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Title:
ELECTROLYTE FOR ELECTROCHEMICAL MACHINING OF γ-γ'' NICKEL-BASED SUPERALLOYS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/128294
Kind Code:
A2
Abstract:
The present invention relates to an electrolyte for electrochemical machining of γ-γ'' nickel-based superalloy comprising: - NaNO3 in a content of 10 to 30% by weight relative to the total weight of the electrolyte; - a complexing agent selected from sulfosalicylic acid with a pH of 3 to 10 and nitrilotriacetic acid with a pH of 7 to 14, the complexing agent being present in a content of 1 to 5% by weight relative to the total weight of the electrolyte; - optionally, an anionic surfactant in a content of 1 to 5% by weight relative to the total weight of the electrolyte; - optionally, NaOH in order to obtain the desired pH; - an aqueous solvent. The invention also relates to the use of this electrolyte and to a method for electrochemical machining of γ-γ'' nickel-based superalloy as well as to a method for precision electrochemical machining of γ-γ'' nickel-based superalloy using this electrolyte.

Inventors:
MSAKNI MALOUCHE MARIEM (FR)
LECOMTE JANVIER (FR)
RANCIC MICKAEL (FR)
STEIN NICOLAS (FR)
BOULANGER CLOTILDE (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/053110
Publication Date:
June 25, 2020
Filing Date:
December 17, 2019
Export Citation:
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Assignee:
SAFRAN AIRCRAFT ENGINES (FR)
UNIV DE LORRAINE (FR)
CENTRE NAT RECH SCIENT (FR)
International Classes:
B23H3/08; C25F3/22; B23H9/10; C25D3/56; C25D5/18
Attorney, Agent or Firm:
MENDELSOHN, Isabelle et al. (FR)
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Claims:
Revendications

1. Electrolyte pour l'usinage électrochimique de superalliage base nickel g-g" comprenant

- du NaN03 en une teneur comprise entre 10 et 30% en poids par rapport au poids total de l'électrolyte ;

- un complexant choisi parmi l'acide sulfosalicylique à un pH compris entre 3 et 10 et l'acide Nitrilotriacétique à un pH compris entre 7 et 14, le complexant étant présent en une teneur comprise entre 1 et 5% en poids par rapport au poids total de l'électrolyte ;

- éventuellement un surfactant anionique en une teneur comprise entre 1 et 5% en poids par rapport au poids total de l'électrolyte ;

- éventuellement du NaOH afin d'obtenir le pH désiré ;

- un solvant aqueux.

2. Electrolyte selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un surfactant anionique, avantageusement le choisi dans le groupe constitué par la saccharine, le dodécylsulfate de sodium, les sulfonates, les carboxylates, les sulfocinates les phosphates et leurs mélanges, plus avantageusement choisi dans le groupe constitué par la saccharine, le dodécylsulfate de sodium et leurs mélanges.

3. Electrolyte selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le complexant est l'acide sulfosalicylique à un pH compris entre 3 et 10.

4. Utilisation de l'électrolyte selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 pour l'usinage électrochimique de superalliage base nickel g-g", en particulier l'usinage électrochimique de précision de superalliage base nickel g-g", le dépôt électrochimique de superalliage base nickel g-g" ou le polissage électrochimique de superalliage base nickel g-g".

5. Procédé d'usinage électrochimique de superalliage base nickel Y-Y" comprenant les étapes successives suivantes :

a- fournir une pièce en superalliage base nickel g-g" en tant qu'anode ; b- fournir un outil en tant que cathode ;

c- fournir un électrolyte selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 ; d- immerger l'anode et la cathode dans l'électrolyte avec une distance inter électrode comprise entre 0,1 et 1 mm ;

e- appliquer un courant continu entre l'anode et la cathode de façon à obtenir la dissolution anodique de la pièce en superalliage base nickel y- Y";

f- récupération de la pièce usinée obtenue à l'étape e).

6. Procédé d'usinage électrochimique de précision de superalliage base nickel g-g" comprenant les étapes successives suivantes :

A- fournir une pièce en superalliage base nickel g-g" en tant qu'anode ;

B- fournir un outil en tant que cathode ;

C- fournir un électrolyte selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 ; D- immerger l'anode et la cathode dans l'électrolyte ;

E- appliquer un courant pulsé entre l'anode et la cathode, en synchronisation avec une éventuelle oscillation de la cathode, et accompagnée d'un éventuel mouvement de translation rectiligne de la cathode vers l'anode permettant d'obtenir une distance inter électrode minimale de 10 à 200 pm, de façon à obtenir la dissolution anodique de la pièce en superalliage base nickel g-g";

F- récupération de la pièce usinée obtenue à l'étape E). 7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'étape E) est mise en œuvre en mode statique, sans mouvement de translation rectiligne de la cathode vers l'anode. 8. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'étape E) est mise en œuvre en mode dynamique avec mouvement de translation rectiligne de la cathode vers l'anode.

9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que l'étape E) est mise en œuvre avec oscillation de la cathode.

Description:
Electrolyte pour l'usinage électrochimique de superalliages bases nickel type y-y"

Domaine Technique

Cette invention concerne le domaine des électrolytes pour l'usinage électrochimique (ECM) des superalliages base nickel de type y-y" (gamma- gamma second).

Technique antérieure

L'ECM est un procède d'usinage non conventionnel. Ce procède vise principalement les matériaux conducteurs électriques. Le principe de l'ECM est basé sur la dissolution anodique d'une pièce (anode) a l'aide d'un outil appelé cathode en présence d'un électrolyte conducteur ionique. La distance inter-électrode (gap) est définie comme la distance entre la pièce à usiner et la cathode. Elle est de l'ordre de 0,1 à 1 mm.

L'usinage électrochimique de précision (PECM) repose sur le même principe d'oxydation anodique du métal. Néanmoins, il se distingue de l'ECM par l'imposition d'un courant pulsé et non continu. Le courant est synchronisé à une oscillation de la cathode. Cette oscillation est accompagnée d'un mouvement de translation rectiligne, mais également par un plus faible gap (10 à 200 pm). Le procédé devient ainsi sensible à la formation des bulles d'hydrogène qui se forment à la cathode et perturbent l'efficacité du procédé.

Dans les pratiques d'aujourd'hui, l'usinage des superalliages base nickel de type y-y" est réalisé dans une solution d'électrolyte à base de NaNCh à des concentrations comprises entre 8 % et 20 % en poids par rapport au poids total de la solution.

Lors de la réalisation de l'ECM, ainsi que ses dérivés (ECM de précision PECM, dépôt électrochimique ECD, polissage électrochimique ECG) en milieu NaNCh, la dissolution anodique des superalliages y-y" génère des produits de dissolution solubles mais également des produits insolubles qui forment une boue dont une grande partie reste collée sur les surfaces usinées électro-chimiquement. Cette dernière est principalement constituée d'oxydes et d'hydroxydes qui s'opposent à la réaction optimale de la dissolution. De plus certaines phases constituant ces superalliages tels que les phases y", les carbures et les nitro-carbures, sont insolubles et lors de l'usinage et se déchaussent sous l'action du flux d'électrolyte ce qui forme une surface rugueuse. L'ensemble de ces conséquences entraîne une diminution du rendement ainsi que des opérations supplémentaires de reconditionnement des surfaces usinées (décapage chimique, polissage par abrasion).

Cette dissolution est également accompagnée par la formation de dihydrogène à la surface de la cathode ce qui entraîne une fluctuation et une perturbation du procédé. Ces bulles de gaz formées entraînent une perturbation du procédé en raison de la faible distance entre la cathode et la pièce à usiner (gap compris entre 10 pm et 200 pm pour l'usinage électrochimique de précision (PECM) ce qui diminue le rendement.

Un électrolyte pour l'usinage électrochimique de certains métaux (Fe, Cu, Ni, Al, Sn, Cr et Zn) ainsi que leurs alliages est connu. Cet électrolyte se base principalement sur l'ajout d'agents complexants pouvant être l'EDTA, HEDTA, NTA ou de l'acide citrique avec un mélange de sel inorganique à base de NaN0 3 , NaCI, NaCI0 4 , Na 2 S0 4 , KN0 3 , KCI, KCI0 4 , K 2 S0 4 , LiN0 3 , LiCI, LiCI0 4 , et Li 2 S0 4 pour un intervalle de concentration allant de 100 g/L à 500 g/L. L'électrolyte renferme aussi un agent réducteur tel que l'acide ascorbique. Toutefois les agents complexants ne permettent pas la complexation du Nb, l'élément majeur des inclusions y", d'autant plus que la NTA a été utilisée dans une plage de pH de 2 à 7 qui ne permet pas une bonne action de complexation.

Il existe donc un besoin de trouver un nouvel électrolyte destiné à l'usinage électrochimique des superalliages base nickel de type y-y" et ne présentant pas les inconvénients de l'art antérieur. Exposé de l'invention

Les inventeurs ont ainsi découvert de façon surprenante qu'un électrolyte à base de NaN0 3 et présentant une composition particulière était parfaitement adapté à l'usinage électrochimique des superalliages base nickel de type y-y" sans présenter les inconvénients de l'art antérieur et en particulier que cet électrolyte permet de diminuer la surtension de l'hydrogène produit à la surface de la cathode, d'augmenter le rendement de dissolution et produit un effet meilleur sur la diminution de la rugosité. La présente invention concerne donc un électrolyte pour l'usinage électrochimique de superalliage base nickel y-y" comprenant, avantageusement constitué essentiellement de, en particulier constitué de :

- du NaNC> 3 en une teneur comprise entre 10 et 30% en poids par rapport au poids total de l'électrolyte ;

- un complexant choisi parmi l'acide sulfosalicylique à un pH compris entre

3 et 10, avantageusement à un pH de 6, et l'acide Nitrilotriacétique (NTA) à un pH compris entre 7 et 14, avantageusement à un pH de 10, le complexant étant présent en une teneur comprise entre 1 et 5%, avantageusement entre 2 et 3%, en poids par rapport au poids total de l'électrolyte ;

-éventuellement un surfactant anionique en une teneur comprise entre 1 et 5% en poids par rapport au poids total de l'électrolyte ;

- éventuellement du NaOH afin d'obtenir le pH désiré (en fonction du complexant choisi) ;

- un solvant aqueux, avantageusement l'eau.

Les superalliages base nickel y-y" sont par exemple l'Inconel 718® commercialisé par la société alloy wire international. Il s'agit d'un alliage de nickel-fer-chrome durcissable par précipitation et présentant une grande résistance à la rupture par fluage à haute température d'environ 700 °C, ayant avantageusement la composition suivante, en % en poids : Ni 50-55, Cr 17-21, Mo 2, 8-3, 3, Nb 4,75-5,5, Ti 0,65-1,15, Al 0,2-0, 8, C £ 0,08, Mn £ 0,35, Si <0,35, P £ 0,015, S £ 0,015, Co £ 1,00, Ta £ 0,05, B £ 0,006, Cu £ 0,30, Pb £ 0,0005, Bi £ 0,00003, Se £ 0,003 et le solde Fe.

L'acide sulfosalicylique à un pH compris entre 3 et 10, avantageusement à un pH de 6, permet de complexer l'élément majeur des phases Ni 3 Nb qui est le niobium insoluble en milieu nitrate seul.

Le NTA permet de complexer plus facilement l'ensemble des cations métalliques tels que le Ni, Al, Fe, Cr à un pH compris entre 7 et 14, avantageusement pour un pH optimal de 10.

Avantageusement, le complexant est l'acide sulfosalicylique à un pH compris entre 3 et 10, plus avantageusement à un pH de 6.

Un surfactant anionique peut être présent dans l'électrolyte. Il permet de réduire la tension de surface et faciliter la réaction de dissolution. Il permet également de diminuer la surtension de l'hydrogène produit à la surface de la cathode et qui entraîne des perturbations lors du processus d'usinage et d'augmenter le rendement de dissolution. Dans un mode de réalisation avantageux, le surfactant anionique est choisi dans le groupe constitué par la saccharine, le dodécylsulfate de sodium, les sulfonates, les carboxylates, les sulfocinates les phosphates et leurs mélanges, avantageusement il est choisi dans le groupe constitué par la saccharine, le dodécylsulfate de sodium et leurs mélanges.

L'électrolyte selon l'invention permet d'assurer une dissolution anodique homogène de toutes les phases du superalliage base nickel g-g". Il permet également de garantir de bons états de surface avec une optimisation du rendement et de la vitesse de dissolution et une diminution des résidus formés.

L'électrolyte selon l'invention est préparé par des méthodes bien connus de l'homme du métier, par simple ajout et mélange des différents composants dans le solvant aqueux. Si le NaOH est nécessaire, il est ajouté à la fin jusqu'à obtention du pH visé.

La présente invention concerne en outre l'utilisation de l'électrolyte selon l'invention pour l'usinage électrochimique de superalliage base nickel g-g", en particulier l'usinage électrochimique de précision de superalliage base nickel g-g", le dépôt électrochimique (ECD) de superalliage base nickel g- g" OU le polissage électrochimique (ECG) de superalliage base nickel g-g". Elle concerne de plus un procédé d'usinage électrochimique de superalliage base nickel g-g" comprenant les étapes successives suivantes :

a- fournir une pièce en superalliage base nickel g-g" en tant qu'anode ; b- fournir un outil en tant que cathode ;

c- fournir un électrolyte selon la présente invention ;

d- immerger l'anode et la cathode dans l'électrolyte avec une distance inter électrode comprise entre 0,1 et 1 mm ;

e- appliquer un courant continu entre l'anode et la cathode de façon à obtenir la dissolution anodique de la pièce en superalliage base nickel g- Y";

f- récupération de la pièce usinée obtenue à l'étape e).

L'outil utilisable en tant que cathode dans l'étape b) du procédé d'usinage électrochimique selon l'invention est principalement en acier inoxydable, mais peut également être en alliages de titane, en alliages de platine, en alliages base cuivre ou du cupro de tungstène.

Le courant de l'étape e) peut avoir une tension pouvant aller de 4 à 30 V. Sa densité de courant est avantageusement de 12,8A/cm 2 . L'application du courant continu dans le cadre du procédé d'usinage électrochimique selon l'invention permet de faire circuler l'électrolyte de façon continue entre la cathode et l'anode pendant l'étape e) avec un débit suffisant, en particulier obtenu à l'aide d'une pression comprise entre 3,5 et 4 bar (entre 350 000 et 400 000 Pa), afin d'évacuer les résidus de la dissolution anodique (boue et dihydrogène) et de garantir une vitesse de dissolution optimale. La vitesse de dissolution est la différence de masse avant et après usinage divisée par le temps d'usinage. Elle est avantageusement supérieure ou égale à 80mg/min.

Le rendement de dissolution optimal avantageusement obtenu par le procédé selon l'invention est supérieur ou égal à 60% en masse. Il est calculé de la façon suivante :

Nous avons considéré uniquement le nickel comme élément électroactif par soucis de simplification. La réaction anodique est alors :

Ni Ni 2 + + 2e ~

La perte de masse théorique AWt h eo des échantillons est établi à partir de la relation suivante :

M X l X t

AWtheo— - f l)

n X F ^ J

M étant la masse molaire atomique du nickel, I le courant appliqué, t la durée de l'oxydation, n la valence des ions dissous (n=2) et F la constante de Faraday = 96 500 C/mol. L'hypothèse que le rendement faradique est de 100 % a été émise.

Le rendement est ensuite défini par :

AWexp

n = AWtheo (2)

Avec AW ex p la différence de masse avant et après le test et suite à un nettoyage surfacique final.

La présente invention concerne enfin un procédé d'usinage électrochimique de précision de superalliage base nickel y-y" comprenant les étapes successives suivantes :

A- fournir une pièce en superalliage base nickel y-y" en tant qu'anode ;

B- fournir un outil en tant que cathode ;

C- fournir un électrolyte selon l'invention ; D- immerger l'anode et la cathode dans l'électrolyte ;

E- appliquer un courant pulsé entre l'anode et la cathode, en synchronisation avec une éventuelle oscillation de la cathode, et accompagnée d'un éventuel mouvement de translation rectiligne de la cathode vers l'anode permettant d'obtenir une distance inter électrode minimale de 10 à 200 pm, de façon à obtenir la dissolution anodique de la pièce en superalliage base nickel y-y";

F- récupération de la pièce usinée obtenue à l'étape E).

L'outil utilisable en tant que cathode dans l'étape B) du procédé d'usinage électrochimique selon l'invention est principalement en acier inoxydable, mais peut également être en alliages de titane, en alliages de platine, en alliages base cuivre ou du cupro de tungstène.

Le courant de l'étape E) peut avoir une tension pouvant aller de 6 V à 18,7 V. L'amplitude des oscillations peut être comprise entre 0,2 et 0,8 mm, préférentiellement 0,4mm. La fréquence des oscillations peut être comprise entre 27 à 70 Hz et la durée des d'impulsion peut être comprise entre 2 et lOmS.

L'étape E) peut être mise en œuvre avec ou sans oscillation de la cathode, avantageusement avec oscillation de la cathode. Si elle est mise en œuvre sans oscillation, un déplacement continu de la cathode (uniquement avec les impulsions courant) peut être présent.

L'étape E) peut également être mise en œuvre en mode dynamique (avec mouvement de translation rectiligne de la cathode vers l'anode) ou en mode statique (sans mouvement de translation rectiligne de la cathode vers l'anode), avec des impulsions courant et éventuellement avec des oscillations associées pour des opérations de polissage ou de reconditionnement de surface (enlèvement < 1mm). Ainsi l'étape E) du procédé selon l'invention peut être mise en œuvre en mode statique, sans mouvement de translation rectiligne de la cathode vers l'anode ou l'étape E) du procédé selon l'invention peut être mise en œuvre en mode dynamique avec mouvement de translation rectiligne de la cathode vers l'anode.

L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description des exemples qui suivent.

Exemples

Trois électrolytes ont été testés dans un procédé d ECM en conditions un peu écartés du ECM (gap supérieur à 2 mm et faible densité de courant (178 mA/cm 2 )) sur l'Inconel 718® :

- Solution A : 2,35 M NaNC>3 dans de l'eau

- Solution B : 2,35 M NaNC>3 + 0,1 M A. sulfosalicylique dans de l'eau pH 6

- Solution C : 2,35 M NaNC>3 + 0,1 M A. nitrilotriacétique dans de l'eau pH 10.

Des analyses MEB des états de surface obtenus après usinage ont permis de mettre en évidence une diminution considérable de produit de corrosion à la surface par utilisation des solutions B et C par rapport au milieu nitrate de sodium (solution A). Ces produits deviennent moins adhérents en présence du complexant et sont facilement éliminable par le flux d'électrolyte.

Les analyses chimiques (concentration en mg/L) des éléments dissous des électrolytes usés montrent qu'en présence de l'agent complexant à base d'acide sulfosalicylique (solution B) le niobium et 7 fois plus soluble qu'en milieu nitrate seul. De même les concentrations de Ti et du Mo ont également augmentés dans l'électrolyte ce qui montrent que leur passage en solution a été facilité en présence du complexant. Les résultats sont rassemblés dans le tableau 1 ci-après.

[Table 1]