La présente invention concerne un appareil d'épilation mécanique utilisé pour l'arrachage de poils en vue de la réalisation de soins corporels et tout particulièrement un rouleau de tête d'épilation équipant un tel appareil d'épilation.

Il est connu des appareils d'épilation mécaniques comprenant une tête d'épilation équipée d'un rouleau d'épilation mobile en rotation autour d'un axe parallèle à la surface de la peau à épiler. Le rouleau d'épilation est équipé de pinces d'arrachage de poils qui s'ouvrent et se ferment au fur-et-à-mesure de la rotation du rouleau.

Un appareil d'épilation de ce type est notamment décrit dans le document US 2005/0101971 dans lequel des pinces d'arrachage sont formées par plusieurs rangées de lames mobiles en translation venant en appui contre des lames fixes en vis- à-vis, toutes les lames mobiles d'une rangée étant portées par une navette périphérique d'un rouleau rotatif. Chaque navette comprend des cames qui, lors de l'entraînement en rotation de la navette autour d'un axe central, coopèrent avec des chemins de cames formés par les deux bords de rainures réalisées sur la périphérie d'un arbre central lié en rotation au boîtier de l'appareil. Les navettes sont disposées autour de l'arbre central, en étant mobiles axialement le long de cet arbre, tout en étant bloquées radialement par des éléments intermédiaires de liaison constitutifs d'une cage tubulaire mobile en rotation autour de l'arbre central. L'arbre central est de plus mobile en translation axiale en étant soumis à l'action de ressorts axiaux qui induisent l'effort de serrage de toutes les pinces.

Un tel appareil permet effectivement d'arracher des poils corporels. Toutefois, le fait que plusieurs lames mobiles sont liées rigidement entre elles induit une répartition inégale de l'effort des ressorts de sorte que toutes les pinces n'ont pas toutes la même efficacité. Il est également connu le document JP2001037533 qui divulgue un appareil d'épilation comprenant des pinces réparties sur plusieurs rangées autour d'un cylindre tournant, à raison de deux pinces par rangées. Chaque pince dispose d'une lame fixe et d'une lame mobile ; les deux lames mobiles des deux pinces d'une rangée sont reliées par un élément élastique qui pousse les extrémités inférieures des lames mobiles vers l'extérieur pour que ces pinces restent normalement ouvertes. Des tiges qui se situent de chaque côté des deux lames mobiles viennent pousser les extrémités inférieures de ces dernières pour fermer les pinces, grâce au contact avec des disques tournants sur les côtés de la tête d'épilation. Un inconvénient majeur de cette conception est que le nombre de paires de pinces agencées sur une rangée se limite à deux, ce qui limite l'efficacité de l'appareil lors de l'épilation et augmente considérablement la durée de l'épilation pour obtenir un résultat d'épilation convenable.

Il est donc apparu le besoin d'un appareil d'épilation avec une tête d'épilation isostatique au sens mécanique du terme, c'est-à-dire dont toutes les pinces sont actionnées individuellement et sans blocage multiple de degrés de liberté: les lames présentent ainsi sensiblement la même efficacité ce qui optimise l'épilation.

A ce titre, l'invention concerne un rouleau de tête d'épilation comprenant un arbre central fixe, des barrettes constituant chacune une portion tubulaire du rouleau et étant entraînées en rotation autour de l'arbre central pour être positionnées successivement dans une position de travail et, des pinces d'arrachage agencées sur chaque barrette, chaque pince d'arrachage étant formée d'une lame fixe et d'une lame mobile entre une position ouverte et une position fermée, ledit rouleau comprenant des moyens de manœuvre des lames mobiles configurés, d'une part, pour pivoter selon des axes Yl transversaux, vers la position ouverte, toutes les lames mobiles sur la barrette arrivant en position de travail et d'autre part, pour pivoter selon ces axes Yl transversaux, vers la position fermée, toutes les lames mobiles sur la barrette quittant la position de travail. Selon l'invention, les moyens de manœuvre comprennent des liaisons pivot agencées selon les axes Yl transversaux entre les lames mobiles et les barrettes et les moyens de manœuvre comprennent des tiges mobiles agencées sous chaque barrette selon des axes X3, des liaisons pivots flottantes étant agencées entre les lames mobiles et chaque tige mobile respective, et des moyens de ressort configurés sur chaque tige mobile entre les lames mobiles adjacentes pour exercer des efforts mutuels entre ces lames mobiles et équilibrer ces efforts. Les liaisons pivots flottantes sont configurées pour permettre le pivotement sans blocage des lames mobiles par rapport à la barrette, selon les axes Yl, lors d'une translation de la tige mobile respective selon l'axe X3. La configuration des moyens de ressort sur chaque tige mobile entre chacune des deux lames mobiles attenantes permet d'exercer des efforts mutuels entre les lames mobiles et d'équilibrer ces efforts afin de compenser les tolérances de fonctionnement desdites lames mobiles dues au pincement de poils de différents diamètres.

Avantageusement, selon le rouleau de tête d'épilation objet de l'invention, les moyens de manœuvre comprennent deux flasques fixes entre lesquels sont disposées les tiges mobiles, au moins un des deux flasques comprenant sur sa face interne un chemin de came circulaire sur lequel prennent appui les extrémités attenantes des tiges mobiles et configuré pour translater selon l'axe X3 la tige mobile sous la barrette respective arrivant en position de travail, dans une position active permettant le pivotement des lames mobiles vers la position ouverte, dans lequel les moyens de manœuvre comprennent des moyens de rappel configurés pour maintenir en appui lesdites extrémités des tiges mobiles contre ledit chemin de came et, lesdites tiges mobiles comprennent chacune des moyens de butée contre les faces externes des lames mobiles proximales et distales lors d'une translation de ladite tige mobile selon l'axe X3, ce qui permet lorsque la barrette quitte sa position de travail, de faire translater en sens inverse, selon l'axe X3, la tige mobile dans une position inactive permettant le pivotement desdites lames mobiles vers la position fermée. Ainsi, selon l'invention, lorsque l'une des barrettes du rouleau de tête d'épilation est en position de travail, le chemin de came translate la tige mobile correspondante disposée sous ladite barrette. Cette translation de la tige mobile permet, grâce au moyen de butée, de pousser sur la face externe de la lame mobile proximale, c'est-à-dire la plus proche du chemin de came, en sorte de faire pivoter ladite lame mobile proximale en position ouverte. Les moyens de ressort permettent en outre de transmettre mutuellement l'effort aux autres lames mobiles en sorte de les pousser et de les faire pivoter également en position ouverte. Inversement, lorsque cette barrette quitte ladite position ouverte, les moyens de rappel et le chemin de came assurent une translation de la tige mobile en sens inverse, permettant aux moyens de butée de pousser sur la face externe de la lame mobile distale, c'est-à-dire la plus éloignée du chemin de came, en sorte de faire pivoter la lame mobile distale en position fermée. Les moyens de ressort permettent en outre de transmettre mutuellement l'effort aux autres lames mobiles en sorte de les pousser et de les faire pivoter également en position fermée tout en compensant les positions de serrage des lames mobiles, dues notamment au pincement de poils de différents diamètres. Les pivotements des lames mobiles sur la barrette, indépendamment les unes des autres sont en outre possibles grâce aux liaisons pivots flottantes qui autorisent une tolérance de fonctionnement.

On comprend en outre que cette conception permet d'intégrer un nombre important de pinces d'arrachage sur chaque barrette, ce qui permet d'optimiser l'arrachage de poils en limitant la durée de l'épilation.

On comprend également que cette conception du rouleau de tête d'épilation permet d'avoir un seul actionnement pour toutes les pinces sur une barrette, tout en disposant d'un effort indépendant et équilibré sur chacune de ces pinces. Dans la description, on entend par « proximal », le fait qu'un élément soit disposé le plus proche du chemin de came sur le flasque par rapport aux autres éléments de même nature. De même, on entend par « distal », le fait qu'un élément soit disposé le plus éloigné du chemin de came sur le flasque par rapport aux autres éléments de même nature.

Selon une conception préférentielle des liaisons pivots flottantes sur le rouleau de tête d'épilation objet de l'invention, les lames mobiles comprennent chacune une partie inférieure comprenant un orifice configuré pour recevoir la tige mobile respective avec un jeu de montage permettant le basculement des lames mobiles en position ouverte ou fermée lors d'une translation de cette tige mobile selon l'axe X3.

Selon une conception préférentielle du rouleau de tête d'épilation objet de l'invention, les moyens de rappel comprennent au moins un ressort hélicoïdal agencé selon l'axe X3 et exerçant un effort contre la tige mobile pour la maintenir en appui contre le chemin de came. Ce ressort hélicoïdal peut fonctionner en compression ou en traction, selon la conception du chemin de came et le sens de pivotement des lames mobiles en position ouverte et en position fermée. On peut en outre prévoir plusieurs ressorts hélicoïdaux selon la conception des tiges mobiles. Selon une conception du rouleau de tête d'épilation objet de l'invention, les moyens de butée sont constitués d'une portion épaulée sur la tige mobile. Cette portion épaulée est par exemple constituée d'un épaulement agencé directement sur la tige mobile. Des variantes de portions épaulées sont envisageables sans sortir du cadre de l'invention, comme par exemple l'utilisation de circlips montés par encliquetage dans une gorge sur la tige mobile.

Selon une conception du rouleau de tête d'épilation objet de l'invention, les moyens de ressort sont constitués de ressorts hélicoïdaux montés sur la tige mobile entre les lames mobiles. Ces ressorts hélicoïdaux travaillent en compression. On peut toutefois envisager des variantes de conception de l'appareil d'épilation avec des ressorts hélicoïdaux qui travaillent en traction. On comprend en outre que le blocage de ces ressorts hélicoïdaux sur la tige mobile, selon l'axe X3, est assuré par les moyens de butée.

Selon une conception du rouleau de tête d'épilation objet de l'invention, l'extrémité attenante de la tige mobile comprend une pièce de guidage sur le chemin de came, par exemple un pion ou une tige, qui est en appui sur le chemin de came. Cela assure un guidage convenable et le maintien de l'extrémité de la tige mobile dans le chemin de guidage. Selon une conception du rouleau de tête d'épilation objet de l'invention, des moyens de roulement sont agencés sur le chemin de came. Cela permet de limiter les frottements entre le chemin de came et l'extrémité de la tige mobile voire le pion de guidage. Selon une variante de conception du rouleau de tête d'épilation objet de l'invention, les tiges mobiles comprennent chacune deux parties, les deux flasques comprenant chacun sur leur face interne un chemin de came, les extrémités opposées des deux parties étant respectivement en appui contre lesdits chemins de came attenants.

Dans un mode de réalisation préférentiel selon cette variante de conception du rouleau de tête d'épilation, les deux parties des tiges mobiles sont symétriques, les chemins de came sur les deux flasques étant opposés, les lames mobiles montées respectivement sur les deux parties symétriques pivotant en sens opposé.

Avantageusement, le rouleau de tête d'épilation comprend une cage tubulaire montée en liaison pivot d'axe XI sur l'arbre central, les barrettes étant montées longitudinalement sur la cage tubulaire selon des axe X2. Cela facilite la conception et l'assemblage des éléments constitutifs du rouleau de tête d'épilation.

L'invention concerne également un appareil d'épilation qui comprend un corps, un rouleau de tête d'épilation selon l'invention et des moyens d'activation dudit rouleau.

Selon l'appareil d'épilation objet de l'invention, celui-ci comprend des moyens d'assemblage agencés entre le corps et l'arbre central du rouleau de tête d'épilation et configurés pour fixer ledit arbre central avec ledit corps.

Selon un mode de conception de ces moyens d'assemblage sur l'appareil d'épilation objet de l'invention, ceux-ci sont configurés pour permettre le démontage du rouleau de tête d'épilation dudit appareil. Cela présente pour avantage de démonter le rouleau de tête d'épilation pour le remplacer par un autre rouleau de tête d'épilation ou tout simplement pour effectuer son nettoyage, voire pour le remplacer par un autre accessoire de soin corporel adaptable sur ledit appareil. Selon l'appareil d'épilation objet de l'invention, les moyens d'activation sont configurés pour entraîner en rotation les barrettes du rouleau de tête d'épilation, autour de l'arbre central.

Selon le rouleau de tête d'épilation objet de l'invention, pour les diverses variantes de conception, les lames fixes et mobiles sont en métal ou en plastique. Les lames peuvent être agencées directement sur la barrette ou positionnées sur des pièces rapportées en un matériau quelconque, ces pièces rapportées pouvant être fixées ou surmoulées sur la barrette.

Les caractéristiques du rouleau de tête d'épilation et de l'appareil d'épilation, objets de l'invention, ressortiront à la lecture de la description suivante de deux modes de réalisation non limitatifs s'appuyant sur des figures, parmi lesquelles :

La figure 1 illustre une vue d'ensemble en perspective d'un appareil d'épilation selon l'invention ;

La figure 2 illustre une vue de côté de la figure 1, partiellement éclatée, montrant des composants de l'appareil d'épilation objet de l'invention ;

La figure 3 illustre une vue en perspective, partiellement éclatée, montrant des composants du rouleau de tête d'épilation ;

La figure 4 illustre une vue en perspective d'une barrette en position de travail, une tige mobile agencée sous cette barrette et en appui contre le chemin de came, les lames mobiles étant en position ouverte sur la barrette ;

La figure 5 est une vue de face de la figure 4 avec les lames mobiles en position ouverte ;

La figure 6 est une vue de face correspondant à la figure 5 avec les lames mobiles en position fermée ;

La figure 7 illustre une variante de réalisation d'un appareil d'épilation selon l'invention, montrant notamment une barrette avec deux séries de pinces symétriques et avec une tige mobile comprenant deux parties symétriques.

Tel qu'illustré sur les figures 1 et 2, l'appareil d'épilation 1 selon l'invention comprend un corps 2 par exemple constitué de deux demi-coques 2a, 2b monoblocs définissant ensemble d'une part, par leurs surfaces extérieures 3a, 3b, une zone de préhension de l'appareil d'épilation 1 et, d'autre part, un boîtier de confinement et de maintien de différents éléments fonctionnels électriques et mécaniques, constitutifs de l'appareil d'épilation 1. Ainsi, le corps 2 renferme un moteur électrique 4 associé à des moyens de transmission 5 du mouvement de rotation du pignon de sortie 6 du moteur 4. Selon l'exemple illustré, les moyens de transmission 5 comprennent un train d'engrenages d'axes parallèles à l'axe de rotation du moteur. D'autres variantes sont toutefois envisageables sans sortir du cadre de l'invention.

L'appareil d'épilation 1 comprend une tête d'épilation 7 qui comprend un corps creux 8 délimitant une chambre d'épilation 9 à l'intérieur de laquelle est disposé un rouleau de tête d'épilation 10 qui affleure au niveau d'une fenêtre 11 aménagée dans le corps creux 8. Le rouleau de tête d'épilation 10 est en partie mobile en rotation autour d'un axe XI et se trouve entraîné en rotation via les moyens de transmission 5 par le moteur électrique 4. Le rouleau de tête d'épilation 10 comprend au niveau de sa périphérie des pinces 12 s'ouvrant et se fermant au fur et à mesure de la rotation du rouleau de tête d'épilation 10. Ainsi, le moteur électrique 4 et les moyens de transmission 5, notamment, permettent l'activation du rouleau de tête d'épilation 10.

Le rouleau de tête d'épilation 10 comprend, comme illustré en figures 2 à 7, un arbre central 13 assujetti au corps 2 soit de manière directe, soit par l'intermédiaire d'une pièce mobile permettant un réglage de la position angulaire de l'arbre central 13 par rapport au corps 2. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'ensemble du rouleau de tête d'épilation 10 comprend un moyen de fixation réversible au corps 2 (non illustré) à la portée de l'homme du métier permettant de rendre le rouleau démontable. Le rouleau de tête d'épilation 10 comprend également une cage tubulaire 14 qui porte les pinces d'arrachage 12 et qui est mobile en rotation selon l'axe XI autour de l'arbre central 13 en étant entraînée par l'intermédiaire d'une roue dentée 15 assujettie à la cage tubulaire 14 qui engrène avec les moyens de transmission 5. Selon l'exemple illustré en figure 3, la cage tubulaire 14 est configurée pour permettre la fixation de six barrettes 16, comme cela apparaît en figure 4 de par la forme externe hexagonale de ladite cage tubulaire 14. Ces barrettes 16 portent chacune une rangée de six pinces d'arrachage 12 alignées selon un axe X2 parallèle à l'axe XI. Ces barrettes sont de préférence toutes de conception similaire ; la description suivante se référera donc à une seule barrette 16, tel que cela apparaît sur les figures 3 à 7. Le nombre de barrettes 16 et le nombre de pinces d'arrachage 12 peuvent toutefois être plus importants selon l'encombrement et les dimensions des éléments constitutifs du rouleau de tête d'épilation 10.

Chaque pince d'arrachage 12 est formée d'une lame fixe 17 et d'une lame mobile 18. Les lames fixes 17 sont liées de manière rigide à la barrette 16 et par conséquent, à la cage tubulaire 14, dans la mesure où selon l'exemple illustré les lames fixes 17 d'une même rangée font partie intégrante de la barrette 16 correspondante. Chaque lame mobile 18 est susceptible de se déplacer entre une position ouverte, visible en figures 4 et 5, selon laquelle la lame mobile 18 est éloignée de la lame fixe 17 et une position fermée, visible en figure 6, selon laquelle la lame mobile 18 est plaquée contre la lame fixe 17. Afin d'assurer les mouvements des lames mobiles 18, le rouleau de tête d'épilation 10 comprend des moyens de manœuvre 19.

Ces moyens de manœuvre 19 comprennent des liaisons pivots 20 entre les lames mobiles 18 et la barrette 16. Ces liaisons pivots 20 sont agencées selon des axes Yl transversaux sur la barrette 16, c'est-à-dire perpendiculaires à l'axe X2. Pour cela les lames mobiles 18 comprennent chacune une partie centrale cylindrique 18a d'axe Yl et la barrette 16 comprend des portions circulaires 16a d'axe Yl dans lesquelles s'encliquètent les portions centrales cylindriques pour assurer leur montage en liaison pivot. Ces lames mobiles comprennent également chacune une partie supérieure 18b constituant la tête de la lame venant en contact de la lame fixe et, une partie inférieure 18c qui s'étend sous la barrette 16 et comprend un orifice de passage 21, illustré en figure 4.

Les moyens de manœuvre 19 comprennent des tiges mobiles 22, tel qu'illustré en figures 4 à 7. Leur nombre est identique au nombre de barrettes 16. Leur conception est de préférence également identique. Dans la suite de la description, on se référera donc à la seule tige mobile 22 illustrée sur ces figures 4 à 7, comme pour la barrette 16.

Tel qu'illustré sur la figure 4, la tige mobile 22 est disposée sous la barrette 16 et passe au travers des orifices de passage 21 agencés sur les parties inférieures 18c des lames mobiles 18 pour former une liaison pivot flottante. Les orifices de passage 21 sont dimensionnés pour laisser un jeu d'assemblage avec la tige mobile 22, ce qui permet de pivoter suffisamment les lames mobiles 18 selon les axes Yl malgré la présence de la tige mobile 22 montée à pivotement sur lesdites parties inférieures 18c, selon un axe X3 sensiblement parallèle à l'axe X2. Cela évite tout risque de blocage entre la tige mobile 22 et les lames mobiles 18.

Les moyens de manœuvre 19 comprennent également deux flasques 23, 24 disposés dans les parties extrêmales de l'arbre central 13 auquel ils sont assujettis. La fixation des flasques 23, 24 sur l'arbre central 13 peut être réalisée de manière directe ou indirecte, par tous moyens de fixation connus de l'homme du métier. On peut également envisager de réaliser l'arbre central 13 et les flasques 23, 24 en une seule pièce. Entre ces flasques 23, 24 est disposée la tige mobile 22, comme illustré sur ces figures 4 à 7. Il en est de même pour toutes les tiges mobiles 22 associées aux autres barrettes 16.

Sur le mode de réalisation illustré en figures 4 à 6, la tige mobile 22 est constituée d'une seule partie. En outre, le premier flasque 23 comprend sur sa face interne 23a, un chemin de came 25 de forme circulaire, tel qu'illustré en figure 4. La tige mobile 22 comprend une extrémité proximale 22a attenante au chemin de came 25 et demeurant en appui contre ledit chemin de came 25. Cette extrémité proximale 22a est de préférence, comme illustré sur les figures 4 et 5, munie d'un pion de guidage 26 qui est positionné dans ledit chemin de came 25. La tige mobile 22 comprend également une extrémité distale 22b, illustrée en figure 4 à 6, au niveau de laquelle est agencée une tige de guidage 27 qui s'étend selon l'axe X3 vers l'extérieur de ladite extrémité distale 22b et qui reçoit un ressort hélicoïdal 28 monté en compression entre un épaulement 29 agencé au niveau de cette extrémité distale 22b et la face interne 24a du second flasque 24. Cette face interne 24a peut comprendre un chemin de guidage de forme circulaire (non illustré sur les figures), tel qu'une rainure circulaire, permettant la réception et le guidage de l'extrémité 28a du ressort hélicoïdal 28. Comme illustré en figure 4, le chemin de came 25 comprend une portion circulaire plane voire rainurée 25a qui s'étend sur quasiment 360° sur la face interne 23a du flasque 23 et est poursuivie par une petite portion circulaire saillante 25b. Le chemin de came 25 est configuré pour exercer une poussée contre le pion de guidage 26 dans le sens de la flèche 30 et ainsi, déplacer la tige mobile 22 dans ce sens selon l'axe X3, lorsque la barrette 16 arrive dans une position de travail permettant l'épilation, c'est- à-dire lorsque le rouleau de tête d'épilation 10 tourne selon l'axe XI et amène cette barrette 16 dans la zone de la fenêtre 11 sur le corps 2, tel qu'illustré en figure 1 et 5. Dans cette position, le pion de guidage 26 est en appui contre la portion circulaire saillante 25b et la compression du ressort hélicoïdal 28 est plus importante. Inversement, ce chemin de came 25 est configuré pour permettre audit ressort hélicoïdal 28, à l'état compressé, de pousser sur l'extrémité distale 22b de la tige mobile 22 et la déplacer dans le sens de la flèche 31 selon l'axe X3, en maintenant le pion de guidage 26 en appui contre ledit chemin de came 25, lorsque que la barrette 16 pivote selon l'axe XI et commence à quitter la position de travail. Dans cette position, le pion de guidage 26 pénètre dans la portion circulaire plane ou rainurée 25a et le ressort hélicoïdal 28 se détend légèrement tout en restant compressé.

Selon ce mode de conception illustré en figure 4 à 6, la tige mobile 22 comprend deux butées 32, 33. La première butée 32 est située du côté de l'extrémité proximale 22a de la tige mobile 22 et, est configurée pour prendre appui contre la face externe 34 de la partie inférieure 35c de la lame mobile proximale 35 sur la barrette 16, lors d'un déplacement de la tige mobile 22 dans le sens de la flèche 30. La seconde butée 33 est située du côté de l'extrémité distale 22b de la tige mobile 22 et, est configurée pour prendre appui contre la face externe 36 de la partie inférieure 37c de la lame mobile distale 37 sur la barrette 16, lors d'un déplacement de la tige mobile 22 dans le sens de la flèche 31.

Comme illustré sur les figures 4 à 6, des ressorts hélicoïdaux 38 sont montés à coulissement selon l'axe X3 sur la tige mobile 22 et sont disposés entre les lames mobiles 18, 35, 37. Ces ressorts hélicoïdaux 38 sont montés en compression entre deux lames mobiles 18, 35, 37 attenantes.

La première butée 32 est par exemple constituée d'un circlips afin de permettre le montage de la tige mobile 22 au travers des orifices 21 sur les parties inférieures 18c, 35c, 37c des lames mobiles 18, 35, 37 et le positionnement des ressorts hélicoïdaux 38 entre lesdites lames mobiles. La seconde butée 33 est de préférence constituée par l'épaulement 29 agencé à l'extrémité distale 22b de la tige mobile 22.

Lors d'un déplacement de la tige mobile 22 dans le sens de la flèche 30, la première butée 32 prend appui contre la face externe 34 de la lame mobile proximale 35, permettant le pivotement de ladite lame mobile proximale 35 selon l'axe Yl, de la position fermée illustrée en figure 6 vers la position ouverte illustrée en figure 5. Les ressort hélicoïdaux 38 permettent alors d'exercer mutuellement une poussée sur les autres lames mobiles 18, 37 dans le sens de la flèche 30 et de les faire pivoter également de la position fermée vers la position ouverte. Inversement, lors d'un déplacement de la tige mobile 22 dans le sens de la flèche 31, la seconde butée 33 prend appui contre la face externe 36 de la lame mobile distale 37, permettant le pivotement de ladite lame mobile distale 37 selon l'axe Yl, de la position ouverte illustrée en figure 5 vers la position fermée illustrée en figure 6. Les ressorts hélicoïdaux 38 permettent alors d'exercer mutuellement une poussée sur les autres lames mobiles 18, 35 dans le sens de la flèche 31 et de les faire pivoter également de la position ouverte vers la position fermée. En choisissant une raideur convenable pour ces ressort hélicoïdaux 38 et également pour le ressort hélicoïdal 28 permettant le rappel de la tige mobile 22, on obtient un pivotement quasiment simultané et instantané de toutes les lames mobiles 18, 35, 37 sur la barrette 16, dans la position ouverte et dans la position fermée. En outre, les ressorts hélicoïdaux 38 et les liaisons pivots 20 permettent aux lames mobiles 18, 35, 37 d'exercer des efforts de pincements identiques sur tous les poils dont le diamètre est variable étant donné que ces liaisons pivots 20 sont indépendantes les unes des autres et que les efforts exercés par lesdits ressorts hélicoïdaux sur les lames mobiles 18, 35, 37 s'équilibrent. Sur la variante de conception illustrée en figure 7, la tige mobile 22 est constituée de deux parties 39, 40 entre lesquelles est agencé un axe de guidage central 41 qui est monté à coulissement selon l'axe X3 à l'intérieur des deux extrémités attenantes 39a, 40a desdites deux parties 39, 40. Cet axe de guidage central 41 reçoit à coulissement un ressort hélicoïdal central 42 qui exerce une poussée mutuelle sur lesdites deux extrémités attenantes 39a, 40a, dans des sens opposés illustrés par les flèches 43, 44. Aux extrémités opposées 39b, 40b des deux parties 39, 40 sont fixés respectivement deux tiges de guidage extrêmales 47, 48. Deux flasques 45, 46 sont également fixés de manière directe ou indirecte à l'arbre central 13, comme pour le mode de réalisation décrit précédemment et illustré en figure 4 à 6. Le premier flasque 45 comprend sur sa face interne 45a un chemin de came (non illustré) sur lequel reste en appui l'extrémité 47a de la première tige de guidage extrêmale 47, grâce à l'effort de rappel exercé par le ressort hélicoïdal central 42 dans le sens de la flèche 43. Le second flasque 46 comprend également sur sa face interne 46a un chemin de came (non illustré) dont la conception est toutefois symétrique par rapport au chemin de came sur le premier flasque 45. L'extrémité 48a de la seconde tige de guidage extrêmale 48 reste en appui contre ledit chemin de guidage, grâce à l'effort de rappel exercé par le ressort hélicoïdal central 42 dans le sens de la flèche 44. Ces chemins de came sur les flasques 45, 46 ne sont pas illustrés sur la figure 7. Leur conception est toutefois inversée par rapport au chemin de came 25 du flasque 23 illustré en figures 4 à 6, pour le premier mode de réalisation décrit ci-dessus. C'est-à-dire que ce chemin de came comprend une portion circulaire plane voire légèrement rainurée qui s'étend sur quasiment 360° et est poursuivie par une petite portion circulaire échancrée, à l'inverse de la portion circulaire saillante 25b pour le mode de réalisation des figures 4 à 6. Les extrémités 47a, 48a des tiges de guidage extrêmales 47, 48 pénètrent dans ces portions circulaires échancrées lorsque la barrette 16 arrive en position de travail. On constate sur la figure 7 que la barrette 16 comprend deux séries de pinces 49, 50, disposées symétriquement l'une par rapport à l'autre et comprenant par exemple chacune trois pinces. La conception de ces pinces est similaire à celle décrite précédemment pour le mode de réalisation illustré en figure 4 à 6, en tenant compte toutefois de la symétrie des deux séries de pinces 49, 50, comme illustré en figure 7.

Les deux extrémités attenantes 39a, 40a des deux parties 39, 40 de la tige mobile 22 comprennent chacune une butée 51, 52 constituée par exemple par un épaulement sur chaque partie 39, 40. De même, les deux extrémités opposées 39b, 40b desdites parties 39, 40 comprennent chacune une butée 53, 54 constituées de préférence d'un circlips monté par encliquetage dans une gorge, sur chaque partie 39, 40, en sorte de permettre le montage des deux parties 39, 40 au travers des orifices (non illustrés, mais similaires à l'orifice 21 sur la figure 4) sur les parties inférieures 55c des lames mobiles 55 et, le montage à coulissement selon l'axe X3 des ressorts hélicoïdaux 56 sur les deux parties 39, 40, comme illustré en figure 7. Lorsque la barrette 16 sur le rouleau de tête d'épilation 10 tourne selon l'axe XI et atteint la position de travail, c'est-à-dire la zone de la fenêtre 11 sur l'appareil d'épilation 1, l'extrémité 47a de la tige de guidage 47 de la première partie 39 de la tige mobile 22 pénètre dans la portion échancrée du chemin de came agencé sur le premier flasque 45, ce qui permet du fait de la poussée exercée par le ressort hélicoïdal central 42, de déplacer la première partie 39 dans le sens de la flèche 43. La butée 51 appuie alors sur la face externe 57 de la lame mobile distale 58 pour la faire pivoter selon l'axe Yl d'une position fermée illustrée en figure 7, vers une position ouverte comparable à la position ouverte de la figure 5, en tenant compte toutefois de la symétrie. Le pivotement de la lame mobile distale 58 permet d'agir sur les ressorts hélicoïdaux 56 qui poussent mutuellement les autres lames mobiles 55 pour les faire pivoter selon l'axe Yl vers la position ouverte. Concomitamment, lorsque cette barrette 16 atteint la positon de travail, l'extrémité 48a de la tige de guidage 48 de la seconde partie 40 de la tige mobile 22 pénètre dans la portion échancrée du chemin de came agencé sur le second flasque 46, ce qui permet du fait de la poussée exercée par le ressort hélicoïdal central 42, de déplacer la seconde partie 40 dans le sens de la flèche 44. La butée 52 appuie alors sur la face externe 59 de la lame mobile distale 60 pour la faire pivoter selon l'axe Yl d'une position fermée illustrée en figure 7, vers une position ouverte comparable à la position ouverte de la figure 5. Le pivotement de la lame mobile distale 60 permet d'agir sur les ressorts hélicoïdaux 56 qui poussent mutuellement les autres lames mobiles 55 pour les faire pivoter selon l'axe Yl vers la position ouverte. L'écartement concomitant des deux parties 39, 40 permet au ressort hélicoïdal central 42 de se détendre légèrement tout en restant compressé entre les deux extrémités attenantes 39a, 40a pour maintenir les extrémités opposées 39b, 40b en appui contre les chemins de came des flasques 45, 46.

Lorsque la barrette 16 s'apprête à quitter la position de travail, l'extrémité 47a de la tige de guidage 47 de la première partie 39 de la tige mobile 22 sort de la portion échancrée du chemin de came agencé sur le premier flasque 45, ce qui permet du fait de la poussée exercée dans le sens de la flèche 44 sur ladite extrémité 47a par le chemin de came, de déplacer la première partie 39 dans le sens de cette flèche 44. La butée 53 appuie alors sur la face externe 61 de la lame mobile proximale 62 pour la faire pivoter selon l'axe Yl de la position ouverte vers la position fermée. Le pivotement de la lame mobile proximale 62 permet d'agir sur les ressorts hélicoïdaux 56 qui poussent mutuellement les autres lames mobiles 55, 58 pour les faire pivoter selon l'axe Yl vers la position fermée. Concomitamment, lorsque la barrette 16 s'apprête à quitter la position de travail, l'extrémité 48a de la tige de guidage 48 de la seconde partie 40 de la tige mobile 22 sort de la portion échancrée du chemin de came agencé sur le second flasque 46, ce qui permet du fait de la poussée exercée dans le sens de la flèche 43 sur ladite extrémité 48a par le chemin de came, de déplacer la seconde partie 40 dans le sens de cette flèche 43. La butée 54 appuie alors sur la face externe 63 de la lame mobile proximale 64 pour la faire pivoter selon l'axe Yl de la position ouverte vers la position fermée. Le pivotement de la lame mobile proximale 64 permet d'agir sur les ressorts hélicoïdaux 56 qui poussent mutuellement les autres lames mobiles 55, 60 pour les faire pivoter selon l'axe Yl vers la position fermée. Le rapprochement concomitant des deux parties 39, 40 augmente la compression du ressort hélicoïdal central 42.

En choisissant une raideur convenable pour les ressorts hélicoïdaux 56 et pour le ressort hélicoïdal central 42, on assure un déplacement quasiment instantané et simultané de toutes les lames mobiles sur les deux séries de pinces 49, 50. En outre cette conception permet également d'équilibrer les efforts de pincement exercés par toutes les lames mobiles sur les deux séries de pinces 49, 50, malgré des différences de diamètres de poils pincés dans les pinces.

D'autres variantes de conception sont envisageables sans sortir du cadre de l'invention. On pourrait, par exemple, sur la base des deux modes de réalisation décrits précédemment, prévoir des conceptions inversées et/ou symétriques des éléments constitutifs du rouleau de tête d'épilation 10, notamment les sens des pinces, des tiges mobiles, la position des ressorts hélicoïdaux, le sens des chemins de came sur les faces internes des flasques ... Pour limiter les frottements entre le pion de guidage 26 et le chemin de came 25, selon le premier mode de réalisation décrit précédemment, on peut prévoir sur ledit chemin de came 25 des billes ou des rouleaux (non illustrés) sur lesquels se déplace en appui ledit pion de guidage 26. Cela est également envisageable pour le second mode de réalisation de la figure 7, entre les tiges de guidage 47, 48 et les deux flasques 45, 46. Il en est de même pour toutes autres variantes.