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Patent Searching and Data


Title:
ENDOSCOPY DEVICE AND ACCESSORY FOR AN ENDOSCOPE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/097154
Kind Code:
A1
Abstract:
The accessory (109) for an endoscope comprises: - a liquid inlet (116), - a rigid tube (110) for an endoscope (117), provided with a gas inlet (123), and - a nozzle configured to surround the distal end of an endoscope (117), the nozzle comprising a means for distributing liquid on an optical window at the distal end of the endoscope, the gas and the liquid flowing, in the form of multiphase fluid, through the rigid endoscope tube to the optical window at the distal end of the endoscope. In some embodiments, the accessory comprises a portable device (50) for circulating gas between trocars for surgical operation, comprising: - at least one supply tube provided with a suction connection configured to be connected to a trocar valve, - a motor (51) for drawing the gas from at least one suction connection and discharging the gas into at least one outlet connection (68), - at least one discharge tube (114) provided with an outlet connection which is configured to be connected to a gas inlet (123) of the rigid endoscope tube, and - at least one filter placed on the path of the gas circulating in the device.

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Inventors:
LABICHE CLÉMENT (FR)
WOEHRLE YANN (FR)
DA BROI JOËL (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/052824
Publication Date:
May 23, 2019
Filing Date:
November 13, 2018
Export Citation:
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Assignee:
LABICHE CLEMENT (FR)
WOEHRLE CELINE (FR)
WOEHRLE YANN (FR)
DA BROI JOEL (FR)
International Classes:
A61B1/00; A61B1/012; A61B1/015; A61B1/12; A61B1/313; A61B1/317; A61B18/04
Domestic Patent References:
WO2016168764A12016-10-20
WO2017103217A12017-06-22
Foreign References:
US5575756A1996-11-19
US20170055811A12017-03-02
US20150327752A12015-11-19
US20050171470A12005-08-04
US5460615A1995-10-24
US20080319266A12008-12-25
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
CASSIOPI (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Accessoire (109, 225, 260) pour endoscope, caractérisé en ce qu’il comporte

- une amenée (1 16, 120, 191 , 192, 196) de liquide,

- un tube rigide (1 10, 190) pour endoscope (1 17) muni d’une entrée de gaz (123, 194, 195, 265) et

- un embout (1 1 1 , 1 12) configuré pour entourer l’extrémité distale d’un endoscope (1 17), l’embout comportant un moyen (130, 131 ) de distribution de liquide sur une fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope, le gaz et le liquide parcourant sous forme de fluide multiphasique le tube rigide d’endoscope jusqu’à la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope.

2. Accessoire (109, 225, 260) selon la revendication 1 , qui comporte un dispositif (50) portatif de circulation de gaz entre trocarts pour opération chirurgicale, comportant :

au moins un tube d’amenée (53) muni d’une connexion d’aspiration (52) configurée pour se connecter à une valve d’un trocart (62),

un moteur (71 , 82) pour aspirer le gaz provenant d’au moins une connexion d’aspiration et refouler ce gaz dans au moins une connexion de sortie (61 ),

au moins un tube de refoulement (55, 58, 60) muni d’une connexion de sortie (61 ) configurée pour se connecter à une entrée (123, 194, 195, 265) de gaz du tube rigide d’endoscope et

au moins un filtre (54, 56) placé sur le chemin du gaz en circulation dans le dispositif.

3. Accessoire (109, 225, 260) selon la revendication 2, dans lequel un tube de refoulement (55, 58, 60) est muni d’une connexion de sortie (61 ) configurée pour se connecter à une entrée (123, 194, 195, 265) de gaz du tube rigide d’endoscope

4. Accessoire (109, 225, 260) selon l’une des revendications 2 ou 3, qui comporte, de plus :

une source d’énergie autonome (72) pour alimenter le moteur,

un interrupteur manuel (70) pour commander l’alimentation du moteur par la source d’énergie autonome.

5. Accessoire (109, 225, 260) selon la revendication 4, qui comporte un boîtier (51 , 81 ) de moteur comportant le moteur (71 , 82), la source d’énergie autonome (72), l’interrupteur manuel (70), des connexions (67, 68, 87, 88) pour les tubes d’amenée (53) et de refoulement (55) et, éventuellement, au moins un filtre, et des fixations amovibles sans outil (78, 89) du moteur et de la source d’énergie autonome.

6. Accessoire (109, 225, 260) selon l’une des revendications 2 à 5, qui comporte, de plus, au moins une pompe manuelle (59) d’accélération de vitesse de gaz sur au moins un tube de refoulement (60) de gaz.

7. Accessoire (109, 225, 260) selon l’une des revendications 2 à 6, dans lequel au moins un filtre (54) est configuré pour capter les fumées issues de la cautérisation de tissus d’organes.

8. Accessoire (109, 225, 260) selon l’une des revendications 2 à 7, dans lequel au moins un filtre (54) est configuré pour capter au moins une partie de l’humidité du gaz en circulation dans le dispositif.

9. Accessoire (109, 225, 260) selon l’une des revendications 2 à 8, qui comporte un filtre (56) configuré pour capter les particules émises par le moteur (71 , 82) en mouvement, en aval du moteur.

10. Accessoire (109, 225, 260) selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel l’amenée de liquide comporte une connexion (124, 196) pour un réservoir amovible.

1 1. Accessoire (109) selon l’une des revendications 1 à 10, dans lequel l’amenée (1 16) de liquide comporte un réservoir (1 19) muni d’un piston rotatif (121 ).

12. Accessoire (260) selon l’une des revendications 10 ou 1 1 , dans lequel la circulation du gaz provoque, par effet Venturi, l’aspiration de liquide depuis le réservoir.

13. Accessoire (260) selon l’une des revendications 10 à 12, qui comporte un clapet (264) anti-retour entre le réservoir (275) de liquide et une source (276) de liquide amovible.

14. Accessoire (260) selon la revendication 13, dans lequel le clapet (264) anti-retour prend la forme d’une sphère et d’un ressort maintenant la sphère en position et interdisant le passage de fluide depuis le réservoir (275) vers la source (276) de liquide.

15. Accessoire (260) selon l’une des revendications 1 à 14, qui comporte un clip (266) de verrouillage sur l’endoscope (220).

16. Accessoire (109) selon l’une des revendications 1 à 15, dans lequel le moyen (130, 131 ) de distribution comporte un évidement intérieur du tube d’endoscope (1 10) dont le diamètre correspond, c’est-à-dire qu’il est très légèrement supérieur, au diamètre de l’endoscope, de telle manière que le fluide multiphasique circule tout autour de l’endoscope à l’intérieur de l’évidement du tube d’endoscope jusqu’à la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope.

17. Endoscope qui comporte :

- un tube optique comportant des composants optiques pour véhiculer une image depuis une fenêtre optique positionnée à l’extrémité distale du tube, le tube optique étant muni d'une entrée de lumière pour un système d'éclairage, d’un système optique pour véhiculer de la lumière venant du système d’éclairage jusqu’à l’extrémité distale du tube optique et d'un connecteur pour une caméra vidéo recevant l’image véhiculée par les composants optiques et

- un accessoire selon l’une des revendications 1 à 16.

Description:
DISPOSITIF D’ENDOSCOPIE ET ACCESSOIRE POUR ENDOSCOPE

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention concerne un dispositif d’endoscopie et un accessoire pour endoscope. Elle s’applique notamment au domaine de la chirurgie mini-invasive pratiquée sous endoscopie, par exemple la coelioscopie, la thoracoscopie, l’arthroscopie et l’otorhinolaryngologie.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

La coelioscopie, appelée également laparoscopie, est une technique d'endoscopie médicale utilisée pour le diagnostic (coelioscopie proprement dite) ou l'intervention chirurgicale (cœliochirurgie) sur une cavité abdominale. L'instrument utilisé, un endoscope, est composé d'un tube optique muni d'un système d'éclairage et d'une caméra vidéo retransmettant l'image sur un écran. Des techniques comparables ont été développées en chirurgie thoracique (la thoracoscopie), en orthopédie (l'arthroscopie), en chirurgie viscérale, en gynécologie et en urologie.

La notion d’endoscope recouvre aussi les fibroscopes, endoscopes dans lesquels l’image est formée par un faisceau de fibres optiques.

La cœlioscopie consiste à accéder à la cavité abdominale sans ouvrir la paroi abdominale. Elle est possible grâce à plusieurs artifices :

- un endoscope est introduit dans la cavité abdominale à travers un trocart traversant une cicatrice que le chirurgien pratique dans l’ombilic. L'endoscope est relié à un écran que le chirurgien regarde en opérant,

- du dioxyde de carbone est ensuite introduit dans la cavité abdominale. La pression positive exercée par ce gaz soulève la paroi abdominale, créant une cavité, espace entre la paroi et les viscères, où le chirurgien peut regarder et introduire ses instruments pour opérer et

- des trocarts sont introduits à travers la paroi ainsi soulevée, par lesquels le chirurgien passe des instruments pour opérer (pinces, ciseaux, instruments de coagulation, de suture).

L’endoscope observe le champ opératoire. Des instruments chirurgicaux sont insérés par d’autres incisions et sont manipulés dans le champ optique de l’endoscope, ce qui permet au chirurgien de visualiser le champ opératoire.

Cependant, l’atmosphère étant à environ 37 °C et saturée en humidité alors que l’endoscope forme un pont thermique avec l’atmosphère extérieure, à environ 20 °C, de la buée se forme sur la lentille frontale de l’endoscope. De plus, des liquides, du sang, ou des morceaux de graisses ou d’organe peuvent être projetées sur cette lentille frontale pendant l’opération. Dans ce cas, la qualité de la visualisation est réduite et l’équipe chirurgicale est obligée de sortir l’endoscope pour en nettoyer la lentille frontale dans du sérum physiologique.

Outre la perte de temps, et l’obligation de prolonger l’anesthésie du patient, chaque insertion supplémentaire de la tête de l’endoscope dans l’abdomen augmente les risques de contamination du patient.

Par ailleurs, lors de cautérisation électrique de tissus d’organes, une fumée se dégage dans la cavité et gêne la vision du chirurgien. Face à ce problème, certains chirurgiens ouvrent la valve d’évacuation de l’un des trocarts pour évacuer la fumée. Cependant, cette fumée cancérigène, en s’échappant dans le bloc opératoire, peut indisposer, voire nuire à la santé du personnel médical qui y est présent et, dans une moindre mesure, du patient.

OBJET DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

À cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un accessoire pour endoscope selon la revendication 1.

Ainsi, on peut nettoyer la fenêtre optique, par exemple la lentille frontale de l’endoscope en l’aspergeant de liquide, par exemple du sérum physiologique. Il devient donc inutile, ou rarement nécessaire, de sortir la tête de l’endoscope du corps du patient et du trocart lorsqu’une salissure s’est déposée sur la fenêtre optique. La durée d’une intervention chirurgicale et le risque de contamination sont donc réduits. Le liquide est projeté sur la lentille frontale de l’endoscope par le gaz de transport.

Dans des modes de réalisation, l’accessoire objet de l’invention comporte un dispositif portatif de circulation de gaz entre trocarts pour opération chirurgicale, comportant :

au moins un tube d’amenée muni d’une connexion d’aspiration configurée pour se connecter à une valve d’un trocart,

un moteur pour aspirer le gaz provenant d’au moins une connexion d’aspiration et refouler ce gaz dans au moins une connexion de sortie,

au moins un tube de refoulement muni d’une connexion de sortie configurée pour se connecter à une entrée de gaz du tube rigide d’endoscope et

au moins un filtre placé sur le chemin du gaz en circulation dans le dispositif.

Ainsi, en reliant les connexions du dispositif à au moins un trocart, d’une part, et à un trocart ou un accessoire d’endoscope, d’autre part, et en mettant l’interrupteur en position fermée, le moteur provoque l’aspiration de l’atmosphère de la cavité abdominale, son filtrage par le filtre, et sa réinjection dans la cavité abdominale.

Que l’entrée de gaz provienne d’un réservoir de gaz ou du refoulement du gaz aspiré dans la cavité abdominale, le chirurgien peut nettoyer la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope en cours d’opération chirurgicale sans extraire l’endoscope du trocart qui l’introduit dans la cavité abdominale.

Le chirurgien peut aussi, à tout moment, provoquer l’évacuation des fumées se trouvant dans la cavité abdominale, sans consommer de gaz provenant d’un réservoir, par simple appui sur l’interrupteur, voire nettoyer la fenêtre optique d’un endoscope. Les fumées sont captées par le filtre, ce qui évite leur dispersion dans le bloc opératoire et la mise en danger de la santé des personnes qui y sont présentes.

Dans des modes de réalisation un tube de refoulement est muni d’une connexion de sortie configurée pour se connecter à une entrée de gaz du tube rigide d’endoscope. La liaison entre le dispositif de circulation de gaz et le tube d’endoscope est ainsi facilitée.

Dans des modes de réalisation, l’accessoire objet de l’invention comporte, de plus :

une source d’énergie autonome pour alimenter le moteur,

un interrupteur manuel pour commander l’alimentation du moteur par la source d’énergie autonome. Dans des modes de réalisation, l’accessoire objet de l’invention comporte un boîtier de moteur comportant le moteur, la source d’énergie autonome, l’interrupteur manuel, des connexions pour les tubes d’amenée et de refoulement et, éventuellement, au moins un filtre, et des fixations amovibles sans outil du moteur et de la source d’énergie autonome.

Ainsi, la source d’énergie autonome, par exemple des piles ou une batterie peut être récupérée pour retraitement et le moteur peut être reconditionné pour être placé dans un boîtier destiné à une opérations chirurgicale future. La pollution induite par l’opération chirurgicale est ainsi fortement réduite.

Dans des modes de réalisation, l’accessoire objet de l’invention comporte, de plus, au moins une pompe manuelle d’accélération de vitesse de gaz sur au moins un tube de refoulement de gaz.

Ainsi, en cas de besoin, par exemple dans les cas de cautérisation délicates ou extrêmes et dans des zones étroites d’intervention, l’utilisation de la pompe manuelle permet d’accélérer la circulation de gaz dans la zone considérée.

Dans des modes de réalisation, au moins un filtre est configuré pour capter les fumées issues de la cautérisation de tissus d’organes.

Dans des modes de réalisation, au moins un filtre est configuré pour capter au moins une partie de l’humidité du gaz en circulation dans le dispositif.

Dans des modes de réalisation, l’accessoire objet de l’invention comporte un filtre configuré pour capter les particules émises par le moteur en mouvement, en aval du moteur.

Dans des modes de réalisation, l’amenée de liquide comporte une connexion pour un réservoir amovible.

Dans des modes de réalisation, l’amenée de liquide comporte un réservoir muni d’un piston rotatif.

Dans des modes de réalisation, la circulation du gaz provoque, par effet Venturi, l’aspiration de liquide depuis le réservoir.

Ainsi, le liquide est entraîné de manière régulière vers la lentille frontale de l’endoscope.

Dans des modes de réalisation, l’accessoire objet de l’invention comporte un clapet anti-retour entre le réservoir de liquide et une source de liquide amovible. La source de liquide amovible peut être un flacon, un volume intégré au dispositif, une fiole ou une seringue, par exemple. Le clapet anti retour évite la pollution de la source par du gaz sous pression ou de l’air.

Dans des modes de réalisation, le clapet anti-retour prend la forme d’une sphère et d’un ressort maintenant la sphère en position et interdisant le passage de fluide depuis le réservoir vers la source de liquide.

Dans des modes de réalisation, l’accessoire objet de l’invention comporte un clip de verrouillage sur l’endoscope. Ainsi, la tenue en position de l’accessoire est plus stable.

Dans des modes de réalisation, le moyen de distribution comporte un évidement intérieur du tube d’endoscope dont le diamètre correspond, c’est-à-dire qu’il est très légèrement supérieur, au diamètre de l’endoscope, de telle manière que le fluide multiphasique circule tout autour de l’endoscope à l’intérieur de l’évidement du tube d’endoscope jusqu’à la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope. Selon un deuxième aspect, l’invention vise un endoscope qui comporte :

un tube optique comportant des composants optiques pour véhiculer une image depuis une fenêtre optique positionnée à l’extrémité distale du tube, le tube optique étant muni d'une entrée de lumière pour un système d'éclairage, d’un système optique pour véhiculer de la lumière venant du système d’éclairage jusqu’à l’extrémité distale du tube optique et d'un connecteur pour une caméra vidéo recevant l’image véhiculée par les composants optiques et

un accessoire objet de la présente invention.

Les avantages, buts et caractéristiques de cet endoscope étant similaires à ceux de l’accessoire objet de l’invention, ils ne sont pas rappelés ici.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite dans un but explicatif et nullement limitatif en regard du dessin annexé, dans lequel :

- la figure 1 représente une vue en perspective, une partie d’un premier mode de réalisation particulier de l’accessoire objet de l’invention,

- la figure 2 représente une vue en coupe de l’implantation du dispositif de la figure 1 ,

- la figure 3 représente une vue en coupe du dispositif implanté illustré en figure 2, lors de la circulation motorisée de gaz,

- la figure 4 représente une vue en coupe du dispositif implanté illustré en figure 2, lors de la circulation manuellement accélérée de gaz,

- les figures 5 à 7 représentent trois vues en perspective d’un premier mode de réalisation d’un boîtier de moteur utilisable dans un dispositif illustré en figures 1 à 4,

- les figures 8 et 9 représentent deux coupes du boîtier illustré en figures 5 à 7,

- la figure 10 représente, en perspective, une vue éclatée du boîtier illustré en figures 5 à 9,

- la figure 11 représente, en coupe, un moyen de fixation amovible d’un moteur,

- la figure 12 représente, en perspective, une vue éclatée d’un boîtier de filtre,

- la figure 13 représente, en coupe, un boîtier de filtre,

- la figure 14 illustre, sous forme d’un logigramme, des étapes de fonctionnement du dispositif illustré en figures 1 à 13 en combinaison avec le tube rigide d’endoscope de circulation d’un fluide multiphasique jusqu’à une fenêtre optique de l’endoscope,

- la figure 15 représente, en perspective, une partie d’un deuxième mode de réalisation particulier de l’accessoire objet de l’invention,

- la figure 16 représente, en perspective, un tube d’endoscope en cours d’assemblage autour d’un endoscope,

- la figure 17 représente une circulation de gaz dans l’accessoire des figures 15 et 16,

- les figures 18 à 21 représentent, en coupe, un réservoir d’injection de liquide dans deux configurations survenant au cours de l’injection de liquide,

- la figure 22 représente, en coupe, la base d’un tube d’endoscope,

- la figure 23 représente, en coupe, la circulation de fluide multiphasique dans un tube d’endoscope,

- les figures 24 à 29 représentent, en perspective ou en coupe, des embouts de tube d’endoscope, - la figure 30 représente, en perspective, une variante de tube d’endoscope,

- les figures 31 et 32 représentent, en coupe, la base du tube d’endoscope de la figure 30,

- la figure 33 représente, en perspective, un endoscope et un troisième mode de réalisation d’un accessoire objet de l’invention,

- la figure 34 représente, en vue de côté, un endoscope muni de l’accessoire de la figure 33,

- la figure 35 représente un agrandissement d’un embout de l’accessoire illustré en figure 34,

- la figure 36 représente un agrandissement d’un manchon de l’accessoire de la figure 34,

- les figures 37 et 38 représentent, en perspective, un embout illustré en figure 35,

- la figure 39 représente une coupe d’un accessoire monté sur l’endoscope,

- la figure 40 représente, en perspective, l’accessoire de la figure 39, muni d’une seringue,

- les figures 41 et 42 représentent, en coupe radiale et longitudinale, respectivement, un tube d’endoscope et

- la figure 43 représente, sous forme de logigramme, des étapes d’implantation et d’utilisation de l’accessoire des figures 33 à 42 et de l’endoscope le supportant.

DESCRIPTION D’EXEMPLES DE RÉALISATION DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse. On note, dès à présent, que les figures ne sont à l’échelle.

On observe, en figure 1 , un dispositif portatif 50 de circulation de gaz entre trocarts, qui comporte, en suivant le sens de déplacement du gaz carbonique :

- un connecteur (d’aspiration) pour trocart 52,

- un filtre à fumées et capteur d’humidité 54 monté sur un tube souple 53,

- un module autonome 51 de mise en circulation du gaz carbonique à moteur,

- un tube souple 55,

- un filtre 56 à particules pouvant provenir du moteur du module 51 (particules provenant de la liaison rotor stator et/ou de colle de 0,5 micron à un micron de diamètre),

- un clapet anti-retour 57, monté sur un tube 58,

- une pompe manuelle 59 permettant d’exsuffler et d’insuffler rapidement du gaz carbonique,

- un tube souple 60 se terminal par un connecteur (de sortie) pour trocart 61.

Les différents éléments du dispositif sont décrits avec plus de détail en regard des figures suivantes.

Comme illustré en figure 2, pendant les opérations en coelioscopie, un minimum de trois trocarts 62, 63 et 64 sont présents dans la cavité 66 du patient, en triangulation. Les trocarts 62 et 63 permettent le maintien de l’étanchéité du circuit et le passage des instruments tels que des pinces bipolaires, monopolaires, et autres. Le trocart 64 reçoit un endoscope 65. Dans l’exemple d’utilisation illustré en figure 2, le dispositif est relié aux trocarts 62 et 63 et l’insufflateur de gaz carbonique (non représenté) est relié au trocart 64. L’insufflation de gaz carbonique depuis l’insufflateur permet de maintenir une pression comprise entre 12 et 15 mm de mercure dans la cavité 66.

Les trocarts (ici, les trocarts 62 et 63) non raccordés au tuyau d’insufflation ont leur vanne fermée. L’endoscope 65, rigide ou flexible, comporte une caméra. Les caméras utilisées ont un angle de 0° et 30° et un diamètre de 5mm et 10mm . Elles sont utilisées suivant la zone d’intervention et sa complexité.

Le dispositif 50 permet de maintenir la cavité 66, un pneumopéritoine, stable tout en évitant la formation de condensation sur l’optique de l’endoscope 65, et en évacuant et filtrant les fumées pendant les opérations en coelioscopie.

La figure 3, qui reprend les éléments illustrés en figure 2 montre la circulation de gaz carbonique. Depuis le trocart d’insufflation 64, dans la cavité 66 du patient et dans le dispositif 50.

La figure 4, qui reprend les éléments des figures 2 et 3, montre l’effet d’une pression sur la pompe manuelle 59 : un surcroît de gaz carbonique est insufflé dans la cavité 66 du patient, par l’intermédiaire du trocart 63.

Les figures 5 à 7 représentent le module autonome 51 de mise en circulation du gaz carbonique. Ce module 51 comporte une entrée de gaz 67 et une sortie de gaz 68 entre lesquelles une flèche 69 indique le sens de circulation du gaz.

Le module 51 est muni d’un capot avec bouton d’ouverture 77 permettant la récupération du bloc de piles (ou batteries rechargeables) et du moteur, en vue de recyclage des piles et du reconditionnement du moteur. Les pièces du module 51 sont assemblées par collage et par emboîtage pour le capot afin de récupérer le moteur et le bloc batteries en fin d’intervention. Le module 51 comporte des fixations amovibles sans outil pour le moteur et la source d’énergie autonome (les piles).

Un interrupteur manuel 70 permet le déclenchement et l’arrêt du fonctionnement du module 51 et de la circulation de gaz carbonique dans le dispositif 50.

Les coupes du module 51 représentées en figures 8 (interrupteur 70 en position fermée) et 9 (interrupteur 70 en position ouverte) montrent les constituant d’un mode de réalisation particulier. Le boîtier du module 51 comporte le capot supérieur, une pièce intermédiaire, ou châssis 76 et une pièce inférieure 75 de liaison avec les tubes.

Le moteur 71 , par exemple de type à courant continu sans brosse ou « brushless » (par exemple de marque Maxon, marque déposée, et de référence DCX1 DL EB), est monté, par l’intermédiaire d’un filetage permettant son démontage, à travers un silent bloc de réduction des vibrations et des bruits, sur un écrou 78 de fixation. Ainsi, par simple rotation, on démonte le moteur 71 et on l’extrait du module 51 . L’arbre 73 du moteur 71 se termine par une hélice 74.

Le bloc batteries amovible 72 est, par exemple, de type lithium avec contact moteur par cosse et fils non soudés. Leur voltage est, par exemple, de 3,6 volts permettant une circulation de gaz carbonique avec un débit de 0,3 à 0,9 m 3 /h pendant une durée de dix heures. Par exemple, la capacité du bloc batterie amovible 72 est entre six et neuf Ah.

On retrouve ces différents éléments en figure éclatée 10, auxquels s’ajoutent les lamelles 79 et 80 de l’interrupteur 70.

On observe, en figure 1 1 , un autre mode de réalisation du module autonome 81 de mise en circulation du gaz carbonique. Ce module 81 vise à obtenir une étanchéité parfaite entre le circuit de gaz carbonique, dans la pièce inférieur 85 et le carter 86 d’un moteur 82. A cet effet, ce moteur 82 entraîne un coupleur magnétique 89, qui entraîne un arbre 83 portant une hélice 84, entre une entrée de gaz 87 et une sortie 88 de gaz.

Le moteur 82 est monté sur un silent bloc. Le moteur ou le silent bloc présente un filetage permettant l’extraction du moteur 82 par simple rotation. Le maintien de l’arbre 83 évite les flexions et déviations de l’hélice 84, grâce à la présence d’un roulement à billes ou tout autres types de roulement.

Le coupleur magnétique est, par exemple, un coupleur magnétique discoïde asynchrone qui permet de transmettre la puissance mécanique (vitesse et couple) sans contact. La transmission de couple se fait par interaction de champs magnétiques dans un entrefer. L’entrefer se définit comme étant un espace entre deux pièces magnétiques dans lequel le champ magnétique n’est pas déformé, le matériau d’entrefer peut être de l’air ou un matériau amagnétique et si possible non conducteur électrique (plastique). Ainsi, on peut placer une paroi étanche en plastique dans l’entrefer d’un coupleur magnétique et réaliser une parfaite étanchéité entre la zone moteur et la zone hélice. On met A préférentiellement en œuvre une architecture discoïde, plus compacte qu’une architecture cylindrique eu égard des encombrements disponibles pour ce système portatif.

Concernant les coupleurs magnétiques synchrones à aimants permanents et les coupleurs magnétiques asynchrones, une rondelle de métal est suffisante côté hélice et pour la simplicité des pièces (pas d’aimants ni de colles susceptibles de dégazées dans l’environnement CO2) et la facilité de démarrage (boucle ouverte). La technologie asynchrone ne nécessite pas de procédure particulière de démarrage progressif, tandis que pour la technologie synchrone c’est le cas.

Dans la vue éclatée de la figure 12 et dans la vue en coupe de la figure 13, on observe les constituants d’un filtre 54 de fumées et d’humidité. D’une entrée de gaz 90 jusqu’à une sortie de gaz 96, se trouve successivement un flasque 91 , un joint plat 92, un double filtre 93 HEPA (High Efficiency Particulate Air pour air particule à haute efficacité) et ULPA (Ultra Low Pénétration Air pour air à pénétration ultra faible) ou 0,5 microns avec surface filtrante adéquate pour arrêter les particules de 0,2 microns. Une insertion de capteurs d’humidité est réalisée entre le flasque 91 et les filtres 93, ces filtres 93 évitant la circulation de morceaux des capteurs dans le circuit de gaz. Un joint plat 94 et un flasque 95 portant la sortie de gaz 96 complètent le filtre 54. Les capteurs d’humidité peuvent être composés de gel de silice, de chlorure de calcium, de charbon actif, ou de coton à forte absorption.

L’utilisation du dispositif exposé en regard des figures 1 à 13 comporte, d’abord, l’étape 100 connue de l’homme du métier de pose des trocarts et de l’endoscope, par exemple comme illustré en figures 2 à 4. Au cours d’une étape 101 , on branche un insufflateur et on le met en fonctionnement pour gonfler la cavité du patient. Au cours d’une étape 102, on positionne le dispositif et on commence l’opération chirurgicale. Au cours d’une étape 103, on met en fonctionnement le module de circulation de gaz du dispositif. Cette mise en fonctionnement peut être permanente, pendant toute la durée de l’opération ou temporaire, par exemple à chaque fois que de la fumée est dégagée ou que de l’humidité provoque de la condensation sur la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope.

Au cours d’une étape 104, lorsqu’une fenêtre optique d’un endoscope inséré dans un trocart est salie ou porte de la condensation, on injecte un liquide dans le gaz en circulation avec des moyens d’injections par exemple tels que décrits en regard des figures 15 à 42. Le fluide multiphasique constitué du liquide injecté propulsé par le gaz en circulation parcourt un canal longeant l’endoscope jusqu’à une fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope pour nettoyer cette fenêtre optique.

A la fin 105 de l’opération, on arrête le module de circulation. Au cours d’une étape 106, on retire l’endoscope et les trocarts ainsi que l’accessoire objet de l’invention. Au cours d’une étape 107, on extrait le moteur et le bloc de piles du module de circulation en vue de leur réutilisation et/ou recyclage.

On observe, en figure 15, un accessoire 109 et une utilisation particulière de l’accessoire objet de l’invention. On observe, en figure 15, dans le sens de circulation du gaz, un tube 1 13, le module 51 , un tube 1 14 débouchant sur la base d’un tube rigide d’endoscope 1 10 se terminant par un embout d’injection droit 1 1 1 ou incliné 1 12. Un doseur 1 16 permet l’injection d’une dose de liquide, typiquement du sérum physiologique dans le tube rigide 1 10. Un tube 1 15 relie un insufflateur (non représenté) à une entrée de gaz de la base du tube rigide 1 10. Dans la circulation de gaz, le module 51 est précédé d’un filtre 54 (non représenté). Préférentiellement, un filtre 56, un clapet anti-retour 57 et une pompe manuelle 59 sont positionnés entre le module 51 et la base du tube rigide d’endoscope 1 10.

La figure 16 illustre l’insertion d’un endoscope 1 17, connu de l’homme du métier, dans le tube d’endoscope 1 10. L’endoscope présente, à son extrémité proximale, une tête de caméra assurant la liaison électronique avec un écran de visualisation, une connexion de source de lumière, perpendiculaire à l’axe général de l’endoscope et, à son extrémité distale, une fenêtre optique avec sortie de lumière. Le tube d’endoscope présente un diamètre interne laissant du jeu autour de l’endoscope 1 17 afin qu’une circulation de fluide biphasique (gaz et liquide) puisse s’y produire. Cette circulation de fluide biphasique apporte le liquide jusqu’à la fenêtre optique frontale de l’endoscope 1 17.

On observe, en figure 16, sur la base 126 du tube d’endoscope 1 10, un connecteur 123 d’entrée de gaz pour le tube 1 14 (voir figure 15), un connecteur 122 pour un insufflateur et un connecteur 124 pour une insertion de liquide par une seringue. Ces différentes entrées mènent au conduit multiphasique constitué entre le tube d’endoscope 1 10 et l’endoscope 1 17. La fixation étanche 125 assure le maintien du tube d’endoscope 1 10 sur l’endoscope 1 17 par rotation d’une molette qui écrase un joint étanche.

La figure 17 représente, avec des flèches, la circulation de gaz dans le dispositif illustré en figures 15 et 16.

Le doseur 1 16 illustré en figures 18 à 22 comporte un capot rotatif muni d’une poignée 1 18 monté sur un châssis 1 19 formant réservoir de liquide. Un clapet anti-retour 120 relie le réservoir 1 19 à l’intérieur du tube d’endoscope 1 10. Les figures 18 et 20 montrent la configuration du doseur 1 16 quand le réservoir est plein. Les figures 19 et 21 montrent la configuration du doseur 1 16 quand le réservoir est vide, après rotation dans le sens horaire de la poignée 1 18.

La rotation du capot du doseur 1 16 entraine un piston rotatif 121 qui met le réservoir 1 19 sous pression. Cette pression pousse le clapet anti-retour 120 et permet d’envoyer une dose (0,30 à 0,35 mL) de sérum physiologique dans le tube d’endoscope 1 10. Du fait de l’entrée de gaz 123, un fluide multiphasique parcours le tube d’endoscope 1 10 autour de l’endoscope 1 17, comme illustré en figure 23, jusqu’à l’embout 1 1 1 ou 1 12.

Lorsque le piston rotatif 121 est en position illustrée en figure 21 , un opérateur peut injecter du sérum physiologique par l’orifice latéral ou connecteur 124 du doseur 1 16 avec l’aide d’une seringue (non représentée).

La base 126, illustrée en figure 22, comporte un joint 127 dont l’écrasement sur l’endoscope 117 est provoqué par la rotation de la molette 125.

Le tube d’endoscope 1 10 illustré en figure 23 est réalisé par extrusion de matière plastique. Comme on l’observe en figure 23, dans des modes de réalisation particuliers de l’accessoire, le tube d’endoscope 1 10 comporte un évidement cylindrique intérieur dont le diamètre correspond, c’est-à- dire qu’il est très légèrement supérieur, au diamètre de l’endoscope 20. Le CO2 ainsi que le sérum physiologique circulent tout autour de l’endoscope 1 17 à l’intérieur du tube d’endoscope 1 10. La section de passage du CO2 et du sérum physiologique permet, par exemple, un débit maximum de 14 L/min.

Les embouts illustrés en figures 24 à 29 existent en deux références. L’embout 1 1 pour les endoscopes à 0°, figures 24 à 26, et l’embout 1 12 pour les endoscopes à 30°, figures 27 à 27. Ces embouts 1 1 1 et 1 12 comportent des micro-canaux 130 permettant le passage du CO2 et du sérum physiologique. Les canaux 130 sont dimensionnés de façon à permettre un débit minimal de passage, par exemple de 6 L/min. Ils se terminent par des congés 131 pour réduire les pertes de charges et projeter le gaz carbonique et le sérum physiologique sur la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope 1 17.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 30 à 32, l’injection de sérum physiologique dans le tube d’endoscope 190 se fait uniquement par seringue. A cet effet, la base 193 du tube d’endoscope 190 comporte un support 191 de seringue, à filetage, qui mène à un clapet anti-retour 192 débouchant dans le tube d’endoscope 190. Des ouvertures latérales 194 et 195 permettent l’injection de gaz carbonique provenant soit d’un insufflateur (non représenté), soit d’un module de circulation de gaz 51 ou 81 . Des rigoles 197 évitent que l’injection de sérum physiologique n’aille dans les tubulures 194 et 195 de circulation de gaz carbonique.

Comme on le comprend à la lecture de la description qui précèdent, le module de circulation 51 ou 81 permet la circulation et le filtrage de gaz carbonique depuis un trocart jusqu’à un autre trocart.

Dans des variantes, le module de circulation 51 ou 81 comporte deux entrées ou deux sorties de gaz carbonique pour effectuer une circulation entre trois trocarts. L’aspiration peut ainsi être réalisée sur un trocart ou deux trocarts afin d’élargir les zones d’aspirations dans la cavité du patient. Dans ce cas, on ajoute un raccord à deux entrées et une sortie, voire une vanne trois voies, sur le tuyau flexible d’entrée de gaz dans le module de circulation 51 ou 81 .

L’ensemble du dispositif est portable et autonome. Il n’encombre donc pas le champ opératoire. Il est commandé par un opérateur qui agit sur un interrupteur manuel et/ou sur une pompe d’accélération de gaz injecté dans la cavité du patient. De plus, au moins deux parties du module de circulation 51 ou 91 sont préférentiellement recyclables (les piles) ou reconditionnable (le moteur électrique). On réduit ainsi la pollution générée par l’utilisation de l’accessoire objet de l’invention.

On décrit, ci-dessous, des accessoires de nettoyage de fenêtre optique en extrémité distale d’un endoscope, qui peuvent être mis en œuvre en combinaison avec un dispositif décrit ci-dessus, qui fournit une source de gaz carbonique à cet accessoire ou indépendamment, le dispositif de circulation étant mis en œuvre, ou non, sur des trocarts qui ne sont pas utilisés pour l’insertion de l’endoscope.

Le premier mode de réalisation de cet accessoire, décrit en regard des figures 33 à 38, n’utilise que la propulsion de liquide par le gaz en circulation, sur la fenêtre optique de l’endoscope. En revanche, le deuxième mode de réalisation, décrit en regard des figures 39 et 40, met en œuvre un gaz d’aspiration par effet Venturi et de propulsion du liquide vers la fenêtre optique de l’endoscope.

On observe, en figure 33, un endoscope 220, qui comporte un tube optique 222 comportant des composants optiques (non représentés) pour véhiculer une image depuis une fenêtre optique 223 positionnée à l’extrémité distale du tube 222, à gauche en figure 33, jusqu’à un connecteur 221 pour une caméra vidéo (non représentée). Les composants optiques intégrés au tube optique sont généralement soit uniquement des lentilles optiques, soit des fibres optiques faisant suite à au moins une lentille optique de formation d’image. La fenêtre optique 223 située en extrémité distale du tube optique 222 est soit la lentille frontale du système optique intégré au tube optique 222, soit une fenêtre transparente positionnée en amont de cette lentille frontale et la protégeant des éraflures ou attaques chimiques.

Le tube optique 222 est muni d'une entrée de lumière pour un système d'éclairage (non représenté) et d’un système optique, par exemple des fibres optiques, pour véhiculer de la lumière venant du système d’éclairage jusqu’à l’extrémité distale du tube optique 222 et éclairer la scène observée par la caméra vidéo.

L’endoscope 220 peut être articulé (flexoscope), c’est-à-dire qu’il peut accepter une courbure variable, ou rigide (horoscope). On rappelle qu’il existe trois diamètres d’endoscopes couramment utilisés : 10mm, 8mm et 5mm. Les différentes versions de l’accessoire objet de l’invention présentent des diamètres internes en correspondance avec les diamètres des endoscopes, c’est-à-dire laissant un faible jeu avec le tube optique de l’endoscope.

Le tube optique 222 mesure généralement de 40 à 160 cm de longueur et de 5 à 12 mm de diamètre. La source de lumière (froide) reliée à l’entrée de lumière est constituée par une lampe de forte intensité située à l'extérieur de l'appareil. Le coude 231 permet la transmission de la lumière depuis l’entrée de lumière 224 vers le tube optique 222.

L’endoscope est introduit à l’intérieur de la cavité à explorer à travers un trocart. Un trocart est un instrument chirurgical qui se présente sous la forme d'une tige cylindrique creuse surmontée d'un manche. Un des trocarts est, en cœliochirurgie, associé à un endoscope pour effectuer une exploration visuelle du champ opératoire. D’autres trocarts permettent l’insertion d’outils chirurgicaux dans la cavité considérée.

Comme on l’observe en figures 33 et 34, dans lesquelles l’entrée de gaz n’est pas représentée, dans des modes de réalisation, l’accessoire 225 objet de l’invention comporte : - un embout 230 configuré pour entourer l’extrémité distale de l’endoscope et donc la fenêtre optique 223, ledit embout 230 comportant un moyen de distribution de liquide, sur la fenêtre optique 223, et

- un canal 227 d’amenée du liquide jusqu’à au moyen de distribution.

Dans des modes de réalisation, tels que celui illustré en figures 33 et 34, l’accessoire 225 comporte aussi :

- un manchon 229 configuré pour enserrer le tube optique 222 entre ses extrémités (généralement plus proche de l’extrémité proximale que de l’extrémité distale) et

- une manche 226 reliée mécaniquement à l’embout 230 et au manchon 229 et configurée pour s’enfiler sur le tube optique 222, la manche 226 supportant le canal 227.

Dans le mode de réalisation illustré dans les figures 33 et 34, le manchon 229 comporte un support pour un flacon ou une fiole souple de liquide, par exemple du sérum physiologique. Une simple pression sur le corps d’un tel flacon ou d’une telle fiole suffit pour injecter du liquide dans le canal 227.

Dans d’autres modes de réalisation, le manchon comporte un support d’une extrémité arrière du canal 227 dans laquelle un opérateur peut insérer une aiguille de seringue pour injecter du liquide dans le canal 227. Alternativement, un tube transparent flexible relié au canal 227 reçoit l’aiguille de la seringue, ce qui permet une manipulation plus aisée.

Comme on l’observe en figures 35, 37 et 38, dans des modes de réalisation particuliers de l’accessoire, l’embout 230 comporte deux pièces, une pièce externe 240 et une pièce interne 234, dont la partie cylindrique s’insère dans la partie cylindrique de la pièce externe 240.

La pièce externe 240 comporte :

- un canal de distribution (non représenté), dans le prolongement du canal 227,

- un collecteur interne 233, relié au canal de distribution de la pièce externe 240 et parcourant le pourtour interne de la pièce externe 240,

- des canaux radiaux 232 distribuant le liquide provenant du collecteur interne 233 sur la fenêtre optique 223 de l’endoscope 220 et

- une évacuation 235 pour le liquide s’étant écoulée sur la fenêtre optique 223.

La pièce interne 234 comporte :

- une butée 237 qui vient en appui sur l’extrémité proximale de la pièce externe 240 et qui évite que la pièce interne 234 pénètre dans le collecteur 233,

- un canal 236 correspondant, c’est-à-dire se superposant, au canal de distribution de la pièce externe 240,

- une lumière 238, qui traverse la butée 237 pour le passage du canal 227 jusqu’au canal de distribution 236 et celui de la pièce externe 240, et

- une évacuation 239 correspondant, c’est-à-dire se superposant, à l’évacuation 235.

La manche 226 est solidarisée à l’embout 230 par collage, ou surmoulage, par exemple. Comme on le comprend aisément, lorsqu’un opérateur injecte du liquide dans le canal 227, par le biais d’un flacon soupe ou d’une seringue, ce liquide entraîné par le gaz en circulation parcourt le canal 227, puis la lumière 238 et le canal de distribution 236 et celui de la pièce externe 240, suit le collecteur 233, se partage sur les canaux radiaux 232, se répand sur la fenêtre optique 223, que le liquide nettoie, et s’évacue par l’évacuation 235 et 239.

Bien entendu, dans d’autres modes de réalisation, l’embout 230 comporte une seule pièce ou plus de deux pièces. Ces pièces peuvent être assemblées avec collage, soudure ou toute autre forme de solidarisation, éventuellement temporaire.

On note que la face avant (distale) de l'embout est inclinée parallèlement à la fenêtre optique de l’endoscope auquel est destiné l’accessoire. Par exemple, pour des fenêtres optiques inclinées à 30° ou 45°, la face avant de l’embout est inclinée du même angle.

Dans des modes de réalisation, l’entrée de liquide du premier mode de réalisation particulier est remplacée par une entrée de gaz de transport sous pression et de liquide.

En ce qui concerne le deuxième mode de réalisation, on retrouve, en figures 39 et 40, l’endoscope 220 et un accessoire 260 objet de l’invention. L’accessoire 260 comporte :

- un embout 267 configuré pour entourer l’extrémité distale de l’endoscope 220 et donc la fenêtre optique 223, ledit embout 267 comportant un moyen de distribution de liquide, sur la fenêtre optique 223, et

- un canal 262 d’amenée du liquide jusqu’à au moyen de distribution.

Dans des modes de réalisation préférentiels, tels que celui illustré en figures 39 et 40, l’accessoire 260 comporte aussi :

- un manchon 261 configuré pour enserrer le tube optique 222 entre ses extrémités (généralement plus proche de l’extrémité proximale que de l’extrémité distale) et

- un tube 263 relié mécaniquement à l’embout 267 et au manchon 261 et configurée pour s’enfiler sur le tube optique 222, le tube 263 comportant le canal 262.

Le manchon 261 prend ici la forme d’un clip, comme illustré en figures 39 et 40.

Dans le mode de réalisation illustré dans les figures 39 à 42, le manchon 261 comporte un réservoir, en forme de support 275 pour un flacon ou une fiole souple de liquide, par exemple du sérum physiologique. Une simple pression sur le corps d’un tel flacon ou d’une telle fiole suffit pour injecter du liquide dans le canal 262.

Le manchon 261 comporte aussi un réservoir 275 dans lequel un opérateur peut insérer une source de liquide amovible, par exemple une seringue 276 sans aiguille, une fiole ou un flacon, pour injecter du liquide dans le canal 262.

Comme on l’observe dans les figures 39 et 40, dans des modes de réalisation, le manchon 261 comporte :

- un clip 266 permettant le serrage autour du tube optique 222 de l’endoscope 220

- une entrée 265 de gaz carbonique et

- un clapet anti-retour 264 pour que le passage du gaz carbonique sous pression aspire une partie du liquide présent dans un réservoir de liquide 272 et provenant de la seringue 276 ou dans la fiole (non représentée) montée sur le réservoir 275.

Lorsque le clip 266 est fermé, il verrouille le manchon 261 sur le tube optique 222. Au contraire, lorsque le clip 266 est ouvert, le manchon peut coulisser sur le tube optique 222 pour le positionnement ou le retrait ée l’accessoire. Dans des variantes, un bouton-poussoir (non représenté) est positionné en dessous du clapet anti retour 264, du même côté que l’entrée 265 de gaz carbonique. Ce bouton poussoir permet l'aspiration du sérum physiologique par effet venturi depuis le volume de stockage ou réservoir de liquide 272 pour une commande d'aspiration du sérum physiologique.

Le tube 263 est solidarisé au manchon 261 par collage ou surmoulage, par exemple.

Comme illustré en figures 41 et 42, le tube 263 comporte un canal interne 273 pour véhiculer le gaz carbonique et le liquide vers l’embout 267 et un canal cylindrique 274 dont le diamètre correspond au diamètre du tube optique 222 de l’endoscope 220. La fabrication du tube 263 peut être faite par extrusion. Le tube 263 forme un tube multi-lumen. Le tube 263 peut être flexible pour s’adapter à des endoscopes flexibles.

L’injection de gaz carbonique à travers l’entrée de gaz 265 peut être permanente. Elle permet de maintenir la paroi abdominale du patient gonflée et elle garde la pression recherchée, par exemple de 12 à 15 mm de mercure.

Comme on le comprend aisément, lorsqu’un opérateur injecte du liquide physiologique depuis la seringue 276 ou la fiole (non représentée) montée sur le réservoir 275 dans le volume entourant le clapet anti-retour 264, le gaz carbonique sous en déplacement aspire ce liquide. Ce gaz chargé en liquide parcourt le canal 262 et 273 puis la lumière 271 , suit le collecteur 278, se partage sur les canaux radiaux 270 et se répand sur la fenêtre optique 223, que le liquide nettoie.

Bien entendu, dans d’autres modes de réalisation, l’embout 267 comporte plus d’une pièce. Ces pièces peuvent être assemblées par collage, soudure ou toute autre forme de solidarisation, éventuellement temporaire.

Comme illustré en figure 43, pour mettre en oeuvre l’accessoire pour endoscope illustré en figures 39 à 42, au cours d’une étape 280, on insère l’extrémité distale de l’endoscope dans le manchon 261 . Au cours d’une étape 281 , on positionne l’accessoire, en effectuant une traction sur le manchon 261 et une poussée sur le tube 263 jusqu’à ce que l’embout 267 soit en butée sur la fenêtre optique 223.

Au cours d’une étape 282, on injecte du gaz sous pression dans la paroi abdominale et on insère l’endoscope dans un trocart prépositionné sur un patient et une fiole ou une seringue sans aiguille sur le réservoir 275. L’entrée de gaz 265 du manchon 261 reçoit ensuite, en permanence, du gaz carbonique sous pression

En cas de salissure ou de buée sur la face avant de la fenêtre optique 223, au cours d’une étape 283, on injecte du liquide physiologique avec la fiole ou la seringue 276.

Au cours d’une étape 284, le liquide nettoie la fenêtre optique, comme exposé ci-dessus.

On répète les étapes 283 et 284 aussi souvent que nécessaire pendant l’intervention chirurgicale, éventuellement en changeant de fiole ou de seringue.

A la fin de l’intervention chirurgicale, au cours d’une étape 285, on retire l’accessoire 260 de l’endoscope 220.

Au cours d’une étape 286, on nettoie l’accessoire 260 ou on le jette et on nettoie l’endoscope

220. Dans le deuxième mode de réalisation, l’accessoire objet de l’invention permet d’aspirer par effet venturi, avec le CO2, le sérum physiologique présent dans un volume stocké pour nettoyer la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope et la maintenir propre. Cependant pour la thoracoscopie, l’arthroscopie, et l’otorhinolaryngologie, on n’utilise pas de CO2 mais l’accessoire permet de nettoyer la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope en fermant le circuit de CO2 et en utilisant uniquement l’accès pour le sérum physiologique ou le premier mode de réalisation de l’accessoire.

Bien que la description ci-dessus expose plus particulièrement l’accessoire objet de l’invention, l’invention porte aussi sur un endoscope comportant un embout configuré pour entourer une fenêtre optique distale du tube optique de l’endoscope, ledit embout comportant un moyen de distribution de liquide sur cette fenêtre optique et un canal d’amenée du liquide jusqu’au moyen de distribution. Le canal est, préférentiellement, intégré à la paroi du tube optique de l’endoscope, comme les fibres d’éclairage de la scène observée.