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Title:
ELECTRICAL HOUSEHOLD APPLIANCE WITH BIODEGRADABLE SCALE-INHIBITING AGENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/158977
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to an electrical household appliance (1) having a water tank (2) and a water supply system (4) communicating with the tank, these comprising at least one scale-inhibiting agent and means (3) for boiling and/or evaporating the water coming from the reservoir or contained in the reservoir. According to the invention, the scale-inhibiting agent is a biodegradable agent that is at least partially water-soluble. The present invention also relates to a method for inhibiting the formation and deposition of scale in electrical household appliances in contact with an aqueous medium, this method employing such a biodegradable scale-inhibiting agent.

Inventors:
HORNER OLIVIER (FR)
CHEAP-CHARPENTIER HÉLÈNE (FR)
POURMOHTASHAM ERMANE (FR)
GELUS DOMINIQUE (FR)
PECOUL NATHALIE (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/050840
Publication Date:
October 22, 2015
Filing Date:
March 31, 2015
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A47J31/00; D06F39/00; A47J31/60; C02F5/10; D06F75/14; D06F75/16; D06F75/18
Domestic Patent References:
WO1998028485A11998-07-02
Foreign References:
EP2671480A22013-12-11
EP2705784A12014-03-12
EP0610997A11994-08-17
EP1146164A22001-10-17
EP0610997A11994-08-17
US5507108A1996-04-16
EP1418253A12004-05-12
FR2785166A12000-05-05
Attorney, Agent or Firm:
SEB DEVELOPPEMENT (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Appareil électroménager (1 ) comportant un réservoir d'eau (2) et un système d'alimentation (4) en eau communiquant avec le réservoir (2), ledit réservoir (2), et éventuellement ledit système d'alimentation (4) en eau, comprenant au moins un agent antitartre biodégradable au moins partiellement soluble dans l'eau et des moyens (3) pour faire bouillir et/ou évaporer l'eau en provenance du réservoir (2) ou comprise dans le réservoir (2), caractérisé en ce que ledit agent antitartre est présent dans le réservoir d'eau (2) à une teneur comprise entre 0,5 ppm et 1000 ppm. 2. Appareil (1 ) selon la revendication 1 , dans lequel l'agent antitartre est présent dans le réservoir d'eau (2) à une teneur comprise entre 0,5 ppm et 500 ppm.

3. Appareil (1 ) selon les revendications 1 ou 2, dans lequel l'agent antitartre est complètement soluble dans l'eau.

4. Appareil (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel l'agent antitartre est choisi parmi l'aloe vera, l'acide polyaspartique (PASP), le xanthane, l'acide humique, l'acide folique, l'acide polymaléique, l'acide polyépoxysuccinique, la leucine, le gambier, l'olive, le Paronychia Argentea et leurs mélanges.

5. Appareil (1 ) selon la revendication 4, dans lequel l'agent antitartre est un mélange d'aloe vera et d'acide polyaspartique (PASP).

6. Appareil (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un fer à vapeur, ou d'une centrale vapeur, ou d'un nettoyeur vapeur, ou d'un défroisseur vapeur, ou d'un aspirateur vapeur, ou d'un appareil domestique de traitement de l'eau du robinet, ou d'un four vapeur, ou d'un cuiseur vapeur, ou d'un stérilisateur, ou d'un jet dentaire, ou d'une fontaine distribuant de l'eau froide ou de l'eau chaude, ou d'une cafetière, ou d'une théière, ou d'une bouilloire, ou encore d'un appareil pour le soin de la personne tel qu'un lisseur à vapeur.

7. Procédé pour inhiber la formation et le dépôt de tartre dans un appareil électroménager (1 ) en contact avec un milieu aqueux, caractérisé en ce qu'il comprend l'introduction puis la diffusion dans ledit milieu aqueux à traiter de 0,5 ppm à 1000 ppm, et de préférence de 0,5 ppm à 500 ppm, d'un agent antitartre biodégradable au moins partiellement soluble dans l'eau.

8. Procédé selon la revendication 7, dans lequel ledit agent antitartre est introduit sous forme liquide dans le milieu aqueux.

9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, dans lequel l'appareil électroménager est un fer à vapeur, ou un générateur de vapeur, ou un nettoyeur vapeur, ou un défroisseur vapeur, ou un aspirateur vapeur, ou un appareil domestique de traitement de l'eau du robinet, ou un four vapeur, ou un cuiseur vapeur, ou un stérilisateur, ou un jet dentaire, ou une fontaine distribuant de l'eau froide ou de l'eau chaude, ou une cafetière, ou une théière, ou une bouilloire, ou encore un appareil pour le soin de la personne tel qu'un lisseur à vapeur.

Description:
APPAREIL ELECTROMENAGER AVEC AGENT ANTITARTRE BIODEGRADABLE

La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils électroménagers et concerne plus précisément les appareils comportant un réservoir d'eau et des moyens pour faire bouillir et/ou évaporer l'eau en provenance du réservoir, dans lesquels on utilise un agent antitartre biodégradable au moins partiellement soluble dans l'eau pour éviter la formation et le dépôt de tartre.

La présente invention concerne également un procédé pour inhiber la formation et le dépôt de tartre dans des appareils électroménagers en contact avec un milieu aqueux, ainsi qu'un procédé pour limiter l'accumulation d'extraits secs accumulés dans un évaporateur, ces procédés mettant en œuvre un agent antitartre biodégradable au moins partiellement soluble dans l'eau.

Par substance biodégradable, on entend, au sens de la présente invention, toute substance pouvant être décomposée sous l'action de microorganismes. Le résultat est la formation d'eau, de dioxyde de carbone, et/ou de méthane, et éventuellement de sous-produits (résidus, biomasse) non toxiques pour l'environnement.

Par appareils électroménagers comportant un réservoir d'eau et des moyens pour faire bouillir et/ou évaporer l'eau en provenance du réservoir et utilisables dans le cadre de la présente invention, on entend, au sens de la présente invention, des appareils comportant d'une part un réservoir d'eau en métal, en céramique ou en matière plastique et dans lequel circule ou séjourne un milieu aqueux froid ou chaud, et d'autre part des moyens pour faire bouillir et/ou évaporer l'eau en provenance du réservoir (par exemple une chambre de vaporisation dans un fer à repasser ou une résistance chauffante dans une bouilloire).

Comme appareils répondant à cette définition, on citera par exemple les appareils de soin du linge tels que les fers à vapeur, les centrales à vapeur, et les autres appareils générant de la vapeur pour le repassage (notamment les systèmes vapeur à pompe et les défroisseurs vapeur verticaux), les fours vapeur, les cuiseurs vapeur, les stérilisateurs, les fontaines distribuant de l'eau froide ou de l'eau chaude, les cafetières, les théières, les bouilloires, les aspirateurs vapeur, les appareils domestiques de traitement de l'eau du robinet, les jets dentaires, les appareils pour le soin de la personne tels que les lisseurs à vapeur.

Par tartre, on entend, au sens de la présente invention, tout dépôt à base essentiellement de carbonate de calcium CaCO3 qui forme des particules ou des accumulations solides en divers endroits sur des surfaces en métal, en céramique ou en matière plastique, qui sont en contact avec de l'eau, et qui sont de nature à diminuer les performances de tel ou tel appareil et à conduire à un vieillissement prématuré de certaines pièces, diminuant ainsi la durée de vie de l'appareil, ou de nature à créer des particules gênantes pour le consommateur.

Par agent antitartre, on entend, au sens de la présente invention, toute substance apte à inhiber la formation de tartre, soit en retardant la précipitation du carbonate de calcium, soit en ralentissant sa cinétique de précipitation une fois que celle-ci a démarré.

La formation de tartre est un problème majeur dans de nombreuses industries et installations domestiques. L'utilisation d'inhibiteurs efficaces (communément appelés « agents antitartre ») peut prolonger la durée de vie des appareils et équipements.

Pour supprimer ou au moins réduire le dépôt de tartre dans les appareils électroménagers, en particulier dans les fers à repasser ou les cafetières, différents moyens ont déjà été proposés. Ainsi, on connaît des dispositifs traitant l'eau pour empêcher la précipitation du tartre par voie chimique préalablement à la vaporisation. Ces dispositifs présentent toutefois l'inconvénient majeur de nécessiter l'ajout d'un produit acide délicat à manipuler.

Il est connu par ailleurs d'utiliser des polyphosphates ou de l'hexamétaphosphate de sodium (HMPS), car ils ralentissent la croissance des cristaux de CaCO3 (comme illustré dans la demande de brevet internationale WO 98/28485 et le brevet européen EP 1 146 164). Cependant, l'effet de ces polyphosphates n'est pas démontré dans un générateur de vapeur où la cuve concentre les minéraux à une température de 140°C.

Les phosphonates ont une action similaire aux polyphosphates, mais avec une stabilité thermique supérieure. En particulier, les brevets EP 0 610 997 et US 5,507,108 décrivent l'utilisation de phosphonates disposés dans le réservoir d'un fer à repasser pour réduire le dépôt calcaire dans le système d'alimentation d'eau situé entre le réservoir et la chambre de vaporisation. Cependant, bien que la dissolution dans l'eau de ces produits soit lente et permette au fer de conserver une longue durée de vie, la dissolution est plus rapide au début de l'utilisation et l'effet diminue trop vite pour que le fer atteigne une durée de vie normale. Les produits préconisés doivent être pastillés et ce n'est pas une forme qui facilite le contrôle de la dissolution dans l'eau, obligeant à des mélanges de sels divers et complexes. Les phosphonocarbonates, les polymères carboxyliques (comme enseigné par le brevet européen EP 1 418 253) et les polyamines aliphatiques sont également connus pour leur activité antitartre.

Cependant, l'utilisation même d'agents antitartre impacte l'environnement, ce qui a eu pour conséquence d'accroître la demande pour des systèmes permettant la maîtrise des quantités d'agent antitartre utilisées (systèmes dits à relargage contrôlé).

Ainsi par exemple, la demande internationale WO 98/28485 décrit un appareil électroménager en contact avec un milieu aqueux, comportant un circuit d'eau traversant un compartiment dans lequel est introduit un dispositif antitartre à relargage contrôlé. Ce dispositif est formé par une matrice silicone dans laquelle est dispersée une matière active antitartre. Cette matière active, de type phosphate (en particulier de l'hexamétaphosphate de sodium), est relarguée hors de la matrice silicone de manière contrôlée et adaptée en fonction du volume d'eau. Le brevet américain US 5,507,108 décrit un fer à repasser comprenant notamment un système pour le dosage de l'injection d'un composé de phosphonate dans le réservoir. Enfin, le brevet français FR 2785166 décrit une cafetière goutte-à-goutte comportant un réservoir d'eau alimentant un chauffe-eau à circulation continue et un dispositif de traitement de l'eau du réservoir consistant en un dispositif pour le microdosage d'une quantité d'agent antitartre qui est adaptée au volume d'eau fourni au chauffe-eau.

De tels systèmes sont toutefois complexes, et utilisent des produits connus pour impacter l'environnement, et exigent parfois de la part de l'utilisateur des opérations de maintenance.

La demanderesse a découvert que l'introduction, dans le réservoir d'eau froide d'un appareil électroménager, d'un agent antitartre biodégradable, et soluble dans l'eau, permet de pallier les problèmes précités, tout en améliorant le confort d'utilisation du produit par réduction des opérations de maintenance et de son impact environnemental. Par exemple, dans le cas d'un générateur de vapeur d'un appareil de repassage, l'utilisation d'un tel agent antitartre permet d'éviter au consommateur d'avoir à intervenir sur la cuve sous pression, ce qui est une opération fastidieuse et anxiogène, et que l'utilisateur renonce le plus souvent à effectuer (au détriment d'ailleurs de l'accumulation de tartre à l'intérieur de la cuve du générateur de vapeur). L'utilisation d'un tel agent a aussi pour effet de ne plus provoquer de rejet de particules de tartre au travers des trous de la semelle du fer à repasser. Plus particulièrement, la présente invention a pour objet un appareil électroménager comportant un réservoir d'eau et un système d'alimentation en eau communiquant avec ledit réservoir, ledit réservoir d'eau, et éventuellement ledit système d'alimentation en eau, comprenant au moins un agent antitartre et des moyens pour faire bouillir et/ou évaporer l'eau en provenance du réservoir ou comprise dans le réservoir (par exemple une chambre de vaporisation si l'appareil électroménager est un générateur de vapeur d'appareil de repassage ou plus simplement une résistance de bouilloire électrique).

A titre d'appareils électroménagers utilisables dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer les fers à vapeur, les générateurs de vapeur, les nettoyeurs vapeur, les défroisseurs vapeur, les aspirateurs vapeur, les appareils domestiques de traitement de l'eau du robinet, les fours vapeur, les cuiseurs vapeur, les stérilisateurs, les jets dentaires, les fontaines distribuant de l'eau froide ou de l'eau chaude, les cafetières, les théières, les bouilloires, et encore les appareils pour le soin de la personne tels qu'un lisseur à vapeur.

Selon l'invention, l'agent antitartre est un agent biodégradable, qui est au moins partiellement, et de préférence complètement soluble dans l'eau.

Par rapport aux agents antitartre classiquement utilisés dans le domaine des appareils électroménagers en contact avec un milieu aqueux (par exemple ceux à base de dérivés phosphatés, ou de phosphocarbonates, de polymères carboxyliques ou encore de polyamines aromatiques), les agents antitartre utilisables dans le cadre de la présente invention présentent une efficacité au moins égale, tout en permettant d'éliminer les opérations de maintenance sur la cuve. En outre, ils présentent un impact environnemental réduit car ils sont biodégradables, et nécessairement inoffensifs pour l'homme.

De préférence, ces agents antitartre sont de nature alimentaire.

L'agent antitartre est présent dans le réservoir d'eau à une teneur comprise entre 0,5 ppm et 1000 ppm, et de préférence entre 0,5 ppm et 500 ppm. Au-dessous de 0,5 ppm, l'agent antitartre ne serait pas efficace, tandis qu'au-dessus de 1000 ppm, cela impliquerait une quantité trop importante d'agent antitartre à inclure dans le réservoir par rapport à l'effet produit.

De manière avantageuse, l'agent antitartre est choisi parmi l'aloe vera, l'acide polyaspartique (PASP), le xanthane, l'acide humique, l'acide folique, l'acide polymaléique, l'acide polyépoxysuccinique, la leucine, le gambier, l'olive, le Paronychia Argentea et leurs mélanges.

Bien entendu, dans le cas où l'agent antitartre est réalisé à base de plantes, tel l'olivier, le gambier et le Paronychia Argentea, les principes actifs de ces plantes pourront également être utilisés sous forme purifiée pour obtenir une plus grande efficacité.

De préférence, on utilisera à titre d'agent antitartre un mélange d'aloe vera et d'acide polyaspartique (PASP).

L'agent antitartre selon l'invention peut agir contre la formation de tartre selon plusieurs modes d'actions possibles (vitesse de formation, forme cristallographique, taille...), seuls ou combinés entre eux :

il peut retarder la précipitation des cristaux de carbonate de calcium CaCO3, par exemple en modifiant leur forme (ce qui peut empêcher leur développement), il peut réduire la cinétique de précipitation du CaCO3, une fois que celle-ci a démarré,

la taille finale des cristaux peut également être modifiée, ce qui peut empêcher l'entraînement et le dépôt de particules visibles sur le linge.

On pourra par exemple chercher à combiner un agent antitartre qui retarde la formation des cristaux de CaCO3 avec un autre agent antitartre qui agit plutôt sur sa cinétique de formation.

Par conséquent, la présente invention a aussi pour objet un procédé pour inhiber la formation et le dépôt de tartre dans un appareil électroménager en contact avec un milieu aqueux, caractérisé en ce qu'il comprend l'introduction puis la diffusion dans ledit milieu aqueux à traiter de 0,5 ppm à 1000 ppm, et de préférence de 0,5 ppm à 500 ppm d'un agent antitartre biodégradable soluble dans l'eau, en vue d'y inhiber la germination et/ou la croissance de cristaux de carbonate de calcium (CaCOs).

La présente invention a encore pour objet un procédé pour limiter l'accumulation de particules dans un bouilleur tel qu'une bouilloire ou pour limiter l'accumulation d'extraits secs dans un évaporateur instantané tel qu'une semelle de fer à repasser, caractérisé en ce qu'il comprend l'introduction puis la diffusion dans ledit milieu aqueux à traiter de 0,5 ppm à 1000 ppm, et de préférence de 0,5 ppm à 500 ppm d'un agent antitartre biodégradable soluble dans l'eau, en vue d'y inhiber la cinétique de précipitation du carbonate de calcium (CaCOs). Quelque soit le procédé envisagé (c'est-à-dire que ce soit pour inhiber la formation et le dépôt de tartre dans un appareil électroménager ou pour limiter l'accumulation d'extraits secs accumulés dans un évaporateur ou un bouilleur), l'agent antitartre pourra être de préférence introduit sous forme liquide dans le milieu aqueux, cette introduction pouvant se faire par exemple par microdosage, en mode manuel ou automatique.

Mais il peut également être possible d'introduire l'agent antitartre dans le milieu aqueux sous forme solide, par exemple dans une matrice de relargage, ou dilué dans une structure poreuse, ou encore sous une forme solide disposée à l'entrée du réservoir et agissant par diffusion dans le milieu aqueux.

L'appareil électroménager est tel que défini précédemment.

D'autres avantages et particularités de la présente invention résulteront de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux figures annexées :

- la figure 1 représente une vue schématique en coupe d'un fer vapeur classique à chambre de vaporisation instantanée, que l'on utilise pour réaliser le test sur banc d'endurance accéléré décrit ci-après,

- la figure 2 représente une photographie de l'intérieur de la chambre de vaporisation de la semelle du fer à repasser de la figure 1 après un essai sur banc d'endurance accéléré comprenant le passage de 40 litres d'eau du robinet (de dureté 27° F) sans agent antitartre (température de la semelle de l'ordre de 200°C),

- la figure 3 représente une image de microscopie électronique à balayage (MEB) représentant en détail une zone entartrée de l'intérieur de la chambre de vaporisation de la semelle du fer à repasser illustrée sur la figure 2,

- la figure 4 représente une photographie de l'intérieur de la chambre de vaporisation de la semelle du fer à repasser de la figure 1 après l'essai sur banc d'endurance accéléré comprenant le passage de 40 litres d'eau du robinet (de dureté 27° F) dans laquelle on a ajouté un agent antitartre selon un premier mode de réalisation de la présente l'invention,

- la figure 5 représente une image de microscopie électronique à balayage (MEB) représentant en détail une zone entartrée de l'intérieur de la chambre de vaporisation de la semelle du fer à repasser illustrée sur la figure 4,

- la figure 6 représente une photographie de l'intérieur de la chambre de vaporisation de la semelle du fer à repasser de la figure 1 après l'essai sur banc d'endurance accéléré comprenant le passage de 40 litres d'eau du robinet (de dureté 27° F) dans laquelle on a ajouté un autre agent antitartre selon un deuxième mode de réalisation du procédé selon l'invention,

- la figure 7 représente une photographie de l'intérieur de la chambre de vaporisation de la semelle du fer à repasser de la figure 1 après une utilisation avec de l'eau du robinet (de dureté 27° F) dans laquelle on a ajouté un agent antitartre classique de type polyphosphate (conformément à l'art antérieur),

- la figure 8 représente une vue schématique en coupe d'un fer à générateur de vapeur séparé, que l'on utilise pour réaliser le test d'endurance sur générateur décrit ci- après,

- la figure 9 représente une photographie montrant :

o dans le grand récipient, l'aspect de l'eau en provenance de la cuve en acier inoxydable de l'appareil de repassage de la figure 1 , qui est récoltée à l'issue d'un test d'endurance sur générateur, et

o dans le petit récipient, le cumul des précipités qui passent par l'électrovanne en sortie de cuve, dans le cas où l'eau initialement introduite dans le réservoir du générateur de vapeur ne comporte pas d'agent antitartre,

- la figure 10 représente une photographie montrant :

o dans le grand récipient, l'aspect de l'eau en provenance de la cuve en acier inoxydable de l'appareil de repassage de la figure 1 , qui est récoltée à l'issue d'un test d'endurance sur générateur, et

o dans le petit récipient, le cumul des précipités qui passent par l'électrovanne en sortie de cuve,

dans le cas où l'eau initialement introduite dans le réservoir du générateur de vapeur comporte un agent antitartre biodégradable conformément à la présente invention.

Protocole expérimental du test sur banc d'endurance accéléré

Ce test d'endurance est réalisé sur un banc d'endurance accéléré.

On utilise pour cela le fer vapeur 1 illustré sur la figure 1 . Ce fer vapeur 1 comprend un réservoir d'eau 2 et un système d'alimentation 4 en eau communiquant avec le réservoir 2. Le fer vapeur 1 comprend en outre des moyens de chauffe pour faire bouillir et/ou évaporer et/ou chauffer l'eau en provenance du réservoir 2 ou comprise dans le réservoir 2. Le test d'endurance sur banc d'endurance accéléré consiste à injecter sous cycles alternés de 10 s de fonctionnement et 10 s d'arrêt, 40 litres d'eau du robinet (de dureté 27° F), à raison de 30g/min dans la chambre de vapeur de la semelle du fer à repasser qui reste en statique pour cumuler les dépôts. L'eau du réservoir d'eau tombe directement dans la semelle chaude du fer à repasser pour s'évaporer instantanément.

Les résultats de ce test sont illustrés sur les figures 2 à 7, qui sont commentées dans le tableau 1 de résultats ci-après.

Tableau 1

Nature de

Aspect de l'intérieur de la fonderie

l'eau du Aspect des cristaux de tartre

aluminium

robinet

Sans Figure 2 (sans agent antitartre) Figure 3 (sans agent antitartre)

agent La zone de vaporisation est entartrée On observe la présence de cristaux antitartre sur plus de la moitié de sa surface. cubiques de calcite (structure

On observe une épaisse couche de cristalline stable de carbonate de tartre. Le fer ne peut plus vaporiser. calcium), qui sont collés les uns aux autres. Peu de cristaux se détachent de la paroi.

Avec Figure 4 Figure 5

agent (4 ppm d'acide polyaspartique) (4 ppm d'acide polyaspartique)

antitartre La zone de vaporisation est beaucoup La forme des cristaux est modifiée par selon moins entartrée que sur la figure 2. la présence de 4 ppm d'acide rinvention On note la présence de particules de polyaspartique on observe des calcaire non adhérentes. particules libres sous forme d'aiguilles La semelle peut accepter de l'eau, (structure cristalline différente de la d'autant plus que les particules sont calcite : aragonite).

destinées à être éjectées en

repassage réel.

Figure 6

(2 ppm d'acide polyaspartique et 3

ppm d'aloe vera)

De même que sur la figure 4, la zone

de vaporisation est beaucoup moins

entartrée que sur la figure 2. On note

la présence de particules de calcaire

non adhérentes. Les cristaux se

détachent sous forme de plaquettes

plus grosses que précédemment.

Figure 7

(40 ppm de polyphosphate)

La zone de vaporisation est moins

entartrée qu'avec une eau non traitée

(cf. figure 2) mais plus entartrée que

pour l'eau additionnée d'acide

polyaspartique /inhibiteur « vert » (cf.

figures 4 et 6). Protocole expérimental du test d'endurance sur générateur

Le deuxième test d'endurance est réalisé à l'aide d'un fer à générateur de vapeur séparé illustré sur la figure 8.

Le générateur de vapeur 1 est constitué classiquement par une cuve sous pression 10 pour la production de vapeur sous pression, un réservoir d'eau 1 1 et une pompe 12. Le réservoir 1 1 est rempli d'eau froide par l'utilisateur de l'appareil de repassage, et cette eau froide est envoyée régulièrement au moyen de la pompe 12 dans la cuve sous pression 10 où la température de l'eau atteint 140°C. L'eau froide est vaporisée dans la cuve sous pression et la vapeur est entraînée vers le fer à repasser 12 via un cordon d'alimentation 14.

Le test consiste à évaporer de l'eau injectée à l'aide de la pompe 12 dans la cuve 10 sous pression et maintenue à une température légèrement supérieure à 100°C. 8 litres d'eau sont ainsi traités.

Les résultats de ce test sont illustrés sur les figures 9 et 10, qui sont commentées ci-dessous :

- la figure 9 représente une photographie montrant l'aspect de l'eau en provenance de la cuve récoltée à l'issue du test d'endurance sur générateur (grand flacon), ainsi que celui de l'eau récoltée en sortie d'électrovanne avant d'arriver à la semelle du fer (petit flacon), dans le cas où l'eau initialement introduite dans le réservoir du générateur de vapeur ne comporte pas d'agent antitartre :

■ on note que l'eau du grand flacon est trouble, à cause de la présence de tartre en suspension, et

■ on observe que des particules de tartre se sont déposées au fond des deux flacons.

- la figure 10 représente également une photographie montrant l'aspect de l'eau en provenance de la cuve récoltée à l'issue du test d'endurance sur générateur (grand flacon), ainsi que celui de l'eau récoltée en sortie d'électrovanne avant d'arriver à la semelle du fer (petit flacon), dans le cas où l'eau initialement introduite dans le réservoir du générateur de vapeur comporte un agent antitartre conformément au procédé selon l'invention (2 ppm d'acide polyaspartique et 300 ppm d'aloe vera) :

■ on note que l'eau du grand flacon est claire : il n'y a pas de tartre en suspension, et

■ on observe très peu, voire pas du tout de particules de tartre déposées au fond de chacun des deux flacons.