La présente invention concerne un interrupteur électrique à poussoir, de type normalement fermé, notamment destiné à équiper un clavier de dispositif portable de communication. L'invention concerne également la fabrication d'un clavier souple à contact électrique normalement fermé, la lame de contact, la touche et le clavier souple correspondants.

On rappelle qu'un interrupteur est susceptible de basculer entre une position fermée, dans laquelle il autorise le passage d'un courant électrique, et une position ouverte, dans laquelle il interrompt le passage de ce courant électrique. Un interrupteur à poussoir est dit de type normalement fermé lorsqu'il est rappelé dans sa position fermée en absence de sollicitation extérieure, et lorsqu'il passe dans sa position ouverte lorsqu'il est actionné par un utilisateur, notamment par l'intermédiaire du poussoir.

Les claviers à membrane actuels extrêmement fins et peu onéreux sont fabriqués par impression de pistes d'encre conductrice à base d'argent sur des supports plastiques, dans le but de créer des circuits extra fins.

Les touches du clavier ainsi formé sont toutes exécutées selon le même principe : deux pistes au moins sont disposées en vis-à-vis et sont mises en contact lorsque l'on appuie sur la touche. Ces touches constituent donc des touches de type à contact électrique normalement ouvert.

L'élément électriquement conducteur qui permet la mise en contact, est, selon le cas, soit une coupelle métallique formant un contact à coupelle, soit une pastille en argent imprimée au dos du circuit supérieur ou au dos de la face décor posée sur le circuit. Ce type de contact est alors désigné contact en peigne avec face avant plate ou thermoformée.

Les techniques précitées permettent de fabriquer des claviers à membrane souple, lesquels présentent des épaisseurs réduites, de l'ordre de 1 à 1 ,5 mm, voire dans les cas les plus élaborés de 0,6 à 0,7 mm.

Le développement des techniques précitées a permis, plus récemment, d'intégrer des composants extra-fins dans les claviers à membrane, composants tels que diodes électroluminescentes LED ou petites résistances, dont l'épaisseur de l'ordre de 0,5 mm autorise l'intégration dans ces fabrications.

Cependant, lorsque l'utilisation de composants plus complexes apparaît nécessaire, il est impératif de changer de technologie. Les circuits plus volumineux sont alors le plus souvent collés sur des platines métalliques usinées, lesquelles servent de support pour l'intégration de boutons, commutateurs, boutons d'arrêt d'urgence ou autre. Lorsque les intégrateurs de tels circuits ou claviers souhaitent bénéficier dans ce type de circuit ou clavier d'une ou plusieurs touches à contact électrique normalement fermé, dans lesquels deux ou plusieurs pistes conductrices sont en contact permanent, l'action d'un opérateur sur l'une de ces touches permettant d'ouvrir ce contact, il est actuellement nécessaire soit d'intégrer des boutons volumineux et contraignants en terme de coûts de mise en œuvre, soit d'introduire une gestion électronique de ce type de contact, ce que beaucoup d'intégrateurs ne souhaitent ou ne peuvent exécuter.

Par exemple, on connaît déjà dans l'état de la technique, notamment d'après EP 0 793 246, un interrupteur électrique à poussoir, de type normalement fermé. Un tel interrupteur comporte de manière classique un circuit imprimé, comprenant des première et seconde plages de contact, et un conducteur électrique destiné à relier électriquement les première et seconde plages de contact.

Un tel interrupteur de type normalement fermé comporte de nombreux éléments, et par conséquent est particulièrement coûteux et complexe à réaliser. Par ailleurs, du fait de sa complexité et de son encombrement, cet interrupteur n'est généralement pas adapté pour un clavier de dispositif portable de communication.

La présente invention propose de remédier à ces inconvénients en fournissant un interrupteur électrique à poussoir, de type normalement fermé, présentant une structure simple, économique et peu encombrante.

En particulier, l'invention a notamment pour objet la mise en œuvre d'un procédé de fabrication d'un clavier souple à contact électrique normalement fermé, d'une touche à contact normalement fermé et d'un clavier comportant au moins une telle touche, tout en conservant les avantages inhérents à la technologie des claviers souples à savoir :

- conservation d'une épaisseur de clavier très faible, n'excédant pas 1 à 1 ,5 mm, selon la construction ;

- conservation du principe de fonctionnement des touches thermo-formées ou à coupelle utilisées dans les claviers à membrane actuels,

- maintien d'un prix de fabrication compétitif et compatible avec le cahier des charges des marchés actuels de recherche de produits de qualité à coût réduit ;

- obtention d'un type de touche pouvant fonctionner plusieurs centaines de milliers de fois, voire plus, sans problème raisonnablement prévisible ;

- disposer d'un semi-produit facile à mettre en œuvre pour les intégrateurs, sans contrainte supplémentaire d'adaptation de leurs méthodes de travail ;

- réaliser un produit final, clavier à membrane souple, résistant dans des conditions d'utilisation parfois difficiles de vibrations, de chocs ou autres. Un objet de la présente invention est en particulier la mise en œuvre d'un procédé de fabrication d'un clavier souple à membrane comportant au moins une touche à contact normalement fermé.

Ce procédé est remarquable en ce qu'il consiste au moins à équiper le clavier d'au moins un circuit imprimé recto-verso comprenant au moins un plot de contact recto et un plot de contact verso, à ménager dans le circuit, imprimé, entre le plot de contact recto et le plot de contact verso, une fente d'insertion, à insérer dans la fente une lame conductrice souple formant un contact électrique normalement fermé entre le plot de contact recto et le plot de contact verso, cette lame souple comportant un point d'appui permettant d'exercer une force de rupture du contact électrique normalement fermé.

Avantageusement, la lame souple comportant une languette souple centrale comprenant le point d'appui, électriquement et mécaniquement solidaire et adjacente à une première et à une seconde languette latérale par un point commun, la première et la seconde languette latérale étant placées dans un même plan et la languette centrale étant décalées en position selon une direction orthogonale audit plan pour former un premier et un second espace d'insertion de la lame souple au niveau de la fente, l'opération consistant à insérer inclut au moins une étape consistant à insérer ladite lame souple dans la fente par clipsage du premier et du second espace d'insertion sur les bords opposés de la fente, de façon à amener au repos la languette souple central et respectivement l'une au moins de la première ou de la seconde languette latérale en contact électrique avec le plot de contact verso et respectivement recto ou réciproquement.

De préférence, le point d'appui ménagé sur la languette centrale est placé en décalage distant sur la languette centrale vis-à-vis du point commun pour former un levier inter-force entre le point de contact de la languette centrale sur le plot de contact verso ou recto et le point commun.

Un autre objet de la présente invention est la mise en œuvre d'une lame souple de contact normalement fermé pour circuit imprimé recto-verso.

Une telle lame souple est remarquable en ce qu'elle comporte au moins une languette souple centrale, et une première et une seconde languette latérale, électriquement et mécaniquement solidaires d'un même point commun. La première et la seconde languette latérale électriquement et mécaniquement solidaires sont placées sensiblement dans un même plan, latéralement adjacentes à la languette souple centrale. La languette centrale est décalée en position selon une direction orthogonale au plan pour former un premier et un second espace d'insertion du circuit imprimé muni d'une fente et au moins d'un plot de contact recto et d'un plot de contact verso, chacun disposé au voisinage d'un des deux bords opposés de cette fente. Avantageusement, le plot de contact de la languette souple centrale est formé par un bossage ; et, optionnellement, les plots de contact de la première languette latérale et de la seconde languette latérale sont eux aussi formés par un bossage.

De préférence, la languette souple centrale est décalée au repos dans un plan oblique par rapport au plan contenant la première et la seconde languette souple latérale pour former, par rotation contrainte opposée de la languette souple centrale, le premier et le second espace d'insertion du circuit imprimé entre cette languette souple centrale et les première et seconde languettes latérales respectivement.

Avantageusement, la lame est venue de découpage/emboutissage d'une feuille en un matériau conducteur.

Un autre objet de la présente invention est la mise en œuvre d'une touche de contact pour clavier souple à membrane, une telle touche de contact étant remarquable en ce qu'elle comporte au moins un circuit imprimé muni d'au moins un plot de contact recto et un plot de contact verso, chacun placé au voisinage d'un des bords opposés d'une fente ménagée dans ce circuit imprimé, et, une lame de contact souple selon l'invention insérée dans la fente et formant un contact électrique normalement fermé entre le plot de contact recto et le plot de contact verso. La lame souple comporte un point d'appui permettant d'exercer une force de rupture du contact électrique normalement fermé.

Avantageusement, le point d'appui peut être actionné par pression sur une coupelle ou sur une plaque de touche disposé au-dessus de lui.

L'invention concerne également un clavier souple à membrane comportant au moins une touche et/ou une lame souple de contact normalement fermé correspondante.

Le procédé de fabrication, la touche à contact électrique normalement fermé et le clavier correspondants, objets de l'invention, trouvent application à la fabrication de claviers de toutes dimensions, notamment de claviers de dimensions réduites pour les appareils de téléphonie mobile portables, les assistants numériques PDA et de claviers de dimensions plus importantes tels que claviers d'ordinateurs portables ou de bureau, d'instruments de musique ou autres.

L'invention a également pour objet un interrupteur électrique à poussoir, de type normalement fermé, notamment pour clavier de dispositif portable de communication, comportant :

- un circuit imprimé, comprenant des première et seconde plages de contact, et

- un conducteur électrique, destiné à relier électriquement les première et seconde plages de contact,

caractérisé en ce que : - le circuit imprimé présente au moins localement une forme générale plane, et comporte une première face portant la première plage de contact, une seconde face opposée à la première, portant la seconde plage de contact, et un orifice traversant, autorisant un accès entre la première face et la seconde face,

- le conducteur comporte une première partie, coopérant avec la première plage de contact, et

- le conducteur comporte une seconde partie, s'étendant entre une première extrémité, fixée à la première partie, et une seconde extrémité libre, en passant à travers l'orifice, la seconde partie étant déformable élastiquement entre une position de repos, dans laquelle sa seconde extrémité coopère avec la seconde plage de contact, et une position de sollicitation, dans laquelle sa seconde extrémité est sollicitée à l'écart de la seconde plage de contact.

Un tel interrupteur présente une structure particulièrement simple, dans laquelle le conducteur coopère avec les deux plages de contact sans intermédiaire et pour laquelle il suffit d'appliquer un effort sur la seconde partie du conducteur pour écarter cette seconde partie de la seconde plage, et ainsi ouvrir l'interrupteur.

Une telle simplicité de structure est notamment possible grâce aux plages de contact agencées sur les faces opposées du circuit imprimé.

De manière optionnelle, un interrupteur électrique selon l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :

- l'interrupteur comporte une coupelle métallique formant poussoir, accessible du côté de la première face du circuit imprimé, déplaçable entre une position de repos, dans laquelle la seconde partie du conducteur est dans sa position de repos, et une position engagée, dans laquelle la coupelle métallique coopère avec la seconde partie du conducteur pour la maintenir dans sa position de sollicitation ;

- la seconde partie du conducteur présente un bossage ménagé entre ses première et seconde extrémités, destiné à coopérer avec la coupelle métallique lorsque cette coupelle métallique est dans sa position engagée ;

- la première partie du conducteur comporte deux branches et une base, de façon à présenter une forme en U, les deux branches étant agencées de part et d'autre de l'orifice du circuit imprimé ;

- la seconde partie du conducteur forme une lamelle prolongeant la base de la première partie, et s'étendant longitudinalement entre les deux branches de cette première partie ; - les première et seconde parties sont venues de matière, le conducteur étant par exemple en tôle ; et

- l'interrupteur comporte des moyens de rétro-éclairage, agencés du côté de la seconde face du circuit imprimé ; et

- l'interrupteur, comporte des moyens d'étanchéité recouvrant au moins la coupelle métallique et le conducteur.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux figures annexées dans lesquelles :

- les figures 1 a à 1 d représentent les étapes essentielles de mise en œuvre d'un procédé de fabrication d'un clavier souple selon un exemple de mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 2 représente une vue de dessus d'une lame souple de contact normalement fermé pour circuit imprimé recto-verso conforme à l'objet de la présente invention ;

- la figure 3 représente une vue en coupe selon le plan de coupe BB de la lame souple de contact normalement fermé représentée à la figure 2 ;

- la figure 4 représente une vue en coupe selon le plan de la figure 1 d d'une touche de contact électrique normalement fermé conforme à l'objet de la présente invention.

- les figures 5 et 6 représentent respectivement des vues de dessus et de dessous d'un interrupteur électrique selon un deuxième exemple de mode de réalisation de l'invention ;

- les figures 7 et 8 sont des vues en coupe de l'interrupteur des figures 5 et 6, respectivement en position fermée et en position ouverte.

Sur les figures précitées les proportions relatives des éléments n'ont pas été nécessairement respectées, afin de ne pas nuire à la clarté d'ensemble.

Le procédé de fabrication d'un clavier souple à membrane conforme à l'objet de la présente invention est maintenant décrit de manière détaillée en liaison avec les figures 1 a à 1 d.

À l'étape 1 , représentée sur la figure 1 a, le procédé selon l'invention consiste à fournir et équiper le clavier d'au moins un circuit imprimé recto -verso Cl comprenant au moins un plot de contact recto PR et un plot de contact verso PV.

Le circuit imprimé recto-verso Cl peut être constitué par un circuit imprimé de tout type, un circuit double face ou autre.

L'étape 1 est suivie d'une étape 2, représentée à la figure 1 b, consistant à ménager dans le circuit imprimé Cl, entre le plot de contact recto PR et le plot de contact verso PV, une fente d'insertion. De préférence, mais de manière non limitative, la fente d'insertion F est formée par une fente à bords parallèles, traversant en totalité l'épaisseur du circuit imprimé Cl.

L'étape 2 est suivie d'une étape 3 comportant une sous-étape 3(1 ), représentée à la figure 1 c, consistant à insérer dans la fente d'insertion F une lame conductrice souple LS formant un contact électrique normalement fermé entre le plot de contact recto PR et le plot de contact verso PV.

Ainsi que représenté en outre sur les dessins, la lame souple LS comporte un point d'appui PA permettant d'exercer une force de rupture du contact électrique normalement fermé.

En outre, on a montré à la sous-étape 3(2), représentée à la figure 1 d, selon une vue en coupe dans le plan de coupe AA du circuit imprimé Cl de la figure 1 c, la touche de contact à contact électrique normalement fermé obtenue suite à l'insertion de la lame souple LS. On comprend, en particulier, que l'opération d'insertion consiste à introduire la lame souple LS par clipsage, ou de toute autre façon, sur chacun des bords parallèles de la fente F, ainsi qu'il sera décrit ci-après.

Dans ce but, lord de l'étape 3(1 ) représentée à la figure 1 c, la lame souple LS peut comporter, avantageusement, une languette souple centrale LC comprenant le point d'appui PA, dont elle est électriquement et mécaniquement solidaire par un point commun PC, et une première LL1 et une seconde LL2 languette latérale. La languette souple centrale LC est adjacente et parallèle à la première et la seconde languette latérale LL1 et LL2 et réunie à ces dernières par le point commun PC. De préférence, la première et la seconde languette latérale LL1 et LL2 sont placées sensiblement dans un même plan P mais la languette centrale LC est décalée en position selon une direction orthogonale au plan P, pour former un premier EU et un second EI2 espace d'insertion, compris chacun entre la languette souple second LC et les extrémités opposées des deux languettes latérales LL1 et LL2.

On comprend ainsi qu'à l'étape 3(1 ) représentée à la figure 1 c, l'opération d'insertion de la lame souple LS dans la fente F est exécutée par insertion et clipsage du premier respectivement du second espace d'insertion EU , EI2 sur un des bords opposés de la fente F, de façon à amener au repos la languette centrale LC respectivement les deux languettes latérales LLI et LL2 en contact électrique du plot de contact verso PV et respectivement du plot de contact recto PR ou réciproquement.

Enfin ainsi qu'on pourra l'observer également sur la figure 1 , le point d'appui PA ménagé sur la languette centrale LC est placé en décalage distant sur la languette centrale vis-à-vis du point commun PC pour former un levier inter-force entre le point de contact de la première languette centrale sur le plot de contact verso ou recto et le point commun PC.

Une description plus détaillée d'une lame souple de contact électrique normalement fermé spécialement conçue pour la mise en œuvre du procédé, d'une touche de contact et d'un clavier souple à membrane conformes à l'objet de la présente invention sera maintenant donnée en liaison avec les figures 2 et 3.

Sur la figure 2, on a représenté la lame souple de contact normalement fermé conforme à l'objet de l'invention comportant au moins la languette souple centrale LC, dont elle est électriquement et mécaniquement solidaire au niveau du point commun PC.

La lame souple LS comporte en outre la première LL1 et la seconde LL2 languette latérale électriquement et mécaniquement solidaires chacune du point commun PC.

La première et la seconde languette latérale sont adjacentes et parallèles à la languette souple centrale LC, mais sont décalées en position selon une direction orthogonale au plan P pour former le premier EU et le second EI2 espace d'insertion du circuit imprimé Cl muni de la fente F, du plot de contact recto et du plot de contact verso disposés au voisinage de deux bords opposés de cette fente. En référence à la figure 2, on comprend que le plan P incluant sensiblement les languettes latérales n'est autre que le plan de la feuille supportant la figure 2 précitée et que les espaces d'insertion EU et EI2 représentes entre les languettes parallèles sur la figure 2 s'étendent toutefois dans une direction orthogonale au plan de cette même feuille, ainsi qu'il sera explicité ci-après en liaison avec la figure 3.

En référence à la figure précitée, on comprend que la languette souple centrale LC est décalée au repos dans un plan oblique PO par rapport au plan P contenant la première LL1 et la seconde LL2 languette souple latérale pour former, par rotation contrainte opposée de cette languette souple centrale LC, le premier espace d'insertion EU u circuit imprime Cl entre la languette souple centrale LC et les première et seconde languette souple latérale LL1 , LL2. L'angle d'inclinaison du plan oblique PO vis-à-vis du plan P précité peut être compris entre 10° et 20 °, en fonction des caractéristiques d'élasticité du matériau métallique constitutif de la lame souple LS.

Sur la figure 3, on a représenté en pointillé le déplacement de la languette centrale

LC sur rotation contrainte opposée f pour former le premier espace d'insertion EU précité.

La lame souple LS peut ainsi être clipsée au niveau de ses espaces d'insertion EU , EI2 en exerçant la rotation contrainte opposée sur la languette souple centrale LC pour permettre à cette dernière de passer sous le circuit imprimé Cl, ce dernier entrant, par le bord correspondant de la fente F, dans le premier espace d'insertion EU , et d'entrer en contact électrique avec le plot de contact verso PV, puis, par translation de la lame souple LS, vers le bord opposé de la fente F, pour amener ce dernier dans le second espace d'insertion EI2 et réaliser le contact électrique entre le plot de contact recto PR et la ou les languettes souples latérales LL1 , LL2.

Ainsi, on comprend que la languette centrale LC permet d'assurer la fonction de rupture du contact électrique normalement fermé par application d'une contrainte sur le point d'appui PA en coopération avec les languettes souples latérales LLI1 LL2.

La lame souple telle que représentée aux figures 2 et 3 précitées, est avantageusement venue de découpage/emboutissage d'une feuille en un matériau conducteur tel qu'un métal souple comme un alliage cuivre-béryllium, un inox ou autre.

En particulier le point d'appui PA ménagé sur la languette centrale LC est avantageusement formé par un bossage, par exemple. De même, le plot de contact PcC1 de la languette souple centrale LC est formé, par exemple, par un bossage. De plus, optionnellement, les plots de contact PcL1 , PcL2 respectivement des languettes latérales LL1 sont également formés par un bossage, selon le présent exemple de réalisation.

Une touche de contact pour clavier souple à membrane, conforme à l'objet de l'invention, est maintenant décrite en liaison avec la figure 4.

En référence à la figure précitée, la touche de contact comporte le circuit imprimé Cl muni du plot de contact recto PR et du plot de contact verso PV chacun placé au voisinage d'un des bords opposés de la fente F ménagée dans le circuit imprimé. Une lame de contact souple LS, telle que décrite précédemment en liaison avec les figures 2 et 3, est insérée dans la fente F pour former le contact électrique normalement fermé entre le plot de contact recto PR et le plot de contact verso PV. La lame souple comporte le point d'appui PA permettant d'exercer la force de rupture du contact électrique normalement fermé. Ainsi qu'on l'a en outre représenté en figure 4, le point d'appui précité peut être activé en exerçant une pression soit sur une coupelle C de forme arrondie, soit sur une plaque de touche PT, disposé au-dessus de lui. La liaison entre le point d'appui PA et la coupelle C ou la plaque de touche PT est réalisée de manière classique.

Enfin, l'invention concerne le clavier souple à membrane équipé d'une touche de contact formant un contact électrique normalement fermé tel que décrit en liaison avec la figure 4. On comprend en particulier que la touche représentée à la figure précitée peut être intégrée pour former un clavier souple compatible avec tous les types de matériaux de face avant FA, tel gue PET, élastomère, PU, PC ou autre.

On a représenté sur les figures 5 à 8 un exemple d'interrupteur électrique 10 à poussoir, de type normalement fermé. Un tel interrupteur est par exemple destiné à équiper un clavier de dispositif portable de communication, notamment un téléphone portable ou une radio portable. L'interrupteur 10 comporte un circuit imprimé 12 de forme générale plane, présentant une première face 12A et une seconde face 12B opposée à la première face 12A.

La première face 12A est généralement une face supérieure, destinée à être tournée vers l'extérieur du dispositif portable de communication. Cette première face 12A est notamment représentée sur la figure 1 .

La seconde face 12B est généralement une face inférieure, destinée à être tournée vers l'intérieur du dispositif portable de communication. Cette seconde face 12B est notamment représentée sur la figure 2.

Le circuit imprimé 12 comporte un orifice traversant 14, autorisant un accès entre la première face 12A et la seconde face 12B. Dans l'exemple représenté, l'orifice 14 présente une forme générale rectangulaire dans le plan du circuit imprimé 12.

Comme cela est représenté sur la figure 1 , le circuit imprimé comporte, sur sa première face 12A, une première plage de contact 16, également appelée plot de contact. Cette première plage de contact 16 présente par exemple une forme en U, et elle est agencée autour de l'orifice 14 de sorte que cet orifice 14 est partiellement encadré par cette première plage 16, le long des grands côtés et d'un premier petit côté de cet orifice 14 rectangulaire.

Comme cela est représenté sur la figure 2, le circuit imprimé 12 comporte, sur sa seconde face 12B, une seconde plage de contact 18, également appelée plot de contact, par exemple de forme générale rectangulaire. De préférence, cette seconde plage de contact 18 est agencée à proximité d'un second petit côté de l'orifice 14 rectangulaire.

L'interrupteur 10 comporte également un conducteur 20, sous forme de lame conductrice souple, destiné à relier électriquement les première 16 et seconde 18 plages de contact.

Le conducteur 20 comporte une première partie 22, notamment représentée sur la figure 1 , coopérant avec la première plage de contact 16. De préférence, cette première partie 22 comporte deux branches 22A, formant des languettes latérales, et une base 22B, formant un point de commun entre ces languettes latérales, de façon à présenter également une forme en U. Les branches 22A sont agencées de part et d'autre de l'orifice 14 du circuit imprimé 12, le long de ses grands côtés, de sorte que cet orifice 14 est partiellement encadré par cette première partie 22 dans le plan de cet orifice 14.

Le conducteur 20 comporte, par ailleurs, une seconde partie 24, s'étendant entre une première extrémité 24A reliée à la première partie 22, et une seconde extrémité libre 24B destinée à coopérer avec la seconde plage de contact 18. De préférence, le conducteur 20 est en tôle, les première 22 et seconde 24 parties étant venues de matières.

Dans l'exemple représenté, la seconde partie 24 du conducteur forme une lamelle (ou languette souple centrale) prolongeant la base 22B de la première partie 22, et s'étendant longitudinalement entre les deux branches 22A de cette première partie 22. Cette lamelle 24 passe à travers l'orifice 14 de façon à relier électriquement la première partie 22 avec la seconde plage de contact 18.

La seconde partie 24 est déformable élastiquement entre une position de repos, représentée sur la figure 3, dans laquelle sa seconde extrémité 24B coopère avec la seconde plage de contact 18, et une position de sollicitation, représentée sur la figure 4, dans laquelle sa seconde extrémité 24B est à l'écart de la seconde plage de contact 18. Ainsi, l'interrupteur 10 est en position fermée lorsque la seconde partie 24 est dans sa position de repos, et dans sa position ouverte lorsque cette seconde partie 24 est dans sa position de sollicitation.

Avantageusement, la seconde partie 24 comporte, à sa seconde extrémité 24B, un bossage 25, également appelé plot de contact, favorisant le contact avec la seconde plage 18.

On notera que, du fait de la structure déformable élastiquement du conducteur 20, ce conducteur 20 peut être assemblé sur le circuit imprimé 12 par pincement de ce circuit imprimé 12 entre les première 22 et seconde 24 parties du conducteur 20. Cet assemblage est particulièrement stable, grâce à la forme en U de la première partie 22. Cette structure facilite donc le montage de l'interrupteur 10.

L'interrupteur 10 comporte également une coupelle métallique 26 de type classique, formant poussoir, accessible du côté de la première face 12A du circuit imprimé 12. Cette coupelle métallique 26 est agencée au-dessus du conducteur 20, de sorte qu'elle est susceptible de coopérer avec la seconde partie 24 de ce conducteur 20. A cet effet, comme cela est représenté sur la figure 1 , la coupelle métallique 26 est par exemple agencée en appui sur la première partie du conducteur 20.

Une telle coupelle métallique 26 est susceptible d'être poussée par un utilisateur, de façon à être déformée élastiquement entre une position de repos telle que représenté sur la figure 3, et une position engagée telle que représentée sur la figure 4.

Dans sa position de repos, la coupelle métallique 26 est maintenue à l'écart de la seconde partie 24 du conducteur, qui se trouve également dans sa position de repos. L'interrupteur 10 est alors fermé. On notera que la hauteur de la coupelle métallique 26 Dans sa position de repos est généralement d'environ 1 millimètre. Ainsi, l'interrupteur 10 est peu encombrant, et peut être facilement intégré dans un appareil de communication portable compact.

Dans sa position engagée, la coupelle métallique 26 coopère avec la seconde partie 24 du conducteur pour la maintenir dans sa position de sollicitation. L'interrupteur 10 est alors ouvert.

Avantageusement, la seconde partie 24 du conducteur 20 comporte un bossage 28, formant point d'appui, ménagé entre ses première 24A et seconde 24B extrémités, destiné à coopérer avec la coupelle métallique 26 lorsque cette coupelle métallique 26 est dans sa position engagée. Ce bossage 28 permet d'assurer le contact entre la coupelle métallique 26 et la seconde partie 24. En variante, la coupelle métallique 26 pourrait porter un bossage similaire destiné à coopérer avec la seconde partie 24.

On notera que, lorsque l'utilisateur relâche la coupelle métallique 26, cette coupelle métallique 26 et la seconde partie 24 du conducteur 20 reviennent par élasticité dans leur position de repos respective.

De préférence, la coupelle métallique 26 est conçue pour former un point dur, afin d'offrir une sensation tactile à l'utilisateur lorsqu'il actionne l'interrupteur 10, en pressant cette coupelle métallique 26 avec un doigt.

L'interrupteur 10 comporte de préférence des moyens d'étanchéité (non représentés), par exemple en matière plastique, recouvrant au moins la coupelle métallique 26 et le conducteur 20. Ces moyens d'étanchéité peuvent également comporter, côté utilisateur, une inscription concernant la fonction de l'interrupteur 10.

Ces moyens d'étanchéité recouvrent de préférence tout le clavier de l'appareil de communication, de sorte que cet appareil peut être utilisé dans des environnements agressifs et humides.

De manière optionnelle, l'interrupteur 10 peut également comporter des moyens de rétro-éclairage, agencés du côté de la seconde face 12B du circuit imprimé 12. En effet, grâce à l'orifice 14, il est possible de rétro-éclairer l'interrupteur 10 de manière simple et efficace.

L'interrupteur 10 précédemment décrit comporte peu d'éléments, et il présente donc un poids faible, ainsi qu'un faible coût.

On notera que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit, mais pourrait présenter diverses variantes sans sortir du cadre des revendications. En particulier, les caractéristiques de chaque mode de réalisation précédemment décrit pourraient être transposées de manière équivalente sur l'autre mode de réalisation décrit.