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Title:
EYEGLASS FOR THREE-DIMENSIONAL VIEWING OF DIGITAL VIDEO CONTENTS, AND CORRESPONDING PROTECTIVE SHELL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/121942
Kind Code:
A1
Abstract:
Eyeglass for three-dimensional viewing of digital video contents and corresponding protective shell. The invention relates to an eyeglass (100) for three-dimensional viewing of digital video contents, comprising at least one alternate-vision device. According to the invention, the viewing eyeglass (100) is noteworthy in that it comprises a protective shell (200; 400) which is transparent at least at the level of said alternate-vision device, said shell comprising at least a first housing intended to accommodate said alternate-vision device, without contact between said shell and said alternate-viewing device, so that said alternate-vision device is not integral with the protective shell.

Inventors:
DE BOUGRENET DE LA TOCNAYE JEAN LOUIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2009/053975
Publication Date:
October 08, 2009
Filing Date:
April 02, 2009
Export Citation:
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Assignee:
GROUPE ECOLES TELECOMM (FR)
DE BOUGRENET DE LA TOCNAYE JEAN LOUIS (FR)
International Classes:
G02B27/22; G02B7/00; G02B27/02; G02B30/25; G02C5/00; G02C7/10; H04N13/00
Domestic Patent References:
WO1995010061A11995-04-13
Foreign References:
US5339119A1994-08-16
US6427254B12002-08-06
US4424529A1984-01-03
US5293227A1994-03-08
US5144344A1992-09-01
JPH1039254A1998-02-13
CN2496048Y2002-06-19
Attorney, Agent or Firm:
GUENE, Patrick (FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Lunette (100) de visualisation en trois dimensions de contenus vidéo numériques comprenant au moins un dispositif de vision alternée (102), caractérisée en ce qu'elle comprend une coque de protection (200 ; 400) transparente au moins au niveau dudit dispositif de vision alternée, ladite coque comprenant au moins un premier logement (201 ; 401) destiné à accueillir ledit dispositif de vision alternée (102), sans contact entre ladite coque et ledit dispositif de vision alternée, de sorte que ledit dispositif de vision alternée n'est pas solidaire de la coque de protection. 2. Lunette selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un espace libre prévu entre au moins une face (102a, 102b) dudit au moins un dispositif de vision alternée (102) et une paroi interne (2001, 2002 ; 408a, 408b) de la coque de protection (200 ; 400).

3. Lunette selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle comprend un bandeau (101) comportant au moins un second logement (1010) destiné à recevoir ledit au moins dispositif de vision alternée (102), et des moyens de fixation (1012) dudit au moins un dispositif de vision alternée (102) dans ledit au moins un second logement (1010).

4. Lunette selon la revendication 3, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de solidarisation (203) compris dans ladite coque de protection (200) et/ou dans ledit bandeau (101), permettant de solidariser la coque de protection (200) et le bandeau (101) dans une configuration où au moins une partie dudit bandeau (101) vient obturer chaque ouverture de chaque premier logement de ladite coque de protection (200).

5. Lunette selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la coque de protection (400) comprend une première partie (400a) et une deuxième partie (400b) destinée à recouvrir ladite première partie (400a), ladite première partie (400a) comprenant ledit au moins un premier logement (401).

6. Lunette selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ledit au moins un dispositif de vision alternée (102) appartient au groupe comprenant : - des dispositifs de vision alternée de type actif ;

- des dispositifs de vision alternée de type passif.

7. Lunette selon la revendication 6, ledit dispositif de vision alternée (102) étant de type actif et commandé en tension par un dispositif (103) de commande en tension, ladite lunette (100) de visualisation étant caractérisée en ce que ladite coque de protection (200 ; 400) comprend au moins un troisième second logement (202 ; 402) destiné à accueillir ledit dispositif (103) de commande en tension.

8. Lunette selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que ledit au moins un dispositif de vision alternée (102) comprend au moins un substrat flexible appartenant au groupe des films plastiques souple de type polyester.

9. Lunette selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que ladite coque de protection (200 ; 400) est en plastique résistant de type résine

(thermodurcissable, ou thermoplastique).

10. Coque de protection (200 ; 400) destinée à une lunette de visualisation (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, ladite coque étant caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un premier logement (201 ; 401) destiné à accueillir ledit au moins un dispositif de vision alternée (102), ladite coque de protection étant transparente au moins au niveau dudit au moins un dispositif de vision alternée et en ce que ledit au moins un dispositif de vision alternée (102) n'est pas solidaire de la coque de protection.

11. Coque selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle comprend un espace libre prévu entre au moins une face (102a, 102b) dudit au moins un dispositif de vision alternée (102) et une paroi interne (2001, 2002 ; 408a, 408b) de la coque de protection

(200 ; 400).

12. Coque selon l'une quelconque des revendications 10 et 11, caractérisée en ce qu'elle est formée par un bloc monolithique moulé en matière plastique.

13. Coque selon l'une quelconque des revendications 10 et 11, caractérisée en ce qu'elle comprend une première partie (400a) et une deuxième partie (400b) destinée à recouvrir ladite première partie (400a), ladite première partie (400a) comprenant ledit au moins un premier logement (401).

Description:

Lunette de visualisation en trois dimensions de contenus vidéo numériques, et coque de protection correspondante.

1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention concerne le domaine de la conception de lunettes universelles et robustes pour la visualisation en trois dimensions (3D) de contenus vidéo numériques.

2. ARRIèRE-PLAN TECHNOLOGIQUE

On connaît, dans l'état de la technique, différents types lunettes pour la visualisation en trois dimensions (3D) de contenus vidéo numériques.

Un premier type de lunette concerne une lunette comprenant un dispositif de visualisation constitué d'un film polariseur placé en regard du champ de vision de l'utilisateur et monté sur une monture plastique. Ce premier type de lunette, dite lunette de visualisation de type passif, est utilisé dans le cadre d'un procédé connu sous le nom de « RealD » (marque déposée). Ce procédé utilise notamment un projecteur comprenant une partie active à cristaux liquides connu sous le nom de « Zscreen » ^marque déposée) et placée devant l'objectif dudit projecteur, polarisant ainsi alternativement la lumière dans des états circulaires opposés.

L'avantage de ce premier type de lunette est son faible coût. De telles lunettes peuvent donc être renouvelées à chaque séance.

Un deuxième type de lunette de visualisation de type passif est également utilisé dans un dispositif connu sous le nom de dispositif « Dolby » (marque déposée). Ce deuxième type de lunette comprend un dispositif de visualisation constitué d'un film de type filtre coloré placé en regard du champ de vision de l'utilisateur et monté sur une monture plastique. Le projecteur comprend quant à lui une partie active à base de filtres chromatiques placés devant l'objectif du projecteur.

Un troisième type de lunettes, dite lunette de visualisation de type actif, propose d'occulter successivement la vision de l'œil gauche et de l'œil droit grâce à un dispositif de visualisation comprenant au moins une cellule à cristaux liquides placée en regard de chaque oeil. L'obturation de la ou les cellules est commandée en tension par un dispositif de commande en tension. La transparence ou l'opacité de chaque œil est

synchronisée sur la fréquence de projection des images en provenance du projecteur grâce à un émetteur infrarouge émettant un signal infrarouge à destination d'un dispositif de détection de type photodiode directement intégrée sur la monture de la lunette de visualisation. Sur détection d'un signal infrarouge, ce dispositif de détection émet un signal vers ledit dispositif de commande en tension afin de réaliser l'obturation du cristal liquide contenu dans chaque cellule à base de cristaux liquides.

Cependant, ces lunettes de type actif sont relativement coûteuses pour le cinéma en salle. Il s'avère dans ce cas nécessaire de les récupérer et de les nettoyer après chaque séance. Ainsi, inévitablement, la monture subit des mouvements de torsion lors des différentes manipulations en séance publique et au cours du lavage

En effet, lors des différentes manipulations en séance publique et au cours du lavage, les substrats de « type verre mince » ou bien de « type flexible » s'abîment rapidement, aussi bien pour des lunettes de type actif que pour des lunettes de type passif

Egalement, pour des lunettes de visualisation classique actives à base des cristaux liquides pour la visualisation en trois dimensions, les cellules actives à cristaux liquides sont classiquement totalement solidaires de la monture. Chaque cellule est encastrée fermement dans une ouverture de la monture prévue à cet effet, de telle sorte que toute la partie périphérique de la cellule soit en contact avec la monture.

Il a été constaté qu'avec une telle structure, le taux d'endommagement des lunettes de visualisation 3D est relativement élevé. Ceci est dû notamment au fait que les cellules ne sont pas suffisamment protégées des déformations induites par des mouvements de torsion, flexion et/ou pression transmises par la monture, lors de la manipulation des lunettes. En effet, la flexion de la monture peut alors provoquer une torsion et éventuellement le bris de ce type de substrats en verre de type verre mince.

Pour des substrats flexibles de type film en plastique, ceux-ci sont également sensibles à la torsion mais ne cassent pas contrairement aux substrats en verre.

En outre, une légère pression des doigts d'un utilisateur sur ces substrats de type « verre mince » et surtout de type « film plastique » peut en outre endommager l'alignement des cristaux liquides. Ainsi, les opérations de lavage et les manipulations

en salle par les spectateurs de ce type de lunette de visualisation sont particulièrement délicates.

Un autre inconvénient commun aux trois types de lunettes cités concerne la compatibilité entre ces trois types de lunettes. En effet, chaque type de lunette comprend un dispositif de visualisation propre à son utilisation. Ainsi, une lunette d'un premier type ne peut être utilisée avec un projecteur nécessitant des lunettes du troisième type par exemple. Il est donc nécessaire de renouveler lot complet de lunettes de visualisation à chaque changement de format de projection. 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention, dans au moins un mode de réalisation, a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique appliquée au contexte du cinéma en salle.

Plus précisément, dans au moins un mode de réalisation de l'invention, un objectif est de minimiser le risque de déformations des cellules induites par des forces de flexion, torsion et/ou pression appliquées à la lunette de visualisation, lors de sa manipulation par un utilisateur, en vue d'éviter tout endommagement des cellules.

Un autre objectif est de fournir un type de lunette universel permettant de s'adapter à tous les systèmes actuels de visualisation.

Au moins un mode de réalisation de l'invention a également pour objectif de fournir une lunette de visualisation robuste et étanche.

Un autre objectif d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir une lunette de visualisation peu encombrante et légère.

Un objectif complémentaire d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir une lunette de visualisation à faible coût de fabrication. 4. EXPOSé DE L'INVENTION

Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé une lunette de visualisation en trois dimensions de contenus vidéo numériques comprenant au moins un dispositif de vision alternée (102).

Selon l'invention, ladite lunette est remarquable en ce qu'elle comprend une coque de protection transparente au moins au niveau dudit dispositif de vision alternée, ladite coque comprenant au moins un premier logement destiné à accueillir

ledit dispositif de vision alternée, sans contact entre ladite coque et ledit dispositif de vision alternée, de sorte que ledit dispositif de vision alternée n'est pas solidaire de la coque de protection.

Ainsi, dans ce mode de réalisation particulier, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de réalisation d'une lunette de visualisation comprenant une monture rigide et une coque de protection hermétique interchangeable, simple à mettre en œuvre et permettant de protéger le dispositif de visualisation contre une agression extérieure (rayure, opération de lavage,...) et/ou une mauvaise manipulation de l'utilisateur. Une telle coque permet de protéger le dispositif de vision alternée contre toute agression extérieure (choc, rayure) et également contre des déformations mécaniques induites par des forces de torsion, flexion, et/ou pression induites sur la coque, lors d'une manipulation de la lunette de visualisation par un utilisateur. Ledit dispositif de vision alternée est désolidarisé de la coque, dans le sens où aucune contrainte mécanique n'est appliquée sur le dispositif de vision alternée par la coque lors d'éventuelles déformations de celles-ci. L'absence de contraintes mécaniques (ou désolidarisation) entre le dispositif de vision alternée et la coque de protection fournit un degré de liberté supplémentaire permettant d'éviter une transmission des déformations mécaniques de la coque sur le dispositif de vision alternée. Le dispositif de vision alternée n'est donc pas contraint de subir les déformations de la coque de protection.

Egalement, la coque de protection permet de limiter les efforts de torsion induits par la monture sur ledit au moins dispositif de visualisation lors de la manipulation de la lunette de visualisation par l'utilisateur.

De manière avantageuse, la lunette de visualisation comprend un espace libre prévu entre au moins une face dudit au moins un dispositif de vision alternée et une paroi interne de la coque de protection.

Ainsi, l'espace libre fournit une tranche d'air, ajoutant une tolérance géométrique ou du jeu entre chaque dispositif de vision alternée et la coque de protection. L'espacement entre le dispositif de vision alternée et une paroi interne de la coque de protection est prévu pour que cette paroi interne puisse se déformer librement sans entrer en contact avec le dispositif de vision alternée.

Selon une caractéristique avantageuse d'un mode de réalisation de l'invention, la lunette comprend un bandeau comportant au moins un second logement destiné à recevoir ledit au moins dispositif de vision alternée, et des moyens de fixation dudit au moins un dispositif de vision alternée dans ledit au moins un second logement. Ainsi, il est possible d' interchanger le dispositif de vision alternée en cas de défaillance de ce dernier. Un tel bandeau permet en outre de positionner chaque dispositif de vision alternée, de façon à ce qu'il ne soit pas en contact de la coque de protection.

Avantageusement, la lunette comprend des moyens de solidarisation compris dans ladite coque de protection et/ou dans ledit bandeau, permettant de solidariser la coque de protection et le bandeau dans une configuration où au moins une partie dudit bandeau vient obturer chaque ouverture de chaque premier logement de ladite coque de protection.

Ainsi, les dispositifs de vision alternée sont protégés des agressions extérieures, notamment lors des opérations de lavage.

De manière avantageuse, la coque de protection comprend une première partie et une deuxième partie destinée à recouvrir ladite première partie, ladite première partie comprenant ledit au moins un premier logement.

Ce mode de réalisation particulier de l'invention offre la possibilité de changer facilement la face avant de la coque de protection, sans avoir à changer l'intégralité de cette coque. Ainsi, en cas d'endommagement de la face avant de la coque de protection ou dans le cas du renouvellement d'un affichage publicitaire ou d'une marque apposée sur cette face avant, il n'est pas nécessaire de remplacer toute la coque ni de manipuler des obturateurs (contrairement au premier mode de réalisation où l'opérateur aurait besoin de retirer le bandeau portant les obturateurs).

Avantageusement, ledit au moins un dispositif de vision alternée appartient au groupe comprenant : des dispositifs de vision alternée de type actif ; des dispositifs de vision alternée de type passif. Ainsi, la lunette de visualisation selon l'invention est compatible avec l'ensemble des différents types de dispositifs de visualisation, passif ou actif.

En outre, pour un dispositif de vision alternée du type actif et commandé en tension par un dispositif de commande en tension, ladite lunette de visualisation est remarquable en ce que ladite coque de protection comprend au moins un troisième logement destiné à accueillir ledit dispositif de commande en tension. Ainsi, le dispositif de commande en tension est également protégé par ladite coque de protection dès lors que cette dernière est solidaire de la monture.

Selon une caractéristique particulière de l'invention, ledit au moins un dispositif de vision alternée comprend au moins un substrat flexible appartenant au groupe des films plastiques souples de type polyester. Ainsi, l'utilisation de substrats flexibles en association avec ladite coque de protection permet de limiter le nombre de lunettes endommagées lors des opérations de lavage et de manipulation en salle par les spectateurs.

Avantageusement, la coque de protection est en plastique résistant de type résine (thermodurcissable, ou thermoplastique). Une telle coque de protection permet notamment de réaliser une lunette de visualisation légère et à moindre coût.

L'invention concerne également une coque de protection comprenant au moins un premier logement destiné à accueillir ledit au moins un dispositif de vision alternée, ladite coque de protection étant transparente au moins au niveau dudit au moins un dispositif de vision alternée, ledit au moins un dispositif de vision alternée n'étant pas solidaire de la coque de protection.

Selon une caractéristique de l'invention, la coque comprend un espace libre prévu entre au moins une face dudit au moins un dispositif de vision alternée et une paroi interne de la coque de protection. Selon une caractéristique intéressante, la coque est formée par un bloc monolithique moulé en matière plastique.

Selon une autre caractéristique intéressante, la coque comprend une première partie et une deuxième partie destinée à recouvrir ladite première partie, ladite première partie comprenant ledit au moins un premier logement. 5. LISTE DES FIGURES

D'autres caractéristiques et avantages de modes de réalisation de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple indicatif et non limitatif (tous les modes de réalisation de l'invention ne sont pas limités aux caractéristiques et avantages des modes de réalisation décrits ci-après), et des dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'une lunette de visualisation selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue schématique de la monture (ou bandeau) de la lunette de visualisation décrite sur la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique de l'intérieur de la monture (ou bandeau) de la lunette de visualisation décrite sur la figure 1, selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; la figure 4 est une vue schématique d'un assemblage particulier d'obturateurs de type actif à base de cellules à cristaux liquides, selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; la figure 5 est une vue schématique de la coque de protection de la lunette de visualisation décrite sur la figure 1, selon un premier mode de réalisation particulier de l'invention ; la figure 6 est une vue schématique d'une coque de protection selon un second mode de réalisation particulier de l'invention ; la figure 7 est une vue schématique d'une lunette de visualisation comprenant une coque de protection selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; la figure 8 est une vue en coupe de la coque de protection de la figure 7.

La figure 9 est une vue schématique d'un mode de réalisation particulier d'une lunette de visualisation.

6. DESCRIPTION DéTAILLéE

L'invention concerne le domaine de la conception de lunettes de visualisation pour la visualisation en trois dimensions (3D) de contenus vidéo numériques.

Plus précisément, l'invention concerne une lunette de visualisation robuste et universelle.

Dans la suite de la description illustrant un mode de réalisation préférentiel et non limitatif, la lunette de visualisation comprend un dispositif de visualisation de type actif pour la visualisation de contenus vidéo émis par un projecteur de cinéma en trois dimensions. La figure 1 illustre schématiquement une lunette 100 de visualisation selon un mode de réalisation particulier de l'invention.

Classiquement, cette lunette 100 comprend : une monture 101, encore appelée bandeau par la suite ; deux branches amovibles 300 ; - au moins un dispositif de visualisation 102, encore appelé dispositif de vision alternée 102, placé en regard de chaque axe de vision de l'utilisateur.

Le dispositif de visualisation 102 est de type amovible et rendu solidaire de la monture 101 par insertion, par exemple, dudit dispositif de visualisation 102 dans un logement (non représenté sur la figure 1) situé sur la monture 101. Ce logement est notamment adapté à accueillir et maintenir ledit dispositif de visualisation 102 tel que plus amplement décrit par la suite en relation avec les figures 3 et 4.

Ainsi, en fonction du type de projecteur utilisé, il est possible de choisir le type du dispositif de visualisation 102. Ce choix est notamment réalisé parmi deux groupes distincts : - un groupe de dispositif de visualisation actif ; et un groupe de dispositif de visualisation passif.

Le dispositif de vision alternée 102 désigne un dispositif de visualisation permettant une visualisation d'images de manière séparée pour chaque œil pour permettre une visualisation en trois dimensions de contenus vidéo numériques. Dans la suite de la description, les dispositifs de vision alternée 102 sont de type actif et plus particulièrement des obturateurs ou cellules à base de cristaux liquides. Toutefois, la présente invention s'applique également à des dispositifs de vision alternée passifs tels qu'un filtre ou un polariseur.

Pour un dispositif de visualisation passif, par exemple un filtre coloré ou bien un film polariseur tel que décrit dans le préambule de la présente demande, aucun dispositif de commande en tension dudit dispositif de visualisation n'est nécessaire.

Pour un dispositif de visualisation actif, par exemple au moins une cellule à base de cristaux liquides, un dispositif 103 de commande en tension dudit dispositif de visualisation 102 est nécessaire. Ce dispositif 103 de commande en tension est décrit plus amplement dans la suite de la description en relation avec la figure 2. Préférentiellement, les substrats de chaque dispositif de visualisation sont flexibles comme par exemple un substrat de type film plastique.

Bien que beaucoup plus fragile, un substrat de type « verre mince » est également envisageable du fait de la protection réalisée par un assemblage hermétique de la coque de protection 200 et de la monture 101 rigide. Un tel assemblage hermétique est décrit par la suite en relation avec la figure 3.

Selon l'invention, la lunette 100 comprend en outre une coque de protection 200 additionnelle dont le rôle est plus amplement décrit en relation avec la figure 2.

La figure 2 illustre schématiquement la structure de la monture 101 d'une lunette

100 de visualisation active selon le mode de réalisation de l'invention. Par souci de clarté et de compréhension, la monture 101 comprend deux dispositifs de visualisation 102 actifs. Par exemple, il s'agit de deux cellules à cristaux liquides, chaque cellule comprenant deux faces (102a, 102b) d'un substrat (en verre mince par exemple) disposées l'une en regard de l'autre de façon à former ladite cellule.

La monture 101 comprend également un dispositif 103 de commande en tension dudit dispositif de visualisation 102 et un dispositif de détection 104 de type photodiode, par exemple, directement moulé dans le plastique de la monture 101. Ce dispositif de détection 104 peut également être positionné directement sur une association de deux obturateurs à cristaux liquides tel que décrit plus amplement en relation avec la figure 4.

Ce dispositif de détection 104 permet de cadencer l'obturation desdits deux dispositifs de visualisation 102 par ledit dispositif 103 de commande en tension.

Le dispositif 103 de commande est en outre alimenté par un dispositif d'alimentation (non représenté) autonome tel une pile amovible.

Un tel dispositif d'alimentation peut, par exemple, être surmoulé dans la monture

101 ou bien être rapporté sur tout autre élément, de préférence de manière hermétique. Le dispositif d'alimentation peut également être inséré de manière aux obturateurs identique dans une coque 200 de protection tel que plus amplement décrit

par la suite, en faisant (par exemple) partie intégrante d'une bande de connectique (figure 4) directement rapportée sur la monture 101

Avantageusement, ce dispositif 103 de commande en tension est placé sur ladite monture 101 dans un logement (non représenté sur la figure 2) comprenant une connectique (non représentée également) adaptée à coopérer avec ledit dispositif 103 de commande. Le dispositif d'alimentation autonome est, par exemple, directement intégré dans ledit dispositif 103 de commande.

Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, pour éviter de désolidariser trop souvent la coque de protection 200 et la monture 101 dès lors que la charge du dispositif d'alimentation autonome est trop faible, le dispositif d'alimentation autonome est compris dans un élément amovible.

Par exemple, le dispositif d'alimentation est moulé (ou non) dans au moins une branche 300 de la lunette de visualisation 100. Une connectique adaptée à alimenter le dispositif de visualisation 102 est dans ce cas réalisée. Egalement, grâce à cette coque de protection 200, en cas de défaillance du dispositif 103 de commande en tension, il n'est pas nécessaire de renouveler complètement la lunette, contrairement à un dispositif de commande en tension directement moulé dans la monture.

En effet, il est d'usage de mouler directement le dispositif 103 de commande en tension afin de rendre étanche ce dernier, notamment lors des opérations de lavage de la lunette. Tel qu'expliqué par la suite, la coque de protection 200 décrite sur la figure 5 permet de s'affranchir du moulage du dispositif 103 de commande en tension.

De manière préférentielle, le dispositif 103 de commande en tension et le dispositif de mise sous tension dudit dispositif 103 de commande sont placés sur la monture 101 de façon latérale (non représenté) au champ de vision de manière à libérer au maximum la zone oculaire orbitale et frontale.

Tel que plus amplement décrit par la suite, selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la coque de protection 200 présente des premier et troisième logements (201, 202 ; figure 5). Une fois la monture 101 positionnée sur la coque de protection (figure 1), les premiers logements 201 sont destinés à accueillir chacun un

obturateur 102, le troisième logement 202 est quant à lui destiné à accueillir le dispositif 103 de commande en tension.

Selon un mode de réalisation de l'invention, la monture 101 présente la forme d'un bandeau constitué, par exemple, en matière plastique thermo-élastique ou thermo- durcissable. Il est conçu de telle sorte qu'il puisse s'emboîter sur la coque de protection

200, tel que plus amplement décrit par la suite en relation avec la figure 5.

La figure 3 illustre schématiquement, selon un mode de réalisation de l'invention, des moyens de fixation des obturateurs 102 amovibles sur le bandeau 101.

Par exemple, la fixation des obturateurs 102 est assurée par une simple insertion de chaque obturateur 102 dans un second logement 1010 compris dans ledit bandeau

101. A cet effet, le second logement 1010 comprend au moins un ergot 1012 destiné à maintenir chaque obturateur 102 dans son second logement 1010.

Chaque ergot 1012 permet notamment, d'appliquer une pression suffisante pour rendre l'obturateur 102 solidaire du bandeau 101, sans pour autant endommager l'obturateur. Les ergots 1012 facilitent également le positionnement latéral correct des obturateurs 102 dans la coque.

Tel que décrit par la suite en relation avec la figure 5, une fois le bandeau 101 emboîté sur la coque de protection, chaque second logement 1010 se retrouve positionné en regard d'un premier logement 201 associé et adapté à accueillir chacun un obturateur 102.

Toutefois, il est possible d'utiliser d'autres moyens de fixation bien connus pour fixer les obturateurs 102 au bandeau 101 comme par exemple une fixation par collage en utilisant de la colle silicone ou des bandes adhésives. En particulier, pour renforcer le maintien des obturateurs sur le bandeau, on peut également envisager d'appliquer au moins un point de colle au niveau de chaque ergot.

Quelque soit le moyen de fixation utilisé pour fixer les obturateurs 102 sur le bandeau 101, il convient de noter que chaque obturateur 102 est fixé au bandeau 101 par au moins une liaison ponctuelle et sur un seul côté de ses quatre côtés (si l'on suppose que l'obturateur est de forme rectangulaire), par exemple au niveau des coins dudit seul côté. Alors qu'au contraire, dans le cas de lunettes classiques, l'obturateur est solidaire de la monture par une liaison d'encastrement sur les quatre côtés de l'obturateur, c'est-à-

dire sur l'intégralité de sa zone périphérique. De plus, cette liaison d'encastrement est

« rigide » et en aucun cas « élastique ».

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le bandeau 101 comprend un quatrième logement 1011 supplémentaire destiné à accueillir le dispositif 103 de commande en tension, dans le cas où ce dernier serait fixé sur le bandeau tel que décrit sur les figures 2 et 4. Il est cependant à noter que ce dispositif 103 peut très bien se situer dans une branche amovible ou tout autre emplacement de la lunette de visualisation 100, de préférence de manière hermétique. Le mode de fixation est, par exemple, identique à celui adopté pour la fixation des obturateurs 102 au moyen d'ergots 1012.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les second et quatrième logements (1010 et 1011) peuvent être confondus de façon à former une rainure unique

(non représentée) conformée suivant la forme du bandeau 101, de façon à accueillir une bande de connectique 106 plus amplement décrite en relation avec la figure 4. La figure 4 illustre schématiquement, selon un mode de réalisation particulier de l'invention, un agencement particulier des obturateurs 102 à base de cellules à cristaux liquides d'une lunette 100 de visualisation de type actif.

Dans l'exemple considéré, étant donné que les obturateurs 102 sont de type actif, il est nécessaire de les commander électriquement au moyen du dispositif 103 de commande en tension et de les alimenter au moyen d'un dispositif d'alimentation (non représenté).

A cet effet, une bande connectique 106 flexible comprenant des pistes électriques d'alimentation et de signalisation est prévue pour l'alimentation et la commande de l'obturation des obturateurs 102. Cette bande connectique 106 est collée sur le côté supérieur des obturateurs 102.

Elle est connectée d'une part au dispositif d'alimentation et d'autre part au dispositif 103 de commande en tension.

Dans l'exemple de réalisation de la figure 4, la bande connectique 106 sert de support non seulement aux obturateurs 102, mais également à un photo-détecteur 104, au dispositif au dispositif d'alimentation (non représenté) et au dispositif de 103 commande en tension.

Dans cet exemple, le dispositif de détection 104 est placée directement sur la bande connectique 106, et non pas au sein du bandeau 101 comme suggéré sur la figure 2.

L'ensemble formé par les deux obturateurs 102 et le dispositif 103 de commande en tension fixés sur la bande connectique 106 est astucieusement inséré dans un logement continu 1010 (tel que décrit précédemment en relation avec la figure 3) prévus dans le bandeau 101, cet ensemble étant rendu solidaire du bandeau au moyen des ergots

1012 tel que décrit précédemment.

Une fois le bandeau 101 emboîté sur la coque de protection 200 (l'emboitement est plus amplement décrit sur la figure 5), le bandeau 101 portant les obturateurs 102 et la bande connectique 106 se trouvent alors logés dans les premiers logements 201 de la coque de protection 200 (figure 5), sans que les obturateurs entrent en contact avec les parois de la coque. Ainsi, selon le premier mode de réalisation, les obturateurs 102 sont suspendus verticalement au bandeau 101, comme illustré sur la figure 2 II en va de même pour le dispositif 103 de commande en tension qui se trouve logé dans son troisième 202 associé (figure 5).

La figure 5 illustre schématiquement la structure de la coque 200 de protection. Ainsi, la coque 200 de protection comprend : au moins un premier logement 201 destiné à accueillir ledit au moins un dispositif de visualisation 102, chaque premier logement 201 présentant une ouverture 201a de la forme dudit dispositif de visualisation 102; au moins un troisième logement 202 destiné à accueillir le dispositif 103 de commande en tension (dans le cas d'un dispositif 102 de visualisation de type actif), chaque troisième logement 202 présentant également une ouverture 202a de la forme dudit dispositif 103 de commande en tension; des moyens de solidarisation 203 permettant de solidariser ladite coque de protection 200 et ladite monture 101 dans une configuration où au moins une partie de ladite monture 101 vient obturer l'ouverture de chaque premier logement 201 et de chaque troisième logement 202 de ladite coque de protection 200 ;

des moyens d'étanchéité 204, permettant de rendre étanche l'obturation de chaque premier logement 201 et de chaque troisième logement 202 de ladite coque de protection 200 ; deux dispositifs de fixation 205 situés de part et d'autre de la coque de protection 200, chacun de ces deux dispositifs de fixation 205 permettant la fixation d'une branche 300 amovible universelle.

Ainsi, une fois les deux dispositifs de visualisation 102 sélectionnés suivant le type d'application désirée et positionnés sur la monture (ou bandeau) 101, ces derniers sont introduits dans chaque premier logement 201 correspondant de la coque de protection lors de l'emboîtement de la monture 101 sur ladite coque 200 de protection.

La coque 200 de protection de la figure 5 se compose d'une première paroi 2001 et d'une seconde paroi 2002 qui, une fois assemblées entre-elles, forment la dite coque 200 de protection.

Une fois assemblée, la coque 200 de protection présente alors une zone creuse 2003 dont les parois sont distantes d'au moins 0,8 mm.

Astucieusement, une fois assemblée, la coque 200 de protection présente également une zone supérieure 2004 dans laquelle sont dessinées les ouvertures des premier et troisième logements (201, 202) adaptés à coopérer respectivement avec les obturateurs 102 et le dispositif 103 d'alimentation en tension. Cette zone 2004 présente également les moyens 203 de solidarisation permettant l'emboîtement de la monture 101 sur ladite coque 200 de protection.

Une fois la coque 200 de protection solidaire de la monture 101 grâce aux moyens de solidarisation 203, les deux dispositifs de visualisation 200 ainsi que le dispositif 103 de commande en tension se trouvent donc englobés par ladite coque de protection 200.

Lesdits moyens d'étanchéité 204 assurent quant à eux une obturation étanche de chaque ouverture de chaque premier logement 201 et de chaque troisième logement 202 de ladite coque de protection 200.

Une fois positionnée, la coque de protection 200 présente plusieurs avantages. Elle permet notamment de protéger chaque dispositif de visualisation 102 contre une agression extérieure comme par exemple un contact avec les doigts de l'utilisateur. En

effet, un simple contact sur le substrat de type film plastique est susceptible d'endommager l'alignement des cristaux liquides.

Cette coque 200 de protection permet également de minimiser le risque de déformations des cellules induites par des forces de flexion, de torsion et/ou de pression appliquées à la lunette de visualisation, lors de sa manipulation par un utilisateur, en vue d'éviter tout endommagement des cellules. L'influence de ces forces est plus amplement décrite par la suite.

Du fait que la coque de protection 200 permet de limiter les efforts de torsion induits par la monture sur ledit au moins dispositif de visualisation lors de la manipulation de la lunette de visualisation par l'utilisateur, il est alors possible d'envisager l'utilisation de substrats de type « verre mince » très sensibles à la torsion.

Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la coque 200 de protection comprend un corps (ou zone) creux 2003 formé par au les première et seconde parois

(2001, 2002) sensiblement parallèles et distantes d'au moins 0,80 mm. Ainsi, chaque premier logement 201 et le second logement présente chacun une largeur d'au moins

0.80mm.

Dans cet exemple de la figure 5, la coque 200 de protection est constituée par un bloc monolithique moulé en matière thermoplastique ou thermodurcissable transparente aux propriétés optiques adéquates pour permettre une visualisation à travers la coque 200 de protection.

Ainsi, une fois les obturateurs 102 insérés dans leur premier logement 201 lors de l'emboîtement du bandeau 101 sur ladite coque de protection, la présente invention permet avantageusement d'éviter que les obturateurs 102 (ou dispositif de vision alternée 102) se trouvent au contact de la coque de protection. Lors des mouvements de flexion, de torsion ou de pression induits par une manipulation, une telle coque 200 de protection permet également d'éviter que la coque ne vienne au contact des obturateurs 102.

Cette coque 200 de protection de type monobloc présente en outre l'avantage d'être légère et simple à fabriquer selon des techniques bien connues de moulage à bas coût.

Enfin, les opérations de lavage de la lunette 100 de visualisation selon l'invention s'en trouvent grandement facilitées.

Préférentiellement, lesdits moyens d'étanchéité 204 comprennent au moins un joint d'étanchéité réalisé dans un matériau appartenant au groupe comprenant : o silicone ; o élastomère ; o caoutchouc.

En effet, de tels joints s'écrasent facilement par effet de compression et permettent de réaliser une étanchéité optimale entre la monture et la coque lors de la solidarisation de la coque 200 de protection et de la monture 101.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens d'étanchéité 204 se situent sur ladite monture 101.

Egalement, afin de limiter le poids de la lunette 100 de visualisation, la coque 200 de protection est réalisée en plastique résistant de type polycarbonate. Bien évidemment, le plastique choisi est soit complètement transparent soit transparent uniquement en regard de chaque axe de vision de l'utilisateur. Le choix du plastique permet également de concevoir une coque légère pour un coût de fabrication moindre du fait du faible nombre de pièces à assembler.

Selon le mode de réalisation de l'invention, pour réaliser une coque 200 de protection interchangeable, lesdits moyens de solidarisation 203 sont de type amovible. Ainsi, il est possible de désolidariser la coque 200 de protection de la monture 101 afin, par exemple, de changer la coque de protection si cette dernière est endommagée (rayures,

...) ou bien de modifier la forme extérieure de la lunette de visualisation en choisissant une forme de la coque de protection 200 adaptée à un événement particulier.

Bien évidemment, selon un autre mode de réalisation de l'invention, les moyens de solidarisation 203 peuvent être situés sur la monture également. La coque 200 de protection comprend également deux dispositifs de fixation

205 permettant la fixation d'une branche 300 amovible universelle. Ces deux branches sont notamment conçues de manière à être suffisamment flexibles et rigides à la fois pour s'adapter à toutes les morphologies de crânes.

Par exemple, ces deux dispositifs de fixation 205 sont des guides faisant partie intégrante de la coque de protection et adaptés à coopérer avec une ouverture 301 ménagée sur la branche 300 correspondante.

Bien évidemment, tout autre type de fixation amovible est envisageable pour la fixation des deux branches 300 amovibles sur la coque 200 de protection .

Egalement, il est envisageable de placer ces deux dispositifs de fixation directement sur la monture 101. En outre, ces deux branches 300 amovibles facilitent le rangement de la lunette

100 de visualisation, chaque branche étant désolidarisée de la monture 101 ou de la coque 200 de protection après utilisation. Une telle lunette 100 de visualisation est ainsi peu encombrante. La présente invention propose ainsi une lunette 100 de visualisation universelle (pouvant accueillir tous les types de dispositifs de visualisation, actifs ou passifs, classiquement utilisés pour le cinéma numérique 3D), robuste et d'un coût de fabrication peu élevé.

Egalement, la lunette 100 de visualisation selon l'invention est facilement lavable et peu encombrante.

Astucieusement, la coque 200 de protection permet d'adapter l'aspect extérieur de la lunette de visualisation en fonction de l'événement considéré.

La figure 6 illustre schématiquement un second mode de réalisation de la coque

200 de protection. Selon cet exemple, la coque 200 de protection présente un couple d'ouvertures 207 dans chacune des première et seconde parois (2001, 2002) de la coque

200 de protection, de manière à coïncider avec chaque obturateur 102 une fois le bandeau 101 emboîté sur la coque 200 de protection grâce aux moyens de solidarisation 203.

Pour chaque œil, l'obturateur 102 et les deux ouvertures 207 sont alignées selon un axe optique dans le champ de vision de chaque œil de l'utilisateur.

Astucieusement, dans chaque ouverture 207 des première et seconde parois (2001, 2002) est inséré un élément optique de protection (non représenté) constitué, par exemple d'un verre, de manière à protéger l'obturateur 102 de toute agression ou force de pression extérieure. Afin de réduire le poids et le coût de la lunette de visualisation selon l'invention, le verre de protection sera remplacé par un élément de protection en matière plastique de qualité optique (par exemple, en polycarbonate ou en PMMA).

Cette variante de réalisation de la coque 200 de protection de la figure 6 est avantageuse dans le cas où le matériau utilisé pour fabriquer la coque est opaque ou que

celui-ci ne présente pas des propriétés optiques satisfaisantes pour une visualisation directe à travers la coque.

Selon l'invention, les deux modes de réalisation de la coque 200 de protection des figures 5 et 6 présentent avantageusement un espace libre (ou lame d'air) entre chaque face (102a, 102b) d'un obturateur 102 et une paroi interne (2001, 2002) correspondante de la coque 200 de protection.

Lors d'un mouvement de torsion du bandeau 101, celui-ci se déforme, de telle sorte qu'un premier obturateur 102 se déplace vers l'avant, tandis qu'un deuxième obturateur 102 se déplace vers l'arrière par rapport aux yeux de l'utilisateur. Lors du déplacement relatif de chaque obturateur 102 sous l'effet d'une torsion, chaque tranche d'air située de part et d'autre d'un obturateur joue alors le rôle d'un tampon entre l'obturateur 102 et la paroi interne (2001, 2002) de la coque, de telle sorte chaque obturateur 102 n'entre pas en contact direct avec la coque 200 de protection.

De manière similaire, pour un mouvement de flexion des lunettes, les deux obturateurs 102 subissent un déplacement relatif sans entrer au contact avec la coque de protection 200.

Lors de l'application d'une pression sur la coque de protection 200 au niveau de l'emplacement des obturateurs 102, la coque 200 de protection se déforme, sans que celle- ci entre en contact avec les obturateurs 102. La figure 7 illustre un troisième mode de réalisation particulier de l'invention dans lequel la coque de protection 400 comprend une première partie 400a (réceptacle) et une deuxième partie 400b (couvercle) destinée à recouvrir la première partie 400a pour ainsi former ladite coque 400 une fois les première et seconde parties assemblées entre- elles. La première partie 400a comprend deux premier logement 401 destiné à recevoir chacun un obturateur 102, de manière à les protéger.

Les première 400a et deuxième 400b parties de la coque de protection 400 comprennent chacune respectivement au niveau de l'emplacement de chaque obturateur 102 des ouvertures (401a, 401b) et (402a, 402b) où sont disposés respectivement des éléments optiques (408a, 408b) de protection.

Ces éléments optiques peuvent être constitués en verre ou en matière plastique de qualité optique (polymères de type polycarbonate ou PMMA). De manière avantageuse, ces éléments optiques de protection peuvent être traités par un traitement anti-reflets ou tout autre type de traitement. Selon une particularité de l'invention, les obturateurs 102 sont disposés entre les première 400a et deuxième 400b parties de la coque 400, dans les premiers logements 401 prévus, de telle sorte que les obturateurs 102 ne soient pas solidaires de la coque 400 (dans la mesure où il n'existe pas de contrainte mécanique entre ces deux éléments). Ceci est assuré par le fait qu'une tranche d'air d'épaisseur au moins égale à 0,80 mm est prévue entre les parois internes de la coque 400, de part et d'autre de l'obturateur 102 tel que déjà discuté en relation avec la figure 5. Dans cet exemple de réalisation, les parois internes de la coque sont constituées en majorité par les éléments optiques (408a, 408b) de protection.

Comme décrit précédemment dans le cadre du premier mode de réalisation, une bande connectique flexible 106 est également utilisée pour distribuer la tension de commande délivrée par le dispositif 103 de commande en tension et le signal d'alimentation délivré par un dispositif d'alimentation (non représenté). De même, la bande connectique 106 est utilisée en outre en tant que support du dispositif d'alimentation, du dispositif 103 de commande en tension et du dispositif de détection 104.

En outre, le dispositif 103 de commande est également protégé des agressions extérieures au moyen d'un troisième logement 402 permettant d'accueillir ledit dispositif

103 une fois la coque assemblée.

Chaque obturateur 102 est fixé au niveau d'un côté supérieur à la bande de connectique 106 qui elle-même repose (non représenté sur la figure 7) contre la première partie 400a (réceptacle) de la coque de protection 400. Ainsi la bande de connectique 106 sert de support aux obturateurs 102 qui sont maintenus tout en bénéficiant d'un degré de liberté leur permettant de bouger librement dans l'espace prévu à l'intérieur de la coque de protection. En effet, l'espace prévu entre les faces internes des deuxième 400b (couvercle) première 400a parties de la coque fait en sorte que chaque obturateur ne subisse pas de contrainte mécanique lors de la déformation de la coque (dans une certaine mesure de déformation de celle-ci bien entendu).

Avantageusement, afin de minimiser encore le risque d'endommagement des obturateurs 102, il est prévu de disposer des éléments de matériau mou ou élastique 409 (figure 8) entre au moins une face (102a ou 102b) de l'obturateur 102 et au moins une paroi interne de la coque (400a, 400b). Ces éléments 409 sont par exemple constitués en mousse et collés sur une partie de la bande connectique 106 destinée à être en contact avec un verre de protection ou la première partie 400a de la coque 400

Le concept général inventif de la solution présentée à travers les trois modes de réalisation de la coque 200 de protection des figures 5 et 7 consiste à désolidariser chaque dispositif de vision alternée 102 de la coque 200 de protection. Selon une approche complémentaire, il est proposé de désolidariser en outre les obturateurs entre eux, en désolidarisant la partie droite (correspondant à l'œil droit de l'utilisateur) et la partie gauche (correspondant à l'œil gauche de l'utilisateur) de la coque de protection.

Pour cela, une première solution consiste à fournir une coque de protection comportant une partie droite 502 et une partie gauche 501 reliées entre elles via une liaison mécanique élastique 500 (figure 9). Cette liaison mécanique élastique peut être assurée par une pièce centrale en matière plastique. Le matériau choisi doit être cependant assez rigide pour permettre à la lunette de ne pas fléchir lorsqu'elle repose sur le nez.

Ainsi sous l'effet d'un mouvement de flexion et/ou de torsion l'obturateur compris dans la partie gauche de la coque peut se déplacer indépendamment de l'obturateur compris dans la partie droite de la coque, sans que les parties gauche et droite de la coque subissent de déformation particulière, la déformation étant « absorbée » par la pièce.

Une deuxième solution consiste à conformer la coque de protection de telle sorte que la zone de jonction centrale en forme de V et destinée à reposer sur le nez de l'utilisateur présente un degré de liberté suffisant pour désolidariser au maximum la partie droite et la partie gauche de la coque de protection. Un tel degré de liberté peut être obtenu en rendant cette zone de jonction suffisamment souple (par exemple en prévoyant une épaisseur suffisamment fine pour cette zone de jonction).

Dans ce cas, une pièce en plastique déformable anallergique en forme de V peut être fournie pour maintenir de manière suffisamment souple la partie gauche et la partie droite de la lunette. Par ailleurs, cette pièce peut également servir à adapter la lunette à

différentes tailles et formes de nez de l'utilisateur, permettant ainsi de fournir une lunette standard pouvant s'adapter aux enfants comme aux adultes.

Ainsi, la présente invention propose une solution consistant à réaliser une coque de protection pour dispositif de visualisation permettant de loger les cellules tout en les « désolidarisant » de la coque de protection de façon à limiter les efforts induits sur lesdites cellules lors de leur manipulation.

Le concept général inventif consiste donc à fournir une coque de protection telle qu'elle ne soit pas solidaire des cellules (aucune liaison solidaire).

Bien entendu, la présente invention s'applique non seulement à des cellules actives à base de cristaux liquide mais également à des filtres ou polariseurs passifs.