux socles d'appareillages modulaires qui sont adaptés à être montés ensemble, côte à côte, dans un seul et même support d'appareillage, l'un de ces socles étant alors utilisé pour loger la partie électromécanique d'une prise de courant classique et l'autre des socles étant utilisé pour loger la partie électronique de commande de la prise. Plus particulièrement, on propose selon l'invention, un mécanisme tel que défini dans l'introduction, dans lequel la paroi latérale et/ou la paroi de fond du socle présente une fenêtre, et dans lequel une partie protubérante du circuit électronique s'étend au travers de cette fenêtre.

On propose également un appareillage électrique tel que défini en introduction, dans lequel l'un premier des mécanismes comporte des éléments mécaniques et électriques adaptés à exercer une fonction électrique donnée, et l'autre des mécanismes comporte un circuit électronique adapté à commander l'exécution de ladite fonction électrique.

Ainsi, grâce à l'invention, le mécanisme ayant une fonction électrique donnée (par exemple une fonction de prise de courant) peut être un mécanisme classique, l'autre des mécanismes étant spécialement conçu et fabriqué pour l'application domotique que l'on souhaite en faire.

L'utilisation d'un mécanisme classique, déjà commercialisé dans la gamme des mécanismes modulaires, permet d'utiliser des composants déjà fabriqués en chaîne, ce qui n'entraîne donc aucun frais de conception et aucun surcoût pour la fabrication.

De ce fait, seuls les composants de l'autre des mécanismes devront être conçus et fabriqués pour l'application domotique.

Le problème qui se pose alors est que la partie électronique de cet autre mécanisme est encombrante. On constate notamment que cette partie électronique comporte généralement une carte électronique (c'est-à-dire un circuit imprimé équipé de composants électroniques) qui comprend, au recto du circuit imprimé, un composant électronique de taille très importante.

Afin de pouvoir le loger dans un socle de taille normée égale à un module, l'invention propose alors de découper une fenêtre dans la paroi latérale de ce socle, de façon à ce que la partie électronique puisse disposer de davantage de place. Ainsi ce composant électronique volumineux peut-il faire saillie dans l'épaisseur de la paroi latérale du socle, au niveau de la fenêtre.

Grâce à l'invention, on peut en outre légèrement décaler le circuit imprimé dans le socle, et non plus le coller à l'une des parois du socle, ce qui présente les trois avantages suivants.

Le premier avantage est que les pattes de soudure qui dépassent au verso du circuit imprimé peuvent se loger dans le socle et il n'est donc pas nécessaire de les couper au raz {ce qui serait onéreux et présenterait le risque de provoquer une déconnexion de ces pattes).

Le second avantage est qu'il est possible de placer des composants électroniques au verso du circuit imprimé.

Le troisième avantage est qu'il est possible d'utiliser un circuit imprimé plus large, pouvant porter davantage de composants électroniques. En effet, le socle d'un mécanisme présente généralement des arêtes chanfreinées, si bien que décaler le circuit imprimé par rapport à ces arêtes permet de disposer de toute la largeur du socle.

De façon préférentielle, la « partie protubérante » comporte un boîtier qui ferme entièrement la fenêtre du socle. Dans le mode décrit ci-après, le boîtier renferme un relais électrique ou tout autre composant électrique ou électronique volumineux (un condensateur par exemple).

Le boîtier comporte à cet effet ici une paroi pleine qui obstrue complètement (au jeu de montage près) cette fenêtre.

Cette paroi pleine comporte une face externe dont au moins une partie d'étend dans le plan de la face externe du socle.

D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du mécanisme conforme à l'invention sont les suivantes :

- ladite partie protubérante présente une face d'extrémité qui s'étend à affleurement de la face externe du socle ou dans l'épaisseur de la paroi latérale et/ou de la paroi de fond du socle ;

- le socle est ouvert à l'avant et présente un bord d'extrémité avant, et ladite fenêtre s'étend dans la paroi latérale du socle et débouche sur ledit bord d'extrémité avant ;

- le bornier de connexion comporte au moins une borne de connexion pour un conducteur électrique et un conduit d'entrée pour ce conducteur électrique qui débouche à l'extérieur du socle par une ouverture distincte de ladite fenêtre ;

- le bornier de connexion comporte au moins un moyen de manœuvre de ladite borne de connexion, qui est accessible depuis l'extérieur du socle au travers de ladite fenêtre ;

- le circuit électronique comporte une première carte électronique équipée d'un circuit imprimé et ladite partie protubérante comporte un relais qui est fixé sur le circuit imprimé de la première carte électronique ; le circuit électronique comporte une seconde carte électronique comprenant un circuit imprimé et une diode électroluminescente fixée au circuit imprimé ;

- la paroi latérale du socle est ouverte à l'avant et il est prévu un capot de fermeture qui comprend une paroi frontale adaptée à fermer au moins partiellement l'ouverture avant du socle, des moyens de fixation du capot de fermeture au socle, et un cache qui s'étend à l'arrière de la paroi frontale et qui est adapté à obturer une partie de ladite fenêtre ;

- la paroi frontale du capot de fermeture présente une ouverture frontale pour le passage de la lumière issue de la diode électroluminescente ;

- le socle et le cache prennent en sandwich une partie au moins du bornier de connexion, de façon à le bloquer angulairement autour d'au moins un axe ;

- le socle présente une forme sensiblement parallélépipédique, dont les dimensions sont sensiblement celles d'un demi-cube.

D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'appareillage conforme à l'invention sont les suivantes ;

- ledit premier mécanisme exerce une fonction de prise de courant ;

- ledit second mécanisme est tel que celui défini dans les paragraphes précédents ;

- chacun des deux mécanismes comporte un socle de forme sensiblement parallélépipédique ;

- il est prévu deux enjoliveurs respectivement fixés sur le support d'appareillage (ou en variante sur les mécanismes).

DESCRIPTION DÉTAILLÉE D'UN EXEMPLE DE RÉALISATION

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés :

- les figures 1 et 2 sont des vues schématiques en perspective éclatée d'un mécanisme conforme à l'invention, vu sous deux angles différents ; et

- la figure 3 est une vue schématique en perspective partiellement éclatée d'un appareillage conforme à l'invention.

Sur la figure 3, on a représenté un appareillage électrique 10 utilisable dans ie domaine de la domotique. Cet appareillage électrique 10 est ici conçu pour être installé sur une paroi.

Dans la suite de la description, les termes « avant » et « arrière » seront utilisés par rapport à la direction du regard de l'usager vers la paroi sur laquelle est rapporté cet appareillage électrique 10.

Dans l'exemple considéré ici, où la paroi est une cloison murale d'une pièce, l'avant désignera le côté tourné vers l'intérieur de la pièce et l'arrière désignera le côté tourné vers l'extérieur de la pièce.

Les termes « hauteur », « largeur » et « profondeur » seront pour leurs parts utilisés pour désigner des dimensions orientées par rapport à cette cloison murale ; la « hauteur » d'un élément s'étendant verticalement, la « largeur » d'un élément s'étendant horizontalement et parallèlement au plan de la cloison murale, et la « profondeur » d'un élément s'étendant horizontalement et perpendiculairement au plan de la cloison murale.

Tel qu'il est représenté sur la figure 3, l'appareillage électrique 10 a ici une fonction de prise commandée, mais en variante, il pourrait avoir une fonction différente (ce qui sera bien détaillé à la fin de cet exposé).

Cet appareillage électrique 10 comporte à cet effet un support d'appareillage 500 adapté à être fixé à une boîte rapportée sur ou dans la cloison murale, et deux mécanismes modulaires adaptés à être fixés dans ce support d'appareillage 500.

L'un de ces deux mécanismes modulaires est ici un mécanisme de prise de courant 200 modulaire.

L'autre de ces deux mécanismes, qui fait plus précisément l'objet de la présente invention, est pour sa part conçu pour commander le mécanisme de prise de courant 200 de façon à ce que l'ensemble forme une prise commandée utilisable en domotique.

Dans cet exposé, on s'intéressera tout d'abord à cet autre mécanisme, appelé ci-après « mécanisme de commande 100 ».

Ce mécanisme de commande 100 est conçu pour laisser passer ou couper le courant électrique alimentant le mécanisme de prise de courant 200, compte tenu d'une commande émise par un usager.

Comme le montrent les figures 1 et 2, ce mécanisme de commande 100 comporte à cet effet principalement : - un circuit électronique 130 adapté à commander le mécanisme de prise de courant 200,

- un bornier de connexion 140 qui est connecté au circuit électronique 130 et qui est adapté à être connecté au réseau électrique local, et

- un socle 110 qui est adapté à loger le circuit électronique 130 de façon à le protéger et à l'isoler électriquement de l'extérieur, et qui comprend à cet effet une paroi latérale 111 fermée à l'arrière par une paroi de fond 112.

Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, ce mécanisme de commande 100 comporte en outre :

- un capot de fermeture 170 adapté à refermer le socle 110 à l'avant,

- un voyant 190 permettant de visualiser l'état coupé ou passant du mécanisme de commande 100, et

- un fil de phase coupée 150 qui est connecté au circuit électronique 130 et qui est adapté à être connecté au mécanisme de prise de courant 200.

Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la paroi latérale 111 et/ou la paroi de fond 112 du socle 110 présente une fenêtre 113, au travers de laquelle s'étend une partie protubérante 133 du circuit électronique 130. Comme cela sera bien expliqué dans la suite, cette fenêtre 113 permet d'offrir un espace légèrement plus grand au circuit électronique 130, ce qui pourra être mis à profit afin d'en tirer de nombreux avantages.

Pour bien expliquer l'invention, on peut alors détailler la forme et la fonction des différents composants du mécanisme de commande 100 représenté sur les figures.

Comme le montrent les figures 1 et 2, dans le mode de réalisation représenté, le circuit électronique 130 comporte deux cartes électroniques 131 ,

132.

Une première carte électronique 131 , dite de puissance, est prévue pour s'étendre depuis l'avant jusqu'à l'arrière du socle 110, dans la hauteur et la profondeur du socle 110.

La seconde carte électronique 132, dite de commande, est prévue pour s'étendre à l'avant de la carte électronique de puissance 131 , dans la hauteur et la largeur du socle 110.

Chaque carte électronique 131 , 132 comporte un circuit imprimé 131 A, 132A (ou PCB, de l'anglais « printed circuit board ») sur lequel sont montés et connectés des composants électroniques. On définit par rapport à ce circuit imprimé un recto, qui porte les composants électroniques les plus volumineux, et un verso.

Du côté du recto de son circuit imprimé 131 A, la carte électronique de puissance 131 comporte, parmi d'autres composants, un relais 133 qui a une fonction de commutateur pour bloquer ou laisser passer le courant électrique alimentant le mécanisme de prise de courant 200,

Ce relais 133 présente une dimension importante. Il est logé dans un boîtier isolant 133B, ici de forme parallélépipédique, si bien qu'il présente une face d'extrémité libre 133A (figure 2) qui s'étend parallèlement et à distance du circuit imprimé 131 A.

Comme le montre bien la figure 2, la carte électronique de puissance 131 est celle qui porte le bornier de connexion 140, dont on rappelle qu'il permet de connecter le mécanisme de commande 100 au réseau électrique local. A ce sujet, on considérera dans la suite que ce réseau électrique local comporte trois fils électriques d'amenée de courant, de phase, de neutre et de terre.

Le bornier de connexion 140 comporte une coque isolante 141 logeant ici deux bornes de connexion (non visibles) qui sont connectées au circuit imprimé de la carte électronique de puissance 131 et qui permettent la connexion de deux fils électriques du réseau électrique local,

La coque isolante 141 délimite tout d'abord deux conduits d'entrée 142 pour les fils électriques, lesquels s'étendent rectiîignement et débouchent vers l'arrière.

La coque isolante 141 délimite également deux puits de vissage 143A dont les extrémités libres s'étendent dans le plan de la face d'extrémité libre 133A du relais 133 et dans lesquels sont vissés deux vis 143. Ces vis 143 sont conçues pour permettre de manœuvrer les bornes de connexion en vue de bloquer et connecter tes extrémités dénudées des fils électriques dans ces bornes.

Comme le montre bien la figure 1 , la carte électronique de commande 132 comporte, pour sa connexion à la carte électronique de puissance 131 , une série de broches 136 qui s'étendent en saillie de la face arrière de son circuit imprimé 132A. Cette série de broches 136 est adaptée à se connecter dans une série d'alvéoles prévues en correspondance dans un socle 137 fixé au recto du circuit imprimé 131 A, du côté de son bord avant. La carte électronique de commande 132 comporte également, parmi d'autres composants, une diode électroluminescente 134 prévue à l'avant de son circuit imprimé 132A. Cette diode électroluminescente 134 est fixée à proximité du centre du circuit imprimé 132A de la carte électronique de commande 132.

Comme le montre la figure 1 , la carte électronique de commande 132 comporte en outre une antenne 139 adaptée à recevoir un signal électromagnétique de commande (par exemple un signal Bluetooth ^® ou WIFI) et à transmettre alors au relais 133 un signal de commutation. Cette antenne 139 est ici une antenne plane. Elle est ici constituée par une bande métallique en forme de F, qui s'étend sur îe recto du circuit imprimé 132A.

Dans le mode de réalisation représenté, si la connexion du circuit électrique 130 au réseau électrique local se fait via le bornier de connexion 140 (dont on rappelle qu'il est adapté à recevoir les extrémités dénudées de deux fils électriques), la connexion du circuit électrique 130 au mécanisme de prise de courant 200 est prévue pour se faire via un fil électrique, à savoir le fil de phase coupée 150.

Comme le montre la figure 2, ce fil de phase coupée 150 est un fil de cuivre gainé, de diamètre de 2,5 mm ² , qui présente une première extrémité connectée à une borne de la carte électronique de puissance 131 et une extrémité libre adaptée à être connectée au mécanisme de prise de courant 200.

Bien entendu, en variante, on pourrait prévoir de remplacer ce fil de phase coupé 150 par une borne de connexion, par exemple située dans le bornier de connexion 140,

Sur les figures 1 et 2, on a représenté en détail le socle 110.

Ce socle 110 présente une forme sensiblement parallélépipédique, dont les dimensions sont sensiblement celles d'un demi-cube dont la largeur est égale à un module. Ces dimensions (hors-tout) sont ici égales, à 2 millimètres près, à 45 millimètres de hauteur sur 45 millimètres de profondeur sur 22,5 millimètres de largeur.

Sa paroi de fond 112 est sensiblement plane. Elle présente une forme de rectangle aux coins tronqués.

Sa paroi latérale 111 s'étend à partir du bord de cette paroi de fond 112, vers l'avant. Elle présente donc deux pans principaux 111A, 111 B et deux pans d'extrémité 111C, 111D, reliés deux à deux par des rebords d'arêtes tronquées 111 F,

Le socle 110 est ouvert vers l'avant. Il présente donc un bord d'extrémité avant 111 E constitué par le bord libre de la paroi latérale 111.

La fenêtre 113, dont on rappelle qu'elle est prévue pour permettre à une partie protubérante du circuit électronique 130 (ici le relais 133) de ne pas être confinée dans le socle et de profiter au contraire de davantage d'espace, est ici située dans un premier des pans principaux 111 B de la paroi latérale 111 du socle 110.

Cette fenêtre 113 se prolonge sur toute la profondeur du socle 110, depuis la paroi arrière 112 jusqu'au bord d'extrémité avant 111 E de la paroi latérale 111. Elle s'étend ici sur la quasi-totalité du premier pan principal 1 11 B de la paroi latérale 111.

Le socle 110 délimite ainsi un logement qui débouche vers l'extérieur par l'avant et par le côté, via la fenêtre 113.

Le montage des deux cartes électroniques 131 , 132 est prévu pour se faire par l'avant. Le montage de la carte électronique de puissance 131 est notamment prévu pour se faire en faisant coulisser cette carte de l'avant vers l'arrière, de telle façon que les deux bords latéraux 131 B de son circuit imprimé 131 A glissent le long des faces intérieures des deux pans d'extrémités 111 C, 111 D de la paroi latérale 111 du socle 110, jusqu'à ce que son bord arrière 131 C vienne s'appuyer contre la paroi de fond 112 du socle 110.

Lors de cette opération de montage, le relais 133 vient se placer dans la fenêtre 113. Ainsi, comme le montre la figure 3, une fois les différents composants du mécanisme de commande 100 assemblés, la face d'extrémité 133A du relais 133 s'étend au travers de la fenêtre 113, à affleurement de la face externe de la paroi latérale 1 11 du socle 110.

Dans cette position assemblée, Se circuit imprimé 131 A de la carte électronique de puissance 131 s'étend à distance du second pan principal 111 A du socle 110, si bien que son verso peut porter des composants électroniques.

Dans cette position toujours, les bords latéraux 131 B de ce circuit imprimé131A s'appliquent non pas contre les rebords d'arêtes tronquées 111F, mais au contraire contre les pans d'extrémité 111C, 1 11 D de la paroi latérale 111 du socle 110. De cette manière, le circuit imprimé 131 A profite de l'ensemble de la hauteur du socle 110, ce qui lui permet de présenter des dimensions optimales pour porter un maximum de composants électroniques.

Comme le montre la figure 3, les extrémités libres des puits de vissage 143A de la coque isolante 141 du bornier de connexion 140 et les vis 143 qui y sont vissées sont également accessibles par la fenêtre 113. C'est la raison pour laquelle la fenêtre s'étend sur la quasi-totalité de la hauteur du premier pan principal 111 B de la paroi latérale 111 du socle 110.

Ainsi, comme le montre la figure 2, si une moitié du bord arrière de la fenêtre 113 est droit pour venir s'appuyer contre le relais 133, la seconde moitié de ce bord arrière présente deux encoches adaptées à venir épouser la forme des puits de vissage 143A. Les bords latéraux de la fenêtre 113 sont pour leurs parts rectilignes.

Comme le montre la figure 2, la paroi de fond 112 du socle 110 présente une ouverture carrée 114 permettant l'accès aux conduits de passage 142 du bornier de connexion 140. Elle présente également un trou circulaire 115 pour le passage du fil de phase coupée 150.

Comme le montrent les figures 1 et 2, le capot de fermeture 170 est prévu pour fermer à l'avant le socle 110.

Il présente à cet effet une paroi frontale 171 de forme rectangulaire _» qui est bordée sur l'ensemble de son contour par un rebord arrière 172,

Ce rebord arrière 172 présente ainsi deux pans principaux et deux pans d'extrémité.

Il porte, le long de ses deux pans principaux, deux nervures externes 174 adaptées à venir s'appliquer contre un trottoir périphérique externe 116 bordant le bord d'extrémité avant 111 A de la paroi latérale 111 du socle 110.

Le capot de fermeture 170 comporte des moyens de fixation au socle

110.

Ici, ces moyens de fixation sont formés par deux dents d'encliquetage 173, qui sont situées dans deux renfoncements prévues dans les pans d'extrémité du rebord arrière 172 et qui sont adaptées à venir s'accrocher au socle 110. Ce dernier comporte à cet effet deux oreilles 117 qui s'étendent à partir du bord d'extrémité avant 111 E de la paroi latérale 111 du socle 110, vers l'avant, et qui délimitent des ouvertures dans lesquelles peuvent s'accrocher les dents d'encliquetage 173.

Le capot de fermeture 170 comporte enfin un cache 175 qui s'étend à partir de la tranche arrière du rebord arrière 172, vers l'arrière, de façon à obturer une partie de la fenêtre 113.

En l'espèce, ce cache 175 est conçu sous la forme d'une paroi dont les dimensions sont telles qu'elle est adaptée à obturer l'ensemble de la partie de la fenêtre 113 qui n'est occupée ni par le relais 133, ni par les puits de vissage 143A du bornier de connexion 140 (voir figure 3).

Le cache 175 présente en particulier, sur son bord d'extrémité libre arrière, deux encoches adaptées à venir épouser la forme des puits de vissage 143A.

Ainsi les puits de vissage 143A sont-ils calés entre le cache 175 et te socle 110 (voir figure 3). De cette façon, la coque isolante 141 du bornier de connexion 140 est bloquée en rotation par le cache 175 et le socle 110 lorsqu'un usager manœuvre les vis 143 (on parle de « blocage angulaire » du bornier autour d'un axe parallèle à l'axe des vis).

Ainsi, si un effort de vissage ou de dévissage est appliqué sur les vis

143, une partie de cet effort est repris par la coopération de la coque isolante 141 avec le cache 175 et le socle 110, ce qui réduit les efforts que la coque isolante 141 exerce sur le circuit imprimé 131A. De cette façon, les contraintes qui s'exercent au niveau des pattes de soudage des bornes (logées dans la coque isolante) sur le circuit imprimé 131 A restent réduites.

Comme le montre la figure 1 , la paroi frontale 171 du capot de fermeture 170 présente ici une ouverture frontale 177 pour le passage du voyant 190 et de la lumière issue de la diode électroluminescente 134.

Cette ouverture frontale 177 présente ici une forme sensiblement rectangulaire, et elle s'étend au centre de la paroi frontale 171 ,

Le voyant 190 présente un corps 191 de forme parallélépipédique de hauteur et de largeur égales, au jeu de montage près, à la hauteur et à la largeur de l'ouverture frontale 177.

Ce corps 191 porte à l'arrière des moyens d'assujettissement au capot de fermeture 170. Ces moyens d'assujettissement sont formés ici par, d'un côté du corps 191 , une languette rigide 192, et, de l'autre, une languette d'encliquetage 193 adaptées à venir s'accrocher à l'arrière de la paroi frontale 171 du capot de fermeture 170.

Ici, le voyant 190 est formé d'une seule pièce dans un matériau transparent ou translucide, de façon à laisser passer la lumière émise par la diode électroluminescente 134,

Il comporte ici une partie de guide de lumière 194 qui s'étend à partir de la face arrière du corps 191 et qui est repliée en L, de façon à ce que son extrémité libre fasse face à la diode électroluminescente 134.

On constate par ailleurs sur la figure 1 que la paroi frontale 171 du capot de fermeture 170 présente ici une ouverture circulaire 178 de petite dimension, permettant seulement le passage d'une aiguille.

Cette ouverture circulaire 178 est ici située au droit d'un bouton d'interrupteur 138 qui est porté par le circuit imprimé 132A de la carte électronique de commande 132 et qui permet de réinitialiser les réglages du mécanisme de commande 100.

On peut maintenant s'intéresser aux autres composants de l'appareillage électrique 10 que sont le mécanisme de prise de courant 200, le support d'appareillage 500 et les enjoliveurs 300, 400.

Classiquement, le support d'appareillage 500 présente une forme de cadre qui délimite une ouverture d'accueil 501 pour des mécanismes 100, 200.

Il comporte des moyens de fixation à une boîte électrique rapportée en saillie ou encastrée dans la cloison murale. Ces moyens de fixation se présentent ici sous la forme de deux orifices oblongs 502 qui sont situés au centre de deux branches opposées du cadre et qui sont prévus pour être traversés par des vis.

Il comporte des moyens d'assujettissement d'une plaque d'habillage à rapporter de façon esthétique sur l'appareillage électrique 10. Ces moyens d'assujettissement se présentent ici sous la forme de quatre orifices circulaires 503 situés aux coins du cadre.

II comporte également des moyens de blocage des mécanismes 100, 200. Ces moyens de blocage se présentent ici sous la forme de nervures d'accrochage 504 qui s'étendent le long de deux bords opposés de l'ouverture d'accueil 501 et qui permettant d'y encliqueter les mécanismes 100, 200.

Le socle 110, 210 de chacun de ces deux mécanismes 100, 200 comporte à cet effet des pattes d'encliquetage 118, 218 qui sont découpées dans les pans d'extrémités de leurs parois latérales 111 et qui sont prévues pour s'accrocher à ces nervures d'accrochage 504.

Le mécanisme de prise de courant 200 ne sera pas ici décrit en détail dans la mesure où il est du type de ceux déjà commercialisés par exemple sous la référence LEGRAND 077501 (standard Euro-US) ou sous la référence LEGRAND 077511 (standard Italien). De façon plus générale, il pourra aussi s'agir de tout autre type de prise de courant pouvant être intégrée dans le support d'appareillage 500. On observera seulement qu'il comporte un bornier de connexion (non visible) permettant d'y connecter le fil de neutre et le fil de terre du réseau électrique local, ainsi que l'extrémité libre du fil de phase coupée 150 du mécanisme de commande 100.

Ce fil de phase coupé 150 présente alors une longueur telle que lorsque les deux mécanismes sont fixés de façon voisine dans le support d'appareillage 500, il puisse être connecté au bornier de connexion du mécanisme de prise de courant 200. De cette façon, le mécanisme de commande 100 peut alimenter en courant le mécanisme de prise de courant 200 ou suspendre cette alimentation en courant, en fonction du signal reçu par le relais 130 (compte tenu du signal reçu par l'antenne 139).

Ici, les deux mécanismes 100, 200 sont qualifiés de modulaires en ce sens que leurs socles 110, 210 présentent sensiblement des formes de parallélépipèdes deux fois plus hauts que larges. Ainsi, une fois fixés de façon voisine dans le support d'appareillage 500, les deux mécanismes 100, 200 occupent la place d'un mécanisme standard de forme cubique. On comprend donc que ces deux mécanismes 100, 200 pourraient être rapportés dans un support d'appareillage standard de forme carrée, dont l'ouverture carrée présenterait une largeur d'environ 45 millimètres.

En variante, le mécanisme de prise de courant (200) pourrait présenter une forme sensiblement cubique, de 45 millimètres de large et de haut (la profondeur du mécanisme pouvant être inférieure ou égale à 45 millimètres). Dans cette variante, le mécanisme de commande (100) restera en revanche de forme identique à celle représentée sur les figues.

Dans cette variante, les deux mécanismes pourront être installés dans tout type de support d'appareillage, par exemple dans un support d'appareillage pouvant recevoir deux mécanismes cubiques de 45 millimètres de large et de haut (l'espace restant pouvant être laissé libre ou pouvant être occupé soit par un autre mécanisme modulaire, soit par un cache). Les deux mécanismes pourront également être installés dans d'autres types de supports, plus ou moins grands que celui-ci.

Comme le montre la figure 3, les deux enjoliveurs 300, 400 présentent chacun la forme d'une plaque plane qui est bordée à l'arrière par un rebord et qui est percée en son centre par une ouverture d'accès (permettant d'accéder au voyant 190 ou aux alvéoles de la prise de courant).

Ces enjoliveurs 300, 400 comportent des moyens d'encliquetage (non visibles) prévus pour se fixer au support d'appareillage 500 (en variante, les enjoliveurs 300, 400 pourraient être fixés aux socles 110, 210 des mécanisme 100, 200).

La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à l'invention.

En particulier, chacun des deux mécanismes (100, 200) pourrait présenter une fonction différente.

Ainsi, à titre d'exemple le mécanisme de prise de courant pourrait être remplacé par un mécanisme présentant une fonction de prise réseau ou de prise

USB.

Encore à titre d'exemple, le mécanisme de commande pourra être conçu non pas pour assurer une fonction de commutation lorsqu'il en reçoit l'ordre d'un usager, mais plutôt pour assurer une fonction autre telle que par exemple celle d'un disjoncteur (lorsque le courant dépasse un seuil), ou celle d'un voyant qui émet une lumière dont les propriétés varient en fonction du courant qui le traverse.