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Title:
ENVIRONMENTALLY FRIENDLY URINAL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/102784
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a urinal (1) characterised in that it comprises a bed (5) of chabazite material, a bed (7) of covering material covering said bed (5) of chabazite material and suitable for dispersing urine collected by said urinal (1) on said bed (5) of chabazite material, in such a way as to allow at least the adsorption of the nitrogenous materials of the urine by said bed (5) of chabazite material.

Inventors:
POINCELET ERIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/000227
Publication Date:
June 30, 2016
Filing Date:
December 16, 2015
Export Citation:
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Assignee:
POINCELET ERIC (FR)
VANSUYT CLAUDE (FR)
PLANETWATCH24 (FR)
International Classes:
A47K11/12; C02F1/28; C02F3/32; C02F101/16; C02F103/00
Domestic Patent References:
WO2007004169A12007-01-11
Foreign References:
AT509185A12011-06-15
DE19934409A12001-01-25
Other References:
MARCEL SIM: "CoolBusinessIdeas.com | "When Nature Calls" Looks to Redesign the Urinal", 13 February 2012 (2012-02-13), pages 1 - 2, XP055259739, Retrieved from the Internet [retrieved on 20120215]
Attorney, Agent or Firm:
POINCELET, ERIC (FR)
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Claims:
Revendications

1 ) Urinoir (1 ) caractérisé en ce qu'il comprend un lit (5) de matière à base de chabasite, un lit (7) de matière de couverture couvrant ledit lit (5) de matière à base de chabasite et apte à disperser les urines recueillies par l'urinoir (1 ) sur ledit lit (5) de matière à base de chabasite, en sorte de permettre au moins une adsorption des matières azotées de l'urine par ledit lit (5) de matière à base de chabasite.

2) Urinoir (1 ) selon la revendication 1 , dans lequel ledit lit (7) de matière de couverture comprend un réseau fibré, par exemple de fibres végétales et/ou carbonées, apte à constituer à son interface avec le lit (5) de matière à base de chabasite un substrat (11 ) de micro-organismes favorisant au moins ledit échange d'adsorption entre les urines et la matière à base de chabasite.

3) Urinoir (1) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l'épaisseur du lit (5) de matière à base de chabasite est variable de 15 à 60 cm, ledit lit s'étendant sur une surface variable de 0,5 à 5m2, fonction de la dite épaisseur pour constituer un volume d'adsorption suffisant de l'urine recueillie.

4) Urinoir (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit lit (7) de matière de couverture contient une matière organique et/ou minérale (13), notamment à base de terre ou terreau, support à des organismes végétaux (9) propres à consommer des produits de nitrates et de l'eau résorbés par la matière à base de chabasite.

5) Urinoir (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit lit (7) de matière de couverture comprend un réseau (15) de matières fibreuses à son interface avec le lit (5) de matière à base de chabasite, et un couvert (13) de matière organique et/ou minérale supporté par ledit réseau (15) de matières fibreuses.

6) Urinoir (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins une cuvette (3) à plans inclinés (17) recouverts d'un substrat hydrophobe (apte à repousser des traces d'urine résiduelles), ladite cuvette (3) étant reliée à au moins un tuyau (19) d'évacuation de l'urine, ledit tuyau (19) menant audit lit (7) de matière de couverture selon un réseau (21 ) de dispersion de l'urine sur ledit lit (5) de matière à base de chabasite, de préférence à l'interface avec ce dernier.

7) Urinoir (1) selon la revendication précédente, dans lequel ledit réseau (21 ) de dispersion de l'urine est un réseau de dispersion homogène de l'urine sur le lit (5) de matière à base de chabasite.

8) Urinoir (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant un bac étanche (23) de contention desdits lits de couverture (7) et de chabasite (5) et un panneau (25) support de ladite cuvette (3) d'urinoir. 9) Urinoir (1 ) selon la revendication précédente, étant monté amovible sur le bac, notamment un pare terre, ce qui facilite le passage d'une version dispositif sans urinoir à une version avec urinoir et vice versa. 10) Ensemble 'comportant une suite d'urinoirs (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes 6 à 9, disposés adjacents, ou comportant un seul bac de contention desdits lits de couverture et de chabasite et un seul panneau support des cuvettes des urinoirs.

11 ) Application aux urinoirs du traitement de l'urine recueillie au moyen d'une matière à base de chabasite et d'au moins une couverture végétale selon l'une quelconque des revendications précédentes, à savoir adsorber les matières azotées de l'urine et en extraire des nitrates et de l'eau en vue de la croissance de plantes de la couverture végétale.

Description:
Urinoir écologique

L'invention concerne un urinoir écologique, en particulier économique et à vocation écologique ou environnementale, présentant l'avantage de ne requérir aucun raccordement aux égouts, aux systèmes de distribution d'eau ou d'électricité, d'entretien particulièrement facile et peu onéreux, permettant la récupération « au fil de l'eau » des matières azotées contenues dans l'urine, principales substances à l'origine des nuances olfactives nauséabondes suite à leur oxydation naturelle.

Cet urinoir a été conçu pour répondre notamment au problème des villes et agglomérations faisant l'objet d'afflux touristiques saisonniers importants, qui notamment en période estivale, ne sont pas en mesure de faire face sur les plans logistique et humain à la forte augmentation de la demande en installations sanitaires à des coûts supportables pour la collectivité. L'afflux estival coïncide généralement avec des températures plus élevées, susceptibles d'amplifier les nuisances olfactives induites par les « mictions sauvages », hors équipement sanitaire approprié.

On sait en effet que ces mictions effectuées hors des installations sanitaires, le plus souvent en raison du manque chronique des dites installations sanitaires en période d'affluence, représentent un véritable problème à la fois sanitaire et de confort environnemental dans les villes et agglomérations à forte fréquentation, notamment en raison des nuisances olfactives résultant de ces mictions hors installations.

D'autre part, il convient de souligner qu'à ce jour, en dehors de quelques modèles de « toilettes sèches » dont le développement reste anecdotique, ou de toilettes dites chimiques faisant appel à des produits environnementalement contraignants et nécessitant un entretien coûteux en temps, main d'œuvre et logistique, l'installation d'urinoirs adéquats qui permettraient de faire face à une augmentation saisonnière de la demande nécessite systématiquement une logistique lourde et contraignante en cas de toilettes chimiques, et le plus souvent, une alimentation en eau pour leur nettoyage ainsi qu'une liaison avec le réseau d'égouts pour l'évacuation de l'eau sale et des urines émises.

Ces besoins temporaires représentent un coût considérable pour la collectivité lié à la mise en place puis l'entretien d'installations semi-durables voire permanentes qui occupent finalement un volume sur l'espace public ne se justifiant pas, même en période d'affluence saisonnière.

L'invention vise ainsi à pallier ces inconvénients et propose un urinoir à vocation à la fois écologique et économique, provisoire ou permanent, de faible encombrement et totalement naturel, de faible coût d'installation et d'entretien.

Selon l'invention, cet urinoir comprend un lit de matière à base de chabasite, un lit de matière de couverture couvrant ledit lit de matière à base de chabasite et apte à disperser les urines recueillies par l'urinoir sur ledit lit de matière à base de chabasite, en sorte de permettre au moins une adsorption des matières azotées de l'urine par ledit lit de matière à base de chabasite. Dans la suite, ledit lit de matière à base de chabasite est également désigné en tant que lit de matière organo-minérale, à savoir de matière essentiellement minérale à dominante chabasite, et ledit lit de matière de couverture est également désigné en tant que lit de matière à dominante organique et couverture végétale.

Ce lit organo-minéral est conçu pour absorber l'eau, composante principale des urines avec plus de 95% de sa constitution, mais également et de manière plus essentielle d'adsorber dans sa structure cristalline de type polytétraédrique tout l'azote ammoniacal dérivé de la dégradation des matières azotées de l'urine, notamment et surtout l'urée qui représente plus de 2% de l'urine, et qui est à l'origine de par sa dégradation sous forme ammoniacale des mauvaises odeurs caractéristiques des « vieilles urines ».

La chabasite, pierre volcanique naturelle, a en effet la caractéristique unique de pouvoir piéger immédiatement et en quantité inégalée dans le monde minéral - à savoir jusqu'à 18 g par kilo de roche, soit 18 fois plus qu'une argile ordinaire - l'azote ammoniacal NH4+ issu de la dégradation de l'urée des urines, et de le conserver au cœur même de sa structure cristalline. Une fois piégé et emprisonné dans la structure cristalline de la roche, l'azote ammoniacal n'est plus en mesure de se disperser par voie atmosphérique sous sa forme gazeuse, à savoir l'ammoniac NH3, principal vecteur aérien des nuisances olfactives.

L'intérêt de ce double piège absorbeur d'eau et adsorbeur d'azote ammoniacal réside également dans la capacité unique de la chabasite à résorber progressivement l'azote ammoniacal stocké dans la structure lorsque et seulement lorsqu'elle est sollicitée par l'acide humique des plantes, dont les racines sont à la recherche d'azote pour leur croissance, l'azote représentant l'un des nutriments essentiels du monde végétal.

L'azote ammoniacal piégé dans la structure cristalline de la roche n'est donc relargué dans le milieu environnant que lors de la pousse organique d'une plante, permettant ainsi d'assurer la pousse de la dite plante tout en évitant le lessivage du milieu préalablement à cette croissance organique. L'azote ammoniacal est ainsi immédiatement piégé, puis stocké et mis à la disposition du couvert végétal précisément et seulement au moment de la pousse organique.

Le système ainsi conçu permet donc de gérer et de traiter naturellement et sans la moindre intervention extérieure des quantités d'urines en théorie sans limite, puisqu'en mesure de séparer « au fil de l'eau » l'urée de sa composante hydrique.

Ledit lit de matière de couverture peut comprendre un réseau fibré, par exemple de fibres végétales et/ou carbonées, apte à constituer à son interface avec le lit de matière à base de chabasite un substrat de microorganismes favorisant au moins ledit échange d'adsorption par la matière à base de chabasite puis de transformation par les microorganismes de l'azote ammoniacal issu de l'urée des urines.

Ledit lit de matière à base de chabasite est avantageusement de la chabasite pure issue de roche volcanique ou au moins un substrat contenant plus de 50% de chabasite. Ladite matière à base de chabasite peut être en forme de poudre, granulats ou blocs adjoints ou d'un seul tenant. L'épaisseur du lit de matière à base de chabasite peut varier, par exemple de 15 à 60 cm. Il peut s'étendre sur une surface variable, par exemple de 0,5 à 5 m 2 , fonction de la dite épaisseur pour constituer un volume d'adsorption suffisant de l'urine recueillie, ladite matière à base de chabasite pouvant adsorber en effet environ la moitié de son volume en eau donc en urine.

Ledit lit de matière de couverture est avantageusement isolant en raison d'une épaisseur du lit et d'une densité du lit tout en permettant un échange aérobie entre la matière à base de chabasite et l'urine. Ladite épaisseur peut varier, par exemple d'environ 5 à 30 cm ou plus.

Ledit lit de matière de couverture peut contenir une matière organique et/ou minérale, par exemple à base de terre et terreau, support à des organismes végétaux, notamment des organismes à grande consommation d'azote tels que des plantes légumineuses.

Ledit lit de matière de couverture comprend avantageusement un réseau de matières fibreuses à son interface avec le lit de matière à base de chabasite. Il comporte avantageusement un couvert de matière organique et/ou minérale supporté par ledit réseau.

De la sorte, lesdits organismes végétaux en adsorbant les nitrates et l'eau résorbés par la matière à base de chabasite participent au nettoyage automatique de cette dernière en vue de l'adsorption par celle-ci de nouvelles matières azotées d'urine recueillie.

Ledit urinoir comporte avantageusement au moins un bloc ou cuvette à plans inclinés recouverts d'un substrat hydrophobe, de sorte que les traces d'urine résiduelles dans le bloc ou la cuvette sont repoussées vers le lit de matière de couverture. Cette cuvette est reliée à au moins un tuyau d'évacuation de l'urine menant audit lit de matière de couverture en vue d'une dispersion de l'urine sur le lit de matière à base de chabasite.

Avantageusement, ledit tuyau d'évacuation mène audit lit de matière de couverture selon un réseau de dispersion et de répartition de l'urine sur ledit lit de matière à base de chabasite, de préférence à l'interface avec ce dernier.

Ledit réseau de dispersion et de répartition de l'urine est configuré pour permettre avantageusement une dispersion homogène de l'urine sur la matière à base de chabasite, par exemple au moyen de trous percés le long dudit tuyau. La disposition des trous est prévue à cet effet, par exemple plus resserrée vers l'extrémité du tuyau. Au besoin, une pompe de refoulement de l'urine peut être montée sur le circuit de tuyau d'évacuation de l'urine.

Ledit urinoir comporte avantageusement un bac étanche de contention desdits lits de matière de couverture et de matière à base de chabasite et un panneau support de ladite cuvette urinoir. Ainsi, ledit urinoir peut être disposé à un endroit propice à son utilisation sans être contraint par la présence d'un réseau d'eau pour un nettoyage classique de l'urinoir. Ledit bac est suffisamment lourd pour permettre le maintien en position de l'urinoir. Par ailleurs, l'une des' faces dudit panneau sert à permettre la miction de l'utilisateur en toute discrétion, par exemple à l'aide de chicanes latérales de part et d'autre de la cuvette, tandis que la face opposée peut servir de support de publicité ou de communication de message.

De plus, la présence de plantes dans le bac ajoute un caractère esthétique, voire écologique au dispositif.

Naturellement, le dispositif peut être étendu à l'utilisation de plusieurs personnes selon un ensemble comportant une suite d'urinoirs adjacents, tels que ceux précités, ou selon un ensemble comportant un seul bac de contention desdits lits de matière de couverture et de matière à base de chabasite et un seul panneau support des cuvettes des urinoirs.

L'invention concerne également l'application aux urinoirs du traitement au moyen d'une matière à base de chabasite de l'urine recueillie par ces derniers, à savoir adsorber les matières azotées de l'urine et en obtenir des nitrates et de l'eau en vue de la croissance de plantes.

D'autres caractéristiques de l'invention sont indiquées ci-après.

Des fibres végétales et autres apports carbonés judicieusement ajoutés et finement mêlés à la matière minérale dominante permettront grâce au développement de microorganismes aérobiques de transformer l'azote ammoniacal relargué en nitrate N03-, qui correspond à la forme de l'azote absorbable par les plantes et tout organisme végétal.

Plus spécifiquement, ledit apport de matière carbonée intimement mêlée à la chabasite, constituant principal du lit minéral dont la vocation est de permettre l'adsorption immédiate puis de relargage progressif de l'azote ammoniacal peut être un simple apport végétal inerte et non composté, fibré, par exemple des déchets ou fibres végétales voire de simples particules de charbon, actif ou non, aptes à favoriser - uniformément et à travers l'ensemble du lit de matière organo-minéral ainsi constitué par mélange intime de matières carbonées organiques et matière minérale à base chabasite - le développement de microorganismes qui proliféreront sur ce substrat support idéal, permettant la nitrification naturelle et rapide de l'azote ammoniacal relargué par la chabasite et donc sa transformation en nitrates qui seront in fine consommés par le tissu végétal recouvrant dans son deuxième étage le lit à dominante chabasite, mais considéré comme organo-minéral car combinant fibres, apport carboné et adsorbeur minéral.

L'ensemble de ces constituants ainsi intimement mêlés permettront l'élimination aérobique de l'eau et de l'urée des urines par le tissu végétal surplombant le lit organo-minéral ainsi formé.

Le constituant minéral principal dudit lit de matière organo-minérale à prédominance chabasite est avantageusement de la chabasite naturelle issue de roche volcanique d'un degré de pureté en chabasite de plus de 60%. Cette haute pureté de l'apport minéral est rendu indispensable par la nécessité d'adsorber instantanément l'azote ammoniacal issu de la dégradation de l'urée des urines, afin de prévenir toute occurrence de nuisance olfactive caractéristique de la dite dégradation. Ce degré de pureté est également indispensable en raison de la très haute Capacité d'Echange Cationique (CEC) de la chabasite, qui caractérise cette structure cristalline spécifique en comparaison des zéolites (Zeolith - « pierre qui bout ») plus communes ou autres minéraux ne possédant pas les capacités de piégeage et relargage exceptionnelles de la roche spécifiquement choisie.

Le lit organo-minéral ainsi constitué d'un mélange organique, carboné et minéral devra en conséquence contenir au moins 50% de chabasite pour assurer un piégeage et relargage suffisant et suffisamment rapide, préalable nécessaire à la bonne nitrification et l'élimination « au fil de l'eau » de l'azote dérivé de l'urée des urines, et ce sans apparition de la moindre nuisance olfactive.

Ladite matière à base de chabasite peut être en forme de poudre, granulats ou blocs adjoints ou d'un seul tenant. L'épaisseur du dit lit organo-minéral à dominante chabasite peut être enrichie de fibres végétales et autres éléments carbonés intimement mêlés au lit minéral et peut varier. Il peut s'étendre sur une surface variable, par exemple de 0,5 à 5 m 2 voire plus, cette surface étant arrêtée en fonction de la dite épaisseur du lit organo-minéral et de l'utilisation envisagée en termes de volume quotidien d'urines à éliminer.

Le volume global du lit organo-minéral absorbeur et adsorbeur ainsi constitué en ajustant les deux curseurs hauteur x surface devra en effet présenter un volume d'absorption et d'adsorption suffisant de l'urine recueillie, ladite matière à base de chabasite pouvant absorber en effet environ la moitié de son volume en eau, composant 95% de l'urine, et d'adsorber jusqu'à 18 kg d'azote ammoniacal par tonne de minéral présent, aux degrés de pureté tels que précédemment énoncés.

A l'étage supérieur de l'installation, le dit lit de matière de couverture végétale recouvrant le lit de matière organo-minérale à dominante chabasite est avantageusement isolant en raison d'une épaisseur suffisante du lit constitué de terre et terreaux maintenant le tissu végétal de surface, et d'une densité du lit ainsi formé évitant tout dégazage délétère de l'ammoniac lié à la dégradation de l'urée, tout en permettant un échange aérobie entre la matière organo-minérale à dominante chabasite situé à l'étage inférieur de l'installation lors de l'épandage de l'urine recueillie en amont au moyen d'un bac à urinoir adéquat, ceci afin de permettre les échanges cationiques et nitrification de l'azote ammoniacal issu de l'urée dans des conditions aérobiques propices.

Ledit lit de couverture végétale peut contenir une matière support d'organismes végétaux placés en surface, notamment des organismes à grande consommation d'azote tels que des plantes légumineuses.

Si l'absorption d'eau en plus de l'adsorption d'azote ammoniacal est rendue nécessaire en raison d'une forte fréquentation et donc d'utilisation de l'installation, il pourra être envisagé d'avoir également recours à des plants à forte croissance, tels différentes espèces de bambous ou assimilés, ainsi qu'à des arbustes à forte consommation combinée d'eau et d'azote, tels les saules ou espèces comparables.

Ledit lit de couverture végétale comprend avantageusement un réseau dense de matières fibreuses et raciniennes jusqu'à son interface avec le lit de matière organo-minérale à base dominante chabasite. Il comporte avantageusement à cette interface un réseau racinien intense supporté par ledit réseau, la chevelure racinienne du tissu végétal ayant vocation à se développer progressivement en profondeur à travers le lit ' de matière organo-minérale sous-jacent, afin de développer une emprise souterraine en rapport avec la croissance de surface, et surtout permettre d'y puiser eau et fertilisant azoté permettant leur élimination au fil de l'eau par formation de biomasse.

De la sorte, lesdits organismes végétaux en absorbant les nitrates résultants de la nitrification naturelle de l'azote ammoniacal issu de la dégradation de l'urée des urines, adsorbé puis rejeté progressivement par la chabasite et transformé en nitrates par les microorganismes présents, ainsi que l'eau des urines, participent au nettoyage automatique cyclique rémanent des urines précédemment rejetées, permettant ainsi de recommencer un nouveau cycle d'adsorption / relargage / nitrification / élimination des composés azotés des urines, cycle vertueux permettant l'utilisation continue du système sans intervention extérieure ni apport du moindre produit chimique ou non, offrant donc des coûts de fonctionnement faibles (sans équivalent à ce jour) et dans un environnement totalement naturel. En dehors d'un entretien sanitaire léger, la seule intervention extérieure consistera à récupérer de temps à autres la biomasse de surface produite par le tissu végétal bénéficiant de la présence abondante d'eau et de fertilisant azoté, afin d'en exporter ainsi l'azote apporté par l'urée des urines et dûment transformé en biomasse.

Ledit urinoir comporte dans sa partie réceptacle destinée à recueillir les urines soit des blocs d'urinoirs classiques en différents matériaux y compris les céramiques, soit avantageusement pour l'usage collectif une cuvette à plans inclinés recouverts d'un substrat hydrophobe, de sorte que les traces d'urines résiduelles dans la cuvette sont repoussées et rapidement évacuées vers le lit absorbeur et adsorbeur organo-minéral à dominante chabasite.

Ces blocs ou cette cuvette sont reliés à au moins un tuyau d'évacuation de l'urine menant audit lit organo-minéral en vue d'une dispersion de l'urine à travers le dit lit de matière à dominante chabasite.

Avantageusement, ledit tuyau d'évacuation des urines mène audit lit organo- minéral selon un réseau de dispersion et de répartition de l'urine sur ledit lit de matière à dominante chabasite, de préférence à l'interface située entre le lit organo- minéral et la couverture supportant le tissu végétal.

Ledit réseau de dispersion de l'urine est configuré pour permettre avantageusement une dispersion de préférence homogène de l'urine sur la matière organo-minérale à dominante chabasite, par exemple au moyen de trous percés le long dudit tuyau. La disposition des trous est prévue à cet effet, par exemple plus resserrée vers l'extrémité du tuyau.

La densité variable du maillage des orifices de dispersion permet ainsi de compenser la moindre présence d'urine en extrémité de tuyau répartiteur.

Au besoin, une pompe de refoulement de l'urine peut être montée sur le circuit de tuyau d'évacuation de l'urine afin de se rapprocher des conditions idéales de répartition de l'urine sur toute la surface à l'interface du lit organo-minéral et du support de couverture végétale. Pour contenir 'et assembler les deux étages de l'installation, à savoir le lit organo-minéral à dominante chabasite et la couverture-support du tissu végétal, séparés à leur interface par le tuyau percé dit répartiteur, ledit urinoir comporte avantageusement un bac étanche de contention desdits constituants ainsi qu'un panneau support de ladite cuvette ou bloc urinoir permettant de recueillir les urines de personnes.

Ainsi, ledit urinoir peut être disposé à un endroit propice à son utilisation sans être contraint par la présence d'un réseau d'eau pour un nettoyage classique de l'urinoir, et donc en l'absence de logistique lourde, tant d'installation que de maintenance.

Ledit bac étanche de contention est suffisamment lourd de par son contenu intrinsèque organo-minéral plus la couverture végétale pour permettre le bon maintien en position du panneau sur lequel se trouve fixés la dite cuvette ou bloc urinoir.

Par ailleurs, l'une des faces dudit panneau sert à permettre la miction de l'utilisateur en toute discrétion; par exemple à l'aide de chicanes latérales de part et d'autre de la cuvette ou bloc urinoir, tandis que la face opposée peut servir de support de communication de message institutionnel ou à vocation commerciale.

De plus, la présence de plantes dans le bac ajoute un caractère esthétique, voire écologique au dispositif, voire également olfactif, en ayant recours par exemple à la pousse de pois de senteurs, connus pour leur pousse rapide, florissante et fortement consommatrice d'azote.

Naturellement, le dispositif peut être étendu à l'utilisation de plusieurs personnes selon un ensemble comportant une suite d'urinoirs adjacents sur un même panneau, tels que ceux précités, ou selon un ensemble comportant un seul bac de contention desdits lits de matière de couverture et de matière à base de chabasite et plusieurs panneaux supports des cuvettes ou blocs des urinoirs répartis autour dudit bac de contention.

L'invention concerne également l'application aux urinoirs du traitement au moyen d'une matière à base de chabasite de l'urine recueillie par ces derniers, à savoir adsorber les matières azotées de l'urine et en extraire des nitrates et de l'eau en vue de la croissance d'un tissu végétal permettant leur élimination « au fil de l'eau ».

L'invention est illustrée ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation en référence au dessin annexé, sur lequel:

- la figure 1 est une vue en coupe d'un mode de réalisation d'un urinoir selon l'invention et

- la figure 2 est une vue de dessus de cet urinoir.

Avec référence aux figures du dessin, il est illustré un urinoir 1 à une seule cuvette 3 de réception des urines. Cet urinoir comprend selon l'invention un lit 5 de matière organo-minérale à dominante chabasite et un lit 7 de matière de couverture couvrant ledit lit 5. Le lit 7 forme un organe répartiteur des urines recueillies. Cet organe répartiteur 7 est apte à disperser les urines recueillies par l'urinoir sur ledit lit 5 de matière à base de chabasite, en sorte de permettre au moins une adsorption immédiate des matières azotées de l'urine par ladite matière à base de chabasite.

C'est en effet une faculté de cette matière à base de chabasite issue de roche volcanique d'adsorber en principal et en particulier l'azote ammoniacal dérivé de la dégradation de l'urée contenue dans l'urine et responsable sous sa forme ammoniac des nuisances olfactives associées à l'urine et caractéristique de la dégradation aérobie de l'urée.

Ainsi, le lit 5 de matière à dominante chabasite piège en aval et instantanément les matières azotées contenues dans l'urine recueillie et empêche ainsi le dégagement et la dispersion aérienne du gaz ammoniac en équilibre de phase avec l'azote ammoniacal résultant de la décomposition desdites matières azotées.

Cette adsorption de matières azotées sous forme ammoniacale par la matière à base de chabasite est suivie seulement en situation de sollicitation par le tissu végétal couvrant le support organo-minéral, d'une rétrocession très progressive de l'eau et de l'azote ammoniacal NH4+ alors transformé par la présence des microorganismes présents grâce aux fibres végétales et autres apports carbonés intimement mêlés au substrat idéal constitué par la chabasite. La structure cristalline éclatée de la roche représente en effet le support-substrat idéal à la flore microbienne ainsi favorisée et abondante : cette structure éclatée particulière offre à la fois une surface développée considérable permettant la fixation et la prolifération des microorganismes propices à la transformation des matières azotées mais aussi un important volume intrinsèquement vide et disponible contribuant aux qualités d'isolation de la roche volcanique, et donc sa forte capacité de lissage thermique et hydrique du milieu la contenant.

Il est en effet essentiel de souligner que la structure fractale de la chabasite permet une intense aération inter-cristalline favorisant la libre circulation d'air et donc d'oxygène. Plus intrinsèquement, les immenses cavités intra-cristallines sont des lieux privilégiés de stockage de l'eau, avec une rétention hydrique pouvant atteindre jusqu'à 50% du volume minéral, mais aussi de l'air dans les cavités en attente d'eau et de cations. Ces caractéristiques très particulières de la roche volcanique permettent le maintien d'une aérobie suffisante propice à la transformation de la forme ammoniacale en nitrates NO3-, dorénavant aptes à être captés par la chevelure donc le système racinien du tissu végétal surjacent qui se développe en profondeur à travers le lit organo-minéral justement disponible à fin de captation aisée des nutriments. L'azote et l'eau ainsi captés sont finalement consommés et éliminés par les plantes de la couverture végétale située en surplomb du lit organo- minéral, telles que celles représentées en 9 en surface de la couverture 7.

Ladite couverture 7 est ici constituée dans son épaisseur de terre ou terreau supportant et maintenant dans sa surface un couvert végétal à pousse rapide, fortement consommateur d'eau et de nitrates, dans le but de capter par le système racinien puis d'éliminer au fur et à mesure par croissance organique l'eau et les matières azotées issues des urines collectées. Ledit lit 5 de matière à . dominante chabasite est ici de la chabasite à très haut degré de pureté issue de roche volcanique, ce qui maximise son efficacité, mais il peut être un mélange substrat contenant au moins 50% de chabasite pure. Ladite matière à base de chabasite peut être également en forme de poudre, granulats ou blocs adjoints ou d'un seul tenant comme ici. La granulométrie peut notamment être décroissante en profondeur pour favoriser l'adsorption des matières azotées par la matière à base de chabasite et favoriser le drainage de l'eau en profondeur, afin d'encourager le système racinien à se développer en profondeur, maximisant ainsi la collecte des nutriments mis à disposition des plantes, mais également la bonne fixation physique du tissu végétal.

Afin de permettre la bonne transformation aérobie de l'azote ammoniacal progressivement relargué par la structure cristalline du substrat minéral, il est indispensable de procurer au milieu un complément de fibres végétales inertes non compostées - également considérés comme déchets verts - ainsi que des apports carbonés d'origine minérale ou organique. Le mélange intime de la chabasite et de ces apports végétaux inertes ou carbonés constitue les conditions idéales d'une transformation aérobie immédiate et rapide de l'azote ammoniacal en nitrates, soit la forme assimilable par les plantes des matières azotées.

Cet apport végétal complété d'un apport carboné formera par simple dégradation naturelle à travers et dans le volume du lit 5 de matière organo-minérale à dominante chabasite un substrat 11 support de microorganismes favorisant ledit cycle vertueux d'adsorption et résorption entre les urines recueillies et la matière à base de chabasite.

L'épaisseur du lit 5 de matière organo-minérale à dominante chabasite est dans l'exemple d'environ 30 cm mais elle peut varier, par exemple de 15 à 60 cm, en fonction des capacités d'adsorption et d'absorption recherchées, ainsi que des plantes finalement installées en couverture. Des arbustes fortement consommateurs d'eau peuvent encore être installés. Ils requièrent alors une prise en profondeur racinienne supérieure à celle des légumineuses et autres plantes de surface essentiellement consommatrices d'azote.

Le lit 5 de matière à base de chabasite s'étend ici sur environ 0,7 m 2 selon un secteur sensiblement carré d'un peu plus de 0,8m de côté, mais II peut s'étendre sur une surface variable pouvant représenter plusieurs m 2 , fonction de la dite épaisseur du lit pour constituer un volume d'absorption et d'adsorption suffisant de l'urine recueillie, selon la fréquence de passage et le nombre de personnes à l'urinoir, ladite matière à base de chabasite pouvant absorber sur le plan hydrique jusqu'à environ la moitié de son volume.

Ledit lit 7 de couverture végétale joue par ailleurs un rôle d'isolant thermique relatif, apportant des conditions tampons en température et en humidité favorisant la bonne transformation microbienne des matières azotées à leurs différents stades de transformation.

Ce lissage thermique et hydrique combiné est aussi favorisé par la présence sous-jacente de chabasite, dont les cavités retiennent eau et air permettant d'assurer des conditions tampons idéales pour la transformation aérobie des matières azotées. L'épaisseur de la dite couverture végétale est ici de 10 cm mais peut varier, par exemple, d'environ 5 à 30 cm. Ledit lit 7 de -matière de couverture végétale contient une matière support organique et/ou minérale 13, essentiellement de la terre ou du terreau, formant avantageusement support aux plantes 9, notamment des plantes à grande consommation d'azotes telles que légumineuses ou autres plantes et plants (pois, luzerne, bambou, saules etc.).

Ledit lit 7 de couverture végétale comprend avantageusement en deçà de son tissu végétal de surface comme ici un réseau 15 de matières fibreuses, par exemple un treillis cellulosique racinien intense se développant progressivement en profondeur à travers le lit organo-minéral sous-jacent, la croissance recherchée pour bien fixer les deux étages de l'installation commençant au niveau d'un tuyau 19 répartiteur des urines, donc à son interface avec le lit 5 de matière à dominante chabasite et du lit 7 à couvert de support organique et/ou minéral, tel que ladite terre ou terreau 13, supporté et alimenté par ledit réseau 15.

De la sorte, lesdits organismes végétaux 9 en adsorbant les nitrates et l'eau résorbés par la matière à base de chabasite participent au nettoyage automatique de cette dernière, ce qui maintient sa capacité d'adsorption ainsi renouvelée de nouvelles matières azotées d'urine recueillie, ce qui permet de traiter de nouvelles urines et ce dans le cadre d'un cycle vertueux permanent et rémanent ainsi mis en place.

Ledit urinoir 1 comporte soit des blocs urinoirs classiques par exemple en céramique, soit avantageusement une cuvette 3 à plans inclinés 17, tels que représenté, recouverts d'un substrat hydrophobe (inox recouvert de peinture hydrophobe).

Cette cuvette est reliée à au moins le tuyau 19 d'évacuation de l'urine menant de préférence à l'interface desdits lit organo-minéral et couverture végétale, l'urine recueillie étant alors épandue au moyen du tuyau répartiteur 19 précédemment décrit. Ainsi, les traces d'urines résiduelles dans la cuvette sont repoussées vers le lit 7 et ne permettent pas le dégagement d'odeur.

Le tuyau19 d'évacuation s'étend dans le lit 7 de matière de couverture selon un réseau 21 de dispersion de l'urine sur le lit 5 de matière à base de chabasite, ici au niveau de l'interface avec ce dernier.

Ledit réseau 21 de dispersion de l'urine est configuré pour permettre une dispersion homogène de l'urine sur le lit 5 de matière de chabasite, le tuyau 19 étant déployé en serpentins au-dessus de la surface du lit 5 et percé de trous au moins sur une partie de sa longueur. La disposition des trous est prévue pour cette dispersion, par exemple plus resserrée vers l'extrémité du tuyau. Au besoin, une pompe de refoulement de l'urine peut être montée sur le circuit de tuyau 19 d'urine. D'autres configurations peuvent être envisagées, telle que par exemple une distribution en parallèle ou en plusieurs circuits parallèles croisés.

Ledit urinoir 1 comporte un bac étanche 23 de contention desdits lits de matière de couverture 7 et de matière à base de chabasite 5, avantageusement adapté aux dimensions de ces lits, et un panneau 25 support de ladite cuvette 3.

Une configuration à liner étanche support des lits 5 et 7 peut encore être envisagée permettant l'isolation sanitaire de l'ensemble. Ainsi, ledit urinoir peut être disposé à un endroit propice à son utilisation sans être contraint par la présence d'un réseau d'eau pour un nettoyage classique de l'urinoir.

Le bac 23 en raison du poids des lits 5 et 7 est suffisamment lourd pour permettre le maintien en position de l'urinoir sans avoir recours à d'importants travaux de prise au sol.

Par ailleurs, l'une des faces dudit panneau, accessible au moyen de marches 27 et d'une surface d'accès 28, sert à permettre la miction d'une personne en toute discrétion grâce à des chicanes latérales 29, tandis que la face opposée peut servir de support de publicité ou de communication de message.

La face de panneau recevant la personne sera avantageusement recouverte d'un revêtement hydrophobe et d'un promontoire supérieur (non représenté) formant office de toit pour protéger des intempéries. Ce promontoire pourra être muni d'un bac de récupération des eaux de pluie et d'une gouttière de lessivage de ladite face, ainsi que de capteurs solaires si l'apport de lumière est jugé nécessaire.

De plus, ledit accès 27, 28 pourra être partie du lit de matière à base de chabasite 5 en sorte que les urines émises en dehors de la cuvette 3 puissent être récupérées directement par ce dernier et ne contribuent pas à l'émission d'odeur.

De plus, la présence de plantes 9 dans le bac ajoute un caractère esthétique, voire écologique au dispositif.

Naturellement, le dispositif peut être étendu à une utilisation par plusieurs personnes selon un ensemble (non représenté) comportant une suite d'urinoirs adjacents tel que celui représenté en 1 , ou selon un ensemble (non représenté) comportant un seul bac de contention desdits lits de couverture et de chabasite et plusieurs panneaux support des cuvettes d'urinoirs.

A titre de variante, le dispositif peut comporter au moins un urinoir monté amovible sur le bac, par exemple comporter un lit de matière à base de chabasite s'étendant au moins sur une partie de la surface du bac qui peut être un pare terre, un urinoir, une platine fixée au pare terre (au bac à ses bords par exemple) et couvrant au moins une partie dudit lit de matière à base de chabasite.

La platine est configurée pour supporter ledit urinoir (à montage amovible rapide, par exemple à montage rotatif et clip de verrouillage sur la platine) sur ledit bac au-dessus du lit de matière à base de chabasite, en sorte de permettre au moins une adsorption de l'urine par ledit lit de matière à base de chabasite (par un écoulement de l'urine de l'urinoir sur le lit par un passage dans la platine). Cet écoulement est avantageusement fermé par un clapet sur l'urinoir, ouvert seulement en service.

L'urinoir peut encore être monté sur au moins un panneau support monté amovible sur le bac, par exemple par un jeu de mortaises sur le bac ou la platine. Ainsi, le dispositif peut être disposé avec ou sans urinoir, ledit urinoir étant à montage amovible sur la platine (par ciipage par exemple) ou l'ensemble urinoir platine étant à montage amovible sur le bac ou pare terre, formant dans ce dernier cas un pare terre seul adsorbant les odeurs (dont les urines des chiens) et avec son caractère esthétique propre végétalisé.

Par ailleurs, l'urinoir peut être ôté du bac ou de la platine (ou l'ensemble platine urinoir du bac) un certain temps en cas de saturation du dispositif, le temps qu'il récupère d'un excès d'urine.

Ladite platine peut être une platine de conformation esthétique, ce qui rend l'accueil plus agréable.

L'invention apporte ainsi une nouvelle application d'une matière à base de chabasite au traitement de l'urine recueillie par des urinoirs dans la cité, à savoir adsorber les matières azotées de l'urine (sans odeur) et en extraire des nitrates et de l'eau en vue de leur élimination régulière naturelle et hors logistique particulière par le biais de la croissance de plantes.