EQUIPEMENT POUR L'AMENAGEMENT DES ESPACES INTERIEURS La présente invention concerne le domaine des équipements pour l'aménagement intérieur de locaux publics ou privés et notamment les salles de réunion ou de spectacle du type polyvalent comportant des plates-formes individuelles ajustables en hauteur De telles plates-formes à hauteur variables sont décrites dans le brevet français N° 85 13 981 au nom du demandeur. Ces plates-formes, devant subir des modifications individuelles de leur positionnement en hauteur, doivent nécessairement rester séparées avec un interstice minimal pour permettre leurs déplacements mutuels, alors qu'à l'inverse il est souhaitable d'obtenir un appui mutuel des plates-formes pour la stabilité de l'ensemble. et l'étanchéité du plancher.

Une solution a été avancée par le brevet français 87 05 837 proposant des jupes latérales sur les longs cotés des plates-formes, jupes formées de parois susceptibles par un mouvement à la fois ascensionnel et d'écartement centrifuge, de venir à la rencontre de la paroi voisine. La présente invention développe et perfectionne la réponse apportée par le brevet antérieur précité par une amélioration de la manoeuvre des jupes d'étanchéité et d'autoblocage.

L'invention prévoit encore un système de translation de plateaux secondaires depuis une position de stockage à l'intérieur d'une première plate-forme ou plate-forme émettrice en position haute vers une position active au sommet d'une seconde plate-forme réceptrice disposée dans le prolongement de la première.

Chaque plate-forme pourra ainsi contenir un plateau auxiliaire éventuellement muni d'équipements annexes, tels que sièges ; une fois amenée en position haute cette plate-forme peut alors évacuer son plateau auxiliaire vers le plateau supérieur de la plate-forme voisine positionnée à hauteur appropriée dans son prolongement axial ; la répétition de ce mouvement de chaque plate-forme à sa voisine permet de mettre en position supérieure active les plateaux auxiliaires, par exemples garnis de siège.

A cet effet l'invention concerne une structure de plate-forme mobile pour l'équipement de salles polyvalentes et conforme aux caractéristiques décrites dans la revendication 1.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit présentée à titre d'exemple et en se référant aux dessins annexés.

La figure 1 représente une vue schématique en perspective de l'extrémité transversale d'une plate-forme selon les quatre phases de son élévation représentées en coupe aux figures 2 à 5 et6à9.

Les figures 6A et 7A représente des vues en coupe partielle d'une extrémité de plate-forme telle que représentée aux figures 6 et 7 respectivement La figure 10 représente une vue en perspective avec arraché partiel de la structure d'une plate-forme avec ses parois latérales.

La figure 11 représente une vue schématique du mécanisme d'entraînement mutuel vertical de la paroi latérale et de la structure centrale La figure 12 représente une vue en élévation latérale du même mécanisme intégrant la manoeuvre des arbres actionnant les galets de déplacement des plateaux auxiliaires, les figures 14,16 et 18 sont identiques mais présentent le même mécanisme dans des positions actives ou inactives différentes La figure 13 donne une vue en coupe transversale de la plate-forme montrant le même mécanisme de déplacement du plateau auxiliaire dans sa position de la figure 12, ce mécanisme est également vu sur les figures 15,17 et 19, dans les positions différentes, chacune correspondant à la vue en élévation présentée sur la même planche.

Les figures 20 et 21 montrent deux phases successives d'échange de leurs plateaux auxiliaires entre deux plates-formes voisines.

La figure 22 représente une vue de deux plates-formes voisines et coaxiales reposant sur un caisson relevable commun.

La figure 23 représente en coupe trois plates-formes voisines contenant un plateau auxiliaire intérieur porteur de sièges, et ayant reçu d'une plate-forme coaxialement voisine un plateau auxiliaire en place au sommet de la plate-forme, les figures 24 et 25 représentent en coupe deux plates-formes individuelles dans la même situation.

On se réfère en premier à la figure 22 qui représente la forme de réalisation de l'invention la plus courante, étant adaptée à l'implantation et l'équipement de salles polyvalentes comportant des rangées de sièges ou gradins en nombre important ; les caissons supports 1 et

leur mécanisme de levage (représenté schématiquement par les vérins 2, 2') permettent des déplacements en hauteur importants nécessaires pour la conformation des étages de gradins.

Ces caissons étant de type connu pour la constitution de salles polyvalentes ne seront pas décrits plus avant et ils ne sont pas représentés aux dessins des figures 1 à 22. Dans ces derniers pour la simplification et la clarté des figures on a représenté les plates-formes de l'invention, le plus souvent sans appui de référence, cet appui pouvant être le sol (plates- formes intégrées dans une fosse, ou le pan supérieur d'un caisson 1).

Chaque plate-forme de l'invention telle que représentée aux figures 1 à 35 sous la référence générale 10 et ses dérivés (lOa, lOb etc....) comporte son mécanisme de levage propre à la plate-forme et schématisé sous la référence 3 sur la figure 22 ; ces moyens de levage, de type connu (voir le brevet français 85 13 981 précité) supportent une structure centrale ci-après décrite. Ces moyens de levage 3 de chaque plate-forme ne seront pas repris dans les dessins.

Les figures 1 et les figures suivantes montrent la dynamique fonctionnelle des plates-formes susceptibles de prendre les configurations successives synthétisées sur la figure 1 à savoir : figures 2 et 6 plate-forme bloquée position basse Figures 3 et 7 plate-forme dégagée et plateau ouvert position basse Figures 4 et 8 plate-forme dégagée plateau ouvert position ascendante Figures 6 et 9 plate-forme bloquée plateau refermé position haute.

Chaque plate-forme comporte une structure centrale constituée d'une pluralité de traverses 11 (figure 10) portant à chaque extrémité un montant latéral 12, solidaire par sa base d'une extrémité de la traverse correspondante 11 ; les traverses 11 sont reliées par des longerons 13 par exemple au nombre de deux, reposant au sommet des traverses. Les traverses sont par exemple au nombre de deux pour une plate-forme rectangulaire et supportent donc quatre montants, à proximité des angles de la plate-forme. L'ensemble traverses et montants reposent sur un mécanisme élévatoire schématisé en 3 sur la figure 22 et en 3 et 4 sur la figure 23, permettant l'élévation de l'ensemble de la plate-forme comme exposé ci-après par rapport à son plan de repos (caisson 1 selon la figure 22 ou fond de fosse selon la figure 23 notamment) Au sommet des montants 12 est fixé un plateau plan 14, qui conforme la surface de repos, nntarmnnt 1P nlannhPr annérienr de la. nlate-frme en'nosition active : ce Dlateau est donc

mobile et deplaçable verticalement avec l'ensemble de la structure centrale formée des traverses 11, montants 12 et longerons 13. Cette structure centrale est reliée aux parois latérales 15, par des moyens mécaniques permettant leur mouvement mutuel. Chaque paroi latérale 15 se termine à son sommet par un rebord 15a sensiblement à angle droit et conformant avec la paroi un L inversé dont le pied horizontal est orienté vers le centre de la plate-forme et donc en direction du plateau central supérieur 14 Ce rebord horizontal est prévu pour venir affleurer au niveau de la surface supérieure du plateau, dans la position active de la plate forme en conformant avec le plateau et de chaque coté de ce dernier un surfaçage ou plancher continu (figures 1 et 6a) Chaque paroi latérale verticale 15 peut être ajourée dans sa partie verticale inférieure aux fins d'allégement ; cette paroi (ajourée ou non) se prolonge sensiblement jusqu'à proximité de la base des montants 12. Chaque paroi latérale 15 est portée par au moins deux piliers verticaux 26 parallèles aux montants 12, soit au moins un pilier à proximité des extrémités terminales de la plate-forme parallélépipédique ; un pilier et son montant correspondant étant jumelés pour permettre leur mouvement relatif parallèle, étant tous deux associés à un mécanisme entraînant leur déplacement mutuel télescopique ; ce mécanisme est solidaire de la structure centrale (plateau 14-montant 12-traverse 11), il porte sur le pilier et il permet ainsi un déplacement ascendant descendant de la paroi 15, portée par le pilier 26 par rapport à la dite structure centrale ; grâce à des organes de guidage ci-après décrits, ce mécanisme conjugue ce mouvement vertical ascendant de l'ensemble pilier/paroi par rapport à la structure centrale avec un mouvement horizontal de rétraction centripète des parois 15 vers le centre, le mouvement descendant de l'ensemble pilier/paroi (ou mouvement ascendant de la structure centrale par rapport aux parois latérales) provoquant à l'inverse une expansion horizontale centrifuge des parois vers 1'extérieur.

Ainsi la manoeuvre de dégagement du plateau supérieur 14 s'effaçant vers le bas (figure 3 et 7, ) correspondant à une élévation de la paroi relativement à la structure centrale, provoque en même temps la rétraction centripète des parois latérales en décollant l'ensemble de la plate- forme par rapport à ses parois d'appui (plate-forme voisine ou murs de la fosse) ce qui permet la manoeuvre ultérieure de déplacement en hauteur de la plate-forme libérée des forces de friction latérales, selon les figures 4 et 8,.

En retour, la remontée du plateau avec la structure centrale vers sa position supérieure active, entraîne l'expansion centrifuge des parois latérales (figure 4) venant alors s'appliquer et chercher appui sur les parois voisines avec autoblocage de l'ensemble.

Un mécanisme de manoeuvre ici proposé est représenté de façon schématique à la figure 11 ; chaque plate-forme comportant deux parois latérales 15 symétriques est prévue avec deux mécanismes de manoeuvre symétriques, chacun longeant une paroi. Chaque mécanisme est constitué d'un tirant 50 formé d'un fer plat disposé sur chant et courant longitudinalement ; ce tirant est manoeuvré dans son déplacement longitudinal par un vérin central double effet prenant appui d'un coté sur une traverse 11 (appartenant à la structure centrale) et déplaçant par son autre coté une entretoise réunissant les deux tirants latéraux ; un seul vérin peut donc assurer la manoeuvre synchronisée des deux tirants.

Chaque tirant manoeuvre un ensemble de transmission apte à transformer le déplacement longitudinal horizontal du tirant en déplacement vertical d'un organe venant en appui sur l'ensemble paroi latérale et son pilier 26, de sorte que la manoeuvre longitudinale des tirants (solidaire de la structure fixe) provoque en portant, après renvoi de 90°, sur l'ensemble pilierlparoi, alternativement la montée et la descente de la paroi par rapport à la dite structure centrale avec un déplacement induit centifuge/centripète de la paroi.

Plus particulièrement, chaque tirant présente sur son corps des lumières traversantes de préférence inclinées à 45 ° par rapport à l'axe longitudinal du tirant, chaque lumière forme une coulisse 54 dont les bords guident le parcours d'un curseur 55, ce dernier étant lui-même prisonnier dun ensemble ne lui autorisant qu'un déplacement vertical.

Par exemple le curseur est solidaire d'un coulisseau 56, pris par ses bords entre des moyens de guidage venus de la structure centrale tels les quatre poulies supérieures 57a et 57b et inférieures 58a et 58b. à double gorge une gorge étant en prise sur le bord du coulisseau 56, la gorge voisine sur la tranche horizontale du tirant 50.

En variante (non représentée) le tirant pourrait comporter une crémaillère longitudinale engrenant sur un pignon de renvoi (analogue aux poulies 57,58) en prise sur une crémaillère verticale venue du coulisseau.

On comprend que la manoeuvre longitudinale du tirant entraîne, par effet de came de la glissière 54 poussant le curseur 55, le déplacement vertical (ascendant ou descendant) du curseur. L'ensemble curseur/coulisseau mobile verticalement est rendu solidaire cinétiquement du pilier 26 ; par exemple par un ergot prolongeant le curseur 55 et engagé dans un logement récepteur sur le pilier 26.

Dans le cours de son mouvement positif provoquant l'élévation du curseur, de l'ergot et de l'ensemble paroi/pilier, le tirant travaille en traction, évitant tout flambage, tandis que dans la manoeuvre inverse le poids de la structure centrale en descente fournit la force motrice entraînant longitudinalement le tirant, freiné par le vérin, de sorte que là encore le tirant travaille en traction. Le mouvement induit d'écartement/rapprochement de la paroi latérale 15 par rapport à la structure centrale sont commandés par les lumières 30, prévues sur chacune des branches des piliers 26, formé d'un tube en U ; ces lumières ont un parcours vertical 30a, prolongé à leur base par un parcours incliné 30b, divergent vers le bas en s'écartant du centre de la plate-forme (figure 8B) Dans les deux lumières jumelles et parallèles entre elles 30 disposées sur les deux branches d'un même pilier 26 est engagé un axe 31 reliant deux ailes venues du montant 12, appartenant à la structure centrale de la plate-forme.

Ainsi lorsqu'un montant 12 est entraînés en élévation ou descente télescopique par rapport au pilier 26, les bords de chaque lumière 30 d'un pilier dans lesquelles coulisse l'axe 31 jouent le rôle de came par rapport à cet axe 31 Le déplacement de l'axe 31 (avec le montant 12 et toute la structure centrale) reste vertical le long de la partie verticale supérieure 30a de la lumière (figure 6A). Lorsque le déplacement descendant du montant et de la structure centrale amène l'axe 31 dans la partie inférieure inclinée 30b de la lumière 30, les piliers et donc la paroi 15 sont attirés progressivement vers l'intérieur (figure 7,7A), en même temps se poursuit l'abaissement de la structure centrale par rapport à ces parois, correspondant à la manoeuvre de dégagement à la fois du plateau (effacé en position basse) et des parois (décollées de leur appui extérieur) ; et inversement dans le mouvement ascendant de la structure centrale et de l'axe 31 le long de la lumière 30, ce dernier par effet de came, dans sa manoeuvre d'ascension le long de la partie inclinée 30b de la lumière 30 repousse progressivement vers l'extérieur le pilier 26 et la paroi correspondante 15 (figure 6,6A)

Selon un développement de l'invention les longerons longitudinaux 13 reliant les traverses 11 et parcourant parallèlement la longueur des plates-formes constituent rails de roulement pour les rouleaux supports 40 (figure 6) porteurs d'un plateau auxiliaire 41 apte à être contenu et stocké à l'intérieur de sa plate-forme en position d'attente et à être mis en position supérieure active sur la plate-forme jwnelle, deux plates-formes voisines et coaxiales échangeant leur plateau auxiliaire pour amener ces derniers en position supérieure active, selon le mouvement qui sera ci-après décrit.

Le plateau auxiliaire inférieur 41 reposant sur ses rouleaux porteurs 40 courant sur les longerons 13, est par ailleurs maintenu et entraîné de chaque coté par des trains de galets poussoirs latéraux 42 inférieurs. Par exemple le plateau auxiliaire est associé à au moins deux galets latéraux 42, disposés chacun de chaque coté du plateau dans sa position basse de stockage (figure 11 et 12).

Chaque plate-forme comporte encore des galets poussoirs supérieurs 43, également au nombre d'au moins deux, soit un galet poussoir latéral sur chaque coté de la plate-forme ; ces galets poussoirs supérieurs 43, sont repartis sensiblement sous les rebords 15a et les galets poussoirs inférieurs sont repartis le long des bords du plateau 41 inférieur dans sa position de stockage ; ces galets sont mus depuis un motoréducteur inférieur 44 par l'intermédiaire d'un arbre transversal, desservant de chaque coté de la plate-forme un arbre vertical 46, par des pignons de renvoi d'angle ; Deux plates-formes devant échanger au moins un plateau auxiliaire 41 sont décalées en hauteur, de sorte que les galets poussoirs inférieurs 42 d'une plate-forme (en position haute) soient situés dans le même plan que les galets poussoirs supérieurs 43 de la plate-forme voisine, dont le plateau supérieur 14 a été alors amené en position effacée par abaissement de la structure centrale. (figuresl6, 20 et 21) ce plateau supérieur 14, dans sa position effacée constitue alors le plan de roulement sur lequel courent les rouleaux 40 support du plateau arrivant 41. La remontée ultérieure de la structure centrale de la plate-forme réceptrice du plateau 41 (plate-forme de droite sur la figure 18) ramène alors le plan supérieur du plateau 41 au niveau des bords latéraux venus des parois latérales de cette plate-forme pour conformer un plan uniforme. Le blocage du plateau arrivant 41 entre les bords 15a de chaque coté assure le verrouillage de la structure et la rigidification de l'ensemble de la plate-forme.

Comme représenté à la figure 8B l'ensemble d'entraînement des plateaux.

(Galets poussoirs, 42,43... arbre moteur vertical 46, pignons de renvoi, arbre transversal 45, et motoreducteur 44) sont déplaçables en hauteur selon une course limitée permettant de mettre alternativement en position inactive (dégagée) ou en position active d'appui sur les bords d'un plateau à déplacer, soit les galets poussoirs inférieurs 42, soit les galets poussoirs supérieurs 43. Dans le cas du transfert des figures 20, les galets poussoirs inférieurs de la plate-forme de droite sont en position active, de même que les galets poussoirs supérieurs de la plate-forme de gauche (situés selon un même plan. ) et inversement dans la figure 21.

La manoeuvre élévatoire de cet ensemble d'entraînement des galets poussoirs est commandée (figures 14, 16, 18) par les mêmes tirants 50, précédemment décrits et assurant la transmission du mouvement vertical relatif entre structure centrale et paroi.

Le tirant comporte des secondes glissières 60 recevant un doigt 61 venu de d'un boîtier transversal 62 renfermant l'ensemble d'entraînement des galets 42,43, ce boîtier étant mobile uniquement selon un axe vertical, de sorte que dans la traction longitudinale du tirant la glissière 60 par effet de came repousse vers le haut le dit doigt et élève le boîtier porteur de l'ensemble d'entraînement, provoquant ainsi un positionnement actif voulu d'un des jeux de galet, précédemment en position inactive, en désactivant l'autre jeu On voit de ce qui précède que l'expansion centrifuge des parois 15 pennet d'obtenir une continuité parfaite de la surface du plancher de la salle utilisée en plancher horizontal nu de même qu'une autoblocage des plates-formes en appui mutuel (qu'elles soient au même niveau ou étagées) tandis la rétraction centripète des parois permet leur désaccouplent et leur manoeuvre indépendante. Les plates-formes de l'invention permettent également de stocker en leur sein tout accessoire d'usage intermittent notamment un plateau auxiliaire 41, ou 41a, susceptible d'être transité depuis une première plate-forme pour être amené en position active sur une seconde plate forme voisine ; cette dernière à son tour peut livrer son plateau auxiliaire pour être mis en place sur le sommet de la première., Les phases successives étant représentées aux figures 20 et suivantes.

Dans la position des plates-formes selon les figures 22, les plates-formes sont en appui par leurs parois latérales 15 au contact des parois extérieures et voisines ; cette position de blocage mutuel est complétée par la remontée des structures centrales des plates-formes transversales 10a avec expansion simultanée des parois latérales de ces plates-formes.

Les plateaux auxiliaires peuvent être porteurs d'équipement d'usage intermittent, donc stockés en position d'attente dans les plates-fbrmes, et susceptible d'être amenés avec leur plateau porteur en position active sur la plate-forme (voisine de la plate-forme de stockage) ; ce qui est représenté aux figures 12 et 15 dans lesquelles on voit à la fois un plateau auxiliaire 41 porteurs de siège en position supérieure active, et un plateau auxiliaire en stockage et destiné à être évacué vers la plate-forme voisine.

Selon un développement de l'invention, le rebord horizontal à orientation centripète, 15a, venu de la partie supérieure de la paroi latérale 15 est prévu indépendant du corps de la dite paroi et il est solidarisé de façon amovible par rapport à cette paroi, par exemple au sommet du pilier, autorisant ainsi son enlèvement aux fins de maintenance et la paroi 15 est supportée par le pilier 26 par l'intermédiaire d'une console réglable comportant des moyens supports, complémentaires de moyens de repos à libre emboîtement venus de la paroi, la console permettant d'ajuster la distance entre les dits moyens support et le pilier, en vue d'un réglage fin du positionnement de la paroi latérale ou d'un dégagement manuel de la paroi depuis sa position expansée d''appui.

Notamment la dite console support de la paroi comporte un équipage en forme de X couché sur sa branche principale dont le sommet supporte les dits moyens de repos (tels que crochets à concavité orientée vers le bas) venus de la paroi et und des deux pieds du # étant mobile par rapport à l'autre et soumis à l'action de moyens de réglage prévus accessibles depuis le sommet du pilier, après enlèvement du rebord 15 a