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Title:
ELECTRONIC DEVICE AND SYSTEM FOR ASSISTING REFEREES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/083882
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a portable electronic device (1) for assisting a referee (A) during a sporting event or, more generally, a competition. More specifically, but not in a limiting manner, the invention relates to a device for assisting a central referee in a football match, or a soccer match according to North American terminology. The invention further relates to a docking station and, more generally, a system for assisting referees associated with such a device.

Inventors:
VAHANIAN YVAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/052923
Publication Date:
June 13, 2013
Filing Date:
December 09, 2011
Export Citation:
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Assignee:
JUDGE COMPANY (FR)
VAHANIAN YVAN (FR)
International Classes:
A63B71/06
Domestic Patent References:
WO2002087707A12002-11-07
Foreign References:
DE29907988U11999-07-29
DE19718887A11998-11-05
US20070010335A12007-01-11
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
BRUN, PHILIPPE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Procédé (100) de consignation d'une sanction administrative mis en œuvre par une unité de traitement (10) d'un dispositif électronique d'aide à l'arbitrage (1) comportant une interface de consigne (13) et des moyens de mémorisation de faits de jeu (12) coopérant avec ladite unité de traitement, ledit procédé étant caractérisé en qu' il comporte :

- une étape (101) pour réceptionner par l'unité de traitement (10) une demande de consignation d'une sanction délivrée par l'interface de consigne (13) ;

- une étape (102) de traduction de la demande de consignation en une écriture (103) au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu (13) pour consigner la sanction.

Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (120) pour prévoir au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu, une table (T) comportant une entrée (Ti) associée à chaque compétiteur, ladite entrée comportant un champ (Ti°) pour enregistrer un identificateur de compétiteur unique (IDi) .

Procédé conforme à la revendication précédente, selon lequel :

- la traduction (102) de la demande de consignation consiste à décoder la demande de consignation pour déterminer l'identificateur (IDi) du compétiteur sanctionné et identifier la nature (SI, Sn) de la sanction assignée par l'arbitre ; - l'écriture (103) au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu (12) consiste à rechercher, au sein desdits moyens de mémorisation des fais de jeu, l'entrée (Ti) de la table (T) comportant l'identificateur

(IDi) du compétiteur sanctionné et à créditer un compteur (CiSl, CiSn) associé à la nature (SI, Sn)de la sanction délivrée au sein d'un champ (Ti1, Tin) de ladite entrée

(Ti) .

Procédé conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, l'unité de traitement du dispositif coopérant en outre avec une interface de restitution (14), caractérisé en ce qu' il comporte une étape pour piloter ladite interface de restitution et délivrer (152) un compte-rendu de la demande de consignation (14b) à destination de l'arbitre (A) .

Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, l'unité de traitement du dispositif coopérant en outre avec une interface de restitution (14), caractérisé en ce qu'il comporte une étape (111) préalable à la mise en œuvre de l'écriture au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu, pour piloter ladite interface de restitution et inviter l'arbitre à confirmer/infirmer sa demande de consignation, l'écriture au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu (12) n'étant réalisée que si la demande de consignation de sanction est confirmée (112) par l'arbitre au moyen de l'interface de consigne (13, 13c) . Procédé conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, l'unité de traitement du dispositif coopérant en outre avec des moyens de mémorisation de lois (15), caractérisé en qu'il comporte une étape (130) pour enregistrer dans lesdits moyens de mémorisation au moins un prédicat pour traduire les modalités d'attribution d'une sanction selon sa nature au regard des lois de la compétition.

Procédé conforme à la revendication précédente, caractérisé en ce qu'un prédicat traduit l'incidence de la consignation d'une sanction d'une première nature au regard d'une sanction complémentaire d'une deuxième nature, et en ce que l'unité de traitement lit ledit prédicat, l'interprète et produit (141) une demande de consignation de sanction complémentaire en réponse à une demande de consignation d'une sanction assignée par l'arbitre et transmise via l'interface de consigne.

Procédé selon la revendication précédente lorsqu'elle dépend de la revendication 3, caractérisé en qu'un compteur (CiSl, CiSn) associé à la nature (SI, Sn) d'une sanction complémentaire est crédité conformément audit au moins un prédicat.

Procédé conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en qu'il comporte une étape (121, 131) pour autoriser une demande de consignation de sanction.

10. Procédé conforme à la revendication précédente lorsque que celle-ci dépend de l'une quelconque des revendications 3 à 8, selon lequel l'étape pour autoriser consiste à trouver (121) une entrée (Ti) dans la table (T) comportant un identificateur dont la valeur correspond à celle de l'identificateur (IDi) du compétiteur concerné par la demande de consignation de sanction. 11. Procédé conforme aux revendications 9 ou 10 lorsqu'elles dépendent de la revendication 4, selon lequel l'unité de traitement commande (122) l'interface de restitution (14) pour délivrer un message d'erreur si la demande de consignation n'est pas autorisée.

12. Procédé conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (140) pour prévoir une configuration de l'interface de consigne (13) adaptée à la compétition et/ou aux préférences de l'arbitre pour faciliter la consigne dudit 1 ' arbitre . 13. Procédé conforme à l'une quelconque des revendications 4 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (150) pour prévoir une configuration de l'interface de restitution adaptée à la compétition et/ou aux préférences de l'arbitre pour faciliter l'intelligibilité du compte-rendu .

14. Dispositif électronique portable d'aide à l'arbitrage (1) caractérisé en ce qu'il comporte une unité de traitement (10) pour consigner une sanction administrative délivrée à l' encontre d'un compétiteur par un arbitre (A), ladite unité de traitement (10) coopérant avec :

- une interface de consigne (13) pour interagir avec l'arbitre et transmettre à l'unité de traitement (10) une demande de consignation d'une sanction administrative assignée par 1 ' arbitre ;

- des moyens de mémorisation des faits de jeu (12) ;

et en ce que, l'unité de traitement (10) traduit toute demande de consignation transmise en une écriture au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu (12) selon un procédé conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 3. Dispositif selon la revendication précédente, comportant une interface de restitution (14) coopérant avec l'unité de traitement (10) pour délivrer à l'arbitre un compte-rendu selon un procédé conforme aux revendications 4 ou 5.

Dispositif selon les revendications 14 ou 15, comportant des moyens de mémorisation de lois (15) coopérant avec l'unité de traitement (10), ladite unité de traitement étant agencée pour mettre en œuvre un procédé conforme à l'une quelconque des revendications 6 à 10.

Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, selon lequel l'interface de consigne (13) consiste en un clavier (13a, 13b, 13c) ou un microphone (13d, 13r) .

18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 17, selon lequel l'interface de restitution (14) et l'interface de consigne (13) consistent en un écran tactile.

19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 18, selon lequel l'interface de restitution (14) comporte un haut-parleur (14d, 14r) .

20. Dispositif selon l'une quelconques des revendications 14 à 19, selon l'unité de traitement coopère avec des moyens de communication (16, 17) filaire ou sans contact pour accéder depuis le monde extérieur (2, 3) à tout ou partie du contenu des moyens de mémorisation des faits de jeu (12) .

21. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 20, selon lequel l'unité de traitement exécute des instructions de code de programme permettant la mise en œuvre d'un procédé de consignation de sanction selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, lesdites instructions de code étant préalablement enregistrées dans des moyens de mémorisation de programme (11) coopérant avec l'unité de traitement . 22. Dispositif selon l'une quelconques des revendications 14 à 21, comportant des moyens de fixation (19) pour positionner le dispositif sur un avant bras d'un arbitre (A) . Programme d'ordinateur exploitable par l'unité de traitement (10) d'un dispositif électronique d'aide à l'arbitrage conforme à l'une quelconque des revendication 14 à 22, permettant la mise en œuvre d'un procédé de consignation de sanction (100) conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 13.

Procédé pour adapter un téléphone mobile comportant une unité de traitement (10), une interface de consigne (13), une interface de restitution et des moyens de mémorisation (12, 15, 11), comportant une étape pour écrire au sein desdits moyens de mémorisation (11) des instructions de code de programme intelligibles par l'unité de traitement et permettant la mise en œuvre d'un procédé de consignation de sanction selon l'une quelconque des revendications 1 à 13 par ladite unité de traitement.

Station d'accueil (2) pour dispositif d'aide à l'arbitrage (1) selon l'une quelconque des revendications 14 à 22, comportant une unité de traitement (20) coopérant avec des moyens de communication de proximité (27) agencés pour interagir avec les moyens de communication (16) dudit dispositif pour accéder en lecture ou en écriture aux moyens de mémorisation (12, 15) du dispositif (1) par la mise en œuvre conjointe d'une communication dédiée par les unités de traitement (10, 20) respectives de la station (2) et du dispositif (1) .

26. Station d'accueil selon la revendication précédente, comportant des moyens de mémorisation non volatile de données (22) coopérant avec l'unité de traitement (20) pour enregistrer des informations lues depuis le dispositif d'aide à 1 ' arbitrage ( 1 ) .

27. Station d'accueil selon les revendications 25 ou 26, comportant des moyens (26) pour mettre en œuvre communication distante entre ladite station d'accueil (2) et un serveur disant (5) .

28. Système d'aide à l'arbitrage comportant au moins un dispositif d'aide à l'arbitrage (1) selon l'une quelconque des revendications 14 à 22 et une station d'accueil (2) selon l'une quelconque des revendications 25 à 27.

Description:
Dispositif électronique et système d'aide à l'arbitrage

L'invention concerne un dispositif électronique portable pour aider un arbitre durant une rencontre sportive ou plus généralement une compétition. L' invention concerne plus précisément mais de manière non limitative un dispositif d'aide pour un arbitre central d'une rencontre de football ou de soccer selon une terminologie nord américaine. L'invention concerne en outre un système d'aide à l'arbitrage associé à un tel dispositif.

Quelle que soit la discipline sportive dans le cadre d'une compétition, un arbitre a la charge du bon déroulement d'une rencontre. Il est parfois assisté d'un ou plusieurs arbitres assistants afin de le seconder. Par exemple, lors d'une rencontre entre deux équipes de football, un arbitre principal - appelé communément « arbitre central » évolue parmi les joueurs et est le garant des lois du jeu. Il est généralement secondé par deux arbitres assistants qui évoluent le long des limites latérales de l'aire de jeu. Ils informent l'arbitre central d'une faute commise par un joueur à leur proximité, de la sortie éventuelle du ballon de l'aire de jeu ou plus généralement de toute irrégularité. Un quatrième arbitre peut également être dépêché dans le cadre de certaines rencontres. Son rôle consiste généralement à accomplir des vérifications d'usage lors du remplacement d'un joueur et à pouvoir se substituer séance tenante à l'un des autres arbitres en cas de blessure. Quel que soit le nombre de ses assistants, l'arbitre central demeure le seul garant des lois du jeu. Il est le seul à pouvoir sanctionner un joueur en cas de faute, à entériner une évolution de la marque. C'est à lui qu'incombe en outre de satisfaire à l'ensemble des démarches administratives en amont et en aval d'une rencontre sportive. Ces démarches consistent généralement à valider la liste des compétiteurs inscrits et autorisés à participer à une rencontre, à consigner tous les faits de jeux ayant donné lieu à sanctions ou susceptibles de donner lieu à des sanctions complémentaires. Des réserves peuvent être déposées également en fin de rencontre ou durant celle- ci par l'un des compétiteurs, celles-ci doivent être consignées et commentées.

La médiatisation croissante des rencontres sportives exposent chaque jour davantage le corps arbitral. Les moyens dont disposent les médias permettent de décortiquer chaque action de jeu et offrent au plus grand nombre l'opportunité de juger du bien fondé d'une décision ou de l'absence de décision d'un arbitre. Les enjeux économiques deviennent également chaque jour plus importants. Le poids d'une décision d'un arbitre peut être prépondérante sur le déroulement ou le sort d'une rencontre. Un arbitre peut décider par exemple d'exclure un joueur pour faute et contraindre une équipe à évoluer dès lors en infériorité numérique par rapport à son adversaire.

Un arbitre central d'une rencontre de football par exemple, doit être attentif à tout ce qui se passe sur l'aire de jeu : à proximité immédiate du ballon ou à sa périphérie. Sa concentration doit être permanente et son attention optimale. Par exemple, à ce jour, lors d'une faute commise par un joueur, il doit - si celle- ci requière une sanction administrative immédiate noter ce fait de jeu sur un carton pour pouvoir le consigner ultérieurement en fin de rencontre ou pour pouvoir décider d'une sanction additionnelle lors d'une faute subséquente. Ainsi, un jeu dur de l'un des participants peut entraîner une sanction administrative sous la forme d'un avertissement (dit « carton jaune » en football, en référence au carton de ladite couleur brandit par l'arbitre pour signifier la nature de la sanction assignée par l'arbitre à l'intéressé et au reste des acteur) . Au second avertissement, la sanction est aggravée (« carton rouge ») et un tel participant récidiviste est exclu définitivement par l'arbitre central. Cette sanction administrative ultime (« exclusion ou expulsion ») peut également être directe en cas de faute lourde mettant en danger l'intégrité physique d'un adversaire ou annihilant une action décisive. Le joueur expulsé n'a plus le doit d'évoluer sur l'aire de jeu jusqu'à la fin de la rencontre. L'arbitre doit donc être attentif à ce qu'un tel joueur ne puisse pas refaire son apparition sur l'aire de jeu. A nouveau, pour ne pas oublier les sanctions déjà adressées à tel ou tel compétiteur, l'arbitre doit noter de manière manuscrite sur un carton les informations (nom ou numéro du joueur, natures de sanction) . Durant cette opération, il ne peut rester totalement attentif et observer l'évolution des acteurs : une bagarre peut rapidement se déclencher, un mauvais geste peut échapper à l'arbitre, etc. En outre, selon les conditions climatiques (pluies, vents, neige, etc.) cette opération banale peut devenir complexe et coûteuse en temps. Une erreur dans la prise de notes peut ainsi facilement subvenir ou une information notée dans la précipitation peut se révéler difficilement lisible y compris par 1 ' intéressé .

Nous devons en outre prendre conscience que le stress peut être intense pour un arbitre. C'est ainsi qu'en 2006 durant la coupe du monde de football, un arbitre central a malencontreusement oublié d'exclure un joueur de l'équipe de Croatie opposée à l'Australie, alors qu' il venait de lui adresser une seconde sanction administrative (avertissement ou « carton jaune ») synonyme dans les lois du jeu d'expulsion définitive. Le joueur averti et insuffisamment sanctionné a poursuivi anormalement la rencontre et ce n'est qu'à l'occasion d'un troisième avertissement, que l'arbitre a signifié l'expulsion au joueur. Cette erreur humaine a été lourdement et intensément médiatisée et commentée. Le sort de la rencontre a peut être été faussé. Nul ne le sait. Toutefois, l'arbitre a souffert de cette médiatisation et a mis fin de lui-même à sa carrière internationale. Une mauvaise saisie d'information, un oubli a sans doute été à l'origine de cette erreur.

D'autres situations de jeu ou fautes mineures ne requièrent pas une sanction administrative « avertissement » ou « expulsion » immédiate. En revanche, l'accumulation de certains gestes répréhensibles peut donner lieu à une telle sanction. Pour ne pas hacher la rencontre en suspendant le déroulement de celle-ci pour noter de manière manuscrite tous ces faits de jeu, l'arbitre s'en remet à sa mémoire pour gérer ainsi un historique du comportement des différents acteurs. Quand on sait que 28 joueurs différents peuvent évoluer durant une rencontre de football voire davantage encore durant une rencontre de rugby, cette gymnastique intellectuelle ajoute une difficulté supplémentaire à la tâche d'un arbitre .

Selon d'autres disciplines sportives, des règles ou lois peuvent requérir des sanctions de nature différentes : suspensions temporaires par exemple. Lors d'une rencontre de rugby, des changements temporaires de joueurs peuvent être en outre autorisés lors d'une blessure d'un joueur. Ainsi, pour permettre de soigner un joueur, un joueur remplaçant peut pénétrer sur l'aire de jeu. A l'issue du soin, le remplaçant quitte l'aire et le titulaire reprend sa place. Certaines sanctions administratives peuvent être temporaires. Ainsi, un avertissement (« carton jaune ») en rugby signifie une exclusion du joueur pour dix minutes. A l'issue de cette période, le joueur sanctionné peut reprendre sa place. Pour maîtriser le temps d'exclusion, un arbitre assistant doit gérer le temps et informer l'arbitre principal d'un retour autorisé, etc. Tous ces faits de jeu ou règles sont autant de risques d'erreur pour un arbitre et peuvent conduire à des pertes d'attention et de concentration pour l'arbitre principal. Ces règles nécessitent généralement des moyens humains supplémentaires (arbitres assistants) , une communication régulière entre les assistants et l'arbitre principal et donc un risque de mauvaise compréhension.

Le travail de l'arbitre principal - pourtant déterminant et indispensable à toute compétition souffre d'un manque d'aide évident. Pour illustrer le décalage entre les attentes qui pèsent sur un arbitre au regard des moyens qui sont à sa disposition, prenons l'exemple du football. Malgré l'évolution de l'enjeu d'une rencontre et des moyens des diffuseurs, l'équipement mis à la disposition des arbitres d'une rencontre est sensiblement identique depuis des dizaines d'années.

Ainsi, comme l'indique à titre d'exemple la figure 1, un tel équipement se traduit par une mallette comportant : un sifflet AS, un jeu de cartons (un carton ACj de couleur jaune pour signifier un avertissement, un carton ACr de couleur rouge pour signifier une exclusion, un carton ACw ou fiche pour noter les infractions des participants) , un stylo AP ou crayon pour noter les sanctions, un chronomètre AW pour suivre le temps de jeu. Les arbitres assistants évoluant le long des limites latérales de l'aire de jeu, disposent chacun d'un drapeau AF pour alerter l'arbitre principal d'une faute ou d'une position illicite d'un joueur ou encore d'une sortie du ballon de l'aide de jeu. Tout ce matériel est donc des plus simplistes et peu apparaître anachronique, tout du moins en décalage par rapport aux moyens mis en œuvre par les médias diffusant une rencontre de football.

Pour lutter contre cette réalité, les fédérations nationales ou internationales ont dotés (selon le prestige des rencontres ou les moyens des clubs de football) les arbitres centraux et leurs assistants de moyens de communication radio. Cet apport permet, en cas d'action litigieuse, à l'arbitre central de ne pas avoir à parcourir une moitié de terrain pour s'entretenir avec son assistant, préservant ainsi le physique de l'arbitre et la fluidité de la rencontre.

Par ailleurs, des drapeaux d'arbitres assistants ont été améliorés par l'ajout d'une commande électronique qui, lorsque celle-ci est actionnée par un arbitre assistant, déclenche un signal auprès de l'arbitre central. Ce dernier est ainsi immédiatement averti et peut prendre en considération une faute ou irrégularité signalée par l'un de ses assistants. Certains essaient d'imposer - à l'instar de rencontres de rugby - l'usage de la vidéo pour qu'un arbitre assistant puisse visionner une action litigieuse puis délivrer une recommandation auprès de l'arbitre central qui décide - selon ladite recommandation - du sort de l'action litigieuse.

Pour aider un arbitre dans ses décisions, des expériences ont été conduites consistant à déployer des arbitres assistants supplémentaires à proximité de certaines sections stratégiques de l'aire de jeu. A ce jour, ces expériences se révèlent être décevantes voire même de nature à apporter de la confusion dans la prise de décision. Toutes ces initiatives soulèvent de nombreux inconvénients ou présentent de nombreuses limites : un coût élevé ou inapproprié pour certaines rencontres, une aide insuffisante ou inefficace voire contre productive pour prévenir les risques d'erreur dans la prise de notes ou la lecture des consignes d'un arbitre. Aucune solution connue n'apporte un gain en matière de sérénité et une aide substantielle aux arbitres favorisant leur concentration et facilitant leur tâche. En effet, un arbitre demeure chargé d'exécuter des opérations (écritures notamment) durant la rencontre qui le détournent du jeu ou d'événements périphériques se déroulant sur l'aide de jeu voire en dehors de celle-ci. Aucune solution connue ne parvient à prévenir le risque d'erreur dans le choix de la sanction idoine, de perte de l'historique d'événements certes mineurs mais susceptibles de déclencher une sanction. Ainsi, lors d'un remplacement d'un arbitre au pied lever (en cas de blessure) cet historique est perdu et les notes prises par l'arbitre remplacé peuvent être délicates à interpréter pour son remplaçant .

En proposant, un dispositif électronique portable d'aide à l'arbitrage, l'invention permet de répondre aux inconvénients soulevés par les solutions connues.

De conception modulaire et particulièrement innovante, un tel dispositif procure de nombreux avantages, parmi lesquels nous pouvons mentionner, qu'au moyen d'une unité de traitement coopérant avec au moins une interface homme-machine de consigne adaptée, un dispositif conforme à l'invention aide un arbitre à consigner très simplement une sanction administrative assignée à l'encontre d'un compétiteur. L'arbitre devient ainsi dispensé de toute saisie manuscrite nécessitant un crayon ou un stylo et un carton. L' invention supprime tout risque de perte ou de défaillance dudit stylo ou crayon durant la rencontre. Elle prévient en outre tout désagrément lié aux conditions météorologiques si la rencontre se déroule en extérieur. De manière préférée, un tel dispositif peut comporter des moyens pour restituer à l'arbitre un compte-rendu de la sanction consignée. L'arbitre peut confirmer ou infirmer ladite sanction gardant ainsi toute autonomie dans ses décisions. Des moyens pour mémoriser des faits de jeu peuvent être adjoints pour enregistrer des sanctions administratives prévues par les lois du jeu voire des sanctions administratives intermédiaires - non prévues en tant que telles par lesdites lois - mais qui accumulées méritent une sanction administrative. Des moyens prévus pour restituer de manières sonore ou visuelle une sanction d'un dispositif conforme à l'invention, peuvent être dimensionnés et pilotés pour restituer ladite sanction non seulement à l'arbitre mais aussi à l'intéressé et à toute personne participant à la rencontre (arbitre (s) assistant ( s ) , coéquipiers s'ils existent, adversaire ( s ) ) ou spectateurs assistant à la rencontre. Ainsi, pour un arbitre de football ou de rugby, l'usage des cartons conventionnels (jaunes ou rouges) peut ainsi être partiellement ou totalement remplacé par l'utilisation d'un dispositif moderne et ergonomique.

Par ailleurs, l'invention prévoit de doter éventuellement un dispositif d'aide à l'arbitrage de moyens de communication multiples. Une communication de courte portée permet d'apparier et de synchroniser plusieurs dispositifs similaires, de charger/décharger des listes de compétiteurs depuis une station d'accueil, etc. Une communication de portée supérieure permet une remonté régulière ou en temps réel d'informations consignées par l'arbitre vers une station d'accueil chargée de constituer et de délivrer automatiquement un rapport à l'organisateur de la compétition. Une telle communication permet en outre à un dispositif conforme à l'invention d' interagir avec des dispositifs périphériques (écrans, tableaux d'affichage, hauts parleurs) pour relayer une sanction consignée par un arbitre au plus grand nombre ou à un public ciblé.

Pour faciliter davantage le travail de l'arbitre et préserver sa lucidité, l'invention prévoit que le dispositif d'aide à l'arbitrage soit capable de connaître certaines règles ou lois de jeu en lien avec la compétition, pour proposer à l'arbitre d'assigner une sanction complémentaire découlant d'une demande de consignation d'une sanction. L'invention protège ainsi un arbitre du risque de mauvaise interprétation des sanctions antérieures durant une rencontre et lui apporte un gain substantiel en matière de sérénité. Il n'est plus possible d'omettre par exemple une expulsion lors d'un second avertissement par exemple durant une rencontre de football.

L' invention apporte un soutien et une aide considérables à un arbitre. Celui-ci peut se concentrer sur le jeu et décider sereinement d'une sanction sans que celle-ci vienne pénaliser son efficacité et son attention. Les tâches administratives préalables et postérieures au déroulement d'une rencontre peuvent en outre être considérablement allégées. Le rôle de l'arbitre est fiabilisé, les coûts et les inégalités entre les rencontres sont réduits. L'invention permet également d'optimiser le nombre d'assistants ainsi que les moyens techniques nécessaires au corps arbitral et aux organisateurs. L'invention restaure à l'arbitrage crédibilité, valorisation et attractivité . Son professionnalisme est renforcé et devient en adéquation avec son époque et les enjeux économiques liés à la compétition de haut niveau. La conception modulaire et évolutive d'un dispositif d'aide à l'arbitrage conforme à l'invention permet d'adapter celui-ci à toute compétition et outre discipline sportive (sports individuels ou collectifs) .

A cette fin, l'invention prévoit notamment un procédé de consignation d'une sanction administrative mis en œuvre par une unité de traitement d'un dispositif électronique d'aide à l'arbitrage comportant une interface de consigne et des moyens de mémorisation de faits de jeu coopérant avec ladite unité de traitement .

Pour faciliter la tâche de l'arbitre véhiculant le dispositif, le procédé comporte :

- une étape pour réceptionner par l'unité de traitement une demande de consignation d'une sanction délivrée par l'interface de consigne ;

- une étape de traduction de la demande de consignation en une écriture au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu pour consigner la sanction.

Selon un mode de mise en œuvre préférée, un tel procédé peut comporter une étape pour prévoir au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu, une table comportant une entrée associée à chaque compétiteur, ladite entrée comportant un champ pour enregistrer un identificateur de compétiteur unique.

Il peut dès lors être prévu que :

- la traduction de la demande de consignation consiste à décoder la demande de consignation pour déterminer l'identificateur du compétiteur sanctionné et identifier la nature de la sanction assignée par l'arbitre ; - l'écriture au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu consiste à rechercher - au sein desdits moyens de mémorisation des fais de jeu - l'entrée de la table comportant l'identificateur du compétiteur sanctionné et à créditer un compteur associée à la nature (de la sanction délivrée au sein d'un champ de ladite entrée.

Pour interagir davantage avec un arbitre, l'invention prévoit que l'unité de traitement du dispositif puisse coopérer en outre avec une interface de restitution. Un procédé conforme à l'invention peut comporter dès lors une étape pour piloter ladite interface de restitution et délivrer un compte-rendu de la demande de consignation à destination de l'arbitre.

Pour garantir l'indépendance de l'arbitre dans ses décision, un tel procédé peut en variante comporter une étape préalable à la mise en œuvre de l'écriture au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu, pour piloter ladite interface de restitution et inviter l'arbitre à confirmer/infirmer sa demande de consignation, l'écriture au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu n'étant réalisée que si la demande de consignation de sanction est confirmée par l'arbitre au moyen de l'interface de consigne.

Pour faciliter davantage le travail de l'arbitre et lui apporter un gain en matière de sérénité, l'invention prévoit que l'unité de traitement du dispositif puisse coopérer en outre avec des moyens de mémorisation de lois. Un procédé selon l'invention peut dans ce cas comporter une étape pour enregistrer dans lesdits moyens de mémorisation au moins un prédicat pour traduire les modalités d'attribution d'une sanction selon sa nature au regard des lois de la compétition . Selon que ledit au moins un prédicat puisse traduire l'incidence de la consignation d'une sanction d'une première nature au regard d'une sanction complémentaire d'une deuxième nature, et que l'unité de traitement puisse lire ledit au moins un prédicat, l'interpréter et produire une demande de consignation de sanction complémentaire en réponse à une demande de consignation d'une sanction administrative assignée par l'arbitre et transmise via l'interface de consigne, un procédé peut comporter une étape pour créditer un compteur associé à la nature d'une sanction complémentaire conformément audit au moins un prédicat.

Pour pouvoir alerter éventuellement un arbitre ou prévenir toute consignation impropre, un procédé conforme à l'invention peut comporter une étape pour autoriser une demande de consignation de sanction.

Pour rendre l'utilisation d'un dispositif d'aide à arbitrage particulièrement efficace et intuitive, un procédé conforme à l'invention peut comporter une étape pour prévoir une configuration de l'interface de consigne voire de l'interface de restitution adaptée à la compétition pour faciliter la consigne de l'arbitre et éventuellement la perception du compte-rendu. L'invention prévoit selon un deuxième objet, un dispositif électronique portable d'aide à l'arbitrage comportant une unité de traitement pour consigner une sanction administrative délivrée à l' encontre d'un compétiteur par un arbitre. Selin l'invention, ladite unité de traitement coopère avec :

- une interface de consigne pour interagir avec l'arbitre et transmettre à l'unité de traitement une demande de consignation d'une sanction administrative assignée par l'arbitre; - des moyens de mémorisation de faits de jeu. Un tel dispositif est agencé ou adapté selon l'invention de sorte que l'unité de traitement traduise toute demande de consignation se sanction en une écriture au sein des moyens de mémorisation des faits de jeu conformément à un procédé selon l'invention.

Un tel dispositif peut en outre comporter une interface de restitution coopérant avec l'unité de traitement pour délivrer à l'arbitre un compte-rendu tel que prévu par un procédé de consignation selon 1 ' invention .

Il peut en outre comporter des moyens de mémorisation de lois coopérant avec l'unité de traitement, ladite unité de traitement étant agencée ou adaptée pour mettre en œuvre un procédé conforme à l'invention notamment pour produire une demande de consignation complémentaire.

L'invention prévoit de mettre à la disposition d'un arbitre, un dispositif électronique portable d'aide à l'arbitrage selon lequel l'interface de consigne peut consister en un clavier ou un microphone.

L'invention prévoit en outre que l'interface de restitution voire l'interface de consigne puisse consister en un écran tactile.

En variante, l'interface de restitution peut comporter un haut-parleur.

Pour permettre d' interagir avec le monde extérieur, l'invention prévoit que l'unité de traitement d'un dispositif conforme à l'invention puisse coopérer avec des moyens de communication filaire ou sans contact pour accéder depuis le monde extérieur à tout ou partie du contenu des moyens de mémorisation des faits de jeu.

Selon un mode de réalisation particulier, l'invention prévoit d'adapter un téléphone portable pour en exploiter l'unité de traitement, l'interface de consigne, l'interface de restitution ou encore les moyens de mémorisation ou de communication pour que l'unité de traitement puisse mettre en œuvre un procédé de consignation conforme à l'invention et ainsi produire un dispositif d'aide à l'arbitrage également conforme à l'invention.

Pour faciliter l'utilisation d'un dispositif d'aide à l'arbitrage, ce dernier peut avantageusement comporter des moyens de fixation pour positionner le dispositif sur un avant bras d'un arbitre. Selon un troisième objet, l'invention concerne une station d'accueil pour dispositif d'aide à l'arbitrage conforme à l'invention. Un telle station comporte une unité de traitement coopérant avec des moyens de communication de proximité agencés pour interagir avec les moyens de communication dudit dispositif pour accéder en lecture ou en écriture aux moyens de mémorisation du dispositif par la mise en œuvre conjointe d'une communication dédiée par les unités de traitement respectives de la station et du dispositif.

Pour en faciliter l'exploitation, une telle station peut avantageusement comporter des moyens de mémorisation non volatile de données coopérant avec l'unité de traitement pour enregistrer des informations lues depuis le dispositif d'aide à l'arbitrage.

Par ailleurs, pour communiquer des éléments

(rapports, synthèses), une telle station d'accueil peut comporter des moyens pour mettre en œuvre communication distante entre ladite station d'accueil et un serveur disant.

L'invention concerne en outre un système d'aide à l'arbitrage comportant au moins un dispositif d'aide à l'arbitrage et une station d'accueil conformes respectivement à l'invention.

L'invention prévoit enfin un programme d'ordinateur exploitable par l'unité de traitement d'un dispositif électronique d'aide à l'arbitrage permettant la mise en œuvre d'un procédé de consignation de sanction selon 1 ' invention .

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent parmi lesquelles :

la figure 1, déjà décrite, présente un matériel connu et actuellement mis à la disposition d'un arbitre de football ;

la figure 2 décrit un mode de réalisation préféré d'un dispositif d'aide à l'arbitrage conforme à l'invention ;

la figure 3 présente, sous la forme d'un schéma fonctionnel simplifié, l'architecture interne d'un dispositif d'aide à l'arbitrage conforme à 1 ' invention ;

la figure 4 présente, sous la forme d'un schéma fonctionnel simplifié, l'architecture interne d'une station d'accueil pour dispositif d'aide à l'arbitrage conforme à l'invention ; la figure 5 décrit un procédé technique mis en œuvre par un dispositif d'aide à l'arbitrage conforme à l'invention ;

- la figure 6 décrit un exemple d'organisation des moyens de mémorisation des faits de jeu d'un dispositif d'aide à l'arbitrage conforme à 1 ' invention . La figure 2 présente un exemple de réalisation préférée d'un dispositif d'aide à l'arbitrage 1 conforme à l'invention. Ce dernier se positionne à l'aide de moyens de fixation 19 - tels que par exemple un bracelet large et extensible - sur un avant-bras d'un arbitre central A. Pour mieux comprendre la composition et l'utilisation d'un tel dispositif, examinons tout d'abord l'architecture fonctionnelle d'un dispositif d'aide à l'arbitrage conforme à l'invention en liaison avec la figure 3. Un dispositif 1 comporte une unité de traitement 10 qui coopère avec une interface de consigne 13 pour interagir avec un arbitre (non représenté) et permettre la consigne d'une sanction assignée à l' encontre d'un participant durant une compétition. Une telle interface de consigne peut être un clavier comportant des touches ou consister en un écran tactile. L'interface de consigne 13 peut également consister en un microphone présent sur le boîtier (non représenté sur la figure 3) du dispositif ou être un microphone distant - par exemple celui d'un accessoire communicant tel qu'une oreillette 4. Pour traduire une demande de consignation de sanction signifiée par l'arbitre via l'interface de consigne 13 en une écriture pour consigner la sanction, le dispositif 1 comporte en outre des moyens de mémorisation des faits de jeu 12 coopérant avec l'unité de traitement 10. Cette dernière est apte à décoder une demande de consignation d'une sanction réceptionnée depuis l'interface de consigne 13 pour procéder à une écriture dans lesdits moyens 12. Les moyens de mémorisation des faits de jeu 12 peuvent consister de préférence en une ou plusieurs mémoires non volatiles effaçables et programmables électriquement de type Flash ou EEPROM (Electrically-Erasable Programmable Read-Only Memory selon une terminologie anglo-saxonne) . Une mémoire rémanente est préférée à une mémoire volatile pour pouvoir conserver les sanctions consignées y compris après la mise hors tension du dispositif 1.

De manière optionnelle, un tel dispositif peut comporter une interface de restitution sous la forme d'un écran, d'un haut parleur, ou de tous autres moyens pour délivrer un compte-rendu de la demande de consignation ou encore des messages d'erreur ou d'alerte voire des informations en lien avec la compétition (temps de jeu restant par exemple) à un arbitre. Une telle interface de restitution peut être présente dans le boîtier du dispositif 1 ou être totalement ou partiellement déportée par exemple via une oreillette communicante 4 coopérant avec le dispositif 1.

Pour interagir avec un accessoire communicant, un dispositif 1 peut comporter des moyens de communication de courte portée 18 filaire ou sans fil (du type Bluetooth par exemple) pour interagir avec l'oreillette 4. La communication entre le dispositif et l'accessoire communicant est avantageusement protégée et sécurisée. Celle-ci est en effet sensible. Selon un mode de réalisation préférée, une telle communication PI nécessite un appairage préalable voire une communication signée et/ou chiffrée. On prévient ainsi l'émission (ou la restitution) d'une demande de consignation par (ou à destination de) une personne indélicate. L'invention prévoit également que l'interface de consigne 13 (voire l'interface de restitution) puisse filtrer - de manières passive et/ou active - les nuisances liées à l'environnement. Cette variante est particulièrement utile lorsque l'arbitre interagit avec le dispositif via une communication essentiellement audio. Le confort de l'arbitre peut ainsi être grandement amélioré ainsi que la fiabilité de la consigne ou de la restitution d'une demande de consignation d'une sanction durant une compétition qui se déroule dans une ambiance particulièrement bruyante.

Selon une variante de réalisation, l'invention prévoit de doter le dispositif 1 de moyens de mémorisation de lois 15 pour mémoriser un ou plusieurs prédicats propres à la compétition. Ces moyens 15 coopèrent avec l'unité de traitement 10. Cette dernière peut ainsi exploiter le ou lesdits prédicats lors d'une demande de consignation pour valider la légitimité d'une demande de consignation au regard des lois du jeu. Le dispositif peut ainsi autoriser ou rejeter une telle demande si celle-ci est contraire aux lois de la compétition. A titre d'exemple, durant une rencontre de football, une demande de consignation d'un troisième avertissement (ou « carton jaune ») assigné à un même compétiteur est interdit. L'invention alerte ainsi l'arbitre que sa demande est impropre et prévient ainsi le risque d'erreur. Dans le cas où le dispositif 1 comporte une interface de restitution, celle-ci peut avantageusement être exploitée pour restituer notamment au compétiteur sanctionné, la nature de la sanction qui le frappe. Ainsi l'unité de traitement 10 peut commander ladite interface de restitution pour matérialiser de manière sonore et/ou visuelle la nature de la sanction. A titre d'exemple, l'équivalent d'un carton jaune ou rouge sous une forme numérique et électronique peut ainsi être restitué à l'intéressé après que la validation ait pu être effectuée par le dispositif 1. Selon les techniques connues, un arbitre peut dans la précipitation assigner une sanction impropre - en brandissant un carton par exemple - et s'apercevoir après coup, lors de sa consigne manuscrite, que celle-ci était infondée. Il prend donc le risque d'être discrédité ou que son autorité puisse être chahutée. L'autorisation préalable réalisée par le dispositif 1 rassure ainsi l'arbitre dans sa prise de décision et prévient une telle déconvenue. L'utilisation des moyens de mémorisation des lois 15 permet en outre à l'unité de traitement 10, de proposer à l'arbitre une sanction complémentaire à la sanction faisant l'objet d'une demande de consignation. Prenons l'exemple d'une rencontre de football ou de soccer. Les lois du jeu imposent qu'un second avertissement (« carton jaune ») assigné à l' encontre d'un même compétiteur implique l'exclusion définitive (« carton rouge ») de celui-ci. Après avoir décodé une demande de consignation d'un avertissement, l'unité de traitement recherche en lisant les moyens de mémorisation des faits de jeu 12 s'il existe une ou des sanctions antérieures assignées au compétiteur ayant fait l'objet de consignation. L'unité de traitement 10 interroge les moyens de mémorisation des lois et produit éventuellement une sanction complémentaire. Par exemple, si un premier avertissement assigné à l' encontre du compétiteur concerné a été préalablement consigné, une sanction complémentaire « exclusion définitive » est produite et éventuellement restituée à l'arbitre. Ce dernier peut ainsi connaître les conséquences de sa demande et confirmer ou infirmer sa sanction sans prendre le risque d'omettre ladite sanction complémentaire - comme cela a pu être le cas durant la coupe du monde de 2006. Un autre prédicat peut permettre de proposer une sanction complémentaire de nature « avertissement » si un seuil de fautes techniques a été atteint. Un arbitre peut ainsi comptabiliser - en les consignant via le dispositif - des fautes techniques ou sanctions de nature intermédiaire non prévue en tant que telle par les lois de la compétition qui n' imposent pas individuellement en tant que telles une sanction administrative de nature « avertissement » mais qui de par leur accumulation le méritent. Actuellement, l'arbitre doit faire une gymnastique mentale pour se souvenir de tout cela. Il n'a pas le temps matériel de saisir un stylo et de noter durant le jeu de telles fautes techniques. Par une demande de consignation simple (orale ou via un clavier) , il peut le faire avec un dispositif conforme à l'invention. Celui-ci lui propose d'assigner une sanction administrative pour accumulation et l'arbitre peut décider d'appliquer ladite sanction ou de surseoir à celle-ci à selon son gré. L'invention lui permet d'être être juste et objectif dans sa décision.

De tels moyens de mémorisation 15 peuvent être élaborés suivant une technologie similaire à celle utilisée pour les moyens de mémorisation 12. L' invention prévoit également la possibilité de coder lesdites lois de jeu dans une ou plusieurs mémoires non effaçables électriquement de type ROM (Read-Only Memory selon une terminologie anglo-saxonne) .

Pour mettre en œuvre un procédé technique - que nous détaillerons plus loin en liaison avec les figures 5 et 6 l'unité de traitement peut exploiter des moyens de mémorisation de programme 11 pour enregistrer un programme comprenant des instructions de code de programme intelligibles par l'unité de traitement 10 permettant la mise en œuvre dudit procédé. D'une manière préférée, les technologies flash, EEPROM ou ROM peut être exploitées. Les deux premières permettant - sous réserve d'un chargement sécurisé - de mettre à jour ledit procédé et adapter ainsi les fonctionnalités du dispositif 1. Les moyens de mémorisation des lois 15 peuvent être, de la même manière que pour les moyens 11, mis à jour depuis le monde extérieur. Pour pouvoir modifier ainsi les moyens de mémorisation du dispositif 1, ce dernier peut en outre comporter des moyens de communication 17 pour interagir avec le monde extérieur, par exemple sous la forme d'une station d'accueil 2 prévue à cette fin. Les moyens 17 permettent une communication P2 de préférence sécurisée (à base d' authentifications réciproques et/ou de chiffrements ou signatures forts) filaire ou sans fil (Bluetooth, wifi, etc.) . En exploitant lesdits moyens de communication 17, il est également possible de décharger totalement ou partiellement le contenu des moyens de mémorisation des faits de jeu 12 pour constituer un rapport depuis le dispositif ou depuis la station d'accueil. De cette façon, le rapport peut être facilement et automatiquement constitué. Cette variante préserve l'arbitre d'une tâche manuelle fastidieuse en fin de rencontre et prévient tout risque d'erreur ou d' omission .

L'invention prévoir en outre, que le dispositif 1 puisse comporter des moyens de communication de plus longue portée 16 pour interagir avec des périphériques de types écran de contrôle, panneaux d'affichage, etc.

Cette communication est préférentiellement à sens unique du dispositif 1 vers le ou les périphériques 3. En variante, l'invention prévoit que cette communication puisse être bidirectionnelle pour permette à un périphérique d' informer le dispositif 1 d'un changement ou d'un remplacement d'un compétiteur par exemple. Le dispositif 1 peut alors proposer à l'arbitre d'entériner ce changement et - après validation de celui-ci - mettre à jour les moyens de mémorisation des fait de jeu 12 pour modifier la liste des compétiteurs présents sur l'aire de jeu. Quoi qu'il en soit, l'invention prévoit que cette communication distante P3 soit préférentiellement sécurisée - au même titre que PI et/ou P2 voire de manière accrue pour prévenir tout risque d' ingérence par une personne indélicate . Revenons à la figure 2 qui décrit un exemple de réalisation préférée d'un dispositif 1 selon l'invention et dont l'architecture fonctionnelle est conforme à celle décrite précédemment en liaison avec la figure 3. Pour illustrer cet exemple de réalisation préférée - sans porter préjudice à la généralité de l'invention - décrivons un dispositif 1 prévu pour être utilisé préférentiellement dans le cadre d'une compétition de football ou de soccer durant laquelle deux équipes El et E2, respectivement de 11 joueurs (plus 3 joueurs parmi un pool de compétiteurs susceptibles de remplacer respectivement un joueur parmi les 11) s'affrontent sur une aire de jeu. L'arbitre central A porte le dispositif 1.

Un tel dispositif se présente sous la forme d'un appareil dont les dimensions et les interfaces de consigne 13 et de restitution 14 sont proches de celles d'un téléphone portable (ou smart phone selon une terminologie anglo-saxonne) . Ce dispositif est prévu pour être de préférence véhiculé par l'arbitre A sur l'un de ses avant-bras au moyens d'un élément de fixation 19. D'autres configurations pourraient être envisagées .

L'interface de consigne 13 consiste en un clavier voire de préférence en un écran tactile dont les « touches » ou aires de saisies peuvent être adaptées aux préférences de l'utilisateur et/ou aux lois de la compétition pour faciliter la consigne d'une sanction. L'arbitre peut saisir l'équipe El ou E2 (hôte ou visiteur) et le numéro du joueur concerné par une sanction administrative. Il utilise pour cela une section 13a de l'interface de consigne 13. Pour assigner une sanction dont la nature SI à Sn peut être variée, il dispose de touches complémentaires et dédiées 13b. Pour pouvoir confirmer ou annuler une demande de consignation, l'arbitre dispose d'une section 13c de l'interface de consigne 13, sous la forme d'une touche V (« Valid ») pour valider la demande ou d'une touche C (« Cancel ») pour annuler celle-ci. L'interface 13 peut être utilisée pour d' autres fonctions comme par exemple pour suspendre le temps de jeu. Par exemple, une partie 13g de celle-ci (touche H - « Hold ») peut être utilisée à cette fin. Une première pression suspend le jeu, une seconde pression libère celui-ci. En variante, l'unité de traitement 10 (non représentée sur la figure 2) peut exploiter un microphone 13d en lieu et place ou en complément du clavier 13. L'invention prévoit en outre que le dispositif 1 puisse coopérer avec un accessoire communicant du type oreillette 4. L'interface de consigne peut ainsi être étendue au microphone distant 13r dudit accessoire 4. Dans le cas d'une demande de consigne vocale, l'invention prévoit une étape d'initialisation ou d'apprentissage pour reconnaître et décoder la voix de l'arbitre et traduire ainsi une demande de consignation de sanction.

La figure 2 décrit en outre une interface de restitution sous la forme d'un écran 14. Dans le cas où le dispositif comporte un écran tactile de grande taille, les interfaces de consigne et de restitution peuvent exploiter chacune ledit écran tactile. Une section 14a de l'interface de restitution est utilisée pour afficher la marque et le temps de jeu. En outre, une telle section permet éventuellement de visualiser - au moyen d'une vidéo ou d'un flux - une action de jeu litigieuse ou sensible pour permettre à l'arbitre d'affiner une décision. Une deuxième section 14b permet d'afficher un compte rendu de demande de consignation de sanction. Cette section permet de restituer la demande de consigne après son décodage afin que l'arbitre s'assure de la bonne compréhension de la demande de consigne par le dispositif 1. L'arbitre peut ainsi valider ou annuler celle-ci. La section 14b peut en variante délivrer un compte rendu sous la forme d'un cumul d'occurrences de natures de sanctions assignées pour les deux équipes. L'invention prévoit que le dispositif puisse exploiter en complément ou en variante un haut parleur 14d comme interface de restitution. De la même manière que pour l'interface de consigne, il est possible d'utiliser le haut parleur distant 14r d'un accessoire communicant 4 en lieu et place ou en complément de l'écran 14 ou du haut parleur 14d. D'autres accessoires communicants pourraient être utilisés (lunettes intelligentes par exemple) . Le dispositif 1 prévoit en outre un éléments lumineux 14e (par exemple à base de diodes électroluminescentes) sur le pourtour du boitier du dispositif 1. Cet élément peut être utilisé comme interface de restitution dans le cas où le dispositif est adapté pour délivrer la nature d'une sanction à un compétiteur : une couleur jaune illustre une sanction dont la nature SI est un avertissement ; une couleur rouge illustre une sanction dont la nature S2 est une exclusion définitive. L'invention prévoit que d'autres signaux lumineux puissent être délivrés : une couleur verte pour autoriser l'entrée d'un soigneur sur l'aire de jeu... Ainsi, il n'est plus nécessaire de recourir à l'utilisation de cartons physiques - tels que les cartons ACw et ACj . L'arbitre peut brandir son bras, et l'interface de restitution informe les acteurs en simulant l'utilisation dudit carton. En variante, tout ou partie de l'écran tactile utilisé en tant qu'interface de consigne et/ou de restitution peut être colorée (de manière temporaire) sous la commande de l'unité de traitement pour délivrer la nature de la sanction assignée. Le carton numérique est ainsi créé.

Pour pouvoir consigner une sanction par l'intermédiaire d'une écriture au sein des moyens de mémorisations des faits de jeu, l'invention prévoit - à titre d'exemple - une configuration mémoire décrite de manière simplifiée en liaison avec la figure 6. Selon cette figure 6, les moyens de mémorisation des faits de jeux 12 (décrits en liaison avec la figure 3) comportent une table T. Chaque entrée Ti est associée à un compétiteur différent. Selon un premier mode de réalisation, cette table peut être initialisée et créée avant le début de la rencontre. Elle reproduit - ce que l'on appelle traditionnellement « la feuille de match ». Ainsi chaque compétiteur parmi les p compétiteurs susceptibles de participer à la rencontre est respectivement associé à une entrée Tl à Tp . En variante, une telle entrée peut être allouée dynamiquement lors de la première sanction assignée à 1' encontre du participant. Selon un autre mode de réalisation, la table T comporte autant de sous-tables qu'il existe d'équipes.

Prenons le cas du i eme compétiteur. L'entrée Ti de la table T qui lui est associée comporte un premier champ Ti° pour mémoriser un identificateur unique IDi. Ce dernier est produit à partir éventuellement d'un identificateur d'équipe et d'un numéro ou pseudo.

Selon un premier mode de réalisation, une entrée Ti comporte en outre un ou plusieurs champs complémentaires au champ Ti° associés respectivement aux différentes natures de sanction pouvant être assignées à l' encontre du compétiteur dont l'identificateur est IDi. Ainsi, le champ Ti 1 permet de comptabiliser les occurrences de sanction dont la nature SI est assignée à l' encontre joueur dont l'identificateur est IDi. Le champ Ti n permet de comptabiliser les occurrences de sanction de nature Sn. Pour comptabiliser les occurrences, l'invention prévoit selon un premier mode de réalisation que les champs Ti 3 (j étant compris entre 1 et n) comportent respectivement un compteur CiSj qui est crédité à chaque demande de consignation de sanction de nature Sj validée par l'arbitre. Selon un deuxième mode de réalisation, les champs Ti 3 sont allouées et associés à Ti° dynamiquement voire individuellement lors de la première occurrence de sanction assignée au compétiteur dont l'identificateur est IDi. Dans ce cas, un champ Ti 3 comporte outre un compteur CiSj, un identificateur de nature de sanction associé au compteur. Ce n'est plus le rang j qui détermine la nature de la sanction mais ledit identificateur. L'invention prévoit en outre de pouvoir associer dans (ou à) un champ dédié à une nature de sanction, des informations ou attributs complémentaires : horodatage respectif des occurrences, etc.

La figure 5 décrit un ensemble de variantes de réalisation d'un procédé 100 pour consigner une sanction administrative mis en œuvre par l'unité de traitement 10 d'un dispositif 1 tel que décrit précédemment .

Selon que le dispositif d'aide à l'arbitrage présente une configuration minimale (unité de traitement, moyens de mémorisation des faits de jeu, interface de consigne) ou plus sophistiquée (ajout d'une interface de restitution, de moyens de communication, de moyens de mémorisation de lois, etc.), des étapes supplémentaires ou complémentaires sont ajoutées.

Dans sa configuration minimale, un procédé 100 comporte une première étape 101 pour réceptionner une demande de consignation de sanction transmise par l'arbitre via l'interface de consigne. Suite à cette réception, l'unité de traitement du dispositif décode en 102 ladite demande de consignation pour connaître ou déduire la nature Sj (j étant compris entre 1 et n) de la sanction que l'arbitre souhaite assigner et l'identificateur IDi du compétiteur concerné par la sanction. Le décodage étant effectué, l'unité de traitement traduit la demande de consignation en une écriture au sein des moyens de mémorisation - par exemple une mise à jour de la table T selon la figure 6. En liaison avec l'exemple de la figure 6, une entrée Ti de la table T comportant l'identificateur de compétiteur IDi est allouée ou modifiée pour créditer un compteur d' occurrence CiSj contenu dans un champ Ti 3 de l'entrée Ti (j étant compris entre 1 et n) . Selon une variante de réalisation, un tel procédé comporte une étape préalable 120, pour initialiser les moyens de mémorisations des faits de jeu (par exemple, création de la table T, allocation des entrées Ti voire allocation des champs Ti 3 pour j compris entre 0 et n) . Il est ainsi possible d'informer le dispositif d'aide à l'arbitrage de la liste des compétiteurs susceptibles d'être sanctionnés par l'arbitre.

Selon une variante de réalisation, le procédé 100 comporte une étape 121 préalable à l'écriture 103 pour autoriser ou rejeter la demande de consignation. Un exemple de vérification mise en œuvre à l'étape 121 consiste à chercher s'il existe une entrée dans la table T comportant un identificateur correspondant à l'identificateur du compétiteur décodé en 102. Dans l'affirmative, l'écriture 103 est permise. Dans la négative, l'écriture n'est pas réalisée.

Dans le cas où le dispositif comporte une interface de restitution (tel que l'écran 14 du dispositif décrit en liaison avec la figure 2 ou encore un haut parleur 14d ou 14r) un message d'erreur est préparé par l'unité de traitement pour être délivré à l'arbitre via l'interface de restitution. L'arbitre est ainsi informé que sa demande de consignation n'est pas recevable. Que le procédé 100 comporte ou non les étapes 121 et 122, il peut comporter une étape 152 mise en œuvre par l'unité de traitement pour commander l'interface de restitution pour que celle-ci délivre un compte-rendu attestant la bonne consignation de la sanction. Ce compte-rendu peut être visuel et/ou sonore selon la nature de l'interface de restitution. Ce compte rendu peut ne concerner que la demande de consignation encours de traitement ou relater un historique et/ou une synthèse des sanctions délivrées à l' encontre des compétiteurs voire par équipe de compétiteurs si ces derniers sont groupés en équipes.

Le procédé 100 peut comporter une étape 111 préalable à l'écriture 103, pour demander à l'arbitre de confirmer ou annuler en 112 la demande de consignation de sanction décodée en 102 et éventuellement considérée comme recevable en 121. Si l'arbitre, au moyen de l'interface de consigne, annule sa demande de consignation, l'étape 103 n'est pas réalisée .

Si le dispositif d'aide à l'arbitrage comporte en outre des moyens de mémorisation de lois, le procédé 100 peut comporter une étape 141 pour exploiter le contenu desdits moyens de mémorisation de lois (prédicats par exemple) et produire une demande de consignation de sanction complémentaire à la demande de consignation reçue depuis l'interface de consigne. Par exemple, une seconde occurrence d'une sanction dont la nature SI correspond à un avertissement est synonyme d'une sanction complémentaire dont la nature S2 traduit une exclusion définitive. Le procédé 100 peut comporter une étape préalable 130 pour initialiser lesdits moyens de mémorisation de lois. Pour produire une telle demande de consignation complémentaire, l'unité de traitement procède à une consultation des moyens de mémorisation des faits de jeu (par exemple lecture de la table T selon la figure 6, pour connaître la valeur du compteur d'occurrences de sanction CiSj - dont la nature Sj a été décodée en 102 - au sein de l'entrée Ti correspondant à l'identificateur IDi du compétiteur sanctionné également décodé en 102) . Dans le cas (étape de test 142) où il n'y a pas de demande de consignation complémentaire produite par l'unité de traitement, le procédé 100 demeure inchangé. Dans le cas contraire (étape de test 142), la demande de consignation de sanction et enrichie en 143 pour devenir composite : l'étape 103 permet de consigner d'une part la sanction dont la nature Sj a été décodée en 102 mais aussi d'autre part la (ou les) sanction (s) qui a (ont) été calculée (s) en tant que sanction (s) complémentaire ( s ) par le dispositif d'aide à l'arbitrage. Une telle consignation composite ou multiple implique - à titre d'exemple - le crédit d'une pluralité de compteurs d'occurrences de nature de sanction au sein de l'entrée Ti de la table T telle que décrite en liaison avec la figure 6.

Dans le cas où le dispositif comporte une interface de restitution, une demande de consignation complémentaire produite par l'unité de traitement est tout d'abord proposée à l'arbitre au moyen de l'interface de restitution. Au même titre que pour une demande de consignation simple, l'arbitre a ainsi la possibilité de valider en 111 une demande de consignation complémentaire. L'invention prévoit que l'arbitre puisse valider la demande de consignation qu'il a transmis en 101 et/ou la demande de consignation complémentaire produite en 141, seule ou en combinaison. Ainsi un refus de l'une ou de l'autre peut entraîner l'annulation des deux demandes de consignation ou seulement celle qui a refusée. L'arbitre reste ainsi totalement maître de ses décisions mais il est assisté dans sa prise de décision .

L' invention prévoit - en complément ou en variante de l'étape 121 visant à autoriser ou rejeter une demande de consignation selon un premier niveau d'autorisation (par exemple, au moyen d'une recherche de l'existence d'une structure de données (par exemple une entrée Ti d'une table T selon la figure 6) dédiée au compétiteur dont l'identificateur a été décodé dans les moyens de mémorisation des faits de jeu - une étape 131 visant à autoriser ou refuser une demande de consignation simple ou complémentaire au regard des lois de la compétition. Cette vérification est réalisée par l'unité de traitement du dispositif en interrogeant les moyens de mémorisation des lois au regard de ladite ou desdites demandes de consignation simple et/ou complémentaire ( s ) . Un refus peut se traduire par exemple par la délivrance en 122 d'un message (sonore et/ou visuel) d'erreur à destination de l'arbitre.

Pour améliorer le confort et l'efficacité de l'arbitre, le procédé 100 peut comporter une étape 140 et/ou une étape 150 préalables à toute réception d'une demande de consignation pour paramétrer ou adapter respectivement l'interface de consigne et l'interface de restitution selon les préférences de l'arbitre et/ou selon la compétition concernée. Par exemple, en liaison avec la figure 2, l'interface de consigne peut comporter en 13b une touche SI, synonyme d'une sanction de nature « avertissement », sous la forme d'un icône stylisant un carton jaune. La figure 4 présente une architecture fonctionnelle simplifiée d'une station d'accueil 2 pour dispositif d'aide à l'arbitrage 1 tel que décrit en liaison avec la figure 3. Une telle station permet par exemple d' initialiser un dispositif 1 pour paramétrer ses interfaces de consigne et/ou de restitution.

Elle peut permettre en outre d' initialiser les moyens de mémorisation d'un tel dispositif : moyens de mémorisation des fait de jeu, des lois et/ou de programme. Elle peut permettre en outre de pouvoir décharger tout ou partie du contenu desdits moyens de mémorisation des faits de jeu pour confectionner automatiquement un rapport ou une synthèse des faits de jeu intervenus durant la rencontre. Cette synthèse simplifie grandement le travail des arbitres en fin de rencontre. Pour cela, une telle station comporte une unité de traitement 20 coopérant avec une mémoire de programme 21 qui comporte les instructions de code de programme exploitables par l'unité de traitement 20. En mettant en œuvre lesdites instructions, l'unité de traitement 20 coopère avec des moyens de mémorisation 22 pour stocker des données telles que le rapport ou synthèse pouvant être élaboré ou encore une liste de compétiteurs ou toutes autres données susceptibles de mettre à jour un dispositif d'aide à l'arbitrage. Pour interagir avec un utilisateur, l'unité de traitement d'un telle station peut coopérer avec une interface de consigne 23 (clavier, souris par exemple) et/ou une interface de restitution (écran par exemple) . Pour communiquer et interagir avec un dispositif d'aide à l'arbitrage 1 conforme à l'invention, la station 2 comporte des moyens de communication 27. Lesdits moyens 27 coopèrent avec les moyens 17 d'un dispositif 1 et établissent une communication préférentiellement sécurisée P2 comme exprimé précédemment. Selon un mode de réalisation préféré, l'unité de traitement 20 coopère avec des moyens de communication 26 pour établir une communication P4 (par exemple au travers d'un réseau de communication 6 de type internet) avec un serveur disant opéré par l'organisateur de la compétition pour transmettre par exemple le rapport ou synthèse des faits de jeu.

L'invention (dispositif d'aide à l'arbitrage, station d'accueil, procédé de consignation) a été décrite au travers d'un exemple d'application préférée en lien avec le football ou le soccer. L'architecture d'un système d'aide à l'arbitrage comportant un ou plusieurs dispositifs d'aide à l'arbitrage et/ou une station d'accueil peut parfaitement être adapté pour répondre à toutes contraintes et exigences quelle que soit la discipline nécessitant une aide à l'arbitrage. De conception modulaire, un tel système offre une grande variété de déclinaisons ou de gammes pour réaliser et mettre à disposition un dispositif et/ou une station d'accueil parfaitement adaptés aux besoins du corps arbitral et de l'organisateur.

Par ailleurs, l'invention prévoit qu'un dispositif d'aide à l'arbitrage puisse coopérer (notamment en temps réel) avec une station d'accueil ou directement avec un ou plusieurs autres dispositifs d'une même flotte de par les moyens de communication qu'il dispose. Ainsi, il est possible de remplacer un dispositif d'aide à l'arbitrage durant une rencontre sans perte de fonctionnalités. Ce remplacement peut survenir, par exemple, en cas de défaillance d'un dispositif. En outre, comme nous l'avons décrit précédemment, un arbitre peut personnaliser son propre dispositif d'aide à l'arbitrage. La configuration de l'interface de consigne et/ou de restitution notamment peut être très différente d'un dispositif à un autre. Dans le cas d'un remplacement d'un arbitre durant une rencontre, l'invention permet, en établissant une communication entre deux dispositifs d'aide à l'arbitrage, de synchroniser le contenu des moyens de mémorisation des faits de jeu respectifs. Cette synchronisation peut être faite en temps réel entre différents dispositifs d'aide à l'arbitrage ou lors d'une synchronisation unitaire ou encore par l'intermédiaire d'une station d'accueil. L'arbitre remplaçant récupère ainsi l'historique des sanctions consignées par son prédécesseur et poursuit la rencontre avec un dispositif d'aide à l'arbitrage qu'il connaît davantage. Par ailleurs, l'unité de traitement d'un dispositif d'aide à l'arbitrage peut coopérer avec d'autres organes ou moyens avec lesquels elle coopère pour proposer des fonctions complémentaires à celles décrites.

A titre d'exemple, un dispositif d'aide à l'arbitrage peut être réalisé à partir d'un téléphone portable comportant une unité de traitement des interfaces de consigne et/ou de restitution, des moyens de mémorisation permettant d'être adapté conformément à 1 ' invention .