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Title:
EVENT TIME-STAMPING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2004/054061
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a self-contained device (1) for monitoring events in an electrical conductor (4), comprising a sensor (40) for detecting variation of a magnetic flux in an electrical circuit coil, said flux variation being generated by an event, and further comprising means (43) for counting, storing and time-stamping events and means (44, 3) for displaying and visualizing event time-stamping. The invention is characterized in that the coil is a printed circuit coil and is arranged in a housing (2) of the device adapted to be mounted directly on the conductor (4).

Inventors:
BRUEL CLAUDE (FR)
ROUGIER GILLES (FR)
ROUSSEAU ALAIN (FR)
TCHENG ARMAND (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/003549
Publication Date:
June 24, 2004
Filing Date:
December 02, 2003
Export Citation:
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Assignee:
FABRICATION DES TECH SOC ET (FR)
BRUEL CLAUDE (FR)
ROUGIER GILLES (FR)
ROUSSEAU ALAIN (FR)
TCHENG ARMAND (FR)
International Classes:
G07C1/10; H02G13/00; (IPC1-7): H02G13/00; G01R29/033; G07C1/10
Foreign References:
US3889185A1975-06-10
US20010024115A12001-09-27
FR2718898A11995-10-20
US4105966A1978-08-08
US5497075A1996-03-05
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 2000, no. 06 22 September 2000 (2000-09-22)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 012, no. 066 (P - 671) 27 February 1988 (1988-02-27)
Attorney, Agent or Firm:
Martin, Jean-jacques (20 rue de chazelles, Paris Cedex 17, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS.
1. Dispositif (1) autonome de surveillance d'évènements dans un conducteur (4) électrique, comportant un capteur (40) de variation d'un flux de champ magnétique dans une bobine d'un circuit électrique, cette variation de flux étant générée par un événement, et comportant en outre d'une part des moyens (43) de comptage, de mémorisation et d'horodatage des évènements et d'autre part des moyens (44,3) d'affichage et de visualisation de l'horodatage des évènements, caractérisé en ce que la bobine est du type circuit imprimé et est disposée dans un boîtier (2) du dispositif apte à tre monté directement sur le conducteur (4).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le capteur (40) comporte en outre des moyens (45) permettant de mémoriser l'intensité du courant traversant la bobine et qui est fonction de l'intensité de l'événement qui se déroule dans le conducteur.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens (45) comportent des moyens intégrateur permettant de remonter à la charge qui a créé le courant traversant la bobine.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (6) aptes à permettre à un utilisateur de faire défiler l'ensemble d'événements pour visualiser un évènement choisi sur les moyens de visualisation (3).
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de visualisation (3) sont aptes à afficher le rang (50), l'année (51), le mois (52), le jour (53), l'heure et la minute (54) de l'occurrence de chaque événement.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens permettant d'envoyer un signal hors du boîtier lors de l'occurrence d'un événement.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens d'envoi comportent des moyens générateur d'un signal lumineux et une fibre optique (7) transportant ledit signal lumineux hors du boîtier (2).
8. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens d'envoi comportent des moyens générateur d'un signal radio pour envoyer des informations sur au moins un événement hors du boîtier (2).
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'alimentation électrique autonomes.
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la bobine comporte au moins deux circuits formant bobines (61,62) montés en série.
Description:
DISPOSITIF D'HORODATAGE D'EVENEMENTS.

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL.

La présente invention concerne les dispositifs autonomes de surveillance d'évènements physiques.

Plus précisément, elle concerne les dispositifs autonomes de surveillance et d'horodatage d'évènements dans un conducteur électrique.

ETAT DE L'ART.

On connaît déjà dans l'état de la technique des moyens et dispositifs de surveillance d'évènements physiques permettant, notamment, la détection et le comptage d'un certain nombre de phénomènes physiques.

Les phénomènes physiques que l'on cherche à observer et à compter sont, par exemple, des modifications du champ magnétique ou du champ électrique dans un périmètre donné, ou également des modifications dans l'intensité du courant traversant un conducteur électrique.

La détection et le comptage de ces évènements physiques peuvent avoir un intért scientifique bien entendu, mais également un intért pour les compagnies d'assurances ou de maintenance par exemple. En effet, certaines compagnies d'assurances veulent s'assurer que certains dégâts matériels déclarés par leurs clients ont bien été causés par un évènement physique allégué, et non pas par une négligence de leur client.

C'est le cas notamment des dégâts provoqués par la foudre.

Toujours dans cette application particulière donnée à titre d'exemple, la constatation et le comptage des coups de foudre peuvent également tre utiles pour la maintenance d'un certain nombre d'appareils, notamment les paratonnerres ou les parafoudres.

Les figures 1 et 2 représentent schématiquement un exemple de dispositif connu de détection et de comptage de coups de foudre.

Un tel dispositif 1 de détection et de comptage est monté à proximité d'un conducteur électrique, généralement un conducteur de descente de type paratonnerre 4. On rappelle qu'un paratonnerre est un dispositif de protection contre les décharges atmosphériques comprenant, en général,

une ou plusieurs tiges ou pointes, des prises de terre et des conducteurs de descente réunissant entre eux ces éléments. La tige du paratonnerre est donc référencée par 4 sur l'ensemble des figures de la présente description.

Elle s'étend verticalement afin de pouvoir attirer à son sommet la foudre, qui ne tombe pas ainsi sur le bâtiment sur lequel il est placé.

Le dispositif 1 comporte des moyens de visualisation et d'affichage 3 permettant d'afficher le nombre de coups de foudre qui se sont abattus sur le paratonnerre 4.

Le dispositif 1 est fixé sur le paratonnerre 4 par des moyens de fixation référencés par 5 sur la figure 1. Les moyens 5 sont par exemple des vis fixées dans un mur.

Lors d'une décharge provoquée par la foudre touchant le sommet du paratonnerre 4, la surintensité électrique se déplace dans le conducteur de descente du paratonnerre 4 vers la prise de terre généralement située au sol. Le courant passe donc dans le paratonnerre 4 dans le sens référencé par 10 par exemple sur la figure 1.

Le dispositif 1 détecte la surintensité lors de son passage dans le conducteur 4. II incrémente un dispositif de comptage, qui permet donc de déterminer le nombre de coups de foudre qui se sont abattus sur le paratonnerre 4 depuis la mise en service du dispositif sur le paratonnerre.

A cet effet, le dispositif comporte un circuit magnétique 100 qui est fermé sur lui-mme autour du conducteur 4 sans tre en contact avec le conducteur 4. Le circuit magnétique 100 est constitué par un noyau 101 d'une part et d'autre part par l'espace 102 occupé par un matériau non magnétique, par exemple de l'air. Comme le montre la figure 2, le circuit 101 est en général un cadre sensiblement rectangulaire.

Un circuit électrique, qui comporte un enroulement 103 présentant au moins une spire et jusqu'à quelques dizaines de spires, est bobiné autour du noyau magnétique 101.

La bobine 103 et connectée entre deux bornes d'entrée d'un convertisseur analogique-numérique 104.

Le convertisseur analogique numérique 104 est alimenté par un circuit d'alimentation 105, et comporte une borne de sortie qui est

connectée à un microprocesseur 106 pour lui délivrer un signal représentatif du courant de foudre dans le conducteur 4.

Le microprocesseur est également alimenté par le circuit d'alimentation 105, et il est connecté à une horloge 107, à une mémoire 108, et à un circuit d'interface 109 comportant des moyens d'affichage 110 et des moyens de saisie 111, les trois circuits 107,108 et 109 étant eux- mmes alimentés par l'alimentation 105.

On peut donc effectuer un horodatage des évènements se déroulant dans le conducteur 4.

Le schéma de principe de détection du passage du courant dans le paratonnerre 4 est représenté schématiquement à la figure 3.

Lors du passage d'une surintensité de courant représentée par 30, il y a création d'un champ magnétique 31 dans le circuit 101 s'enroulant autour de la surintensité dans un sens horlogique pour une intensité descendante. Cette enroulement est connu sous le nom de « théorème de la main droite » par l'homme du métier. On détecte alors la variation de flux du champ magnétique à travers une fentre 32 ou un détecteur, représentés ici par l'enroulement 103 de la figure 1. La variation de flux est détectée car elle crée elle mme un courant induit dans l'enroulement 103 dont on peut mesurer l'intensité. Par la connaissance du courant induit, on peut remonter à la connaissance de la surintensité du courant, ces deux courants étant liés par les caractéristiques des conducteurs dans le circuit.

On a plus précisément décrit l'art antérieur pour les compteurs de coups de foudre, mais bien entendu, il existe également des dispositifs de détection de surintensités dans n'importe quel conducteur électrique, par exemple une surintensité par rapport à un signal utile dans un réseau de communication.

On peut également détecter d'autres évènements, comme les variations du champ magnétique ou électrique selon des techniques connues par l'homme du métier.

Les dispositifs de l'art antérieur n'apportent cependant pas totale satisfaction.

On constate que malgré leur intért pratique, les dispositifs de surveillance précédemment décrits n'ont pas connu l'essor industriel escompté.

Une des raisons pour cela est que les dispositifs de l'art antérieur nécessitent la présence d'un circuit magnétique entourant le conducteur 4 pour la détection des événements dans le conducteur 4. Le circuit magnétique est généralement encombrant, et n'est pas facilement intégrable dans un boîtier. Le montage des dispositifs selon l'invention à proximité du conducteur 4 n'est donc pas aisé.

De plus, les moyens 3 des dispositifs de l'état de la technique sont souvent compliqués et nécessitent l'actionnement de plusieurs dispositifs de saisie pour l'affichage des mesures.

Enfin, les dispositifs de l'art antérieur ne permettent pas de remonter à la charge électrique de l'événement.

PRESENTATION DE L'INVENTION.

L'invention propose d'améliorer la situation et de proposer un dispositif présentant des avantages par rapport à l'art antérieur.

Un des buts de l'invention est donc de proposer un dispositif pratique de détection d'évènements dans un conducteur électrique qui puisse de plus fournir un horodatage de l'événement.

Un des buts de l'invention est donc notamment de proposer un dispositif de détection d'évènements dans un conducteur électrique qui puisse tre monté facilement et directement sur le conducteur.

Un des buts de l'invention est donc notamment de proposer un dispositif de détection sous la forme d'un boîtier.

Un des buts de l'invention est donc de proposer un dispositif de détection d'évènements sans la présence d'un circuit magnétique.

Un des autres buts de l'invention est de proposer un dispositif de détection d'évènements dont la consultation des mesures est également facilitée.

Un des buts de l'invention est notamment de proposer un dispositif dont les mesures sont consultables par l'actionnement d'un seul dispositif de saisie.

Enfin, un des buts de l'invention est de proposer un dispositif permettant de donner la charge de l'événement.

A cet effet, l'invention propose un dispositif autonome de surveillance d'évènements dans un conducteur électrique, comportant un capteur de variation d'un flux de champ magnétique dans une bobine d'un circuit électrique, cette variation de flux étant générée par un évènement, et comportant en outre d'une part des moyens de comptage, de mémorisation et d'horodatage des évènements et d'autre part des moyens d'affichage et de visualisation de l'horodatage des évènements, caractérisé en ce que la bobine est du type circuit imprimé et est disposée dans un boîtier du dispositif apte à tre monté directement sur le conducteur.

Ainsi, pour les assurances, pour savoir si les dégâts déclarés par un de leurs assurés sont réellement dus à un coup de foudre, la présente invention permet de dater précisément et facilement l'évènement pour vérifier les déclarations, et corréler les informations avec des bulletins météorologiques par exemple.

De la mme façon, l'invention permet, pour des procédures de maintenance, de pouvoir dater l'événement. En effet, certaines procédures de maintenance doivent tre effectuées dans un certain temps suivant un évènement, tel qu'un coup de foudre.

On note que par ensemble d'évènements, on entend une succession dans le temps d'évènements physiques de mme nature.

L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises seules ou en une quelconque de leur combinaison techniquement possible : - le capteur comporte en outre des moyens permettant de mémoriser l'intensité du courant traversant la bobine et qui est fonction de l'intensité de l'événement qui se déroule dans le conducteur ; - les moyens comportent des moyens intégrateur permettant de remonter à la charge qui a créé le courant traversant la bobine ; - le dispositif comporte des moyens aptes à permettre à un utilisateur de faire défiler l'ensemble d'événements pour visualiser un évènement choisi sur les moyens de visualisation ;

- les moyens de visualisation sont aptes à afficher le rang, l'année, le mois, le jour, l'heure et la minute de l'occurrence de chaque événement.

- le dispositif comporte des moyens permettant d'envoyer un signal hors du boîtier lors de l'occurrence d'un événement ; - les moyens d'envoi comportent des moyens générateurs d'un signal lumineux et une fibre optique transportant ledit signal lumineux hors du boîtier ; - les moyens d'envoi comportent des moyens générateur d'un signal radio pour envoyer des informations sur au moins un événement hors du boîtier ; - le dispositif comporte des moyens d'alimentation électrique autonomes ; et - la bobine comporte au moins deux circuits formant bobines montés en série.

PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit tre lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - les figures 1 et 2, déjà commentées, représentent schématiquement un dispositif de détection et de comptage de coups de foudre selon l'état de la technique ; - la figure 3, déjà commentée, représente schématiquement le principe de détection d'une surintensité passant dans un conducteur ; - la figure 4 représente schématiquement un montage possible d'un mode de réalisation selon l'invention ; - la figure 5 représente schématiquement un mode de réalisation avantageux d'un capteur de champs magnétiques disposé dans un dispositif selon l'invention ; - la figure 6 représente schématiquement un mode de réalisation possible d'un boîtier selon l'invention ; et - la figure 7 représente schématiquement l'ensemble des blocs pouvant tre disposés dans un boîtier d'un dispositif selon l'invention.

DESCRIPTION DETAILLEE.

La figure 6 représente schématiquement un mode de réalisation possible d'un dispositif 1 de détection, de comptage et d'horodatage d'évènements physiques selon l'invention.

La figure 6 montre que le dispositif 1 comporte principalement un boîtier 2 apte à tre monté sur un conducteur électrique, généralement un conducteur de descente de paratonnerre 4, le boîtier étant préférentiellement de forme sensiblement parallélépipédique comportant sur une face avant 11 d'extension verticale des moyens 3 d'affichage et de visualisation d'informations concernant la détection, le comptage ou l'horodatage des évènements physiques. Les moyens 3 comportent par exemple un écran à cristaux liquides.

Lors d'une décharge provoquée par la foudre touchant le sommet du paratonnerre 4, la surintensité électrique se déplace dans le conducteur de descente du paratonnerre 4 vers la prise de terre généralement située au sol. Le courant passe donc dans le paratonnerre 4.

Une face arrière 12 qui s'étend verticalement et est opposée à la face avant 11 comporte des moyens de fixation à un conducteur électrique 4.

Les moyens de fixation sont référencés par 5 sur la figure 7, qui est une coupe longitudinale schématique du dispositif 1 et des blocs fonctionnels situés à l'intérieur du boîtier 2. Les moyens de fixation 5 comportent une plaque formant bride et des moyens de fixation 20 de la bride sur la paroi arrière du boîtier, comportant par exemple des vis.

Ainsi, lorsque le boîtier 2 est en position sur le paratonnerre 4, ce dernier s'étend entre la paroi 12 du boîtier 2 et la plaque des moyens 5. La paroi 12 et la plaque sont sensiblement parallèles l'une par rapport à l'autre.

Les moyens de fixation 5 permettent de fixer de façon isolante le dispositif 1 au conducteur 4. Ils garantissent ainsi l'autonomie du système.

On entend par « autonomie » une autonomie à la fois d'alimentation électrique des différents composants constituant le dispositif 1, et une autonomie du potentiel du dispositif 1. En effet, le dispositif 1 n'est relié à aucun conducteur extérieur. II ne fait partie d'aucun circuit électrique. C'est pourquoi il peut tre monté, grâce à une liaison isolante, sur des

paratonnerres 4 qui sont traversés par des intensités électriques très importantes. Le dispositif 1 est isolé du monde extérieur électriquement et ne risque pas d'tre traversé par un fort courant qui pourrait l'endommager ou endommager des éléments d'un circuit dans lequel il serait monté.

La figure 7 montre ainsi que le boîtier 2 comporte, à proximité de la paroi arrière 12 du boîtier 2 et du conducteur 4, un bloc 40 de détection d'un phénomène physique.

Le bloc 40 de détection est situé à proximité de la paroi arrière du boîtier 2 et à proximité du conducteur 4, afin d'assurer une meilleure détection de l'événement. Le bloc 40 détecte l'événement et le transforme en un signal électrique.

La sortie du bloc 40 est reliée à des moyens 41 de traitement du signal électrique issu du capteur 40, afin de pouvoir injecter le signal dans un bloc 42 comparateur qui compare la valeur du signal électrique à un seuil prédéterminé fonction de l'application choisie.

Si la valeur du signal est supérieure au seuil, alors on déclenche un bloc compteur 43 qui incrémente le nombre d'évènements qui se sont produits dans le conducteur 4, et selon l'invention, déclenche également un horodatage de l'évènement qui vient de se produire.

Les informations de détection, de comptage et d'horodatage sont ensuite envoyées vers les moyens d'affichage 44 et l'écran 3 sur la face avant 11 du boîtier 2.

Ainsi, le dispositif 1 comporte des moyens permettant de détecter, compter et horodater des évènements physiques, tels qu'une variation d'un champ magnétique, d'un champ électrique, ou de détecter une surintensité traversant le conducteur 4.

La suite de la description prend pour exemple la détection d'une surintensité. Cette surintensité peut avoir lieu sur un paratonnerre, sur un parafoudre protégeant une installation électrique, une installation électrique classique, ou des conducteurs de réseaux de télécommunication transportant un signal électrique support d'informations. Ainsi le conducteur 4 peut tre de différente nature en fonction des applications.

Les composants des différents blocs du dispositif 1 sont tels que le dispositif 1 puisse satisfaire à la norme UTE C 17-106. Notamment, la norme définit que les ordres de grandeur des surintensités détectées sont de1 kA.

Ainsi, le dispositif 1 détecte une surintensité par rapport à un seuil, le seuil étant fixé et prédéterminé dans des moyens 42 visibles à la figure 7.

La figure 4 représente schématiquement un circuit électronique permettant un mode de réalisation possible du dispositif selon l'invention. Le circuit de la figure 4 utilise la technologie « circuit monté en surface » ou CMS selon la terminologie généralement employée par l'homme du métier.

La technologie CMS permet d'obtenir un circuit très plat et obtenir un boîtier compact.

On remarque ainsi que le bloc 40 comporte principalement une bobine permettant de détecter la variation du flux de champ magnétique créée par la surintensité 30 traversant le conducteur 4.

La figure 5 montre que le bloc détecteur 40 comporte avantageusement un enroulement formant une bobine matérialisée sous forme d'une technologie circuit imprimé.

Le détecteur est disposé dans une position excentrée par rapport à l'axe du conducteur 4. Une telle position évite la compensation des flux rentrant par et sortant de la bobine, compensation qui se produit si le détecteur est centré par rapport à l'axe du connecteur 4.

Avantageusement et comme le représente la figure 5, on augmente la sensibilité du bloc 40 en montant en série au moins deux bobines 61 et 62 du mme type et excentrées par rapport à l'axe 30. Les deux bobines 61 et 62 sont montées en série, mais le sens d'enroulement des bobinages de chaque bobine est symétrique à celui de l'autre bobine par rapport à un plan passant par l'axe 30 et perpendiculaire au plan passant par les bobines 61 et 62. Une bobine a ses bobinage s'enroulant dans le sens horaire, la bobine montée en série a ses bobinages s'enroulant dans le sens trigonométrique. Ainsi, les flux de champ magnétique ne se compensent pas. L'ensemble du bloc 40 peut donc tre centré sur l'axe 30.

Avantageusement, le circuit comporte quatre bobines montées en série et dont les sens de bobinage sont symétriques par rapport à l'axe. Le circuit comporte alors deux bobines sur chaque surface de la plaque sur laquelle il est monté.

Le bloc 41 monté en sortie du bloc 40 comporte principalement un pont de diodes permettant de redresser le signal, et ainsi détecter une surintensité quel que soit son sens de passage dans le conducteur 4.

Le circuit de la figure 4 comporte également un bloc 55 limiteur d'intensité sortant du bloc 40. Il est d'une part relié à la sortie du bloc 40 et d'autre part relié à l'entrée du bloc 41. Il protège ainsi l'ensemble du circuit en aval de lui.

Le bloc 41 traite donc le signal afin de pouvoir l'injecter dans le bloc 42 qui comporte principalement une capacité C1 dont on mesure la charge et la décharge dans une résistance R3.

Le bloc 42 comporte également une diode Zéner D1 montée en parallèle de la résistance R3 et qui exerce la fonction d'écrtage du signal électrique issu de la charge et de la décharge de la capacité C1.

La sortie de la diode D1 est reliée à des éléments formant portes logiques 56,57 formant comparateur à un seuil prédéterminé. Ainsi, en fonction du niveau de signal en sortie du bloc 41, les éléments logiques 56 et 57 fournissent une instruction à un ensemble 58 formant circuit intégré formant compteur et horodateur, possédant notamment de plus une horloge intégrée qui permet d'horodater chaque événement.

Si le signal en sortie du bloc 41 est inférieur au seuil, alors l'ensemble 58 ne compte pas d'événement supplémentaire.

Si par contre le seuil est dépassé, les éléments logique 56 et 57 délivre à l'ensemble 58 un signal apte à incrémenter un compteur d'évènements.

Les informations enregistrées par l'ensemble des circuits intégrés 58 sont ensuite transférées au bloc 44 d'affichage. Le bloc 44 transmet à l'écran 3 situé sur la paroi du boîtier 2 pour son affichage pour un utilisateur.

L'affichage comprend une information concernant le rang 50 de l'évènement dans l'ensemble d'évènements détectés, une information 51 concernant

l'année de l'évènement, une information 52 concernant le mois de l'évènement, une information 53 concernant son jour, ainsi que l'heure et les minutes en 54 auxquelles il s'est produit.

L'ensemble 58 de circuits intégrés peut détecter x évènements et afficher un par un y évènements. X et y peuvent tre égaux, mais peuvent par exemple tre égaux à 100 et 10 respectivement.

La figure 6 montre que le défilement des informations sur les moyens d'affichage 3, notamment l'affichage des y événements selon leur rang, s'effectue grâce à des moyens 6 fixés sur une paroi du boîtier 2. Les moyens 6 permettent à un utilisateur de faire défiler les évènements enregistrés sur l'affichage et comportent par exemple un bouton pressoir.

Avantageusement, le bouton pressoir est fixé sous la paroi inférieure du boîtier 2 pour ne pas tre sensible aux intempéries.

Avantageusement, le dispositif 1 comporte des moyens permettant le réglage des moyens d'horodatage compris dans l'ensemble 58.

Notamment, les moyens de réglage comportent des moyens de mise à l'heure de l'horloge interne et de la date comptés par l'ensemble 58. Les moyens de réglage peuvent tre confondus avec les moyens 6 de défilement des évènements, ou posséder un bouton poussoir distinct fixés sur une paroi du boîtier 2. En variante il peut s'agir d'un actionneur magnétique qui agit à travers le boîtier, pour commander une ampoule de type Reed par exemple. Le protocole de réglage des moyens d'horodatage est classique et se fait par exemple par succession de pressions sur les moyens de réglage. On peut également selon une variante prévoir des dispositifs permettant la synchronisation des moyens d'horodatage par rapport à une horloge de haute précision, par des moyens radio électriques par exemple. Ainsi, le dispositif reste toujours à l'heure et on obtient une précision d'horodatage très forte, sans qu'un utilisateur ait besoin de remettre à l'heure le dispositif suite à une dérive de l'horloge dans le temps.

Avantageusement, la mise à zéro du compteur d'événements est impossible par un utilisateur, et ne peut tre effectuée que par un retour à l'usine et un démontage du dispositif. Ceci permet d'éviter les abus de la part de personnes malveillantes, qui n'auraient pas effectué des actions de

maintenance après un événement par exemple, et qui voudraient effacer les traces de cette omission.

Avantageusement encore, le boîtier 2 peut comporter des moyens permettant d'envoyer un signal hors du boîtier 2 lors de l'occurrence d'un événement.

Ce signal permet d'avertir une personne extérieure lors de l'occurrence d'un évènement, par exemple en vue d'une maintenance dans un temps relativement proche par rapport à l'évènement.

Les moyens d'envoi comportent par exemple des moyens envoyant un signal radio. Préférentiellement, les moyens d'envoi comportent un générateur lumineux et une fibre optique 7 envoyant un signal lumineux hors du boîtier 2 pour prévenir une personne, ou déclencher un dispositif à distance.

Ce dispositif 7 d'envoi de signal hors du boîtier 2 est préférentiellement sous forme optique, afin de maintenir la caractéristique d'autonomie de potentiel et d'isolation du dispositif 1 vis-à-vis du monde extérieur.

Le boîtier peut également comporter des moyens de liaison radio avec un module porté par un utilisateur. Ainsi, l'utilisateur peut consulter les mesures effectuées par le dispositif à distance, ou le boîtier peut envoyer les résultats de mesure ou un signal d'alarme à distance, tout en maintenant l'autonomie du boîtier.

On rappelle qu'on entend par autonomie, une autonomie d'alimentation électrique ainsi qu'une autonomie de potentiel électrique, c'est-à-dire que le dispositif 1 n'est relié à rien électriquement et peut subir des phénomènes ou des évènements de forte amplitude électrique sans endommager un circuit ou une installation située en aval par exemple.

Classiquement, pour assurer l'autonomie d'alimentation électrique du dispositif, celui-ci comporte une batterie classique longue durée.

Cependant, on peut prévoir dans une variante des moyens 8 formant pile solaire visibles à la figure 6.

Les dimensions du boîtier parallélépipédique sont de l'ordre de 5 cm.

Le boîtier est étanche pour pouvoir supporter les conditions atmosphériques les plus difficiles.

Selon une variante avantageuse, représentée schématiquement à la figure 7, le dispositif comporte de plus un bloc 45 permettant de mémoriser une information qui est fonction de l'intensité de l'évènement 30 qui se déroule dans le conducteur 4.

Dans l'exemple de la présente description, il peut s'agir du courant mesuré en sortie du détecteur 40. Ainsi, en connaissant les valeurs des inductances et de la mutuelle entre le conducteur et la bobine, on peut remonter à l'intensité du courant qui a traversé le conducteur 4. On peut également, en intégrant cette valeur du courant, remonter à la charge qui a créé ce courant.

Avantageusement, cette information sur l'intensité de l'évènement qui s'est produit dans le conducteur 4 est transmise aux moyens de visualisation et d'affichage 44 pour tre affichée sur l'écran de visualisation 3 du boîtier 2.

Ainsi, le boîtier 2 comporte deux circuits principaux montés en parallèle à partir de la sortie du capteur 40. Le premier circuit est composé du bloc (41,42 et 43) et comporte éventuellement une étape d'écrtage en sortie du capteur 40 afin de comparer une impulsion à un seuil prédéterminé, en vue d'un comptage et d'un horodatage. Le deuxième circuit comporte principalement le bloc 45 qui garde en mémoire une information analogique en sortie du détecteur 40 que l'on peut relier par la suite à la valeur de l'intensité de l'évènement.