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Patent Searching and Data


Title:
EMERGENCY ACCESS DEVICE FOR A VEHICLE OPENABLE LEAF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/144190
Kind Code:
A1
Abstract:
An emergency access device for a vehicle openable leaf, comprising: - a grippable stalk (10) that can move between a retracted position and a deployed position; - a retention pin (12) that can move transversely to the stalk (10) between a position in which it immobilizes the stalk (10) in its retracted position, and a position in which it releases the stalk (10); - an electric ejector designed to release the stalk (10); - a mechanical ejector designed to release the stalk (10); the stalk (10) comprising an oblique track (19) designed to drive the retention pin (12) from its immobilizing position to its release position during a translational movement of the stalk (10).

Inventors:
BAJUL XAVIER (FR)
LEFRANCQ NICOLAS (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/050188
Publication Date:
July 22, 2021
Filing Date:
January 07, 2021
Export Citation:
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Assignee:
VITESCO TECH GMBH (DE)
International Classes:
E05B81/90; E05B77/12; E05B85/10; E05B15/04; E05B79/20; E05B81/08; E05B81/78
Domestic Patent References:
WO2018024405A12018-02-08
WO2015062586A12015-05-07
Foreign References:
FR2971536A12012-08-17
Attorney, Agent or Firm:
WALDMANN, Alexander (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif d’accès de secours d’ouvrant de véhicule, caractérisé en ce qu’il comporte :j

- un corps (1 ) ;

- une tirette (10) préhensible reliée à un actionneur (4) de serrure et mobile entre : une position rétractée dans laquelle la tirette (10) est escamotée dans le corps (1) ; et une position déployée dans laquelle la tirette (10) est saillante à l’extérieur du corps (1 ) ;

- un organe élastique (11 ) sollicitant la tirette (10) vers sa position déployée ;

- un pointeau de rétention (12) mobile transversalement à la tirette (10) entre une position de blocage de la tirette (10) dans sa position rétractée, et une position de libération de la tirette (10) ;

- un éjecteur électrique adapté à libérer la tirette (10) de sa position rétractée, l’éjecteur électrique comportant un actionneur électrique (8) adapté à déplacer le pointeau de rétention (12) de sa position de blocage à sa position de libération ;

- un éjecteur mécanique adapté à libérer la tirette (10) de sa position rétractée, l’éjecteur mécanique comportant un coulisseau (9) mobile entre : une position d’immobilisation du pointeau de rétention (12) dans sa position de libération ; et une position de libération du pointeau de rétention (12) ; la tirette (10) comportant une piste oblique (19) adaptée à entraîner le pointeau de rétention (12) de sa position de blocage à sa position de libération lors d’une translation de la tirette (10) dans le corps (1 ).

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que : la tirette (10) comporte un corps creux et l’actionneur de serrure comporte un câble (4) enfilé dans le corps creux ; et en ce que la tirette (10) comporte une rainure longitudinale (20), la tirette (10) étant adaptée, dans sa position déployée, à pivoter par rapport au câble (4) de sorte que le câble (4) soit saillant de la rainure longitudinale (20).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le corps (1 ) comporte une languette (21 ) adaptée à être insérée dans la rainure longitudinale (20) lorsque la tirette (10) est en position rétractée.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tirette (10) comporte une gorge (17) radiale bordée par : une surface d’arrêt annulaire (18) adaptée à coopérer avec un doigt d’arrêt (24) situé à une extrémité du pointeau de rétention (12) pour maintenir la tirette (10) dans sa position rétractée ; et une surface conique (19) formant ladite piste oblique.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la tirette (10) présente une extrémité de pression (22) comportant un biseau (23) formant une piste oblique adaptée à repousser le pointeau de rétention (12) de sa position de blocage vers sa position de libération lorsque la tirette (10) est insérée dans le corps (1 ).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le coulisseau (9) comporte une rainure (28) et en ce que l’organe élastique (11 ) comporte une patte d’éjection (27) adaptée à solliciter une extrémité de pression (22) de la tirette (10), la patte d’éjection (27) traversant la rainure (28) du coulisseau (9).

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la rainure (28) du coulisseau (9) comporte une surface latérale de blocage (29), la patte d’éjection (27) étant adaptée à solliciter la surface latérale de blocage (29) et entraîner le coulisseau (9) en translation de sa position de libération vers sa position d’immobilisation, le dispositif présentant une position de déverrouillage dans laquelle la tirette (10) est enfoncée au maximum dans le corps (1 ), l’extrémité de pression (22) de la tirette (10) sollicitant la patte d’éjection (27) contre la surface latérale de blocage (29) du coulisseau (9) et le coulisseau (9) étant dans sa position d’immobilisation retenant le pointeau de rétention (12) dans sa position de libération.

8. Dispositif selon l’une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que la rainure (28) du coulisseau (9) comporte une surface latérale de libération (30), la patte d’éjection (27) étant adaptée à solliciter la surface latérale de libération (30) et entraîner le coulisseau (9) en translation de sa position d’immobilisation vers sa position de libération, le dispositif présentant une position de verrouillage dans laquelle la tirette (10) est dans sa position déployée, la patte d’éjection (27) étant sollicitée contre la surface latérale de libération (30) du coulisseau (9) et le coulisseau (9) étant dans sa position de libération du pointeau de rétention (12).

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la patte d’éjection (27) comporte une extrémité cintrée (34) formant une butée de l’élément élastique (11 ) contre le corps (1 ) lorsque le dispositif et dans la position de verrouillage.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le pointeau de rétention (12) comporte un épaulement d’arrêt (26) et le coulisseau (9) comporte une deuxième rainure (31) présentant un rebord de blocage (33), le pointeau de rétention (12) traversant la deuxième rainure (31) et l’épaulement d’arrêt (26) étant en butée contre le rebord de blocage (33) lorsque le coulisseau (9) est dans sa position d’immobilisation.

Description:
DESCRIPTION

Titre : DISPOSITIF D’ACCES DE SECOURS D’OUVRANT DE VEHICULE

DOMAINE TECHNIQUE

L’invention concerne le domaine de l’automobile et vise un dispositif d’accès de secours associé à un ouvrant de véhicule.

Pour permettre l’accès à un véhicule automobile, par exemple, des ouvrants tels que les portes sont munis de dispositifs d’accès. Les dispositifs d’accès les plus courants sont des poignées mécaniquement reliées à une serrure de sorte que l’actionnement de la poignée par l’utilisateur actionne la serrure et permette l’ouverture.

Par ailleurs, des dispositifs d’accès plus évolués existent actuellement dans lesquels aucune connexion mécanique n’est requise pour le fonctionnement normal du dispositif d’accès. Ces dispositifs comportent généralement un capteur de présence de la main de l’utilisateur. Si ce dernier est habilité à ouvrir le véhicule, par exemple s’il porte sur lui un badge requis, le véhicule actionne alors une gâche électrique au niveau de la serrure de l’ouvrant et permet ainsi l’accès au véhicule.

Ces dispositifs d’accès permettent une réduction de masse, d’encombrement et de coût ainsi qu’un meilleur confort d’utilisation puisqu’aucune liaison physique n’est nécessaire avec la serrure, en fonctionnement normal. Cependant, pour des raisons de sécurité notamment, ces dispositifs d’accès requièrent néanmoins un dispositif d’accès de secours offrant une liaison mécanique avec la serrure de l’ouvrant en cas d’urgence ou de panne électrique.

ART ANTÉRIEUR

On connaît des véhicules munis de dispositifs d’accès dépourvus de lien mécanique, en fonctionnement normal, entre la poignée d’un ouvrant et sa serrure. Ces dispositifs connus comportent un dispositif d’accès de secours comportant un moyen d’actionnement mécanique et escamotable de la serrure.

EXPOSÉ DE L’INVENTION

L’invention a pour but d’améliorer les dispositifs d’accès de secours de l’art antérieur pour permettre une ouverture en cas d’urgence d’un ouvrant muni d’un dispositif d’accès dépourvu de lien mécanique entre la poignée et la serrure de l’ouvrant.

À cet effet, l’invention vise un dispositif d’accès de secours d’ouvrant de véhicule, comportant :

- un corps ;

- une tirette préhensible reliée à un actionneur de serrure et mobile entre : une position rétractée dans laquelle la tirette est escamotée dans le corps ; et une position déployée dans laquelle la tirette est saillante à l’extérieur du corps ;

- un organe élastique sollicitant la tirette vers sa position déployée ;

- un pointeau de rétention mobile transversalement à la tirette entre une position de blocage de la tirette dans sa position rétractée, et une position de libération de la tirette ;

- un éjecteur électrique adapté à libérer la tirette de sa position rétractée, l’éjecteur électrique comportant un actionneur électrique adapté à déplacer le pointeau de rétention de sa position de blocage à sa position de libération ;

- un éjecteur mécanique adapté à libérer la tirette de sa position rétractée, l’éjecteur mécanique comportant un coulisseau mobile entre : une position d’immobilisation du pointeau de rétention dans sa position de libération ; et une position de libération du pointeau de rétention ; la tirette comportant une piste oblique adaptée à entraîner le pointeau de rétention de sa position de blocage à sa position de libération lors d’une translation de la tirette dans le corps.

Le dispositif d’accès de secours selon l’invention remplit deux fonctions distinctes, par exemple au sein d’un véhicule :

- en cas d’accident du véhicule, un ouvrant tel qu’une porte du véhicule doit pouvoir être ouvert de l’extérieur par les secours. Les portes ont été généralement déverrouillées au cours de l’accident. Le véhicule commande également l’éjecteur électrique du dispositif d’accès de secours de sorte que la tirette soit libérée et occupe sa position déployée. L’ouvrant est ainsi prêt à être ouvert manuellement depuis l’extérieur grâce au lien mécanique procuré par la tirette prête à être saisie ;

- dans le cas où le véhicule ne dispose plus de l’énergie électrique nécessaire (batterie déchargée par exemple), l’utilisateur peut actionner manuellement le dispositif d’accès de secours sorte que l’éjecteur mécanique libère la tirette pour qu’elle occupe sa position déployée et qu’elle puisse être actionnée par l’utilisateur.

Le dispositif d’accès de secours selon l’invention remplit ces deux fonctions avec un faible nombre de pièces, ce qui garantit un encombrement et un coût réduits ainsi qu’une fiabilité accrue.

L’éjecteur électrique comporte en effet une seule pièce principale telle qu’un actionneur électrique (un électro-aimant par exemple), et l’éjecteur mécanique ne comporte également qu’une seule pièce principale, qui est un coulisseau. Ces deux éjecteurs coopèrent avec le même pointeau de rétention adapté à bloquer la tirette en position rétractée ou à la libérer.

Le dispositif d’accès de secours selon l’invention peut comporter les caractéristiques additionnelles suivantes, seules ou en combinaison :

- la tirette comporte un corps creux et l’actionneur de serrure comporte un câble enfilé dans le corps creux ; et la tirette comporte une rainure longitudinale, la tirette étant adaptée, dans sa position déployée, à pivoter par rapport au câble de sorte que le câble soit saillant de la rainure longitudinale ;

- le corps comporte une languette adaptée à être insérée dans la rainure longitudinale lorsque la tirette est en position rétractée ;

- la tirette comporte une gorge radiale bordée par : une surface d’arrêt annulaire adaptée à coopérer avec un doigt d’arrêt situé à une extrémité du pointeau de rétention pour maintenir la tirette dans sa position rétractée ; et une surface conique formant ladite piste oblique ;

- la tirette présente une extrémité de pression comportant un biseau formant une piste oblique adaptée à repousser le pointeau de rétention de sa position de blocage vers sa position de libération lorsque la tirette est insérée dans le corps ;

- le coulisseau comporte une rainure et l’organe élastique comporte une patte d’éjection adaptée à solliciter une extrémité de pression de la tirette, la patte d’éjection traversant la rainure du coulisseau ;

- la rainure du coulisseau comporte une surface latérale de blocage, la patte d’éjection étant adaptée à solliciter la surface latérale de blocage et entraîner le coulisseau en translation de sa position de libération vers sa position d’immobilisation, le dispositif présentant une position de déverrouillage dans laquelle la tirette est enfoncée au maximum dans le corps, l’extrémité de pression de la tirette sollicitant la patte d’éjection contre la surface latérale de blocage du coulisseau et le coulisseau étant dans sa position d’immobilisation retenant le pointeau de rétention dans sa position de libération ;

- la rainure du coulisseau comporte une surface latérale de libération, la patte d’éjection étant adaptée à solliciter la surface latérale de libération et entraîner le coulisseau en translation de sa position d’immobilisation vers sa position de libération, le dispositif présentant une position de verrouillage dans laquelle la tirette est dans sa position déployée, la patte d’éjection étant sollicitée contre la surface latérale de libération du coulisseau et le coulisseau étant dans sa position de libération du pointeau de rétention ;

- la patte d’éjection comporte une extrémité cintrée formant une butée de l’élément élastique contre le corps lorsque le dispositif et dans la position de verrouillage ;

- le pointeau de rétention comporte un épaulement d’arrêt et le coulisseau comporte une deuxième rainure présentant un rebord de blocage, le pointeau de rétention traversant la deuxième rainure et l’épaulement d’arrêt étant en butée contre le rebord de blocage lorsque le coulisseau est dans sa position d’immobilisation.

PRÉSENTATION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

[Fig.1] La figure 1 représente en perspective un dispositif d’accès de secours selon l’invention ;

[Fig.2] La figure 2 est une vue éclatée du dispositif de la figure 1 ;

[Fig.3] La figure 3 est une vue en coupe longitudinale du dispositif de la figure 1 ;

[Fig.4] La figure 4 est une vue en coupe transversale du dispositif de la figure 1 ;

[Fig.5] La figure 5 illustre le dispositif de la figure 1 dans une première position lors de l’éjection électrique ;

[Fig.6] La figure 6 illustre le dispositif de la figure 1 dans une deuxième position lors de l’éjection électrique ;

[Fig.7] La figure 7 illustre le dispositif de la figure 1 dans une première position lors de l’éjection mécanique ;

[Fig.8] La figure 8 illustre le dispositif de la figure 1 dans une deuxième position lors de l’éjection mécanique.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

La figure 1 représente un dispositif d’accès de secours 5 d’ouvrant de véhicule, en perspective. Ce dispositif 5 comporte un corps 1 sur lequel est monté un actionneur électrique 2 alimenté par des conducteurs 6. Un bouton 3 est accessible sur le corps 1 et un câble d’ouverture 4 est saillant du corps 1 .

Le dispositif d’accès de secours 5 est par exemple destiné à être logé dans une boite d’accès d’urgence (non représentée) d’un ouvrant de véhicule automobile. Cet ouvrant est par exemple une porte du véhicule. Cette porte du véhicule est par ailleurs munie d’un dispositif d’accès ouvrant électriquement la serrure à partir des informations d’un capteur de présence de la main d’un utilisateur identifié. Le dispositif d’accès de secours 5 logé dans la boite d’accès d’urgence n’est pas utilisé en fonctionnement normal. Cette boite d’accès d’urgence est de préférence disposée à proximité de la poignée.

Le corps 1 du dispositif d’accès de secours 5 est de préférence caché dans la boite d’accès de secours de sorte que seul le bouton 3 soit saillant et accessible par l’utilisateur.

Le dispositif d’accès de secours 5 permet d’actionner en traction un actionneur de serrure qui est, dans le présent exemple, un câble d’ouverture 4 dans les deux cas suivants :

- en cas d’évènement particulier, tel qu’un accident, un éjecteur électrique libère automatiquement une tirette 10 pour permettre à une personne l’ouverture de la porte depuis l’extérieur lors d’une opération de secours ;

- en cas de défaillance du système électrique, un éjecteur manuel de la tirette 10 permet à un utilisateur du véhicule, en actionnant le bouton 3, d’ouvrir le véhicule.

La vue éclatée de la figure 2 représente l’ensemble des pièces constituant le dispositif d’accès de secours 5.

L’éjecteur électrique est constitué de l’actionneur électrique 2 qui comporte ici un électro-aimant 8 logé dans un capot de protection 7.

L’éjecteur mécanique est constitué d’un coulisseau 9 qui est monté à l’intérieur du corps 1.

La tirette 10 est également logée à l’intérieur du corps 1 et est prévue pour être manipulée après son éjection du corps 1 suite à l’action de l’éjecteur électrique ou de l’éjecteur mécanique. La tirette 10 comporte à l’une de ses extrémités le bouton 3. Le câble 4 est enfilé dans la tirette 10.

Un premier ressort 11 est adapté à solliciter la tirette 10 en vue de son éjection aussi bien par l’éjecteur électrique que l’éjecteur mécanique.

Le dispositif 5 comporte un pointeau de rétention 12 permettant le blocage de la tirette 10, ce pointeau 12 étant sollicité par un deuxième ressort 13.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale montrant l’agencement des pièces qui viennent d’être décrites à l’intérieur du corps 1. Dans la position représentée à la figure 3, qui correspond à la position de la figure 1 , le dispositif 5 est à l’état de repos et l’accès de secours n’est pas sollicité.

La tirette 10 est montée coulissante dans un fourreau 14 du corps 1 entre une position rétractée (celle de la figure 3) et une position déployée (celle représentée par exemple aux figures 5 et 6). La tirette 10 présente un corps creux muni d’un épaulement 15 permettant le blocage d’une première tête 16 du câble 4. Le corps creux de la tirette 10 est refermé à son extrémité par le bouton 3. La deuxième tête 32 du câble 4 est destinée à être reliée à la serrure du véhicule (non représentée) de sorte qu’une traction du câble 4 entraîne une ouverture de la porte du véhicule.

Sur sa surface externe, la tirette 10 comporte une gorge radiale 17 formée d’un dégagement s’étendant selon une direction radiale de la tirette. La gorge 17 est bordée d’un côté par une surface d’arrêt annulaire 18, et de l’autre côté par une surface conique 19.

La tirette 10 comporte de plus une rainure longitudinale 20 associée à une languette 21 solidaire du corps 1 et permettant le maintien de l’orientation angulaire de la tirette 10 dans le fourreau 14 durant son coulissement dans ce dernier. À l’extrémité opposée du bouton 3, la tirette 10 comporte une extrémité de pression 22 munie d’un biseau 23.

Le pointeau 12 est monté mobile en translation sur le corps 1 selon un axe perpendiculaire à l’axe dans lequel s’étend le fourreau 14. À l’une de ses extrémités, le pointeau 12 comporte un doigt d’arrêt 24 adapté à se loger dans la gorge 17 de la tirette 10.

Le pointeau 12 est également monté coulissant dans l’électro-aimant 8 de sorte que l’activation électrique de l’électro-aimant 8 entraîne le soulèvement du pointeau 12 jusqu’à ce que l’extrémité du pointeau 12 vienne en butée contre l’électro- aimant 8. Le pointeau 12 est ainsi mobile entre une position dite de libération de la tirette où l’électro-aimant 8 attire le pointeau 12 et une position extrême inverse dans laquelle le pointeau 12 est en butée sur le corps 1 par sa collerette 25. Sur la position illustrée à la figure 3, le pointeau 12 est légèrement en retrait de sa position d’appui de la collerette 25, le doigt d’arrêt 24 venant en butée contre le fond de la gorge 17 de la tirette 10. Cette position est dite position de blocage de la tirette 10. La tirette 10 est en effet bloquée dans sa position rétractée par le doigt d’arrêt 24 qui s’appuie sur la surface d’arrêt 18.

Le deuxième ressort 13 est disposé entre l’électro-aimant 8 et la collerette 25 de manière à solliciter le pointeau 12 de sa position de la libération à sa position de blocage.

Le pointeau 12 comporte de plus un épaulement d’arrêt 26 à proximité du doigt d’arrêt 24.

Le premier ressort 11 est monté dans le corps 1 de sorte que l’une de ses pattes forme une patte d’éjection 27 qui s’appuie sur l’extrémité de pression 22 de la tirette 10 et qui sollicite élastiquement la tirette 10 vers sa position déployée. Dans la position de repos de la figure 3, la sollicitation de la patte d’éjection 27 sur la tirette 10 entraîne la pression de la surface d’arrêt 18 contre le doigt d’arrêt 24 et la tirette 10 est ainsi verrouillée dans sa position escamotée.

Le coulisseau 9 est une pièce mobile en translation dans le corps 1 selon une direction parallèle à l’axe du fourreau 14. Le coulisseau 9 comporte une première portion munie d’une première rainure 28. La patte d’éjection traverse la rainure 28 et est librement mobile dans cette rainure 28 suivant une direction parallèle à l’axe du fourreau 14. Cette rainure 28 est bordée par une surface latérale de blocage 29 et par une surface latérale de libération 30 adaptées à coopérer avec la patte d’éjection 27.

Le coulisseau 9 comporte également une seconde portion munie d’une seconde rainure 31 entourant le pointeau 12 et comportant un rebord de blocage 33.

La figure 4 est une vue en coupe transversale du dispositif 5 et détaille notamment l’agencement de la rainure longitudinale 20 de la tirette 10 et sa coopération avec la languette 21 du corps 1 , ainsi que la coopération du doigt d’arrêt 24 du pointeau 12 contre le fond de la gorge 17.

La première fonction du dispositif 5, celle mettant en oeuvre l’éjecteur électrique, va maintenant être décrite en référence aux figures 5 et 6.

À partir de la position de repos de la figure 3, une impulsion de commande est transmise à l’électroaimant. L’électro-aimant 8 est donc tout d’abord activé et le pointeau 12 est magnétiquement attiré en direction de l’électro-aimant 8 dans un mouvement de soulèvement entraînant un retrait du doigt d’arrêt 24 de la gorge 17. La tirette 10 n’étant plus retenue par la pression de la surface d’arrêt 18 contre le doigt d’arrêt 24, la patte d’éjection 27 du ressort 11 sollicite alors la tirette 10 en éjection et cette dernière est éjectée du fourreau 14. Dès lors que l’électro-aimant 8 cesse d’être activé, le deuxième ressort 13 ramène le pointeau 12 dans sa position de blocage, la tirette 10 étant néanmoins déjà dans sa position de déploiement. Cette position résultant d’une impulsion d’activation de l’électro-aimant 8 est celle représentée à la figure 5.

Conformément à la figure 6, dans sa position de déploiement, la tirette 10 bascule ensuite autour de la première tête 16 du câble 4 de sorte que le câble 4 parcoure la rainure longitudinale 20 de la tirette 10, permettant une mise en position horizontale de la tirette 10 pour faciliter sa préhension avec deux doigts et permettre à l’utilisateur une traction sur le câble 4.

La tirette 10 est ainsi avantageusement dimensionnée pour que son extrémité supportant le bouton 3 soit plus lourde que son extrémité opposée afin d’entrainer ce basculement jusqu’à la position de la figure 6. La deuxième fonction du dispositif d’accès de secours 5 relative à la mise en oeuvre de l’éjecteur mécanique va maintenant être décrite en référence aux figures

7 et 8.

Lorsque l’utilisateur souhaite ouvrir manuellement la porte du véhicule sans recourir aux moyens électriques, il repousse au maximum le bouton 3 dans le fourreau 14 comme illustré à la figure 7. Au cours de ce mouvement d’enfoncement, la translation de la tirette 10 à l’intérieur du fourreau 14 entraîne la montée du doigt d’arrêt 24 le long de la piste oblique formée par la surface conique 19 de la tirette 10. Grâce à cette surface conique 19, le pointeau 12 est ainsi repoussé vers sa position de libération de la tirette 10 (position du pointeau 12 illustrée sur la figure 7) en comprimant le deuxième ressort 13.

La position illustrée à la figure 7 est une position de déverrouillage survenant lorsque le bouton 3 a été repoussé au maximum dans le corps 1. Le doigt d’arrêt 24 du pointeau 12 a été extrait de la gorge 17 et vient se positionner contre la surface externe de la tirette 10 (voir cercle agrandi de la figure 7).

Durant le mouvement d’enfoncement de la tirette 10 dans le fourreau 14, deux opérations sont réalisées séquentiellement :

- le pointeau 12 parvient tout d’abord à sa position de libération (le doigt d’arrêt 24 étant parvenu au sommet de la surface conique 19) ; puis

- la patte d’éjection 27 du ressort 11 vient en butée contre la surface latérale de blocage 29 du coulisseau 9 et la poursuite du mouvement entraîne une translation du coulisseau 9 dans la même direction de translation que la tirette 10.

Ce mouvement de translation finale du coulisseau 9 conduit le rebord de blocage 33 du coulisseau 9 à venir se positionner sous l’épaulement d’arrêt 26 du pointeau 12 (cette coopération est visible sur le cercle agrandi de la figure 7).

Autrement dit, lorsque l’utilisateur repousse le bouton 3 jusqu’à sa position de la figure 7, la tirette 10 soulève le pointeau 12 jusqu’à sa position de libération et le coulisseau 9 est ensuite translaté jusqu’à sa position d’immobilisation dans laquelle le coulisseau 9 immobilise le pointeau 12 dans la position de libération de ce dernier.

Dans la position de déverrouillage de la figure 7, la tirette 10 est enfoncée au maximum dans le corps 1 , l’extrémité de pression 22 sollicitant la patte d’éjection 27 contre la surface latérale de blocage 29 du coulisseau 9.

À partir de la position de déverrouillage de la figure 7, lorsque l’utilisateur relâche la pression sur le bouton 3, la tirette 10 est alors éjectée par la patte d’éjection 27 grâce au fait que le doigt d’arrêt 24 ne peut plus interférer avec la tirette 10 (voir figure 8).

En fin de mouvement d’éjection, c’est-à-dire sur la fin de la course de la patte d’éjection 27 qui repousse la tirette 10 à l’extérieur du corps 11 , la patte d’éjection 27 vient de plus en butée contre la surface latérale de libération 30 du coulisseau 9 et entraîne ensuite une translation du coulisseau 9 de retour vers sa position de libération du pointeau 12. Le pointeau 12 revient alors à sa position initiale de blocage (bien que la tirette 10 ne soit plus à l’intérieur du fourreau 14) sous l’effet du deuxième ressort 13, aboutissant ainsi à la position de la figure 8.

À partir de la position de la figure 8, la tirette 10 en position déployée bascule en position horizontale de la même manière que sur la figure 6. Le dispositif d’accès de secours 5 est ainsi prêt pour que l’utilisateur puisse exercer une traction sur la tirette 10 et ouvrir la porte du véhicule.

Dans la position de la figure 8, le dispositif 5 est dans une position de verrouillage dans laquelle la tirette 10 est dans sa position déployée, la patte d’éjection 27 étant sollicitée contre la surface latérale de libération 30 du coulisseau 9 et le coulisseau 9 étant dans sa position de libération du pointeau 12. Cette position de verrouillage du dispositif 5 correspond à une position où le dispositif est prêt à recevoir et verrouiller à nouveau la tirette 10 dans le corps 1.

La patte d’éjection 27 comporte une portion cintrée 34 adaptée à venir en butée contre le corps 1 lorsque le dispositif 5 est dans la position de la figure 8.

Suite à un déclenchement du dispositif d’accès de secours grâce à l’éjecteur électrique aussi bien que grâce à l’éjecteur mécanique, la tirette 10 peut être remise en place dans le corps 1 en réintroduisant cette tirette 10 dans le fourreau 14 et en la translatant vers l’intérieur du corps 1 de sorte que la rainure longitudinale 20 vienne coopérer avec la languette 21. Le biseau 23 de l’extrémité de pression 22 forme une piste oblique qui repousse ensuite le doigt d’arrêt 24 du pointeau 12 vers le haut. Après ce mouvement de soulèvement, le doigt d’arrêt 24 glisse ensuite sur la surface externe de la tirette 10 jusqu’à venir s’insérer dans la gorge 17 sous l’effet du deuxième ressort 13. Le dispositif 5 est alors à sa position de repos de la figure 3.

Le ressort 11 et sa patte d’éjection 27 assurent ainsi quatre fonctions :

- dans la position de repos du dispositif 5, la patte d’éjection 27 sollicite la surface d’arrêt 18 de la tirette 10 contre le doigt d’arrêt 24 du pointeau 12. La position de repos de la figure 3 est ainsi une position stable. Cette position est occupée par le dispositif 5 durant tout le fonctionnement normal du véhicule, c’est-à-dire en dehors du déclenchement du dispositif de secours 5 ;

- la patte d’éjection 27 permet de transmettre le mouvement d’enfoncement du bouton 3 (voir figure 7) au coulisseau 9. La translation de la tirette 10 est transformée en translation du coulisseau 9 pour faire passer ce dernier dans sa position d’immobilisation (voir figure 7) ;

- la patte d’éjection 27 éjecte la tirette 10 hors du corps 1 dès lors que le pointeau 12 est dans sa position de libération et ne retient pas la tirette 10 dans sa position escamotée ;

- la patte d’éjection 27 entraîne en translation le coulisseau 9 de retour vers sa position de libération, lorsque la patte d’éjection 27 parvient en fin de course d’éjection (voir figure 8).

Des variantes de réalisation du dispositif d’accès de secours peuvent être mises en œuvre sans sortir du cadre de l’invention. Par exemple, la tirette 10 peut présenter une section carrée ou rectangulaire, la dispensant ainsi de languette 21 et rainure 20.

De plus, l’éjecteur électrique peut comporter tout autre moyen alternatif pour commander électriquement le mouvement du pointeau 12, par exemple un moteur électrique et une pignonnerie adaptée.