La présente invention concerne une unité électronique de mesure de paramètres de fonctionnement d'une roue de véhicule, comprenant un boîtier électronique et une valve de gonflage de solidarisation du dit boîtier électronique sur une jante de roue.

De plus en plus de véhicules automobiles possèdent des systèmes de surveillance et/ou de mesures de paramètres comportant des capteurs montés sur le dit véhicule.

A titre d'exemple concernant de tels systèmes, il peut être cité les systèmes de surveillance comportant des boîtiers électroniques montés sur chacune des roues de véhicules, dédiés à la mesure de paramètres, tels que pression et/ou température des pneumatiques équipant ces roues, et destinés à informer le conducteur de toute variation anormale du paramètre mesuré.

Une des solutions actuelles la plus couramment utilisée pour assurer la fixation des boîtiers électroniques sur les jantes des roues consiste à réaliser des unités électroniques composées chacune d'un boîtier électronique et d'une valve de gonflage assemblée avec le dit boîtier électronique, de solidarisation de ce dernier sur une jante de roue.

De plus, chaque boîtier électronique comporte alors classiquement un « œillet » externe, et chaque valve de gonflage comporte un corps destiné à s'étendre au travers de l'œillet et d'un orifice ménagé dans la jante, et une tête d'assemblage séparée du corps par un épaulement constituant une face de blocage de l'œillet et de la dite valve de gonflage contre la dite jante.

Une telle conception permet d'obtenir un couple de vissage susceptible d'assurer un maintien correct des boîtiers électroniques malgré les contraintes importantes (force centrifuge, vibrations, accélérations...) auxquelles ces derniers sont soumis.

Toutefois, lors des opérations de montage et de démontage du pneumatique sur la jante de la roue du véhicule, le pneumatique passe sur le boîtier électronique et la liaison rigide entre la valve et le boîtier électronique se brise sous les efforts de contrainte exercés par ledit pneumatique.

De la sorte, il est nécessaire de pouvoir plaquer le boîtier électronique sur le fond de jante de sorte à créer un contact entre ledit boîtier et ladite jante permettant de résister aux efforts exercés par le pneumatique lors des opérations de montage et de démontage de ce dernier sur la jantes et, par conséquent, d'éviter de casser l'unité électronique au niveau de la liaison rigide entre le boîtier électronique et la valve. Pour assurer ce contact entre le boitier électronique et le fond de jante, il a été proposé des unités électroniques comportant un boitier électronique et une valve configurées de sorte à pouvoir adapter l'orientation angulaire entre le boitier électronique et la valve afin de pouvoir plaquer ledit boitier électronique sur le fond de jante, et ceci quel que soit le profil et les dimensions de ladite jante, avant la fixation de l'unité électronique sur la jante.

Généralement, pour réaliser cette liaison angulaire orientable, le boitier électronique et la valve de l'unité électronique comportent des éléments de liaison de formes complémentaires de sorte à générer une liaison pivot. La valve est alors insérée dans le trou de valve prévu dans la jante, puis le boitier électronique est mis en rotation autour de la liaison pivot. L'orientation angulaire obtenue pour réaliser le contact entre le boitier électronique et le fond de jante est enfin bloquée par frottement lors du serrage d'un écrou, permettant de fixer rigidement l'unité électronique sur la jante.

Par exemple, le document FR 2 907 048 décrit une unité électronique de mesure de paramètres de fonctionnement d'une roue de véhicule, comprenant un boîtier électronique et une valve de gonflage de solidarisation du dit boîtier électronique sur une jante de roue, comportant un corps destiné à s'étendre au travers d'un orifice ménagé dans la jante, et une tête d'assemblage séparée du corps par un épaulement constituant une face de blocage de la dite valve de gonflage contre la dite jante. Le boîtier électronique comporte une paroi extérieure définissant un logement latéral pour la tête d'assemblage de la valve de gonflage, délimité par une plaque métallique d'un seul tenant avec le dit boîtier électronique, d'appui de la face de blocage de la dite tête d'assemblage, et dotée d'une échancrure pour le passage du corps de la dite valve de gonflage.

La plaque métallique et la face de blocage de la tête d'assemblage présentent des faces de contact cylindriques, autorisant un réglage de l'inclinaison du boîtier électronique par rapport à l'axe longitudinal de la valve de gonflage, avant blocage de cette dernière contre la jante. Une telle articulation permet d'ajuster la position des boîtiers électroniques en fonction des profils des jantes, en vue notamment de maintenir les dits boîtiers électroniques au contact du fond de la jante et de limiter ainsi les contraintes subies.

Toutefois, cette solution présente plusieurs inconvénients.

En effet, lors du montage de l'unité électronique sur la jante, l'operateur doit donc orienter le boitier électronique par rapport à la valve jusqu'à obtenir le contact entre le boitier et le fond de jante, et maintenir ledit boitier en contact avec la jante pendant le serrage de l'écrou, ce qui est une manipulation complexe qui ne permet pas de garantir le contact recherché. De plus, cette solution s'avère onéreuse car, outre le prix élevé des valves de gonflage, généralement entièrement métalliques, elle nécessite la réalisation de pièces annexes (écrous, joints d'étanchéité...) spécialement conçues pour garantir cette liaison angulairement adaptable.

Le but de la présente invention est de proposer une unité électronique de mesure de paramètres de fonctionnement d'une roue de véhicule, comprenant un boîtier de module électronique et une valve de gonflage, visant à pallier ces inconvénients et ayant pour objectif principal de fournir une unité électronique apte à résister à des contraintes importantes, notamment lors des opérations de montage et de démontage d'un pneumatique sur la jante de la roue du véhicule.

Selon l'invention ce but est atteint grâce à une unité électronique de mesure de paramètres de fonctionnement d'une roue de véhicule, comprenant :

• un boîtier électronique configuré pour recevoir l'électronique de gestion de l'unité électronique de mesure ;

· une valve de gonflage configurée pour permettre la fixation de ladite unité électronique de mesure sur une jante de roue d'un véhicule ; et

• des éléments de solidarisation du boîtier électronique et de la valve de gonflage ; cette unité électronique étant remarquable en ce que les éléments de solidarisation du boîtier électronique et de la valve de gonflage comprennent :

· un insert pourvu d'un alésage axial et d'orifices latéraux, monté pivotant dans le prolongement du corps de la valve de gonflage ;

• un manchon solidaire du boîtier électronique, adapté pour être monté coulissant autour de l'insert,

• un moyen d'assemblage du manchon du boîtier électronique et de l'insert du corps de valve ;

• un élément élastique à effet ressort configuré pour :

- assurer une orientation angulaire prédéterminée entre le boîtier électronique et la valve de gonflage lorsque ledit moyen élastique est au repos :

- permettre un mouvement angulaire relatif entre ledit boîtier électronique et ladite valve de gonflage lorsqu'un effort de contrainte est appliqué sur ladite unité électronique ;

- assurer un retour à l'orientation angulaire prédéterminée entre ledit boîtier électronique et ladite valve de gonflage lorsqu'aucun effort de contrainte n'est appliqué sur ladite unité électronique.

L'unité électronique selon l'invention procure plusieurs avantages intéressants. Notamment, • le moyen élastique des moyens de solidarisation du boîtier électronique et de la valve de gonflage permettent un contact automatique dudit boîtier électronique contre le fond de jante, sans intervention humaine, lorsque l'unité électronique est montée sur la jante ;

· elle s'adapte à toutes formes et caractéristiques dimensionnelles de jantes.

Selon un exemple de réalisation, la valve de gonflage est une valve de gonflage de type « snap-in », comportant :

• un corps de valve en un matériau élastomère, muni d'un alésage axial longitudinal et destiné à s'étendre au travers d'un orifice ménagé dans la jante, le dit corps de valve étant composé d'un tronc déformable élastiquement et d'une tête de butée contre la jante, séparée du tronc par un col adapté pour se positionner de façon étanche dans l'orifice ménagé dans la dite jante,

• et une âme tubulaire creuse en un matériau rigide, logeant un mécanisme d'obturation et de dimensions adaptées pour se loger dans l'alésage du corps de valve et s'étendre de part et d'autre dans le prolongement du dit corps de valve, la dite âme tubulaire étant constituée de deux tronçons longitudinaux agencés l'un par rapport à l'autre et relativement au corps de valve, de façon à autoriser une déformation élastique du tronc apte à permettre le montage de la valve de gonflage au travers de l'orifice de la jante,

Selon un autre exemple de réalisation, la valve de gonflage est une valve de gonflage de type « clamp-in », comportant :

• un corps de valve en un matériau métallique, muni d'un alésage axial longitudinal et destiné à s'étendre au travers d'un orifice ménagé dans la jante, le dit corps de valve comportant une tête de butée contre la jante, séparée du tronc par un joint d'étanchéité permettant le positionnement de façon étanche du corps de valve dans l'orifice ménagé dans la dite jante,

• et un écrou de serrage permettant la fixation de la valve de gonflage dans l'orifice ménagé dans la dite jante.

L'unité électronique selon l'invention présente l'avantage intéressant, par l'intermédiaire de sa liaison particulière entre le boîtier électronique et la valve de gonflage d'être adaptable aussi bien aux valves rigides de type « clamp-in » qu'aux valves souples de type « snap-in ».

Selon un exemple de réalisation avantageux, le moyen élastique à effet ressort est constitué par un ressort.

Selon un exemple de réalisation avantageux, le ressort est fixé, d'une part, à la face frontale de la tête de butée de la valve de gonflage disposée en regard du boîtier électronique et, d'autre part, à l'insert pivotant. Selon un exemple de réalisation préféré, le ressort agit en compression.

Selon un autre exemple de réalisation, le ressort agit en traction. Selon un exemple de réalisation préféré et avantageux, le moyen élastique à effet ressort est constitué par une bague en élastomère.

Selon un exemple de réalisation avantageux, la bague en élastomère est constituée par un surmoulage de l'insert pivotant.

Selon un exemple de réalisation avantageux, le moyen d'assemblage du manchon du boîtier électronique et de l'insert du corps de valve est constitué par une vis.

Cette caractéristique procure un assemblage rigide entre le boîtier électronique et la valve de gonflage.

D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention, ressortiront de la description qui suit à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels :

La figure 1 est une vue une vue à caractère schématique d'un premier exemple de réalisation de l'invention.

- La figure 2 est une vue à caractère schématique représentant une vue de l'esprit illustrant le montage en interférence du premier mode de réalisation de l'unité électronique selon l'invention montées sur une jante de roue.

- La figure 3 est une vue à caractère schématique l'unité électronique selon le premier mode de réalisation montée sur une jante de roue.

- La figure 4 est une vue à caractère schématique d'un second exemple de réalisation de l'unité électronique selon l'invention.

Dans le présent exposé, les termes « distale » et « proximale » sont utilisés en référence au positionnement des éléments constitutifs de l'unité électronique selon l'invention, lorsque cette dernière est montée sur la jante d'une roue d'un véhicule, le terme « proximale » désignant les éléments au plus proche du pneumatique, le terme « distale » étant donc au plus éloigné du pneumatique.

La présente invention concerne une unité électronique de mesure de paramètres de fonctionnement d'une roue de véhicule.

De manière connue en soi, cette unité électronique se compose d'un boîtier électronique 1 adapté pour être monté à l'intérieur de l'enveloppe d'un pneumatique, et d'une valve de gonflage 2, de solidarisation de ce dernier sur la jante J de la roue équipée de ce pneumatique.

En premier lieu, la valve de gonflage 2 comporte un corps de valve 3 percé axialement d'un alésage longitudinal cylindrique 3a.

De façon classique, ce corps de valve 3 se subdivise, en outre, longitudinalement, en un tronc 4 présentant, en son extrémité proximale, une tête de butée 5 délimitée par une face frontale 5a et une face arrière de butée 5b. Cette face arrière 5b, destinée à être mise en contact de la jante J lors du passage du corps de valve 3 par un trou de jante prévu à cet effet, peut présenter une gorge annulaire apte à recevoir un joint d'étanchéité 6.

L'extrémité distale du tronc de valve 4 est munie d'un filetage destiné au vissage d'un capuchon de protection, dans le prolongement dudit tronc 4 du corps de valve 3.

Le boîtier électronique 1 de l'unité électronique se compose, quant à lui, d'un boîtier creux destiné à loger « l'électronique » de gestion de l'unité électronique selon l'invention. Le boîtier électronique 1 est par exemple réalisé par moulage d'une matière plastique.

Des éléments dits de solidarisation permettent de lier ledit boîtier électronique 1 et ladite valve de gonflage 2. Ces éléments de solidarisation comprennent :

• un insert 7 ;

· un manchon 8 ;

• un moyen d'assemblage 9 du manchon 4 et de l'insert 3 ;

• un moyen élastique 10, 1 1 à effet ressort.

L'insert 7, par exemple métallique, est monté à l'extrémité proximale de la valve de gonflage 2, sur la face frontale 5a de la tête de butée 5. La liaison entre l'insert 7 et la valve de gonflage 2 est une liaison de type liaison rotule, permettant un mouvement angulaire relatif entre l'insert 7 et la valve de gonflage 2. Cet insert 7 est pourvu d'un alésage axial 7a disposé dans le prolongement de l'alésage 3a du corps de valve 3 et d'orifices latéraux 7b permettant ainsi le passage du flux d'air de gonflage à l'intérieur du pneumatique.

Le manchon 8 est solidaire du boîtier électronique 1 et est adapté pour être monté coulissant autour de l'insert 7. Le manchon 8 peut également faire partie intégrante du boîtier électronique 1 .

Le moyen d'assemblage 9 du manchon 8 du boîtier électronique 1 et de l'insert 7 est par exemple constitué par une vis. De la sorte, le boîtier électronique 1 , par l'intermédiaire de son manchon 8, et la valve de gonflage 2, par l'intermédiaire de l'insert 7, sont solidairement liés.

Selon un premier exemple de réalisation illustré aux figures 1 à 3, le moyen élastique à effet ressort est constitué par un ressort 10. Ce ressort est fixé, d'une part, à la face frontale 5a de la tête de butée 5 de la valve de gonflage 2 destinée à être disposée en regard du boîtier électronique 1 et, d'autre part, à l'insert pivotant 7. Ces fixations du ressort 10 sont réalisées par tous moyens connus en soi. Ce ressort 10 peut agir, soit en compression, soit en traction. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 4, le moyen élastique à effet ressort est constitué par une bague en élastomère 1 1 fixée à la valve de gonflage 2 par tous moyens connus en soi. Selon un premier mode de réalisation, la pièce à effet ressort ainsi constituée est par exemple réalisée par surmoulage en caoutchouc de l'insert 7 par la bague 1 1 directement sur la face frontale 5a de la tête de butée 5 de la valve de gonflage 2. Selon un autre mode de réalisation, le surmoulage de l'insert 7 par la bague 1 1 est réalisé lors d'une étape distincte avant d'être fixée sur la face frontale 5a de la tête de butée 5 de la valve de gonflage 2, par exemple par collage.

Le couple 7-10 ou 7-1 1 réalisé par l'insert 7 et le moyen élastique à effet ressort 10 ou 1 1 assure une orientation angulaire a prédéterminée entre le boîtier électronique 1 (notamment son axe longitudinal A-A déterminé par le manchon 8 solidarisé à l'insert 7 via la vis 9) et la valve de gonflage 2 (notamment l'axe B-B de son corps de valve 3) au niveau de la liaison rotule entre l'insert pivotant 7 et la tête de butée 5, lorsque ledit moyen élastique à effet ressort 10, 1 1 est en position de repos.

Cette orientation angulaire a prédéterminée est telle que le boîtier électronique 1 est en interférence. Comme le montre la vue de l'esprit illustrée à la figure 2, cela signifie que lorsque le moyen élastique à effet ressort 10, 1 1 est au repos, l'orientation angulaire entre le boîtier électronique 1 et la valve de gonflage 2 est telle que, lors du montage de l'unité électronique selon l'invention sur une jante J, le moyen élastique à effet ressort 10, 1 1 des moyens de solidarisation du boîtier électronique 1 et de la valve de gonflage 2 permet toujours un contact automatique dudit boîtier électronique 1 contre le fond de jante J, sans intervention humaine, le moyen élastique à effet ressort 10, 1 1 étant alors toujours soumis à un effort de contrainte le déformant par rapport à sa position au repos.

Le moyen élastique à effet ressort 10, 1 1 autorise une liberté de pivotement relatif entre le boîtier électronique 1 et la valve de gonflage 2 telle que l'unité électronique de mesure selon l'invention s'adapte à toutes formes et caractéristiques dimensionnelles dé jantes.

Lorsqu'un effort de contrainte est appliqué l'unité électronique selon l'invention, il résulte un mouvement angulaire relatif entre le boîtier électronique 1 et la valve de gonflage 2 au niveau de la liaison pivot entre l'insert 7 et la tête de butée 5. L'effet ressort du moyen élastique à effet ressort 10, 1 1 assure ensuite un retour à l'orientation angulaire a prédéterminée entre ledit boîtier électronique 1 et ladite valve de gonflage 2 lorsqu'aucun effort de contrainte n'est appliqué sur l'unité électronique selon l'invention.

Ainsi, lorsque le véhicule, le boîtier électronique 1 , soumis à l'action de la force centrifuge, peut se soulever de sorte à ne plus être en contact avec le fond de jante J. Ainsi, lorsque le véhicule s'arrête, le moyen élastique à effet ressort 7-10 ou 7-1 1 permet de ramener le boîtier électronique 1 en appui contre le fonde jante J. De la sorte, lors des opérations de montage ou de démontage du pneumatique (opérations pendant lesquelles le véhicule est bien évidemment à l'arrêt), il n'y a pas de risque d'arrachage du boîtier électronique 1 de l'unité électronique de mesure selon l'invention, ce dernier étant bien plaqué contre le fond de jante J.

En vue du montage de l'unité électronique sur une jante J, le joint d'étanchéité annulaire 6 est positionné autour du tronc 4 du corps de valve 3 contre la face arrière 5b de la tête de butée 5, de façon à être comprimé entre la jante J et la tête de butée 5 après mise en place dudit corps de valve 3 dans un alésage ménagé classiquement dans la dite jante. Ce joint annulaire peut être contenu (au moins partiellement) dans une rainure (non représentée) ménagée dans la face arrière 5b de la tête de butée 5.

La pièce à effet ressort permet ainsi d'ajuster automatiquement l'inclinaison du boîtier électronique 1 en fonction de l'angle que définit le profil de la jante J, en vue de maintenir ledit boîtier électronique plaqué contre le fond de la jante J, et de limiter ainsi les contraintes subies lors du montage ou du démontage d'un pneumatique sur ladite jante.

Enfin, le blocage de l'unité électronique sur la jante J est assuré au moyen d'un écrou 12 (métallique) vissé sur une portion filetée (non représentée) du corps de valve 3.

Dans l'exposé qui précède, la valve de gonflage 2 décrite et illustrée est une valve de gonflage de type « clamp-in », comportant :

• le corps de valve 3 est réalisé en un matériau métallique, muni d'un alésage axial 3a longitudinal et destiné à s'étendre au travers d'un orifice ménagé dans la jante J, le dit corps de valve 3 comportant une tête de butée 5 contre la jante J, séparée du tronc 4 par un joint d'étanchéité 6 permettant le positionnement de façon étanche du corps de valve 3 dans l'orifice ménagé dans la dite jante J,

• et un écrou de serrage 12 permettant la fixation de la valve de gonflage 2 dans l'orifice ménagé dans la dite jante J.

Toutefois, l'unité électronique selon l'invention procure l'avantage intéressant de pouvoir être adaptable à tous type de valve de gonflage. De la sorte, selon un exemple de réalisation non illustré, la valve de gonflage 2 est une valve de gonflage de type « snap-in ».

De manière classique, une valve « snap-in » comprend :

• un corps de valve en un matériau élastomère, muni d'un alésage axial longitudinal et destiné à s'étendre au travers d'un orifice ménagé dans la jante, le dit corps de valve étant composé d'un tronc déformable élastiquement et d'une tête de butée contre la jante, séparée du tronc par un col adapté pour se positionner de façon étanche dans l'orifice ménagé dans la dite jante,

et une âme tubulaire creuse en un matériau rigide, logeant un mécanisme d'obturation et de dimensions adaptées pour se loger dans l'alésage du corps de valve et s'étendre de part et d'autre dans le prolongement du dit corps de valve, la dite âme tubulaire étant constituée de deux tronçons longitudinaux agencés l'un par rapport à l'autre et relativement au corps de valve, de façon à autoriser une déformation élastique du tronc apte à permettre le montage de la valve de gonflage au travers de l'orifice de la jante, ne nécessitant ainsi pas d'écrou comme pour la valve « clamp-in ».