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Title:
EQUINE DENTISTRY HANDPIECE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/048163
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a handpiece (1) for equine dentistry, comprising: - a handle (4) intended to be coupled to a motor via a flexible connector; - an extension rod (3) extending from the handle (4); - a head (2) supported by the extension rod (3), the head (2) bearing a tool (10) intended to be rotationally driven; - transmission means (5) for transmitting a rotational movement from the handle (4) as far as the head (2), the transmission means (5) being intended to drive the tool (10) in rotation, the transmission means (5) running through the handpiece (1); - a first mechanical coupling which couples the tool (10) to the head (2), and the tool (10) to the transmission means (5), the first mechanical coupling incorporating first watertight means (61) of sealing between the transmission means (5) and an environment external to the handpiece (1).

Inventors:
LE FAUCHEUR MATHIAS (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/075136
Publication Date:
March 18, 2021
Filing Date:
September 09, 2020
Export Citation:
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Assignee:
INTI CROISSANCE (FR)
International Classes:
A61D5/00; A61C1/10
Foreign References:
US7238021B12007-07-03
FR2516783A11983-05-27
FR1052653A1954-01-26
EP1369093A12003-12-10
US7238021B12007-07-03
FR1052653A1954-01-26
EP1369093A12003-12-10
FR2516783A11983-05-27
Attorney, Agent or Firm:
LEQUIEN, Philippe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Pièce à main (1 ) de dentisterie équine, comprenant :

- une poignée (4) présentant une extrémité arrière (402) destinée à être raccordée à un moteur par l’intermédiaire d’un flexible, et une extrémité avant (401) ;

- une tige d’élongation (3) s’étendant depuis l’extrémité avant (401) de la poignée (4) jusqu’à une extrémité distale (30) ;

- une tête (2) située à l’extrémité distale (30) de la tige d’élongation (3), la tête (2) portant un outil (10) destiné à être entraîné en rotation ;

- des moyens de transmission (5) d’un mouvement de rotation depuis la poignée (4) jusqu’à la tête (2), les moyens de transmission (5) étant destinés à entraîner en rotation l’outil (10), les moyens de transmission (5) parcourant la pièce à main (1), les moyens de transmission (5) comprenant une première partie (51) située dans la tête (2), la tête (2) comprenant des premiers roulements (211 ) de guidage en rotation de la première partie (51 ) des moyens de transmission (5) et/ou de l’outil (10) ;

- un premier accouplement mécanique couplant l’outil (10) à la tête (2), et l’outil (10) à la première partie (51) des moyens de transmission (5) ; caractérisée en ce que le premier accouplement mécanique intègre des premiers moyens d’étanchéité (61) à l’eau entre les moyens de transmission (5) et un environnement extérieur de la pièce à main (1), les premiers roulements (211) de guidage étant protégés de l’environnement extérieur de la pièce à main (1) par les premiers moyens d’étanchéité (61) à l’eau, et en ce que les moyens de transmission (5) comprennent une deuxième partie (52) située dans la tige d’élongation (3), la pièce à main (1) comprenant un deuxième accouplement mécanique couplant la tête (2) à la tige d’élongation (3), et la première partie (51) des moyens de transmission (5) à la deuxième partie (52) des moyens de transmission (5), la tête (2) étant montée amovible sur la tige d’élongation (3), et en ce que le deuxième accouplement mécanique intègre des deuxièmes moyens d’étanchéité (62) à l’eau entre les moyens de transmission (5) et un environnement extérieur à la pièce à main (1 ).

2. Pièce à main (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la tête (2) comprend :

- un corps principal (20) comprenant une partie arrière (202) destinée à être raccordée à la tige d’élongation (3) et une partie avant (201) présentant un logement accueillant au moins les premiers roulements (211) de guidage ;

- un organe de maintien (22) des premiers roulements (211) de guidage dans le logement, l’organe de maintien (22) étant traversé par l’outil (10) et couplé sur la partie avant (201) du corps principal (20) ; et en ce que les premiers moyens d’étanchéité (61) à l’eau comprennent :

- un premier joint d’étanchéité dynamique (611 ) entre l’outil (10) et l’organe de maintien (22) ;

- un premier joint d’étanchéité statique (612) entre l’organe de maintien (22) et le corps principal (20) de la tête (2).

3. Pièce à main (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le corps principal (20) est coudé, les moyens de transmission (5) comprenant un renvoi d’angle.

4. Pièce à main (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les deuxièmes moyens d’étanchéité (62) à l’eau comprennent un joint d’étanchéité statique, dit deuxième joint d’étanchéité statique (621).

5. Pièce à main (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la tige d’élongation (3) comprend :

- un corps longitudinal (31) couplé à la poignée (4) ;

- un embout (32) couplé au corps longitudinal (31), l’embout (32) formant l’extrémité distale (30) de la tige d’élongation (3) ; et en ce que la pièce à main (1) présente :

- une première interface (71) entre le corps longitudinal (31) et l’extrémité avant (401) de la poignée (4) ;

- une deuxième interface (72) entre le corps longitudinal (31) et l’embout (32) ; la première interface (71) et la deuxième interface (72) intégrant des moyens d’étanchéité à l’eau, dits troisièmes moyens d’étanchéité (63), entre les moyens de transmission (5) et un environnement extérieur à la pièce à main (1)·

6. Pièce à main (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la poignée (4) comprend à son extrémité arrière (402) une interface de couplage (73) à un flexible, l’interface de couplage (73) couplant la poignée (4) ainsi que les moyens de transmission (5) à un flexible, l’interface de couplage 73) intégrant des moyens d’étanchéité à l’eau, dits quatrièmes moyens d’étanchéité (64), entre les moyens de transmission (5) et un environnement extérieur de la pièce à main (1). 7. Pièce à main (1 ) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les quatrièmes moyens d’étanchéité (64) à l’eau comprennent un joint d’étanchéité dynamique, dit deuxième joint d’étanchéité dynamique (641).

Description:
Pièce à main de dentisterie équine

Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication d’instruments vétérinaires pour le traitement des dents d’animaux.

Plus précisément, l’invention est relative aux instruments pour le traitement des dents des chevaux.

Le cheval, avec la domestication, s'est éloigné de la nature. L'homme lui a imposé petit à petit un mode de vie plus ou moins artificiel qui génère des pathologies dont les retentissements sur son état de santé et son utilisation sont loin d'être négligeables.

Ainsi, les habitudes alimentaires ont été modifiées tant dans le rythme que dans les qualités et quantités de la prise de nourriture.

A l'origine, le cheval est un animal de la steppe qui passe dans la nature 75% de son temps à s’alimenter d’herbage jonchés de minéraux générant une usure naturelle de leurs dents.

Depuis l’élevage en box, les habitudes alimentaires des chevaux ont été modifiées tant dans le rythme (25% du temps à s’alimenter) que dans les qualités (granulés) de la prise de nourriture.

Mais sans une usure naturelle des dents, et du fait de l’anatomie du cheval (non superposition des dents en raison d’une maxillaire plus large que la mandibule et révulsion dentaire), des pointes d’émail se forment sur la partie lingual et vestibulaire, obstruant le système masticatoire de l’animal.

Or l'alimentation permet la vie quotidienne par l'absorption d'énergie qu'elle représente. Et une mauvaise mastication engendre une mauvaise digestion augmentant le risque de colique, première cause de mortalité du cheval, et dont le traitement est un des plus coûteux pour les propriétaires.

Les pointes d’émail créent aussi des lacérations sur les joues et la langue du cheval qui provoquent des douleurs à l’animal, incompatibles avec la pratique de l’équitation.

Ainsi outre la préservation de la santé de l’animal, la dentisterie équine vise à améliorer le bien-être animal et ses performances sportives.

Depuis la quasi disparition de la fonction utilitaire du cheval, l'utilisation du cheval à des fins sportives ou de loisirs va généralement avec la présence d'un mors dans la bouche du cheval (même si l'équitation sans mors tend à se développer). Ainsi, il apparaît clairement que la gestion de la cavité buccale du cheval revêt une importance capitale.

Les opérations de dentisterie équine, qui consistent dans la majorité des cas à réduire les pointes d’émail sont réalisées par deux catégories de praticiens : les vétérinaires et les techniciens dentaires équins. Ils utilisent pour cela, soit des équipements manuels communément appelé râpe à main, soit des équipements électroportatifs qui ont l’avantage d’être moins traumatisant pour les dents, avec un degré plus élevé de précision et moins fatiguant pour le praticien.

Les équipements électroportatifs comprennent selon une conception classique un moteur, un flexible, et une pièce à main.

Le flexible raccorde le moteur à la pièce à main, et permet de transmettre un mouvement de rotation produit par le moteur jusqu’à la pièce à main.

La pièce à main comprend quant à elle une poignée, une tige d’élongation, et une tête portant un outil destiné à être entraîné en rotation, par exemple une fraise. En particulier, la poignée de la pièce à main présente :

- une extrémité avant à partir de laquelle s’étend la tige d’élongation jusqu’à la tête ;

- une extrémité arrière se raccordant au flexible.

Pour entraîner l’outil en rotation, la pièce à main comprend des moyens de transmission du mouvement de rotation d’un organe rotatif du flexible.

Ces moyens de transmission s’étendent dans la pièce à main. Ils parcourent notamment la poignée, la tige d’élongation, et la tête.

Une telle pièce à main est spécifique du domaine de la dentisterie équine. En effet, la tige d’élongation, parfois courbe, permet de positionner la tête à une distance relativement importante de la poignée, autorisant ainsi une intervention dans la bouche des chevaux, jusqu’aux dents situées au plus profond dans la bouche.

Actuellement, les praticiens doivent faire face à une problématique concernant la résistance de leur matériel.

En effet les pièces à main évoluent dans un environnement humide et corrosif :

- la bouche du cheval avec la salive et l’eau utilisée pour le rinçage ;

- les systèmes d’irrigation des instruments de dentisterie permettant à la fois de réduire les zones d'échauffement des dents, mais aussi la poussière de dentine (dont certaines études sont en cours d’évaluation de dangerosité pour les praticiens qui malheureusement ne respectent pas les consignes de porter des masques de protection dont l’utilité de certains modèles reste à prouver) ;

- lavage des instruments pendant et après les interventions sur les patients ;

- désinfection avec des produits diluable dans l’eau, du type chlorhexidine.

L’humidité est donc une contrainte majeure.

Et cette humidité n’est pas compatible avec la résistance des pièces mécaniques composant les instruments de dentisterie équine. L’humidité engendre de la corrosion responsable d’une usure prématurée voir la casse des câbles intérieurs et/ou des roulements et/ou des engrenages.

Sans matériel, les praticiens ne peuvent pas apporter les soins à prodiguer à leurs patients et donc, une perte d’activité ainsi qu'une hausse de leurs coûts de maintenance : c’est bien la pérennité de leurs cabinets ou clinique qui est en jeu.

Pour éviter cela, les fabricants de matériel proposent aujourd'hui deux types de solution :

- des solutions nécessitant le graissage des composants de la pièce à main après chaque patient, générant au praticien de la perte de temps et des coûts supplémentaires ;

- des solutions réduisant l’infiltration d’eau, mais qui nécessitent le changement fréquent des pièces d’usure.

Pour ce dernier type de solution, les changements des pièces d’usure sont réalisés soit par des centres techniques extérieurs, générant rupture de soins et frais de transport, soit par le praticien lui-même, sachant que la nouvelle génération de praticien à plus de 70% féminine ne dispose bien souvent, ni de la compétence, ni de l’appétence pour le bricolage et la réparation de leurs instruments vétérinaires.

Ainsi, un inconvénient majeur est relatif à l’entretien, et plus particulièrement au nettoyage, de la pièce en main qui doit être régulier pour maintenir la pièce à main dans un bon état de fonctionnement.

Bien entendu, l’absence de maintenance préventive nuit à la fiabilité de ces pièces à main.

De plus, les tendances actuelles visent à miniaturiser la tête des outils à main. Cette miniaturisation permet d’améliorer la visibilité et l’accessibilité dans la bouche du cheval pour l’intervenant. Il est néanmoins constaté que de tels outils à main nécessitent un entretien très fréquent. De l’art antérieur il est également connu les documents :

- US 7238 021 B1 décrivant une pièce à main de dentisterie équine ;

- FR 1 052 653 A décrivant une meule dentaire pour animaux ;

- EP 1 369 093 A1 décrivant un outil de dentisterie équine ;

- FR 2 516783 A1 décrivant un dispositif de dentisterie.

L’invention a notamment pour objectif de pallier aux inconvénients de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer une pièce à main de dentisterie équine qui présente une meilleure fiabilité dans le temps et qui soit plus aisée à nettoyer par rapport aux pièces à main de dentisterie équine selon l’art antérieur.

L’invention a également pour objectif de fournir une telle pièce à main qui permette à un intervenant de réaliser plus d’opérations de dentisterie que ce qu’il peut faire avec une pièce à main selon l’art antérieur.

L’invention a enfin pour objectif de fournir une telle pièce à main qui facilite la réalisation d’une intervention de dentisterie équine.

Ces objectifs ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet une pièce à main de dentisterie équine, comprenant :

- une poignée présentant une extrémité arrière destinée à être raccordée à un moteur par l’intermédiaire d’un flexible, et une extrémité avant ;

- une tige d’élongation s’étendant depuis l’extrémité avant de la poignée jusqu’à une extrémité distale ;

- une tête située à l’extrémité distale de la tige d’élongation, la tête portant un outil destiné à être entraîné en rotation ;

- des moyens de transmission d’un mouvement de rotation depuis la poignée jusqu’à la tête, les moyens de transmission étant destiné à entraîner en rotation l’outil, les moyens de transmission parcourant la pièce à main, les moyens de transmission comprenant une première partie située dans la tête, la tête comprenant des premiers roulements de guidage en rotation de la première partie des moyens de transmission et/ou de l’outil ;

- un premier accouplement mécanique couplant l’outil à la tête, et l’outil à la première partie des moyens de transmission ; caractérisée en ce que le premier accouplement mécanique intègre des premiers moyens d’étanchéité à l’eau entre les moyens de transmission et un environnement extérieur de la pièce à main, les premiers roulements de guidage étant protégés de l’environnement extérieur de la pièce à main par les premiers moyens d’étanchéité à l’eau, et les moyens de transmission comprennent une deuxième partie située dans la tige d’élongation, la pièce à main comprenant un deuxième accouplement mécanique couplant la tête à la tige d’élongation, et la première partie des moyens de transmission à la deuxième partie des moyens de transmission, la tête étant monté démontable sur la tige d’élongation, et le deuxième accouplement mécanique intègre des deuxièmes moyens d’étanchéité à l’eau entre les moyens de transmission et un environnement extérieur à la pièce à main.

Grâce à la pièce à main selon l’invention, un intervenant en dentisterie équine dispose d’un équipement fiable, nécessitant un entretien moins fréquent et plus aisément réalisable que ce qui est permis par les pièces à main selon l’art antérieur.

En effet, grâce premiers moyens d’étanchéité à l’eau, il n’y a pas, ou à tout le moins peu, d’infiltrations d’éléments indésirables (fluides, particules solides...) par le biais du premier accouplement mécanique de la pièce à main. Les premiers moyens d’étanchéité à l’eau protègent les moyens de transmission et les premiers roulements de guidage de la pièce à main qui sont situés au niveau de ce premier accouplement mécanique.

Les moyens de transmission et les roulements de guidage sont généralement composés d’éléments peu aisés à nettoyer rapidement. De ce fait, leur protection renforcée dans la tête de la pièce à main selon l’invention évite d’avoir à les nettoyer régulièrement.

Ainsi, la pièce à main selon l’invention nécessite un entretien important de manière moins régulière que l’art antérieur, et peut ne nécessiter qu’un entretien régulier rapide et peu invasif.

Les intervenants en dentisterie équine peuvent, grâce à la pièce à main selon l’invention, réaliser plus d’interventions sur des chevaux dans un laps de temps donné par rapport à ce qu’ils peuvent faire avec une pièce à main selon l’art antérieur pour le même laps de temps.

De plus, grâce à la protection des premiers roulements de guidage par les premiers moyens d’étanchéité à l’eau, ces premiers roulements de guidage peuvent être dédiés au guidage de l’outil et/ou des moyens de transmission et peuvent ainsi être miniaturisés.

Cette miniaturisation d’un élément situé à l’intérieur de la tête de la pièce à main permet de diminuer la taille de cette tête, ce qui améliore l’accessibilité et la visibilité dans la bouche du cheval lors de l’intervention.

En conséquence, la pièce à main de dentisterie équine selon l’invention présente une meilleure fiabilité dans le temps que celles de l’art antérieur, et ce tout en relevant trois défis majeurs :

- la pièce à main selon l’invention évite le recours à une lubrification après chaque patient ;

- la pièce à main selon l’invention peut être lavée aisément et rapidement ;

- la pièce à main selon l’invention garde une dimension extérieure la plus restreinte possible afin de faciliter les actes réalisés par les praticiens, notamment en permettant un accès aisé en fond de bouche et en leur garantissant une visibilité maximale dans la cavité buccale durant leurs actes de soins.

Les deuxièmes moyens d’étanchéité à l’eau permettent d’éviter l’infiltration d’éléments indésirables au niveau du deuxième accouplement mécanique et, en d’autres termes, entre la jonction entre la tête et la tige d’élongation.

Ces deuxièmes moyens d’étanchéité à l’eau et ce deuxième accouplement mécanique démontable permettent de remplacer la tête et l’outil de la pièce à main tout en garantissant l’étanchéité à l’eau à ce niveau de la pièce à main.

Grâce à l’invention, la tête est interchangeable et la pièce à main peut être équipée de plusieurs modèles de têtes et d’outils. De cette façon :

- différents outils peuvent être utilisés selon les besoins du praticien ;

- un outil usagé peut être très aisément et rapidement remplacé, permettant ainsi de continuer une intervention à l’aide d’un autre outil.

L’étanchéité de la tête permet de n’avoir de la graisse que dans la tête de la pièce à main. Le reste de la pièce à main ne contient alors pas de graisse. Ceci évite au praticien de procéder à un graissage régulier de la pièce à main, et la maintenance de la pièce à main est diminuée par rapport à l’art antérieur.

Cette étanchéité garantit l’absence d’apparition de corrosion des éléments constituant la pièce à main du fait qu’il n’y a pas d’introduction d’agents étrangers (liquides ou solides) dans la pièce à main selon l’invention. Selon une solution préférentielle, la tête comprend :

- un corps principal comprenant une partie arrière destinée à être raccordée à la tige d’élongation et une partie avant présentant un logement accueillant au moins les premiers roulements de guidage ;

- un organe de maintien des premiers roulements de guidage dans le logement, l’organe de maintien étant traversé par l’outil et couplé sur la partie avant du corps principal ; et les premiers moyens d’étanchéité à l’eau comprennent :

- un premier joint d’étanchéité dynamique entre l’outil et l’organe de maintien;

- un premier joint d’étanchéité statique entre l’organe de maintien et le corps principal de la tête.

L’organe de maintien permet de de maintenir dans le logement différents organes techniques dont les premiers roulements de guidage.

Grâce à cette solution, la tête de la pièce à main selon l’invention comprend deux joints d’étanchéité spécifiques dédiés à la réalisation de l’étanchéité à l’eau.

Notamment, le premier joint d’étanchéité dynamique permet le maintien de l’étanchéité à l’eau quand l’outil est amené à effectuer un mouvement de rotation par rapport à l’organe de maintien.

Le premier joint d’étanchéité statique réalise quant à lui l’étanchéité à l’eau entre l’organe de maintien et le corps principal de la tête.

Ces deux joints d’étanchéité permettent ainsi de rendre complètement étanche à l’eau la partie avant de la tête munie de l’outil.

Avantageusement, le corps principal est coudé, les moyens de transmission comprenant un renvoi d’angle.

L’implémentation des premiers moyens d’étanchéité à l’eau se révèle ainsi d’autant plus importante du fait que le démontage et le nettoyage de ce mécanisme de renvoi d’angle peuvent être complexes. Ce mécanisme peut de plus présenter une sensibilité plus importante à la présence d’éléments indésirables (fluides, particules solides...) susceptibles de s’infiltrer dans la tête.

Selon une caractéristique préférée, les deuxièmes moyens d’étanchéité à l’eau comprennent un deuxième joint d’étanchéité statique. Un tel joint d’étanchéité statique suffit à assurer l’étanchéité à l’eau entre la tête et la tige d’élongation qui sont fixes l’une par rapport à l’autre lors de l’utilisation de la pièce à main. Selon une conception préférée, la tige d’élongation comprend :

- un corps longitudinal couplé à la poignée ;

- un embout couplé au corps longitudinal, l’embout formant l’extrémité distale de la tige d’élongation ; et la pièce à main présente :

- une première interface entre le corps longitudinal et l’extrémité avant de la poignée ;

- une deuxième interface entre le corps longitudinal et l’embout ; la première interface et la deuxième interface intégrant des troisièmes moyens d’étanchéité à l’eau entre les moyens de transmission et un environnement extérieur à la pièce à main.

Grâce à cette conception, aucun élément indésirable (fluide, particules solides...) ne peut pénétrer et venir en contact avec les moyens de transmission le long de la tige d’élongation.

Avantageusement, ces troisièmes moyens d’étanchéité sont formés par des troisièmes joints d’étanchéité statique.

De cette manière, la protection des moyens de transmission est renforcée. Selon une caractéristique préférée de la pièce à main, la poignée comprend à son extrémité arrière une interface de couplage à un flexible, l’interface de couplage couplant la poignée ainsi que les moyens de transmission à un flexible, l’interface de couplage intégrant des quatrièmes moyens d’étanchéité à l’eau entre les moyens de transmission et un environnement extérieur de la pièce à main.

De cette manière, des fluides ne peuvent pénétrer dans la poignée par le biais de l’extrémité arrière de la poignée. Le nettoyage de la pièce à main s’en retrouve encore plus facilité.

La présence des quatrièmes moyens d’étanchéité à l’eau renforce la protection des moyens de transmission.

Avantageusement, les quatrièmes moyens d’étanchéité à l’eau comprennent un deuxième joint d’étanchéité dynamique.

En effet, à ce niveau de la pièce à main, les deuxièmes joints d’étanchéité dynamiques permettent la réalisation d’une étanchéité à l’eau entre une partie mobile en rotation des moyens d’entrainement et une partie fixe de l’interface de couplage. Selon une caractéristique préférée, la pièce à main présente un centre de gravité situé entre l’extrémité avant et l’extrémité arrière de la poignée.

La maniabilité de la pièce à main par un intervenant en dentisterie équine s’en retrouve alors améliorée.

En effet, en disposant d’un centre de gravité situé dans la poignée, un intervenant en dentisterie équine peut contrôler avec plus de précision les mouvements qu’il réalise.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :

[Fig. 1] est une représentation schématique selon une vue de dessus d’une pièce à main de dentisterie équine, selon l’invention ;

[Fig. 2] est une représentation schématique selon une vue de côté de la pièce à main selon l’invention, dans un état désassemblé ;

[Fig. 3] est une vue en coupe schématique selon le plan de coupe lll-lll de la figure 1 , de la pièce à main selon l’invention ;

[Fig. 4] est une vue en perspective d’une tête d’une pièce à main selon l’invention ;

[Fig. 5] est une vue éclatée en perspective de la tête de la pièce à main selon l’invention ;

[Fig. 6] est une vue du détail VI de la figure 3, illustrant notamment la tête et une extrémité distale d’une tige d’élongation qui porte la tête ;

[Fig. 7] est une vue du détail Vil de la figure 3, illustrant notamment une poignée de la pièce à main selon l’invention.

En référence aux figures 1 , 2 et 3, une pièce à main 1 de dentisterie équine est représentée.

La pièce à main 1 comprend :

- une poignée 4 présentant une extrémité avant 401 et une extrémité arrière 402 ;

- une tige d’élongation 3 s’étendant depuis l’extrémité avant 401 de la poignée 4 jusqu’à une extrémité distale 30 ;

- une tête 2 située à l’extrémité distale 30 de la tige d’élongation 3 ;

- un outil 10 porté par la tête 2.

L’outil 10 est destiné à être entraîné en rotation. La pièce à main 1 est en effet destinée à être raccordée à un moteur par l’intermédiaire d’un flexible. Le flexible transmet un mouvement de rotation produit par le moteur jusqu’à la pièce à main.

Pour pouvoir entraîner en rotation l’outil, la pièce à main 1 comprend ainsi des moyens de transmission 5 d’un mouvement de rotation depuis la poignée 4 jusqu’à la tête 2.

L’extrémité arrière 402 de la poignée 4 est ainsi destinée à être raccordée au moteur par l’intermédiaire du flexible.

Tel qu’illustré par la figure 3 et selon le présent mode de réalisation, la tige d’élongation 3 comprend une partie située à l’intérieur de la poignée 4.

En d’autres termes, la poignée 4 est assemblée autour d’une portion interne de la tige d’élongation 3, et la tige d’élongation 3 présente une portion externe qui s’étend depuis l’extrémité avant 401 de la poignée 4.

En référence aux figures 2 à 6, les moyens de transmission 5 parcourent la pièce à main 1 .

Ces moyens de transmission 5 comprennent une première partie 51 située dans la tête 2, ainsi qu’une deuxième partie 52 située dans la tige d’élongation 3.

Selon le présent mode de réalisation, cette deuxième partie 52 des moyens de transmission 5 traverse également la poignée 4.

Tel qu’illustré par les figures 2 et 5 et tel que cela est détaillé par la suite, la première partie 51 des moyens de transmission 5 comprend :

- un premier pignon 511 couplé à l’outil 10 ;

- un deuxième pignon 512 engrené au premier pignon 511 ;

- une tige 513 solidaire du deuxième pignon 512 ;

- un premier élément de couplage 54 porté par la tige 513.

La deuxième partie 52 des moyens de transmission 5 comprend, quant à elle :

- un câble de transmission 521 ;

- un deuxième élément de couplage 522 porté par le câble de transmission 521 et complémentaire du premier élément de couplage 54 ;

- un troisième élément de couplage 523.

Selon le présent mode de réalisation, les moyens de transmission 5 comprennent un renvoi d’angle formé par le premier pignon 511 et par le deuxième pignon 512. En complément des moyens de transmission 5, des roulements de guidage en rotation sont intégrés dans la pièce à main 1.

Plus précisément et en référence aux figures 5 et 6, la tête 2 comprend :

- des premiers roulements 211 de guidage en rotation de la première partie 51 des moyens de transmission 5 et/ou de l’outil 10 ;

- des deuxièmes roulements 212 de guidage en rotation de la tige 513.

Plus précisément, la tête 2 comprend deux premiers roulements 211 de guidage, et deux deuxièmes roulements 212 de guidage.

Selon les figures 4, 5 et 6, la tête 2 comprend un corps principal 20. Ce corps principal 20 comprend une partie arrière 202 qui est destinée à être raccordée à la tige d’élongation 3, ainsi qu’une partie avant 201 présentant un logement accueillant partiellement l’outil 10.

Selon le présent mode de réalisation, le corps principal 20 est coudé, et les moyens de transmission 5 comprennent un renvoi d’angle intégré dans le corps principal 20.

La partie avant 201 de la tête 2 intègre dans le logement les premiers roulements 211 de guidage en rotation.

La tête 2 comprend également un organe de maintien 22 des premiers roulements 211 de guidage dans le logement. Cet organe de maintien 22, aussi nommé déflecteur, est intercalé entre l’outil 10 et le corps principal 20. Cet organe de maintien 22 est couplé sur la partie avant 201 du corps principal 20.

En référence à la figure 5, l’outil 10 présente un pion de centrage 100.

Ce pion de centrage 100 est destiné à s’étendre à l’intérieur du logement de la partie avant 201 du corps principal 20 de la tête 2.

A l’extrémité de ce pion de centrage 100, l’outil 10 présente une cavité de centrage 101.

La tête 2 comprend également une première entretoise 231 ainsi qu’une bille de centrage 23.

La première entretoise 231 est intercalée entre le premier pignon 511 des moyens d’entrainement 5 et l’un des premiers roulements 211.

La bille de centrage 23 est quant à elle destinée à coopérer avec la cavité de centrage 101 pour maintenir centré l’outil 10. La cavité de centrage 101 est ainsi complémentaire en forme de la bille de centrage 23. Toujours en référence à la figure 5, et tel qu’évoqué précédemment, la tête 2 comprend des deuxièmes roulements 212 de guidage.

Ces deuxièmes roulements 212 de guidage sont situés dans la partie arrière 202 de la tête 2.

Un premier des deuxièmes roulements 212 de guidage est inséré sur la tige 513 et est maintenu en position par un premier circlip 241.

Une deuxième entretoise 232 est insérée sur de la tige 513 puis un second des deuxièmes roulements 212 est inséré.

Un deuxième circlip 242 maintient en position le second des deuxièmes roulements 212 sur la tige 513.

En référence aux figures 2 à 6, la pièce à main 1 selon l’invention comprend des premiers moyens d’accouplement mécanique couplant l’outil 10 à la tête 2, et l’outil 10 à la première partie 51 des moyens de transmission 5.

Selon le principe de l’invention, ces premiers moyens d’accouplement mécanique intègrent des premiers moyens d’étanchéité 61 à l’eau entre les moyens de transmission 5 et un environnement extérieur de la pièce à main 1.

De plus, toujours selon le principe de l’invention, les premiers roulements 211 de guidage sont protégés de l’environnement extérieur de la pièce à main 1 par les premiers moyens d’étanchéité 61 à l’eau.

Plus précisément et selon le présent mode de réalisation, les premiers moyens d”étanchéité 61 à l’eau comprennent un premier joint d’étanchéité dynamique 611 , ainsi qu’un premier joint d’étanchéité statique 612.

Le premier joint d’étanchéité dynamique 611 est situé entre l’outil 10 et l’organe de maintien 22. Ce premier joint d’étanchéité dynamique 611 est notamment un joint du type V-ring.

Le premier joint d’étanchéité statique 612 est quant à lui situé entre l’organe de maintien 22 et le corps principal 20 de la tête 2. Ce premier joint d’étanchéité statique 612 est notamment formé par un joint torique.

Tel qu’illustré par les figures 2 à 6, la pièce à main 1 comprend un deuxième accouplement mécanique couplant la tête 2 à la tige d’élongation 3, ainsi que la première partie 51 des moyens de transmission 5 à la deuxième partie 52 des moyens de transmission 5. Tel qu’illustré par ces figures, la tête 2 est montée amovible sur la tige d’élongation 3. En d’autres termes, la tête 2 est montée démontable sur la tige d’élongation 3.

La tête 2 peut ainsi être montée et démontée selon les besoins de l’intervenant.

Tel qu’illustré par ces figures, le deuxième accouplement mécanique intègre des deuxièmes moyens d’étanchéité 62 à l’eau entre les moyens de transmission 5 et un environnement extérieur à la pièce à main 1 .

Plus précisément, et tel qu’illustré par la figure 5, ces deuxième moyens d’étanchéité 62 à l’eau comprennent un deuxième joint d’étanchéité statique 621.

Ce deuxième joint d’étanchéité statique 621 est formé par un joint torique.

Le deuxième accouplement mécanique, tel qu’expliqué précédemment, permet d’accoupler la première partie 51 des moyens de transmission 5 à la deuxième partie 52.

A cet effet, chacune de la première partie 51 et de la deuxième partie 52 présente des moyens d’accouplement 8 complémentaires.

Ces moyens d’accouplement 8 sont formés par le premier élément de couplage 54 et par le deuxième élément de couplage 522.

Lors de l’accouplement d’une tête 2 à la tige d’élongation 3, le premier élément de couplage 54, porté par la tige 513, vient coopérer avec le deuxième élément de couplage 522.

Tel qu’illustré par la figure 4 ainsi que par la figure 5, le premier élément de couplage 54 présente une forme en croix.

En référence à la figure 2, le deuxième élément de couplage 522, complémentaire en emboîtement du premier élément de couplage 54, présente une forme cruciforme.

Selon les figures 2 et 3, et tel qu’expliqué précédemment, la deuxième partie 52 des moyens de transmission 5 comprend un câble de transmission 521.

Ce câble de transmission 521 est inséré à l’intérieur de la tige d’élongation 3 et est destiné à s’étendre de l’extrémité distale de la tige d’élongation 3 jusqu’à une extrémité arrière de la poignée 4.

Le câble de transmission 521 s’adapte à la forme de la tige d’élongation 3. Ainsi, selon le présent mode de réalisation la tige d’élongation 3 est rectiligne, toutefois selon un autre mode de réalisation cette dernière pourrait être courbée et le câble de transmission s’adapterait alors à cette forme courbe.

En référence aux figures 2, 3 et 7, la tige d’élongation 3 comprend :

- un corps longitudinal 31 couplé à la poignée 4 ;

- un embout 32 couplé au corps longitudinal 31 .

Cet embout 32 forme l’extrémité distale 30 de la tige d’élongation 3.

L’embout 32 permet de coupler la tige d’élongation 3 à la tête 2. Lorsque la tête 2 est positionnée à l’extrémité de la tige d’élongation 3, elle peut être solidarisée sur la tige d’élongation 3 à l’aide d’une action sur l’embout.

Selon une première solution, l’embout 32 est vissable.

Selon une deuxième solution, l’embout 32 est couplé à la tête 2 à l’aide d’un mécanisme de couplage du type à baïonnette.

Le couplage de la tête 2 sur la tige d’élongation 3 se réalise sans outillage particulier. Cela permet à un intervenant de réaliser rapidement le remplacement des têtes 2.

Tel qu’illustré sur les figures 6 et 7, la pièce à main 1 présente :

- une première interface 71 entre le corps longitudinal 31 et l’extrémité avant 401 de la poignée 4 ;

- une deuxième interface 72 entre le corps longitudinal 31 et l’embout 32.

Chacune de ces interfaces 71 , 72 intègre des troisièmes moyens d’étanchéité 53 à l’eau entre les moyens de transmission 5 et un environnement extérieur à la pièce à main 1 .

Ces troisièmes moyens d’étanchéité 63 sont formés par des troisièmes joints d’étanchéité statiques 631 consistant notamment en des joints toriques.

Enfin, tel qu’illustré par les figures 2 et 7, la poignée 4 comprend à son extrémité arrière 402 une interface de couplage 73 à un flexible.

Cette interface de couplage 73 permet de coupler la poignée 4 ainsi que les moyens de transmission 5.

L’interface de couplage 73 intègre des quatrièmes moyens d’étanchéité 64 à l’eau entre le moyen de transmission 5 et un environnement extérieur de la pièce à main 1.

Selon le présent mode de réalisation, ces quatrièmes moyens d’étanchéité 64 à l’eau comprennent un deuxième joint d’étanchéité dynamique 641. Ce deuxième joint d’étanchéité dynamique 641 est notamment formé par un joint SPI. Enfin, selon une caractéristique du présent mode de réalisation, la pièce à main 1 présente un centre de gravité situé entre l’extrémité avant 401 et l’extrémité arrière 402 de la poignée 4.

Ce positionnement du centre de gravité est réalisé grâce à la miniaturisation de la tête 2, et la concentration du poids de la pièce à main dans la poignée 4 par le biais de matériaux denses, tel que de l’acier).

La pièce à main 1 selon le présent mode de réalisation présente une étanchéité totale.

L’utilisation des joints statiques et dynamiques garantit cette complète étanchéité. Toute entrée d’eau potentielle à l’intérieur de la pièce à main est évitée.

Grâce à la conception du présent mode de réalisation de la pièce à main 1 , la pièce à main 1 permet une accessibilité et une visibilité accrue dans la bouche d’un cheval lors d’une intervention.

En effet, la taille des sous-ensembles de la tête 2, ainsi que celle de la tige d’élongation 3 est nettement réduite par rapport aux pièces à main selon l’art antérieur.

Cette propriété est permise, entre autres choses, grâce aux roulements de guidage qui sont plus petits que ceux mis en oeuvre dans les pièces à main non- étanches. Cela résulte du fait que les roulements de guidage sont uniquement dédiés au guidage. Ces roulements de guidage permettent, pour les mêmes performances, de réduire l’encombrement général de la tête 2 et ainsi le diamètre du corps principal 20 de la tête 2.

Ceci permet également de déplacer le centre de gravité de la tête 2 jusqu’à la poignée 4 tel qu’évoqué précédemment.

L’ergonomie d’utilisation de la pièce à main selon l’invention s’en trouve améliorée.

Enfin, la pièce à main 1 selon l’invention présente une facilité d’utilisation augmentée. Il est possible de changer les têtes 2 facilement.

Cette possibilité de pouvoir changer les têtes 2 résulte de l’étanchéité offerte grâce à l’invention.

En effet, dans les pièces à main selon l’art antérieur, l’étanchéité n’est pas complète et il ne peut pas être garanti la fiabilité d’une telle pièce à main pour laquelle une tête neuve est installée sur un corps potentiellement souillé. Ainsi, la réelle étanchéité de la pièce à main 1 selon l’invention, et sa conception, garantissent sa fiabilité tout en autorisant le changement aisé des têtes 2.