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Title:
EMERGENCY OPERATING DEVICE FOR A SECURE HYDRANT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/049285
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an emergency operating device for a hydrant, said device comprising: - a securing cap (12) having a contact area (18); - and an emergency key (9) designed to be secured to the contact area (18) and to ensure, by pulling on the key (19), that the cap (12) is pulled off.

Inventors:
VASCONI BERTRAND (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/052283
Publication Date:
April 03, 2014
Filing Date:
September 26, 2013
Export Citation:
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Assignee:
CAMENE (LU)
International Classes:
E03B9/04; E03B9/06; F16K35/06; F16K35/16
Domestic Patent References:
WO2008099103A22008-08-21
Foreign References:
US20090301571A12009-12-10
US3626961A1971-12-14
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
PETIT, Maxime et al. (FR)
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Claims:
REVENDI CATI ONS

1. Dispositif de manœuvre ultime, pour hydrant comportant un bouchon de sécurisation, caractérisé en ce que le dispositif comporte :

- une zone de contact (18) du bouchon de sécurisation (12 ) de l'hydrant, et

- une clé ultime (9) apte à être fixée à la zone de contact (18) et à assurer, par traction sur la clé (19), l'arrachage du bouchon (12).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone de contact et la clé ultime sont aimantées.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la zone de contact prend la forme d'un réceptacle (18) disposé dans le bouchon de sécurisation (12).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la clé ultime est apte à être vissée dans le réceptacle (18).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que :

- le réceptacle (18) est un trou borgne comportant un filetage intérieur et,

- la clé ultime (19) comporte un filetage extérieur compatible avec le filetage intérieur du réceptacle (18).

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le filetage intérieur du réceptacle (18) et le filetage extérieur de la clé ultime (19) sont tous deux à pas inversé.

7. Dispositif selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que :

- le réceptacle comporte, au fond du trou borgne, au moins un aimant, et

- la clé ultime (19) comporte, sur sa face frontale, au moins un aimant,

- lesdits aimants étant aptes à coopérer pour assurer leur attraction réciproque.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les aimants sont disposés en cercle au fond du trou borgne et sur la face frontale de la clé ultime.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que le réceptacle (18) comporte un cylindre (24) mobile, retenu en position proche de l'ouverture du trou borgne par un ressort (25), et qui masque le filetage intérieur du réceptacle (18).

10. Dispositif selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que le fond du trou borgne est solidaire d'un arbre central (26) guidé par un tube (27) de support, fixe par rapport au bouchon (12).

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le tube (27) présente une rainure hélicoïdale (28) dans laquelle se déplace une clavette (19) solidaire de l'arbre central (26).

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que la rainure hélicoïdale (28) présente à son extrémité avant une partie axiale (30) dirigée vers l'arrière, et un ressort repousse l'arbre central (26) et la clavette (29) dans ladite partie axiale (30).

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'un aimant (31) est fixé au tube (27) pour maintenir la clavette (29) en position stable, en l'absence de clé ultime (19), dans ladite partie axiale (30).

14. Dispositif selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que la présentation au réceptacle (18) de la clé ultime (19) entraîne, par l'attirance réciproque des aimants (21,22), le déplacement vers l'avant de l'arbre central (26) et la sortie de la clavette (29) de ladite partie axiale (30).

15. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le réceptacle comprend une paroi percée d'un trou pour l'insertion par la face avant de la paroi et une structure mobile disposée du côté de la face arrière de la paroi et reliée à celle-ci, la structure mobile comportant une partie dite avant qui est engagée dans le trou par la face arrière afin de bloquer l'accès audit trou par la face avant, la structure mobile étant apte à se déplacer vers l'arrière en éloignement de la paroi, tout en restant reliée à la paroi, afin de libérer l'accès au trou par la face avant par coopération de ladite structure mobile avec la clé ultime insérée dans le trou, la structure mobile et la clé ultime comprenant chacune des moyens de couplage magnétique qui sont complémentaires l'un de l'autre afin de solidariser entre elles ladite structure et ladite clé en vue de leur coopération.

16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que les moyens de couplage magnétique de la structure mobile sont disposés dans la partie avant de celle-ci et dissimulés vis-à-vis de la face avant de la paroi.

17. Dispositif selon la revendication 15 ou 16, caractérisé en ce que la clé ultime est munie d'un filetage externe destiné à coopérer avec un filetage interne du trou qui est inaccessible par la face avant de la paroi lorsque la partie avant de la structure mobile est engagée dans le trou.

18. Dispositif selon la revendication 15 ou 16, caractérisé en ce que la clé ultime est munie d'au moins un organe de retenue rétractable qui est destiné à s'insérer dans un logement complémentaire prévu à la périphérie du trou afin de solidariser axialement la clé et la paroi du réceptacle, ledit logement étant inaccessible par la face avant de la paroi lorsque la partie avant de la structure mobile est engagée dans le trou.

19. Dispositif selon la revendication 17 ou 18, caractérisé en ce que la clé ultime couplée magnétiquement à la structure mobile est apte à être tournée autour de son axe longitudinal afin de provoquer la rotation de la structure mobile et son déplacement longitudinal arrière, libérant ainsi l'accès au trou par la face avant de la paroi.

20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que la structure mobile comprend un filetage destiné à coopérer avec un filetage lié à la paroi afin de permettre la rotation et le déplacement longitudinal arrière de ladite structure mobile par coopération entre eux des deux filetages.

21. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le réceptacle comprend une paroi percée d'un trou pour l'insertion par la face avant de la paroi de la clé ultime, la clé étant munie à son extrémité opposée à la tête d'au moins un organe d'ancrage qui est apte à se déployer radialement par rapport à l'axe longitudinal de la clé après insertion de ladite clé dans le trou, empêchant ainsi tout retrait axial de celle-ci.

22. Dispositif selon la revendication 21, caractérisé en ce que ledit au moins un organe d'ancrage est apte à se déployer radialement et de façon automatique après avoir traversé le trou.

23. Dispositif selon la revendication 21, caractérisé en ce que ledit au moins un organe d'ancrage est apte à se déployer radialement après avoir traversé le trou par coopération avec un élément d'aide au déploiement.

24. Dispositif selon l'une des revendications 21 à 23, caractérisé en ce que le trou débouche du côté de la face arrière de la paroi sur une cavité.

25. Dispositif selon les revendications 23 et 24, caractérisé en ce que l'élément d'aide au déploiement est fixé au fond de la cavité.

26. Dispositif selon la revendication 24 ou 25, caractérisé en ce que ledit au moins un organe d'ancrage et au moins une paroi de la cavité sont équipés de moyens de couplage magnétiques complémentaires afin d'exercer une force d'attraction entre eux.

27. Dispositif selon l'une des revendications 21 à 25, caractérisé en ce que la clé ultime est munie d'un filetage externe et le trou est muni d'un filetage interne complémentaire.

28. Hydrant comportant un bouchon de sécurisation (12), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de manœuvre ultime selon l'une des revendications 1 à 27.

29. Hydrant selon la revendication 28, caractérisé en ce qu'il comprend une canalisation (3), un tube de commande (4) muni à une extrémité d'un embout de manœuvre et à l'autre extrémité d'une soupape (7) qui est apte à permettre l'alimentation de la canalisation en eau à partir du réseau principal, au moins une prise branchée sur la canalisation et qui est apte à recevoir des tuyaux d'extinction d'incendie, ladite prise comportant un dispositif de sécurisation qui comprend le bouchon de sécurisation (12), le dispositif de sécurisation portant au moins un premier moyen de retenue destiné à empêcher l'extraction du bouchon de sécurisation de la prise et qui est actionné par un dispositif de verrouillage.

30. Hydrant selon la revendication 29, caractérisé en ce que ledit au moins un premier moyen de retenue est apte à se déplacer lors de son verrouillage à l'intérieur de la canalisation.

31. Hydrant selon la revendication 29 ou 30, caractérisé en ce que ledit au moins un premier moyen de retenue comprend une serrure (14) munie d'un pêne (15).

32. Hydrant selon l'une des revendications 29 à 31, caractérisé en ce que le bouchon de sécurisation est apte à s'insérer au moins partiellement dans la prise.

33. Hydrant selon l'une des revendications 29 à 32, caractérisé en ce que le bouchon de sécurisation comprend un couvercle d'étanchéité.

34. Hydrant selon les revendications 32 et 33, caractérisé en ce que le couvercle d'étanchéité est solidaire du bouchon de sécurisation qui est partiellement inséré dans la prise.

35. Hydrant selon les revendications 32 et 33, caractérisé en ce que le couvercle d'étanchéité est amovible et et le bouchon de sécurisation est apte à être entièrement inséré dans la prise de façon à ne pas interférer avec la mise en place du couvercle sur le dispositif d'accrochage de la prise.

36. Hydrant selon l'une des revendications 29 à 35, caractérisé en ce que le dispositif de sécurisation porte au moins un deuxième moyen de retenue qui est apte à coopérer avec le tube de commande (4) ou avec une paroi de la canalisation de façon à interdire l'enfoncement du bouchon de sécurisation dans la prise.

37. Hydrant selon l'une des revendications 29 à 36, caractérisé en ce que le tube de commande porte au moins une pièce (216c) avec laquelle coopère ledit dispositif de sécurisation pour empêcher le mouvement du tube de commande.

38. Hydrant selon les revendications 36 et 37, caractérisé en ce que la pièce rapportée sur le tube de commande forme au moins un téton (216c) dépassant dudit tube et ledit au moins un deuxième moyen de retenue prend appui sur ledit au moins un téton.

39. Hydrant selon la revendication 37 ou 38, caractérisé en ce que ledit au moins un deuxième moyen de retenue est apte à s'écarter de l'axe du bouchon de sécurisation pour se positionner latéralement par rapport au tube de commande et apte à se rapprocher dudit tube sur l'action du dispositif de verrouillage de façon à, en position verrouillée, bloquer en rotation dans les deux sens ladite au moins une pièce rapportée (216c).

40. Hydrant selon la revendication 39, caractérisé en ce que ledit au moins un deuxième moyen de retenue est une palette en forme d'anneau dans lequel s'engage au moins un téton porté par ladite au moins une pièce rapportée.

41. Hydrant selon la revendication 39, caractérisé en ce que ledit au moins un deuxième moyen de retenue est une palette ayant la forme d'un cône évidé dans lequel s'engage au moins un téton porté par ladite au moins une pièce rapportée.

42. Hydrant selon la revendication 37 ou 38, caractérisé en ce que le bouchon de sécurisation a la forme d'un cylindre évidé dans sa partie supérieure de manière à former deux appendices latéraux (11a, 11b ; 217) séparés l'un de l'autre par une partie en creux dont le fond (11c ; 215) constitue le deuxième moyen de retenue.

43. Hydrant selon l'une des revendications 36 à 42, caractérisé en ce que ledit au moins un deuxième moyen de retenue est apte à s'écarter de l'axe du bouchon de sécurisation pour se positionner latéralement par rapport au tube de commande et apte à se rapprocher dudit tube sous l'action du dispositif de verrouillage de façon à, en position verrouillée, bloquer radialement ledit bouchon par rapport au tube de commande.

Description:
« Dispositif de manœuvre ultime pour hydrant sécurisé »

L'invention concerne un dispositif de manœuvre ultime pour hydrant sécurisé et un hydrant sécurisé comprenant un tel dispositif.

Les bornes d'alimentation en eau, telles que les bouches d'incendie, les bouches de lavage, les poteaux d'incendie, les colonnes sèches ou humides, sont réunies sous le terme générique d'hydrants. Pour éviter leur utilisation abusive, les hydrants sont munis de dispositifs de sécurisation, constitués essentiellement d'un bouchon portant un moyen de retenue, tel qu'un pêne, actionné par une serrure mécanique ou électronique. Ainsi, une fois le bouchon verrouillé, l'accès à la commande d'ouverture de l'alimentation en eau n'est possible qu'à un détenteur de clé compatible avec la serrure mécanique ou électronique.

Cette serrure rend l'hydrant inaccessible aux tiers, mais elle ne doit pas empêcher les pompiers d'intervenir, même s'ils n'ont pas la clé.

Un but de l'invention est de proposer un dispositif de manœuvre ultime pour hydrant sécurisé qui permette d'enlever le bouchon de sécurisation de l'hydrant même en l'absence de la clé ou en cas de non fonctionnement de la clé ou en l'absence d'un élément de déverrouillage du bouchon qui a été verrouillé par l'utilisation d'un autre moyen de retenue, ou en cas de non fonctionnement de cet élément de déverrouillage.

L'invention a pour objet un dispositif de manœuvre ultime, , pour hydrant comportant un bouchon de sécurisation, caractérisé en ce que le dispositif comporte :

- une zone de contact du bouchon de sécurisation de l'hydrant, et

- une clé ultime apte à être fixée à la zone de contact et à assurer, par traction sur la clé, l'arrachage du bouchon.

En fixant/solidarisant la clé à la zone de contact du bouchon par des moyens de fixation/d'accrochage adaptés et complémentaires (moyens de la clé et de la zone de contact complémentaires l'un de l'autre), on forme ainsi un dispositif de manœuvre ultime. Ce dispositif permet d'arracher en force le bouchon (qui est installé dans une prise de l'hydrant) par traction sur la clé ultime. Les moyens de fixation/d'accrochage (ou solidarisation) de la clé à la zone de contact sont par exemple de type mécanique et/ou magnétique.

On notera que le bouchon de sécurisation peut comporter une serrure ou un autre moyen de retenue du bouchon qui nécessite, pour son déverrouillage, un élément de déverrouillage.

Selon d'autres caractéristiques possibles, prises isolément en combinaison l'une avec l'autre :

- la zone de contact et la clé ultime sont aimantées.

- la zone de contact prend la forme d'un réceptacle disposé dans le bouchon de sécurisation.

- la clé ultime est apte à être vissée dans le réceptacle. Ce moyen de fixation/d'accrochage est particulièrement simple à installer sur le bouchon et à utiliser.

D'autres moyens sont toutefois envisageables.

Avantageusement, le réceptacle est un trou borgne comportant un filetage intérieur et, la clé ultime comporte un filetage extérieur compatible avec le filetage intérieur du réceptacle.

De manière avantageuse, le filetage intérieur du réceptacle et le filetage extérieur de la clé ultime sont tous deux à pas inversé.

De préférence, le réceptacle comporte, au fond du trou borgne, au moins un aimant, et la clé ultime comporte, sur sa face frontale, au moins un aimant, lesdits aimants étant aptes à coopérer pour assurer leur attraction réciproque.

Avantageusement, les aimants sont disposés en cercle au fond du trou borgne et sur la face frontale de la clé ultime.

De manière avantageuse, le réceptacle comporte un cylindre mobile, retenu en position proche de l'ouverture du trou borgne par un ressort, et qui masque le filetage intérieur du réceptacle.

De préférence, le fond du trou borgne est solidaire d'un arbre central guidé par un tube de support, fixe par rapport au bouchon.

Avantageusement, le tube présente une rainure hélicoïdale dans laquelle se déplace une clavette solidaire de l'arbre central. De manière avantageuse, la rainure hélicoïdale présente à son extrémité avant une partie axiale dirigée ver l'arrière, et un ressort repousse l'arbre central et la clavette dans ladite partie axiale.

De préférence, un aimant est fixé au tube pour maintenir la clavette en position stable, en l'absence de clé ultime, dans ladite partie axiale.

Avantageusement, la présentation au réceptacle de la clé ultime entraîne, par l'attirance réciproque des aimants, le déplacement vers l'avant de l'arbre central et la sortie de la clavette de ladite partie axiale.

Selon d'autres caractéristiques possibles, prises isolément ou en combinaison l'une avec l'autre :

- le réceptacle comprend une paroi percée d'un trou pour l'insertion par la face avant de la paroi et une structure mobile disposée du côté de la face arrière de la paroi et reliée à celle-ci, la structure mobile comportant une partie dite avant qui est engagée dans le trou par la face arrière afin de bloquer l'accès audit trou par la face avant, la structure mobile étant apte à se déplacer vers l'arrière en éloignement de la paroi, tout en restant reliée à la paroi, afin de libérer l'accès au trou par la face avant par coopération de ladite structure mobile avec la clé ultime insérée dans le trou, la structure mobile et la clé ultime comprenant chacune des moyens de couplage magnétique qui sont complémentaires l'un de l'autre afin de solidariser entre elles ladite structure et ladite clé en vue de leur coopération ;

- les moyens de couplage magnétique de la structure mobile sont disposés dans la partie avant de celle-ci et dissimulés vis-à-vis de la face avant de la paroi ;

- la clé ultime est munie d'un filetage externe destiné à coopérer avec un filetage interne du trou qui est inaccessible par la face avant de la paroi lorsque la partie avant de la structure mobile est engagée dans le trou ;

- la clé ultime est munie d'au moins un organe de retenue rétractable qui est destiné à s'insérer dans un logement complémentaire prévu à la périphérie du trou afin de solidariser axialement la clé et paroi du réceptacle, ledit logement étant inaccessible par la face avant de la paroi lorsque la partie avant de la structure mobile est engagée dans le trou ; - la clé ultime couplée magnétiquement à la structure mobile est apte à être tournée autour de son axe longitudinal afin de provoquer la rotation de la structure mobile et son déplacement longitudinal arrière, libérant ainsi l'accès au trou par la face avant de la paroi ;

- la structure mobile comprend un filetage destiné à coopérer avec un filetage lié à la paroi afin de permettre la rotation et le déplacement longitudinal arrière de ladite structure mobile par coopération entre eux des deux filetages ;

- le réceptacle comprend une paroi percée d'un trou pour l'insertion par la face avant de la paroi de la clé ultime, la clé étant munie à son extrémité opposée à la tête d'au moins un organe d'ancrage qui est apte à se déployer radialement par rapport à l'axe longitudinal de la clé après insertion de ladite clé dans le trou, empêchant ainsi tout retrait axial de celle-ci ;

- ledit au moins un organe d'ancrage est apte à se déployer radialement et de façon automatique après avoir traversé le trou ;

- ledit au moins un organe d'ancrage est apte à se déployer radialement après avoir traversé le trou par coopération avec un élément d'aide au déploiement ;

- le trou débouche du côté de la face arrière de la paroi sur une cavité ;

- l'élément d'aide au déploiement est fixé au fond de la cavité ;

- ledit au moins un organe d'ancrage et au moins une paroi de la cavité sont équipés de moyens de couplage magnétiques complémentaires afin d'exercer une force d'attraction entre eux ;

- la clé ultime est munie d'un filetage externe et le trou est muni d'un filetage interne complémentaire.

L'invention a également pour objet un hydrant comportant un bouchon de sécurisation et qui comprend un dispositif de manœuvre ultime tel que brièvement exposé ci-dessus.

Selon d'autres caractéristiques possibles, prises isolément ou en combinaison l'une avec l'autre :

- l'hydrant comprend une canalisation, un tube de commande muni à une extrémité d'un embout de manœuvre et à l'autre extrémité d'une soupape qui est apte à permettre l'alimentation de la canalisation en eau à partir du réseau principal, au moins une prise branchée sur la canalisation et qui est apte à recevoir des tuyaux d'extinction d'incendie, ladite prise comportant un dispositif de sécurisation qui comprend le bouchon de sécurisation, le dispositif de sécurisation portant au moins un premier moyen de retenue destiné à empêcher l'extraction du bouchon de sécurisation de la prise et qui est actionné par un dispositif de verrouillage ;

- ledit au moins un premier moyen de retenue est apte à se déplacer lors de son verrouillage à l'intérieur de la canalisation ;

- ledit au moins un premier moyen de retenue comprend une serrure munie d'un pêne ;

- le bouchon de sécurisation est apte à s'insérer au moins partiellement dans la prise ;

- le bouchon de sécurisation comprend un couvercle d'étanchéité ;

- le couvercle d'étanchéité est solidaire du bouchon de sécurisation qui est partiellement inséré dans la prise ;

- le couvercle d'étanchéité est amovible et le bouchon de sécurisation est apte à être entièrement inséré dans la prise de façon à ne pas interférer avec la mise en place du couvercle sur le dispositif d'accrochage de la prise ;

- le dispositif de sécurisation porte au moins un deuxième moyen de retenue qui est apte à coopérer avec le tube de commande ou avec une paroi de la canalisation de façon à interdire l'enfoncement du bouchon de sécurisation dans la prise ;

- le tube de commande porte au moins une pièce avec laquelle coopère ledit dispositif de sécurisation pour empêcher le mouvement du tube de commande ;

- la pièce rapportée sur le tube de commande forme au moins un téton dépassant dudit tube et ledit au moins un deuxième moyen de retenue prend appui sur ledit au moins un téton ;

- ledit au moins un deuxième moyen de retenue est apte à s'écarter de l'axe du bouchon de sécurisation pour se positionner latéralement par rapport au tube de commande et apte à se rapprocher dudit tube sur l'action du dispositif de verrouillage de façon à, en position verrouillée, bloquer en rotation dans les deux sens ladite au moins une pièce rapportée.

- ledit au moins un deuxième moyen de retenue est une palette en forme d'anneau dans lequel s'engage au moins un téton porté par ladite au moins une pièce rapportée ;

- ledit au moins un deuxième moyen de retenue est une palette ayant la forme d'un cône évidé dans lequel s'engage au moins un téton porté par ladite au moins une pièce rapportée ;

- le bouchon de sécurisation a la forme d'un cylindre évidé dans sa partie supérieure de manière à former deux appendices latéraux séparés l'un de l'autre par une partie en creux dont le fond constitue le deuxième moyen de retenue ;

- ledit au moins un deuxième moyen de retenue est apte à s'écarter de l'axe du bouchon de sécurisation pour se positionner latéralement par rapport au tube de commande et apte à se rapprocher dudit tube sous l'action du dispositif de verrouillage de façon à, en position verrouillée, bloquer radialement ledit bouchon par rapport au tube de commande.

L'invention est décrite ci-après avec référence, aux dessins annexés dans lesquels :

- les figures 1a et 1b sont des vues en coupe respectives d'un poteau d'incendie et d'une bouche d'incendie ;

- la figure 2 est une vue en perspective éclatée d'une structure de protection d'un hydrant contre le vol d'eau, munie d'un bouchon de sécurisation à clé, le bouchon étant équipé d'un réceptacle d'un dispositif de manœuvre ultime selon un mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 3 est une vue en perspective de la clé d'un dispositif de manœuvre ultime selon un mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 4 est une vue de face d'un réceptacle du dispositif de manœuvre ultime selon un mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 5 est une vue en coupe axiale du réceptacle de la figure 4 ;

- la figure 6 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation du dispositif de manœuvre ultime selon l'invention ; - la figure 7 est une vue de côté du dispositif de manœuvre ultime de la figure 6,

- les figures 8a et 8b sont des vues illustrant respectivement en coupe et en perspective un poteau d'incendie intégrant un dispositif de manœuvre ultime selon un mode de réalisation de l'invention ;

- les figures 9a-c, 10a-b, 11a-b, 12a-b, 13a-b, 14a-c et 15a-c illustrent des dispositifs de manœuvre ultime selon des variantes de réalisation de l'invention ;

- la figure 16 est une vue schématique en coupe d'un bouchon pour un hydrant selon un mode de réalisation de l'invention, en position verrouillée ;

- la figure 17 est une vue schématique en perspective d'un bouchon pour un hydrant, selon un mode de réalisation de l'invention, en position déverrouillée ;

- la figure 18 est une vue schématique en perspective d'un bouchon pour hydrant, selon un autre mode de réalisation de l'invention, en position déverrouillée ;

- les figures 19 et 20 sont des vues en coupe de face et de profil d'un bouchon pour un poteau d'incendie selon encore un autre mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 21 est une vue en coupe de profil d'un bouchon selon le mode de réalisation des figures 19 et 20, en cours d'introduction dans la prise ;

- la figure 22 est une vue de dessus d'un bouchon de sécurisation d'une bouche d'incendie, muni d'un réceptacle d'un dispositif de manœuvre ultime selon l'invention ;

- la figure 23 est une vue de dessus d'un bouchon de sécurisation d'une bouche de lavage, muni du réceptacle d'un dispositif de manœuvre ultime selon un mode de réalisation de l'invention.

En se référant à la figure 1a, on voit un poteau d'incendie (ou hydrant) comprenant un corps 1 enfermé pour sa partie supérieure dans un capotage 2. Ce corps est formé essentiellement d'une canalisation 3 sensiblement verticale dont une première partie, dans le cas du poteau d'incendie, est enfouie dans le sol et une seconde partie hors sol. Cette canalisation porte en elle un tube de commande 4 dont l'extrémité supérieure a la forme d'un embout de manœuvre mâle 5 sur lequel vient s'emmancher une poignée de commande fixe ou amovible 6. A l'extrémité inférieure, le tube ou tige de commande 4 porte une soupape 7 formant robinet pour la libération de l'eau en provenance du réseau principal d'alimentation.

La canalisation 3 est fixée à sa partie inférieure sur la canalisation d'amenée d'eau en provenance du réseau principal et forme, au niveau de la soupape 7, un siège pour le joint d'étanchéité de celle-ci. A sa partie supérieure la canalisation 3 débouche sur une ou plusieurs prises 8 sur lesquelles viennent se brancher les tuyaux des pompiers. Les prises présentent une partie cylindrique 10 s'écartant, dans le cas d'un poteau d'incendie, de façon sensiblement radiale de la canalisation 3 et se terminent par un dispositif d'accrochage pour un bouchon 9 qui assure l'étanchéité lorsque la prise n'est pas utilisée.

Sur la figure 1b, la situation est analogue pour la bouche d'incendie, les mêmes références désignant les mêmes éléments.

Sur la figure 2, la structure de protection (dispositif de sécurisation) d'un hydrant du type poteau d'incendie se compose d'un corps 11 inséré dans une prise 8 de la figure 1a du poteau d'incendie.

Le corps 11 reçoit un bouchon 12 glissé à l'intérieur du corps 11 et solidarisé au corps 11 par exemple par les vis 13 (d'autres moyens de solidarisation sont toutefois envisageables : collage...). Le bouchon 12 comporte un moyen de retenue pour empêcher l'extraction du bouchon de l'hydrant tel que, de manière connue, une serrure 14 munie d'un pêne 15. La serrure 14 est bloquée sur le bouchon au moyen d'un écrou 16. Lorsque le bouchon 12 est en place, la manœuvre de la clé, non représentée, fait pivoter le pêne 15 qui s'insère dans la rainure 17 du corps 11, et va se bloquer derrière une butée non représentée du poteau d'incendie. Ainsi, l'accès à la commande d'ouverture de l'alimentation en eau est sécurisé.

En cas d'incendie, la manœuvre de la serrure 14 au moyen de la clé fait pivoter le pêne 15 vers l'intérieur du corps 11 et libère le bouchon 12 et le corps 11, qui peuvent être retirés ensemble pour laisser libre l'accès à la commande d'ouverture de l'alimentation en eau.

Dans le cas où la clé de la serrure 14 n'est pas disponible, l'accès à l'eau reste bloqué. Pour permettre l'utilisation du poteau d'incendie, il est prévu selon l'invention un dispositif de manœuvre ultime, c'est-à-dire de manœuvre en force du dispositif de sécurisation (11,12), par déformation du pêne 15 ou rupture du pêne 15.

A cet effet, le bouchon 12 est équipé d'une zone de contact qui prend par exemple la forme d'un réceptacle 18 destiné à recevoir une clé ultime 19 (la clé va être fixée/ solidarisée à la zone de contact), l'ensemble du réceptacle 18 et de la clé ultime 19 constituant un dispositif de manœuvre ultime. Le réceptacle 18 comporte un filetage intérieur et la clé ultime 19 comporte un filetage 20 extérieur correspondant. Pour éviter une ouverture par des tiers, les filetages ne sont pas des filetages usuels, et sont de préférence des filetages à pas inversé.

Par ailleurs, la face frontale de la clé ultime 19 comporte au moins un aimant 21 (figure 3) et le fond du réceptacle 18 comporte au moins un aimant 22 (figures 4, 5). Le, ou les, aimant(s) de la clé ultime 19 et le, ou les, aimant(s) du réceptacle ont des polarités opposées de façon à assurer une solidarité renforcée entre la clé 19 et le réceptacle 18 après vissage de la clé 19 dans le réceptacle 18. Il est prévu que par aimants on désigne soit des aimants permanents soit des éléments ferromagnétiques.

Il est aussi prévu que les aimants puissent être placés selon une disposition particulière, par exemple en ligne ou en cercle, aussi bien au fond du trou borgne que sur la face frontale de la clé ultime.

La tête 23 de la clé ultime 19 est large et se présente sous forme d'anneau pour pouvoir être entraînée en force en vue d'arracher le dispositif de sécurisation 11,12 de l'hydrant.

Ainsi, en cas d'incendie, les pompiers arrivent à l'hydrant avec une clé ultime. Si la clé de la serrure 14 n'est pas disponible sur place, ils vissent (ou de façon plus générale solidarisent) la clé ultime 19 dans le réceptacle 18 et, par traction sur la tête 23 de la clé ultime 19, ils arrachent le bouchon 12 et le corps 11 en déformant ou brisant le pêne 15. Selon un mode de réalisation de l'invention (figures 4 et 5), le réceptacle 18 est constitué essentiellement par un trou borgne cylindrique, équipé d'un filetage intérieur et, au fond, d'au moins un aimant 22.

De préférence, à l'intérieur du réceptacle 18, est disposé un cylindre 24 mobile, retenu en position proche de l'ouverture du réceptacle 18 par un ressort intérieur 25 du réceptacle 18. Lorsque la clé ultime 19 est présentée sur le réceptacle 18, elle repousse le cylindre 24 au cours de son vissage dans le réceptacle. Le ressort 25 est comprimé dans un logement annulaire entourant le fond du réceptacle 18. Le cylindre 24 est solidaire du réceptacle 18 grâce au ressort 25 qui les relie l'un à l'autre. Le cylindre 24 permet de ne rendre visible et accessible le filetage intérieur du réceptacle 18 que lors de l'insertion de la clé ultime 19. Lorsque la clé ultime 19 a été extraite, le cylindre 24 retrouve sa position initiale déployée sous l'effet du ressort 25.

Comme représenté sur la figure 2 décrite ci-dessus, le corps 11 comprend un moyen de retenue qui est apte à empêcher l'enfoncement du tube de commande 4 par coopération avec ce dernier.

A cet effet, l'extrémité du corps 11 opposée à celle portant le bouchon 12 a la forme générale d'un fourche dotée de deux bras 11a, 11b ou appendices latéraux qui sont séparés l'un de l'autre par une partie en creux dont le fond 11c constitue ledit moyen de retenue.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention (figures 6, 7) le fond du réceptacle n'est pas fixe, et il est susceptible d'être déplacé en rotation par rapport à son axe et en translation axiale, lors de l'insertion de la clé ultime 19. A cet effet, le fond du réceptacle 18 est solidaire d'un arbre central 26 guidé par un tube 27 de support, qui est fixe par rapport au bouchon 12. Ainsi, lorsque la clé ultime 19 est vissée dans le réceptacle 18, les aimants 21 de la clé 19 et 22 du fond de réceptacle 18 se lient (couplage magnétique) et l'arbre central 26 se déplace avec la clé ultime 19.

Selon un mode de réalisation, le tube 27 présente une rainure hélicoïdale 28 dans laquelle se déplace une clavette 29 solidaire de l'arbre central 26. La rainure 28 présente à son extrémité avant, une partie 30 axiale et dirigée vers l'arrière. Au repos, un ressort (non représenté) repousse l'arbre central 26 vers l'arrière et la clavette 29 dans la partie axiale 30 formant logement.

Ainsi, l'arbre central 26 ne peut pas être déplacé en rotation, ce qui empêche l'ouverture du bouchon 12.

Lorsque la clé ultime 19 est présentée au réceptacle 18, ses aimants 21 attirent les aimants 22 du fond du réceptacle 18. Le fond et l'arbre central

26 qui en est solidaire sont alors déplacés vers l'avant et la clavette 29 sort de la partie axiale 30 de la rainure et libère la rotation de l'arbre central 26 qui suit alors le déplacement en rotation et en translation axiale de la clé ultime 19. Sur les figures 6 et 7, le pas de la rainure hélicoïdale 28 a été exagéré pour la clarté du dessin. Avantageusement, un petit aimant 31 est fixé au tube

27 pour maintenir la clavette 29 en position stable, en l'absence de clé ultime 19, dans la partie axiale 30.

Les figures 8a et 8b illustrent un hydrant 40 et l'implantation du dispositif de sécurisation amovible 11, 12 du dispositif de manœuvre des figures précédentes à l'intérieur d'une prise principale 42 de l'hydrant.

Les caractéristiques de l'hydrant des figures 1a et 1b sont reprises pour l'hydrant 40 pour la plupart des éléments et les références sont conservées pour les éléments identiques.

Sur la figure 8a (vue en coupe arrachée) le dispositif de sécurisation 11, 12 est entièrement inséré à l'intérieur de la prise 42 et la fourche de l'extrémité du corps 11 vient entourer la tige de commande 4 comme décrit plus haut.

Un organe de blocage (butée) 46 est schématiquement représenté sur la tige 4, sous le dispositif 11, 12, de manière à venir en butée contre celui-ci en cas de tentative non autorisée de remontée de la tige.

Sur la figure 8b, la clé ultime 19 du dispositif de manœuvre est représentée fixée au dispositif 11, 12.

Les figures suivantes 9a à 15c illustrent des variantes de réalisation des modes de réalisation des figures 2 à 8b.

Sur la figure 9a, la clé ultime 19 est équipée à son extrémité d'un filetage externe mais peut ne pas en être munie dans le cas d'autres variantes possibles. Ces différentes variantes mécaniques peuvent également être munies d'aimants à titre optionnel.

Sur la figure 3 déjà décrite, l'aimantation est représentée par les différents modules magnétiques 21 positionnés au milieu de la face d'extrémité.

Sur la figure 9a, ces modules sont remplacés par une couronne extérieure aimantée 51a ainsi que par un cylindre 51b également aimanté qui peut être positionné ou non en son centre.

Sur les figures 9b et 9c, le filetage mécanique externe n'existe plus sur cette variante de clé ultime et l'aimantation est représentée par la couronne extérieure 51a et par le cylindre central associé 51b. Le filetage est remplacé par une gorge 52 qui est destinée à coopérer avec une forme complémentaire de la zone de contact (réceptacle) du bouchon de sécurisation.

La clé ultime 19 peut être utilisée avec ou sans aimants, avec un filetage ou avec tout autre dispositif d'ancrage tel que l'un de ceux représentés sur les figures 10a à 13b.

Sur la figure 10a, la clé ultime 60 s'insère dans la trou 62 de la paroi 63 du réceptacle dédiée à cet effet pour être complètement intégrée dans la cavité associée 64 (réceptacle) dont la paroi 63 forme la paroi avant. Dans cet exemple, la clé ultime est équipée d'un empennage mobile 66 (organes d'ancrage déployables) qui, une fois introduit, dans la cavité fermée 64, s'ouvre automatiquement et permet de ne plus pouvoir extraire cet empennage, permettant ainsi à la clé ultime de remplir sa fonction : solidariser les deux éléments pour une extraction en force. Ce type de clé ultime peut être muni ou non d'un filetage (filetage 60a sur la figure 10b). Ce filetage complique en outre la duplication des clés par des fraudeurs.

Sur la figure 11a, la clé ultime 70 est munie d'un empennage inversé 72 qui s'écarte au fur et à mesure que la clé est introduite dans la cavité 74. L'écartement de l'empennage est assuré grâce à la présence d'une tige 76 (élément d'aide au déploiement) judicieusement positionnée dans la paroi de fond 74a de la cavité et qui permet l'ouverture de l'empennage.

L'empennage mobile 72 s'ouvre au contact de la tige 76. Comme décrit en référence aux figures 11a, 11b la tige est pourvue d'un filetage qui coopère avec un filetage complémentaire de l'empennage pour le déploiement de ce dernier.

Par ailleurs, la présence d'un filetage externe 70a destiné à coopérer avec un filetage complémentaire du trou dans la paroi complexifie la structure de la clé et donc son imitation par des fraudeurs.

Dans les différentes solutions précédemment décrites (fig. 10a et figs. 11a-b), l'empennage peut être équipé d'éléments aimantés sur sa surface extérieure de manière à ce que ces éléments aimantés soient naturellement attirés par des éléments aimantés complémentaires qui sont disposés sur ou dans les parois délimitant la cavité.

On notera que le filetage 70a autorise la réutilisation à plusieurs reprises du dispositif.

La cavité 74 étant plus encombrée que la cavité 64, l'introduction d'éléments étrangers par des personnes mal intentionnées est rendue encore plus difficile.

Les figures 12a-b et 13a-b présentent d'autres solutions de solidarisation entre la clé ultime et son socle ou support d'attache (zone de contact/réceptacle).

La figure 12a représente la clé ultime 80 équipée à son extrémité d'un élément du type cheville à expansion 82. L'introduction axiale de la clé ultime dans le trou borgne 84 permet d'écarter radialement les ailettes 86 (organes d'ancrage) dans la cavité 88. Ces ailettes, une fois déployées, ne peuvent plus reprendre leur position initiale, rendant ainsi solidaire la clé ultime de son socle (réceptacle) dans sa position prévue pour l'arrachage en force par traction sur la clé.

Dans le cas de la figure 12b, (variante de la figure 12a), la clé ultime 80 doit être vissée dans le trou fileté prévu dans la paroi avant 83 de la cavité (via le filetage 80a), cette action de vissage permettant l'ouverture des ailettes dans la cavité.

Sur les figures 13a et 13b, le principe de fonctionnement est sensiblement identique à celui décrit en référence aux figures 11a et 11b couplé au principe décrit en référence aux figures 12a et 12b : un élément 92 positionné en fond de cavité 94 permet, par coopération avec la partie déployable 96 (organes d'ancrage) équipant l'extrémité de la clé ultime 90, l'ouverture des ailettes 98 de cette partie. Cette clé ultime peut être à usage unique ou peut être utilisée plusieurs fois grâce au fonctionnement du filetage de l'empennage de la clé ultime qui se combine avec le filetage complémentaire de l'élément 92 positionné en fond de cavité.

Les figures 14a-c illustrent une autre variante d'accrochage et de solidarisation de la clé ultime au socle associé qui est proche du fonctionnement des figures 6 et 7.

Pour la description de ce mode de fonctionnement, la clé ultime 100 est équipée d'un filetage 100a.

En position d'attente, et en l'absence de clé, le trou borgne 102 de la paroi 104 sur lequel la clé ultime 100 vient s'accrocher n'est pas accessible de l'extérieur (face avant de la paroi) car non visible en raison de la présence d'une partie avant d'une structure mobile 120 engagée dans le trou et notamment de sa face avant 120a (fig. 14b).

La seule surface visible extérieurement de cette structure mobile est celle de la face avant 120a qui est lisse et forme un cache de sorte qu'aucun équipement externe ne puisse venir se solidariser à ladite structure et s'y accrocher.

Une pièce 106 formant support est fixée dans le trou 102 et sur la face arrière de la paroi 104 autour dudit trou. Cette pièce comprend un double filetage externe 106a et interne 106b et une paroi d'extrémité 106c qui est retirée pour le montage de la structure mobile 120 et remise en place après (fig. 14a). La structure mobile 120 est équipée d'un double filetage interne 120b et externe 120c. Le filetage interne 120b est aménagé à l'intérieur d'une cavité 120d tandis que le filetage externe 120c est aménagé sur une partie avant 120e formant extension axiale. Des aimants 120f sont fixés derrière la face avant 120a à l'intérieur de la partie 120e. La structure mobile 120 est solidarisée à la pièce 106 (et donc à la paroi 104 socle/réceptacle) et donc à la paroi 104 par l'intermédiaire des filetages complémentaires 106a et 120b, d'une part, et 106b et 120c, d'autre part (fig. 14b, en attente d'une clé ultime 100). La structure se déplace en rotation et longitudinalement dans le trou borgne mais ne peut pas être séparée du socle.

Plus particulièrement, la structure mobile 120 se déplace dans le socle de par la présence d'une rainure hélicoïdale 120g dédiée à cet effet et similaire à la rainure 28 des figures 6 et 7.

Lorsque la clé ultime 100 est approchée du trou, ses aimants 100b viennent se positionner face à ceux 120f qui équipent l'arrière de la face visible 120a, solidarisant ainsi la clé ultime à la structure mobile 120 par couplage magnétique.

En tournant la clé autour de son axe la structure mobile est entraînée et tourne et se déplace longitudinalement vers l'arrière, dégageant ainsi progressivement l'ouverture du trou et le filetage intérieur 106b. Le filetage extérieur 100a de la clé peut alors coopérer pleinement avec le filetage intérieur 106b du trou et s'y accrocher mécaniquement et la structure mobile 120 poursuit son déplacement (fig. 14c).

La structure 120 est limitée dans son déplacement par la présence de la paroi arrière 106c qui forme butée. La clé ainsi solidarisée et fermement ancrée dans le socle ou paroi 104, peut remplir la fonction à laquelle elle est dédiée : extraire le dispositif (bouchon de sécurisation).

Les figures 15a-c illustrent une variante des figures 14a-c : le trou borgne 132 n'est pas équipé d'un filetage intérieur, de même la structure mobile 140 qui se déplace dans ce trou borgne n'est pas équipée d'un filetage externe complémentaire (fig. 15a). Les autres éléments des figures 14a-c sont repris et conservent les mêmes références.

Dans cette variante, la clé 130 est équipée d'au moins deux ergots rétractables 134 (organes de retenue) qui sont par exemple situés à proximité des aimants 100b comme illustré sur la figure 15b.

En l'absence de clé, le trou borgne lisse 132 de la paroi 104 (socle/réceptacle) n'est pas accessible par la face avant de la paroi en raison de la face avant 120a et aucun équipement ne peut venir s'accrocher sur la face visible 120a de la structure mobile 140 (fig. 15b).

La clé adaptée 130 est approchée : les aimants 100b de la clé viennent se positionner en face de ceux 120f situés derrière la face 120a lisse et visible extérieurement de la structure mobile et s'accouplent magnétiquement à ces derniers.

La rotation de la clé dans le trou borgne est nécessaire pour permettre le déplacement longitudinal arrière de la structure 140 (solidaire de son socle/paroi) par coopération des filetages complémentaires 106a et 120b.

La structure déplacée vers l'arrière libère ainsi les logements 136 du trou dédiés à l'introduction des ergots 134 de la clé et la clé ainsi solidarisée et ancrée au socle peut remplir sa fonction (position de la figure 15c).

On notera que la structure mobile des figures 14a-c et 15a-c peut, alternativement, être logée dans une cavité telle que celle des figures 10a à 13b.

La paroi de fond de la cavité qui fait face à la structure mobile fait office de butée axiale à la place de la paroi arrière 106c qui peut alors être om ise.

Les figures 16 à 21 reprennent les mêmes éléments que ceux des figures 1a et 1b mais leurs références sont toutefois précédées du chiffre « 2 » pour distinguer ce mode de réalisation des précédents.

En se référant aux figures 16 et 17 un bouchon 209 pour hydrant selon un mode de réalisation de l'invention comprend un couvercle 211 apte à se fixer sur le dispositif d'accrochage de la partie cylindrique 210 de la prise 208. Ce bouchon est porteur d'un ensemble d'éléments destinés à pénétrer à l'intérieur de la prise 208 de façon à interdire son arrachement ou son enfoncement. Sur ce bouchon est tout d'abord fixé un dispositif de verrouillage 212 tel qu'une serrure actionnable par une clé (non représentée) qui commande des pênes 213 susceptibles en premier lieu de s'écarter de l'axe du bouchon pour interdire l'enlèvement du bouchon (moyen de retenue) et en second lieu de se rétracter à l'intérieur dudit bouchon pour le libérer de la prise. Ces pênes sont ici positionnés de façon à ce qu'ils se déploient en position verrouillée à l'intérieur de la canalisation 203. Le bouchon 209 porte également au-delà de ces pênes un support 214 s'étendant en direction du tube de commande 204. Sur ce support est fixée une palette 215 qui vient sensiblement en butée sur le tube de commande 204 lorsque le bouchon est verrouillé sur la prise 208. La figure 17 montre les mêmes éléments lorsque le bouchon est déverrouillé et qu'il est en cours de retrait de la prise 208.

Dans une variante de l'invention, qui procure une meilleure sécurisation de l'hydrant, le support 214 est réalisé en deux parties 214a et 214b. Ces deux parties 214a et 214b portent deux palettes 215a et 215b qui peuvent s'écarter de l'axe du bouchon une fois qu'elles ont pénétré à l'intérieur de la canalisation 203; elles peuvent ensuite, une fois que le bouchon 209 a été mis en place, être ramenées l'une vers l'autre, sous l'action par exemple de la clé du dispositif de verrouillage 212, de façon à enserrer le tube de commande 204. La forme de ces deux palettes 215a et 215b est telle qu'elles peuvent, une fois refermées, emprisonner le tube de commande entre elles et même, si l'appui est suffisamment fort, empêcher la rotation de celui- ci. Dans cette variante les pênes 213 sont inutiles (ou maintenus à titre de redondance) puisque les palettes 215a et 215b empêchent, à elles seules, à la fois l'extraction du bouchon et son expulsion à l'intérieur de la canalisation 3.

En se référant à la figure 18, on va maintenant décrire un autre mode de réalisation. Les éléments du poteau et du bouchon identiques au précédent mode de réalisation sont désignés par le même chiffre de référence et ne sont pas décrits à nouveau. Le bouchon présente également une serrure, équipée au besoin de pênes 213 (non représentés sur la figure 18) comme dans le mode de réalisation précédent, dans le but d'empêcher l'extraction du bouchon. Ici, le tube de commande 204 est transpercé radialement par une barre 216 dont deux tétons 216a et 216b font saillie à l'intérieur de la canalisation 203. Le support 214 est réalisé en deux parties 214a et 214b se terminant par des palettes 215a et 215b susceptibles de venir en appui sur les tétons 216a et 216b de façon à empêcher la rotation du tube de commande 204 lorsque le bouchon est en place.

Dans une variante de ce mode de réalisation, qui procure là encore une meilleure sécurisation de l'hydrant, les parties 214a et 214b peuvent s'écarter de l'axe du bouchon une fois qu'elles ont pénétré à l'intérieur de la canalisation 203; elles peuvent ensuite, une fois que le bouchon 209 a été mis en place, être ramenées l'une vers l'autre, sous l'action par exemple de la clé de la serrure 212, de façon à emprisonner les deux tétons 216a et 216b. Dans cette variante les palettes 215a et 215b ont une forme adaptée à l'emprisonnement des tétons, telle que celle d'un anneau ou d'un cône évidé. De même que précédemment, dans cette variante les pênes 213 sont inutiles (ou maintenus à titre de redondance), leur fonction d'empêcher l'extraction du bouchon étant déjà assurée par les palettes 215a et 215b. En se référant aux figures 19 à 21 on va maintenant décrire un autre mode de réalisation de l'invention. Ce mode est particulièrement bien adapté à la mise à niveau des installations existantes puisqu'elle ne nécessite que la mise en place d'un tampon sur le tube de commande, et qu'elle ne prévoie pas de modification de la prise.

Le bouchon 209 a une forme cylindrique dont la partie supérieure est évidée pour former deux appendices latéraux 217 séparés l'un de l'autre par une partie en creux dont le fond constitue la palette 215 destinée à s'appuyer sur le tube de commande 204 et à empêcher l'enfoncement du bouchon dans la prise (moyen de retenue déjà décrit en référence à la figure 2). Les deux appendices 217 ont pour fonction d'enserrer le tube de commande 204 de façon à assurer le centrage du bouchon et, accessoirement, à empêcher sa rotation autour de l'axe de symétrie du cylindre.

Sur la partie cylindrique du bouchon qui est disposée du côté de l'extrémité opposée aux appendices 217 se trouve le pêne 213 qui est actionné par un moyen de retenue tel qu'une serrure 212 accessible par la face inférieure du bouchon, c'est-à-dire la face opposée à la partie évidée. Un autre moyen de retenue possible est par exemple une gâche. Sur cette même face figure également un dispositif d'extraction 218 du bouchon de la prise. On notera que l'extraction peut être réalisée par un dispositif de manœuvre ultime tel que décrit plus haut. Le bouchon est alors modifié en conséquence pour coopérer avec une clé ultime. Le pêne 213 est positionné sur le cylindre à une distance de la face inférieure telle qu'après introduction du bouchon dans la prise 208 et mise en appui sur le tube de commande 204 du fond 215 de la partie en creux, il se trouve à l'intérieur de la canalisation 203 et qu'il puisse être manœuvré pour prendre appui sur la face interne de la canalisation et ainsi bloquer l'extraction du bouchon de la prise. Dans cette configuration le tube de commande 204 est porteur d'un téton 216c ayant la forme d'un tampon s'étendant de façon sensiblement verticale le long du tube de commande et positionné en vis-à-vis du bouchon

209. Il est positionné sur le tube à une hauteur telle que lorsque le bouchon 209 est mis en place, sa partie inférieure vienne se placer juste au-dessus du téton 216c. Lors d'une tentative (non souhaitée) d'ouverture de la soupape 7 par rotation de la poignée de commande 6 (fig. 1a) le tube de commande est bloqué dans son ascension par le téton 216c qui bute sur le corps du bouchon cylindrique 209 au niveau de l'arête 220 de jonction de la partie en creux avec la partie cylindrique.

Dans cette configuration telle qu'elle apparaît sur les figures 19 à 21, le bouchon n'est pas porteur d'un couvercle solidarisé à celui-ci comme dans les configurations précédentes. Cependant, comme celui-ci s'intègre entièrement à l'intérieur de la prise d'eau 208, il est possible de réutiliser le couvercle 211 des hydrants actuels pour assurer la protection de la prise contre les agressions extérieures.

Toutefois, d'autres moyens remplissant cette fonction sont envisageables. Le moyen précité et ces autres moyens peuvent être combinés à l'un quelconque des modes de réalisation décrits ci-dessus ou ci-dessous. On va maintenant décrire le fonctionnement d'un dispositif de sécurisation selon le mode de réalisation des figures 16 et 17. Le fonctionnement du dispositif selon les autres modes de réalisation est analogue.

La mise en place d'un bouchon s'effectue de façon tout à fait classique avec l'introduction de la palette 215, du support 214 et du moyen de retenue tel que la serrure 212 à l'intérieur de la partie cylindrique 210 de la prise 208. Une fois que le couvercle 211 du bouchon arrive contre la partie cylindrique

210, il y est fixé de façon connue comme par exemple par une rotation qui crée l'appui nécessaire sur la partie cylindrique pour assurer l'étanchéité du bouchon. Le moyen de retenue tel que la serrure 212 est alors actionné par l'équipement approprié (complémentaire) tel que par la clé qui déploie les pênes 213 à l'intérieur de la canalisation 203 et empêche ainsi l'enlèvement du bouchon de la prise. Dans le cas d'une tentative d'effraction, en supposant que le mécanisme d'ouverture de la soupape 7 (fig. 1a) ait été laissé libre d'accès ou qu'il ait pu être forcé, le voleur essaie de dévisser le bouchon pour avoir accès à l'eau. Il se heurte au blocage créé par les pênes 213 qui empêchent le recul du bouchon par rapport à la prise 208 et donc son dévissage. Il peut alors tenter de découper le couvercle 211 du bouchon 209 dans le but d'escamoter celui-ci à l'intérieur de la colonne verticale et ainsi d'avoir accès à la prise 208 et pouvoir y brancher un tuyau. Cependant, la palette se déplace alors en direction du tube de commande 204 et comble très rapidement l'éventuel jeu résiduel existant entre ces deux éléments. Dès que la palette 215 vient en appui sur le tube de commande 204 elle empêche l'introduction du bouchon plus avant vers l'intérieur. Ainsi, même si le voleur a pu ouvrir la soupape 7 il ne pourra pas avoir accès à l'eau sans disposer de l'équipement approprié (complémentaire) tel que la clé qui permet d'actionner le moyen de retenue tel que la serrure 212.

Dans le cas des variantes mentionnées ci-dessus pour les deux modes de réalisation des figures 16 à 18, le pêne 213 n'existe pas (ou existe pour assurer une redondance) et les deux parties du support 214 sont mobiles latéralement. Les deux parties 214a et 214b sont tout d'abord resserrées pour pouvoir entrer dans la partie cylindrique 210 de la prise 208. Lorsque les palettes 215a et 215b ont dépassé la paroi interne de la canalisation 203 ces palettes s'écartent, par exemple sous l'action d'un ressort ou par une action particulière sur la clé ou, plus généralement, sur tout équipement approprié (complémentaire) de façon à laisser le tube de commande 204 ainsi que, dans le mode de réalisation de la figure 18, les tétons 216a et 216b, passer entre elles. L'action de verrouillage du moyen de retenue tel que la serrure 212 par l'équipement approprié (complémentaire) tel que la clé déclenche le rapprochement des parties 214a et 214b et, de ce fait, l'emprisonnement par les palettes 215a et 215b, du tube de commande 204 dans le mode des figures 16 et 17 et des tétons 216a et 216b dans le mode de la figure 18. Les configurations décrites ci-dessus s'appliquent prioritairement aux prises des poteaux d'incendie. Elles s'appliquent également, pour certaines d'entre elles, mutatis mutandis aux prises des bouches d'incendie, aux prises des bouches de lavage, aux prises des colonnes sèches et des colonnes humides, en remplaçant la coopération des moyens de retenue avec le tube de commande 204 par une coopération de ces mêmes moyens avec une paroi de la canalisation 3.

On notera que les différents modes précités, ainsi que celui des figures 22 et 23 (décrits ci-dessous) s'appliquent également à un dispositif de manœuvre ultime (clé ultime et bouchon de sécurisation) tel que décrit ci- dessus en référence aux figures 2 à 15c.

Sur la figure 22, relative à une bouche d'incendie placée dans une trappe au niveau du sol, le dispositif de sécurisation est constitué par un capot 300 à la partie supérieure duquel est prévu un creux 302 contenant le moyen de retenue tel que la serrure 14 mécanique ou électronique . Le réceptacle 18 du dispositif de manœuvre ultime est prévu pour recevoir la clé ultime 19 dans les mêmes conditions que précédemment décrit.

Dans le cas de la figure 23, relative à une bouche de lavage, les mêmes références désignent les mêmes composants.

Dans les figures, le filetage 20 de la clé ultime n'a pas été représenté mais il est explicitement mentionné que ce filetage n'est pas de type standard.

Le dispositif de manœuvre ultime décrit dans cet exemple particulier comprend une clé ultime et un réceptacle pour cette clé, équipés chacun, d'une part, d'un filetage particulier, et, d'autre part (en option), d'aimants complémentaires pour conforter la liaison mécanique entre clé et réceptacle, et dans le mode de réalisation à arbre central, pour autoriser la rotation de l'arbre central et une pénétration de la clé ultime suffisante pour assurer l'arrachage du dispositif de sécurisation de l'hydrant.

Comme précédemment décrit, dans d'autres modes la clé peut être fixée/ accrochée à une zone de contact (ex : réceptacle) du bouchon de sécurisation par d'autres moyens de liaison.

De façon optionnelle, la clé et la zone de contact peuvent être aimantées de façon complémentaire l'une de l'autre.